20.09.2013 Le Monde.fr (AFP, Reuters)
Pour la première fois, François Hollande a laissé entendre, jeudi 19 septembre, que la France pourrait livrer des armes dans "un cadre contrôlé" aux rebelles syriens, qui sont, selon lui, pris entre les forces gouvernementales et les extrémistes islamistes.
"Je constate que les Russes en livrent régulièrement, mais nous, nous le ferons dans un cadre élargi avec un ensemble de pays et dans un cadre qui peut être contrôlé, car nous ne pouvons accepter que les armes puissent aller vers des djidadistes que nous avons combattu ici", a déclaré le président français lors d'une visite à Bamako, où il a assisté à l'investiture du président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
"Nous avons toujours dit que nous voulions contrôler les fournitures d'armes, si nous en faisons, pour qu'elle aillent bien à l'armée syrienne libre. Pourquoi ? Parce que c'est elle qui représente la coalition nationale, celle que nous avons reconnue comme la seule représentation légitime du peuple syrien et qui, aujourd'hui, est entre le marteau et l'enclume.
Le marteau des frappes et actions du régime et l'enclume de l'islamisme fondamentaliste. Si nous voulons trouver une solution politique, il faut bien que cette coalition nationale puisse assurer la transition".
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