28 nov. 2014 Chasse Embarquée
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Musique : Jesper Kyd-Aphelion
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17/11/2014 Marine nationale
La base aéronautique de Landivisiau, par l’intermédiaire de sa flottille 12F, prend la permanence opérationnelle à partir du mercredi 18 novembre jusqu’au mardi 2 décembre 2014 pour la façade ouest du territoire. Elle poste pour cela, deux Rafale Marine et un troisième le week-end sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué.
Cette mission est normalement dévolue à l’armée de l’Air et émane directement du ministre de la Défense et du Premier ministre. La Marine nationale, avec ses Rafale, la prend alors à son compte une à deux fois par an ce qui permet le partage du calendrier.
La France étant découpée en plusieurs zones, la «chasse française» intervient pour protéger et sécuriser l’espace dès qu’un aéronef non autorisé est intercepté mais aussi pour porter assistance et secours aux aéronefs en difficulté.
Cette permanence opérationnelle permet la veille 24h/24h de l’espace aérien métropolitain, assure la continuité de la dissuasion nucléaire et intervient très rapidement dans les missions de service public.
La dernière permanence avait été assurée par la flottille 11F du 20 février au 7 mars 2013.
12 Octobre 2014 Source : Marine nationale
Les 8 et 9 octobre, alors que le BPC fait cap sur Zeebrugge (Belgique), pour participer aux commémorations de la bataille de Dixmude, avec, à son bord, de nombreux invités civils et militaires, l’équipage profite du transit vers la mer du Nord pour poursuivre ses entraînements opérationnels.
Les deux jours en mer ont permis au BPC de procéder à plusieurs manœuvres aviation impliquant le personnel du bord, ainsi que des aéronefs de l’Aéronavale. Quatre Rafale Marine de la 12F ont ouvert le bal le 8 octobre pour une simulation de passe de tir à basse altitude. Une bonne occasion pour le Central Opérations du BPC de tester ses capacités de défense anti-aériennes, et pour les invités d’admirer le ballet des chasseurs depuis le pont d’envol. Les collégiens des établissements Jean Le Coutaller et Henri Wallon, de la région de Lorient, ont également assisté au spectacle. « Le passage des avions près du bateau était vraiment impressionnant », confie l’un des jeunes, qui embarque pour la première fois sur un bâtiment de la Marine nationale.
Malgré une mer peu clémente, plusieurs hélicoptères de la Marine nationale ont également procédé à des exercices d’appontage, d’approvisionnement et de transport vertical (Vertrep). Les manœuvres ont notamment impliqué des EC225 de la 32F. « Ces exercices, qualifiant pour le personnel de bord, sont courants lors des transits du bâtiment et permettent aux pilotes de l’Aéronavale, de l’armée de terre, de l’armée de l’air et des armées étrangères de profiter des capacités du BPC pour parfaire leur formation dans des domaines tels que l’appontage ou le transport de charge suspendue », explique le responsable du pont d’envol hélicoptères. Un exercice de simulation de crash hélicoptère a également été mené pour tester les capacités de réponse du bord.
09/10/2014 Marine nationale
Après près de trois ans de travaux, le premier des dix Rafale Marine rétrofités du standard F1 vers le standard F3 a atterri sur la base aéronautique navale (BAN) de Landivisiau.
La transformation effectuée sur ces appareils a pour objectif de doter la Marine nationale d’une flotte homogène au standard F3. Après un passage dans les services de soutiens opérationnels, le Rafale Marine n° 10 renforcera les rangs de la flottille 12F.
L’opération concerne les dix premiers Rafale Marine(M1 à M10) livrés au standard F1, avec des capacités limitées aux missions de défense aérienne. Le standard F3 confère au Rafale Marine une polyvalence totale qui lui permet d’accomplir des missions :
d’interception et de combat air-air avec un canon de 30 mm et des missiles Mica IR/AM,
d’appui au sol avec un canon de 30 m, des bombes guidées laser GBU-12/24, des bombes guidées Hammer,
de frappes dans la profondeur avec les missiles de croisière Scalp,
d’attaque en mer avec les missiles Exocet AM39 Block 2 et autres armements air-surface,
de reconnaissance tactique et stratégique en temps réel avec une nacelle Aréos,
de ravitaillement en vol d’un Rafale à un autre,
de dissuasion nucléaire avec le missile ASMP-A
25 Juin 2014 Source: Marine nationale
Depuis le 4 juin des « silhouettes au nez pointu » disputent aux hélices la suprématie du ciel charentais. Ce sont les Rafale Marine de la flottille 12F qui ont pris leurs quartiers sur la base aérienne 709 de Cognac à l’occasion d’une campagne de tir. Un total de 150 hommes et 9 Rafale ont ainsi délaissé leur terre bretonne de la base d’aéronautique navale de Landivisiau pour venir s’installer à quelques encablures des champs de tir des Landes.
Programme chargé et objectifs ambitieux pour cette flottille mettant en œuvre des avions de chasse de dernière génération : tirs d’obus sur objectifs terrestres ou sur cible aérienne, de missiles air-air de type MICA, de bombes guidées laser de type GBU12 et LGTR ou encore de bombes propulsées guidées GPS de type AASM.
Le Rafale Marine est en effet un avion polyvalent, capable de délivrer de l’armement air-sol aussi bien qu’air-air au cours d’une même mission, aussi s’agit-il pour l’ensemble du personnel de maintenir un savoir-faire éprouvé au cours des derniers conflits.
« La flottille 12F est une unité opérationnelle faisant partie intégrante du groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle, insiste un pilote expérimenté aux nombreuses missions opérationnelles. « Chaque pilote doit savoir tirer toute la panoplie des armements de l’avion. Et c’est bien là le challenge de la polyvalence. Nous avons adopté l’aphorisme américain : high standards, high expectations* ».
Après l’opération Bois-Belleau réalisée l’hiver dernier dans le Golfe Arabo-Persique et en océan Indien en coopération avec le groupe aéronaval américain de l’USS Truman, la flottille 12F devrait passer le flambeau de l’alerte opérationnelle à sa flottille sœur, la 11F, à compter du 1er septembre.
* Un niveau élevé pour de hautes attentes
Un Rafale de la 12F équipé d'une nacelle de désignation laser Damocles de Thales. Photo Frédéric Lert.
26 juin, 2014 Frédéric Lert (FOB)
L’Atlantique 2, avion de patrouille maritime de l’aéronavale, est capable de mettre en œuvre une large palette d’armement pour la guerre en mer : du missile anti-navire Exocet aux mines, torpilles, charges sous-marines et autres bombes. Dans les missions de secours en mer il emporte des équipements de sauvetage pouvant être largués à des naufragés. La force de l’avion tient également dans ses capacités d’écoute, de surveillance et d’interceptions électromagnétiques. En 2008, l’avion a reçu la capacité de mettre en œuvre des bombes GBU-12 de 250 kg à guidage laser. Jusqu’à quatre de ces munitions de précision peuvent être emportées dans la soute. Cette capacité a été mise en œuvre pour la première fois au combat pendant l’opération Serval au Mali, au-dessus de la terre ferme donc. L’ATL 2 n’était alors que le porteur et le tireur des bombes, le guidage proprement dit se faisant à partir du drone Harfang de l’armée de l’Air ou d’équipes spécialisées au sol. Une future rénovation de l’avion devrait lui offrir une totale autonomie en la matière, grâce à l’emport sous sa voilure d’une nacelle de désignation laser.
En attendant ce jour, la Marine a franchit récemment une nouvelle étape en élargissant le spectre d’emploi de l’Atl 2 dans les missions de bombardement : la semaine dernière, des GBU-12 ont pour la première fois été tirées par le bimoteur à hélices avec un guidage provenant un avion de combat. Il s’agissait en l’espèce d’un Rafale de la flottille 12F équipé d’une nacelle de désignation laser Damoclès (Thales). Deux bombes (inertes) ont été tirées successivement contre des cibles posées en mer, sur le champ de tir du Levant en Méditerranée. Deux bombes, et finalement deux coups au but pour valider deux modes de présentation distincts : dans le premier cas l’avion désignateur est sur sa « wheel » et orbite autour de l’objectif pendant le tir. Dans le second cas, il se place dans le sillage de l’avion tireur. Et dans tous les cas, l’Atlantique gagne une nouvelle corde à son arc qui en possède aujourd’hui tellement qu’il ressemble maintenant à une harpe…
11/12/2013 Photographe : Premier maître Frédéric DUPLOUICH - Sources : EMA
Le 30 novembre 2013, 16h16, sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle au large de la Corse, dans le cadre de l’entraînement du groupe aéronaval juste avant son déploiement en Océan Indien pour la mission Bois Belleau.
Moteur rugissant, train avant solidement retenu par le « holdback »tensioné, ce Rafale Marine au standard F3 de la Flottille 12F sera dans quelques secondes projeté dans les airs par la puissante catapulte. Le chien jaune à droite, hors de la photo, lève son drapeau vert pour signifier qu’il faut partir. Le pilote est prêt…
Cette image a été réalisée alors que je remontais le pont d’envol pour me placer sur l’avant de la catapulte afin d’y réaliser des clichés à seulement quelques mètres des Rafale et Super Etendards Modernisés. Une image d’opportunité captée sur le vif avec une ouverture de focale à 5.6 à 1/800 s pour une sensibilité à 200 ISO.