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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:55
Les poilus d’Alaska… en Alsace


15/12/2015 Armée de Terre

 

On le sait peu mais, lors de la Grande Guerre, quelques 450 chiens d’Alaska ont participé au succès de la France. En leur mémoire, l’armée de Terre s’associe aux divers évènements commémoratifs du 18 au 20 décembre organisés en Alsace.

 

L’hiver 1914 est rude, les routes de montagne sont impraticables et les réserves en nourriture et munitions de nos soldats sur le front d’Alsace-Vosges s’amenuisent. La seule solution pour assurer la logistique est d’utiliser des chiens de traineau d’Alaska. La mission secrète du renfort canin est montée en août 1915 pour une arrivée sur le front le 15 décembre de la même année. Rapidité, déplacements silencieux, transport de matériel… Les chiens-soldats s’avèrent être d’une aide précieuse et inestimable. Ils permettent à la France de sauver des vies, de conserver et de reprendre tous les sommets des Vosges durant la Grande Guerre.C’est dans cette optique que bénévoles et passionnés (dont des représentants de toute l’armée de Terre : 132e BCAT, chasseurs alpins, transmetteurs, fantassins, sapeurs des équipages du train) seront réunis en Alsace ce week-end afin d’honorer la mémoire de ces chiens-soldats. Un véritable hommage aux chiens militaires dont l’utilité se confirme encore aujourd’hui sur tous les théâtres d’opérations, intérieures ou extérieures. 

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:45
Sangaris : dans la peau d’un maître de chien

 

30/12/2014 Sources : État-major des armées

 

L’adjudant William, 33 ans, est déployé en République centrafricaine (RCA) depuis le mois d’octobre pour une durée de quatre mois. Chef de chenil sur le camp de M’Poko de Bangui, il commande en plus de son propre chien une équipe de quatre maîtres de chien.

 

Affecté au 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT) basé à Suippes, il y exerce le métier de maître de chien depuis 2008. Auparavant, il a servi au 1er Régiment de Tirailleurs (1er RT)  pendant 6 ans, puis au 526e bataillon du train (526e BT) durant 2 ans.

 

Entré en service en 2000, en qualité de sous-officier, il a tout d’abord suivi la formation initiale à St Maixent avant de se spécialiser dans l’infanterie, à Montpellier. Au terme de ces formations de base, il a rejoint Suippes pour y suivre durant 6 mois une formation spécifique pour devenir maître de chien.

 

A bientôt 15 ans de service, l’adjudant William travaille aujourd’hui avec son 7e « binôme ». Cette expérience lui permet d’en faire un allié très performant : « Haixer », un berger allemand âgé de 3 ans, est capable de faire des bonds de près de 2,5 mètres sans élan pour intercepter un individu hostile !

 

Au camp de M’Poko de Bangui, il encadre une équipe de quatre autres maîtres de chien. « Une journée type du groupe cynotechnique se décline selon le programme suivant : le matin, alimentation des chiens à 6h00, ensuite nettoyage du chenil à 8h00, à l’issue entrainement des chiens en fonction de la journée. » L’entretien des chiens par leur maître est minutieux et l’intervention du vétérinaire du théâtre est très rare. Les conditions de vie rustiques et difficiles sont anticipées par les maîtres de chien. Ainsi, pour une opération extérieure de quatre mois, une semaine d’acclimatation sur le théâtre suffit aux chiens. Leur régime alimentaire est identique à leurs habitudes françaises : croquettes et bouteilles d’eau (3 bouteilles/ jour/ chien) pour leurs repas. Ils rajoutent en plus, chaque jour, un cachet de Doxycycline car le chien peut également être victime du paludisme.

 

Sur le théâtre d’opération, l’adjudant William nous explique que « la plus-value d’une équipe cynotechnique pour l’infanterie est : l’appui au combat débarqué, être utile sur des reconnaissances d’objectifs, la dissuasion avec principalement de la protection contre la foule». Très fier de son chenil, l’adjudant est impliqué dans la gestion de ses équipes et appliqué dans l’exécution des missions qui lui sont confiées. Signe de la réussite de leur intégration parfaite au sein de la force Sangaris, ils sont toujours très bien acceptés dans les patrouilles avec les sections.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : dans la peau d’un maître de chienSangaris : dans la peau d’un maître de chien
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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 17:45
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique

 

23/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Cinq équipes de maîtres-chiens sont présentes sur le théâtre centrafricain et accomplissent chaque jour des missions d’intervention au profit de la force Sangaris. Leur participation aux opérations représente une force de dissuasion et de protection parfaitement intégrée. C’est un véritable appui à la réussite des missions.

 

Entraînées quotidiennement, les équipes cynotechniques participent à la surveillance des emprises de la force et aux missions planifiées, comme ce fut le cas lors d’une opération dans le quartier de Boy Rabe au Nord de Bangui. La force Sangaris en appui des forces de sécurité intérieures centrafricaines (FSI) et de la MINUSCA, assurait une mission de contrôle de zone. Les investigations avec les chiens ont permis de relever des armes de guerre et une quantité importante de munitions. Pendant cette opération, des soldats de la force Sangaris ont été pris à partie par un groupe d’individus armés. La riposte des militaires français a permis de neutraliser plusieurs d’entre eux. « Le chien est habitué aux tirs car nous y travaillons pendant l’entrainement ; le chien est paré à évoluer dans ce type de situation  », nous explique l’adjudant William, chef des équipes cynotechniques du théâtre.

 

Cinq équipes de maîtres-chiens, originaires du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132eBCAT) de Suippes, sont présentes sur le théâtre centrafricain. Les équipes cynotechniques présentes à Bangui sont un atout indéniable dans la réalisation de la mission de la force Sangaris. Les chiens d’intervention de la force ont pour missions d’assurer une permanence d’intervention rapide (QRF), de participer à la protection du camp M’Poko, d’être en appui au combat débarqué, de faire de la sécurisation de zone, ou encore de faire du pistage d’individus.

 

L’adjudant William explique que « l’équipe est utile en protection contre la foule, et le chien a un effet dissuasif sur la population. Nous travaillons à la fois à la sécurisation et au préventif ».

 

En France, les équipes cynotechniques peuvent intervenir sur des missions Vigipirate. Tout au long de l’année, les binômes poursuivent leur préparation opérationnelle et leur travail de fond avec le chien.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
Sangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en CentrafriqueSangaris : focus sur les maîtres-chiens présents en Centrafrique
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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 17:45
Sangaris : appui d’un groupe cynotechnique

 

02/07/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 20 juin 2014, un groupe cynotechnique du 132e bataillon cynophile de l’armée de terre de Suippes est déployé en République Centrafricaine, au profit de la force Sangaris.

 

Ce groupe est divisé en cinq équipes, chacune composée d’un chien et de son maître.

 

Prévus être utilisés en appui des groupements tactiques interarmes (GTIA) lors des opérations de contrôle de zone ou de gestion des mouvements de foule, les binômes sont également employés pour la force protection du camp de M’Poko, à Bangui. Les chiens d’intervention assurent une présence dissuasive dans un environnement complexe et tendu.

 

Après quelques jours d’acclimatation à leur nouvel environnement, les chiens et leurs maîtres sont pleinement opérationnels. Déjà engagées auprès du GTIA « Scorpion » dans la localité de Dékoa et à Bangui avec le GTIA « Acier », les équipes cynophiles appuient les soldats durant les patrouilles de jour comme de nuit, lors de la mise en place de points de contrôle fixes et pour contenir les populations.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5 800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

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