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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 11:55
Napoléon en Egypte par Jean-Léon Gérome

Napoléon en Egypte par Jean-Léon Gérome

 

03.01.2017 source JFP

 

3 janvier : Sainte Geneviève, patronne de la gendarmerie. Issue de la noblesse gallo-romaine du IVe siècle, elle convainc les habitants de Lutèce de ne pas livrer leur ville à Attila, roi des Huns. Inhumée en 503 dans l’ermitage qu’elle a fondé, elle fait l’objet d’un culte chez les Parisiens. Clovis se fera inhumer auprès d’elle. De la basilique construite par Clovis naîtra le Panthéon.

 

3 janvier 1799 : combats de Saouaqui et Tahta (Egypte). Davout et Desaix remontent le Nil tout en poursuivant les Mamelouks de Mourad Bey. Assaillis sur leurs arrières, les cavaliers de Davout ripostent et massacrent la plupart des assaillants.

 

3 janvier 1871 : victoire de Faidherbe à Bapaume (Pas de Calais). Le GDI Faidherbe s’empare du village de Biefvillers commandant la crète au dessus de Bapaume après un combat au corps à corps. Les Prussiens évacuent dans la nuit.

 

3 janvier 1916 : les Français quittent les Dardanelles. La dernière brigade française rembarque mettant fin à la triste opération des Dardanelles

 

3 janvier 1931 : mort du maréchal Joseph Joffre (Paris).

 

3 janvier 2009 : opération terrestre israélienne « Plomb durci » (Bande de Gaza). Afin de stopper le tir de roquettes du Hamas dont il est victime, Israël déclenche l’opération « plomb durci » le 27 décembre 2008. Pendant une semaine l’aviation israélienne bombarde des cibles supposées abritant des stocks d’armes ou des logements de cadres du Hamas. Les dégâts sont considérables. Le 3 janvier en soirée, 9000 Israéliens, appuyés par des blindés, pénètrent dans Gaza, où la densité de population est une des plus élevées au monde. Les combattants du Hamas empruntent astucieusement sous-sols et souterrains. L’utilisation des médias par le Hamas est intense et d’autant plus efficace qu’elle met l’accent sur les pertes civiles causées par les tirs israéliens. Tsahal perd 13 soldats. 1300 palestiniens sont tués, en majorité des civils.

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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 11:55
La bataille de Tolbiac, toile marouflée, Panthéon de Paris, France - Joseph Blanc (1846-1904)

La bataille de Tolbiac, toile marouflée, Panthéon de Paris, France - Joseph Blanc (1846-1904)


10.11.2016 source JFP

 

10 novembre 496 : bataille de Tolbiac (Zulpich - Allemagne actuelle). Le roi Clovis écrase les Alamans près de l'actuelle ville de Cologne après avoir invoqué le Dieu de sa femme Clothilde. En remerciements de cette victoire, il décide de se convertir au christianisme et est baptisé par l'évêque Saint Rémi.

 

10 novembre 1444 : bataille de Varna (Bulgarie). Défaite des croisés (d'Europe centrale) face aux Turcs trois fois plus nombreux, sur les bords de la mer Noire. Le roi de Hongrie Ladislas III meurt dans la bataille. Constantinople sera conquise 9 ans plus tard.

 

10 novembre 1555 : Villegagnon débarque dans la baie de Guanabara (actuel Brésil). L’amiral français tente de créer une colonie avec 600 colons. Les Portugais détruisent ce qui reste de l’implantation française le 20 janvier 1567.

 

10 novembre 1567 : bataille de Saint-Denis (Paris). Les protestants commandés par le Prince de Condé et l’amiral de Coligny ont tenté d’enlever Charles IX, le roi de France, le 28 septembre près de Meaux ; suite à leur échec, ils assiègent Paris. Le connétable Anne de Montmorency effectue une sortie pour briser le siège et est mortellement blessé d’un coup de feu dans le dos. Sur son lit de mort, il répond à son confesseur : « Pensez-vous que j’aie vécu près de quatre-vingts ans pour ne pas savoir mourir un quart d’heure ? »

 

10 novembre 1775 : le Congrès des Etats-Unis créé les Continental Marines (ancêtre du USMC). Au cours de la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, deux bataillons d'infanterie embarquée sont constitués par le Congrès, le 10 novembre 1775, sous le nom de Continental Marines. Ceux-ci sont démobilisés dès 1785 mais la « quasi-guerre » (quasi-war) contre la France amène le Congrès à voter un texte recréant un corps de fusiliers marins le 11 juillet 1798. Ce corps sera alors placé sous l'autorité directe du Secrétaire à la Marine.

 

10 novembre 1900 : mort de l’auteur de la Galette (Montpellier). Saint-Cyrien de la promotion d’Isly (1843-1845), Pierre Léon Bouisset, compose un chant de protestation contre la suppression par le commandement de la contre-épaulette, dite “galette”, que portaient les élèves les plus mal classés. Le chant est devenu l’hymne traditionnel de l’ESM de Saint-Cyr.

 

10 novembre 1920 : choix du Soldat inconnu (Verdun). André Maginot demande au soldat Auguste Thin du 132ème RI de déposer un bouquet sur un des huit cercueils rassemblés dans une chapelle ardente de la citadelle de Verdun pour que son choix désigne celui qui, seul et inconnu, symbolisera la multitude tombée durant la Première Guerre Mondiale. Le corps est escorté à Paris et veillé jusqu’à son inhumation (28 janvier 1921) sous la voûte de l’Arc de Triomphe.

 

10 novembre 1936 : décès de Louis Gustave Binger (à 80 ans). Capitaine issu du rang et premier gouverneur de la Côte d'Ivoire (1893-1895), il est l'un des plus grands explorateurs français de l'Afrique. Il a notamment sillonné durant 2 ans la boucle du Niger (1887-1889), réalisant une moisson d'observations scientifiques qui lui ont valu l'attention de l'Académie française (pour ses ouvrages) ou encore de Jules Vernes. Il a aussi mené durant 2 ans une mission destinée à établir la frontière entre la Côte d'Ivoire et le futur Ghana (1892-1893). Malade, il rentre en métropole où pendant 10 ans, il est directeur des Affaires d’Afrique au Ministère des Colonies (1897-1907). Une ville de Côte d'Ivoire porte son nom.

 

10 novembre 1940 : entrée des Forces françaises libres dans Libreville (Gabon). Le colonel Leclerc à la tête d’un groupement interarmes organisé autour de la 13ème DBLE entre dans Libreville et bouscule les troupes vichystes.

 

10 novembre 1951 : début de la bataille de Hoa Binh (Guerre d'Indochine). « L’opération Tulipe est la phase préparatoire à l’opération Lotus qui elle est l’opération sur Hoa Binh. L’opération Tulipe vise à l’occupation de la trouée de Cho Ben : c’est une opération de couverture. Tulipe est déclenchée le 10 novembre, l’opération Lotus commence le 13 au soir avec le débouché de la colonne motorisée. Hoa Binh est occupée par les parachutistes (1er, 2e et 7e bataillons de parachutistes coloniaux) le 14 novembre qui sont rejoints dans l’après-midi par les premiers éléments des formations terrestres. Par ailleurs, le pays Muong n’est pas pris en tenaille. Hoa Binh est un abcès de fixation, un centre de résistance dont le but est d’attirer le corps de bataille viêt. Avec des résultats plus ou moins heureux. Les pertes françaises ont été sous-estimées : 436 tués + 458 disparus (dont beaucoup sont morts) et 1 360 blessés. C’est une estimation basse ». CDT Yvan C. (SHD).

 

10 novembre 1977 : Luna 17 alunit. La sonde soviétique dépose en douceur sur la Lune un véhicule automatique équipé d’un réflecteur laser français.

 

10 novembre 1988 : révélations sur le F-117 Stealth. Une série d’accidents du bombardier furtif américain oblige l’US Air Force à révéler l’existence de ce fleuron technologique qui vole de manière opérationnelle depuis 1983. Retiré du service en 2008.

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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 10:55
Schneider CA1 (M16) tank

Schneider CA1 (M16) tank


30.09.2016 source SHD
 

30 septembre 1547 : naissance de Michel de Cervantès (Madrid).

 

30 septembre 1891 : le général Boulanger se suicide sur la tombe de sa maîtresse (Belgique). Celui dont Clemenceau dira "il est mort comme il a vécu: en sous-lieutenant", a bien failli faire tomber la III ème République en rassemblant le temps du Boulangisme, les mécontents du régime (Monarchistes, Bonapartistes,...). Ayant effectué de nombreuses campagnes, blessé, décoré, auréolé de gloire, Boulanger gravit d'autant plus rapidement la hiérarchie qu'il est soutenu par Clemenceau. En tant que ministre de la guerre, il est le créateur du fameux « Carnet B »,destiné à recenser tous les ennemis potentiels à incarcérer en cas de guerre contre l'Allemagne. Surnommé le général «la revanche" en raison de sa volonté d’en découdre avec l’Allemagne, il entreprend de nombreuses réformes (adoption du fusil Lebel) qui le rendent populaire et le propulsent un peu malgré lui sur la scène politique où les détracteurs du régime en font leur coqueluche et aimeraient le voir putscher. Abandonné par ses protecteurs initiaux qui l'estiment devenu dangereux, il s'enfuit en Belgique avec sa maîtresse qui décède peu après. Condamné par contumace, il se suicide sur la tombe de cette dernière.

 

30 septembre 1895 : Tananarive est occupée par les Français (Madagascar). Une colonne de 4000 soldats entre dans Antananarivo sans rencontrer de résistance.

 

30 septembre 1916 : création de l’Artillerie Spéciale (ou d’assaut). Le général Estienne, nommé du 8 août précédent, prend la tête de cette nouvelle formation.  N’aimant pas le terme « Tank » des Britanniques, il fait adopter le terme de « char d’assaut » pour désigner les engins français. 

voir Musée des blindés de Saumur

 

30 septembre 1938 : signature des accords de Munich (Allemagne).

 

30 septembre 1943 : prise du col de San Stephano (près de Bastia – Corse). Débarqué depuis le 16 septembre avec la 4eme Division Marocaine de Montagne, le 1er RTM  ( particulièrement la 1ère cie) s’empare, de nuit, d’un des cols qui verrouillent l’accès à Bastia et à son port, indispensable au rembarquement des troupes allemandes en plein repli. La 1ere compagnie du CNE Morand prend d’assaut le col défendu par 50 soldats allemands (appuyés par 2 canons de 75 mm). Elle résiste ensuite grâce aux feux des mortiers du sous-lieutenant Fassi, à une contre-attaque allemande du volume d’un bataillon et demi d’infanterie et 7 ou 8 chars.

 

30 septembre 1944 : création de l'AFP. La 3ème agence d'informations internationales est française et est issue de l'agence Havas née à Paris en 1835. Celle-ci est nationalisée en novembre 1940 et devient avec Vichy, l'OFI (office français d'information). Par ordonnance du gouvernement provisoire (GPRF), l'OFI est transformé en Agence France Presse. 1500 journalistes travaillent dans 6 langues autour du globe.

 

30 septembre 1946 : verdicts rendus à Nuremberg (Allemagne)

 

30 septembre 1975 : premier vol du prototype de ce qui sera l’hélicoptère AH-64 « Apache ».

 

30 Septembre 2016 : cérémonie de création du COM LOG (Lille). Le pilier COM LOG (commandement de la logistique des forces) est un des 4 commandements spécialisés de l’armée de Terre « Au contact ! ». Tête de chaine de la logistique opérationnelle de l’armée de Terre, le COM LOG a pour ambition de garantir la cohérence du soutien des forces en opérations. Il comprend les 5 régiments du Train (121, 503, 511, 515, 516), le 519e groupe de transit maritime, le régiment de soutien du combattant, le régiment médical, le 24e régiment d’infanterie, l’école du train et de la logistique, 5 centres d’instruction élémentaire à la conduite, le poste de commandement de force logistique, le centre des transports et transits de surface et un centre de formation initiale des militaires du rang.

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 10:55
photo ESCC / DIRCOM / Major Hervé KERAVAL - Adjudant Chef Alain CARLO

photo ESCC / DIRCOM / Major Hervé KERAVAL - Adjudant Chef Alain CARLO

 

29.09.2016 source SHD

 

29 septembre :

Saint Michel, patron des Parachutistes français (la maison mère pour l’armée de Terre est l’Ecole des troupes aéroportées à Pau).

Saint Gabriel, patron des Transmetteurs (la maison mère pour l’interarmées est l’Ecole des Transmissions à Cesson-Sévigné). Aujourd’hui création pour l’armée de Terre du COMSIC à Cesson-Sévigné, … d’ailleurs.

Saint Raphael, patron des unités du Renseignement (la maison mère pour l’armée de Terre est le CEERAT à  Saumur)

 

29 septembre 1833 : bataille de Bougie (Algérie – actuelle Bejaïa). La division navale du capitaine de frégate Parseval-Dechènes à bord de la frégate Victoire met à terre le corps expéditionnaire du général Trezel (2000 hommes) et sous la protection de son artillerie navale lui permet de s’emparer de la ville au bout de 2 jours de combats. Le port de la ville est l’un des meilleurs mouillages de la côte.

 

29 septembre 1898 : capture de Samory Touré par le capitaine Gouraud (Guelemou – actuelle Côte d’Ivoire). Avec seulement une dizaine d'hommes et sans combat, le futur général Henri Gouraud capture Samory Touré, aussi appelé « Almamy ». Ce mot est une corruption de l'arabe Amir Al Muminim et signifie que Samory est devenu un chef religieux après avoir été un chef militaire. Il prend ce titre en  juillet 1884 en l'empruntant à la tradition des souverains du Fouta-Dyalon. Samory contrôlait depuis 1880 tout le Haut-Niger avec son armée de 50 000 soldats aguerris. Gouraud met ainsi fin à une rébellion armée qui durait depuis 1891 et avait infligé plusieurs revers aux troupes françaises. Cet événement connait un retentissement très important en France en réaction au développement de la crise de Fachoda (Soudan) qui voit la France céder face au Royaume-Uni. L'exploit de Gouraud permet de redorer le blason colonial français que les britanniques viennent de ternir. Dans « Au Soudan, souvenirs d’un Africain » (1939), il relatera l’événement.

Julie d’Andurain, La capture de Samory (1898).L’achèvement de la conquête de l’Afrique de l’Ouest

 

29 septembre 1914 : l’Homme libre est saisi (Paris). Le journal de Clemenceau est saisi et suspendu de diffusion pour 8 jours, la censure estimant ne pas pouvoir laisser écrire des vérités gênantes pour les forces françaises.

 

29 septembre 1918 : prise d'Uskub (actuelle Skopje en Macédoine). Cette victoire de la demi-brigade de cavalerie du général Jouinot-Gambetta est aujourd'hui presque oubliée alors qu'elle constitue un véritable exploit. Remontant depuis Salonique où elles ont été débarquées, les troupes de l'armée d'Orient affrontent les Bulgares, les Autrichiens et les Allemands tout au long d’un périple de plus de 1000 km. Ce nouveau front a pour vocation d’accentuer la pression sur l'ennemi. Les hommes de Jouinot-Gambetta (1er spahi entre-autres) conquièrent la ville d’Uskub à l’issue d’un raid de cavalerie de 300 km en pleine zone de moyenne montagne, défendue par l’armée bulgare et allemande. L’autonomie des troupes est quasi-totale et oblige chefs et soldats à puiser le meilleur en eux-mêmes, ce qui produit au final un résultat surprenant, montrant le sens de l’adaptation et de l’initiative de ces cavaliers. Jouinot-Gambetta use de l’avion pour ses reconnaissances avant les déplacements et pour la coordination des mouvements avec les unités alliées. Lire Guerre en montagne, Economica, 2010 par les colonels Le Nen, de Courrèges et Givre. Plus particulièrement le chapitre Bataille du Drobopolié (1918) qui reprend beaucoup plus en détails l’épisode.

 

29 septembre 1969 : premier envoi de message par ARPANET. Développé par l’agence de recherche technologique de défense américaine (DARPA), l’ancêtre d’Internet transmet son premier message qui n’est en fait qu’un mot : Login.   Si les 3 premières lettres arrivent à la vitesse de la lumière, les dernières mettent une heure pour relier l’UCLAT à Stanford (515 km) suite à un bug.

 

29 septembre 1988 : le prix Nobel de la Paix aux Casques bleus.

 

29 septembre 1995 : fin de cavale pour Khaled Kelkal (Vaugneray – Rhône). « Terroriste islamiste algérien, membre du Groupe islamique armé (GIA), il est le principal responsable de la vague d'attentat de 1995 : meurtre de l’imam Sahraoui (11 juillet), RER B (15 juillet), Place de l’Etoile (17 août), tentative ratée de la ligne TGV Paris-Lyon (26 août), marché Richard Lenoir (3 septembre) et la voiture piégée en face d’une école juive de Villeurbanne (7 septembre). Repéré dans les Monts du Lyonnais le 27, il est abattu par le GIGN au lieu-dit Maison blanche tandis qu’il riposte aux forces de l’ordre ».  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

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27 septembre 2016 2 27 /09 /septembre /2016 10:55
Patriotes corses combattant dans le maquis. Source Service historique de la défense

Patriotes corses combattant dans le maquis. Source Service historique de la défense

 

27.09.2016 source SHD
 

27 septembre 1396 : défaite croisée à Nicopolis (Bulgarie). L’une des plus grandes armées occidentales, rassemblée à la demande du pape (Boniface IX), du roi de Hongrie (Sigismond) et du Basileus (Manuel II Paleologue ) tente de mettre un terme à l’avancée des Ottomans dans les Balkans et attaque la ville de Nicopolis. Le sultan Bajazet Ier aidé de son vassal Stefan Lazarevic, prince de Serbie et fils du prince Lazare (battu à Kosovo polje en 1389) écrase les forces occidentales réunies autour de Sigismond. La Bulgarie (en fait, les petits royaumes constituant la Bulgarie actuelle) tombe sous domination ottomane et y restera jusqu’en 1878. A noter que le maréchal Boucicaut, maréchal de France, participe à la bataille. Il sera libéré contre rançon.

 

27 septembre 1917 : mort de l’adjudant-chef Georges Chemet (Hard – Autriche). « Breveté pilote en 1910, il réalise deux ans plus tard et pour la première fois la double traversée de l’Adriatique (Venise-Trieste-Venise), soit 256 kilomètres, à bord d’un hydravion Borel. Engagé dans la 112è escadrille du 2è Groupe d’aviation, il est contraint de se poser dans les lignes allemandes à Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917. Il se noie dans le Rhin alpin lors de sa tentative d'évasion ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

27 septembre 1918 : début de la bataille du Canal du Nord (Pas-de-Calais). Dans le cadre de la contre-attaque générale des Alliés, les troupes canadiennes sous les ordres du Général Arthur William Currie attaquent et franchissent le dernier segment de la ligne Hindenburg grâce notamment au génie canadien qui construit des passerelles flottantes et des ponts pour faire franchir les portions inondées à l’infanterie et à l’artillerie.  Cette percée au niveau du Bois Bourlon ouvre la route de Cambrai.

 

27 septembre 1936 : bataille de Tolède (Espagne). Débutée en juillet, la guerre civile espagnole opposant le camp des Nationalistes à celui des Républicains connait l’une de ses premières batailles à Tolède. Le général Franco choisit d’attaquer cette ancienne capitale d’Espagne plutôt que Madrid, selon certains, en raison de sa valeur symbolique (délivrer les combattants de l’Alcazar), selon d’autres, pour faire durer une guerre qu’il est sur de remporter et ainsi asseoir son emprise sur le camp nationaliste et l’Espagne.

 

27 septembre 1939 : Varsovie tombe après 19 jours de résistance aux Allemands (Pologne).

 

27 septembre 1943 : début des combats pour la libération de Bastia. L’insurrection conduite par Paul Colonna d'Istria a débuté dès le 8 septembre, tirant profit des quiproquos opposant les forces italiennes et allemandes d’occupation, suite à la chute de Mussolini. Dès le 17, les hommes du Bataillon de choc (commandant Gambiez), qui ont fait la traversée sur le sous-marin Casabianca (du commandant Lherminier), sont les premiers soldats français arrivés d'Alger. Ils constituent l'avant-garde des troupes de l'opération Vésuve uniquement françaises à l’exception d’un commando américain (tirailleurs marocains du colonel de Butler, tabors marocains du lieutenant-colonel de La Tour ainsi que des spahis marocains, et des unités d'artillerie d'Afrique). Les unités italiennes se rallient aux forces alliées et participent activement aux combats (près de 600 pertes), assurant aussi les transports par leurs unités du Train, l'appui artillerie et le soutien santé. La bataille pour Bastia, qui a lieu par très mauvais temps, dure du 27 septembre au 4 octobre. Le 73ème Goum du 6ème Tabor entre le premier dans la ville à l'aube. A l’issue de la libération de l’île, 13 000 Corses s’engageront dans la guerre de reconquête. Volontaires ou mobilisés par un simple avis de presse le 30 novembre, ils seront embarqués pour Alger où ils seront enrôlés à la 1ère Division Française Libre ou à la 2ème Division blindée.

voir Septembre 1943, la libération de la Corse

voir La libération de la Corse, 9 septembre - 4 octobre 1943

 

 

27 septembre 1962 : Le colonel Abdullah as-Sallal prend le pouvoir au Nord- Yémen . Il est lui-même renversé en 1967 ainsi que les 4 présidents qui, jusqu’en 1978, se succèderont au pouvoir à chaque fois à l’issue d’un putsch. En 1978, le président Saleh parvient à la présidence et procède à la réunification des deux Yémen en guerre. Abd Rabo Mansour Hadi lui a succédé en 2011 lors du Printemps arabe. Aujourd’hui en exil, il est soutenu par une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite face aux rebelles houthistes, partisans de l’ancien chef de l’Etat, Ali Abdallah Saleh.

 

27 septembre 1996 : les Talibans s'emparent de Kaboul (Afghanistan). Financés par l’étranger, les Talibans (« étudiants ») reprennent facilement le contrôle de l’Afghanistan et entrent dans Kaboul où un gouvernement (issu de la résistance aux Soviétiques) est en proie aux dissensions depuis 1992. L’ex président Najibulha et son frère sont torturés et assassinés par un commando taliban alors que toutes les forces (ONU et Alliance du Nord) se replient. Le Mollah Mohamed Rabbani impose la stricte application de la loi coranique dans tout l’Afghanistan.

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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 10:50
Evolution of the British Tank over 100 years


15 sept. 2016 by British Army

 

The tank is 100 years old. Watch this timeline of the most famous British tanks throughout the last century, from the Mark 1 to the Challenger 2 Main Battle Tank.

Find out more: www.army.mod.uk/tank100


Archive footage courtesy of The Tank Museum, Bovington:
http://bit.ly/2bSCoYd

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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 10:55
La charge de l’escadron de Gironde d’après une gravure des années 1920

La charge de l’escadron de Gironde d’après une gravure des années 1920


09.09.2016 source SHD

 

9 septembre 1585 : naissance de Richelieu (Paris). Armand Jean du Plessis de Richelieu est tout à la fois évêque, homme d’Etat et chef de guerre. Devenu principal ministre de Louis XIII en 1624, il remet aux ordres du roi la noblesse indisciplinée du pays (lutte contre les tentatives de coup d’Etat, répression des duels,…), bat les rebellions protestantes (siège de La Rochelle), sécurise les frontières, développe la Marine, crée l’Académie française, et d’une manière générale redore le blason français que la période de la régence avait contribué à ternir. La réputation sulfureuse que lui ont fait ses ennemis à sa mort a été prolongée jusqu’à nos jours par des œuvres romanesques ne rendant pas justice à l’action et la mémoire d’un des plus grands serviteurs du bien commun. Lire la biographie qu’Arnaud Teyssier lui consacre, Richelieu, l’aigle et la colombe.

 

9 septembre 1798 : l’empire ottoman déclare la guerre à la France.  Alors que Bonaparte conçoit la campagne d’Egypte comme une attaque des intérêts anglais et  le Directoire comme un bon moyen d’éloigner de France un général trop ambitieux, l’empire ottoman la considère pour ce qu’elle est : une invasion. Pour mémoire, les 30 000 hommes de Bonaparte ont échappé à la flotte anglaise lors de la traversée de la Méditerranée et pris Alexandrie le 2 juillet.

 

9 septembre 1842 : Tahiti devient protectorat français. Une majorité de chefs de tribus fait pression sur la reine Pomare IV pour demander officiellement le statut de protectorat français.  La demande est reçue par l’amiral Dupetit-Thouars qui vient auparavant d’annexer les Marquises (1841).

 

9 septembre 1914 : charge du lieutenant de Gironde. Engagé à la tête de son escadron (le 2ème du 16ème régiment de dragons) sur les arrières ennemis, le lieutenant de Gironde est informé de l’installation d’un aérodrome de fortune allemand dans la région de Vivières (Soissonnais), protégé par plusieurs automitrailleuses. Il organise un coup de main et conduit son escadron dans une charge à cheval puis à pied au cours de laquelle il parvient à détruire les aéroplanes allemands alignés sur le plateau, mais perd la vie ainsi que douze de ses hommes. C’est l’un des rares cas de charge de cavalerie menée contre une formation aérienne...

 

9 septembre 1943 : opération Avalanche (Salerne – Italie).  La 5ème armée du général Clark (anglo-américaine) débarquent dans la baie de Salerne alors que quelques jours plus tôt deux débarquements britanniques ont fait diversion dans l’extrême sud de l’Italie.

 

9 septembre 1965 : conférence de presse de De Gaulle. A la fin de son intervention, refusant un monde bipolaire,  il annonce vouloir lancer l’Europe dans une 3ème voie. Il prépare aussi les esprits au retrait prochain des Français du commandement intégré de l’OTAN (officialisé en février 1966). La France est de retour dans le commandement intégré depuis le 3 avril 2009.

 

9 septembre 1976 : Viking 1 sur Mars. La NASA pose sur la planète Mars la sonde Viking 1, 5 ans après les Soviétiques.

 

9 septembre 1976 : décès de Mao Tsé-toung (Pékin – Chine).

 

9 septembre 1983 : bombardement de l’ambassade de France (Beyrouth – Liban). Des coups de mortier tombent sur l’ambassade blessant un soldat français.

 

9 septembre 2001 : assassinat du commandant Massoud. (Afghanistan). Deux jours avant les attentats contre New York et Washington, le commandant Ahmad Shah Massoud est tué dans un attentat suicide commis par deux Tunisiens se réclamant d’Al Qaida. S’étant fait passer pour des journalistes cameramen, ils ont pu approcher suffisamment près Massoud dans l’enclave de Takhar (province dans le Nord-est du pays) pour le tuer en se faisant sauter avec leur explosif dissimulé dans une caméra. Massoud avait combattu les soviétiques de 1978 à 1992, puis, jusqu’à sa mort, s'opposa aux Talibans qui  prenaient progressivement le contrôle de l’Afghanistan depuis le 27 septembre 1996, avec la prise de Kaboul et la mise en place de l'Émirat islamique d'Afghanistan.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:55
Chronique culturelle du 25 janvier 2016

char Schneider CA1 - Musée des Blindés (Saumur)


25.01.2016 source SHD
 

25 janvier 1807 : combat de Mohrungen (Pologne). Lors de la reprise de l'offensive russe de Benningsen, pendant la campagne de Pologne, Bernadotte arrête avec 8 000 hommes une force deux fois supérieure en nombre commandée par le général Markov.

 

25 janvier 1871 : raid sur Fontenoy (Moselle). Une audacieuse opération digne de commandos est réalisée par les chasseurs des Vosges. Après un périple de 160 km pendant sept jours en pays ennemi, par grand froid et avec deux rivières à franchir, ils attaquent un viaduc sur la Moselle, entre Toul et Nancy, et le détachement prussien qui le garde. La mission est une réussite totale, aucune perte n’étant à déplorer.

Note RP Defense: voir Les francs-tireurs pendant la guerre de 1870-1871 par Armel Dirou

 

25 janvier 1888 : la colonne Pernot conquiert le bassin de la rivière noire (actuel Vietnam). Parti de Hanoi, le colonel Pernot remonte la rivière noire jusqu’à Lai Chau, aux confins de l’actuel Laos et de la Chine.

 

25 février 1916 : première commande de 400 « cuirassiers terrestres » du Ministère de la Guerre à la firme Schneider, avec une livraison attendue début 1917. D’après un projet du général ESTIENNE, le char Schneider se présente comme un parallélépipède de 6,32 mètres de long pour 2,05 de large et 2,30 mètres de haut, armé d’un canon de 75mm en blockhaus et de deux mitrailleuse Hotchkiss. Un éperon à l’avant de l’engin permet de dévier les barbelés afin qu’il ne s’emmêle dans les chenilles. Son moteur de 60 CV le propulse à la vitesse maximum de 8 km/h, et seulement 4 km/h au combat. Ce sera le char des premiers engagements de l’Artillerie Spéciale.  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

25 janvier 1944 : début des combats du Belvédère (campagne d’Italie).Entre le 25 janvier et le 1er février, le 4ème Régiment de Tirailleurs Tunisiens (RTT), en tête de la 3ème Division d'Infanterie Algérienne (DIA), s'empare du Belvédère et du Colle Abate au cours de combats acharnés. Reprenant pitons et villages, les trois régiments de la division payent leur victoire avec 1 500 tués. L'absence de réserves empêche d'exploiter ce succès. Les Allemands surveilleront à présent avec attention les secteurs où les Français seront signalés. Commandée par le général de Monsabert, la 3ème DIA a débarqué en Italie fin décembre. Elle fait partie des cinq divisions d'infanterie progressivement mises sur pied à partir des unités de l'Armée d'Afrique, des troupes coloniales et des Forces de la France Libre dans le cadre du Plan d'Anfa, décidé par Roosevelt et Giraud en janvier 1943. Des éléments de la 4ème Division Marocaine de Montagne (DMM) ont déjà participé à la libération de la Corse, mais la première grande unité engagée en tant que telle fut la 2ème Division d'Infanterie Marocaine (DIM), arrivée à Naples fin novembre. Après les durs combats de l'hiver, elles seront rejointes fin février par la 4ème DMM et la 1ère Division de Marche d'Infanterie (DMI), plus connue comme 1ère Division Française Libre (1ère DFL). La dernière grande unité, la 9ème Division d'Infanterie Coloniale sera engagée plus tard dans la conquête de l'Ile d'Elbe. Ces divisions constituent le détachement d'Armée A, confié au général Alphonse Juin, qui transforme cette appellation en Corps expéditionnaire français (CEF) en Italie. Le CEF fait preuve durant cette campagne de grandes qualités militaires qui redonnent confiance aux alliés sceptiques depuis la dramatique campagne de 1940.

 

25 janvier 1985 : assassinat de l’ingénieur général de l’armement René Audran (La Celle Saint Cloud). Le groupe terroriste Action directe assassine l’IGA René Audran devant son domicile.

 

25 janvier 1995 : fausse alerte au missile balistique nucléaire (frontière Norvège-Russie).Une équipe de météorologues occidentaux lance, depuis l’ile norvégienne d’Andoya, une fusée-sonde Black Brant pour étudier les aurores boréales après avoir diffusé les communiqués réglementaires.  Les radars russes interprètent la trajectoire comme étant celle d’un missile balistique de sous-marin nucléaire américain et déclenchent l’alerte. Ils n’ont en effet pas eu connaissance du communiqué. Les 6 à 8 minutes de réflexion prises par le président Eltsine ont heureusement permis aux radaristes russes de déterminer que le missile se dirigeait vers l’Océan arctique et était en fait une sonde inoffensive.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 16:55
L'Illustration 3872 du 19.05.1917 - le commandant Bossut devant son char qu'il utilisait le 16 avril 1917.

L'Illustration 3872 du 19.05.1917 - le commandant Bossut devant son char qu'il utilisait le 16 avril 1917.


05.01.2015 source SHD
 

5 janvier 1477 : bataille de Nancy. Charles le Téméraire, tentant de reprendre Nancy avec une armée de 3000 hommes est complètement surpris par celle de René II, duc de Lorraine qui arrive à la rescousse des assiégés. Forte de 20 000 hommes (dont beaucoup de mercenaires) elle est financée en grande partie par Louis XI, le roi de France. N’ayant rien vu venir, le Téméraire est tué durant le combat.

 

5 janvier 1675 : bataille de Turckheim (Alsace). A 60 ans et alors qu’il avait déjà prouvé toutes les qualités du plus grand capitaine de son temps, Turenne, remporte sa plus belle victoire et rend l’Alsace à Louis XIV. Depuis l’automne 1674, environ 50 000 Impériaux occupent la région. Pendant tout le mois de décembre, Turenne se renseigne sur la nature, les effectifs et les intentions de l’ennemi. Il mène des reconnaissances dans les Vosges qu’il compte traverser pour surprendre les Impériaux et fait réparer des chemins montagneux sensés impraticables. Le 27 décembre, il prend Belfort par surprise puis Mulhouse et défait complètement l’ennemi qui vient de se replier à Turckheim.

 

5 janvier 1895 : dégradation du capitaine Dreyfus. Dans la cour de l’Ecole militaire et sur le front des troupes, Alfred Dreyfus est dégradé après avoir été reconnu coupable de trahison au cours d’un procès bâclé et truqué. Grace, dans un premier temps, à l’acharnement de sa famille, puis à l’implication de personnalités, les preuves de la machination dont est victime le capitaine artilleur finiront par éclater au grand jour.

 

5 janvier 1916 : « premiers essais du tracteur chenillé Holt et du projet Morton au polygone de Vincennes dans le cadre des études du général Estienne sur les chars d’assaut. Le châssis de la firme du Creusot sur une base de tracteur Holt donnera naissance au char Schneider ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).

 

5 janvier 1952 : mort de l'ADC Vandenberghe (Tonkin - Indochine)  "Que la France me donne 100 Vandenberghe et nous vaincrons le Viêt Minh" : De Lattre de Tassigny. Chef du commando n°24 aussi appelé commando des tigres noirs, Vandenberghe conduit jusqu'à sa mort (à 24 ans), des missions en terrain ennemi avec des hommes issus du vietminh qu'il a lui-même retournés et formés pour la plupart. Sous-officier possédant des qualités de chef de guerre incroyables, il est l'un des cadres les plus décorés de l'armée française. C'est lui qui tente le sauvetage du fils de Lattre, le lieutenant Bernard de Lattre, lors de la bataille du Day et parvient à récupérer sa dépouille (Mai 1951). Malheureusement, 7 mois plus tard, l'une de ses recrues le trahit et l'assassine, durant son sommeil dans la nuit du 5 au 6 janvier au camp de Nam Dinh. Son assassin, le sous-lieutenant N'Guyen Thin Koy, ancien de la division 308, était manipulé par l'ennemi qui retenait en otage sa famille.

 

5 janvier 1947 : opération Dédale. La première grande opération aéroportée de la guerre d'Indochine a pour but de reprendre Nam Dinh, dont le poste a été investi par le viêt minh. Combinée avec l'emploi de moyens amphibies et l'appui de l'aéronavale, elle amorce la mise en place du concept d'emploi des troupes aéroportées françaises, qui se développera jusqu'en 1954.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:55
Les poilus d’Alaska… en Alsace


15/12/2015 Armée de Terre

 

On le sait peu mais, lors de la Grande Guerre, quelques 450 chiens d’Alaska ont participé au succès de la France. En leur mémoire, l’armée de Terre s’associe aux divers évènements commémoratifs du 18 au 20 décembre organisés en Alsace.

 

L’hiver 1914 est rude, les routes de montagne sont impraticables et les réserves en nourriture et munitions de nos soldats sur le front d’Alsace-Vosges s’amenuisent. La seule solution pour assurer la logistique est d’utiliser des chiens de traineau d’Alaska. La mission secrète du renfort canin est montée en août 1915 pour une arrivée sur le front le 15 décembre de la même année. Rapidité, déplacements silencieux, transport de matériel… Les chiens-soldats s’avèrent être d’une aide précieuse et inestimable. Ils permettent à la France de sauver des vies, de conserver et de reprendre tous les sommets des Vosges durant la Grande Guerre.C’est dans cette optique que bénévoles et passionnés (dont des représentants de toute l’armée de Terre : 132e BCAT, chasseurs alpins, transmetteurs, fantassins, sapeurs des équipages du train) seront réunis en Alsace ce week-end afin d’honorer la mémoire de ces chiens-soldats. Un véritable hommage aux chiens militaires dont l’utilité se confirme encore aujourd’hui sur tous les théâtres d’opérations, intérieures ou extérieures. 

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:55
Les Fusiliers-Marins à Dixmude (oct. 1914)

 

11.11.2015 par Marine Nationale

 

"Octobre 1914 à Dixmude en Belgique. 6500 fusiliers marins - des poupins ou presque - font face à 40000 allemands. Leur mission ? Les ralentir et surtout leur barrer la route de Dunkerque. Dans la glaise, les cendres et sous une pluie d'obus, ces "Demoiselles aux pompons rouges" (leur surnom du fait de leur jeune âge) résisteront, avec courage et héroïsme, trois semaines durant. Dans les dernières semaines de 1914, sous le commandement d'une grande figure militaire, l'amiral Ronarc'h, les fusiliers marins gagnent ainsi leurs titres de gloire et entrent dans la légende de la Grande Guerre dans la bataille de Dixmude. Ces courageux soldats auront bon nombre d'autres occasions de s'illustrer au cours du conflit."

 

Reportage photos

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:20
Le coquelicot rouge : symbole durable du souvenir partout dans le monde depuis la Première Guerre mondiale

Un coquelicot est épinglé sur l’uniforme d’un soldat des Forces armées canadiennes, dans le cadre de la dernière cérémonie du jour du Souvenir célébrée par des soldats canadiens en Afghanistan, le 11 novembre 2013. Photo : Sgt Norm McLean, Caméra de combat des Forces canadiennes

 

2014-11-12 Par Lynn Capuano, Affaires publiques de l’Armée – ref  14-0230

 

Ottawa, Ontario — Le coquelicot rouge évoque la consolation. Le rouge symbolise la passion et l’amour. Cette fleur des champs très répandue devenue symbole international du souvenir a des origines toutes particulières.

 

Le jour du Souvenir marque l’anniversaire de la fin officielle des hostilités de la Première Guerre mondiale à la onzième heure de la onzième journée de novembre 1918. Le coquelicot représente le symbole international du souvenir. On le porte à partir du dernier vendredi d’octobre jusqu’à la fin de la journée, le 11 novembre.

 

Les Canadiens portent le coquelicot afin de se souvenir de plus de 117 000 Canadiens qui ont, à ce jour, consenti l’ultime sacrifice et également dans le but de leur rendre hommage. Cette année, un total de dix-neuf millions de coquelicots fabriqués au Canada et environ 70 000 couronnes, croix et autres articles ont été distribués un peu partout au Canada et à l’étranger. Les millions de dollars en dons à la Campagne du coquelicot sont tenus en fiducie et utilisés pour aider les vétérans et leur famille qui ont des difficultés financières. Ils servent également à financer l’achat d’appareils médicaux, la recherche, les services à domicile, les établissements de soin et de nombreuses autres choses officiellement approuvées.

 

Au Canada, le 11 novembre est officiellement appelé le jour du Souvenir, également connu sous le nom de jour de l’Armistice et de jour du Coquelicot. Le jour du Souvenir est commémoré partout dans le monde, y compris dans bon nombre des 53 pays membres du Commonwealth, notamment l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Aux États-Unis, le Veterans Day est célébré le même jour. Au Royaume-Uni, le dimanche le plus proche du 11 novembre est connu comme étant le dimanche du Souvenir.

 

Durant les guerres napoléoniennes de 1799 à 1815, le coquelicot apparaissaient presque mystérieusement dans les champs de bataille et les cimetières au printemps et à l’été. C’était l’une des seules plantes qui survivaient dans le sol dévasté. Les champs de fleurs semblaient servir de couverture réconfortante aux soldats enterrés.

 

Durant la Première Guerre mondiale, des coquelicots ont recommencé à pousser spontanément au printemps dans les champs de batailles et dans les cimetières des soldats dans les Flandres, une région ancienne qui fait maintenant partie de la Belgique et de la France.

 

Les graines de coquelicots flottaient au-dessus du paysage ravagé et germaient dans le sol perturbé des champs de bataille et des cimetières. Les fleurs prospéraient dans le sol, qui était enrichi de chaux provenant des décombres et des débris de bombes.

 

Après le décès de l’un de ses compagnons d’armes, un docteur, soldat et poète canadien, le lieutenant-colonel John McCrae (1872-1918) a constaté ce phénomène et il l’a décrit dans son poème légendaire Au champ d’honneur, qui débute comme ceci : « Au champ d’honneur, les coquelicots / Sont parsemés de lot en lot auprès des croix. »

 

McCrae est décédé d’une pneumonie pendant qu’il servait en 1918 et il a été enterré près de l’endroit qui lui a inspiré son poème. Il serait tout indiqué si des coquelicots poussaient sur sa tombe.

 

Publié pour la première fois dans le magazine d’Anglettre Punch en décembre 1915, le poème visait à représenter les sacrifices qu’ont consentis toutes les personnes qui ont combattu durant la Première Guerre mondiale. En novembre 1918, deux jours avant l’Armistice, le poème a été une source d’inspiration pour une dame américaine, Mlle Moina Michael d’Athens, en Géorgie, qui a décidé de porter un coquelicot durant toute l’année en souvenir des soldats morts au combat. Elle a écrit un poème en réponse à celui de McCrae, qu’elle a intitulé We Shall Keep the Faith. En voici un extrait : « We caught the torch you threw / And holding high / We keep the faith / With all who died. »

 

Le concept d’un coquelicot comme symbole du souvenir a continué d’évoluer. En 1920, Mme Anna E. Guérin de la France s’est rendue au États-Unis et a rencontré Mlle Michael. Madame Guérin a alors décidé de vendre des coquelicots faits à la main par des veuves autour du jour de l’Armistice afin d’amasser des fonds pour les enfants pauvres qui habitaient dans les régions dévastées par la guerre en France. En 1920 et en 1921, elle a convaincu les associations de vétérans des É.-U., de la Grande-Bretagne, du Canada et de la Nouvelle-Zélande à adopter le coquelicot en tant que symbole du souvenir. À l’origine, des vétérans handicapés fabriquaient les coquelicots à la main, mais l’augmentation du volume nécessaire a fait en sorte que les usines ont pris la relève. L’usine britannique de confection de coquelicots, établie en 1922, fabrique quelque 36 millions de coquelicots chaque année.

 

De nos jours, les coquelicots canadiens sont faits de plastique feutré, tandis qu’en Grande-Bretagne, ils sont faits de papier, ont deux pétales, une feuille et une tige. En Écosse, ils sont également faits de papier, mais ils ont quatre pétales et aucune feuille ni tige. Tous les coquelicots ont un centre noir afin qu’ils ressemblent le plus possible à la vraie fleur.

 

Outre le jour du Souvenir, les coquelicots peuvent être portés lors d’événements de commémoration tout au long de l’année, notamment lors d’anniversaires de grandes batailles, d’un service commémoratif à un congrès de la Légion royale canadienne ou lors d’événements d’Anciens Combattants Canada à l’étranger. Les gardes de drapeau peuvent également porter un coquelicot durant un défilé, de même que les membres de la Légion qui assistent à des funérailles d’un vétéran ou par d’autres militaires.

 

La Légion royale canadienne remet des coquelicots au gouverneur général et aux lieutenants-gouverneurs quelques jours avant le début de la Campagne. Les coquelicots sont généralement portés sur le revers gauche du vêtement, ou le plus près possible du cœur. 

 

De nombreuses personnes enlèvent leur coquelicot à la fin des cérémonies du jour du Souvenir et le déposent au pied du cénotaphe en guise de respect. En 2000, lorsque la Tombe du Soldat inconnu est devenue partie intégrante du Monument commémoratif de la guerre à Ottawa, une nouvelle tradition est née spontanément lorsque les personnes présentes ont déposé leur coquelicot au pied de la Tombe du Soldat inconnu à la fin des cérémonies.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 12:55
Grande Guerre 14-18 - Les chemins de mémoire

 

source Le Routard

 

À l'occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale, le Routard et la Mission du Centenaire vous proposent de parcourir la ligne de front des Flandres aux Vosges.

Découvrez les sites et monuments qui témoignent encore du premier grand conflit mondial du XXes.

> Cliquez-ici pour accéder à la carte interactive.


En savoir plus
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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 17:55
Somme 2016 : une adresse dédiée pour les inscriptions

 

03/11/2015 CNE C. Thomassin  -  DICOD

 

La cérémonie franco-britannique de la bataille de la Somme aura lieu le 1er juillet 2016 à Thiepval, marquant le premier jour de l’offensive alliée de 1916 dans ce département. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, a annoncé la mise en place d’une adresse dédiée pour le public français désireux de participer à la cérémonie.

 

Organisée conjointement par les gouvernements français et britannique, avec le concours de la Commonwealth War Graves Commission (CWGC) et de la Royal British Legion (RBL), la cérémonie franco-britannique de la bataille de la Somme se déroulera le 1er juillet 2016 en présence des plus hautes autorités civiles et militaires. Environ 10 000 invités français, britanniques et en provenance des pays du Commonwealth, sont attendus.

 

Le secrétaire d’État à la Culture, John Whittingdale, responsable de l’organisation du centenaire de la Première Guerre mondiale au Royaume-Uni, a lancé officiellement lundi 28 septembre 2015 le tirage au sort qui permet au gouvernement britannique d’allouer les places aux familles du royaume désireuses d’assister aux cérémonies de la bataille de la Somme.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 11:55
Le Commandant Marchand credits Musee de l'Armee, Paris

Le Commandant Marchand credits Musee de l'Armee, Paris


03.11.2015 source SHD
 

3 novembre 1867 : bataille de Mentana (Italie). Napoléon III dépêche l’infanterie française à Rome pour repousser les Garibaldiens qui veulent en chasser le Pape. Le tout nouveau fusil Chassepot y fait ses preuves et même « merveilles ».

 

3 novembre 1898 : le commandant Marchand quitte Fachoda (Soudan). Pour éviter une brouille avec les Britanniques, le gouvernement français donne l’ordre au commandant Marchand d’évacuer le poste de Fachoda qu’il occupe pourtant depuis des semaines avant l’arrivée du général Kitchener.

3 novembre 1914 : bataille de Tanga (actuelle Tanzanie). Appuyée par le HMS Fox, une troupe britannique de 8000 réservistes indiens (partis de Bombay le 16 octobre) débarque près de la ville de Tanga pensant en chasser facilement le petit détachement allemand (200 soldats) chargé de protéger l'Afrique Orientale Allemande. Le débarquement anglais s'effectue sans reconnaissance préalable et est sanglant. Le LCL von Lettow-Vorbeck, énergique commandant de la garnison allemande, inflige une sévère défaite aux assaillants avec 1000 Ascaris réunis dans l'urgence. Un important stock d'armes et munitions est abandonné sur la plage qui va servir à Lettow-Vorbeck à tenir en échec les Britanniques durant toute la guerre. Mieux encore, il mobilise contre lui  jusqu'à la capitulation, près de 300 000 soldats de sa Majesté qui souffrent de ses actions de guérilla. Resté invaincu sur l'actuel territoire de la Tanzanie, il est accueilli en héros en Allemagne à la fin de la guerre et décoré de la médaille "pour le mérite".
Aimé de ses hommes (des Ascaris survivants se rendront à ses funérailles en 1964)  et considéré comme un homme d'honneur par ses ennemis (ses anciens adversaires se cotiseront pour lui payer une retraite que l'Allemagne lui refuse), il est resté comme l’image de l’officier colonial ouvert et généreux.

 

3 novembre 1916 : les Français reprennent le fort de Vaux (Verdun) « Dans la journée d’hier, sous la violence de notre bombardement prolongé depuis plusieurs jours et sans attendre l’attaque de notre infanterie dont la pression se faisait de plus en plus étroite, l’ennemi a évacué le fort de Vaux. Au cours de l’après-midi, de très fortes explosions ont été observées dans le fort. A la nuit, notre infanterie, qui s’était rapprochée à très courte distance, a occupé cet important ouvrage sans aucune perte. La ceinture des forts extérieurs de Verdun est maintenant rétablie dans son intégrité et solidement tenue par nos troupes ». Bulletins officiels français : Paris, 3 novembre 1916, 3 heures.

 

3 novembre 1918 : mutinerie des marins allemands dans le port de Kiel (Allemagne)

 

3 novembre 1996 : mort de Bokassa (Bangui).

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 08:56
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

02/11/2015 armée de Terre

 

Le 29 octobre 2015, une cérémonie de remise de bleuets a été organisée à Montlhéry à l'initiative du centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de la 1re brigade logistique (1re BL). L'occasion de revenir sur les origines de cet insigne né au lendemain de la Première Guerre mondiale.

 

En 1918, le premier conflit mondial laisse derrière lui plus de 20 millions de blessés et d'invalides dont certains, gravement mutilés, ne peuvent plus travailler. Au lendemain de la guerre, toutes les énergies sont mobilisées par la reconstruction qu'elle soit économique, humaine ou matérielle. A l'instar des dispositifs mis en place par l’État naissent des initiatives de solidarité privées ou associatives de toutes sortes. C'est dans ce contexte que le Bleuet de France voit le jour.

 

Aux origines du Bleuet de France, deux femmes de leur temps à l'écoute des souffrances de leurs contemporains : Charlotte Malleterre et Suzanne Leenhardt, toutes deux infirmières au sein de l'institution Nationale des Invalides. En 1925, elles créent un atelier pour les pensionnaires de l'institution dans lequel ces derniers confectionnent des fleurs de bleuets en tissu pour reprendre goût à la vie.

 

Cette initiative se développe et prend rapidement une dimension nationale. A l'occasion du 11 novembre 1934, il est décidé de vendre, pour la première fois, les fleurs de bleuets fabriquées par les anciens combattants sur la voie publique parisienne: 128 000 fleurs seront vendues. En 1935, l'Etat décide de la vente officielle du Bleuet chaque 11 novembre, partout en France. La fleur devient le symbole national du Souvenir. En 1991, l'Œuvre est prise en charge par l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.

 

Aujourd'hui, la vocation du Bleuet de France perdure et l'Œuvre agit sur de nouveaux fronts en favorisant, aux côtés des actions sociales traditionnelles, la transmission de la mémoire comme véritable vecteur de solidarité entre les générations. C'est dans ce cadre qu'une cérémonie de remise de bleuets aux stagiaires du CFIM de Montlhéry a été organisée par la 1re BL comme l'explique le colonel Prigent, adjoint du commandant: "nous avons tenu à organiser cette cérémonie pour marquer l'action symbolique et collective de dons auxquels ont contribué tous nos jeunes stagiaires du CFIM mais aussi leurs encadrants et les cadres de l'état-major".

 

L'occasion de mettre en avant les 350 stagiaires qui, entrés il y a seulement quelques semaines au sein de la grande famille de l'armée de Terre, ont d'emblée manifesté leur adhésion à l'une de ses valeurs fortes: la solidarité.

 

photo Bleuet de France

photo Bleuet de France

Note RP Defense : voir la page Facebook du Bleuet de France

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:55
Lancement du projet « The Bridge 1917- 2017 »

 

29/10/2015 DICOD

 

Mercredi 28 octobre, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assisté, en compagnie de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, au lancement du projet « The Bridge 1917-2017 » à l’Hôtel de Brienne.

 

À l’approche du centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis durant le premier conflit mondial, le projet « The Bridge 1917-2017 » jette « un pont d’histoire et de culture, de mémoire mais aussi de fête, entre les deux rives de l’Atlantique », a expliqué Jean-Yves Le Drian, président d’honneur du comité de soutien. Ce 28 octobre, le ministre a assisté en compagnie de Jean-Marc Todeschini au lancement du projet « The Bridge 1917-2017 » à l’Hôtel de Brienne.

L’événement consiste en une course entre le Queen Mary 2 et plusieurs dizaines de multicoques au départ de Saint-Nazaire (44).

L’amitié, entre la France et les Etats-Unis, est « l’une des plus anciennes et des plus fortes qui soient ». C’est en souvenir du soutien de la Fayette que des pilotes américains se sont portés volontaires dès 1916 avec la création de l’escadrille la Fayette. Et c’est ensuite en 1917 avec l’entrée en guerre des États-Unis que de nombreux soldats américains sont venus sur les champs de bataille de France. Le succès récent de la tournée outre-Atlantique de la frégate Hermione a également illustré que, depuis l’expédition de La Fayette pour soutenir la révolution américaine jusqu’à l’engagement des Américains sur le sol de France en 1917 puis en 1944, « un même combat rapproche nos deux nations, celui de la liberté ».

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:45
Visite au camp de Fleury-devant-Douaumont, sur les tombes accueillant les restes de soldats maliens.

Visite au camp de Fleury-devant-Douaumont, sur les tombes accueillant les restes de soldats maliens.

 

26/10/2015 DICOD

 

 Les 21 et 22 octobre, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, et Son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République du Mali, ont rendu hommage aux 170 000 tirailleurs sénégalais engagés dans l’Armée française pendant la Grande Guerre, et en particulier aux soldats d’origine malienne.

 

Le 21 octobre, la flamme du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe a été ravivée en présence de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, et de Son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République du Mali.

 

Le lendemain, à Fleury-devant-Douaumont (Meuse), ils ont rendu hommage, lors d’une cérémonie militaire, aux 170 000 tirailleurs sénégalais engagés pendant la Grande Guerre et en particulier aux soldats d’origine malienne. Nombreux sont ceux qui se sont illustrés lors de la reprise du fort de Douaumont, en octobre 1916 (Verdun).

 

C’était un souhait du Président Keïta de se rendre sur un lieu symbolique de la mémoire de la Première Guerre mondiale. Verdun s’est naturellement imposé : les deux tiers des régiments français ont été mobilisés ici. Ce site a donc acquis une importance particulière.

L’année 2016 sera marquée par le Centenaire de la bataille de Verdun. Il donnera lieu à une saison mémorielle exceptionnelle qui réunira l’ensemble des Français autour de leur Histoire.

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 11:55
L'adjudant Caviglioli décore le Général Lyautey de la Médaille Militaire - Photo Flandrin, Casablanca

L'adjudant Caviglioli décore le Général Lyautey de la Médaille Militaire - Photo Flandrin, Casablanca


12.10.2015 source SHD
 

12 octobre 1492 : Christophe Colomb découvre l’Amérique tout en s’imaginant avoir atteint les Indes.

 

12 octobre 1915 : Exécution d’Edith Cavell (Schaerbeck – Belgique). Infirmière à Bruxelles quand la Première Guerre mondiale éclate, la britannique Edith Cavell soigne les blessés des armées alliées et allemandes. Elle profite des opportunités que lui offre sa situation pour reprendre un réseau d’évasion initié par des Belges de la région de Mons. Ce réseau aidait les soldats alliés blessés à s'évader de la Belgique occupée vers les Pays-Bas neutres. Il fusionne ensuite avec un autre réseau créé par plusieurs femmes dans le nord de la France (la comtesse de Belleville, la princesse de Croy, Louise Thuliez et Louise de Bettignies). Le 31 juillet 1915, elle est arrêtée puis conduite devant une cour martiale par les Allemands qui la fusillent à l’issue de son procès pour couper court aux protestations internationales. Une place lui est dédiée à Lille (quartier de Lille-Sud). Un monument à sa mémoire avait été inauguré dès 1920 dans le jardin des Tuileries mais fut détruit le 14 juin 1940 à l’entrée des troupes allemandes dans Paris.

 

12 octobre 1915 : Lyautey reçoit la Médaille Militaire des mains d’un adjudant (Sidi Lamine – Maroc). Encore général, le futur maréchal Lyautey demande à l’adjudant Caviglioli de lui remettre la médaille afin d’honorer le corps des sous-officiers et en signe de reconnaissance pour leur participation à l’œuvre accomplie au Maroc. Plusieurs ouvrages très intéressants sur le maréchal Lyautey : chez Lavauzelle, la réédition de la biographie par Maurois Lyautey dans la collection la pensée préservée.  Et bien sûr, Lyautey, les sables et le ciel sont grands d’Arnaud Teyssier.

 

12 octobre 1940 : fin de la bataille d'Angleterre. Hitler ajourne l'opération Otarie. Les bombardements sur les villes anglaises vont toutefois se poursuivre sporadiquement, motivant l'évacuation de tous les enfants vers les zones rurales.

 

12 octobre 2000 : attaque contre l’USS Cole (Yemen). Une embarcation piégée pilotée par deux commandos suicides percute la coque du destroyer américain alors qu’il est à l’ancre. 17 marins sont tués. Les commandements français ALINDIEN et à Djibouti organisent sur ordre présidentiel un appui dans le cadre des secours qui sera particulièrement apprécié par les autorités américaines. Un transall des Forces françaises de Djibouti évacue les blessés. Revendiqué par Al Qaida, cet attentat représente l’acte de naissance de l’organisation terroriste dans les médias.

 

12 octobre 2002 : attentat à Bali (Indonésie). Plusieurs bombes explosent en quelques minutes à l’intérieur d’une boite de nuit et aux abords immédiats, tuant 197 personnes principalement australiennes. Les liens avec Al Qaida sont avérés.

 

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 07:25
Le 97ème anniversaire de la prise de la ligne HINDENBURG

 

30-09-2015 3e REi Réf : 251 | 237

 

Le 18 septembre 2015, le 3e REI s'est rassemblé autour de son chef, le colonel Jérôme RANSAN, pour commémorer la percée de la ligne HINDENBURG.

 

Comme chaque année depuis la fin de la Grande Guerre, le 3ème régiment étranger d'infanterie, héritier légendaire du Régiment de marche de la Légion étrangère, commémore ce haut fait d'armes à l'occasion de la fête de la Fourragère.

A la fin de l'été 1918, les allemands se sont repliés au nord de Soissons, sur des positions constamment fortifiées depuis 1917 : la ligne HINDENBURG. Après l'échec des alliés, le Régiment de marche de la Légion étrangère reçoit l'ordre de faire une brèche dans cette dernière grande ligne de défense allemande. Le 14 septembre, avec une fougue héroïque et après 12 jours de lutte acharnée et de combats continus, le RMLE enlève le plateau de LAFFAUX au prix de 275 tués et 1158 blessés. La Légion a percé la ligne HINDENBURG.

Par tradition, et comme dans tous les régiments de la Légion Etrangère, une fête régimentaire débute par des challenges sportifs. Le 3ème REI n'a pas manqué à la règle pour la commémoration de ce 97ème anniversaire. Les légionnaires des deux compagnies de combat et de la compagnie de commandement et de soutien ont prouvé leur endurance et leur soif de vaincre lors d'un challenge organisé autour du thème de " la percée ". Au final, c'est la 2ème compagnie commandée par le capitaine G. qui remporte le challenge de la Fourragère.

 

Suite de l’article & reportage photos

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
Offensive en Champagne (1915)

 

27/09/2015 Bernard Edinger - armée de Terre

 

La grande offensive de Champagne du 25 septembre au 9 octobre 1915 devait percer le front allemand. Elle se solda par des pertes terribles dans nos rangs pour des gains négligeables. Mais l’héroïsme et la détermination de nos troupes ne sauraient être oubliés.

 

A la fin de la bataille, l’armée française comptait près de 28.000 morts, 100.000 blessés et 54.000 prisonniers pour un gain maximum sur le terrain de quatre kilomètres. Les Allemands, bien préparés pour le combat défensif, n’avait eu que la moitié des pertes en comparaison.

 

Nos troupes réussirent à prendre d’assaut les premières lignes de tranchées allemandes mais durent ensuite se présenter à découvert sur des crêtes glissantes de terres crayeuses pour tenter d’approcher les deuxièmes lignes de l’ennemi. « La canonnade est effroyable : on hurle à l’oreille de son voisin et il n’entend pas. La terre tremble » devait écrire à sa famille le sergent René Duval du 9 e régiment de Zouaves.

 

« La compagnie en avant de nous se déploie en tirailleurs sur la crête et part à l’assaut. Nous les voyons tomber comme des mouches. Ce sont nos amis. Leur capitaine est tué ainsi que de nombreux gradés. Ils disparaissent de l’autre côté de la crête vers l’ennemi et nous ne savons plus ce qu’ils deviennent. Les mitrailleurs à coté de nous perdent vingt-cinq hommes sur trente. Un brancardier a la boite crânienne enlevée, c’est affreux, caisses de cartouches, mitrailleuses, cadavres gisent pêle-mêle. » Le sergent Duval est tué deux jours après avoir écrit cette lettre.

 

Deux millions d’hommes prirent part à la bataille de part et d’autre. Parmi eux, Blaise Cendrars, poète suisse devenu Français par la suite, qui y laissa son bras droit en servant dans les rangs de la Légion étrangère.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 11:55
1917 : Les chars français sortent des tranchées

 

 

Dans le cadre des commémorations de la première Guerre Mondiale, le musée des blindés de Saumur, en association avec le ministère de la Défense, lance un projet de rénovation des chars français qui ont participé au conflit.

 

L’objectif est de remettre en état de marche les premiers chars développés en France, dont 3 exemplaires sont encore en notre possession puis de les faire participer à différentes cérémonies en 2017 et 2018. En effet, 2017 marquera le centenaire du premier combat des blindés français à Berry-au-Bac.  Vous pouvez prendre part à ce projet de rénovation !

 

Vous souhaitez raviver le souvenir de ceux qui ont défendu la France et leur rendre hommage ?  Participer à une entreprise de rénovation technique et SOUTENEZ CE PROJET en faisant UN DON (dons déductibles des impôts).

 

 

1917 : Les chars français sortent des tranchées
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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 07:50
photo http://www.somme14-18.com/

photo http://www.somme14-18.com/


28/09/2015 source SECDAM

 

Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a rencontré lundi 28 septembre 2015 à Londres, le secrétaire d’État à la Culture John Whittingdale, responsable de l’organisation du centenaire de la première guerre mondiale au Royaume-Uni.

Les deux ministres ont évoqué à cette occasion les conditions d’organisation de la grande cérémonie franco-britannique du 1er juillet 2016 à Thiepval (Somme), dans le département de la Somme, marquant le premier jour de l’offensive alliée de 1916 dans le département de la Somme.

Environ dix mille invités français, britanniques et en provenance des pays du Commonwealth, sont attendus dans la Somme le 1er juillet 2016 pour assister à cette cérémonie internationale qui se déroulera en présence des plus hautes autorités civiles et militaires.

Pour la première fois, la cérémonie du 1er juillet à Thiepval sera organisée conjointement par les gouvernements français et britanniques, avec le concours de la Commonwealth War Graves Commission (CWGC) et de la Royal British Legion (RBL).

Le ministre John Whittingdale a lancé officiellement lundi 28 septembre le tirage au sort mis en place par les services du Department for Culture, Medias and Sports (DCMS) qui doit permettre au Gouvernement britannique d’allouer les places aux familles britanniques désireuses d’assister aux cérémonies de la bataille de la Somme.

Le secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, a annoncé de son côté la mise en place d’une adresse dédiée ( somme2016@centenaire.org) pour le public français désireux de participer aux cérémonies de Thiepval, le 1erjuillet 2016.

L’organisation de la cérémonie du 1er juillet a été confiée au DCMS britannique et à la Mission du centenaire de la première guerre mondiale, groupement d’intérêt public créé en 2012 par le gouvernement français pour la préparation et l’organisation des commémorations de la première guerre mondiale.

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 10:55
French AMX-10RC reconnaissance vehicles move across the desert as part of a display of Allied armor during Operation Desert Shield. - photo US DoD

French AMX-10RC reconnaissance vehicles move across the desert as part of a display of Allied armor during Operation Desert Shield. - photo US DoD


15.09.2015 source SHD
 

15 septembre 1798 : reddition française (Irlande). Le général Humbert à la tête de 1000 Français (débarqués le 22 aout) et de 5000 rebelles irlandais se rend aux Britanniques. La tentative française d’appuyer l’insurrection irlandaise échoue malgré quelques victoires (Killala, Ballina et Castlebar).

 

15 septembre 1812 : incendie de Moscou. Napoléon Ier étant entré dans la ville la veille, le gouverneur général de Moscou, le comte Rostopchine (père de la comtesse de Ségur), ordonne de mettre le feu à la capitale. Le Tsar a ainsi sapé la gloire de Napoléon :  la population moscovite s’est enfuie, la ville est en cendres et n’offre aucune possibilité de ravitaillement. L’hiver s’annonce. A lire Il neigeait de Patrick Rambaud.

 

15 septembre 1916 : premier engagement des « Tanks » britanniques. Piétinant depuis deux mois dans leur offensive sur la Somme, les britanniques engagent pour la première fois des chars (nom de code : tanks = réservoirs) dans la région de Flers et Courcelette.  Ces engins blindés, montés sur chenille (une innovation apparue en 1905 dans le milieu agricole), se montrent capables de franchir tous les obstacles y compris les rideaux de barbelés qui protègent les tranchées. La surprise des Allemands n'est malheureusement pas exploitée. En Angleterre, les chars d'assaut sont promus par le lieutenant-colonel Ernest Swinton, qui rallie à son idée le premier Lord de l'Amirauté, Winston Churchill. En France, le promoteur des chars d'assaut est le général d'artillerie Jean-Baptiste Estienne (1860-1934), qui a été aussi parmi les premiers à comprendre l'intérêt militaire de l'aviation. Mais les résistances du ministère de l'Armement ne permettront de mettre en ligne les premiers chars français que le 16 avril 1917, dans des conditions au demeurant décevantes. Les Allemands attendront la fin de la guerre pour se laisser convaincre par cette nouvelle technique.

Note Rp Defense: voir Utilisation des premiers chars à Pozières pendant la bataille de la Somme

 

15 septembre 1950 : débarquement à Inchon des troupes de l’ONU (Corée).

 

15 septembre 1958 : achèvement de la ligne Morice (frontière algéro-tunisienne). Pour empêcher les intrusions du FLN en Algérie, les bataillons du génie réalisent 300 km de barrage électrifié.

 

15 septembre 1990 : décision présidentielle de l’opération Daguet. François Mitterrand décide d’envoyer un corps expéditionnaire aux côtés des Américains en réponse à l’invasion du Koweït par l’Irak (02 aout 1990) et au saccage de l’ambassade de France à Koweït City (14 septembre 1990). La division Daguet comptera jusqu’à 12 000 hommes.

Note RP Defense:

voir Opération Daguet, 20 ans après - Site Daguet

voir La guerre du golfe: opération «Daguet»(1991).

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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 12:55
Prototype du Noratlas - Photo Nord Aviation

Prototype du Noratlas - Photo Nord Aviation


10.09.2015 source SHD
 

10 septembre 1627 : début du siège de La Rochelle  Exploitant les possibilités offertes par l’Edit de Nantes, la ville s’est constituée en véritable Etat dans l’Etat. Dernière place de sûreté des huguenots, la cité reçoit l’aide des Anglais qui voient là une belle opportunité de mettre en péril le pouvoir de leur grand rival. Afin d’empêcher que ne se constitue une « tête de pont » menaçant une bonne partie du territoire, Richelieu décide de prendre sans tarder la Rochelle et assiège la ville jusqu’à sa reddition, le 28 octobre 1628.

 

10 septembre 1915 : naissance du Canard enchaîné. « Maréchal lance le premier numéro d’un journal humoristique, Le Canard enchaîné, qui ne fera paraître que des nouvelles rigoureusement inexactes, grâce à un fil spécial barbelé le reliant à Berlin » alors qu’au même moment le journal « l’œuvre devient quotidien avec un programme d’indépendance rédactionnelle et pour slogan les imbéciles ne lisent pas l’œuvre. » LCL Rémy Porte (EMAT)

 

Chronique culturelle 10 Septembre 2015 - SHDChronique culturelle 10 Septembre 2015 - SHD

10 septembre 1915 : évacuation d’Arméniens assiégés (actuelle Turquie). Plusieurs milliers d’Arméniens se sont regroupés sur le Mont Moise (ou Musa Dagh) pour échapper aux massacres qui ont commencé. Résistant à un siège (par l’armée turque) de plus de 50 jours, ils sont secourus in extremis par la Marine française qui patrouillant le long de la côte les fait embarquer pour échapper à l’extermination. 4092 arméniens sont ainsi sauvés.

 

10 septembre 1943 : premier coup au but d’une bombe radioguidée (au large de la Sardaigne). L’Italie s’étant retournée contre le Reich, la Luftwaffe déclenche un raid contre la marine italienne qui tente de rejoindre Malte. Des bombardiers Dorniers lancent sur le convoi, depuis une haute altitude, l’une des dernières inventions allemandes, la Fritz X (bombe radioguidée de 1300 kg). Le navire amiral Roma est coulé emportant avec lui près de 800 marins dont le commandant de la flotte italienne, l’amiral Bergamini.

 

10 septembre 1944 : évasion de Monsieur Lé Khuong (Evette Salbert - Territoire de Belfort). Le 10 septembre 1944, des captifs coloniaux et maghrébins provenant du Frontstalag 141 de Vesoul réservé aux prisonniers récalcitrants s'évadent à Evette Salbert (Territoire de Belfort) du train qui les transporte en Allemagne. L'un d'entre eux surnommé « Monsieur Le Khuong » pour son calme imperturbable est incorporé au maquis local. Bien que traqué sans cesse par l'ennemi et après avoir participé à plusieurs embuscades tendues avec succès aux soldats de la Wehrmacht, l'Indochinois va lutter jusqu'au 30 octobre. Ce jour là, il dirige avec sang froid la colonne formée par ses camarades à travers les lignes allemandes du col de la Chevestraye. La petite troupe rejoint ainsi la 3ème DIA.

 

10 septembre 1949 : vol inaugural du NordAtlas (Melun). Avion de transport français resté en service jusqu’en 1998.

Note Rp Defense : voir Histoire des « Grises »

 

10 septembre 1965 : victoire indienne à la bataille d'Asal Uttar. (Seconde guerre Inde - Pakistan). La bataille d'Asal Uttar a eu lieu durant le second conflit entre l'Inde et le Pakistan du 8 au 10 septembre. C'est une des batailles de chars les plus importantes depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. La 1ère division blindée (équipée de chars Patton) et la 11 ème division d'infanterie pakistanaises franchissent la frontière et prennent la localité de Khem Karan. La 4ème division de montagne indienne (équipée de chars Centurions, Shermans et d’AMX 13) contre-attaque et inflige au cours d’une série d’embuscades, une lourde défaite aux Pakistanais qui laissent sur le terrain 97 chars alors qu'elle n'en perd que 32.

 

10 septembre 1996 : adoption du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (ONU – New York).

 

Chronique culturelle 10 Septembre 2015 - SHD

ERRATUM pour le 9 septembre 1914 : charge du lieutenant de Gironde

 

« En 1914, les dragons sont des cavaliers comme les autres, culturellement attachés à l’idée du combat à cheval à l’arme blanche (Gironde abhorre l’idée de mettre pied  à terre et de ramper, et pleure à l’idée que ses hommes puissent être dotés d’une baïonnette... ) Ils ont été équipés de lances comme les uhlans allemands et comme une partie de la cavalerie légère (les chasseurs à cheval). Ils possèdent cependant quelques mitrailleuses dans chaque régiment. Lors de son raid, la 5ème DC combat essentiellement, conformément à ses ordres d’ailleurs, par le feu de ses batteries de campagne qui mettent en batterie pour canonner toutes les colonnes et convois allemands rencontrés.

Si l’escadron de Gironde attaque moitié à pieds, c’est à contrecœur, parce que la moitié de l’unité est démontée au moment de la préparation de l’attaque, les chevaux épuisés ayant été abandonnés. C’est aussi parce que l’attaque va se faire de nuit et que l’unité n’a pas de soutien d’infanterie. Il faut noter que dès 1861, les cavaleries sudiste et nordiste avaient compris que toute attaque à cheval au sabre était vouée à l’échec si elle n’était préparée et appuyée par le feu par une partie de l’effectif à pied. Tous les historiens américains qualifient de tactique de dragoons, la tactique de la cavalerie à la fin de la guerre de Sécession (suite de grandes manœuvres à cheval et de combats livrés mi à pied mi à cheval). Le mot dragoons reste attaché à celui d’une infanterie portée (les mêmes historiens qualifient de « dragons » les compagnies montées à dos de mulet des Français au Maroc). Il est intéressant d’observer que ces leçons de 1861-1865 avaient été perdues et ignorées en 1870 et en 1914 ». COL de Lajudie (Ecole d’état-major/ DEP).

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