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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 08:55
Le 11 novembre en direct sur France 2

 

10/11/2015 Armée de Terre

 

A l'occasion du 97e anniversaire de l'armistice de 1918, deux cérémonies se dérouleront à Paris en présence du président de la République. Des commémorations particulièrement importantes pour l’armée de Terre puisque les morts en opérations extérieures de l’année seront honorés. Pour les non-Parisiens, rdv sur France 2 à compter de 10h.

 

Le chef de l'Etat se rendra dans un premier temps au pied de la statue de George Clémenceau afin d'y déposer une gerbe. L'occasion de rendre hommage à l'homme politique français, président du Conseil en 1918 et grand artisan de la victoire finale. Le président de la République remontera ensuite l'avenue des Champs-Elysées en direction de la place de l'Etoile. Il se recueillera devant la tombe du Soldat Inconnu avant de raviver la Flamme Sacrée. Un appel des militaires morts pour la France depuis le 11 novembre 2014 sera alors effectué.

 

Ecole de guerre, Ecole polytechnique, Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan ou encore Ecole nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent… Tous seront présents à Paris ce mercredi, autour des emblèmes du 126e régiment d'infanterie, du 21e régiment d'infanterie de marine et du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales, unités de l’armée de Terre comptant dans leurs rangs des camarades morts en opérations cette année.

 

Ces cérémonies seront à suivre en direct et dans leur intégralité sur France 2 à partir de 10h. Marie Druker et Pierre Servent, spécialiste des questions militaires, commenteront cette retransmission officielle. Ils seront entourés de Nathalie Saint-Cricq, chef du service politique, et Isabelle Veyrat-Masson, sociologue des médias.

 

Jean-François Zygel, invité de cette édition spéciale, abordera au piano l'évolution de la musique durant la Grande Guerre.

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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 08:55
photo 21e RIMa

photo 21e RIMa

 

04.11.2015 LTN Lennie (21e RIMa) - defense-lyon.fr

 

C’est une semaine de tests que suivent 8 marsouins en vue d’intégrer la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) de la compagnie d’éclairage et d’appui (CEA) du 21e régiment d’infanterie de marine. Ce matin, la marche commando les a mis à l’épreuve sur 8 km avec un sac à 8kg en treillis rangers. Pour obtenir la note maximale : la terminer en moins de 36 minutes.

Suite de l’article et reportage photos

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

source Marine Nationale

Formation au profit des conducteurs de véhicules de l’armée de Terre (3ème RIMA, RICM, 11ème RAMa, 21ème RIMa et 1er REG) qui s’entraînent à l’embarquement et au débarquement à bord de la batellerie de la flottille amphibie. Les entraînements ont eu lieu sur sol dur (quai de l’artillerie) puis sur sol meuble (DZ Milhaud) de jour dans un premier temps puis de nuit.

Voir le diaporama

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

29/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 22 au 24 septembre 2015, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral était en entraînement SPARTIATE au large des îles du Levant. Ce Stage de Préparation d’ARTillerie et d’Action vers la TErre, préparé par les entraîneurs de la Force d’Action Navale, a mis à l’épreuve 60h durant, l’ensemble de l’équipage du Mistral.

 

Ce stage qualifiant de niveau supérieur, complet et intensif, permet de valider les principales capacités opérationnelles du bâtiment et en particulier sa compétence amphibie. A cet effet, de nombreuses actions se sont enchaînées à un rythme soutenu : plusieurs attaques aériennes (ADEX), de jour comme de nuit, ont testé la réactivité des équipes de veille, des artilleurs et le bon fonctionnement des affûts 12,7 mm, 20 mm et SIMBAD. Egalement, à plusieurs reprises, des embarcations légères ont pris le relais pour simuler des attaques asymétriques (SURFEX) sur le bâtiment et ainsi tester sa réactivité.

 

Enfin, lors de la dernière nuit, le point d’orgue de l’exercice a été la conduite d’une opération amphibie avec le 21ème régiment d’infanterie de marine (RIMA) de Fréjus, qui a abouti à une évacuation de ressortissants (RESEVAC) sur l’île du Levant. Près de 40 personnes ont été prises en charge, évacuées puis mises en sécurité par les troupes de marine et l’équipage.

 

Ces deux jours et demi, ont ainsi permis une complète et indispensable révision de l’ensemble des savoir-faire opérationnels. Ils ont enfin et surtout placé les marins en situation d’inconfort, afin de tester leur résilience et renforcer leur esprit d’équipage.

 

Le Mistral est désormais apte à être déployé en opération Corymbe.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:45
Le GTD Richelieu désormais à pied d'oeuvre dans la BSS

 

16.09.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Après la cérémonie à Auvours, les soldats du GTD Richelieu ont pris la direction de la BSS, le chef de corps quittant la France jeudi dernier avec les derniers éléments.

La cérémonie de passation a eu lieu, nuitamment, entre les commandants des GTD sortant (GTD Mistral, 21e RIMa) et entrant (GTD Richelieu, 2e RIMa) dès le samedi 12 septembre.

Le colonel Lainé, chef de corps du 21e régiment d’infanterie de marine a laissé sa place au colonel Georgin, chef de corps du 2e RIMa.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:45
Cérémonie d'hommage au capral Baptiste Truffaux

 

07/09/2015 Armée de Terre

 

Le vendredi 4 septembre 2015, les honneurs funèbres militaires ont été rendus au caporal Baptiste Truffaux du 21e régiment d’infanterie de marine, dans l’enceinte du camp Lecocq à Fréjus.

 

Le marsouin de 1re classe Truffaux est décédé le 27 août 2015 dans l’accomplissement de sa mission au service de la France alors qu’il participait à la protection de son unité dans le cadre de l’opération BARKHANE, au Mali.

 

Au cours de cette cérémonie, le 1re classe Truffaux a été élevé au grade de caporal et décoré de la médaille de la défense nationale échelon or, à titre posthume.

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 16:45
 1re classe Baptiste TRUFFAUX 21RIMa Barkhane . Crédit Armée de Terre

1re classe Baptiste TRUFFAUX 21RIMa Barkhane . Crédit Armée de Terre

 

28/08/2015 Armée de Terre

 

Alors qu’il participait à la protection de son unité dans le cadre de l’opération BARKHANE au Mali, le soldat de 1re Classe Baptiste TRUFFAUX appartenant au 21e régiment d’infanterie de marine (21eRIMa) de Fréjus, est décédé le 27 août 2015 dans l’après-midi, à Gao au Mali, à la suite d’un tir accidentel déclenché par un soldat français.

 

Cet accident s’est déroulé dans l’enceinte du camp de la force BARKHANE. Après avoir reçu les premiers soins sur le lieu de l’accident, il a immédiatement été transporté vers l’antenne chirurgicale de l’emprise militaire française de GAO. Il y est décédé des suites de ses blessures.

 

Né le 9 août 1992 à Angers, le marsouin de 1re Classe  Baptiste TRUFFAUX aura servi la France durant plus de deux ans.

 

Le 4 juin 2013, il souscrit un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au titre du 21e régiment d’infanterie de Marine pour une durée de 5 ans. 

 

Au sein de la 2e section de la 3e compagnie, il suit la formation initiale des  jeunes marsouins où il s’illustre par son engagement personnel, sa rigueur et son enthousiasme. Il rejoint les « Panthères » de la 3e compagnie de combat le 1er décembre 2013.

 

Parfaitement intégré au sein de son unité, très dynamique et particulièrement efficace, il se distingue par son sens de la camaraderie. Il occupe initialement la fonction de pilote VAB (véhicule de l’avant blindé) puis en juillet 2014 obtient la qualification de tireur missile ERYX.

 

 Son excellente manière de servir lors de la préparation opérationnelle de son unité le désigne tout naturellement d’être projeté au sein de sa compagnie pour la mission du groupement terrestre désert Ouest - MISTRAL (GTD-O MISTRAL) au Mali en mai 2015.

 

Le marsouin de 1re classe TRUFFAUX était titulaire de la médaille outre-mer « Sahel » et de la médaille de bronze de la Défense nationale.

 

Âgé de 23 ans, il était célibataire. Il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

 

Les pensées de l’armée de Terre et de ses camarades vont à la famille et aux proches de Baptiste TRUFFAUX ; ils leur présentent leurs condoléances et les assurent de leur soutien.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 09:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 29 juin au 10 juillet, le Groupement Tactique Désert Ouest (GTD-O) Mistral et le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Tessalit étaient engagés dans une opération de contrôle de zone au nord-est du Mali.

 

L’objectif était d’effectuer des actions de fouilles sur des points d’intérêts signalés sur la base de renseignements. La mission s’est déroulée sur deux zones distinctes, nord et sud, afin de pouvoir étendre le périmètre de l’opération et ainsi accroître son efficacité. Les militaires du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème Rima) couvraient la première zone au nord, tandis que les commandos parachutistes de l’air (CPA 30), renforcés par les légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC), avaient en charge la zone sud de l’opération.

 

Durant plus d’une semaine ils ont fouillé le désert à la recherche de traces, de caches d’arme et de plots logistique, qui serviraient aux groupes armés terroristes. Malgré la difficulté de se mouvoir dans le désert et les conditions climatiques parfois difficiles - fortes chaleurs et tempête de sable - la mission a permis la découverte et la destruction de plusieurs plots logistiques. Les militaires de Barkhane ont également mis à jour des caches d’armes et des zones de ravitaillement logistique.

 

Du matériel servant à la fabrication d’engins explosifs improvisés a pu également être mis hors de nuire. Les démineurs de la force Barkhane ont détruit au cours de l’opération Dordogne 20 kilogrammes d’explosifs artisanaux.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 12:45
photo François Rihouay

photo François Rihouay


02.07.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Du 6 au 25 juin 2015, une opération de contrôle de zone a été effectuée à l’est du Mali, dans la région d’Ansongo (au sud-est de Gao). Selon l'EMA, suite à un renseignement d’opportunité, la mission de reconnaissance a été poussée au-delà des frontières nigériennes, jusqu’au sud-ouest d’Akabar. Baptisée "Marne", cette opération a rassemblé des légionnaires du 1er REC et des marsouins du 21e RIMa. 300 soldats au total, avec 70 véhicules blindés (VAB, VBL, PVP) et 23 poids lourds.

Une partie de ces hommes participe actuellement à l'opération "Dordogne".

 

Suite de l'article et reportage photos

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 Mai 2015, le Colonel Lainé, chef de corps du 21ème régiment d’infanterie de marine (21ème Rima) a succédé au Colonel Helluy, chef de corps du 1errégiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), à la tête du groupement tactique désert Ouest (GTD-O). Le GTD Rapace porte désormais le nom de Mistral.

 

Le mandat du GTD Rapace a été marqué par 46 opérations de plus de deux jours, 357 patrouilles quotidiennes et 1 455 heures de vol. À mi-mandat, l’opération Tigharghar a permis à la force de se déployer de Tessalit - au sein du groupe aéromobile adapté - jusque dans l’Adrar des Ifoghas, pendant près d’un mois. Au total, quatre ennemis auront été neutralisés et 15 tonnes de matériels détruites durant cette opération.

 

Arrivant juste avant la saison des pluies et les accords de paix d’Alger, le GTD Mistral a pour mission de consolider les efforts entrepris par ses prédécesseurs en matière de sécurité, mais aussi de poursuivre la coopération avec les forces partenaires, dont les forces armées maliennes (FAMa).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 09:45
photo 21e RIMa

photo 21e RIMa

 

30 mai 2015 maliactu.net

 

Les soldats français de la base de Gao, principale ville du nord du Mali, affrontent un ennemi invisible passé maître dans l’art de l’esquive et du harcèlement, explique à l’AFP leur chef, le colonel Luc Lainé.

 

Plus de deux ans après l’opération « Serval », qui a mis en déroute les colonnes jihadistes qui avançaient vers le Sud et la capitale, Bamako, « les groupes armés terroristes dans notre secteur ne sont plus en mesure de mener des actions coordonnées », assure le colonel Lainé.

 

« Ils ont subi, depuis Serval, une forte attrition. Ils n’ont plus la liberté d’action sur le terrain », mais « ils existent toujours », prévient-il.

 

« Ils sont disséminés, ils nous observent, sont invisibles. Les actions qu’ils mènent sont décousues, pas ciblées, il n’y a pas de fil directeur », précise l’officier, qui commande en France le 21e régiment d’infanterie de marine (Rima), basé à Fréjus, dans le sud du pays.

 

Peu après 04H00 vendredi, Journée internationale des Casques bleus, une roquette tirée d’un plateau surplombant Gao est tombée dans l’enceinte du camp (voisin de celui des Français) de la force de l’ONU, la Minusma, endommageant sans faire de victime un hangar du contingent néerlandais, selon les troupes françaises.

 

« C’est ce qui est dur: nous luttons contre un ennemi invisible », poursuit le colonel Lainé. « Leur mode d’action est l’évitement et le harcèlement. Ce qui est difficile, c’est qu’on ne les voit jamais, mais on sait qu’ils nous observent ».

 

« Le risque, c’est de se relâcher car, ne les voyant pas, on peut croire qu’ils ne sont pas là. Donc on peut être moins vigilant, et donc devenir vulnérable », souligne-t-il.

 

Il montre, scotchée au mur de son bureau, une photo de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, l’un des principaux chef jihadistes opérant au Sahel.

 

« C’est pour ça que je l’ai mis en photo: pour me rappeler qu’il existe, et qu’il me veut du mal. Ils sont toujours là, mais de manière diffuse, furtive. Ils ne peuvent plus mener d’action de combat d’envergure, mais peuvent exploiter le moindre moment d’absence de vigilance ».

 

– ‘Difficile de faire la distinction’ –

 

« Ils sont intelligents, se sont adaptés: ils cachent leur armement. S’ils se déplacent en 4×4, ce n’est plus jamais en convoi, mais un par un. Pour nous, faire la distinction entre le trafiquant, le terroriste, le gars du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), c’est délicat », reconnaît l’officier français.

 

« Certains se vendent au plus offrant, c’est une façon de vivre pour certains ici. Tant qu’ils ne nous ont pas tiré dessus, nous avons du mal à savoir à qui nous avons à faire », dit-il.

 

Installé avec ses quelque 700 hommes dans un camp de tentes et de bâtiments en dur proche de l’aéroport de Gao, le colonel Lainé commande le Groupe tactique désert (GTD) Ouest, l’une des deux composantes de l’opération « Barkhane », qui a succédé à « Serval » et s’étend à tout le Sahel, et dont le quartier général est à N’Djamena (Tchad).

 

Si ses hommes partent régulièrement en patrouille dans toute la région, pour des missions de reconnaissance et pour montrer leur force, le colonel Lainé sait que l’ennemi invisible peut difficilement être surpris – à part lors d’opérations commando montées par les forces spéciales, comme celle qui a permis l’élimination, le 18 mai, de deux importants chefs jihadistes, Abdelkrim al-Targui et Ibrahim Ag Inawalen.

 

« Nous savons bien qu’ils observent tout ce qu’on fait », assure l’officier. « Dès qu’on bouge, dès qu’on sort d’ici, ils sont prévenus. Pour nous, il est très difficile de faire la distinction entre le gars qui téléphone à son patron ou à sa femme et celui qui téléphone à son chef de groupe terroriste ».

 

« Après voir libéré le pays en 2013, notre but est maintenant qu’il ne puisse redevenir un territoire hospitalier pour eux », conclut-il. « Nous devons les empêcher de refaire ce qu’ils ont fait en 2013. Notre but est que l’armée malienne et la Minusma prennent à terme cette mission en charge ».

 

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:45
FFDj : retour d’expérience du 21e RIMa

 

11/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 25 février, le capitaine commandant la 4e compagnie du 21e régiment d’infanterie de marine (RIMa) a rendu le fanion de la 1re compagnie du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) après un mandat de 4 mois à Djibouti. Cette mission de courte durée aura été l’occasion pour les marsouins d’entretenir les aptitudes opérationnelles indispensables pour tout déploiement en milieu désertique. C’est à la fois plus aguerris et manœuvriers qu’ils ont donc réintégrér leur unité en métropole.

 

La 4e compagnie du 21e RIMa de Fréjus a été projetée en novembre 2014 à Djibouti pour renforcer les Forces Françaises stationnées à Djibouti. Ce déploiement constituait également une période de maintien en condition opérationnelle pour les marsouins qui ont dû évoluer en faisant face à la rudesse du climat et de l’environnement djiboutien.

 

Après une période d’acclimatation durant laquelle les premières séances de tirs et de manœuvres ont eu lieu, la compagnie a pu dominer pleinement son nouvel environnement et confirmer le réglage des optiques FELIN. Les instructions interarmées dispensées au sein des FFDj ont également permis de valider les capacités des sections à réaliser des opérations héliportées et aérotransportées, ainsi que des demandes d’appui feu par hélicoptère Gazelle, dans un milieu particulièrement hostile et exigeant. Après plusieurs semaines, les 136 membres de la compagnie ont poursuivi et approfondi leur savoir-faire dans le domaine du tir et de l’évolution tactique au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Déployés sur la plage qui jouxte le CECAD, dite « plage des Italiens », ils ont pu s’entraîner au parcours de tir niveau section ainsi qu’aux phases de combat à pied, pour affiner et adapter les dernières procédures, avant de participer à la formation des lieutenants des écoles d’infanterie et de cavalerie le mois suivant.

 

En outre, 170 stagiaires accompagnés de leur capitaine ont arpenté les premières lignes de crêtes, pistes collectives et individuelles pour une séquence de 3 semaines de stage opérationnel intense : « QAID 2015 ». Cette période a été ponctuée par la visite d’auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) qui a conduit la compagnie à se réarticuler, faisant ainsi valoir sa capacité d’adaptation.

 

FFDj : retour d’expérience du 21e RIMaFFDj : retour d’expérience du 21e RIMaFFDj : retour d’expérience du 21e RIMa
FFDj : retour d’expérience du 21e RIMa

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : retour d’expérience du 21e RIMa
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 12:56
photo SM Luu Marine nationale

photo SM Luu Marine nationale

 

11 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Le 10 février 2015, un détachement de la flottille amphibie (FLOPHIB) de Toulon a débarqué plusieurs compagnies de l’armée de Terre et de la Légion étrangère sur la plage du Dramont à Saint-Raphael (83) au cours d’un entraînement.

 

Embarqués à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC)  Mistral, deux chalands de transport de matériel (CTM) et un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) ont été projetés sur la plage du Dramont au petit matin, afin d’y effectuer le débarquement de plusieurs compagnies du 21e régiment d’infanterie de Marine (21e RIMa), du 3e régiment d’artillerie de Marine (3e RAMa), du 1er régiment étranger du génie (1er REG) ainsi que du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC).

 

Guidé par les équipes de reconnaissance de plage (ERP) qui ont procédé quelques heures auparavant au balisage de la zone de débarquement, autrement appelée site de plageage l’engin du génie d’aménagement (EGAME) du 1er REG a d’abord installé un tapis métallique pour faciliter le débarquement des véhicules sur les galets. Au cours de la matinée, une dizaine de manœuvres entre le Mistral et la plage ont été effectuées par la batellerie amphibie, permettant ainsi le débarquement et l’embarquement d’une quarantaine de véhicules de tous types.

 

Qualification qui doit être validée dans le cadre de la préparation pour les opérations amphibies, le TECHPHIB consiste en une formation technique et tactique des manœuvres à la mer (porte à porte, enradiage, déradiage...). L’objectif est d’entraîner les conducteurs, pilotes et chefs de bord, ainsi que les troupes à pied de l’infanterie et du génie, aux techniques d'embarquement et de débarquement à partir des bâtiments amphibies. La rapidité et la fluidité de la mise à terre ou de la récupération des éléments terrestres constituent les facteurs essentiels de réussite de la manœuvre. La formation amphibie est à la fois individuelle et collective et s'adresse aux unités comme au commandement.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 12:55
La 6e BLB a fêté ses 30 ans

 

05/01/2015 Armée de Terre

 

Le 15 décembre 2014, la 6e brigade légère blindée (6e BLB) a célébré ses 30 ans de présence à Nîmes, au sein du quartier "colonel de Chabrières".

 

La cérémonie, présidée par le général de corps d’armée Éric Margail commandant le corps de réaction rapide-France (CRR-FR), a rassemblé sous les armes l’état-major de la brigade, des détachements du 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), du 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa), du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC), du 3e régiment d’artillerie de marine (3e RAMa) et du 1er régiment étranger de génie (1er REG), la 6e compagnie de commandement et de transmissions (6e CCT), le centre de formation initiale des militaires du rang de la 6e BLB (CFIM) et une délégation représentative du GTIA MAGENTA engagé dans le cadre de l’opération SANGARIS, aux ordres du 2e REI. Le 1er régiment de spahis (1erRS) et le 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA) étaient également sur les rangs. Au cours de cette prise d’armes, à laquelle étaient invités les anciens commandants de la 6e DLB et de la 6eBLB, ainsi que de hautes autorités civiles et militaires, le général de corps d’armée Margail et le général Pierre Gillet, commandant la 6e BLB, ont procédé à une remise de décorations individuelles.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 11:55
Le VHM mis à l’eau

 

23/09/2014 Economie et technologie

 

Le 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus a achevé l’expérimentation du véhicule haute mobilité (VHM) en partenariat avec le régiment italien des Lagunari.

 

Après avoir été utilisé en zone urbaine puis en montagne, le VHM a cette fois-ci été testé en milieux lagunaire et marécageux, dans la région de Venise, du 9 au 18 septembre. L’objectif de la dernière étape de cette expérimentation tactique était d’évaluer les capacités du véhicule, de 14 tonnes pour 285 chevaux, en vue d’éventuelles opérations amphibies, conduites dans un environnement multinational. Désormais totalement opérationnel, le VHM peut embarquer jusqu’à 12 fantassins avec leur armement individuel et collectif.

 

Fin de l'expérimentation tactique du VHM

 

Durant l'exercice CERCES, le 7e bataillon de chasseurs alpins a manœuvré à bord des véhicules haute mobilité (VHM). Perçu il y a un an par le régiment, le VHM est dans sa dernière phase d'expérimentation tactique. Déjà testé en montagne, en périodes estivale et hivernale, mais aussi en combat en zone urbaine et en configuration amphibie, ce nouveau matériel semble recueillir tous les suffrages. Adapté aux zones montagneuses habituellement inaccessibles, il permet de transporter les unités plus vite et plus loin. Il permet également de disposer d'un abri sous blindage, doublé d'un appui feu de calibre 12,7 mm au plus près du personnel débarqué. Enfin, il intègre parfaitement le système Félin puisqu'il permet de recharger les batteries du Felin Le VHM  apporte une réelle plus-value logistique mais reste avant tout un véhicule de combat.

 

[Manœuvre urbaine] Expérimentation tactique du VHM

 

Le 21 et 22 octobre 2013, le 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) a participé à l'expérimentation tactique (EXTA) des véhicules haute mobilité (VHM), au centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB), dans l'Aisne. Le 7e BCA fera également partie de l'exercice CERCES en décembre prochain, qui évaluera le VHM en milieu montagneux.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 18:55
Le CEMA préside la 144e cérémonie des combats de Bazeilles

 

02/09/2014 Sources : EMA

 

Le 1er septembre, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu au sein de l’armée de terre pour présider la cérémonie de « Bazeilles ».

 

Comme chaque année, cette cérémonie a rassemblé à Fréjus, sur le camp « Colonel Le Cocq » du 21e Régiment d’infanterie de marine (21ème RIMa), la « famille » des troupes de marine qui se retrouvait une nouvelle fois en souvenir des combats qui se sont déroulés en 1870 dans le village de Bazeilles, aux portes de Sedan. Ce combat héroïque s’est depuis imposé comme le fédérateur de l’esprit et des traditions de ces unités héritières des troupes coloniales.

 

La 144e commémoration de Bazeilles était centrée cette année sur le souvenir de l’engagement de ces troupes qui se sont illustrées depuis le débarquement de Provence, le 15 août 1944, jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale, le 8 mai 1945. Revenant sur cette page d’histoire, le CEMA a tenu à mettre en avant les valeurs de courage, de fraternité d’armes, de sens de l’engagement et de force morale, qui aujourd’hui comme hier sont au cœur du métier militaire.

 

Lors de la lecture de l’ordre du jour, le CEMA a ainsi indiqué que Bazeilles demeurait un symbole d’unité et de cohésion en France métropolitaine et Outre-mer : « Faire Bazeilles  aujourd’hui c’est être en première ligne de tous les combats. Au Liban, dans les Balkans, en Afghanistan ou en Afrique ».

 

A travers l’évocation de cette page glorieuse de l’histoire militaire, le CEMA a aussi voulu saluer la mémoire de tous ceux qui sont récemment tombés sur les théâtres d’opérations extérieures, ainsi que le courage des blessés et de leurs familles.

 

S’adressant aux blessés, il les a assurés de son soutien dans le combat difficile qu’ils mènent pour retrouver leur aptitude opérationnelle, ou pour accepter une nouvelle vie bien différente. Il a également voulu assurer les familles affligées dans l’épreuve du soutien attentif et constant des armées.

 

Cette cérémonie a enfin donné l’occasion au général de Villiers de témoigner publiquement de sa confiance au nouveau chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, qui venait de prendre ses fonctions et qui était présent à ses côtés.

 

A l’issue de la prise d’armes, le CEMA a pu échanger avec les soldats, témoignant une nouvelle fois de son souci de les rencontrer sur le terrain, « les yeux dans les yeux ». C’est lors de cette rencontre que le général de Villiers a été fait caporal d’honneur des troupes de marine.

Le CEMA préside la 144e cérémonie des combats de Bazeilles
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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 10:23
Eurosatory 2014 - Simulateur Virtual Battle Space 2

 

 

17.06.2014 ministère de la défense

 

A la découverte du Simulateur Virtual Battle Space 2

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 19:20
Des Marines au camp des Garrigues

 

 

20/02/2014 ASP M. FOUQUET

 

Du 10 au 14 février 2014, la 1re compagnie du 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) et le spécial purpose Marine AIR ground task force – crisis response (SPMAGTF-CR) se sont entraînés ensemble au camp des Garrigues.

 

L’exercice, réalisé dans le cadre d’un partenariat entre la 6e brigade légère blindée (6eBLB) et le United States marine’s corps, a été centré sur les échanges techniques, tactiques mais aussi humains. Au programme : tir à arme légère, capture et extraction d’un terroriste…

 

Zoom sur cette préparation opérationnelle.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 13:45
L’armée de Terre en République Centrafricaine

Evolution du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) sous-groupement tactique interarmes (SGTIA Panthère) vers la maison suspectée d'abriter de l'armement dans le 1er arrondissement de Bangui, le 8 janvier 2014. Photo : M. Denniel/ECPAD

 

27/01/2014 Armée de Terre

 

Suivez les militaires du 21e régiment d'infanterie de marine (21e RIMa), du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) et du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) à Bangui pendant les opérations de fouille et de désarmement. Une mission dont l'objectif majeur est d'éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

Reportage photos

L’armée de Terre en République Centrafricaine

Un personnel du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) photographie l'armement récupéré dans la maison d'un général de la Séléka lors d'une fouille dans le 1er arrondissement de Bangui, le 12 janvier 2014. Photo : M. Denniel/ECPAD

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:45
Une semaine d’engagement pour l’opération Sangaris


12 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense

Crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense

L’État Major des Armées (EMA) est revenu ce matin, lors du point presse du Ministère de la Défense sur l’opération Sangaris en Centrafrique. Les 1200 soldats déployés (en plus de la mission Boali déjà sur place, soit environ 400 éléments) sont arrivés entre le 5 et le 7 décembre. En deux jours seulement donc, les 1600 français de l’opération Sangaris, sous les ordres du général Soriano, arrivé lui le 6 décembre, ont pris place en RCA. L’essentiel des effectifs est installé dans la capitale, soit 1200 soldats à Bangui, ou plus exactement à l’aéroport de M’Poko.

 

Les unités de Sangaris

 

Les cinq compagnies de combat de l’opération Sangaris sont aujourd’hui fournies par des éléments du 8ème RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine);  21ème RIMa (régiment d’infanterie de marine), 1er RCP (Régiment de Chasseurs Parachutistes) d’alerte Guépard ainsi d’un escadron d’aide à l’engagement du 1er RHP (régiment de Hussards Parachutistes), renforcé par un peloton blindé d’ERC90 Sagaie des forces françaises au Gabon (FFG) du 1er REC (régiment étranger de cavalerie).

Le sous groupement aéromobile comprend quatre hélicoptères de transports Puma, deux d’attaque Gazelle ainsi que deux hélicoptères Fennec de l’armée de l’air.

Crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense

Crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense

Les opérations

 

Dès le 7 décembre, « la densité des patrouilles françaises dans Bangui a été multipliée par trois », a précisé le colonel Jaron, porte-parole de l’EMA. Les français sont également présents à Bossangoa, qualifiée de « seconde ville la plus instable du pays ».

Dès le lundi 9 décembre au matin, les « mesures de confiance » sont entrées en vigueur, à savoir que seules les forces de sécurité locales reconnues (police et armées) ont le droit de porter des armes tandis que les groupes armés doivent regagner leur cantonnement. Le colonel Jaron a indiqué que cela s’est immédiatement traduit sur place par « une baisse importante du niveau de violence ». De nombreux centrafricains ont trouvé refuge près des français, sur l’aéroport M’Poko: ils sont évalués à 10 000 la journée et deux à trois fois plus la nuit!

 

Les patrouilles françaises ont rencontré de nombreux tirs fugaces, qui cessent immédiatement dès leur arrivée. Peu de contacts donc, cependant le 6 décembre, un groupe d’une dizaine de personnes a engagé le feu contre une patrouille qui a répondu et a détruit un véhicule. Bilan: 4 morts et 6 blessés chez les groupes rebelles, aucun français touché. Mardi, un pick-up a ouvert le feu sur une patrouille française qui a immédiatement détruit le véhicule: 3 morts non confirmés. L’accrochage meurtrier pour les deux paras français est intervenu dans la nuit de lundi à mardi vers 23h30. Une section (30 soldats) a été brutalement prise à partie par un groupe d’au moins 5 rebelles.

 

« La majorité des groupes armés ont regagné leur cantonnement » a indiqué le colonel Jaron, qui se refuse à faire un premier bilan du désarmement, « trop tôt ».  Cependant, « la plupart des groupes armés ont quittés les points et axes qu’ils occupaient ».  L’EMA a également précisé que les prisonniers étaient remis à la FOMAC, qui va dans quelques jours se muer en MISCA.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

10 décembre 2013 Var Matin

 

Engagée depuis octobre dans l’Opération Boali, la deuxième compagnie de Fréjus est intégrée à la force Sangaris qui doit désarmer les milices et favoriser la tenue des élections en 2014

 

Le déploiement des 1600 soldats français en Centrafrique s'étant achevé ce week-end, place au désarmement des milices pour faire cesser les combats. Le nouveau volet de l'opération française Sangaris lancée jeudi dernier, au sein de laquelle évoluent des hommes de la deuxième compagnie du 21e RIMa de Fréjus (infanterie de marine).

 

Ils sont quelque 160 militaires varois à intervenir aux côtés de quatre autres compagnies de combat. Pour des raisons de sécurité opérationnelle, aucun détail des mouvements ni des effectifs fréjusiens engagés n'a été communiqué hier par l'état-major des Armées qui compte dévoiler ses batteries au fur et à mesure des progressions sur le terrain entre Bangui, Bossangoa et les autres zones rouges du pays.

 

Transition

 

Signe que la tension monte, des échanges de tirs avaient lieu dès hier près de l'aéroport de Bangui. Aucun blessé n'était à signaler au sein de l'armée française confrontée à « des Séléka qui n'ont pas voulu déposer les armes ».

 

La deuxième compagnie du 21e RIMa qui avait relevé en Centrafrique une compagnie du 16e bataillon de chasseurs de Bitche début octobre, participait jusque-là à l'opération Boali. Le détachement était concentré principalement sur les missions de sécurisation des ressortissants et des points d'intérêt stratégiques français ainsi que la sécurisation de l'aéroport de M'Poko.

 

« Boali est à présent mis en veille au profit de Sangaris », précise l'état-major. La montée en puissance de cette force placée sous le commandement du général Soriano, doit s'affirmer comme « une force impartiale qui traitera de la même manière tout groupe armé susceptible de se montrer hostile ».

 

En tête de ses missions, et donc de celles des marsouins varois, sécuriser la région en démilitarisant les groupes armés anarchiques qui font régner la terreur, aider au déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) et favoriser, voire « accélérer » comme le souhaite le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le processus de transition politique. En ligne de mire les élections de 2014.

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