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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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29/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 27 juillet 2015, le colonel-médecin Lama, ministre de la Santé guinéen, s’est rendu sur la base aérienne principale de Conakry afin d’inaugurer la plaque commémorative du centre de traitement des soignants (CTS).

 

Dans son discours, le ministre a chaleureusement remercié l’ensemble des militaires français ayant œuvré aux côtés de son pays dans la lutte contre le virus Ebola. Il a souligné la complémentarité des actions des armées françaises aussi bien dans la formation, avec le centre de formation des soignants de Manéah, que dans le traitement, avec le CTS de Conakry.

 

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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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10/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Avant sa fermeture le 7 juillet 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry a délivré une formation à une quinzaine d’élèves officiers du service de santé des armées guinéen, du 10 juin au 3 juillet 2015.

 

Pendant trois semaines, 16 élèves officiers guinéens d’horizons divers, chimistes, biologistes, médecins ou encore vétérinaires, ont participé à une formation à la fois théorique et pratique.

 

Le programme des cours était articulé autour de deux modules principaux : médical et biosécurité contre l’épidémie Ebola, auxquels s’ajoutait un module de sauvetage au combat.

 

Dispensés au cœur du CTS et dans les conditions réelles de travail, les cours ont permis aux stagiaires de s’exercer à l’ensemble des étapes de la prise en charge d’un patient, le protocole d’accueil, l’habillage/déshabillage en équipement de protection individuelle, les soins, ainsi que le bio nettoyage. « Durant cette formation, on nous a vraiment mis en situation, pour parfaire nos gestes, car la moindre erreur est fatale » souligne l’élève officier Daouda.

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 12:45
photo EMA / Armée de Terre

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06/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le 15 juin 2015, le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée a réduit sa capacité d'accueil à 5 lits d'hospitalisation, et à 1 lit de réanimation.

 

Cette baisse de capacité de prise en charge de patients découle d'une décision de la coordination interministérielle de la Task Force Ebola et d'une étude au niveau local avec la coordination nationale de riposte Ebola, dans un contexte où la situation épidémiologique se stabilise en Guinée.  

 

Le 8 avril 2015, le CTS avait accueilli un patient, personnel de santé contaminé au chevet d’un malade, qui était sorti guéri le 20 avril. Depuis, le nombre de soignants contaminé est resté nul, bien que trois patients ont été admis les 20, 21 et 22 juin 2015. Le CTS, dont la vocation première est de prendre en charge ces personnels, adapte progressivement son dispositif car le nombre de soignants touchés a sensiblement diminué. Le désengagement sera achevé dans le courant de l’été.

 

Le 16 juin 2015, 15 militaires du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical (RMED) sont rentrés en France, suivis par 10 réservistes civils de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) partis le 19 juin 2015. Ainsi, les effectifs de santé diminuent progressivement jusqu'à la fermeture du CTS où la composante soutien logistique prendra le relais. Actuellement, elle prépare cette phase de démontage du centre qui devrait se terminer à la fin de l'été.

 

Depuis le 23 janvier 2015, 53 patients ont été pris en charge au CTS, dont 25 cas qui ont été confirmés. Parmi eux, 16 sont sortis guéris, 7 sont décédés et 2 font toujours l’objet de soins.

 

Ce centre engage à ce jour 100 militaires dont 50 proviennent du SSA et du RMED, et 25 du 2eRD (régiment de dragons). Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus dans le pays.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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03/06/2015 LTN Facchin - armée de Terre

 

Impliquée dans la lutte contre Ebola, l’armée française a déployé à Conakry un centre de traitement des soignants (CTS) au profit du personnel médical et para médical guinéen.

 

Dans une mission où la santé est le cœur de l’opérationnel, le soutien de l’armée de Terre est indispensable. Ce combat contre un ennemi invisible, implique de nombreux acteurs. En renfort de personnel, le régiment médicalisé gonfle les effectifs du service de santé des armées. Des spécialistes en menace nucléaire, bactériologique et chimique, du 2e régiment de dragons, assurent la biosécurité des militaires ainsi que du centre de traitement des soignants. Enfin, une équipe d’experts en transmission/énergie a recréé l’environnement et la vie numérique des structures françaises.

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:45
Ebola : l'ennemi invisible

 

02/06/2015  LTN Facchin - armée de Terre

 

Engagé dans la lutte contre Ebola, la France a déployé en Guinée un centre de traitement des soignants (CTS).

 

Hébergé sur la base aérienne de Conakry, le centre est dédié à la prise en charge du personnel médical et paramédical guinéen victime du virus. Efficient depuis début janvier, le CTS est composé de 130 militaires français issus de divers régiment ou services. Ici à Conakry, l’interaction, l’entraide et la combinaison des savoirs faire de nos armées ont permis la guérison de 16 soignants guinéens.

 

Explications en images.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 16:55
Visite du CEMAT au 2e RD

 

29/05/2015 Armée de Terre

 

Le 21 mai 2015, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général d’armée Jean-Pierre Bosser, a rendu visite au 2e régiment de dragons de Fontevraud, spécialisé dans la lutte contre la menace nucléaire radiologique et chimique, mais également biologique. Il s’est en effet récemment engagé en Guinée contre le virus Ebola.

 

Selon le commandant Cyril, 20 % des soldats du régiment sont également employés à la sécurité des français, avec l’opération Sentinelle, qui s’inscrit désormais dans la durée. Ce rythme soutenu soulève cependant quelques inquiétudes quant au temps restant pour la formation de ces experts en décontamination, un savoir-faire unique dans les forces terrestres.

 

Le nouveau modèle « Au contact », présenté par le CEMAT, vise ainsi un nouvel équilibre entre le métier de soldat et la maîtrise d’une spécialité. D’après le général Bosser, 11 000 postes ne seront finalement pas supprimés, permettant ainsi d’alterner entraînements et interventions.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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28/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 8 mai 2015, la relève du personnel du service de santé (SSA), du régiment médical (RMED) et du 2e régiment de dragons (2e RD) est arrivée au centre de traitement des soignants (CTS) pour poursuivre la mission de leurs prédécesseurs dans la lutte contre le virus Ebola.  Le 12 mai 2015, la nouvelle équipe a eu l'honneur d'accueillir le président de la Croix Rouge Française (CRF), le professeur Jean-Jacques ELEDJAM.

 

Le médecin en chef Boutin, chef de corps du RMED, commande le détachement du CTS depuis le 20 mars 2015. La composante commandement et soutien logistique est inchangée. La particularité de cette relève est la participation de personnel de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), opérateur du ministère en charge de la santé en France. Le médecin en chef Alla, succède au médecin en chef Cellarier à la tête du détachement médical du CTS; et le médecin en chef Martinet au médecin en chef Quentin au poste de directeur médical. Une nouvelle équipe au service de la mission du CTS : sauver les patients suspects ou contaminés par le virus, eux-mêmes soignants ou prenant part en première ligne à la lutte contre Ebola.

 

Depuis le 23 janvier 2015, 45 patients ont été pris en charge au CTS, dont 22 personnes contaminées par le virus Ebola. 16 d'entre eux sont sortis guéris, et 6 décès ont été déplorés. Le dernier patient contaminé par le virus et pris en charge au CTS est sorti guéri le 20 avril 2015. Bien que la situation épidémiologique en Guinée connaisse une baisse du nombre de cas, la vigilance reste le maître mot du mandat. En effet, l'épidémie sera déclarée éradiquée uniquement lorsque 42 jours seront écoulés après le dernier cas identifié. Du reste, la saison des pluies arrive progressivement, ce qui nécessite des aménagements spécifiques à réaliser pour maintenir la capacité opérationnelle du centre. De nouveaux défis attendent donc le détachement du CTS.

 

Le 12 mai 2015, la nouvelle équipe médicale a accueilli le président de la Croix Rouge Française (CRF), le professeur Jean-Jacques ELEDJAM, qui était accompagné du professeur Marc GENTILINI, ancien président de la CRF et expert mondialement reconnu en médecine tropicale. Auparavant, ils avaient visité le nouveau CTE (centre de traitement d’Ebola) à Forecariah, ville au sud-ouest de la Guinée où l'épidémie persiste encore. Cette visite était partagée par son excellence Bertrand Cochery, ambassadeur de France en Guinée, des membres de la CRF en poste en Guinée, du laboratoire K PLAN, de l'aviation sans frontière (ASF) ou encore de médecins spécialisés en maladies infectieuses et tropicales.

 

Cette rencontre inédite entre plusieurs générations de médecins a été l’occasion de présenter les différents pôles d'activités du centre, et de partager les témoignages de médecins militaires, fiers de présenter le concept unique du CTS et leurs actions à un auditoire avisé. Pour le président de la CRF, homme de terrain, l'enjeu de cette visite était de confronter les comptes rendus théoriques à la réalité des faits. Il retire de cette visite un travail extraordinaire des militaires français face à un ennemi mortel, avec la mise en place de procédures adaptées pour évoluer avec le minimum de risques et un rythme de travail intense. Il a également remarqué a grande implication du personnel dans l'optimisation du système, les recherches médicales sur le virus Ebola et le suivi des patients guéris pour dépister des séquelles potentielles.

 

Le CTS engage depuis le 14 janvier 2015 plus de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne, et 25 viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une trentaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre. Il répond à l’objectif que se donne la France de lutter activement contre la maladie en étant intégré à la Task Force Ebola (TFE). Il est destiné aux soignants guinéens et ceux de toute autre nationalité amenés à œuvrer dans la lutte contre le virus Ebola dans le pays.

 

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:56
photo Armée de Terre

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12/05/2015 Economie et technologie

 

Le centre interarmées de défense NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) a organisé son 1er forum «100 ans de la défense NRBC» dans les locaux des écoles militaires de Saumur. Du 5 au 7 mai 2015, les débats animés tournaient autour des questions de l’évolution du NRBC depuis un 1 siècle, l’histoire et les prospectives, etc.

 

Ce forum s’est déroulé sous la présidence du général Klotz, adjoint au sous-chef plans programmes de l’Etat-major des armées , en partenariat avec le groupement d’intérêt économique NBC.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:45
Ebola : visite de la secrétaire générale de l'organisation internationale de la francophonie au CTS

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 mars, le médecin en chef Boutin, commandant le centre de traitement pour les soignants (CTS) a eu l'honneur d'accueillir son excellence Michaële Jean, secrétaire générale de l'organisation internationale de la francophonie (OIF) lors de sa première visite officielle en Afrique.

 

Accueillie par les autorités militaires du CTS, la secrétaire générale a pu découvrir les différents pôles d'activités du centre, le poste médical, mais aussi le laboratoire, le sas d'habillage et de déshabillage, ainsi que la tente d'accueil et de transit pour accéder à une chambre individuelle à usage unique. Le directeur médical et le chef du CTS ont expliqué les principes fondamentaux de ce centre, dont le dispositif respecte l'environnement, l'intégration auprès de la Coordination Nationale de Riposte Ebola (CNRE) le partage d'expérience et d'expertise avec les partenaires internationaux, et enfin l'intégrité culturelle, religieuse et communautaire des patients.

 

Avant son départ, la secrétaire générale de l'OIF a rendu visite aux deux patients guéris de la maladie après deux semaines de prise en charge, et dont la sortie était imminente. Elle s'est donc rendue à l'espace communautaire, espace délimité par une zone de sécurité, où les familles peuvent quotidiennement venir voir leur proche hospitalisé et participer ainsi à l'accompagnement psychologique. Malgré cette distance, la rencontre a été forte en émotion grâce à l'énergie positive de ces deux médecins guinéens qui souhaitent pouvoir partager leur expérience avec leurs homologues. La rapidité de prise en charge est l'une des raisons principales de leur guérison. L'un d'entre eux a déclaré : « quand on est arrivé au CTS, on a senti l'espoir ! ».

 

Ebola : visite de la secrétaire générale de l'organisation internationale de la francophonie au CTS

Ce centre engage depuis le 14 janvier près de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne et une vingtaine viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une quarantaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre.

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 12:45
photo ECPAD

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24/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 20 mars, à eu lieu la cérémonie de transfert d'autorité du commandement du Centre de Traitement de Soignants (CTS) à Conakry en Guinée. Le médecin en chef Boutin, chef de corps du régiment médical de la Valbonne, succède ainsi au lieutenant-colonel Lion, chef de corps du 2e régiment de dragons de Fontevraud. La cérémonie s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de France en Guinée, monsieur Bertrand Cochery, et de plusieurs autorités militaires guinéennes, dont le chef état-major de l'armée de l'air.

Les 120 militaires français du 2e mandat du déploiement de l'armée française en Guinée ont rejoint le (CTS) situé sur la base aérienne militaire toute proche. A leur arrivée, le commandant du détachement du premier mandat et le nouveau directeur médical les ont accueillis et leur ont présenté le dispositif du camp ainsi que la mission du CTS. Plusieurs ateliers ont été organisés, dont ceux de techniques d'habillage, de déshabillage, puis d'entrée en zone rouge pour appréhender le port de l'équipement de protection individuelle (EPI). Ces exercices ont été réalisés aux côtés des soignants du premier mandat.

 

Au lendemain du transfert d'autorité, le 2e mandat a pris possession de ses fonctions. Cette journée a été marquée par une entrée d'une patiente en accueil transit. Une première prise en charge a permis de mettre en œuvre les procédés tant pour l'équipe médicale renforcée du régiment médical que pour celle du 2erégiment de dragons, dont le rôle dans cette phase de la procédure est la décontamination du véhicule et des zones de passage de la patiente. Ce même jour, le 6epatient guéris du virus Ebola est sorti du CTS sous les applaudissements et l'émotion de l’équipe du 1er mandat, rassemblée avec ses successeurs pour ce moment intense à la veille de son retour en France.

 

Depuis le 23 janvier, 30 patients ont été pris en charge au CTS, dont 15 personnes contaminées par le virus Ebola. 8 d'entre eux sont sortis guéris, et 5 décès ont été déplorés. Actuellement, 3 patients sont suivis par les équipes soignantes militaires, et 4 personnes non contaminés ont quitté le centre le 22 mars.  Le 24 mars, deux autres patients sortaient guéris.

 

Ce centre engage depuis le 14 janvier près de 120 militaires, dont 70 proviennent du service de santé des armées (SSA) et du régiment médical de la Valbonne et une vingtaine viennent du 2e régiment de Dragons de Fontevraud, dont la spécialité est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Une quarantaine de militaires sont dédiés au commandement et au soutien logistique de ce centre.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 15:45
photo ECPAD

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18/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Arrivé le 14 janvier en Guinée dans le cadre de l’action des armées françaises de lutte contre le virus Ebola, le brigadier Fabrice du 2e régiment de Dragons (2e RD) de Fontevraud, 27 ans, termine sa mission, fier du travail accompli auprès des équipes médicales et paramédicales du centre de traitement pour les soignants (CTS) à Conakry.

 

Originaire de l’Hérault, le brigadier Fabrice est étudiant en chimie lorsqu’il décide de rejoindre l’armée de terre une fois son diplôme obtenu. Il rejoint le 2e RD en mars 2011, le plus ancien régiment de l’Arme Blindée Cavalerie, dont la spécialité, unique au sein des armées, est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Le brigadier Fabrice travaille alors au quotidien au sein d'un peloton de reconnaissance. Sa mission est de rechercher, localiser et identifier les zones de danger chimiques ou nucléaires.

 

Lorsqu’il est informé qu'une projection future partira en Guinée avec une vingtaine de ses camarades et sous le commandement de son chef de corps, le brigadier Fabrice est volontaire et déterminé à remplir la mission. Cette opération d’assistance sanitaire, inédite pour les armées, nécessite l'expertise unique du 2e RD pour assurer la sécurisation des phases d'habillage et de déshabillage des soignants qui travaillent en zone de danger biologique au chevet des malades. Ils sont aussi susceptibles d’intervenir en cas d’incident ou de malaise d'un personnel dans cette zone. Ils assurent également les opérations de décontaminations nécessaires pour garantir une biosécurité maximale des matériels et des infrastructures spécialement créées pour cette mission.

 

Le brigadier Fabrice est investi dans sa mission, aussi déclare-t-il : « faire de l’agent biologique en réel, c'est génial ». Effectivement, cette mission lui donne l'occasion de mettre en œuvre les procédures répétées en France ou lors d’exercices internationaux. Ces procédures sont adaptées au terrain, participant ainsi pleinement au succès du déploiement français. Il confie avoir été confiant et serein durant ces deux mois, malgré le risque réel que présente un virus mortel, grâce à une maîtrise des techniques adaptées à la situation. Sa priorité était d'être rapide et méticuleux, notamment lors de la phase d'habillage. De sa rigueur dépendait la sécurité du personnel entrant en zone de danger biologique et la précision de ses gestes assurait la sécurité du personnel lors du déshabillage des équipes qui avaient passé plus d'une heure sous l'équipement de protection individuelle (EPI).

 

La bonne ambiance tant avec le personnel guinéen qu'avec ses camarades de Condé Dragons et le personnel du détachement de soutien a rendu cette mission opérationnelle humainement très riche et professionnellement exaltante.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de mission mi-mars des deux militaires SSA superviseurs du centre de formation pour les soignants (CFS), l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel depuis janvier 2015, avec une trentaine de prises en charges de patients. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 08:45
Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris

 

09/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 mars, deux soignants contaminés par Ebola sont sortis guéris du centre de traitement des soignants de Conakry (CTS), mis en œuvre par les armées françaises en Guinée.

 

Les deux patients, médecins guinéens, sont sortis guéris du virus Ebola après 15 jours de prise en charge en chambre individuelle au sein du CTS, ajoutant deux victoires de plus à l’équipe médicale, suite aux trois patients sortis les 16 et 23 février dernier.

 

Après le diagnostic définitif de contamination au virus Ebola réalisé par les biologistes et les techniciens du laboratoire P3, l'équipe médicale avait commencé le protocole Favipiravir, adapté à leurs symptômes. Les médecins et paramédicaux ont assuré au gré des tours de garde le suivi des patients derrière leurs équipements de protection individuel (EPI). Le soutien psychologique aux patients est un élément déterminant dans le processus de guérison, et les patients pouvaient communiquer avec leur proche grâce à des téléphones et tablettes. Les familles, amis et collègues sont venus les voir régulièrement grâce à l'espace communautaire mis en place pour soutenir les malades durant leur hospitalisation. Tous étaient là pour les accueillir à leur sortie.

 

Deux nouveaux patients contaminés par le virus ont été accueillis au CTS le 7 mars. Ainsi, depuis le 23 janvier, 20 personnes ont été prises en charge dont 9 ayant contracté le virus. Le CTS déplore un décès à ce jour, des suites d'une insuffisance rénale, l'une des conséquences de la maladie Ebola.

 

Depuis cet été, les armées françaises prennent pleinement part à l'action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 130 militaires y sont déployés, dont plus de 70 soignants volontaires du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris
Ebola : une nouvelle sortie de deux patients guéris
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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 18:45
photo EMA / ECPAD

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09/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 mars, une délégation de l'agence gouvernementale américaine en matière de protection de la santé et de sécurité publique, présidée par Thomas Frieden (Centers for disease control and prevention) s'est rendue au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée, mis en place par les armées françaises.

 

Cette visite a été guidée par l'ambassade de France et ses collaborateurs présents en Guinée sur les différents pôles d'action de la lutte contre Ebola, dont le CTS fait partie. La visite a notamment porté sur l'unité de distribution de produits de santé , le laboratoire « P3 », les SAS d'habillage et de déshabillage du personnel en équipement de protection individuelle (EPI), la chambre individuelle à usage unique, les détails techniques de construction de la dalle sur laquelle reposent les structures mobiles, le concept de zéro effluent et enfin le poste de commandement médical.

 

Le directeur médical et concepteur du centre, a expliqué les trois mots clefs qui caractérisent le CTS : environnement, autonomie et intégration. Le directeur du CDC s’est dit très impressionné devant ce dispositif inédit et innovant.

 

Cette visite importante pour le partage d'expertise entre les acteurs de la coordination de la lutte contre le virus Ebola, marque une transversalité des compétences et des savoir-faire, ainsi qu’une reconnaissance internationale de ce déploiement médical français. Tout ou partie du CTS pourra être utilisé(e) à nouveau pour la gestion de crises sanitaires.

 

Depuis cet été, les armées françaises prennent pleinement part à l'action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 130 militaires y sont déployés, dont plus de 70 soignants volontaires du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:45
photo EMA / ECPAD

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08/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

« Le moral fait tout » selon les patients du centre de traitement des soignants (CTS). Le psychologue clinicien du service de santé des armées, capitaine Aline, ne les contredira pas. Elle nous confie comment elle a appréhendé cette mission singulière pour laquelle elle s'est portée volontaire et les  mesures qu'elle a mises en place pour accompagner les patients, leurs familles et les militaires français depuis son arrivée en janvier dernier.

 

L'aspect inédit de la mission de lutte contre le virus Ebola au sein du CTS a attiré Aline qui travaille au quotidien en France en hôpital d'instruction des armées. « Faire quelque chose d'important dans un contexte nouveau » tel était son leit-motiv. Elle a ainsi dessiné les contours de son poste avec énergie et passion. Du bon sens, de l'humanité, une éthique relationnelle sont ses ingrédients pour relever un challenge professionnel et personnel hors du commun.

 

Concrètement, elle a cherché à optimiser le relationnel avec les patients pour passer outre la barrière de la langue, de la culture et comprendre leurs besoins. L'espace communautaire lui a permis de « palabrer » avec eux, sans équipement de protection individuelle (EPI), à une distance de sécurité, et ce de façon à humaniser l'approche. Les patients sont en effet habitués à voir uniquement les regards des équipes de soin, cachées par les EPI.

 

Le maintien du lien avec la famille et le groupe social contribue fortement au moral du patient. Ce constat rapidement établi a été renforcé par les résultats d'actions en apparence anodines telles que mettre à disposition les objets de rituels religieux ou encore faire venir du riz cuisiné par la famille. Le respect de l'intégrité culturelle, religieuse et communautaire est une priorité.

 

Une anecdote illustre le pouvoir des croyances en Guinée. Les familles craignaient d'accéder à l’espace communautaire du CTS et d'y être contaminées malgré le fait qu'Aline leur montrait l'exemple. La réticence était due  au fait que certains guinéens pensent que les blancs sont vaccinés contre Ebola! Chasser les idées fausses est également un des combats pour lutter contre le virus Ebola et la stigmatisation des malades.

 

Son rôle comprend également en continu le soutien du personnel militaire français pour les accompagner dans la gestion des actions menées au sein de cette mission extrêmement sensible et consommatrice en énergie et  en investissement émotionnel.

 

Lorsque nous lui demandons ce qu'elle retiendra de sa mission, à quelques jours du retour en France, elle nous répond « les histoires de chacun ».

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées français Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le centre de formation des soignants est supervisé par un médecin et un infirmier du service de santé des armées jusqu'au transfert à une ONG fin mars, et le CTS est pleinement opérationnel avec 20 prises en charges de patients dont 13 cas Ebola. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2erégiment de dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission, soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:45
Ebola : bilan des actions de l'armée française

 

04/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Mis en place depuis trois mois dans le cadre de la lutte contre Ebola, le centre de formation des soignants (CFS) et le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée, construits par les forces armées françaises, ont dressé un premier bilan.

 

Ouvert début décembre 2014, près de 200 soignants ont été formés par sept médecins formateurs guinéens au sein du CFS, supervisés par un médecin et un infirmier du service de santé des armées françaises. Leur mission touche à sa fin puisque dans quelques semaines, l'institut Bioforce prendra le relais et étendra la formation de riposte contre les épidémies en général, dont Ebola.

 

Le CTS, opérationnel le 23 janvier 2015, a pris en charge dix-huit soignants dont six ayant contractés la maladie Ebola. Trois d'entre eux sont sortis guéris les 16 et 23 février derniers, et les trois autres sont toujours suivis par les équipes médicales militaires du CTS, sous traitement favipiravir, recommandé par l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Deux d'entre eux sortiront guéris en fin de semaine. Le premier décès du virus Ebola au CTS a été relevé le 1ermars suite à une insuffisance rénale, symptomatique du virus.

 

Par ailleurs, la diversité des partenaires de la lutte contre le virus Ebola venus visiter le CTS montre l'intérêt porté à ce concept inédit et efficace. Cette semaine, la visite de plusieurs organisations sanitaires internationales, comme le Centre de Contrôle et de Prévention des maladies (CDC), l'Institut Pasteur, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Médecin Sans Frontière (MSF) ou encore l'ambassade Japonaise en Guinée, suggère que la totalité ou du moins une partie de ce concept pourrait être réutilisée dans d'autres contextes de crise sanitaire.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées françaises Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le CFS est actif et le CTS pleinement opérationnel avec une expertise réelle et des résultats positifs. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons participent pleinement à cette mission.

Ebola : bilan des actions de l'armée françaiseEbola : bilan des actions de l'armée française
Ebola : bilan des actions de l'armée française
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos ECPAD

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18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 février, les deux premiers soignants guinéens contaminés par Ébola et pris en charge au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry mis en œuvre par les armées françaises, en Guinée, sont sortis guéris. Une réussite pour l’ensemble du détachement du CTS.

 

Les deux patients avaient été hospitalisés au sein du CTS, le 2 février, dans des chambres individuelles, en zone rouge. Pendant deux semaines, les équipes médicales du service de santé des armées, en équipement de protection individuelle étanche, leur ont prodigué les soins nécessaires et administré le Favipiravir ©, traitement donné dans le cadre d’un protocole d’essai thérapeutique. Chaque jour, l’équipe du laboratoire « P3 » déployé dans le CTS a réalisé les analyses nécessaires au suivi de l’évolution de la maladie et de l’état des patients.

 

L’équipe a également veillé à leur apporter un soutien psychologique, important dans le processus de guérison, avec visites de familles régulières et un téléphone pour joindre leurs proches. Sortis complètement guéris, les patients ont été conduits chez eux, avec une attestation de guérison pour faciliter leur retour dans leur communauté. Un troisième patient contaminé est actuellement hospitalisé et bénéficie de la même prise charge. Neuf patients ont été accueillis au CTS depuis son ouverture, le 23 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ébola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 12:45
photos EMA

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11/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 14 janvier, l’aide-soignante de classe normale Céline, de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre de Brest, est en Guinée, pour participer à la lutte contre Ébola au sein du centre de traitement des soignants (CTS) construit et mis en œuvre par les armées françaises.

 

L’ASCN Céline fait partie des équipes médicales qui entrent en zone rouge d’hospitalisation pour prendre en charge les soignants guinéens contaminés par le virus Ébola. Elle s’est portée volontaire pour cette mission unique pour le service de santé des armées. « Déployer un hôpital de campagne pour une épidémie, c’est une première. Il a fallu s’adapter au cheminement sous les tentes, à l’équipement de protection, apprendre à travailler avec les autres soignants des hôpitaux militaires de toute la France et avec les militaires des régiments qui nous soutiennent, c’est très enrichissant. »

 

Diplôme d’État d’aide-soignante en poche, Céline s’est engagée en 2006, avec un premier contrat d’un an à l’hôpital militaire de Brest sur les conseils de sa sœur, infirmière militaire. « Le service de santé est une petite famille » explique-t-elle. « Les équipes en HIA sont très soudées, c’est très agréable d’y travailler. » Depuis, elle a enchainé deux contrats de cinq ans comme MITHA (militaire infirmier et technicien des hôpitaux des armées), d’abord au service de réanimation, puis en chirurgie.

 

Sa motivation à l’engagement : les opérations extérieures, pour « se dépayser, travailler avec d’autres personnes et faire des choses qu’on ne fait pas en France. » Souhait exaucé, elle en a fait quatre en 8 ans de service : Djibouti, Afghanistan, à deux reprises et la Côte-d’Ivoire. « On a davantage de responsabilités en opérations extérieures, ces expériences nous apportent beaucoup sur le plan professionnel et personnel ».

 

L’ASCN Céline prodigue les soins aux deux patients contaminés actuellement hospitalisés. Elle intervient en zone rouge avec un binôme infirmier militaire, parfois renforcé d’un médecin, tous en équipement de protection individuelle. Leur action est limitée à une heure pour éviter toute déshydratation et surveillée par webcam depuis le poste de commandement médical. Valides mais fébriles, les patients nécessitent une surveillance constante. « Il faut les réhydrater, soulager la douleur, leur donner leur traitement, les rassurer, leur apporter les repas et nettoyer la chambre »  car le virus Ébola provoque fièvre, diarrhées, et vomissements hautement contaminants. Les règles de sécurité sont drastiques. « On est bien encadré et je n’ai pas d’appréhension. Ça change vraiment du quotidien de l’hôpital. C’est pour ce genre de mission que je me suis engagée. »

 

4 700 paramédicaux servent au service de santé des armées. Ils sont recrutés sur titre pour servir dans les hôpitaux militaires après une formation militaire initiale, ou bien sur concours pour intégrer l’École du personnel paramédical des armées (EPPA Toulon) qui prépare à l’obtention du diplôme d’État d’infirmier ou d’aide-soignant. Les compétences ainsi acquises leur permettent de s’adapter rapidement à toutes les conditions d’exercice, notamment en opérations extérieures.

Portrait d’une aide-soignante militaire engagée dans la lutte contre EbolaPortrait d’une aide-soignante militaire engagée dans la lutte contre Ebola
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 08:56
Visite au sein des forces à Saumur

 

10/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 5 février 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu au sein d’une des écoles de l’armée de terre à Saumur, ainsi que sur le camp de Fontevraud où est implanté le 2e régiment de dragons (2e RD).

 

Le CEMA est tout d’abord allé à la rencontre des capitaines de la spécialité « combat éclairage », actuellement en stage au sein du cours des futurs commandants d’unité (CFCU), puis auprès de leurs aînés (+3 années d’ancienneté) qui suivent la scolarité du diplôme d’état-major (DEM). Les premiers se verront confier prochainement le commandement des unités élémentaires qui, demain, seront engagées au combat. Les autres, cette première grande responsabilité révolue, sont formés à l’élaboration et à la conduite de la manœuvre interarmes en vue de leur future affectation en états-majors tactiques.

 

Profitant de ce contact avec les « jeunes chefs », le général de Villiers a rappelé qu’il comptait sur eux pour développer au sein de leurs unités, l’entraînement et l’instruction, gages « d’une armée qui gagne et qui protège ».

 

A Fontevraud, le général de Villiers a retrouvé les soldats en service au sein d’un des plus anciens régiments de France : le 2e RD. Si ce régiment tire ses traditions de la cavalerie, il est aujourd’hui spécialisé dans la défense nucléaire, biologique et chimique (NRBC). Le CEMA a souligné le professionnalisme et la maîtrise des savoir-faire de haute technicité  de ce régiment dont les capacités sont « enviées par nos Alliés ».

Visite au sein des forces à SaumurVisite au sein des forces à Saumur

REPERES

Visite au sein des forces à Saumur

 

Plus ancien régiment de la cavalerie française, le 2e Régiment de Dragons est devenu le régiment de défense NRBC (nucléaire radiologique biologique et chimique) de l’armée de Terre le 1erjuillet 2005.

C’est dans cette unité que sont concentrés aujourd’hui les moyens spécialisés de la défense NRBC.

Ce régiment compte 860 soldats. Certains d’entre eux ont récemment été déployés en Guinée-Conakry. Les spécialistes du 2e RD servent ainsi au sein du centre de traitement pour les soignants (CTS) dans le cadre de l’opération Tamarin de lutte contre le virus Ebola en Guinée Conakry.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:55
Entraînement - Les dragons en alerte

 

01/04/2014 CNE A. Philibert – Armée de Terre

 

Du 17 au 20 mars 2014, le 4e escadron du 2e régiment de dragons (2eRD) a participé à un entraînement aux risques nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC). Investigation, décontamination…ce contrôle opérationnel des acquis est une étape incontournable avant leur prochaine prise d’alerte Guépard. Un scénario réaliste qui a été monté pour l’occasion, afin de tester de nouveaux modes d’action et gagner en efficacité.

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 17:55
Le NRBC - Une lutte actuelle

Exercice de certification NRF (NATO Response Force) du quartier général du corps de réaction rapide France (QG CRR-Fr, Lille) STEADFAST JAZZ 2013 sur le camp de Drawsko en Pologne.
Centre de reconditionnement du personnel (CERPE) monté par le 1er escadron du 2e régiment de dragons (2e RD, Fontevraud). Un personnel de l'escadron passe un gant poudreur pour fixer les produits toxiques sur la tenue d'un militaire tchèque.

 

07/03/2014 LTN SIMONNOT-VIRBEL - Armée de Terre

 

Prévenir les incidents dans le domaine nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), assurer la protection des forces et garantir la liberté d’action du commandement sont pour l’armée de Terre des missions de premier ordre. Mais nos unités peuvent également appuyer à plus grande échelle des moyens civils pour venir en aide à une population en danger.

 

La médiatisation des conflits récents a contribué à l’éveil des consciences sur la prise en compte du risque nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC). Avec la globalisation des échanges et transports de marchandises et de personnes, cette menace lointaine peut s’avérer bien plus proche qu’elle n’y paraît.

 

Depuis la création de l’Ecole militaire des armes spéciales en 1962, la défense NRBC fait partie intégrante des préoccupations de l’armée de Terre. Elle s’inscrit dans un dispositif interarmées, interministériel et interallié et comprend deux composantes principales : la défense NRBC dite « toutes armes », dont les moyens sont communs à toutes les unités, et une défense NRBC spécialisée, dotée de moyens sophistiqués de détection, de prélèvement et de reconnaissance  ainsi que de moyens approfondis de modélisation et de décontamination.

 

Il existe toute une chaîne de commandement, allant des spécialistes dont la lutte contre le NRBC est le métier, jusqu’aux référents qualifiés présents dans les unités élémentaires des 80 régiments de France. Le domaine est tellement large dans son approche et dans la multitude de scénarios possibles, qu’il est nécessaire pour tous ces acteurs de travailler en synergie, tant en interarmées qu’en coordination avec les instances civilo-militaires.

 

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 17:50
photo 2e RD

photo 2e RD


16/01/2014 L. Picard  - DICoD

 

Depuis le 1er janvier 2014 et pour une durée d'un an, la France est à tête de la composante terrestre de la Nato Response Force (NRF), la Force de réaction rapide de l'OTAN. Parmi les unités qui composent cette force de réaction rapide, le bataillon de défense NRBC (Nucléaire, radiologique, biologique et chimique) est placé directement sous le commandement du Joint Force Headquarters, le quartier général de la Force interalliés de l'OTAN. Réunissant près de 600 hommes issus de cinq nations, le bataillon est placé cette année sous la direction française du 2e régiment de Dragons. Il peut être amené à intervenir sur préavis de 5 à 30 jours sur différentes situations : la reconnaissance en milieu NBC, des opérations de décontamination, ainsi que des missions d'évaluations, de détection et de surveillance. Au-delà de ses missions opérationnelles, le bataillon NRBC est également force de conseils auprès du commandement des forces.

 

En novembre dernier, une grande partie des unités appelées pour la prise d'alerte NRF 2014 se sont réunies en Pologne, sur le camp militaire de Drawsko-Pomorskie, à l'occasion de l'exercice interalliés "Steadfast Jazz". Exercice de grande ampleur réunissant une vingtaine de nationalités, il visait à certifier et valider le degré de préparation des forces désignées pour la prise d'alerte NRF 2014. L'occasion pour le bataillon NRBC d'entreprendre des manœuvres de grande ampleur.

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