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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 12:30
photo Philippe Chapleau

photo Philippe Chapleau


04.01.2016 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le prochain départ de la 13e DBLE des E.A.U va mettre fin à la présence du DIO 13 à Bagdad. Depuis un an, les légionnaires, par groupe d’une trentaine d’hommes, forment les membres de l’ICTS (Iraqi Counter Terrorism Service) ; leur dernier mandat prendra fin en février de cette année.

Les formateurs français, majoritairement fournies par la 13e DBLE, auront au moins eu la satisfaction de voir leurs élèves au combat, lors de la bataille de Ramadi. Leur prestation, bien supérieure en qualité à celle des unités de l’armée régulière irakienne, aura permis la reprise du centre-ville et du quartier des administrations sans casse majeure. Etrillé en 2014, l’ICTS avait été repris en main, réorganisé et reformé. Avec succès.

Ce succès a vite été récupéré par tous les pays qui contribuent à la formation de cette unité forte d’environ 7000 hommes et qui dépend directement du Premier ministre irakien. La presse australienne a ainsi claironné que des commandos de la Task Group Taji ont conseillé l’ICTS sur le front même et qu’ils ont guidé "un millier" de frappes de la coalition. Un porte-parole australien a démenti, précisant seulement que "a Special Operations Task Group of about 80 personnel has deployed to Iraq and is providing military advice and assistance to the Counter-Terrorism Service of the ISF" (voir ici).

Aux E.A.U, là où est installée la 13e DBLE, on n’en est pas à tresser des couronnes de lauriers pour tous ceux qui, au cours des trois mandats du DIO, ont contribué à redynamiser, renforcer et conseiller l’ICTS. Mais la satisfaction est de mise.

Ainsi, les cours de déminage/neutralisation d’engins explosifs (C-IED) ont payé. "Lors du début de la reprise de Ramadi, sur les trois premiers jours, ils (les Irakiens) ont rencontré 62 IED et ils n'ont eu que quatre blessés, ce qui est remarquable par rapport aux tristes bilans qu'ils avaient pu avoir sur d'autres opérations", souligne le commandant Enguerrand, chef du DIO 13 lors de l’avant-dernier mandat. "Il y a six mois, on aurait eu 60 morts" dans cette situation, renchérit l'adjudant-chef Mikhaïl qui a présenté le cours C-IED à Jean-Yves Le Drian lors de son passage de samedi soir aux Emirats (voir la photo ci-dessous).

La formation concernait aussi l’instruction sur l’armement et le tir, l’entraînement physique et le combat. Avec des petits plus : "Une partie des cours est donnée en arabe par des légionnaires arabophones", explique le lieutenant-colonel Philippe, premier patron du DIO. "En plus, le cursus et les méthodes pédagogiques de la Légion sont vraiment adaptés à la formation des étrangers."

Fin février, le DIO 13 quittera Bagdad. Retour aux Emirats pour préparer le transfert vers le Larzac et le passage de témoin au futur "5e Cuir".

A Bagdad, le DIO Légion sera remplacé par un DIO armé par le 3e RPIMa. Autre style certainement, "mais ça restera léger, fin et manœuvrier", conclut en souriant le colonel L-G.

photo Philippe Chapleauphoto Philippe Chapleau
photo Philippe Chapleau

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

16/11/2015 Armée de Terre

 

Le samedi 14 novembre 2015 en début de soirée, 300 parachutistes du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne sont arrivés à Paris par avions militaires, en renfort suite aux attentats du 13 novembre.

 

Suivez leur déploiement, de leur décollage de l’aéroport Toulouse Blagnac à leur perception d’armement et leurs patrouilles dans Paris et son agglomération.

 

Outre les missions traditionnelles dévolues aux régiments d’infanterie motorisée, le 3e RPIMa est organisé et entraîné pour couvrir une grande unité face à une menace inopinée, mener un combat sur les arrières, contrôler une zone à l’étranger… De par leur instruction axée principalement sur l’acquisition des actes élémentaires individuels du combattant (obtention du brevet militaire parachutiste ainsi que passage en centre d’entraînement commando), les militaires du 3e RPIMa ont donc pour vocation d’intervenir partout dans le monde, en France comme à l’étranger.

 

Au total, 5 000 soldats de Sentinelle sont mobilisés dans Paris et son agglomération. Près de 19 unités de l’armée de Terre ont été mises à contribution (voir la liste des régiments). 48h après les attentats du 13 novembre à Paris, l’opération Sentinelle a été renforcée de 1 000 hommes et femmes venus de toute la France. D’autres soldats arriveront d’ici mercredi.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 12:55
Engagement opérationnel du 3RPIMa - SENTINELLE



16 nov. 2015 Armée de Terre

 

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 08:55
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/11/2015 15:28 Sources : État-major des armées

 

Le 14 novembre en milieu d’après-midi, l’équipage de l'escadron de transport "Esterel" a atterri à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. L’Airbus A340 transportait les premiers renforts de l’opération Sentinelle en provenance de Toulouse. Les 150 militaires du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne seront déployés dans l’agglomération parisienne.

 

Un véritable engagement opérationnel interarmées et interministériel

Les armées ont réarticulé le dispositif Sentinelle afin d’appuyer les forces de sécurité intérieure (FSI) en Ile-de-France (IDF). La mission première des soldats est de surveiller et protéger des sites sensibles et les lieux d’affluence. Selon la nature des sites et leur fréquentation, la posture de la force est adaptée, elle peut être statique, dynamique ou mixte.

Sentinelle est coordonnée avec les forces de sécurité intérieure. Une chaîne de commandement interministérielle a été établie sous l’autorité de la Préfecture de Police de Paris (PPP). Le chef d’état-major des armées (CEMA) exerce le commandement opérationnel des moyens militaires engagés.

A ce stade, près de 10 000 militaires sont engagés dans la protection des Français sur le territoire national dont 7 000 dans le cadre de l’opération Sentinelle. Plusieurs centaines de soldats sont actuellement mobilisés pour renforcer le dispositif de sécurité terrestre des FSI. D’ici quelques heures, 150 militaires du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne seront déployés dans l’agglomération parisienne.

Dans la soirée du vendredi 13 novembre 2015, une série d'attaques terroristes de grande ampleur a frappé Paris et son agglomération. Toutes les forces de l’État ont été mobilisées pour neutraliser ces terroristes et mettre en sécurité les différents quartiers de la capitale. Dans ce contexte, le chef de l’État a ordonné que les militaires présents en Île-de-France (IDF) dans le cadre de l’opération Sentinelle contribuent à cet effort.

Lancée à la suite des attentats survenus à Paris les 7, 8 et 9 janvier 2015, l’opération Sentinelle vise à protéger, en appui des forces de sécurité publique, les sites les plus sensibles.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 08:55
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

15/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Suite aux attentats de Paris du 13 novembre 2015, le Président de la République, chef des armées, a déclaré que « c’est un acte de guerre qui a été commis par une armée terroriste, Daech, une armée djihadiste, contre la France. »

 

Sur le territoire national comme en opérations extérieures, l’armée française est engagée dans la lutte contre Daech. Toutes les mesures sont prises pour protéger nos concitoyens contre les groupes terroristes. L’opération Sentinelle est renforcée par des effectifs supplémentaires venus, depuis le 14 novembre, de toute la France.

 

Les renforts militaires se préparent à patrouiller dans Paris

Samedi 14 novembre en début de soirée, 300 parachutistes du 3e  RPIMa de Carcassonne sont arrivés par avions militaires. Actuellement, les soldats se préparent à patrouiller dans Paris et son agglomération. Leur mission consiste à surveiller des sites et protéger les Français.

 

Poursuite des opérations de renfort

Pour l’heure, près de 16 régiments de l’armée de terre ont participé à cet effort. Dans la nuit du 14 au 15 novembre 2015, 400 militaires ont rejoint les troupes de Sentinelle à Paris. A ce stade, près de 700 militaires ont renforcé l’opération Sentinelle. Au total, 4 700 soldats sont mobilisés dans Paris et son agglomération. D’autres renforts arriveront d’ici mercredi.

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 12:55
photo 3e RPIMa

photo 3e RPIMa

 

28.10.2015 par 3e RPIMa - Armée de Terre

De lundi à mercredi, un stage de sensibilisation aux risques en zones de conflits s’est déroulé pour 24 étudiants en journalisme. Après les cours théoriques dispensés dans les murs de la caserne Laperrine, les mises en situation pratiques ne se sont pas faites attendre. Durant deux jours, entre Carcassonne et le terrain militaire de Villemaury, les futurs reporters ont été initiés à l’orientation, au secourisme de combat, aux techniques de défense individuelles. Insérés dans un groupe de combat de l’infanterie, progressant en zone hostile, ils ont également pu toucher du doigt les conditions réelles d’une intervention.

 

Reportage photos

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 07:55
Le renfort Vigipirate de la 11e BP

 

28/01/2015 Ministère de la Défense

 

Appelées en renfort de l’opération Vigipirate Sentinelle, une compagnie du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) et une du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) se sont rendues à Paris le 13 janvier, afin d’assurer la sécurité de lieux hautement symboliques de la capitale (Sacré Cœur, tour Eiffel, château de Versailles, etc.).

 

Entre le 12 et le 14 janvier, plusieurs unités et organismes  ont ensuite été déployés en renfort : le 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) à Toulouse, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) à Perpignan, le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) et le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) à Paris, le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) à Lyon et une partie du poste de commandement G08 (PC G08) aérolargable de la 11e brigade parachutiste (11e BP) en renfort à Marseille.

 

En 10 jours, un peu plus de 850 militaires de la 11e BP ont ainsi été déployés en protection du territoire national. D’active ou de réserve, tous ont à cœur d’être présents sur cet engagement d’urgence, dans l’esprit même de la priorité de de l’armée de Terre : assurer la sécurité des Français.

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 20:46
Barkhane : Point de situation du 16 octobre

 

16/10/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 9 au 16 octobre 2014

 

Cette semaine a été marquée par la neutralisation par les forces françaises d’un important convoi d’armement d’AQMI progressant en direction du Nord Mali, dans la nuit du 9 au 10 octobre. Une action combinée de troupes au sol et d’appuis aériens a permis de stopper et neutraliser ce convoi. Plus de 2 tonnes d’armement ont été saisies parmi lequel des armes anti-char, des roquettes, des mitrailleuses et des stocks de munitions. Plusieurs terroristes ont été neutralisés dont une partie a été capturée.

 

Déployé dans la ville d’Aguelhok du 4 au 11 octobre, le détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) 5 y a effectué quatre patrouilles conjointes avec les militaires tchadiens de la MINUSMA. Ce DLAO basé à Tessalit a ainsi réaffirmé la présence française dans le Nord du Mali et participé à l’entraînement et à la formation des soldats tchadiens de la MINUSMA basés à Aguelhok.

 

Le 12 octobre, le colonel Journe, chef de corps du 3eme régiment parachutiste d’infanterie de marine, a succédé au colonel Dirou, chef de corps du 4ème régiment de chasseurs, à la tête du groupement tactique désert Est (GTD-E) basé à N’Djamena. Ce dernier est principalement armé par le 3ème RPIMa, le 1er RHP, le 35ème RAP et la BA 120.

 

Le 9 octobre, le colonel Jean-Michel Luccitti, représentant du général commandant l’opération Barkhane à Gao, a inauguré un projet de rénovation de l’école Sœur Geneviève, rénovation à laquelle des militaires français ont pris part du 6 septembre au 6 octobre, aux côtés d’artisans maliens. Le GTD-O basé à Gao est actuellement engagé dans six actions civilo-militaires dans le Nord du Mali.

Barkhane : Point de situation du 16 octobreBarkhane : Point de situation du 16 octobre
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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 16:55
L’annonce des restructurations reportée

 

1 octobre, 2014 Guillaume Belan

 

L’annonce devait-être faite initialement fin juillet, puis aujourd’hui : ce matin aux unités dissoutes et cet après-midi aux élus, pour être exact. Mais le ministère a décidé de reporter ces annonces, sans fixer de date. Un traumatisme pour les unités.

 

Rappel : le ministère de la défense s’est engagé à supprimé 34 000 postes d’ici 2017, et a fait le choix d’annoncer de manière annuelle ces coupes qui concernent en moyenne pas moins de 7000 postes dans les armées par an, dont la moitié, soit 3500 pour les terriens. Une catastrophe pour l’armée de terre qui encaisse le gros des coupes, en étant l’armée la plus impactée par les déflations, bien plus que son poids relatif comparée aux autres, comme la Marine ou encore la DGA, très peu touchée. Le problème, c’est que, outre un état-major supprimé, deux régiments étaient en ligne de mire : le 3ème RPIMa et le 126ème Régiment d’Infanterie de Brive. Las, ce dernier est en Corrèze, les terres de François Hollande ! Résultat, le Chef d’État Major de l’Armée de Terre (CEMAT) a été prié de revoir sa copie !

 

Mais ces restructurations surtout atteignent leurs limites. Ce sont des unités combattantes et déployées qu’il faut maintenant fermer… De futures dissolutions signifieraient dorénavant mettre en berne des unités très décorées et également très employées en opérations. Dans un contexte où l’armée de terre est sur-employée : au Liban, au sein de l’opération Barkhane dans la Bande sahélo-saharienne, en RCA et bien d’autres endroits du globe où le besoin est actuel ou à venir… Bref, annoncer des dissolutions d’unités alors que l’armée de terre est sur tous les fronts, déstabiliserait profondément son modèle, voire les opérations. Inacceptable.

 

En conséquence, l’objectif du CEMAT serait d’élaborer « une réflexion profonde » sur le rôle et le modèle de l’armée de terre, « tout en conservant des marges de réflexions et des manœuvres éventuelles pour la suite » confiait un proche du dossier. Une annonce pourrait être faite dans les semaines qui viennent.

 

Drames humains

 

D’autant plus qu’en optant pour ce système d’annonces annuelles, le ministre de la Défense créé de véritables traumatismes dans les unités, qui tremblent d’être désignée et ne peuvent s’y préparer. Les Ressources Humaines, complètement déboussolées,  sont dépassés et ont bien du mal à gérer l’urgence.

 

Outre un contexte géostratégique chargé, qui voit la France sacrifier son outil de défense alors que le reste du monde réarme et s’enflamme, ces dissolutions favorisent la récession économique des territoires. Un régiment (en moyenne 800 à 1000 soldats) signifie 21 millions d’euros de retombées économiques dans le tissu local, d’après les chiffres de l’observatoire économique de la Défense…

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 05:55
Au capitaine Couture, la 1ère compagnie du «3»

Le capitaine François Couture (à g.) a pris hier le commandement de la 1 ère compagnie du 3 e RPIMa./ Photo DDM, Jean-Luc Bibal.

 

17/06/2014 La Dépêche du Midi

 

Il en va ainsi de la carrière d'un officier. Les temps de commandement d'une unité sont courts et souvent rares. En cela ils sont toujours vécus à mille pour cent par ceux qui y goûtent. Le capitaine Damien Micoulau, le commandant la 1ère compagnie du 3e RPIMa depuis deux ans, n'a pas échappé à cette règle. Hier, dans la cour du château de Pennautier, le jeune officier a confié le fanion au capitaine François Couture. Dans quelques semaines, Damien Micoulau rejoindra l'État-Major de l'armée de Terre.

 

Suite de l’article

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:45
Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Le 7 Juin 2014, une section du 3erégiment parachutiste d’infanterie de marine (3eRPIMa) du groupement tactique interarmes (GTIA) « de Boissieu » s’est engagée en reconnaissance d’axe depuis la base opérationnelle avancée (BOA) de Bouar vers la localité de Dongé, à une dizaine de kilomètres au sud.

 

Le GTIA « de Boissieu » est rapidement tombé sur une barrière tenue par des hommes armés. Ces derniers ont pris la fuite à l’arrivée des soldats de la force Sangaris. Les hommes du GTIA « de Boissieu » ont saisi des fusils et des armes blanches et ont démonté les check-points. Poursuivant leur progression vers Bessan, situé 20km plus loin, ils en ont démonté d’autres sans rencontrer de résistance.

 

L’accueil de la population a favorisé l’action de la force et les entretiens avec les différentes autorités locales ont permis au chef de section d’avoir une vision claire de sa zone d’action. Ce dernier a expliqué aux chefs de village la raison de la présence de la force Sangaris et l’intérêt de l’application des mesures de confiance. Les villageois ont été rassurés et les points de contrôle mis en place ont été favorablement perçus.

 

Les « paras » du 3eRPIMa ont rétabli la libre circulation des personnes et des biens ainsi que le retour à la normalité. En fin de journée, les conditions météorologiques devenant difficiles, la section s’est réarticulée et a repris sa progression vers Bouar, tout en restant vigilante.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5800 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »
Sangaris : reconnaissance d’axe avec « de Boissieu »
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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:55
exercice MONTAUBAN 2014

27 mars 2014 Armée de Terre

 

Du 12 au 17 avril 2014, la 11e brigade parachutiste (11e BP) conduira un exercice en terrain libre baptisé MONTAUBAN 2014, dans le triangle Moissac-Caylus-Montauban (Tarn et Garonne). Cet exercice engagera dans des conditions proches de la réalité, les capacités spécifiques de plusieurs régiments de la brigade. MONTAUBAN 2014 permettra également à l'état-major de la brigade d'évaluer le niveau opérationnel de deux de ses régiments, le 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) de Montauban et le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne, tout en offrant la possibilité aux nombreuses unités participantes de s'entraîner en interarmes et en interarmées dans un cadre espace-temps particulièrement réaliste et dimensionnant.

Programme de l'exercice

A partir du 7 avril :
- Déploiement sur le site de Toulouse Francazal des matériels et du personnel composant une base d'opérations aéroportées. Mise en place d'un chantier de conditionnement et de transit.
- Mise en place du poste de commandement de la brigade.
- Regroupement de la force en zone d'attente opérationnelle.
- Etude et préparation des ordres tactiques.

Dans la nuit du 12 au 13 avril :
- Aérolargage des commandos parachutistes sur le camp de Caylus.
- Infiltration des commandos parachutistes, recherche et acquisition de renseignements, préparation de l'appui à la mise à terre d'un sous groupement interarmes.
- Mise en place des plongeurs du génie à proximité du point de franchissement de Moissac.

14 avril :
- Début du franchissement offensif du Tarn par l'échelon blindé au sud de Moissac.

15 avril :
- Aérolargage de personnel (en deux vagues d'environs 100 parachutistes chacune) et de matériel (notamment génie) sur la zone de mise à terre de Caylus.
- Posé d'assaut d'avion de transport tactique pour la mise en place de véhicules.
- Reconnaissances dans la région Montbeton.

16 avril au 17 avril :
- Infiltration des unités en direction de Montauban.
- Saisie du Pont Vieux et d'objectifs particuliers dans Montauban (caserne Andreossy et SEITA).
- Héliportage d'unités d'infanterie sur l'aérodrome de Montauban.
- Contrôle de zone dans la ville de Montauban.

Le programme des activités aéroportées peut être modifié en fonction des conditions météorologiques.

PARTICIPANTS
11e brigade parachutiste
Etat-major de la 11e brigade parachutiste de Toulouse-Balma
3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Carcassonne
8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres
1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers
2e régiment étranger de parachutistes de Calvi
1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes
35e régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes
17e régiment du génie parachutiste de Montauban
1er régiment du train parachutiste de Toulouse
11e compagnie de commandement et de transmissions de Toulouse
Hors 11e brigade parachutiste :
5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau
13e régiment du génie du Valdahon
31e régiment du génie de Castelsarrasin
2e régiment de dragons de Fontevraud.
132e bataillon cynophile de l'armée de Terre de Suippes
503e régiment du train de Nîmes.
515e régiment du train de Brie.
Régiment médical de la Valbonne.

Armée de l'air avec des équipages d'avions de chasse et de transport tactique du
Béarn.

Au total : 1600 hommes – 6 jours – 1600 km2 – 350 véhicules – 19 hélicoptères - 3 avions

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 17:45
Sangaris : visite du général Soriano auprès du GTIA DRAGON

 

26/03/2014 Sources : EMA

 

Le 25 mars 2014, le général Francisco Soriano, commandant l’opération Sangaris, s’est rendu dans plusieurs villes de l’Ouest où sont déployés les militaires français de l’opération Sangaris.

 

Le général Soriano a essentiellement rencontré les militaires du GTIA Dragon, déployés à Bouar, Béloko, Carnot et Bossembélé. Lors de son déplacement en hélicoptère le long de la Main supply road (MSR), cette route permettant l’approvisionnement entre le Cameroun et Bangui, il a pu constater le résultat du travail effectué dans cette zone aux côtés de la MISCA: pas un seul barrage, des camions de transports en mouvement et de la vie dans les villages riverains de la route.

 

Le général Soriano s’est adressé à ses hommes à chacune de ses étapes. Il a rappelé à tous son message de fermeté quant à l’application des mesures de confiance, processus essentiel à la sécurité des habitants et au retour de la paix en RCA. Ce même message a également été entendu par les autorités locales rencontrées à chaque étape.

 

Ce déplacement en province était aussi l’occasion pour le général commandant l’opération Sangaris de prendre contact avec le GTIA Dragon déployé il y a seulement quelques semaines en relève du GTIA Panthère. Le GTIA Dragon est constitué d’éléments en provenance du Tchad et du 3e RPIMa.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : visite du général Soriano auprès du GTIA DRAGON
Sangaris : visite du général Soriano auprès du GTIA DRAGONSangaris : visite du général Soriano auprès du GTIA DRAGON
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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 11:55
Sangaris : Opération héliportée à Abba

 

20/03/2014 Sources : EMA

 

Le 18 mars, le GTIA Dragon a effectué une opération héliportée (OHP) à Abba, ville située au sud- ouest de Bouar, à 90 Km de la frontière camerounaise.

 

Le contrôle de l’application des mesures de confiance nécessite d’agir sans préavis sur l’ensemble de la zone de responsabilité des unités. C’est dans cet esprit, la force Sangaris a conduit une OHP sur un village soupçonné d’être un lieu de regroupement de miliciens armés.

 

En début de matinée, 3 hélicoptères Puma ont déposé 2 sections d‘infanterie du GTIA Dragon (3e RPIMa) renforcés par un élément du génie. Pendant que le chef du détachement prenait contact avec les autorités de la ville pour expliquer la finalité de l’engagement, la soixantaine de soldat du détachement investissait la ville pour déceler la présence d’éléments ou de groupes armés.

 

Bien qu’aucun d’entre eux n’ait été identifié au cours de cette opération, quelques armes ainsi que des munitions ont été saisies.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à Abba
Sangaris : Opération héliportée à Abba
Sangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à AbbaSangaris : Opération héliportée à Abba
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 11:55
Un FÉLIN chez les paras

13 févr. 2014 Armée de Terre

 

Les paras de la 4e compagnie du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine s'entraînent avec le nouvel équipement FÉLIN.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 19:45
Opération « Sangaris » en Centrafrique


20.12.2013 par Thomas Goisque

Dans les rues de Bangui, la capitale centrafricaine en proie à des violences intercommunautaires, les militaires français ont reçu de l’ONU la délicate mission de désarmer les milices et de ramener un semblant de calme afin de préparer les élections.
Mais la poudrière reste prête à exploser à tout instant…


C’est l’opération Sangaris.

Un reportage à découvrir
ICI

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
Intervention militaire à Bangui: les chasseurs parachutistes de Pamiers déployés en Centrafrique

 

 

10.12.2013 ariegenews.com

 

L’intervention française en Centrafrique a donc des conséquences jusqu’en terre ariégeoise.

 

Depuis vendredi, un détachement du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers est déployé à Bangui, la capitale du pays théâtre de la reprise en main des milices décidée par François Hollande, après accord des Nations Unies.

 

Les «paras» ariégeois renforcent les forces françaises qui devraient bientôt dénombrer quelque 1200 hommes.

 

Rappelons que le 1er RCP est l’une des composantes de la 11e Brigade Parachutiste (huit régiments, 8500 militaires) engagée sur ce nouveau front. En Midi-Pyrénées, le 1er RHP de Tarbes et le 8e RPIMA de Castres ont également été mobilisés. Le 3e RPIMA de Carcassonne est en attente.

 

Le 1er RCP était prêt à un déploiement en douze heures. Si le lieutenant Clapié, officier de communication du régiment appaméen, se refuse à préciser l’ampleur du contingent concerné, elle revient sur la chronologie des événements.

 

«Un détachement du 1er RCP est donc parti vendredi matin en Centrafrique. Nous avons été prévenus jeudi soir mais avions été préalablement placés en Alerte Guépard. Ce niveau d’alerte commande que les hommes soient prêts à être déployés en douze heures. Cela a donc été le cas puisqu’ils sont arrivés à Bangui dans la journée de vendredi»

 

Leur mission? «Pour le moment, ils mènent des opérations de patrouille dans la capitale. Nous n’avons pas plus de détails sur la teneur de la mission»

 

Quelques mois à peine après des interventions en Afghanistan et au Mali, les Chasseurs parachutistes du 1er RCP se trouvent donc à nouveau en première ligne.

 

Mardi, l’annonce du décès de deux soldats du 8e RPIMA de Castres a été durement ressenti à Pamiers qui avait payé un lourd tribut aux récents déploiements d’unités de son régiment lors de l’intervention malienne.

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