Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:55
Forces Spéciales - En exercice de choc !

Fin des opérations au sol. Extraction en grappe séche du groupe accroché à un hélicoptère Puma du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS). Cohésion assurée - Crédits : SCH P. Hilaire/SIRPA Terre

 

25/10/2013 Armée de Terre

 

Nom de code : GARUDA

Mission : entraînement intensif

Moyens : high-tech

Hommes : Forces spéciales

Objectif : Opérabilité en synergie

 

Pau. Du 14 au 21 octobre 2013 : l’exercice GARUDA a rassemblé plusieurs commandos des Forces spéciales pour un entraînement soutenu. Le nom, emprunté à la mythologie, d’une divinité sous les traits d’un aigle géant et puissant, donne le ton à cet exercice ! Objectif ? Perfectionner les savoir-faire spécifiques et développer, en situation réaliste, le sens de la cohésion pour des actions en simultané. Extraction en grappe, mise au sol appui-feu, observation, renseignement, tirs : autant d’activités que ces unités d’élite ont accomplies avec des moyens ultra performants. Détermination, concentration, cohésion, sont des qualités essentielles pour ces militaires projetés, en premier, sur des zones de conflit. Souvent pour des opérations classées Secret Défense.

 

A découvrir, dans cet album d’instantanés, les silhouettes de ces hommes de l’ombre.

13e RDP –  photo  SCH P. Hilaire SIRPA Terre

13e RDP – photo SCH P. Hilaire SIRPA Terre

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 12:55
Le 4é Régiment d'hélicoptères des Forces spéciales de Pau est l'un des rares au monde à maîtriser la technique de la grappe

Le 4é Régiment d'hélicoptères des Forces spéciales de Pau est l'un des rares au monde à maîtriser la technique de la grappe

08/07/2013 Par Hélène Chauwin

 

Ces commandos d'élites agissent dans l'ombre. Ils transportent et appuient les opérations les plus délicates. Ils interviennent  sur tous les fronts, au Mali ou en Somalie récemment. Des années d'entraînement, des talents de pilotes hors normes. Ce sont des militaires d'exception.

 

Une équipe de France 2 a pu suivre, en exercice, le 4é régiment d'hélicoptères des forces spéciales de Pau. Un reportage étonnant de J. de la Mornais, JS. Monier et S. Malin.

Partager cet article
Repost0
18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 10:45
Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 23:13

operation-serval-4

 

26.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

France. Deux tués du côté français:

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/deces-militaires-et-honneurs/lieutenant-damien-boiteux/2134423-1-fre-FR/lieutenant-damien-boiteux.jpg

un pilote de Gazelle, Damien Boiteux, tué le 11 janvier,

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/images-actu/adjudant-vormezeele/2198867-1-fre-FR/adjudant-vormezeele.jpg

et un sous-officier du 2e REP, Harold Vormezeele, tué le 19 février près de Tessalit.

 

Mali. Selon la Direction de l’information et des relations publiques de l’Armée (DIRPA) malienne, depuis le début de l’offensive militaire lancée le 11 janvier 2013 contre les islamistes, le bilan humain est de 37 soldats maliens tués et 138 blessés, sur l’ensemble des théâtres d’opération.

 

Tchad. 24 soldats ont trouvé la mort lors des affrontements de vendredi dernier dans l'Adrar des Ifoghas, et 68 ont été blessés selon des sources françaises.

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:12

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/deces-militaires-et-honneurs/lieutenant-damien-boiteux/2134423-1-fre-FR/lieutenant-damien-boiteux.jpg

 

12/01/2013 Armée de Terre

 

Le 11 janvier 2013, lors de la première phase de l’opération Serval consistant, en appui des forces armées maliennes, à stopper l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali, le Lieutenant Damien BOITEUX du 4e régiment d’hélicoptères des Forces spéciales a été mortellement blessé alors qu’il était aux commandes de son hélicoptère.

 

Né le 24 novembre 1971, le lieutenant Damien BOITEUX aura servi la France durant 22 ans.

 

A 19 ans, il s’engage le 1er janvier 1991 en qualité d’élève sous-officier à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent. A l’issue d’une brillante formation initiale, il rejoint l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre de DAX le 5 août 1991. Il est nommé sergent le 1er avril 1992.

 

Breveté pilote, il est affecté au 1er régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg le 9 juin 1992. Sportif et enthousiaste, il progresse rapidement, c’est un jeune sous-officier consciencieux, discipliné et appliqué. Il s’impose déjà comme un pilote doué puis comme un chef de bord d’hélicoptère d’attaque atteignant rapidement un excellent niveau. Il est promu maréchal des logis-chef le 1erjuillet 1999 et est admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 1er décembre suivant.

 

Le 1er août 2000, il est appelé à servir en qualité de moniteur à l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre de DAX. D’un naturel calme et mesuré, il tire son ascendant d’un comportement et d’un esprit militaire remarquables. Instructeur de talent et pétri de nombreuses qualités pédagogiques, il maîtrise parfaitement l’exercice de sa fonction d’instructeur. Il est promu adjudant le 1er avril 2004.

 

Le 1er août 2005, il rejoint le 6e régiment d’hélicoptères de combat de Margny les Compiègne. Très disponible, il se porte volontaire pour suivre les stages lui permettant d’évoluer en milieu opérationnel. Il retrouve ainsi rapidement sa place en escadrille de combat.

 

Le 1er juillet 2007, il est sélectionné pour rejoindre le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre des opérations spéciales (DAOS) de Pau. Elément moteur de l’escadrille, il est une force de proposition crédible et écouté de ses chefs comme de ses pairs. Son sens du commandement et son fort potentiel l’amènent tout naturellement au recrutement officier. Nommé aspirant le 30 juin 2008 puis sous-lieutenant le 1er octobre suivant, il s’impose sans peine dans l’exercice du commandement.

 

Le 1er août 2009, le DAOS devient 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales. Officier particulièrement aguerri, il est promu lieutenant le 1er octobre de la même année. Il s’illustre par son sens tactique élevé dans la préparation des missions et ses qualités de chef de patrouille et de moniteur Gazelle hors pairs. Spécialiste des interventions en milieu désertique de jour comme de nuit, il sert de manière remarquable au sein des forces spéciales.

 

Le lieutenant BOITEUX a effectué de nombreuses missions extérieures aux cours desquelles son dévouement et sa volonté de réussite ont été remarquées : Djibouti en 1993, l’ex-Yougoslavie en 1998, la République de Côte d’Ivoire en 2005, 2007 et 2009, à nouveau Djibouti en 2008 et 2009, la Mauritanie en 2010 et le Burkina-Faso en 2010, 2011 et 2012.

 

Il était titulaire de la médaille de l’aéronautique, de la médaille d’outre-mer avec agrafe « République de Côte d’Ivoire », d’une citation à l’ordre du régiment avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze et de la médaille d’or de la défense nationale avec agrafe « aviation légère » et « missions d’assistance extérieure ».

 

Agé de 41 ans, pacsé et père d’un enfant, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.

 

Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances. Son action a contribué à arrêter l'avancée des forces terrestres vers Mopti et restera dans nos mémoires. Il a également salué le courage et le dévouement de nos soldats engagés aux côtés des forces maliennes contre les mouvements terroristes.

 

L’armée de Terre, profondément unie dans la peine, partage le deuil des proches et des camarades du Lieutenant Damien BOITEUX.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:52
Mali : l’Alat en première ligne

en vol de jour à bord d’une Gazelle Viviane.

Visibilité excellente, vulnérabilité maximale. 

(photo MinDefFR)

 

12.01.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

On s’était familiarisé avec Nijrab, Tagab puis Brega, Bengazi… A chaque année son théâtre d’opération et sa géographie nouvelle. Voici donc venir Konna et Mopti sur l’atlas des guerres françaises. Ces villes placées au centre du Mali, à l’exacte limite entre le sud et le nord du pays, sont à présent les points focaux de l’opération Serval qui a pour but d’arrêter l’offensive djihadiste.

 

Des moyens français ont été positionnés à Mopti dans la nuit du 10 au 11 janvier. Certaines informations parues dans la presse font état de huit rotations de Transall. Dans le même temps, des hélicoptères étaient mis en place à Ouagadougou, au Burkina Faso voisin. C’est de cette ville qu’est parti un premier raid français hier dans l’après-midi, pour stopper une offensive rebelle partie de Konna en direction de Mopti.

 

Un coup d’œil rapide sur une carte montre qu’il y a environ 200 km de Ouagadougou à la frontière malienne. Ajoutez une centaine de kilomètres pour aller de la frontière à la zone des combats, entre Konna et Mopti. Un raid direct au départ de la capitale ne passe pas en terme d’autonomie : les hélicoptères ont donc bénéficié d’une zone de ravitaillement avancée, proche du Mali. Les Gazelle utilisées par l’Alat, et en l’espèce le 4ème RHFS (Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales) disposent d’une autonomie d’environ 1h30 en ordre de combat. Ce qui laisse donc, déduction faite de l’aller-retour, et à condition de décoller au plus près de la frontière, une demi-heure de « playtime » au maximum sur la zone des combats.

 

L’intervention des hélicoptères aurait été décisive pour casser la dynamique ennemie et les rebelles auraient reculé « de plusieurs dizaines de kilomètres » selon des sources maliennes. Reste que cette intervention s’est faite de jour selon les informations officielles, ce qui s’est sans doute payé par le décès d’un pilote, le lieutenant Damien Boiteux du 4ème RHFS. Agé de 41 ans, le lieutenant Boiteux était très expérimenté, avec à son actif de multiples opex au Kosovo, en Bosnie et en Côte d’Ivoire. Le ministre évoquait une blessure par balle tandis que certaines sources font état d’un éclat qui lui aurait sectionné l’artère fémorale alors que son hélicoptère était déjà engagé sur le chemin du retour, après le raid.

 

Envoyer les Gazelle de jour contre une colonne fortement défendue est une décision qui ne peut se justifier que dans l’urgence. Rappelons ici en deux mots que la Gazelle comme son nom l’indique, est à l’origine un appareil pacifique, conçu pour le transport « corporate », qui a effectué  son premier vol en 1967. Séduite par sa rapidité et sa manœuvrabilité, et faute de mieux, l’Alat en a fait par la suite la clef de voûte de ses capacités d’attaque. La Gazelle est un appareil rapide, bien adapté au vol à très basse hauteur, mais n’offrant aucune protection à son équipage. Celui-ci est assis face au danger, dans sa bulle de plexiglas, avec pour seule protection le gilet pare-balle et la visière du casque Gueneau… Sans influence sur les munitions de 7,62 à 23 mm dont disposent les rebelles maliens…

 

Le 4ème RHFS dispose d’une douzaine de Gazelle de deux modèles différents : les SA341 équipées d’un canon de 20mm et les SA342 « Viviane » mettant en œuvre le missile HOT. Les deux types d’hélicoptères seraient engagés dans les combats, avec sans doute une prééminence accordée à la Viviane. Celle-ci peut à priori décocher ses missiles à distance de sécurité mais elle doit pour cela se découvrir et s’exposer en demeurant en stationnaire une vingtaine de secondes, le temps que le missile filoguidé frappe sa cible.

 

Pour réduire cette vulnérabilité, l’Alat privilégie le combat de nuit pour lequel a été conçu le viseur Viviane. La quasi totalité des entraînements, et particulièrement au sein du 4ème RHFS, se fait après le coucher du soleil. Ce mode opératoire a parfaitement réussi en Libye : face à des ennemis solidement armés, les Gazelle ont accumulé plusieurs dizaines de raids sans recevoir un seul impact. Mais en Libye, l’Alat maîtrisait tous les paramètres de son intervention, ce qui n’a sans doute pas été le cas pendant ce premier raid malien.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 13:46

Drapeau-Francais-en-berne-source-LignesdeDefense.jpg

 

12 Janvier 2013 Elysée.fr

 

C’est avec une vive émotion que le Président de la République a appris le décès au Mali du lieutenant Damien BOITEUX, chef de bord d’un hélicoptère du 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau.

 

Le chef de l’Etat adresse à la famille et aux proches du défunt ses sincères condoléances et s’associe pleinement à leur douleur.

 

Il salue le courage et le dévouement de nos soldats engagés aux côtés des forces maliennes contre les mouvements terroristes.

 

Son action a contribué à arrêter l’avancée des forces terrestres vers Mopti et restera dans nos mémoires.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories