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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 8 octobre 2015, le mandat du GTD Chimère s’est achevé après 4 mois d’opération dans la bande sahélo-saharienne.

 

Le mandat du GTD Chimère, commandé par le colonel Vincent Tassel, chef de corps du 8eRégiment de parachutistes d’infanterie de marine (8eRPIMa), a été marqué par une activité opérationnelle dense. Les unités déployées sur les différentes emprises ont ainsi été continuellement engagées dans des opérations de niveau groupe à compagnie, parmi lesquelles trois opérations aéroportées (Kounama 4, 5 et 6).

 

Menées en partenariat avec les Forces armées nigériennes (FAN) au Nord-Niger, importante zone de transit entre la Libye et le Nord-Mali, les opérations Kounama auront permis d’entraver les flux des Groupes armés terroristes (GAT) à l’extrême Nord du Niger avec, entre autres, l’interpellation de quatre présumés terroristes, la saisie de trois pickups, de plusieurs centaines de kilos de drogue, et de nombreuses armes.

 

Ces opérations auront encore une fois souligné la complémentarité des moyens aériens et terrestres déployés dans la Bande sahélo-saharienne (BSS), notamment dans le cadre d’opérations aéroportées.

 

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Désormais, c’est le GTD Douaumont, aux ordres du colonel Etienne du Peyroux, chef de corps du Régiment d’infanterie – chars de marine (RICM) qui est déployé dans la zone Est de l’opération Barkhane. Il est constitué de deux sous-groupements à dominante blindée armés par le RICM, complétés de deux sections du 2eRégiment d’infanterie de marine (2eRIMa), de sapeurs du 6eRégiment du génie (6eRG) et d’artilleurs du 11eRégiment d’artillerie de marine (11eRAMa).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 07:45
Quelques minutes avant le saut, les parachutistes du 8e RPIMa se préparent et écoutent les dernières consignes des largueurs

Quelques minutes avant le saut, les parachutistes du 8e RPIMa se préparent et écoutent les dernières consignes des largueurs

 

07.10.2015 Reportage photo par Thomas Goisque

 

Depuis plus d’un an, l’armée française intervient dans une vaste bande sahélo-saharienne aussi grande que les Etats-Unis. Déployée avec 3 500 hommes dans cinq pays, la force Barkhane a succédé à la brigade Serval qui a acculé les djihadistes dans leurs derniers bastions du nord Mali.

Avec le largage des légionnaires parachutistes sur Tombouctou en janvier 2013, les actions aéroportées ont prouvé leur efficacité : discrétion et surprise, rapidité et ubiquité. Pour couper les flux d’approvisionnement des groupes armés terroristes du nord Mali, le 8e RPIMa vient d’être largué sur la zone des trois frontières Niger - Algérie - Libye. C’est l’opération Kounama VI

Un reportage à retrouver dans le magazine VSD et dès maintenant sur le site internet : http://www.thomasgoisque-photo.com/site.php…

 

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 20 juillet au 1er août 2015, le groupement tactique désert Est (GTD-E) Chimère et les forces armées nigériennes ont mené l’opération Kounama 4 dans la région de la passe de Salvador. S’inscrivant dans la lignée des précédentes opérations Kounama, cette quatrième opération avait pour objectif de perturber les flux des groupes armés terroristes transitant au Nord-Niger.

 

Les militaires français, au nombre de 200, accompagnés de 50 soldats nigériens, ont été engagés dans cette opération débutée dans la nuit du 20 au 21 juillet 2015 par le largage de 90 parachutistes du 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de Marine (RPIMa) et du 35e Régiment d'artillerie parachutiste (RAP). Profitant de ce mode de mise en place discret et offrant un effet de surprise maximum, les hommes du GTD-E ont installé un dispositif de surveillance en profondeur des mouvements de groupes armés terroristes dans la zone.

Après plusieurs jours en autonomie aux confins du Nord-Niger, les parachutistes ont été rejoints par une colonne routière (peloton blindé du 3e Régiment de hussards, éléments de soutien du GTD-E et des forces armées nigériennes) précédemment partie de la base avancée temporaire de Madama.

 

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, le Colonel Tassel, chef de corps du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8ème RPIMa) a succédé au Colonel Meunier, chef de corps du 2ème régiment étranger de parachutistes (2ème REP), à la tête du groupement tactique désert Est (GTD-E). Le GTD Chimère succède ainsi au GTD Altor.

 

Le mandat du GTD Altora été marqué par une forte activité en continu. Les unités ont ainsi conduit plus de 240 opérations de niveau groupe à section, parmi lesquelles les opérations Kounama 2 et 3 effectuées dans la région de la passe de Salvador, importante zone de transit entre la Libye et le Nord du Sahel. Menées en partenariat avec les forces armées nigériennes (FAN), ces deux opérations aéroportées auront permis d’entraver les flux des groupes armés terroristes (GAT) à l’extrême Nord du Niger avec, entre autres, la saisie d’1,4 tonnes de cannabis ainsi que 1 200 litres de carburant.

 

Constitué de la 2ème compagnie, d’un état-major tactique, et d’une UCL (unité de commandement et de logistique) du 8ème RPIMa, d’un escadron du 3ème RH, de sapeurs du 17e RGP et d’artilleurs du 35e RAP, le GTD Chimère a pour mission de poursuivre la lutte contre les GAT en coordination avec les partenaires tchadiens et nigériens.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre / ECPADphoto EMA / Armée de Terre / ECPAD

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 11:55
Sauvetage au combat, l’autre enjeu opérationnel


1 avr. 2015 DICoD

 

#SauvetageAuCombat - Avant de partir en opération extérieure, les unités militaires françaises se préparent systématiquement dans le but d’acquérir les comportements adaptés aux conditions qu’ils vont devoir affronter. Si l’adaptation au terrain est indispensable, d’autres aspects comme la maîtrise du sauvetage au combat sont aujourd’hui incontournables et font pleinement partie des mises en conditions avant projection. Reportage à Castres, à l’occasion de la préparation opérationnelle du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa).

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 07:55
Le renfort Vigipirate de la 11e BP

 

28/01/2015 Ministère de la Défense

 

Appelées en renfort de l’opération Vigipirate Sentinelle, une compagnie du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) et une du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) se sont rendues à Paris le 13 janvier, afin d’assurer la sécurité de lieux hautement symboliques de la capitale (Sacré Cœur, tour Eiffel, château de Versailles, etc.).

 

Entre le 12 et le 14 janvier, plusieurs unités et organismes  ont ensuite été déployés en renfort : le 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) à Toulouse, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) à Perpignan, le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) et le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) à Paris, le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) à Lyon et une partie du poste de commandement G08 (PC G08) aérolargable de la 11e brigade parachutiste (11e BP) en renfort à Marseille.

 

En 10 jours, un peu plus de 850 militaires de la 11e BP ont ainsi été déployés en protection du territoire national. D’active ou de réserve, tous ont à cœur d’être présents sur cet engagement d’urgence, dans l’esprit même de la priorité de de l’armée de Terre : assurer la sécurité des Français.

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 08:55
Vigipirate : 850 militaires désormais engagés en Ile de France (actualisé)

 

08/01/2015 21:31 Sources : Etat-major des armées

 

Le jeudi 8 janvier 2015, 250 militaires supplémentaires ont été engagés aux côtés des 600 militaires déjà déployés en région Ile de France dans le cadre du plan Vigipirate, plan dont le niveau d’alerte a été élevé hier par le Premier ministre.

 

150 militaires du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1erRCP) en provenance de Pamiers (Ariège) et 100 autres, du 8régiment parachutiste d’infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres sont arrivés en région parisienne ce jeudi 8 janvier 2015.

250 militaires supplémentaires sont en mesure de rejoindre l’Ile de France, en fonction des besoins.

 

Historique du déploiement :

Mercredi 7 janvier : dispositif permanent engagé en île de France. Effectif déployé: 450 militaires

Mercredi 7 janvier : dans la soirée, mise en place d’un renfort de 150 militaires en provenance du 21eRIMa (Fréjus), du 41eRT (Douai) et du 48eRT (Agen). Effectif déployé : 600 militaires.

Jeudi 8 janvier : mise en place d’un renfort de 250 militaires :

  • 2 unités élémentaires en provenance du 1er RCP (Pamiers) et du 8e RPIMa (Castres).
  • Activation d’un 3e état-major tactique destiné à commander les moyens engagés en renfort
  • Effectif déployé : 850 militaires.

 

 

La défense du territoire national est une priorité des armées françaises. Chaque jour, hors situation d’exception, près de 2500 militaires sont directement engagés dans cette mission :

  • près de 1 000 au titre du plan Vigipirate,
  • 1 500 pour les missions permanentes de protection, en métropole et outre-mer (surveillance de l’espace aérien et des approches maritimes, lutte contre les trafics, protection de sites sensibles, etc.).

Pour remplir ces missions, l’armée s’appuie à la fois sur des dispositifs permanents et sur une capacité de réaction afin de pouvoir agir sous bref préavis.

 

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 16:42
Attentat à Paris : renfort de l’effectif militaire déployé en Ile de France (actualisé)

 

08/01/2015 15:05 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis le mercredi 7 janvier, 600 militaires sont déployés en région Ile de France dans le cadre du plan Vigipirate, plan dont le niveau d’alerte a été élevé hier par le Premier ministre. Des renforts supplémentaires sont acheminés ce jeudi 8 janvier 2015 en région parisienne.

 

150 militaires du 1er régiment de chasseurs parachutistes sont ainsi arrivés ce matin en provenance de Pamiers (Ariège) et 100 autres, du 8ème régiment parachutiste d’infanterie de marine arriveront de Castres en fin d’après-midi.

 

Ces détachements intégreront demain matin le dispositif de protection renforcé, portant alors à 850 le nombre de militaires présents aux côtés des forces de l’ordre pour assurer la protection des citoyens et la surveillance de nombreux sites en Ile de France.

 

En fonction des besoins, 250 militaires supplémentaires seront en mesure de rejoindre l’Ile de France dans la journée du vendredi 9 janvier.

 

La défense de la France et la protection des Français ont toujours été la priorité des armées françaises. La protection des citoyens sur le territoire français ne se limite pas au plan Vigipirate. Chaque jour, environ 2 500 militaires sont engagés dans la protection du territoire : près de 1 000 au titre du plan Vigipirate, 1 500 autres pour les missions permanentes de protection, en métropole et outre-mer (surveillance de l’espace aérien et des approches maritimes, lutte contre les trafics, protection de sites sensibles, etc.). Dans ce cadre, l’armée s’appuie à la fois sur des dispositifs permanents et sur une capacité de réaction afin de pouvoir agir sous bref préavis.

Attentat à Paris : renfort de l’effectif militaire déployé en Ile de France (actualisé)
Attentat à Paris : renfort de l’effectif militaire déployé en Ile de France (actualisé)
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:51
Restructurations 2015


 15/10/2014 DICOD - Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé le mercredi 15 octobre 2014 les restructurations touchant le ministère de la Défense en 2015. Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2013 a défini un nouveau modèle d’armée, adapté aux ambitions, au contexte stratégique et à la situation des finances publiques. Il nécessite de la part du ministère de la Défense de réduire ses effectifs. Le format d’armée, ainsi revu, induit enfin des opérations de restructuration qui consistent en des mesures de réorganisation, de mutualisation, de fermeture d’implantations militaires et des transferts d’unités.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé dans un message, le mercredi 15 octobre 2014, les restructurations touchant le ministère de la Défense en 2015. 

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié en 2013 a défini un nouveau modèle d’armée, adapté aux ambitions, au contexte stratégique et à la situation des finances publiques. Ce nouveau modèle d’armée est traduit en moyens concrets dans la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, votée par la représentation nationale. Il nécessite de la part du ministère de la Défense de réduire ses effectifs d’environ 34 000 postes (10 175 au titre de la LPM 2009-2014 et 23 500 au titre de la LPM 2014-2019) pour atteindre, en effectifs, en 2019, le modèle d’armée défini par le Livre blanc.

Cette politique de déflation a été établie en cohérence avec le projet global de transformation des armées, directions et services, dont l’amélioration du modèle RH est un des volets majeurs.

Le projet de réforme répond à un objectif clair : disposer dans la durée d’un outil militaire complet et cohérent, apte à garantir les intérêts de défense dans le cadre de l’ambition stratégique de la France. Les réformes transverses engagées par le ministère de la Défense sont ainsi coordonnées au sein de chacune des grandes structures organiques. Armées, directions et services ont donc défini un projet à l’horizon 2020. Ainsi, le Chef d’état-major des armées (CEMA) a conçu un plan d’ensemble déterminant les principales actions à mener pour mettre en œuvre la LPM au sein des armées : CAP 2020.

Le format d’armée, ainsi revu, induit enfin des opérations de restructuration qui consistent en des mesures de réorganisation, de mutualisation, de fermeture d’implantations militaires et des transferts d’unités. Ces manœuvres s’échelonneront sur l’ensemble de la LPM 2014-2019, en adéquation avec la déflation progressive des effectifs.

Le dossier thématique Restructurations 2015 vous présente comment ont été décidées les restructurations 2015, quelles sont les principales mesures par armée, au niveau interarmées, par direction et service, les mesures d’accompagnement du personnel et enfin, les mesures d’accompagnement économique et foncier.

 

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 11:55
Chiroptera 2014: le sésame du «Poitou»

 

26/09/2014 ADJ JL Nijean – Actus Air

 

Du 22 au 26 septembre 2014, l’escadron de transport 3/61 «Poitou» a organisé la phase pratique de l’exercice Chiroptera sur le camp militaire du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), à Castres.

 

«Chiroptera est notre exercice annuel d’intégration des nouveaux arrivants, précise le commandant “Luigi”, directeur de l’exercice et navigateur à l’unité. Cet entraînement final consiste en un déploiement sur une base opérationnelle avancée (BOA) isolée. C’est l’occasion de mettre en œuvre l’instruction reçue depuis leur arrivée et de faciliter leur intégration au sein de leur nouvelle affectation.»

 

Pendant les trois semaines précédant le déploiement, les nouvelles recrues de l’escadron, quels que soient leur grade et spécialité, ont enchaîné des cours notamment sur l’organisation et les procédures des opérations spéciales, sur la sécurité opérationnelle ainsi que sur des modes d’action labellisés «Poitou». Elles ont également suivi des séances de tir tactique et d’instruction dans le domaine de l’armement. De même, elles ont réalisé les premiers vols d’instruction pour aborder les spécificités de l’escadron de transport des forces spéciales «Air».

 

Tout de suite plongés dans le «bain»

 

Dès le 22 au matin, les «petits nouveaux» de l’escadron se sont impliqués dans le conditionnement et le chargement du matériel pour le déploiement. Arrivés sur le terrain militaire de Castres, ils se sont attelés à l’installation de la BOA. Tentes, groupes électrogènes, sanitaires et douches de campagnes… Tous les éléments assurant les conditions de vie et d’hygiène en autonomie totale pendant une semaine ou plus ont été rapidement mis en place par ces aviateurs des forces spéciales (FS), avec le soutien du personnel de la section mobile d’intervention (SMI).

 

«Nous avons organisé cet entraînement pour recréer les conditions qu’ils seront amenées à retrouver lors des opérations menées par l’unité, poursuit le directeur de l’exercice. Pour l’encadrement, nous avons une équipe d’une dizaine d’aviateurs de l’unité, épaulée par un groupe «action» du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) et deux moniteurs de sport de la base aérienne 123 d’Orléans, détachés auprès des forces spéciales «air». Trois aviateurs de la SMI nous ont également soutenus pour la mise en place du dispositif. En effet, notre lot de déploiement n’est pas dimensionné pour l’accueil de 60 personnes.»

 

Marquer les esprits

 

Après une montée en puissance graduelle, l’intensité de Chiroptera a atteint son point culminant dans la nuit de mardi à mercredi. Par une nuit de niveau 5 (niveau d'obscurité maximal), et à l’instar de la chauve-souris dont l’exercice tire son nom, les recrues, équipées de jumelles de vision nocturne, ont été plongées dans l’univers des forces spéciales. Parcours d’obstacle, progression en milieu hostile, combat, procédures FS, bivouac opérationnel… Les quatre groupes de recrues ont été éprouvés physiquement et moralement. Sous la houlette des experts du CPA 10, les équipes ont été confrontées aux dures réalités du terrain. «Cet exercice marque les esprits et assure l’intégration en soulignant l’esprit de cohésion propre à cette unité particulière de l’armée de l’air», souligne Luigi.

 

Après ce premier contact opérationnel et humain avec le monde des FS air, le rendez-vous est pris sur la base d’Orléans pour recevoir leur insigne du «Poitou» et rejoindre enfin cette famille qui est «à l’aise partout».

Chiroptera 2014: le sésame du «Poitou»Chiroptera 2014: le sésame du «Poitou»Chiroptera 2014: le sésame du «Poitou»
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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 11:55
14juillet - L'École militaire interarmes

 

11.07.2014 Armée de Terre

 

Le sous-lieutenant Tolstoï, élève officier à l'EMIA est particulièrement honoré et fier de défiler à la tête de sa promotion. Cet ancien caporal-chef du 8e RPIMa, est classé troisième de la promotion "Ceux d'Afghanistan" de l'école militaire interarmes.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 12:50
British and French rapid reaction forces call in the big guns

Airborne forces from Britain and France conduct a joint artillery and air support exercise in Castlemartin in Wales - Gallic Marauder photo UK MoD

 

08.07.2014 British Army

 

Airborne forces from Britain and France have conducted a joint artillery and air support exercise in Castlemartin in Wales.

 

Troops from the Colchester-based 7th Parachute Regiment Royal Horse Artillery (7 Para RHA) have fired artillery guns and called in fast jets alongside their counterparts from the 8th Parachute Marine Infantry Regiment (8 Regiment Parachutiste d’Infanterie Marine, 8 RPIMa) and 35th Parachute Artillery Regiment (35th Regiment Artillerie Parachutist, 35 RAP), both based near Toulouse.

 

The soldiers, who have recently returned from an interoperability exercise in the south of France, are taking part in the two-week live firing exercise to strengthen ties between French and British units.

 

The 260 troops fired a combination of artillery guns and mortars as well as receiving air support from jets on the French aircraft carrier, Charles De Gaulle.

 

Commanding Officer of 7 Para RHA, Lt Col Will Lynch, said. "This opportunity is perfect for us to continue to improve the way in which our two Armies operate.

 

"Exercise Gallic Marauder has been a fast moving artillery and air support exercise that has allowed us to operate in an all arms environment and asses each other’s strengths and weaknesses. We have learnt a lot from this exercise and we look forward to the continued co-operation between our sister regiments."

 

Pictures gallery

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:55
Armée de terre : le général Bosser devrait être nommé chef d'état-major

 

 

Sauf changement de dernière minute et dans l'attente d'une nomination en conseil des ministres, le général Jean-Pierre Bosser devrait être désigné prochainement comme Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre (CEMAT). Il coifferait ainsi sur le poteau le général Didier Castres, longtemps donné comme favori

 

Issu des paras-colo, Jean-Pierre Bosser, 54 ans, a commandé le 8ème RPIMa puis la 11ème Berigade parachutiste. Il est aujourd'hui à la tête de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense). A ce poste sensible, il jouit de la pleine confiance du cabinet du ministre de la défense, qui souhaitait, il y a quelques mois encore, le maintenir dans cette fonction. 

 

Jean-Pierre Bosser est sans doute le candidat préféré de l'état-major de l'armée de terre, où l'on ne voit pas toujours d'un bon oeil l'arrivée du général Castres, au caractère trop entier. A cet égard, Jean-Pierre Bosser offre un profil très différent : «calme, posé, serein», c'est ainsi que le présentent ceux qui le cotoient. 

 

L'armée de terre est une institution très secouée par les récentes réformes et les dysfonctionnements (Louvois). Son moral est fragile et la fonction de Cemat est devenue celle d'un super-DRH.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:55
Le FELIN en zone urbaine

 

14/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre

 

Le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8eRPIMa) s’aguerrit au centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB). L’occasion de tester et évaluer l’équipement FELIN et de faire remonter les appréciations positives ou négatives des utilisateurs. Tous les retours d’expérience permettront aux industriels de perfectionner ce système d’arme, pour le rendre de plus en plus performant et en adéquation avec les besoins des combattants sur le terrain.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 12:55
Le 1er Tirailleurs et le 8ème RPIMa vont expérimenter la nouvelle organisation des régiments d'infanterieLe 1er Tirailleurs et le 8ème RPIMa vont expérimenter la nouvelle organisation des régiments d'infanterie

24.02.2014 Jean-Dominique Merchet
 

Comme nous l'indiquions dans un post récent, un expérimentation va être conduite dans l'infanterie, pour tester une nouvelle organisation des régiments, avec ou sans  Compagnies d'éclairages et d'appui (CEA) : soit la suppression des CEA dont une partie des moyens et des missions seraient confiées aux quatre compagnies de combat (à quatre sections), soit le maintien d'une CEA dans chaque régiment, mais la réduction du format des compagnies de combat qui passeraient alors de quatre à trois sections. 

 

Selon nos informations, les deux régiments choisis sont le 1er régiment de tirailleurs d'Epinal et le 8ème régiment parachutiste d'infanterie de marine de Castres. 

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 19:45
Opération « Sangaris » en Centrafrique


20.12.2013 par Thomas Goisque

Dans les rues de Bangui, la capitale centrafricaine en proie à des violences intercommunautaires, les militaires français ont reçu de l’ONU la délicate mission de désarmer les milices et de ramener un semblant de calme afin de préparer les élections.
Mais la poudrière reste prête à exploser à tout instant…


C’est l’opération Sangaris.

Un reportage à découvrir
ICI

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Sangaris : le CEMA à Bangui (10 dèc 2013)

 

 

13/12/2013 16:35 Sources : EMA

 

Le 10 décembre 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est rendu en Centrafrique au sein de la force Sangaris.

 

Le CEMA s’est rendu en Centrafrique quatre jours après l’engagement de l’opération Sangaris. Ce déplacement avait pour objectif de faire de faire un point de situation des opérations avec le général Francisco Soriano.

 

Présent pour accueillir le Président de la République lors de son étape en Centrafrique, il était à ses côtés lors de l’hommage rendu aux deux soldats tués durant l’accrochage du 9 décembre.

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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 09:55
Hommage aux deux soldats français morts pour la France  en Centrafrique

source Gouverneur Militaire de Paris

 

Dans l’attente de la diffusion par la présidence de la république du communiqué précisant les modalités d’organisation des cérémonies d’hommage national aux caporaux Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, le rassemblement sur le pont Alexandre III afin de rendre hommage au passage des dépouilles des caporaux Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission, aura lieu le lundi 16 décembre 2013 à 9h30.

 

En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité envers nos héros par une présence digne, silencieuse et fraternelle.


Une cérémonie d'hommage national aura ensuite lieu a l'hôtel national des Invalides a 11h30. Les personnes souhaitant y assister pourront accéder a la cour d'honneur des Invalides a compter de 10h45.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:45
Une semaine d’engagement pour l’opération Sangaris


12 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

Crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense

Crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense

L’État Major des Armées (EMA) est revenu ce matin, lors du point presse du Ministère de la Défense sur l’opération Sangaris en Centrafrique. Les 1200 soldats déployés (en plus de la mission Boali déjà sur place, soit environ 400 éléments) sont arrivés entre le 5 et le 7 décembre. En deux jours seulement donc, les 1600 français de l’opération Sangaris, sous les ordres du général Soriano, arrivé lui le 6 décembre, ont pris place en RCA. L’essentiel des effectifs est installé dans la capitale, soit 1200 soldats à Bangui, ou plus exactement à l’aéroport de M’Poko.

 

Les unités de Sangaris

 

Les cinq compagnies de combat de l’opération Sangaris sont aujourd’hui fournies par des éléments du 8ème RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine);  21ème RIMa (régiment d’infanterie de marine), 1er RCP (Régiment de Chasseurs Parachutistes) d’alerte Guépard ainsi d’un escadron d’aide à l’engagement du 1er RHP (régiment de Hussards Parachutistes), renforcé par un peloton blindé d’ERC90 Sagaie des forces françaises au Gabon (FFG) du 1er REC (régiment étranger de cavalerie).

Le sous groupement aéromobile comprend quatre hélicoptères de transports Puma, deux d’attaque Gazelle ainsi que deux hélicoptères Fennec de l’armée de l’air.

Crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense

Crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense

Les opérations

 

Dès le 7 décembre, « la densité des patrouilles françaises dans Bangui a été multipliée par trois », a précisé le colonel Jaron, porte-parole de l’EMA. Les français sont également présents à Bossangoa, qualifiée de « seconde ville la plus instable du pays ».

Dès le lundi 9 décembre au matin, les « mesures de confiance » sont entrées en vigueur, à savoir que seules les forces de sécurité locales reconnues (police et armées) ont le droit de porter des armes tandis que les groupes armés doivent regagner leur cantonnement. Le colonel Jaron a indiqué que cela s’est immédiatement traduit sur place par « une baisse importante du niveau de violence ». De nombreux centrafricains ont trouvé refuge près des français, sur l’aéroport M’Poko: ils sont évalués à 10 000 la journée et deux à trois fois plus la nuit!

 

Les patrouilles françaises ont rencontré de nombreux tirs fugaces, qui cessent immédiatement dès leur arrivée. Peu de contacts donc, cependant le 6 décembre, un groupe d’une dizaine de personnes a engagé le feu contre une patrouille qui a répondu et a détruit un véhicule. Bilan: 4 morts et 6 blessés chez les groupes rebelles, aucun français touché. Mardi, un pick-up a ouvert le feu sur une patrouille française qui a immédiatement détruit le véhicule: 3 morts non confirmés. L’accrochage meurtrier pour les deux paras français est intervenu dans la nuit de lundi à mardi vers 23h30. Une section (30 soldats) a été brutalement prise à partie par un groupe d’au moins 5 rebelles.

 

« La majorité des groupes armés ont regagné leur cantonnement » a indiqué le colonel Jaron, qui se refuse à faire un premier bilan du désarmement, « trop tôt ».  Cependant, « la plupart des groupes armés ont quittés les points et axes qu’ils occupaient ».  L’EMA a également précisé que les prisonniers étaient remis à la FOMAC, qui va dans quelques jours se muer en MISCA.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 11:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

12/12/2013 Par Fabrice Valery – France 3 Midi-Pyrénées

 

Un hommage national à Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, les deux militaires du 8ème RPIMA tués en Centrafrique se déroulera lundi aux Invalides à Paris.

 

Une cérémonie nationale d'hommage aux deux soldats du 8ème RPIMA de Castres (Tarn), Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, se déroulera lundi à 11h30 aux Invalides à Paris a confirmé le ministère de la Défense.

 

Les deux jeunes hommes, 22 et 23 ans, sont tombés lundi soir lors d'un accrochage à Bangui (Centrafrique) entre un détachement français et des tireurs non-identifiés. Ce sont les premières victimes de l'opération Sangaris de l'armée française, avec mandat de l'ONU, pour rétablir l'ordre en Centrafrique.

 

Les dépouilles des deux soldats, devant lesquelles le Président de la République François Hollande s'est recueilli mardi soir sur place, sont toujours à l'heure actuelle à Bangui et devraient être rapatriées en France en fin de journée vendredi.

 

La cérémonie nationale aux Invalides sera précédée d'un hommage symbolique des porte-drapeaux et de la population au passage des cercueils sur le Pont Alexandre III à Paris.

 

Une centaine du militaires du 8ème RMPIMA de Castres participeront à la cérémonie nationale d'hommage.

 

Le décès de ces deux soldats de Castres a provoqué une vive émotion dans la cité tarnaise, dont le 8ème RPIMA a déjà subi de nombreuses pertes notamment en Afghanistan.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
Progression dans les ruelles de Bangui - video

11 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:45
Intervention militaire à Bangui: les chasseurs parachutistes de Pamiers déployés en Centrafrique

 

 

10.12.2013 ariegenews.com

 

L’intervention française en Centrafrique a donc des conséquences jusqu’en terre ariégeoise.

 

Depuis vendredi, un détachement du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers est déployé à Bangui, la capitale du pays théâtre de la reprise en main des milices décidée par François Hollande, après accord des Nations Unies.

 

Les «paras» ariégeois renforcent les forces françaises qui devraient bientôt dénombrer quelque 1200 hommes.

 

Rappelons que le 1er RCP est l’une des composantes de la 11e Brigade Parachutiste (huit régiments, 8500 militaires) engagée sur ce nouveau front. En Midi-Pyrénées, le 1er RHP de Tarbes et le 8e RPIMA de Castres ont également été mobilisés. Le 3e RPIMA de Carcassonne est en attente.

 

Le 1er RCP était prêt à un déploiement en douze heures. Si le lieutenant Clapié, officier de communication du régiment appaméen, se refuse à préciser l’ampleur du contingent concerné, elle revient sur la chronologie des événements.

 

«Un détachement du 1er RCP est donc parti vendredi matin en Centrafrique. Nous avons été prévenus jeudi soir mais avions été préalablement placés en Alerte Guépard. Ce niveau d’alerte commande que les hommes soient prêts à être déployés en douze heures. Cela a donc été le cas puisqu’ils sont arrivés à Bangui dans la journée de vendredi»

 

Leur mission? «Pour le moment, ils mènent des opérations de patrouille dans la capitale. Nous n’avons pas plus de détails sur la teneur de la mission»

 

Quelques mois à peine après des interventions en Afghanistan et au Mali, les Chasseurs parachutistes du 1er RCP se trouvent donc à nouveau en première ligne.

 

Mardi, l’annonce du décès de deux soldats du 8e RPIMA de Castres a été durement ressenti à Pamiers qui avait payé un lourd tribut aux récents déploiements d’unités de son régiment lors de l’intervention malienne.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: il était temps d'agir dit Hollande à Bangui

 

10 décembre 2013 20h33 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Le président français François Hollande a déclaré mardi soir à Bangui qu'il était temps d'agir en Centrafrique face aux massacres, après avoir rendu hommage au deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'une opération de désarmement de milices.

 

Arrivé à l'aéroport de Bangui - placée sous couvre-feu - où se trouve la base des forces françaises, où il est arrivé en provenance d'Afrique du Sud après avoir assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, M. Hollande s'est recueilli devant les cercueils des deux paras tués.

 

Les deux hommes ont été tués dans la nuit au cours d'un accrochage avec des assaillants non identifiés dans quartier proche de l'aéroport. Il s'agit des premières pertes françaises depuis le déclenchement jeudi soir de l'intervention française Sangaris, dans la foulée d'un feu vert de l'ONU.

 

L'émotion, elle est évidente après ce qui s'est produit: deux soldats qui sont morts pour la mission qui leur avait été confiée, qui se poursuit, et d'autres soldats qui sont encore en ce moment même, au moment où je suis présent, sur le terrain, pour pacifier cette ville et ce pays, a déclaré le président.

 

Il était temps d'agir (...) Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus le temps de tergiverser, a déclaré M. Hollande devant les troupes françaises, alors que la ville était survolée en permanence par des avions et des hélicoptères de combat.

 

La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle même (...) La France vient défendre la dignité humaine, a ajouté le président français.

 

Antoine et Nicolas (NDLR: prénoms des deux soldats) sont morts pour la France, pour une belle mission où ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres, a-t-il ajouté.

 

Après l'hommage rendu aux soldats, M. Hollande devait s'entretenir à l'aéroport avec les autorités centrafricaines de transition, dont le président Michel Djotodia, vivement critiqué ce week-end par le chef de l'Etat français et qui a présenté mardi soir ses condoléances à la France dans un message radio-diffusé.

 

Le président français avait notamment accusé l'ancien chef rebelle, arrivé au pouvoir en mars à la tête de la coalition rebelle Séléka qui a ensuite dissoute, d'avoir laissé faire les massacres inter-religieux de ces derniers jours qui ont fait quelque 400 morts.

 

Selon l'état-major français, la quasi-totalité des groupes armés ont été désarmés sans incident majeur et en moins de 24 heures, avec le soutien de la force africaine (Misca). Les bases des Séléka dans les quartiers ont été évacuées, et leurs combattants rassemblés dans plusieurs camps militaires.

 

La confusion continuait de régner dans une grande partie de la capitale centrafricaine, ont constaté des journalistes de l'AFP.

 

L'urgence pour les militaires français semble désormais de contenir la vengeance des populations de la capitale, en très grande majorité chrétiennes, contre les ex-Séléka et la minorité civile musulmane qui y est associée.

 

Frustrés d'avoir été désarmés et cantonnés dans leurs bases, beaucoup d'hommes de la Séléka sont de leur côté furieux d'avoir été privés par les Français de tout moyen de se défendre --avec leurs familles et leurs proches-- face à la vindicte populaire.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 22:22
Sangaris : point de situation du 10 décembre

 

 

10/12/2013 22:17 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique

 

A Bangui, dans la nuit du 9 au 10 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force Sangaris a été prise à partie à très courte distance au cours d’une patrouille à pied conduite dans le cadre de la mission de désarmement des groupes armés présents dans la capitale centrafricaine. Les militaires français ont immédiatement riposté. Durant l’échange de tirs, deux militaires français ont été grièvement blessés. Ils ont immédiatement été pris en charge par leurs camarades avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée (ACA) sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures. Les militaires français tués au cours de cette action sont deux soldats du 8e régiment parachutiste d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres. Il s’agit des deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le début de l’opération Sangaris en République Centrafricaine.

 

En début de soirée, le Président de la République, Monsieur François Hollande, s’est rendu à Bangui auprès des militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. A son arrivée, il a été accueilli par le premier ministre centrafricain, Monsieur Nicolas Tiangaye, par le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Francisco Soriano, et par l’ambassadeur de France en Centrafrique, Monsieur Charles Malinas. Il s’est dans un premier temps recueilli devant les corps des deux militaires français morts au combat dans la nuit avant de s’adresser aux militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. Il s’est ensuite entretenu avec les autorités militaires et avec les autorités de transition centrafricaines.

 

La France poursuit avec la Force multinationale des Etats d’Afrique de l’ouest (FOMAC) le désarmement de façon impartiale de l’ensemble des éléments armés qui n’ont pas déposer les armes, conformément aux mesures énoncées et relayées par l’autorité de transition le 7 décembre. Celles-ci stipulent que seules les forces armées de police et de gendarmerie sont autorisées à circuler dans la capitale dès lors qu’elles portent un uniforme et des signes distinctifs formels ; que le port d’arme est prohibé pour tout autre individu et enfin que  tous les membres des groupes armés doivent se rendre dans un point unique de cantonnement.

 

Le but de ces mesures est de créer les conditions sécuritaires minimales pour la prise en charge de la situation par la future Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Sangaris : point de situation du 10 décembre

Au nord, dans la région de Bossangoa, les militaires français ont poursuivi leurs patrouilles.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 20:37
Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui

 

10.12.2013 20h09 Romandie.com (ats)

 

Le président français François Hollande est arrivé mardi soir à Bangui, placée sous couvre-feu. Il s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats français tués quelques heures plus tôt lors d'opérations de désarmement de milices.

 

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, M. Hollande est arrivé à 19h15 à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.

 

Le chef de l'Etat français s'est recueilli dès son arrivée devant les cercueils des deux paras tués dans la nuit de lundi à mardi, alors que Bangui était survolée en permanence par des avions de combat. Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement de l'opération en Centrafrique, en appui aux forces africaines. Cinq jours après le début officiel de son intervention en Centrafrique, l'armée française fait face à des "accès de violence", pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des événements.

 

Coups de feu, mouvements de foule, corps sans vie sur la chaussée: la confusion a régné une grande partie de la journée dans le quartier "Combattant", proche de l'aéroport M'Poko.

 

C'est dans un quartier voisin que deux militaires français ont été tués dans un accrochage au cours de la nuit, lors d'un échange de tirs "à très courte distance". Selon l'état-major, l'échange de feu "extrêmement nourri" a eu lieu vers 23h30 à l'est de l'entrée de l'aéroport.

 

La France a déployé un contingent de 1600 soldats en Centrafrique, pour l'essentiel dans Bangui, mais aussi dans le nord-ouest du pays. Il vient appuyer la force africaine présente sur place, la Misca, désormais forte de 3000 soldats. Les soldats français ont pour mission de "rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire".

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