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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 20:55
De Saint-Cyr aux Invalides :  L’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr court pour les blessés de l’Armée de Terre

 

source Promotion Chef d’escadrons de Neuchèze

 

En soutien aux blessés de guerre, la promotion Chef d’escadrons de Neuchèze de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr organise, du 05 au 07 mai, une course en relais de 450 km entre le camp de Coëtquidan et l’hôtel national des Invalides.

 

En soutien aux blessés de guerre

Ce grand évènement vise à soutenir l’action de l’association Terre Fraternité par une opération de rayonnement au profit des blessés de l’Armée de Terre. Elle fait suite à une autre opération de rayonnement réalisée il y a deux semaines, les élèves-officiers féminines de la promotion CES de Neuchèze ont accompagné Cécile, blessée en Afghanistan, dans l’ascension du Kilimandjaro. Par cette entreprise sportive, les Saint-Cyriens font preuve de solidarité envers les blessés de guerre en agissant aux côtés de la Cellule d’Aide aux Blessés de l’Armée de Terre (CABAT).

 

Un relais de 450 kilomètres

Du jeudi 05 au samedi 07 mai 2016, la promotion Chef d’escadrons de Neuchèze effectuera un relais pédestre afin de rallier l’Hôtel des Invalides à Paris, lieux symbolique en tant qu’ancien hôpital militaire des invalides de guerre. Jour et nuit, les élèves-officiers du IIe bataillon se relaieront pour parcourir les 450 km qui les séparent des Invalides où aura lieu une remise de don au président de Terre Fraternité, le Général Thorette.

 

Pour des raisons de sécurité, ni le parcours, ni les horaires de passages ne peuvent être divulgués.

 

A propos de la Promotion Chef d’escadrons de Neuchèze

 

La Promotion CES Robert de Neuchèze (2014-2017) est la promotion n°201 de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Elle est composée de 144 élèves-officiers français, mais aussi étrangers, issus du recrutement direct. Elle suit en ce moment sa formation d’officiers de l’Armée de Terre sur le camp de Coëtquidan, en Bretagne.

 

Site web :             www.promotion-ces-de-neucheze.fr

Facebook :           www.fb.com/promotionNeucheze/

Twitter :               @StCyr_Neucheze

Instagram :          @stcyr_neucheze

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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 17:55
photos Ministère de la Défense

photos Ministère de la Défense

 

29 décembre 2015 par Henri Weill Ainsi va le monde !

 

152 généraux de division, vice-amiraux et "personnels militaires de rang correspondant".  Un arrêté du ministre de la défense, publié aujourd’hui dans le Journal officiel, fixe le volume des effectifs des armées pour 2016. Il s’établit ainsi pour chacun des autres grades :

-  général de brigade, contre-amiral et personnel          200

- colonel, capitaine de vaisseau et personnel                1 785

- lieutenant-colonel, capitaine de frégate et personnel  5 058

- commandant, capitaine de corvette et personnel         4 499

- capitaine, lieutenant de vaisseau et personnel             10 540

- lieutenant, enseigne de vaisseau de 1ère classe et personnel    3 819

- sous-lieutenant, enseigne de vaisseau de 2ème classe et personnel 1 067

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:55
Exposition Erwan Bergot au Musée du Souvenir de Saint-Cyr Coëtquidan

 

14.12.2015 Musée du Souvenir des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le 4 décembre 2015, les 295 élèves-officiers en formation au 4e bataillon de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr ont été adoubés et ont reçu leur nom de promotion devant plus d’un millier de personnes réunies sur la cour Rivoli.

Cette cérémonie été précédée par l'inauguration au musée du Souvenir d'une belle exposition dédiée au parrain choisi par la promotion : le capitaine Erwan Bergot.

 

Biographie :
Elève-officier de réserve en situation d’activité puis officier d’active, il a servi dans de nombreuses subdivisions de l’infanterie lors des conflits indochinois et algériens : régiments parachutistes de choc, Légion étrangère, troupes de Marine, chasseurs parachutistes, infanterie métropolitaine et tirailleurs algériens. Bergot s’est illustré dans les batailles de Tu-Lé, Nha San ou Dien Bien Phu et a subit l'internement dans les camps Vietminh. Il a été blessé à deux reprises et cité cinq fois pour son comportement exemplaire et ses actions d’éclat.
Outre la richesse de son parcours militaire, il fut un écrivain renommé dont la qualité et l’intensité des écrits ont directement contribué à faire naître la vocation de nombreux officiers français.
Ainsi, sa carrière militaire autant que son parcours d'homme de lettres en font un parrain d’exception pour les huit cents élèves-officiers qui seront formés au 4e bataillon au cours du cycle 2015 – 2016. Qu’ils soient élèves-officiers sous contrat, polytechniciens ou de réserve, tous trouveront dans la personnalité et le parcours du capitaine Erwan Bergot un exemple à suivre.

 

Reportage photos

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 22:55
photo ESCC - Armée de Terre

photo ESCC - Armée de Terre

 

17/11/2015 par ESCC – Armée de Terre

 

La traditionnelle cérémonie « sabres et casoars » s’est déroulée le samedi 14 novembre 2015 aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Présidée par le général de corps d’armée Christophe de Saint Chamas, officier général de zone de défense et de sécurité Ouest, commandant de zone terre Nord-Ouest, elle s’est déroulée en présence du général Frédéric Blachon, commandant les ESCC et de nombreuses autorités civiles et militaires.

 

Moment particulier, traditionnel et primordial  pour chacune des deux écoles, la cérémonie « sabres et casoars » marque la cohésion profonde du corps des officiers.

 

Reportage photos

 

Les 19 officiers sur titre du premier bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, les 150 élèves-officiers, français et étrangers, du troisième bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr et les 19 élèves officiers du centre international de formation ont reçu leur casoar des mains de leurs anciens de la promotion « Chef d’escadrons de Neuchèze » et des autorités présentes. Ce geste marque symboliquement leur entrée dans la communauté saint-cyrienne.

 

Les 83 élèves-officiers de la 55e  promotion de l’école militaire interarmes ont quant à eux reçu leurs sabres des mains de leurs parrains sous le regard de leurs anciens de la promotion « Lieutenant Nungesser », marquant ainsi leur entrée dans la communauté des officiers.

 

Une minute de silence en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre a ponctué la cérémonie.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03/09/2015 Sources : Marine nationale

 

Mercredi 2 septembre au matin, le contre-amiral Benoît Lugan, succédant au vice-amiral d’escadre Philippe Hello, a pris ses fonctions devant l’ensemble du personnel civil et militaire de l’ École navale.

 

Durant cette cérémonie, le contre-amiral Lugan a souhaité saluer l’ensemble du personnel et des élèves et, au travers de son discours, présenter les grandes lignes directrices et les priorités qui fonderont l’année scolaire 2015-2016.

 

A l'issue, les officiers et cadres civils, ainsi que les représentants de catégories et représentants du personnel civil ont pu partager un moment convivial d'échanges autour du nouveau commandant de l'école.

 

Le contre-amiral Benoît Lugan en quelques mots, chiffres et dates

Devenu à 20 ans officier de Marine en 1978, contre-amiral depuis janvier 2012.

- 1984/1994 : entre Bretagne et Provence, années d’activités et de responsabilités opérationnelles embarquées comme pilote d'hélicoptères, achevées avec le commandement de l’escadrille 23S à Saint-Mandrier de 1992 à 1994.

- 1994/2003 : entre Provence et Paris, officier d’état-major avec deux temps forts, l’un comme aide de camp auprès du Président de la République, monsieur Jacques Chirac (1998/2001), l’autre comme commandant la base d'aéronautique navale de Hyères de 2001 à 2003.

- 2003/2015 : en administration centrale à Paris, rapporteur pour le ministère de la Défense du « Livre blanc sur la sécurité intérieure face au terrorisme » (2006), chargé à l’état-major de la Marine de la conduite des réformes (2008/2010), puis du recrutement et de la formation (2010/2011), et enfin en 2011 adjoint au Directeur du Personnel Militaire de la Marine.

A l’été 2015, commandant de l’École navale.

 

4000 heures de vol sur Lynx, Dauphin/Panther, Alouette II et III

 

Formations

École navale (1978/1981), Collège interarmées de défense (1994/1995), Centre de formation au management de la défense (2001/2002), Centre des hautes études militaires et Institut des hautes études de la défense nationale (2003/2004).

Marié et sans enfants, le contre-amiral Benoît Lugan est officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur, commandeur dans l’ordre national du Mérite et titulaire dans plusieurs ordres étrangers

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 12:55
photo ESCC / DIRCOM

photo ESCC / DIRCOM

 

30.07.2015 par ESCC


Manifestation traditionnelle qui trouve son origine dans la visite du duc d’Orléans à Saint-Cyr en 1834, le Triomphe doit son nom à l’adresse d’un tireur au canon, l’élève-officier Lafitte, faisant but en pleine cible lors d’un exercice devant l’illustre visiteur ; Porté en triomphe par ses camarades, et récompensé par le duc d’Orléans d’une paire de pistolets, déclenchant une manifestation spontanée de joie dans toute l’école, il fut sans le savoir l’initiateur de ce qui devint au fil des ans une tradition désormais bien ancrée dans la vie de la Spéciale. Le triomphe marque désormais symboliquement la fin de l’année scolaire et le départ de Saint-Cyr des plus anciens ; cette année, les promotions « Lieutenant Thomazzo » de l’ESM et « Général Delayen » de l’EMIA ont quitté les écoles pour rejoindre les écoles d’armes de leur choix afin d’y suivre un an de formation spécialisée. C’est aussi à cette occasion que les nouvelles promotions sont baptisées.

Revivez la cérémonie nocturne du Triomphe 2015.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 16:55
photo ESCC / DIRCOM

photo ESCC / DIRCOM

 

30/07/2015 source Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le samedi 25 juillet 2015, à l’occasion des festivités du Triomphe, plus de 9 000 personnes ont ovationné les démonstrations de matériel militaire, la traditionnelle reconstitution du triomphe du tonneau et, plus exceptionnel cette année, les présentations de deux patrouilles acrobatiques de l’armée de l’Air. Retour sur un succès populaire marqué par le baptême des nouvelles promotions et le départ symbolique des promotions sortantes du 1er  bataillon de l’ESM et de la 1ère  brigade de l’EMIA.

 

Manifestation traditionnelle qui trouve son origine dans la visite du duc d’Orléans à Saint-Cyr en 1834, le Triomphe doit son nom à l’adresse d’un tireur au canon, l’élève-officier Lafitte, faisant but en pleine cible lors d’un exercice devant l’illustre visiteur ; Porté en triomphe par ses camarades, et récompensé par le duc d’Orléans d’une paire de pistolets, déclenchant une manifestation spontanée de joie dans toute l’école, il fut sans le savoir l’initiateur de ce qui devint au fil des ans une tradition désormais bien ancrée dans la vie de la Spéciale. Le triomphe marque désormais symboliquement la fin de l’année scolaire et le départ de Saint-Cyr des plus anciens ; cette année, les promotions « Lieutenant Thomazzo » de l’ESM et « Général Delayen » de l’EMIA ont quitté les écoles pour rejoindre les écoles d’armes de leur choix afin d’y suivre un an de formation spécialisée. C’est aussi à cette occasion que les nouvelles promotions sont baptisées.

 

Un pilote de chasse parrain de promotion à l’EMIA !

ESCC : le public fait un Triomphe aux Saint-Cyriens !

Cette année, fait exceptionnel, la 54ème  promotion de l’EMIA a reçu du général commandant les écoles le nom de lieutenant Charles Nungesser, pilote et as de l’aviation française pendant la 1ère  guerre mondiale. Engagé au 2ème  régiment de Hussards au début de la guerre, il y obtient la médaille militaire après seulement dix jours de combats ! Surnommé « le hussard de la mors » en référence à l’un de ses exploits (et par allusion aux hussards de la mort) il est autorisé à passer dans l’aviation après avoir été cité à l’ordre de l’armée. Il intègre alors une escadrille de bombardement avec laquelle il effectue 53 missions. Remarqué pour ses qualités de pilote, il rejoint l’escadrille de chasse N 65 avec laquelle il va particulièrement se distinguer : il remporte notamment dix victoires en combat aérien pendant la bataille de Verdun. Grièvement blessé, il terminera la guerre avec 43 victoires homologuées. Il est officier de la Légion d’honneur, décoré de la médaille militaire et titulaire de la croix de guerre avec 28 palmes et deux étoiles.

 

Le chef d’escadron Robert de Neuchèze guide désormais les pas de la nouvelle promotion de l’ESM.

 

ESCC : le public fait un Triomphe aux Saint-Cyriens !

La promotion 2014-2017 de l’école spéciale militaire a été baptisée « Chef d’escadron Robert de Neuchèze ». Sorti de Saint-Cyr en 1927, après 1 an à Saumur, il choisit le 19ème  régiment de dragons et sert en Allemagne occupée jusqu’en 1930. Très novateur dans son concept d’emploi de la cavalerie, il préconise la modernisation de l’arme et l’utilisation des blindés et des chars à l’instar d’un certain colonel de Gaulle. Après l’école de guerre dont il sort major en 1938, il est affecté à Saumur en qualité d’instructeur. Dès le mois de mai 1940, il se distingue dans la défense des ponts de la Seine à la tête du 1er  groupe franc motorisé de cavalerie (1er  GFC). Blessé pendant les combats, il dénombre plus de 9 impacts d’obus sur son char ! Il rejoint néanmoins son unité et participe aux combats pour la défense de la Loire au cours desquels il se révèle une nouvelle fois malgré le rapport de force très défavorable. Pour ses faits d’armes, le capitaine de Neuchèze reçoit les insignes de chevalier de la légion d’honneur. Refusant la capitulation, il va très rapidement rentrer en clandestinité et organiser des filières d’évasion vers l’Afrique. Arrêté par la Gestapo, il s’évade et reprend son combat de l’ombre. Promu chef d’escadron, il rejoint Alger et le 2ème  régiment de dragons en 1943 à la tête duquel il défile le 11 novembre. Le 30 aout 1944, le 2ème  RD débarque en Provence. Le chef d’escadron de Neuchèze est un des premiers à poser le pied sur le sol de France. Lors des combats pour libérer Autun, alors qu’il dirige une manœuvre de reconnaissance du haut de son char, il est abattu d’une balle en pleine tête par un sniper. Chevalier de la légion d’honneur, le chef d’escadron de neuchèze est titulaire de la crois de guerre 39-45 avec palme, de la médaille de la résistance et de la crois du combattant.

 

Revoir la cérémonie nocturne du Triomphe 2015 en vidéo

 

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 15:55
Baptême de la 54e promotion de l’ÉMIA - Promotion Lieutenant Nungesser

 

Source Promotion lieutenant Nungesser

 

Le samedi 25 juillet 2015, en présence du général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, la 54e promotion de l’École militaire InterArmes (EMIA) a reçu son nom de baptême au cours de la prestigieuse cérémonie nocturne du triomphe des Écoles de St Cyr Coëtquidan (ESCC). « Cette promotion portera le nom de lieutenant Charles Nungesser ». Ces mots prononcés par le général Antoine Windeck, commandant les ESCC et la base de défense de Vannes-Coëtquidan, scellent à jamais le nom de la 54, la promotion lieutenant Nungesser. Les élèves sont heureux et fiers de porter le nom de cet extraordinaire héros de guerre, d’autant que ce fut leur premier choix !

 

« Insigne promotion »

Jeune officier, que tu portes ou regardes cette insigne, sache que :

Sa forme est celle de la France en deuil, en l’honneur de ses héros disparus ;

L’épée représente ton héritage d’officier, gardien des valeurs chevaleresques ;

La légion d’honneur est ton exemple : la force, la gloire et le sacrifice de tes anciens ;

La hongroise, symbole des hussards auxquels appartenait ton parrain ;

Le coeur noir était son blason, celui qui inspirait la terreur dans le coeur de l’ennemi ;

Le drapeau, celui de sa patrie et de la tienne, était le symbole de son escadron ;

Les côtes françaises et américaine, aux couleurs de ton école symbolisent son ultime aventure ;

L’ensemble repose sur un fond blanc pareil à son célèbre avion.

Baptême de la 54e promotion de l’ÉMIA - Promotion Lieutenant Nungesser
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17 juillet 2015 5 17 /07 /juillet /2015 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

04.07.2015 source Armée de l'Air
 

Le vendredi 03 juillet 2015, les Écoles d’officiers de l’Armée de l’air (EOAA) de Salon-de-Provence ont organisé le baptême des promotions 2014 de l’École de l’air et de l’École militaire de l’air.

 

Reportage photos

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 16:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

30 Juin 2015 Source: Marine nationale

 

Après 2 ans de formation à l’École navale, les officiers-élèves sont déployés pendant cinq mois à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et de la frégate  Aconit. À un mois de leur retour à Toulon, l’EV 2 Claire dresse un premier bilan de sa mission.

 

Comment s’articule votre formation à bord des unités du groupe « Jeanne d’Arc » ?

 « Notre rythme est le suivant : dix jours de travaux dirigés puis dix  jours de quart, où nous sommes  immergés au sein des  équipages du Dixmude ou de l’Aconit. Nous sommes en permanence mis en situation opérationnelle. C’est très important car nos réactions aux cas non conformes doivent être validées : feux, voies d’eau, avaries de barre, homme à la mer… »

 

En quatre mois, avez-vous le sentiment d’avoir progressé ?

 « Avant d’embarquer, nous venions de valider notre compétence de marin lors d’un dernier embarquement sur un petit bâtiment au large de la Bretagne et de valider notre compétence d’ingénieur par une immersion de 11 semaines dans un institut de recherche. Aujourd’hui, nous avons des compétences d’officier de marine. Ce changement est notoire, nous appliquons maintenant concrètement toutes les connaissances que nous avons acquises».

 

Votre mission n’est pas terminée mais avez-vous déjà un souvenir fort ?

 « Lorsque nous étions au large de Djibouti, j’étais responsable de l’organisation d’un  exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC). Ce fut pour moi une expérience très enrichissante dont je me souviendrai. Ici, les mises en situation se font dans un contexte au plus proche du réel.».

 

Comment vivez-vous votre quotidien avec l’équipage ?

« Au début, j’étais insérée au cœur des services, j’avais tout à découvrir au contact des équipages et des officiers-mariniers, je posais beaucoup de questions. Maintenant, je ne suis plus seulement spectatrice, je suis actrice. De vraies responsabilités me sont confiées ».

 

Dans un mois, vous allez rejoindre votre affectation. Vous sentez-vous prête ?

« Pendant cette mission, je n’aurai jamais pensé découvrir autant de choses. Je crois que nous nous sommes beaucoup entraînés à notre futur métier, en conduisant des patrouilles dans des zones de navigation denses, en participant à des manœuvres avec des marines amies. Dire que je suis prête ? Il faut rester humble. Commander des hommes et des femmes est extrêmement difficile, je pense que je n’aurai jamais fini d’apprendre. Cependant, je suis confiante sur ma capacité à relever ce défi et  suis impatiente. ».

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 16:50
Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

 

01/07/2015 Stijn Verboven – MIL.be

 

L’instruction des nouveaux officiers et sous-officiers destinés aux brigades légère et médiane s’est achevée à Arlon. Le 30 juin 2015, après dix mois de cours intensifs théoriques et tactiques, une cérémonie était organisée pour célébrer ce moment important. Elle se déroulait, dans une chaleur étouffante, sur la plaine de parade de la caserne Général Bastin à Arlon.  

 

« Nous y sommes ! Nous clôturons aujourd’hui une formation longue et intensive ». C’est en ces termes que le lieutenant-colonel Gert Van Ryckeghem, chef du département Manœuvre, s’adresse aux jeunes cadres. « Vous serez, dès demain, à la tête d'un peloton ou d'une section. Souvenez-vous : un chef n’est jamais au-dessus de son personnel. Il est là pour lui indiquer la marche à suivre, se tient à ses côtés pour le soutenir et l’aide à progresser dans les moments difficiles. Je vous souhaite bonne chance ! »

Lors de cette parade, place était également faite à la réflexion. Des fleurs furent déposées au monument des troupes de manœuvre et à celui du régiment des Guides. Une pensée particulière fut adressée au lieutenant-colonel Ronny Piens, décédé lors d’une attaque survenue au Mali en mars 2015.

 

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jurgen Braekevelt – MIL.bePhotos : Jurgen Braekevelt – MIL.be
Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

Photos : Jurgen Braekevelt – MIL.be

L’instruction étant terminée, les nouveaux officiers et sous-officiers se rendront prochainement dans leur unité afin d’endosser leur rôle de chef de section ou de peloton. Les para-commandos ont encore quatre mois de formation à subir avant d’être considérés comme chefs à part entière.

Vidéo : Erwin Ceuppens

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:55
photo ESCC-DIRCOM

photo ESCC-DIRCOM

 

19/06/2015 Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

 

Le vendredi 12 juin 2015, s’est tenue aux ESCC une cérémonie de remise de galons et d’adoubement des élèves-officiers sous-contrat des filières spécialistes et pilotes.

 

Rassemblés sur la cour Rivoli sous les yeux de leurs familles et amis, ces jeunes officiers ont reçu des mains de leur parrain leurs premiers galons d’officier. Ensuite, et conformément à la tradition, ils ont été adoubés, symbolisant ainsi leur entrée dans la grande fraternité d’armes du corps des officiers. Ils vont désormais rejoindre leurs affectations afin de parachever leur formation puis servir dans la spécialité qu’ils ont choisie.

Les officiers sous-contrat sont formés au sein du 4e  bataillon de l’école spéciale militaire. Au même titre que leurs camarades issus de l’école militaire interarmes ou de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, les officiers sous-contrat ont vocation à participer à l’encadrement des formations, à occuper des emplois et exercer des responsabilités au sein de l’environnement des forces et de participer aux missions de l’aviation légère de l’armée de Terre en qualité de pilotes d’hélicoptère. L’armée de Terre propose ainsi un ensemble diversifié d’expériences professionnelles et de parcours aux jeunes bacheliers et diplômés de l’enseignement supérieur, les ESCC en assurant la formation initiale. La cérémonie de remise de galons marque le terme de celle-ci.

 

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 07:55
La Champagne pour le CIADA 2015

 

25/06/2015 SCH Beltran - armée de Terre

 

L’exercice de synthèse annuel des divisions d’application CIADA (camp interarmes des divisions d’application) s’est déroulé dans les camps de Champagne-Ardenne de Suippes et de Mailly-le-Camp du 26 mai au 12 juin. Il réunissait les lieutenants, futurs chefs de section, actuellement en formation de spécialité dans leurs différentes écoles d’application.

 

Véritable mise en condition opérationnelle, les lieutenants se sont servi de cet entrainement pour mieux appréhender les missions qui leur seront confiées. Prochainement déployés en opérations extérieures, ils seront confrontés à un environnement de combat interarmes. Cet exercice avait donc pour vocation à favoriser les échanges entre spécialistes et leur faire découvrir les différentes procédures mises en place.

 

Les détails en images

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 12:57
photo Ecole Polytechnique

photo Ecole Polytechnique

 

06/06/2015 par M. Jean-Yves Le Drian Ministre de la Défense

 

A Palaiseau, le 6 juin 2015

 

– Seul le prononcé fait foi –

 

Mesdames et Messieurs les élus,

Monsieur le Président, cher Jacques Biot,

Mesdames et Messieurs,

Mesdames et Messieurs, chers élèves de l’École Polytechnique,

 

C’est un grand plaisir pour moi d’être avec vous aujourd’hui. C’est d’ailleurs une date symbolique, puisque cette cérémonie de passation de drapeau, qui rappelle l’attachement de votre École à son histoire, à ses traditions militaires, se tient le jour où nous commémorons le Débarquement de Normandie.

 

En ce jour solennel, cette belle cérémonie porte un message très fort. Lorsqu’une garde prend son tour auprès du drapeau de son régiment ou de son école, cela veut dire que s’il revient à ces soldats ou ces élèves de partir demain au combat, au nom de la Nation, ils auront alors à défendre toutes les valeurs de France, celles qui font la gloire de son drapeau.

 

Partir au combat. Cette expression, au premier abord, sonne étrangement aux oreilles des polytechniciens d’aujourd’hui. Je veux cependant m’y attarder.

 

En ce jour de commémorations, je tiens d’abord à saluer la mémoire de leurs aînés qui ont pris toute leur part dans les grands engagements militaires de notre pays. Durant la Seconde Guerre mondiale, élèves et anciens élèves de l’X ont été de tous les combats de la France libre et de la Résistance intérieure, avec de grandes figures, comme Raoul Dautry, qui fait partie des premiers Français opposés à l’Armistice de Vichy, et d’autres, restés plus anonymes, mais qui ont œuvré avec ardeur pour la libération de notre pays. Parmi eux, d’ailleurs, de nombreux industriels, qui ont fait acte de résistance, notamment au sein de la SNCF et des PTT. Ce sont ainsi 378 polytechniciens qui sont morts pour la France entre 1940 et 1945. 33 ont par ailleurs été faits Compagnons de la Libération.

 

Ces combats-là appartiennent à l’Histoire. Mais il en est d’autres qui conservent une pleine actualité, et qui mobilisent les polytechniciens au premier chef. Je veux bien sûr parler de la grande compétition économique, industrielle, technologique, dans laquelle la France est engagée.  Aujourd’hui, la « guerre » économique, dans toutes ses formes, a pris une dimension mondiale. Dans ce contexte, où les acquis d’hier seront peut-être les handicaps de demain, seule l’innovation peut créer les conditions de la prospérité.

 

Partir au combat, pour relever tous les défis du monde contemporain. C’est plus que jamais la mission de l’École Polytechnique, qui produit et partage des connaissances scientifiques pluridisciplinaires au plus haut niveau. Elle le fait pour ses élèves, pour les entreprises, pour la société française. Dans cette perspective, dans ses enseignements comme dans ses activités de recherche, elle développe l’esprit entrepreneurial, l’audace, le sens de l’intérêt général, toutes ces qualités dont la France a besoin pour remporter ce combat d’autant plus difficile, d’autant plus exaltant aussi, qu’il est invisible, permanent, total.

 

Entre les combats d’hier et ceux d’aujourd’hui, il y a une continuité qui reste chère au cœur de l’X. Celle d’une formation militaire, où la rigueur et l’excellence sont les deux conditions du succès.

 

C’est pourquoi, en venant aujourd’hui, je veux réaffirmer la fierté du ministère qui exerce la tutelle de l’École Polytechnique, en même temps que la pleine actualité, riche d’opportunités, de l’exercice de cette tutelle. Je veux plus largement dire mon attachement à l’ensemble des écoles dont mon ministère a la charge : au-delà de l’École Polytechnique, je pense à l’ISAé, l’ENSTA, l’ENSTA Bretagne, bien sûr Saint-Cyr, l’École Navale, l’École de l’Air, et toutes les autres écoles militaires.

 

Je vois devant moi un grand nombre de têtes bien faites. Peut-être que l’un ou l’une d’entre vous sera un jour ministre de la Défense. Dans ces fonctions, je forme le vœu que vous ayez la même obsession que moi, celle de la préparation de l’avenir.

 

On résume trop souvent l’activité des armées au court terme des crises et des opérations, qui, il est vrai, est premier, pour répondre aux enjeux de notre défense et de notre sécurité nationale. Je veux préciser ici que cette prise en charge de l’urgence demande en permanence de penser au long terme, pour anticiper les évolutions de notre environnement stratégique, discerner les menaces de demain, adapter notre doctrine, nos matériels, notre formation – tout ce qui fait que nos armées font la fierté des Français partout où elles sont déployées.

 

Cette préoccupation ne va pas toujours de soi. Dans un contexte budgétaire contraint, la pression des investissements immédiats est très forte, comme la production de matériels supplémentaires, les rénovations d’infrastructures, ou le soutien.

 

Dès lors, faire le choix d’investissements dont les effets se feront ressentir à plus long terme, comme la R&D, le soutien à la base industrielle, ou encore la formation, c’est un acte que j’assume pleinement, avec la profonde conviction qu’il est aussi de ma responsabilité de faire en sorte que dans cinq, dix, quinze ans, nous continuions d’avoir des industriels capables de fabriquer des équipements au meilleur niveau, avec des ingénieurs de tout premier plan.

 

C’est bien sûr tout l’enjeu de l’École Polytechnique.

 

Fort de cette démarche, j’ai décidé d’augmenter – à un niveau jamais atteint – les budgets de recherche, dans lesquels se retrouvent les subventions vers les écoles, notamment l’X. Au total cela représente 3,5 milliards d’euros en moyenne de crédits pour la recherche et le développement, chaque année, soit environ 20% du budget d’investissement du ministère.

 

Je veux y insister, parce que si nous pouvons nous féliciter des succès que rencontre notre industrie à l’export, notamment dans le domaine de l’aéronautique, c’est en bonne partie grâce à l’excellence des ingénieurs qui sortent de nos écoles. Ils ont été ainsi capables de concevoir il y a trente ans un avion, le Rafale, dont on mesure aujourd’hui la réussite. Ce faisant, ils ont créé des dizaines de milliers d’emplois à très forte valeur ajoutée.

 

Ministre de la Défense, j’ai confiance dans vos réussites à venir, parce que vous aurez été à bonne école. L’École Polytechnique, on peut se le dire entre nous, est la première école de France par l’attraction sans pareille qu’elle exerce sur des milliers de jeunes étudiants, parmi les meilleurs de notre pays. Elle suscite beaucoup de sympathie, et une réelle fierté dont je veux témoigner, moi qui ne suis pas suspect de prêcher pour ma chapelle. Elle rencontre aussi, il faut le reconnaître, des critiques, dont certaines – je le dis comme je le pense – sont justes et d’autres disproportionnées.

 

L’École Polytechnique est parfois présentée comme une institution vénérable, âgée de plus de deux siècles, mais complètement immobile, figée dans cette histoire, incapable de prendre la mesure des bouleversements du monde contemporain.

 

Depuis trois ans que j’ai l’honneur de conduire le ministère de la Défense, j’ai au contraire vu et accompagné une École qui bouge.

 

Je pense d’abord à la transformation de la gouvernance, puisque début 2013 nous avons institué un mode de fonctionnement qui rapproche largement l’École Polytechnique polytechnique de celui d’une entreprise. Il y a désormais un conseil d’administration équilibré, entre les personnels de l’École, les représentants de l’État, et les personnalités qualifiées. Il y a aussi un président de plein exercice, Jacques Biot, que je salue à nouveau, aux côtés d’un directeur général, Yves Demay, à qui j’ai eu le plaisir de remettre tout à l’heure la médaille de commandeur dans l’ordre national du mérite.

 

Certains ont dit que l’École était refermée sur elle-même. Là encore, le rapprochement réussi, et pas seulement d’un point de vue géographique, avec l’ENSTA, est un remarquable succès. Je viens d’ailleurs d’acter officiellement ce rapprochement. Je forme le vœu qu’il en appelle d’autres, je vais y revenir.

 

J’entends enfin que l’on stigmatise parfois tel ou tel principe de fonctionnement de l’École. Je pense en particulier à la « pantoufle ». Le député François Cornut-Gentille a signalé la dérive d’un mécanisme qui, au fil du temps, avait fini par introduire une véritable inégalité de traitement entre les élèves à leur sortie. Le problème était en effet que les élèves choisissant un corps d’État étaient soumis à un remboursement lourd de leurs frais de scolarité en cas de sortie avant une période de dix ans, alors-même que ceux qui partaient dans le privé à la sortie de l’école en étaient exonérés. Je m’étais engagé à remédier à cette situation. C’est le cas depuis quelques jours, et je tiens à préciser que cela s’est fait en parfaite intelligence et avec le plein soutien de la communauté polytechnicienne.

 

Ainsi, depuis plus de deux ans, l’École suit ainsi un plan stratégique, dont nous mesurons les effets concrets.

 

Mais il m’a semblé utile de prendre un peu de recul, et d’interroger cette stratégie à l’aune de quelques questions majeures, comme celles posées par la mondialisation, par la mise en place de l’université Paris-Saclay, ou encore par le lien qui rattache cette École à l’État.

 

Pour mener ces questionnements, il fallait une personnalité remarquable, et je dois dire que je suis très heureux d’avoir travaillé avec Bernard Attali, qui incarne à la fois le sens de l’État d’un haut fonctionnaire, la vision d’un patron d’industrie, aujourd’hui banquier, et une certaine indépendance aussi, n’étant pas lui-même polytechnicien. C’est le Premier ministre qui l’a choisi, et je veux, en son nom, le remercier pour le temps, l’énergie et l’attention qu’il a consacrés à ce sujet.

 

Bernard Attali vient de remettre son rapport au Gouvernement. Ce document, important, va être publié rapidement. D’ores et déjà, je veux vous dire que je partage une bonne partie des recommandations, sur lesquelles je voudrais revenir maintenant.

 

En synthèse, ce rapport confirme l’immense atout que représente l’École Polytechnique pour la France. Depuis plus de deux siècles, la qualité de ses élèves et de son corps professoral, comme sa notoriété au plan national, sont incontestables.

 

Mais dans un monde de l’enseignement supérieur mondialisé, le travail conduit par Bernard Attali souligne aussi que l’École est aujourd’hui bousculée. Son rang dans certains classements internationaux, indicateurs désormais incontournables pour les communautés académiques, témoigne des dangers qui la menacent : trop limitée en taille, trop peu visible à l’international.

 

Les classements les plus emblématiques, comme le classement de Shanghai, font figurer l’école à une place qui n’est pas la sienne. On peut critiquer ces classements, et la façon dont ils sont construits. Mais ils sont un indicateur incontournable aujourd’hui lorsque l’on veut attirer les meilleurs.

 

Pour lui redonner un véritable élan, l’adoption d’une stratégie de croissance clarifiée est maintenant indispensable. C’est au nom de cet objectif que Bernard Attali suggère un certain nombre d’initiatives.

 

Je voudrais en citer quelques-unes.

 

Il s’agit d’abord de poursuivre la modernisation de la gouvernance. Dans cette perspective, j’ai demandé que soit débloquée sans attendre la transformation de l’X en Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP). Un décret en ce sens vient d’être porté au Conseil d’État. Par ailleurs, l’internationalisation du conseil d’administration me semble très bienvenue. De la même façon, dans un contexte de croissance forte, la part des ressources hors subvention doit augmenter. Le rôle de la Fondation (FX) est à cet égard essentiel. En s’appuyant sur un message clair, elle devrait pouvoir se fixer un objectif de levée de fonds fortement réévalué pour les cinq ans à venir.

 

Compte-tenu de la mondialisation de l’enseignement supérieur, le développement à l’international de l’X devient un enjeu majeur. Un rééquilibrage entre élèves français et internationaux à l’X apparaît ainsi hautement souhaitable : je pense que l’on peut viser de quadrupler à terme le nombre d’élèves internationaux du cycle ingénieur. N’y voyons pas une perte d’identité ou de prérogatives. Ne soyons pas frileux, mais au contraire combattifs, audacieux ! L’ouverture actuelle de l’école à des étudiants étrangers doit être élargie. J’y vois pour ma part une richesse passionnante. Imagine-t-on au MIT avoir seulement ou même majoritairement des étudiants américains ? Imagine-t-on à l’EPFL de Lausanne n’avoir que des Suisses ? Élèves français, vous n’êtes plus les seuls récipiendaires de cet enseignement d’excellence, mais vous devez continuer d’en être, bien sûr, les premiers ambassadeurs. 

 

En matière de recrutement des élèves, nous devons poursuivre nos efforts en faveur de la diversité sociale. Bernard Attali propose plusieurs mesures que nous étudierons, comme la création d’un internat de la réussite sur le campus de Saclay qui serait dédié aux élèves boursiers, un triplement des recrutements universitaires, ou des actions de communication ambitieuses dans les lycées.  Il y a là matière à réflexion. Je veux dire ici que la promotion sociale par l’École Polytechnique, sans être une fin en soi, a été historiquement l’une de ses valeurs phares. L’excellence et le génie sont universels ; ils doivent le rester. J’y suis particulièrement attaché en ma qualité de ministre de la défense, parce que ce sont aussi ces valeurs qui sont au cœur des combats que livrent nos soldats contre tous ceux qui voudraient nous atteindre.

 

Concernant la formation, le rapport de Bernard Attali propose une diversification de l’offre : la création d’un accès post-bac à l’École polytechnique, la construction d’une voie par alternance, le développement de formations continues pour les décideurs publics, et la multiplication des enseignements dispensés par l’X sur internet, sont des pistes à explorer activement.

 

Une révision du mode de sélection des ingénieurs d’État à la sortie de l’X est proposée, avec un classement de sortie qui serait remplacé par une sélection sur dossier et un entretien de motivation, afin de garantir une meilleure adéquation entre les besoins de l’État et le profil des futurs « corpsards ».  Cette proposition doit être débattue avec les futurs employeurs au sein de l’État.

 

Le lien entre l’X et le ministère de la Défense est pleinement réaffirmé par ce rapport, qui souligne en particulier l’importance de l’éthique et des valeurs collectives qui sont dispensées aux élèves. En plus des efforts déjà réalisés par la direction générale de l’armement, ce lien pourrait être encore renforcé pendant votre passage sur le Plateau, ainsi qu’une fois votre scolarité terminée. Dans cette perspective, j’ai notamment évoqué avec Jacques Biot la possibilité de développer les « War Studies » au sein de votre département de sciences humaines. C’est un enjeu pour l’École. C’est un enjeu pour la Défense. C’est un enjeu pour la France, qui, dans un monde troublé, gagne toujours à affûter son regard, par la recherche, sur les enjeux stratégiques. Bernard Attali propose la suppression de la solde pour les élèves. Je n’ai aucun tabou par principe, mais sur ce point, je suis plus circonspect. En tout cas, il est clair que cela ne concerne pas les promotions actuelles.

 

A propos de l’organisation du plateau de Saclay, le rapport préconise le regroupement de dix grandes écoles scientifiques, dont l’X, au sein d’une nouvelle « École Polytechnique de Paris », dans le cadre de l’Université Paris-Saclay. Cette orientation mérite d’être étudiée rapidement, car elle pourrait contribuer à répondre à l’objectif de croissance de l’X, tout en gardant l’exigence de qualité. Elle mettrait tout de suite l’ensemble en résultant dans une excellente position au regard des classements internationaux. Ce rapprochement d’écoles d’ingénieurs, s’il doit s’opérer, devra bien sûr être mené au sein de l’Université Paris-Saclay, avec laquelle les collaborations et mutualisations doivent s’amplifier. J’en parlerai bien sûr avec mes homologues qui assurent la tutelle des écoles concernées. Tout ceci devra se faire, comme pour l’ENSTA, dans le respect des particularités de chacun, dans une logique gagnant-gagnant. Je veux préciser ici qu'il n'est pas question de créer une forteresse au sein de Paris Saclay, mais que l'École Polytechnique de Paris devra au contraire jouer le jeu de l’université Paris Saclay.

 

Enfin, la politique de communication de l’École polytechnique devra viser plus encore qu’aujourd’hui à attirer les meilleurs talents internationaux. La marque Polytechnique devra être valorisée de façon encore plus active et moderne.

 

Voilà, en quelques mots, les principales recommandations de ce rapport, et je veux remercier une nouvelle fois son auteur, qui a mené un travail à plusieurs égards exceptionnel. Sur cette base, je demande au Président de l’École, en lien avec le conseil d’administration et les services du ministère de la Défense (dont bien sûr la DGA), de préparer d’ici la fin de l’année une révision du plan stratégie pluriannuel de l’X, qui tienne compte de ces grandes orientations. Certains thèmes demanderont bien sûr d’associer les autres ministères concernés. Mon directeur de cabinet pilotera lui-même le bon avancement de tous ces travaux, en lien avec Bernard Attali qui a accepté d’être associé à cette deuxième étape.

 

Ce plan stratégique me sera soumis en fin d’année, ici à Palaiseau, lors d’une séance élargie du conseil d’administration. J’y participerai d’autant plus volontiers que je suis pleinement convaincu que l’avenir de votre École est essentiel pour défendre la place de la France dans l’économie mondiale de la connaissance.

 

Cette vision pour l’École Polytechnique – et je conclurai par-là, en  m’aventurant sur vos terres physiques et thermodynamiques –, je veux qu’elle soit ambitieuse et pensée à long terme, mais je souhaite aussi qu’elle soit quasi-statique (et je veux dire par là qu’elle doit progresser d’état stable en état stable) et génératrice d’une entropie minimale. L’École a besoin d’un grand changement, qui préserve cependant les acquis qui ont fait sa réussite et fondent toujours aujourd’hui l’excellence de sa formation. J’ai pleine confiance dans la direction et l’ensemble des personnels de l’École pour mener cette révolution.

 

A toutes et tous, je souhaite de représenter dignement, dès aujourd’hui, l’uniforme que vous avez choisi, puis de faire vivre l’esprit de cet uniforme tout au long de vos brillants parcours. Il existe cent façons de servir nos concitoyens, mais il y a toujours une exigence, celle de voir au-delà de soi les intérêts de la collectivité. De cette façon, aussi loin que vous serez, aussi haut que vous irez, c’est toujours la France que vous servirez.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 12:56
Venu assister à la cérémonie de présentation et de passation du Drapeau à la promotion 2014, le ministre de la Défense a révélé un ensemble de mesures pour réformer la célèbre école d’ingénieurs. - photo R.Pellegrino/ECPAD

Venu assister à la cérémonie de présentation et de passation du Drapeau à la promotion 2014, le ministre de la Défense a révélé un ensemble de mesures pour réformer la célèbre école d’ingénieurs. - photo R.Pellegrino/ECPAD



08/06/2015 L.Perier  - DICoD

 

Samedi 6 juin 2015, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu sur le campus de l’École polytechnique, à Palaiseau (91). Venu assister à la cérémonie de présentation et de passation du Drapeau à la promotion 2014, il a révélé un ensemble de mesures pour réformer la célèbre école d’ingénieurs.

 

Développement à l’international, diversification sociale, suppression du classement de sortie… Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a révélé samedi 6 juin quelques-unes des grandes mesures préconisées par le rapport de Bernard Attali, haut fonctionnaire et ancien PDG d’Air France, sur l’avenir de la prestigieuse École polytechnique. À l’occasion de la cérémonie de présentation et de passation du Drapeau à la promotion 2014, le ministre a rappelé que si « l’École polytechnique est la première école de France par l’attraction sans pareille qu’elle exerce sur des milliers de jeunes étudiants, parmi les meilleurs de notre pays, […] elle rencontre aussi, il faut le reconnaître, des critiques, dont certaines – je le dis comme je le pense – sont justes et d’autres disproportionnées. »

 

L’école d’ingénieurs, sous tutelle du ministère de la Défense, a en effet fait l’objet d’une étude afin de réévaluer sa place et sa stratégie dans un monde de l’enseignement supérieur mondialisé où l’X – son surnom – est à la fois trop limitée en taille et trop peu visible à l’international.

 

Parmi les recommandations du rapport, Jean-Yves Le Drian en a révélé quelques-unes :

  • Développement à l’international  avec un rééquilibrage des étudiants français et internationaux. Objectif visé : quadrupler le nombre d’élèves étrangers ;
  • Accroissement de la diversité sociale des élèves : le rapport propose la création d’un internat de la réussite sur le plateau de Saclay qui sera dédié aux élèves boursiers, un triplement des recrutements universitaires ou des actions de communication ambitieuses dans les lycées ;
  • Diversification de la formation : la création d’un accès post-bac à l’école, la construction d’une voie par alternance ou la multiplication des enseignements dispensés sur internet sont des pistes envisagées ;
  • Suppression du classement de sortie. Le mode de sélection des ingénieurs d’État à la sortie de l’X se ferait par une sélection sur dossier et entretien de motivation ;
  • Suppression de la solde pour les élèves ;
  • Regroupement de dix grandes écoles scientifiques, dont l’X, au sein d’une nouvelle « École polytechnique de Paris », dans le cadre de l’université Paris-Saclay. Ce rapprochement permettrait de créer un ensemble à même de figurer dans les classements internationaux universitaires de par sa taille et la qualité de son enseignement.

 

D’ici la fin de l’année, un plan stratégique sur Polytechnique sera soumis au ministre en partant des grandes orientations proposées ci-dessus.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:56
Séminaire Interarmées des Grandes Écoles Militaires

 

source Ecole navale

 

Les élèves de 2ème année (les aspirants) assisteront durant une semaine à ce séminaire qui vise à permettre aux futurs cadres des forces armées de réfléchir conjointement, dans un esprit volontairement interarmées, aux missions de l’outil de Défense et au contexte dans lequel ils auront à le mettre en œuvre.

Diverses conférences, tables-rondes et débats autour du thème principal « Officier au service de la nation et sens de l’engagement » animeront ces journées.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
Côte d’Ivoire : visite du COMFOR des FFCI à l’école de formation des officiers des armées ivoiriennes

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 février 2015, le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côte d’Ivoire a rendu visite aux élèves officiers de l’école de formation des armées ivoiriennes (EFA). Située à 250 km au nord d’Abidjan dans la ville de Zambakro, cette école est le creuset de la formation des officiers ivoiriens. C’est en son sein que les élèves officiers des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et de la gendarmerie reçoivent leur formation initiale.

 

L’Ecole de Formation des Armées (EFA), qui existe depuis 50 ans, est la seule école de formation des officiers ivoiriens. Depuis le 28 août 2012, elle développe un projet novateur en matière de développement qui est le fruit d’une réflexion ivoiro-française. Cette dernière a pris la forme d’un partenariat entre les armées ivoirienne et française dans le domaine de la formation avec la mise en place, au sein même de l’école, d’une direction de la formation des élèves dans laquelle sont insérés en permanence deux officiers français. Ils apportent à leurs pairs ivoiriens le savoir-faire et la connaissance liés à l’instruction. En effet, de septembre 2012 à septembre 2013, un vaste chantier de réforme de l’enseignement militaire ivoirien a été initié en commençant par la formation initiale.

 

De cette coopération ivoiro-française dans le domaine de la défense est née l’ambition de refondre le nouvel officier ivoirien, dans une armée en pleine mutation, en s’inscrivant dans un projet pédagogique très novateur. C’est l’avènement d’une nouvelle génération d’officiers qui est impérative pour cette armée en pleine reconstruction et qui tend à se féminiser au fil du temps.

 

Depuis la fin de la crise post-électorale de 2011, la France accompagne les armées ivoiriennes dans leur volonté reconstruire leur armée et depuis cette refonte de l’école, 283 officiers ont été formés.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 21:55
Ouverture internationale des universités : Polytechnique se hisse à la cinquième place

 

27.01.2015 Le Monde.fr

 

Les universités françaises et européennes ont rarement les faveurs des palmarès internationaux, dont la méthodologie est souvent jugée favorable aux établissements anglo-saxons. Une critique entendue par le Times Higher Education, à l'origine d'un des classements les plus influents : pour la deuxième année consécutive, cet organisme publie un palmarès axé sur l'ouverture des établissements à l'international, qui redistribue les cartes. Une célèbre institution française, Polytechnique, s'y distingue par une 5e place, faisant un bon de 18 places par rapport à 2014.

 

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:55
Dans les pas des aînés

 

06/01/2015 EB  - Armée de Terre

 

 

Les dernières promotions d’élèves officiers et sous-officiers de l’année 2014 ont été baptisées du nom de leur parrain, le 4 décembre aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan pour l’une et le 28 novembre à l’École nationale des sous-officiers d’active, pour l’autre.

 

Cette tradition qui symbolise l’engagement au service de la France, marque le début de la vie active au sein de l’armée. Afin que tous aient un exemple à suivre, chaque promotion a choisi un parrain. En l’occurrence le chef de bataillon Raymond Dronne pour les élèves officiers du 4ebataillon de Saint-Cyr, et l’adjudant-chef Leblanc pour les élèves sous-officiers de Saint-Maixent. En les prenant pour guides, les futurs cadres de l’armée de Terre deviendront à leur tour des meneurs d’hommes, inspirés des valeurs morales de leurs aînés.

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 13:45
Photos R. Veron - CECAD

Photos R. Veron - CECAD

 

25/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Du 28 novembre au 8 décembre 2014, des officiers éthiopiens ont effectué un stage d’aguerrissement en milieu désertique au Centre d’Entraînement et d’Aguerrissement au Désert (CECAD) à Djibouti.

 

Trois officiers et six cadets militaires éthiopiens, aux côtés de leurs camarades français et djiboutiens, ont suivi les différents modules proposés par les douze instructeurs du CECAD : sauvetage, combat, topographie, vie en campagne… Plus particulièrement, les modules de vie en campagne adaptés au milieu désertique ont été enrichissants et appréciés. Par exemple, l’apprentissage des techniques de collecte de l’eau et d’allumage du feu qui satisfont les besoins primaires.

 

L’élément « eau » est en effet primordial. 6 à 12 litres d’eau par personne et par jour sont nécessaires en milieu désertique, d’où la nécessité d’être formé pour le collecter. A Djibouti, faute de rosée matinale, l’eau est récupérée par condensation, grâce à la méthode de l’alambic, puis filtrée par un système d’entonnoir avec du sable. Et pour la garder « fraîche », rien de tel qu’une chaussette mouillée pour envelopper le contenant.

 

Le feu est également vital notamment pour cuire les aliments. Plusieurs possibilités d’allumage de feu existent : la technique de la loupe qui capte les rayons solaires, utilisation la limaille de fer sur la batterie d’un téléphone portable…

 

Les instructeurs du CECAD sont issus du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM). Ils connaissent l’environnement semi-désertique et y sont acclimatés. Afin de former les stagiaires, ils s’inspirent de techniques ancestrales employées par les nomades et utilisent également des moyens modernes utilisés par tous.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECAD
FFDj : des cadets éthiopiens formés au CECADFFDj : des cadets éthiopiens formés au CECAD
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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 09:55
Le 4e bataillon présenté au drapeau

 

24/10/2014 Victor POULAIN - Armée de Terre

 

Le 21 octobre, les élèves-officiers polytechniciens et sous contrat du 4e bataillon ont eu l’honneur d’être présentés au drapeau de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr au cours d’une cérémonie clôturant leur premier mois de formation.

 

Cette cérémonie, qui se tenait dans la cour Rivoli des écoles de Saint-Cyr Cöetquidan, a commencé par une veillée au musée du souvenir et s’est poursuivie par une prise d’arme. Commandé par le lieutenant-colonel Antoine, le 4e bataillon est constitué de 203 élèves-officiers, dont 133 polytechniciens et 64 officiers sous contrat incorporés il y a un peu plus d’un mois. Poursuivant leur apprentissage tactique du niveau chef de groupe, les élèves-officiers du 4e bataillon vont maintenant préparer le baptême de leur promotion, prévu le 4 décembre prochain.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:45
EFS : un détachement d’instruction opérationnelle réalise une formation tactique en RCI

 

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Du 15 au 28 septembre 2014, un détachement de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu en République de Côte d’Ivoire pour réaliser une action de formation tactique de quinze jours au profit des cadres et formateurs ivoiriens de l’école des forces armées (EFA). Installée à Zambakro, à une quinzaine de kilomètres de Yamoussoukro, l’EFA rassemble les différentes écoles de formation d’officiers ivoiriens.

 

Ce stage a permis de parfaire les connaissances tactiques des officiers en charge de la formation militaire des futurs chefs militaires ivoiriens. Après la révision des fondamentaux du combat, l’instruction s’est portée sur les points clés que sont la méthode de raisonnement tactique et la rédaction de l’ordre initial qui en découle. Les stagiaires ont ainsi reçu chacun un carnet de combat avant d’être mis au contact de leur premier ordre initial. Après en avoir assimilé le format et le mode opératoire, guidé par les formateurs du détachement d’instruction opérationnelle (DIO) des EFS, ils ont pu s’exercer, chacun à leur niveau, sur un cas pratique.

 

L’intérêt des stagiaires ivoiriens pour cette instruction et les retours positifs effectués auprès de leurs formateurs ont confirmé la pertinence des modules préparés par le DIO. Cela confirme également la capacité des EFS à répondre aux besoins des forces ivoiriennes pour compléter leurs savoir-faire tactiques.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : un détachement d’instruction opérationnelle réalise une formation tactique en RCIEFS : un détachement d’instruction opérationnelle réalise une formation tactique en RCI
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 16:35
Afghan Sandhurst Graduation

 

23 sept. 2014  Nato

 

The first group of students to attend the Afghan National Army Officer Academy have just graduated. The men have spent the past year learning various skills including leadership and tactics. The academy is sometimes referred to as ‘Sandhurst in the Sand’ as it’s modelled on the Royal Military Academy Sandhurst, in the UK.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:55
Les Elèves de l’Ecole militaire de l’air (EMA)

 

19.09.2014 Ecole de l'Air

 

Les tous derniers « EMA 2014 » sont une promotion de transition avant le passage à l’Ecole unique.


En effet, dès septembre 2015, les Ecoles d’officiers de l’Armée de l’air connaîtront une évolution importante. : toutes les formations initiales d’officiers aujourd’hui dispensées par l’Ecole de l’air, l’Ecole militaire de l’air, le Cours spécial de l’école de l’air et le Cours spécial de formation des officiers seront regroupées au sein d’une seule et même école : l’Ecole de l’air.

Cette Ecole de l’air unique permettra de renforcer l’identité de l’aviateur et la cohésion, tout en inscrivant davantage la mission de formation dans les exigences de la société actuelle.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 07:20
Insignes et intronisation au Collège militaire royal de Saint-Jean

 

7 sept. 2014 45eNord.ca

 

Romeo Dallaire a été intronisé au Temple de la renommée du Collège militaire royal de Saint-Jean, alors que les nouveaux élèves-officiers reçoivent leurs insignes.

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