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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 12:45
photo EMA

photo EMA

 

21-12-2015 Par RFI

 

Après avoir un moment disparu des radars, les islamistes sont de plus en plus présents sur le terrain dans le nord du Mali, surtout dans la région de Tombouctou.

En plein cœur de Tombouctou, un homme armé a abattu la semaine dernière, dans la nuit du 17 au 18 décembre, trois civils dont l’animateur vedette d’une radio confessionnelle de la ville. La radio Tahnint était communément appelée la Radio chrétienne de Tombouctou. Pour plusieurs sources, aucun doute, ce triple assassinat est signé al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

23/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 9 au 15 octobre, la force Barkhane et la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) ont renforcé les Forces armées maliennes (FAMa) dans le cadre de l’opération La Madine 4, opération de contrôle de zone effectuée à l’Est de Tombouctou, dans la région du Gourma.

 

Couvrant une zone d’action large de 160 km, les 200 soldats des FAMa accompagnés de 32 soldats du détachement de liaison et d’appui opérationnel français de Tombouctou avaient pour mission d’entraver la circulation des groupes armés terroristes et de les priver de leurs moyens d’action. La reconnaissance de la région par les 8 sections maliennes et le détachement français a donné lieu à des opérations de fouille des zones de stockage. Les FAMa ont bénéficié de l’appui spécialisé (guidage aérien, appui feu et franchissement) et des moyens d’acquisition de renseignements des forces françaises et de la MINUSMA. La force Barkhane a également fourni des hélicoptères de type Caiman et Tigre pour des missions de reconnaissance, d’appui ou de transport tactique.

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photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 13:45
photo EMA (Archives)

photo EMA (Archives)

 

23-03-2015 par RFI

 

Un civil malien a été tué et décapité il y a quelques jours dans la région de Tombouctou dans le nord-ouest du pays. Il était accusé par ses assassins d'être un informateur des forces françaises.

 

L’homme accusé d’être un informateur des forces françaises de l’opération Barkhane serait âgé de 39 ans. Ce civil malien a dans un premier temps été enlevé, puis conduit à 120 kilomètres au nord de Tombouctou.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:45
Première Visite de terrain du Chef de la MINUSMA


18 mars 2015 MINUSMA

 

Le Nouveau Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MINUSMA, M. Mongi Hamdi, s’est rendu pour la première fois depuis son arrivée au Mali à Tombouctou pour une visite d’une journée
En se rendant dans la cité des 333 saints, M. HAMDI voulait s’enquérir auprès des leaders religieux, les élus locaux, la société civile et les plus hautes autorités de la région des défis sécuritaires du moment mais aussi et surtout échanger avec eux du processus de paix en cours au Mali.

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:45
GTIA “Al Farouk”

 

28.01.2015 EUTM Mali

 

Pendant del siècles, d’après les légendes locales, Al Farouk, le génie protecteur de Tombouctou, a protégé de tout mal l’antique ville du nord du Mali.

Chevauchant son puissant destrier ailé au centre de la ville, le génie de pierre surveille les maisons de la cite pour que les enfants ne se faufilent hors de de celles-ci pendant la nuit. La légende raconte que si Al Farouk te surprend en faisant quelque mauvais tour, il te rognera les deux premières fois. Mais, s’il t’attrape une troisième fois, tu disparaîtras à jamais!

Aujourd’hui, après la décision du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du mali (MINDAC), le puissant génie est aussi le patron protecteur du sixième “Groupement InterArmes” (GTIA) entrainé par les instructeurs européens de l’EUTM Mali au “Centre d’Instruction Boubacar Sada” in Koulikoro (aussi connu par le nom de Koulikoro Training Camp – KTC). Une des raisons principales pour avoir choisi ce nom est le fait qu’un grand pourcentage des troupes du GTIA sont originaires de la région de Tombouctou.

Le GTIA “Al Farouk” commença son entrainement au KTC pendant les premiers jour de Décembre 2014 et se trouve à présent à la fin de la période commune de formation, pour passer ensuite à l’entrainement spécifique de ses unités (artillerie, infanterie, cavalerie de reconnaissance, génie…). Ce procédé est le même qui a été employé pour former les 5 GTIA précédents (Waraba, Elou, Sigui, Balanzan et Debo) avec de très bon résultats, comme l’ont démontré leurs respectifs déploiements dans la zone nord du pais.

GTIA “Al Farouk”GTIA “Al Farouk”
GTIA “Al Farouk”GTIA “Al Farouk”
GTIA “Al Farouk”GTIA “Al Farouk”
GTIA “Al Farouk”GTIA “Al Farouk”
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 10:45
Mali : libération de cinq otages maliens le 17 Avril dernier

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 16 au 17 avril, les forces françaises au Mali ont conduit une opération dans la région nord de Tombouctou sur une cible mobile identifiée comme étant un groupe armé terroriste.

 

Les moyens aéromobiles et terrestres ont permis de libérer cinq personnes qui étaient retenues en otage et de neutraliser une partie du groupe terroriste.

 

Ces ex-otages sont des employés maliens du comité international de la Croix Rouge (CICR) qui avaient été capturés le 8 février 2014 dans la région d’Anefis.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:45
Mali : dix-neuf jihadistes tués par la force Serval au nord de Tombouctou

 

10/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Ce n'est pas parce que l'actualité brûlante s'est brutalement tournée vers Bangui et la Centrafrique que la force Serval ne poursuit pas son patient travail de ratissage et de coups puissants dans le nord du Mali. Une opération de grande envergure, menée à 200 km au nord-est de Tombouctou, a permis de tuer dix-neuf membres d'un groupe jihadiste, indique l'AFP.

 

« Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou », a indiqué une source militaire française à Bamako. « Les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués. » Aucune victime n’était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération. Mais ce groupe serait du genre jusqu'au-boutiste.

 

La source militaire française n’a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les « 19 éléments » tués.

 

Ce genre d'opération massive, avec déploiement complet d'un GTIA (groupement tactique interarmes), de forces spéciales, d'hélicoptères et d'avions, est régulière. Mi-octobre, l’armée française, la Minusma et l’armée malienne avaient lancé dans la boucle du Niger au nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1 500 soldats baptisée « Hydre ».

 

Les objectifs de ces opérations sont « de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées » pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l’armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de tuer plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel. Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 18:45
Nord du Mali: 19 jihadistes tués dans une opération de l'armée française

 

10 décembre 2013 18h15 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Dix-neuf membres d'un groupe jihadiste ont été tués mardi lors d'une opération de l'armée française en cours dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, a appris l'AFP de source militaire française à Bamako.

 

Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou, a indiqué cette source, ajoutant que les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués.

 

Nous avons le contrôle de la situation, a affirmé cette source en indiquant qu'aucune victime n'était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération

 

Cette source militaire française n'a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les 19 éléments tués.

 

L'armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d'autres armées africaines, intégrées depuis à la force de l'ONU, la Minusma, contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012. Ils ont été affaiblis, mais restent néanmoins actifs dans la région.

 

Après une accalmie de plusieurs mois, ces groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre, tuant depuis une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

 

Mi-octobre, l'armée française, la Minusma et l'armée malienne avaient lancé dans le nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1.500 soldats baptisée Hydre.

 

Son objectif était de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées française.

 

Mi-novembre, une opération spéciale de l'armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de neutraliser plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel, selon le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.

 

Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération dans la région de Tessalit, près de la frontière algérienne.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 15:00
Information RFI: importante opération de l’armée française dans le nord du Mali

 

10 décembre 2013 à 14:24 Par RFI

 

Au Mali, une importante opération militaire française est menée actuellement au nord de Tombouctou. Les soldats de la force Serval visent des positions d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans cette zone où il reste de nombreux combattants jihadistes.

 

Les soldats français ratissent actuellement une vaste zone située au nord de Tombouctou entre les communes de Bouje-Baya et d'Arouane. Ces deux villages sont situés à 150 et 250 kilomètres au nord de la ville sainte, sur l'axe qui mène à la ville du sel, Taoudeni. « Une région où il y a beaucoup à faire, où il y a beaucoup de mouvements de jihadistes », estime une source sécuritaire locale.

L'opération a été lancée la semaine passée. Une centaine de véhicules et des hélicoptères sont engagés sur le terrain. Une mission à laquelle ne participent pas la Minusma ni l'armée malienne. Des habitants de Tombouctou confirment avoir vu passer des colonnes de blindés français en fin de semaine.

 

→ A (RE)LIRE : Mali : attentat-suicide près d'une position française au Nord

 

Ce week-end, une katiba d'Aqmi a été attaquée. « Les éléments du groupe terroriste se sont battus jusqu'au bout », confie à RFI une source militaire malienne qui ajoute qu’« au moins 19 éléments du mouvement ont été tués, il n'y a ni blessés, ni morts côté français ».

Impossible de dire pour le moment, à quelle katiba du mouvement jihadiste appartiennent ces combattants. « Il pourrait y avoir des membres importants, les identifications sont en cours », explique la source militaire malienne. L'armée française ne commente pas, pour le moment ces informations, un signe, sans doute, que les opérations ne sont pas terminées.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:45
Mali : une dizaine de combattants neutralisés mardi 1er octobre

 

10/10/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Une « dizaine » de combattants d’un « groupe armé terroriste » ont été « neutralisés » le 1er octobre au nord de Tombouctou au Mali à la suite d’un accrochage de plusieurs heures dans lequel ont été engagés des troupes au sol, notamment les forces spéciales françaises, a indiqué ce jeudi le ministère de la Défense.

 

Cette action correspond à une cible d'opportunité. Une information reçue en début de matinée le 1er octobre évoquait la présence de pick-ups à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou dans la région de Douaya. Des éléments de Serval étaient déjà engagés au sud-ouest de Bourem en direction du Niger. Ces éléments bénéficiaient d'un appui hélicoptère ce qui a permis de l'envoyer immédiatement sur place pour vérifier l'info.

" Comme cela se passe souvent, à l'approche de l'hélicoptère, une exfiltration de plusieurs pick-ups s'est produite, détaille le colonel Gilles Jaron, joint à l'état-major des armées. L'hélicoptère a réussi à en retrouver un avec une identification positive. Il y a eu un tir de semonce et les GAT (1) à bord du pick-up ont immédiatement fait feu. Le véhicule a été neutralisé et nos troupes ont dû faire face à un comportement jusqu'au-boutiste, un comportement identique à celui rencontré dans l'Adrar des Ifoghas. A aucun moment, ils n'ont tenté de se rendre. "

Une dizaine de combattants ont été " neutralisés " (tués donc) après un combat de plus de quatre heures. L'exploitation en matière de renseignements est toujours en cours (fructueuse ?), ce qui peut expliquer pourquoi on apprend cette action française huit jours après les faits.

Pour le colonel Jaron, " cette action combinée de plusieurs moyens dont les forces spéciales " est remarquable car " conduite en pleine phase de relève ". Le GTIA désert a été entièrement relevé " mais la mission n'a pas changé avec une pression mise sur les flux logistiques ".

Après des attentats cette semaine à Gao et Tombouctou, on constate en tout cas que la situation sécuritaire est loin de s'apaiser...

(1) A noter qu'au début de l'opération, la brigade Serval parlait de GAD, groupes armés djihadistes, avant qu'une terminologie politique ne se mette en place... Va pour GAT donc.

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:45
La feuille de route d'AQMI au Mali dévoilée

07.10.2013 Le Monde.fr ( AFP)

 

Radio France internationale (RFI) et le journal Libération ont publié l'intégralité de la feuille de route pour le Mali signée du chef d'Al-Qaida pour le Maghreb islamique (AQMI), un document découvert en février à Tombouctou et dont la problématique centrale est de donner naissance au territoire islamique de l'Azawad. Les deux rédactions ont pendant des mois traduit ces textes de l'arabe, puis les ont authentifiés et fait analyser par des experts.

 

Abdelmalek Droukdel voulait instituer une administration de façade composée de Touareg afin de tirer discrètement les ficelles, révèle cette lettre de quatre-vingts pages, subdivisées en six chapitres, rédigée en juillet 2012 – quatre mois après la conquête du nord du Mali par des groupes djihadistes – et intitulée "Directives générales relatives au projet islamique djihadiste dans l'Azawad" (Azawad est le terme utilisé par les Touareg pour désigner le nord du Mali).

 

Le document, rédigé par Abdelmalek Droukdel, décrit comment AQMI comptait instrumentaliser le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), mais aussi dans une moindre mesure, le groupe Ansar Dine.

"L'intervention étrangère sera imminente et rapide si nous avons la main sur le gouvernement et si notre influence s'affirme clairement. L'ennemi aura plus de difficulté à recourir à cette intervention si le gouvernement comprend la majorité de la population de l'Azawad que dans le cas d'un gouvernement d'Al-Qaida ou de tendance salafiste djihadiste".

Il suggère même de renoncer dans un premier temps à appliquer une version stricte de la charia afin de gagner les cœurs et les esprits des populations et suggère de gouverner "avec douceur et sagesse".

 

Lire notre décryptage Au Mali, une coalition de groupes islamistes hétérogènes mais coordonnés

 

MANQUE DE CONTRÔLE SUR SES TROUPES

Sont ainsi mis au jour "les stratégies d'un groupe criminel, sa propre bureaucratie politique et religieuse, ses inflexions tacticiennes, ses interrogations ('Etat islamique ou Emirat islamique'), ses accrochages idéologiques, ses virages lexicaux, ses failles internes et, pour finir, l'incroyable ignorance théologique de ses propres troupes", commente Libération.

 

Ce document démontre également le manque de contrôle de l'émir d'AQMI sur certains éléments de la mouvance djihadiste au Sahel : pendant les dix mois où ils ont contrôlé la région, les islamistes radicaux se sont aliéné une majorité de la population locale, notamment en détruisant des mausolées et en appliquant une version rigoureuse de la charia.

 

Regarder la vidéo explicative Vidéo : la carte du Mali décryptée en 5 minutes

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:45
Le Mali sous pression après de nouvelles attaques dans le Nord

30.09.2013 à 02h24 Le Monde.fr (AFP et Reuters)

 

Le Mali était sous forte pression sécuritaire, dimanche 29 septembre, après une escalade de violences dans le Nord. Deux civils ont été tués dans une attaque suicide à Tombouctou, et des soldats ont échangé des tirs avec des hommes armés à Kidal, chef-lieu du Nord partiellement sous contrôle du mouvement de rébellion touareg MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad).

Des militaires maliens ont affirmé y avoir été attaqués en fin d'après-midi, dimanche, par des hommes armés, sur lesquels ils ont réussi à prendre le dessus après deux heures d'échanges de tirs. Des militaires de l'opération française Serval et de la mission de l'ONU, la Minusma, sont venus en renfort, mais sans intervenir, selon un responsable du gouvernorat de Kidal.

Dimanche soir, le MNLA a toutefois accusé les soldats maliens d'"actes de provocation", et annoncé que trois de leurs hommes avaient été blessés dans les tirs. "Des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile du MNLA alors que celle-ci circulait dans le centre de Kidal", "en tirant des rafales de mitraillettes", affirme le groupe. Selon lui, le chef de l'unité, qui figure parmi les blessés, était "descendu de son véhicule en levant les mains pour bien montrer que son unité n'était nullement dans une position de belligérance". "Cette flagrante agression a poussé le reste de l'unité à riposter", ajoute-t-il dans un communiqué publié sur son site Internet.

 

DIALOGUE SUSPENDU AVEC LE GOUVERNEMENT

Ces violences se sont déroulées non loin d'une banque où, deux jours auparavant, des militaires maliens avaient été visés par une attaque à la grenade, qui avait blessé deux soldats. Ils ont aussi été précédés, dans l'après-midi, d'une explosion, imputée dans un premier temps à un kamikaze qui aurait manipulé accidentellement sa ceinture explosive. Mais dimanche soir, le gouverneur de Kidal a infirmé ces informations, indiquant que l'explosion avait eu lieu "dans un magasin où se trouvaient des armes qui n'appartiennent pas à l'armée régulière", et avait fait un blessé grave.

Kidal est un fief du MNLA, le mouvement de rébellion touareg qui avait déclenché, en janvier 2012, une offensive contre l'armée malienne dans le Nord. Après l'intervention française, un an plus tard, le MNLA, qui avait été entre temps évincé du terrain par les djihadistes, a repris le contrôle de Kidal en février, y refusant la présence des armées et administrations maliennes. Jusqu'à la signature, en juin, d'un accord avec le gouvernement malien et deux autres groupes armés (un touareg, un arabe) ayant leurs bases dans le Nord.

Cet accord paraphé à Ouagadougou avait permis le cantonnement des hommes du MNLA et l'arrivée, début juillet, de soldats maliens, puis de l'administration. Mais le 26 septembre, les trois groupes armés signataires de l'accord ont annoncé qu'ils suspendaient leur participation aux discussions avec le gouvernement malien, l'accusant de ne pas respecter ses engagements. Les autorités maliennes ont assuré être toujours disposées au dialogue.

 

DEUX CIVILS TUÉS À TOMBOUCTOU

L'attaque la plus sanglante de ces trois derniers jours s'est toutefois produite samedi, à Tombouctou, ville du nord-ouest du Mali inscrite au patrimoine mondial de l'humanité. Quatre djihadistes à bord d'une voiture piégée ont attaqué un camp de l'armée malienne, tuant deux civils, en plus des quatre kamikazes, et blessant six soldats.

Il s'agit de la troisième attaque kamikaze de l'histoire de cette cité, après celles des 21 et 30 mars 2013. La cité avait été occupée plusieurs fois en 2012 par des groupes djihadistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui en ont été chassés fin janvier par des soldats français et africains.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 18:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

24 avril 2013 Par RFI

 

La France vient officiellement de passer le relais aux forces burkinabè à Tombouctou. Première grande ville du Nord à passer entièrement sous le contrôle des forces ouest-africaines de la Misma. C’est donc à présent la Mission internationale de soutien au Mali qui commande les opérations dans la ville et dans le secteur, via le bataillon burkinabè.

 

Les soldats français étaient 450 à Tombouctou, ils sont remplacés par 650 Burkinabè, arrivés il y a deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles la passation a été organisée. Capitaine Dorian, officier adjoint de l’escadron français d’aide à l’engagement s'explique :

 

« La première chose était d’accueillir nos frères d’armes, de leur montrer le dispositif que nous avions pris pour la sécurité de l’aéroport puis de la ville de Tombouctou avec l’armée malienne. Ensuite, pour ce qui est de la sécurité de la ville, nous avons participé avec eux et avec les forces armées maliennes à des patrouilles conjointes, pour leur montrer les quartiers et un certain nombre de choses ».

 

Malgré deux attaques survenues en un mois, le capitaine français juge la situation sécuritaire satisfaisante. Le commandant Gilles commande le bataillon burkinabè de Tombouctou. Après Markala et Djabialy au mois de janvier, c’est la première fois qu’il prend le relais des Français et il se sent prêt :

 

« La tâche n’est pas impossible même si elle est grande. Nous avons les capacités aussi bien personnelles que matérielles pour accomplir notre mission. En liaison avec la force Serval et nos frères maliens, nous allons être en mesure d’accomplir notre mission ici, rassurer la population et pouvoir contrer toutes sortes de menaces qui pourraient se présenter dans la ville ».

 

A la fin de la semaine, il ne restera plus qu’une trentaine de soldats français à Tombouctou qui assureront la coordination avec l’opération Serval et conseilleront le commandement burkinabè

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 11:12
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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 18:34
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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 13:36

http://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/59532_484666081579122_489283047_n.jpg

La deuxième compagnie du 2e REP se prépare à

embarquer pour sauter sur Tombouctou.
Crédit : EMA / armée de Terre

 

28/01/2013 12:56 Sources : EMA

 

En moins de 48 heures, les soldats français de l’opération Serval, en coordination avec l’armée malienne et des unités africaines, ont repris la boucle du Niger depuis la ville de Gao jusqu’à Tombouctou.

 

Ainsi, après s’être emparée de Gao dans la nuit du 26 au 27 janvier, la force Serval, en coordination avec des unités maliennes, a pris cette nuit (28 janvier) le contrôle de l’aéroport et des accès de la ville de Tombouctou par une manœuvre aéroterrestre.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130127-operation-serval-point-de-situation-du-27-janvier-2013/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h3/2152962-2-fre-FR/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h.jpg

 

Appuyée par plusieurs patrouilles de chasse et les hélicoptères du groupe aéromobile (GAM) et des moyens de surveillance (ATL 2, drone), la force Serval s’est emparée simultanément de l’aéroport de Tombouctou avec le GTIA 21eRIMa et des abords nord de la ville par le largage des parachutistes du 2erégiment étranger de parachutistes (2eREP). Le dispositif se réarticule actuellement pour consolider la position et permettre aux autorités et forces armées maliennes (FAM) de reprendre le contrôle de la ville.

 

BPC Dixmude 23.01.2013 photo Marine Nationale

 

Enfin, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté à Dakar ce matin. Il a entamé le débarquement des hommes et des véhicules du GTIA 2 qui commenceront sans tarder leur mouvement vers Bamako.

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 13:03

http://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/326109_484661601579570_1562653860_o.jpg

Crédit : EMA / armée de Terre

En moins de 48 heures, les soldats français de l’opération Serval, en coordination avec l’armée malienne et des unités africaines, ont repris la boucle du Niger depuis la ville de Gao jusqu’à Tombouctou.

Ainsi, après s’être emparée de Gao dans la nuit du 26 au 27 janvier, la force Serval, en coordination avec des unités maliennes, a pris cette nuit (28 janvier) le contrôle de l’aéroport et des accès de la ville de Tombouctou par une manœuvre aéroterrestre.

Appuyée par plusieurs patrouilles de chasse et les hélicoptères du groupe aéromobile (GAM) et des moyens de surveillance (ATL 2, drone), la force Serval s’est emparée simultanément de l’aéroport de Tombouctou avec le GTIA 21e RIMa et des abords nord de la ville par le largage des parachutistes du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP). Le dispositif se réarticule actuellement pour consolider la position et permettre aux autorités et forces armées maliennes (FAM) de reprendre le contrôle de la ville.

Enfin, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté à Dakar ce matin. Il a entamé le débarquement des hommes et des véhicules du GTIA 2 qui commenceront sans tarder leur mouvement vers Bamako.

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