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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 11:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28 avril 2015 par Frédéric Lert – Aerobuzz.fr

 

Pourquoi ne pas profiter de la présence des avions de transport sur les théâtres d’opération pour en faire des combattants efficaces ? Même si elle n’est pas nouvelle, l’idée reste séduisante et Sagem pousse à la roue pour l’appliquer sur les C-130 de l’armée de l’Air…

 

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La société AA-ROK travaille sur l'intégration du AASM sur le C-130. photo ARINC

La société AA-ROK travaille sur l'intégration du AASM sur le C-130. photo ARINC

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:30
Chammal : nouveau raid aérien de la coalition contre Daesh (19 Nov.)

 

19/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2014, la force Chammal a contribué à un raid aérien effectué contre des positions de retranchement de l’organisation terroriste Daech, au sud de Mossoul, dans la région de Kirkouk, en Irak.

 

Le renseignement collecté par la coalition depuis le début de l’opération a permis de planifier une mission de bombardement contre un site défensif de l’organisation terroriste.

 

Aux environs de 4h30 ce matin, heure de Paris, les deux Rafale français, armés chacun de quatre bombes AASM, ont ciblé un ensemble de tranchées utilisées par Daech pour tenir le siège de Kirkouk. Cette action a été complétée par des frappes simultanées de nos alliés, permettant de créer une brèche dans le système défensif des terroristes au niveau de la ligne de front entre les forces irakiennes et les combattants du groupe autoproclamé Daech.

 

C’est dans cette même zone que les avions français avaient appuyé les troupes irakiennes par des frappes d’opportunité réalisées le 14 novembre.

 

Les militaires de la force Chammal poursuivent quotidiennement leurs missions de reconnaissance armée et de renseignement, afin d'appuyer l’action des forces armées irakiennes au sol.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces françaises s’appuient sur neuf avions Rafale, un avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. En entrant dans le golfe arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart participe, en coordination avec nos alliés, au contrôle aérien de l’ensemble des moyens présents sur zone.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:55
Arctic Thunder, les Rafale en campagne de tir au Cap Nord

 

26/08/2014 Capitaine Karim Djemaï - Armée de l'air

 

Jamais encore les Rafale de l'armée de l'air ne s’étaient aventurés autant au Nord ! Du 24 août au 05 septembre 2014, onze avions de chasse Rafale participent à l’exercice Arctic Thunder organisé sur la base aérienne de Banak, en Norvège.

 

Près de 200 aviateurs composent le détachement français, dont une trentaine du personnel navigant issu des escadrons de chasse 1/7 «Provence», 1/91 «Gascogne» et 2/30 «Normandie-Niemen». Du personnel de soutien technique, des fusiliers-commandos, des techniciens des systèmes d’information et de communications, ainsi que du personnel dédié au soutien de l’homme complètent le dispositif. «Il s’agit d’une première à plusieurs titres, explique le lieutenant-colonel François Tricot, directeur de l’exercice. C’est tout d’abord la première campagne de tir menée par l’armée de l’air française au-dessus du cercle polaire arctique. C’est aussi la première fois qu’autant d’équipages de Rafale participent à une campagne de tir air/sol commune et qu’ils s’entraînent à délivrer à l’étranger de l’armement air/sol modulable (A2SM), notamment dans sa version à guidage laser.»

 

Durant l’exercice, les autorités norvégiennes mettent à la disposition des aviateurs français de nombreuses installations, dont le champ de tir d’Halkavarre situé à proximité de la base. Équipé de plusieurs types de cibles, ce terrain permet de délivrer plusieurs sortes d’armement : munitions d’entraînement, obus de canon, A2SM et armement guidé laser (GBU 12). Il offre également la possibilité de multiplier les scénarios tactiques envisagés. « Une campagne de tir permet d’appréhender la difficulté de délivrer de l’armement dans des conditions réalistes, explique le lieutenant-colonel Yann Malard, commandant l’escadron «Normandie-Niemen». Grâce à ce type d’entraînement, les jeunes équipages, comme les plus expérimentés, rencontrent des situations qu’ils sont susceptibles de vivre par la suite en opérations. D’une façon générale, cela renforce notre capacité permanente à intervenir.»

 

En relation avec leurs homologues norvégiens, des spécialistes du centre d’expertise de l’armement embarqué (CEAE) s’assurent du bon déroulement des opérations depuis le champ de tir d’Halkavarre. Grâce à leur analyse, les équipages bénéficient d’une précieuse évaluation de terrain.

 

Après une première semaine d’entraînement, une relève intermédiaire du personnel navigant est programmée, samedi 30 août, afin de permettre à un maximum de pilotes et de navigateurs évoluant sur Rafale de prendre part à l’exercice Arctic Thunder.

Arctic Thunder, les Rafale en campagne de tir au Cap NordArctic Thunder, les Rafale en campagne de tir au Cap Nord
Arctic Thunder, les Rafale en campagne de tir au Cap Nord
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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 07:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

25 Juin 2014 Source: Marine nationale

 

Depuis le 4 juin des « silhouettes au nez pointu » disputent aux hélices la suprématie du ciel charentais. Ce sont les Rafale Marine de la flottille 12F qui ont pris leurs quartiers sur la base aérienne 709 de Cognac à l’occasion d’une campagne de tir. Un total de 150 hommes et 9 Rafale ont ainsi délaissé leur terre bretonne de la base d’aéronautique navale de Landivisiau pour venir s’installer à quelques encablures des champs de tir des Landes.

 

Programme chargé et objectifs ambitieux pour cette flottille mettant en œuvre des avions de chasse de dernière génération : tirs d’obus sur objectifs terrestres ou sur cible aérienne, de missiles air-air de type MICA, de bombes guidées laser de type GBU12 et LGTR ou encore de bombes propulsées guidées GPS de type AASM.

 

Le Rafale Marine est en effet un avion polyvalent, capable de délivrer de l’armement air-sol aussi bien qu’air-air au cours d’une même mission, aussi s’agit-il pour l’ensemble du personnel de maintenir un savoir-faire éprouvé au cours des derniers conflits.

 

« La flottille 12F est une unité opérationnelle faisant partie intégrante du groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle, insiste un pilote expérimenté aux nombreuses missions opérationnelles. « Chaque pilote doit savoir tirer toute la panoplie des armements de l’avion. Et c’est bien là le challenge de la polyvalence. Nous avons adopté l’aphorisme américain : high standards, high expectations* ».

 

Après l’opération Bois-Belleau réalisée l’hiver dernier dans le Golfe Arabo-Persique et en océan Indien en coopération avec le groupe aéronaval américain de l’USS Truman, la flottille 12F devrait passer le flambeau de l’alerte opérationnelle à sa flottille sœur, la 11F, à compter du 1er septembre.

 

* Un niveau élevé pour de hautes attentes

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:55
L’AASM sur C-130 en appui feu pour les forces spéciales

 

20 juin, 2014 Guillaume Belan

 

Etonnante découverte sur le stand du groupe ARINC à Eurosatoty. Sa filiale AAROK, un bureau d’étude spécialisé dans les systèmes d’armes, présentait une maquette d’un C-130 équipé de 2ASM (Armement Air Sol Modulaire) de Sagem. Une version destinée à réaliser de l’appui feu au profit de troupes au sol. Le système a été baptisé SSA 1001 Gerfaut. Installé sous voilure, le système se fixe en lieu et place de réservoirs additionnels et occupe le même volume. Un projet sur lequel travaille le bureau d’étude depuis 2 ans et demi déjà. Le système est, selon son concepteur, très simplement adaptable, de type « plug and play » et peut être fixé en une heure sans aucun changement sur la structure de l’aéronef. Une solution qui aurait été présentée aux forces spéciales françaises (COS). Son avantage, outre la portée et la précision de la munition de Sagem (y compris sur des cibles même mobiles grâce à la désignation laser), réside dans le coût de l’heure de vol : 8000 euros de l’heure contre 15000 euros en moyenne pour un avion de chasse pour des missions d’appui feu. Reste à trouver un client, peut-être le COS français, pour financer les essais en vol.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 06:55
Rafale : l'avenir du missile AASM de Safran en question

 

April 14, 2014, Alain Ruello – LesEchos.fr

 

La production du missile AASM pourrait s'arrêter à la mi-2016. Pour maintenir les compétences, il faudrait qualifier cet armement sur le Mirage 2000.

 

Pour Safran, l’avenir de l’AASM, l’un des missiles du Rafale, se joue cette année. En 2005, lorsqu’il a fusionné avec Sagem, l’équipementier aéronautique a hérité de cet « armement air-sol modulaire » - prononcer « 2ASM » - conçu pour détruire par tout temps des cibles terrestres avec une très grande précision. Véritable bijou technologique, mais gouffre financier, l’AASM a fait ses preuves en Libye notamment. Mais depuis, le couperet de la loi de programmation militaire 2014-2019 est tombé et risque de faire perdre à la France une compétence technologique d’excellence, avertit l’industriel en sous-main.

Initialement, l’armée de l’air française avait prévu d’acheter 4.200 AASM. Pour des raisons budgétaires, la cible a été ramenée à 1.748 exemplaires, à plus de 170.000 euros pièce. Compte tenu de la cadence actuelle, un peu plus de 18 par mois, et de la quantité déjà produite, le dernier missile sortira de l’usine Sagem de Montluçon en Auvergne en mai 2016. Une centaine d’emplois sont concernés sur ce site et un peu plus en région parisienne.

Safran doit donc anticiper dès l’année prochaine d’éventuelles reconversions industrielles, d’autant que les perspectives d’exportation du Rafale en Inde et au Qatar n’apporteraient pas de gros volumes supplémentaires d’AASM. A moins qu’une solution soit trouvée pour augmenter ceux-ci. Sur le papier, c’est simple: il suffirait d’ouvrir d’autres débouchés au missile. Autrement dit, le qualifier sur d’autres avions de combat que le Rafale.

 

D’autres débouchés

C’est ce qui est en cours avec le F-16 de Lockheed Martin dans le cadre d’un programme Otan . Des essais sont prévus dans quelques semaines, mais le projet, mené très discrètement, n’avance pas très vite. L’autre débouché, le plus naturel, c’est le Mirage 2000, d’autant que des tests ont été conduits avec succès il y a cinq ans. Compte tenu du nombre de Mirage 2000 encore en service dans le monde ce serait une opportunité à l’exportation très intéressante pour l’AASM. Un pays au moins en a fait la demande selon nos informations, il s’agit du Pérou.

Le sujet est bien connu de la DGA, mais il se heurte à un problème de fonds: combien ? Selon l’adaptation souhaitée, la facture va de quelques dizaines de milliers à 100 ou 200 millions d’euros. Dans le cas des Mirage F1 marocains, c’est la version « light » qui a prévalue. Deuxième question épineuse : qui payerait ? Safran ? Le client export  ? L’Etat ? Sans doute un cocktail des trois.

Enfin, il reste à voir si Dassault verra cela d’un très bon œil. L’avionneur français s’est opposé à ce qu’un armement aussi sophistiqué puisse être porté sur un concurrent du Rafale à l’exportation comme le F-16. En serait-il de même avec le Mirage 2000 ?

Compte tenu de l’échéancier, une décision doit être prise cette année pour rendre la filière AASM pérenne au delà du Rafale. Si une solution est trouvée, alors on peut imaginer qu’à moyen terme, Safran transférera la maîtrise d’oeuvre du missile à MBDA, qui a vocation a concentrer tous les programmes de missiles en France.

 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 11:55
Le Rafale emporte du lourd !

 

26 janvier 2014 Aerobuzz.fr

 

Le Rafale a effectué avec succès ses premiers vols d’essais dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres.

En démultipliant les capacités de ses 14 points d’emport dont 8 sous voilure, le Rafale est, selon Dassault Aviation, le seul chasseur au monde capable de porter 1,5 fois sa propre masse. « Sa capacité à être omnirôle doit répondre aux besoins de pays qui veulent compter, à coûts maîtrisés, sur un outil opérationnel et polyvalent susceptible de remplir toutes les missions plus efficacement, en mobilisant moins de moyens. 2 Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à 6 avions de la classe Mirage 2000. », affirme le constructeur.

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Ainsi armé, le Rafale emporte 1,5 fois sa propre masse. - Dassault Aviation

Cette nouvelle configuration, inégalée par sa polyvalence et la puissance de feu qu’elle représente, a été rendue possible grâce à l’architecture ouverte de l’avion conçue, dès l’origine, pour remplir l’ensemble des missions dévolues jusqu’alors à 7 types d’avions différents en France.

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Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d’une collaboration avec la Direction Générale de l’Armement. - Dassault Aviation

Cette nouvelle évolution, qui allie grande autonomie et polyvalence du système d’armes, démontre la puissance et la supériorité opérationnelle du Rafale qui dispose déjà d’un éventail inédit de configurations, parmi lesquelles une capacité unique de frappe dans la profondeur, avec 2 missiles de croisière Scalp et 3 réservoirs de 2 000 litres, utilisée par les armées françaises lors de l’opération Harmattan en Libye en 2011.

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Le Rafale armé de 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres. - Dassault Aviation

Les premiers vols d’essais effectué récemment dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres, ont semble-t-il donné satisfaction au constructeur.

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Ainsi armés, 2 Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à 6 avions de la classe Mirage 2000. - Dassault Aviation

Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d’une collaboration avec la Direction Générale de l’Armement.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:50
photo UK MoD

photo UK MoD

14/05/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

BAE Systems a signé un nouveau contrat évalué à 3 à 4 milliards de livres avec Ryad pour l'armement de ses vieux avions de combat Tornado. Le groupe britannique fait monter à bord de ces appareils MBDA (missiles Brimstone, Storm Shadow), Safran (bombe guidée AASM) et Diehl BGT Defence (IRIS-T).

 

C'est une bonne nouvelle pour MBDA et Sagem (groupe Safran) qui vont équiper les avions de combat saoudiens Tornado dans le cadre de la troisième tranche de modernisation du programme TSP (Tornado Sustainment Programme) négociée par BAE Systems avec Ryad, selon des sources concordantes. Cette tranche concerne l'armement tactique des avions de combat saoudien Tornado, à l'exception d'un lot complémentaire de missiles de croisière. Le missilier européen, toujours en attente d'un contrat majeur notamment en Inde (le missile sol-air SRSAM ou armement du Rafale) fournira à l'armée de l'air saoudienne le missile air-sol britannique le Dual-Mode Brimstone, fabriqué pour la Royal Air Force. Il est équipé d'un guidage laser et d'un radar millimétrique, ceci afin de le rendre plus efficace contre des cibles mobiles. Pour le moment, il n'est intégré que sur Tornado GR4 et a été utilisé en Irak (opération Telic), en Afghanistan (opération Herrick) et en Libye. En outre, MBDA fournira à l'armée de l'air saoudienne un lot supplémentaire de missiles de croisière Storm Shadow. Soit environ une commande évaluée pour MBDA à 500 millions d'euros.

AASM à guidage terminal laser - DGA Essais en vol

AASM à guidage terminal laser - DGA Essais en vol

Des missiles pour Dhiel BGT Defence

 

La filiale défense de Safran, Sagem, livrera quant à elle la bombe guidée laser AASM (Armement air-sol modulaire), qui permet de détruire des cibles statiques ou mobiles (chars, navires...) avec une précision inférieure à un mètre. Pour cette commande, Sagem n'est pas passé par MBDA, avec qui pourtant elle est liée commercialement sur la vente de ces missiles. La Direction générale de l'armement (DGA) a prononcé la qualification de l'AASM en version à guidage terminal laser le 3 avril 2013. L'AASM est constitué d'un kit de guidage et d'un kit d'augmentation de portée se montant sur des corps de bombe standard. Cet ensemble permet de tirer à distance de sécurité de la cible (plus de 50 km) hors de portée des défenses sol-air adverses, dans toutes les conditions météorologiques, de jour comme de nuit. La DGA a commandé 380 exemplaires de l'AASM laser à Sagem. Enfin, l'Arabie saoudite a commandé des missiles air-air courte portée à guidage infrarouge IRIS-T à Diehl BGT Defence. Au total, le contrat devrait s'élever pour BAE Systems entre 3 et 4 milliards de livres (3,5 et 4,7 milliards d'euros).

 

Une série de contrats lucratifs

 

Cette nouvelle commande a été conclue dans le cadre de l'accord général baptisé Saudi British defence Cooperation Programme, qui lie les deux capitales Londres et Ryad depuis le 21 décembre 2005. Depuis la signature de ce partenariat, BAE Systems a signé de nombreux contrats. En septembre 2006, le groupe britannique a modernisé à mi-vie les Tornado (2,5 milliards de livres, 2,94 milliards d'euros), livré pour 1 milliard de livres d'armement (1,17 milliard d'euros) d'armement (TSP) à l'été 2009, signé un contrat de support (Salam Support Solutions) pour 500 millions de livres (590 millions d'euros) à l'automne 2009, avec une extension de 6 mois, trois ans plus tard. En outre, BAE Systems a vendu des avions d'entraînement Hawk AJT et des Pilatus PC-21 pour 1,6 milliard de livres (1,88 milliard d'euros) en mai 2012, et surtout dans le cadre du contrat Al Salam (la paix) a obtenu une commande de 72 Typhoon (4,5 milliards de livres, 5,3 milliards d'euros, en septembre 2007. Ces Tornado devraient voler jusqu'en 2020-2025.

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 16:59

Un Rafale tire un missile AASM de Sagem (photo DGA)

 

Paris, le 20 décembre 2012 Sagem Défense Sécurité

 

La Direction Générale de l’Armement (DGA) a réalisé avec succès, le 12 décembre 2012, le dernier tir de qualification de l’Armement Air-Sol Modulaire développé et produit par Sagem (Safran) en version guidage terminal laser (SBU-54 Hammer dans la désignation OTAN).

 

La réussite de ce tir va permettre de clôturer la phase de qualification de l’AASM laser, et de livrer les premiers AASM de série à guidage laser à l’armée de l’Air et à la Marine nationale pour une mise en service opérationnelle en 2013.

 

Le test a été réalisé au centre DGA Essais de Missiles de Biscarrosse par un Rafale de série mis en œuvre par DGA Essais en Vol depuis la base aérienne de Cazaux.

 

Un véhicule 4 x 4 téléopéré représentant la cible était éclairée par un pod Damoclès de l’avion tireur lors des dernières secondes de vol de l’AASM. Evoluant à vitesse variable, le véhicule était à cet instant à plus de 15 km du Rafale, avec une vitesse de 50 km/h à l’impact. De plus, la cible a été engagée avec un fort dépointage (90°) pour une frappe en incidence oblique.

 

Grâce à ses algorithmes de détection et d’asservissement de la trajectoire sur la tache laser et à sa manœuvrabilité, l’AASM a percuté la cible avec une précision inférieure au mètre. La chaine complète de tir laser a donc été qualifiée en environnement représentatif, l’illumination étant réalisée par l’avion tireur lui-même.

 

Cette version GPS/inertiel/laser enrichit la gamme AASM, qui comprend déjà deux versions qualifiées sur Rafale : GPS/inertiel et GPS/inertiel/infrarouge. Elle se distingue par un autodirecteur laser en lieu et place de l’imageur infrarouge et par des algorithmes de poursuite activés en phase terminale.

 

En rupture opérationnelle par rapport aux armes air-sol de précision existantes, l’AASM SBU-54 Hammer permet d’engager des cibles mobiles terrestres ou maritimes rapides et manoeuvrantes, avec une précision métrique1, notamment dans des actions d’opportunité, comme démontré lors des conflits récents2.

 

Développée et produite par Sagem, la famille AASM Hammer, constituée de kits de guidage et de kits d’augmentation de portée, s’adapte à des corps de bombe existants de 250 kg, mais aussi, à terme, de 125, 500 et 1000 kg.

 

1             Lors d’un essai d’un AASM Hammer à guidage terminal laser, le 21 avril 2011, l’impact a été démontré sur une cible fictive évoluant à une vitesse supérieure à 80 km/h.

2             Pour l’opération Harmattan, volet français de l’opération Unified Protector de l’OTAN en Libye dans le cadre de la résolution 1973 de l’ONU, l’Armée de l’air et la Marine ont procédé depuis Rafale au tir de 225 AASM (Commission de la défense de l’Assemblée nationale – rapport du 4 octobre 2011 - Audition du Ministre de la défense), en versions INS / GPS et INS / GPS / Infrarouge.

* * *

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, navigation, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité. Pour plus d’information : www.sagem-ds.com

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 07:55
Libya Reveals NATO Readiness Highs And Lows

 

Photo: Dassault

 

Dec 2, 2011By Francis Tusa defense technology international

 

London - Taking the experiences of a single conflict and extrapolating them into “universal truths” can be perilous. Earlier this year, the U.K.’s Strategic Defense and Security Review took the operational template from operations in Afghanistan and made it the generic one for the future. Although lip service was paid to the idea of state-on-state warfare and other conflict options, it was simply that—lip service. Consequently, can any worthwhile lessons be drawn from Operation Unified Protector, the NATO mission to protect Libyan civilians and insurgents during the recent civil war?

 

There has been a rush to judgment to state that the mission shows all the bad sides of NATO readiness and that of European allies. Some 80% of all inflight refueling assets and capability were provided by the U.S. Air Force, which seems to have shocked some observers. The fact that except for the U.K. and France, Europe can only put two dozen tanker aircraft into the air is not impressive. One of the problems with Unified Protector was that it occurred when the U.K. was in a capability slump as old VC10s and Tristars are being retired, but before the new Airbus A330 Voyager tanker-transport aircraft arrive. At the same time, the French tanker fleet has had exceptionally low availability, although a program for an upgrade was approved in the 2012 budget. Had both of these programs been in the full swing of delivery, the “tanker gap” would have been less of an issue.

 

NATO was also reliant on U.S. assets for much of the suppression of enemy air defense missions, as has been the case for decades, a situation that is unlikely to change for some time. And the lack of proper combat search-and-rescue aircraft meant that there were issues about tasking aircraft for missions deep inside the Sahara Desert, a potential landing site for downed pilots.

 

But the modernization of air forces over the past decade and more really showed up. The fact that almost every aircraft could carry a combined targeting/Istar (intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance) pod along with a range of weapons permitted far more adaptable and flexible tasking compared with operations of the 1990s. Indeed, some air forces are already looking at the ability of European aircraft operating over Libya to undertake complex strike missions largely without ground controllers, to see how this was managed. Prior to Unified Protector, the widespread assumption, with the experiences of Afghanistan in mind, was that complex air strikes would only be conducted with ground controllers able to cue targets. Libyan operations changed this perception somewhat.

 

Early reports suggest that even if there is still major reliance on the U.S. for electronic surveillance assets (until the RAF gets three new Boeing RC-135 Rivet Joint aircraft), on the wider Istar scene there is a far greater range of European capabilities than had been perceived. The Swedish recce pod system deployed with the Saab JAS 39 Gripen fighter reportedly astounded people with the quality of its imagery and responsiveness. The Areos Reco NG pod, developed by Thales for use on the French Dassault Rafale F3 fighter, is also said to have performed well. The RAF was able to leverage the Sentinel R1 Astor (Airborne Stand-Off Radar), slated to be retired as a budget-cutting measure (although this may be reconsidered—see p. 15), from Raytheon and the Raptor (Reconnaissance Airborne Pod for Tornado) recce pod from Goodrich. No one has suggested that the operation, even without major U.S. support, lacked adequate Istar.

 

The range of weapons that the lead air forces deployed was also impressive. France made wide use of Sagem’s AASM-powered bomb system (225 were fired or dropped), while the U.K. fired a flexible set of weapons. The key Tornado GR4 weapon was Raytheon’s Paveway IV 500-lb. laser/GPS-guided bomb, with well over 700 dropped. Although this has been used in Afghanistan since 2008, in Libya it was deployed against a wider target set. Backing this up was MBDA’s Dual-Mode Brimstone missile. Originally designed as an antiarmor weapon, an upgrade to add laser guidance alongside the millimetric radar has given the weapon a new lease on life. Prolific use in Libya saw MBDA being given an urgent production contract to restock the bunkers.

 

It is true that some of the smaller nations did see a shortage in precision-guided missiles, which necessitated a quick visit to the U.S. to buy more Boeing Joint Direct Attack Munitions, but there is a silver lining. It is going to be far easier to persuade finance ministries that weapon stocks need to be larger than previously considered.

 

One aspect of the Libya operation is worth noting: the speed at which France and the U.K. generated long-range strike missions that required last-minute political approval, yet were able to hit a range of strategic and tactical targets across Libya. The structures and systems that underpin both countries’ air forces obviously have a lot of positive internal capabilities to achieve this type of success.

 

In the U.K. and France, the issue of naval gunfire support (NGS) has come back up the agenda. Royal Navy warships fired more than 240 rounds of 4.5-in. ammunition, a mixture of high-explosive and illumination shells. Several artillery units, as well as “technical” groups were engaged. Although Royal Navy vessels provided NGS to the Royal Marines as they moved ashore on the Al Faw Peninsula in southeast Iraq in 2003, the capability is one that has, of late, been more talked about than practiced. Certainly, the Libya experience means that plans for the next-generation Type 26 Global Combat Ship frigate have seen new interest in a 5-in. gun for NGS.

 

French navy ships, meanwhile, fired more than 3,000 rounds of 100-mm and 76-mm ammunition in NGS missions, a sign perhaps that the lighter throw weight of these shells required more to be fired to achieve the same effect as heavier rounds.

 

Although both countries exercised this in the past, Libya has arguably been the breakthrough point for the U.K. and France for the deployment and use of attack helicopters from the sea. The U.K. deployed five Boeing AH-64 Apache Longbow platforms, and France up to 10 EC 665 Tigers from Eurocopter. The results are being judged, but it seems likely that this isn’t going to be a one-off, but rather will be the norm in the future. One question being posed is whether the type of attack helicopter operations seen over Libya will morph into mixed wings of fast jets and attack helicopters. (U.S. Marine Corps readers can yawn at this stage.) More training, more force experimentation and more expenditure will be needed by players in Europe to perfect this type of operation, but it has delivered effects far exceeding what had been expected.

 

If there are many lessons to be learned, they are often of the commonsense type. Good tactics, techniques and procedures are vital, and luckily, for air operations, NATO forces have been honing these for two decades, from Iraq no-fly zones, through Balkan operations, and back to Iraq and Afghanistan. It must still be a concern that countries such as the U.K. and France, each of which claim to have 250-300 combat aircraft, were able to sustainably deploy only 25 or so. For sure, both have deployments in Afghanistan, but the numbers available, even with basing from home bases, is not impressive. That is something to consider about fast-jet force generation for all players.

 

One thing is obvious: Operation Unified Protector is not a paradigm of any future operation, or a brilliant template for the next operation. It reminded many that not every operation will have a land element, but most of the lessons are reinforcements of what has been learned before. By itself, this is useful, as it shows that with well-equipped, well-trained, well-led and well-supported forces, their ability to cope with the unexpected is far greater than without such forces.

 

In fact, if you were to put Unified Protector alongside NATO operations in Afghanistan, specifically from the air operations side, you would see that there is more than one way to prosecute an air-to-ground operation.

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