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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
Africa Peacekeeping Program (AFRICAP): le contrat de 2009 prolongé de trois mois


05.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le contrat AFRICAP 2009 qui devait prendre fin en ce milieu d'année a été prolongé de trois mois (jusqu'en septembre) au profit des sociétés PAE, DynCorp, AECOM, Protection Stratégies, en attendant la mise en place de l'AFRICAP 2015.

 

Pour lire l'appel d'offres du 15 janvier dernier pour le prochain AFRICAP, cliquer ici.

 

L'enveloppe pour ces trois mois supplémentaires n'a pas été dévoilée. Mais un document américain précise que, pour l'instant, la valeurs des marchés passés dans le cadre de l'AFRICAP 2009 est d'un milliard de dollars.

 

AFRICAP et ACOTA. Il est particulièrement ironique que les Etats-Unis aient mis en place deux programmes phare (AFRICAP et ACOTA dont on attend toujours l'appel d'offres) en matière de préparation aux opérations de maintien de la paix alors que ce pays ne contribue que très marginalement à la fourniture d'effectifs pour ce type d'opération. Certes financièrement, c'est l'inverse, mais dans ma logique, ça importe peu. Je m'explique: il est tout aussi ironique que le DoS et le DoD entraînent ou fassent entraîner les contingents africains de casques bleus (Onu) et de casques verts (UA) alors que l'expérience en matière d'OMP des personnels affectés à ces programmes de formation est quasi inexistante.

Ce constat n'est pas nouveau mais il mérite d'être refait alors que Washington (et le DoS en particulier) renégocie avec des prestataires privés les programmes AFRICAP (Africa Peacekeeping Program) et ACOTA (Africa Contingency Operations and Training Assistance).

Les militaires et employés fédéraux, ainsi que les contractors des ESSD comme DynCorp ou AECOM, n'ont guère d'expérience dans le maintien de la paix. Leur approche est très "offensive", alors qu'elle devrait s'inscrire dans la posture onusienne du peacekeeping. Et leur palmarès, en matière de formation, ne leur vaut pas que des éloges.

En fait, cet habillage "OMP" permet aux DoS et DoD de légitimer, auprès du Congrès en particulier, des programmes de formation et de dotation des armées africaines en vue d'un large éventail de missions dont la lutte anti-terroriste. Qui s'en plaindra? Seulement les entreprises privées qui tentent réellement de former des cadres et des soldats aux OMP et de leur faire prendre consciences des exigences éthiques, morales et bien sûr opérationnelles. Ces entreprises, elles ne sont pas US, et c'est malheureux pour des raisons de moyens et de capacités. Elles sont européennes et elles mériteraient d'être plus ouvertement appuyées par les autorités des pays où elles sont installées (France, Allemagne en particluier).

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : DIO FTX au profit des forces togolaises

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 30 mars au 5 avril 2014, l’unité de coopération régionale (UCR) des éléments français au Sénégal (EFS), a réalisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) FTX (field training exercise) en République du Togo.

 

L’objectif de ce DIO consistait à certifier la fin de formation d’un bataillon d’infanterie togolais en attente de départ pour le Mali. Ce travail s’est réalisé en partenariat avec les éléments américains de l’African contingency operations training and assistance (ACOTA), chef d’orchestre de ce FTX. Pour l’occasion, les 600 hommes du bataillon ont été déployés en exercice terrain libre à 57 km au Nord-Est de Lomé en contrôle de zone. Les militaires américains ont pu juger du niveau des compagnies et réalisé l’animation ; les deux officiers français ont, quant à eux, évalué le poste de commandement (PC) de ce bataillon.

 

Cette évaluation a été l’occasion de confirmer toute la pertinence de la formation réalisée en amont par les détachements successifs des EFS et de l’ACOTA. Elle a également permis de rapprocher encore plus les liens et les savoir-faire entre militaires américains et des français dans les actions de préparation opérationnelle des armées de l’Afrique de l’Ouest.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Du 24 octobre au 23 novembre 2013, une vingtaine de militaires du 5e régiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) et de la Direction InterArmées du Service de Santé (DIASS), a mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces de défense ougandaises (Uganda People Defence Force - UPDF), en coordination avec l’African Contingency Training Assistance (ACOTA).

 

Le détachement FFDj a été projeté en Ouganda pour former le bataillon ougandais UGABAG XIII (Uganda Battle Group XIII),  qui armera la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Réalisées depuis 2006 par les FFDj, cette formation opérationnelle s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire régionale destinée à soutenir la mise en place des brigades de la Force africaine en attente (FAA). 

 

Cette formation se divise en deux parties : un module individuel, avec les actes réflexes et élémentaires du combattant, et un module collectif, de niveau section et compagnie. Elle est organisée en 5 modules d’instruction :

-    « Weapons » : connaître l’armement individuel et collectif en vigueur dans l’UPDF et la protection des civils ;

-    « Close Quarters Marksmanship » : s’équiper et utiliser son arme ;

-    « Map navigation » : s’orienter et rendre compte ;

-    « Movement » : se déplacer, communiquer aux gestes, lancer une grenade ;

-    « First Aid » : connaître les règles d’engagement et la gradation de la force, et savoir porter les premiers secours au combat.

 

La cérémonie marquant la fin du DIO français a eu lieu le 22 novembre 2013 en présence du général Wamala, commandant l’UPDF, de Madame Sophie Makame, ambassadrice de France en Ouganda et du général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les FFDj et représentant l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées.

Chaque année, les FFDj conduisent des DIO au profit des forces ougandaises. En 2013, elles ont ainsi formé près de 5300 militaires ougandais.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj animent la coopération opérationnelle régionale visant à soutenir les partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
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