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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 07:35
Le Japon met en garde contre des actions dangereuses de Pékin en mer de Chine orientale

 

05 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Tokyo - Le Japon a averti mardi que les actions dangereuses de la Chine au-dessus et en mer de Chine orientale, où Pékin revendique des îlots contrôlés par Tokyo, pourraient avoir des conséquences non voulues.

 

Dans son libre blanc annuel de la défense, le Japon se dit profondément préoccupé par l'établissement (en novembre 2013) d'une zone de surveillance aérienne chinoise au-dessus de la mer de Chine orientale, une initiative qui ne fait que provoquer une escalade et pourrait avoir des conséquences non voulues.

 

En novembre dernier, Pékin avait annoncé la création de cette zone aérienne d'identification (ADIZ) couvrant une grande partie de cette mer et surtout l'archipel des Senkaku, réclamé par la Chine sous le nom de Diaoyu.

 

Les relations entre Pékin et Tokyo, les deux plus importantes puissances économiques asiatiques, sont exécrables depuis l'automne 2012 en raison de ce différend territorial, mais aussi de querelles liées à l'Histoire.

 

Les Senkaku/Diaoyu sont situées à 200 km au nord-est de Taïwan, qui les revendique également, et à 400 km à l'ouest d'Okinawa (sud du Japon).

 

Lorsque Tokyo a nationalisé trois de ces îles en septembre 2012, des manifestations antijaponaises parfois violentes se sont déroulées dans de nombreuses villes chinoises, et, depuis lors, Pékin envoie régulièrement des navires dans les parages. Le chassé-croisé des navires garde-côtes des deux pays dans la zone fait craindre un éventuel incident armé.

 

Concernant les conflits maritimes, la Chine a pris des mesures affirmées, y compris en brisant le statu quo par la coercition, des mesures basées sur les seules assertions de la Chine, ce qui est contraire au droit international, indique encore le document approuvé par le cabinet du Premier ministre nationaliste de droite Shinzo Abe.

 

Le livre blanc met également l'accent sur l'augmentation constante et significative du budget militaire chinois ces 10 dernières années.

 

Dans une première réaction, Pékin a accusé le Japon de lancer des accusations sans fondement.

 

Le Japon (...) invoque délibéremment +une menace chinoise+ comme un prétexte pour réviser sa politique de défense et développer sa production d'armement. La Chine y est fermement opposée, a déclaré le ministère de la Défense sur son site.

 

Début 2013, Tokyo avait accru son budget militaire d'environ 2,2%, pour la première fois depuis 11 ans.

 

Et en décembre suivant, tout en professant ses ardeurs pacifistes, le gouvernement Abe avait décidé d'augmenter cette fois de 5% les dépenses militaires du Japon sur les cinq ans à venir.

 

Shinzo Abe avait donné son feu vert à des dépenses de 24.700 milliards de yens (175 milliards d'euros) pour la période 2014-2019, qui, outre les frais de personnel, comprendront l'achat de trois drones, 17 avions à décollage vertical Osprey, 52 véhicules amphibies et 5 sous-marins.

 

A ce matériel il faut ajouter l'acquisition de deux destroyers équipés du système anti-missile Aegis ainsi que 28 nouveaux chasseurs américains F-35, un appareil furtif dernier cri.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 19:35
La Chine "mécontente" des propos de Chuck Hagel : responsable militaire chinois

 

2014-04- xinhua

 

La Chine est "mécontente" des propos tenus par Chuck Hagel, secrétaire américain à la Défense, lors de la réunion des ministres de la Défense de l'Association des nations de l'Asie du sud-est (ASEAN) et au Japon, a déclaré mardi un responsable militaire chinois.

 

Fan Changlong, vice-président de la Commission militaire centrale de Chine, s'est ainsi exprimé lors de sa rencontre avec Chuck Hagel.

 

"Je peux vous le dire franchement, les propos que vous avez tenus lors de la réunion des ministres de la Défense de l'ASEAN et aux politiciens japonais étaient durs. Le peuple chinois, moi y compris, est mécontent de ces remarques", a-t-il déclaré au secrétaire à la Défense en présence de la presse.

 

M. Hagel est le premier secrétaire américain à la Défense à avoir visité la Chine après l'entrée en fonction de M. Fan.

 

Chang Wanquan, conseiller d'Etat chinois et ministre de la Défense nationale, a rencontré M. Hagel mardi matin.

 

"J'ai accordé une attention particulière à vos récents voyages et discours", a poursuivi M. Fan, mentionnant en particulier les propos tenus par M. Hagel lors de la réunion des ministres de la Défense de l'ASEAN à Hawaï et au Japon.

 

Dans une interview accordée samedi au journal japonais Nikkei, M. Hagel a qualifié l'établissement de la zone d'identification de défense aérienne en mer de Chine orientale de provocation et d'initiative unilatérale, blâmant la Chine pour la montée des tensions dans l'une des régions les plus géopolitiquement sensibles.

 

M. Hagel s'est entretenu la semaine dernière avec les ministres de la Défense de l'ASEAN à Hawaï, où il a abordé le sujet de l'inquiétude croissante des Etats-Unis concernant les différends territoriaux en mer de Chine méridionale.

 

M. Hagel effectue une tournée de dix jours au Japon, en Chine et en Mongolie.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:35
source Les Yeux du Monde

source Les Yeux du Monde


24.03.2014 Charles CASTA - Portail de l'I.E.
 

Depuis 2012, et malgré les récentes déclarations amicales de Washington et Pékin, on observe une montée des tensions dans le Pacifique. Parallèlement, l'Asean refuse de prendre position, tiraillée en interne entre partisans américains et chinois. Dans le cadre d' un éventuel conflit, quelles seraient alors les options de l'organisation asiatique?

 

Le sommet informel de juin 2013 entre Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping a laissé entrevoir la possibilité d’un apaisement des tensions dans les relations sino-américaines comme en témoigne la déclaration du président chinois qui souhaite voir émerger une nouvelle ère de relations bilatérales basées sur la paix, la tolérance et la coopération. Néanmoins, les nombreux incidents qui ont émaillé la fin de l’année 2013 (instauration chinoise d’une zone aérienne d’identification en mer de Chine de l’Est et d’une zone de pêche contrôlée en mer de Chine du Sud, incident entre le navire militaire américain Cowpens et une frégate chinoise) laissent plutôt penser que l’affrontement stratégique entre Pékin et Washington dans le Pacifique est sérieux et s’inscrit dans le long terme. A côté des deux premières puissances mondiales, la puissance régionale montante, l’Asean, créé en 1967 à Bangkok, tente de résoudre pacifiquement les conflits et de prévenir l'escalade des tensions impliquant la Chine et une majorité de ses dix Etats membres. Si l’organisation a jusqu’à présent toujours réussi à empêcher la naissance d’un conflit armé, quel serait son rôle dans un affrontement sino-américain ?

 

Les raisons laissant penser à un futur conflit

 

De retour en Asie du Sud-Est depuis 2011, les Etats-Unis ont officiellement justifié ce revirement géostratégique par la volonté d’assurer la liberté de navigation en mer de Chine. Officieusement, il s’agit surtout de contrer la politique offensive chinoise et de rassurer ses alliés japonais ou coréen. Retour sur les points sensibles de la zone Pacifique :

Quelle place pour l’Asean dans le futur conflit sino-américain dans le Pacifique ?

 

Situées à 90 milles nautiques à l’ouest d’Okinawa, les îles Senkaku sont une source de tensions récurrente depuis que la  République de Chine en dispute la souveraineté au Japon. Objet de tensions croissantes depuis 2010, l’aspect économique constitue le cœur du conflit dans la mesure où les eaux bordant l’archipel recèlent d’importants gisements d’hydrocarbures (champ gazier de Chunxiao) et de ressources halieutiques (bonite notamment). La nationalisation récente de l’archipel revêt une double importance pour Tokyo : faire étalage de sa puissance face au voisin chinois et tester son allié américain.

 

Quelle place pour l’Asean dans le futur conflit sino-américain dans le Pacifique ?

Les relations entre la Chine et le Japon se sont encore tendues fin novembre 2013 suite à la décision unilatérale chinoise d’instaurer une « zone aérienne d’identification » (ZAI) dans l’espace aérien des îles Senkaku. En réaction, Tokyo a pour la seconde fois depuis 2010 modifié sa stratégie de défense, en accroissant l’intégration et la mobilité de son armée. Cette nouvelle stratégie permettrait au Japon de reprendre les îles du Sud-Ouest de l’Archipel dans l’hypothèse d’une invasion chinoise. Parallèlement, Washington a immédiatement réagit en envoyant deux bombardiers B52 survoler la zone. Si l’annonce, le 31 Janvier dernier, par le quotidien japonais « The Asahi Shimbun » de l’intention chinoise d’instaurer une nouvelle ZAI dans la partie sud de la mer de Chine s’avérait réelle, on peut se demander comment réagirait Washington qui a déjà refusé de reconnaitre la première zone.

L’instauration chinoise d’un accord préalable de pêche : Le 1er Janvier dernier, Pékin a annoncé la mise en place d’un accord préalable de pêche pour tout navire étranger souhaitant pêcher dans les eaux de mer de Chine du sud. Officiellement mise en œuvre pour préserver les ressources halieutiques de la zone et  protéger la pérennité de l’industrie de pêche, cette décision s’est accompagnée de l’envoi de patrouilleurs dans la zone ainsi qu’en Malaisie.

Pékin a aussi répliqué à la mise en place de la stratégie américaine « Air Sea Battle » par le déploiement de missiles anti-navires dans le cadre de sa stratégie « A2/AD ». Cette décision est vécue par Washington comme la volonté chinoise d’empêcher, dans le cadre d’un futur conflit, toute progression américaine dans la zone.

Enfin, la lutte pour le contrôle de la voie maritime Sulu-Sulawesi-Makassar-Lombok oppose chinois et américains à propos d’une faille sous-marine traversant l’archipel des Spratleys d’Ouest en Est. Contrôler cette faille permettrait à Washington ou Pékin de posséder une alternative au détroit de Malacca en cas de crise internationale. Cela permettrait également d’avoir un œil sur la mer de Sulu et notamment le détroit de Balabac, qui est depuis 2012 au centre des préoccupations australienne, philippine et américaine. Ce point stratégique permet de contrôler les flux des sous-marins chinois dans la zone. Ce n’est d’ailleurs pas innocent si les Etats-Unis ont inauguré il y a peu une nouvelle base à Darwin en Australie.

 

Quelles conséquences pour l’ASEAN ?

Les tensions sino-américaines, directes ou indirectes, ont des répercussions inévitables sur l’Asean. Si les Etats membres de l’organisation ont toujours refusé de choisir entre Washington et Pékin, afin de préserver ses valeurs d’unité et de neutralité, cet « Asean way » est à l’heure actuelle soumis à rude épreuve. En effet, depuis le retour des Etats-Unis dans la zone Pacifique, plusieurs pays membres de l’Asean comme le Vietnam ou la Birmanie s'en sont rapprochés pour contrer la menace chinoise. Ces stratégies ont des répercussions au sein de l’Asean qui voit son unité menacée entre les «pro-chinois » d’une part (Cambodge, Laos) et les pro-américains d’autre part (Vietnam, Philippines). Quels sont alors les scenarii envisageables pour l’organisation dans ses relations avec la Chine et les Etats-Unis ?

 - Un rapprochement avec la Chine pour approfondir la coopération économique. L’Asean reconnait elle-même que « l’Asean + 3 » (Chine, Japon et Corée Sud) est l’architecture diplomatique la plus à-même de bâtir une communauté est-asiatique. Dans ce scénario, les Etats membres se rapprocheraient du voisin chinois avec lequel ils ont déjà planifié des projets d’intégration économique et de développement notamment dans les domaines touristiques, technologiques et d’infrastructures. Choisir Pékin plutôt que Washington relèverait donc d’une stratégie économique visant à développer l’intégration économique et profiter des énormes débouchés offerts par la croissance chinoise. Etant donné que les Etats-Unis refusent de s’impliquer dans les affaires internes de l’Asean, ce scénario ne pourrait être exclu à l’avenir.

 - Un rapprochement avec les Etats-Unis pour contrer la menace militaire et l’influence grandissante de Pékin. Dans ce scenario, les Etats membres de l’Asean opteraient pour la protection militaire offerte par Washington dans le cadre des conflits territoriaux en mer de Chine. Certains pays comme les Philippines ou le Vietnam ont d’ailleurs déjà effectué de choix. Coté économique, ce rapprochement pourrait aboutir à terme à la mise en place du partenariat Trans-Pacifique. Quatre pays (Vietnam, Brunei, Malaisie et Singapour) participent actuellement aux négociations. Cela pourrait également accélérer la mise en place de l’initiative E3 « Expanded Economic Engagement » qui vise à accroitre le commerce et les investissements entre les Etats-Unis et l’Asean.

 - Rester dans ligne directrice historique du « non alignement ». La troisième option reste le statu quo et l’arbitrage entre les influences américaine et chinoise. Cette stratégie a déjà fait ses preuves par le passé mais est de plus en plus dangereuse à l’heure d’une montée des tensions dans la rivalité sino-américaine. De plus, cet arbitrage pourrait à terme menacer l’unité de l’organisation. Pour William Toe, professeur à l’université nationale australienne, la stratégie de « l’Asean way » de l’Asean doit être remise en question si l’organisation ne veut pas imploser.

 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 13:35
Des changements dans la politique de défense de la RPC en 2013

 

09.01.2014 Vassili Kachine La Voix de la Russie

 

L’année 2013 est devenue une période de changements sérieux dans la politique étrangère de la Chine. Probablement, ces changements vont aboutir à des changements radicaux dans la position de la Chine sur la scène internationale et sa transformation en un pays militaire international à part entière.

 

En mars, la RPC a changé d’attitude par rapport aux îles contestées Senkaku (en chinois Diaoyu) en envoyant dans cette région non plus des navires non armés du service de surveillance de la marine, mais bien des navires de guerre et des avions de la marine de l'Armée populaire de libération (APL). Cette mesure a eu un impact politique majeur, sur la situation, surtout après qu’une frégate chinoise ait pris pour cible avec son radar un navire de guerre japonais et un hélicoptère.

 

En même temps, au cours de cette année, la Chine a mené des réformes importantes de ses institutions et de ses services de police maritime, en créant une Garde côtière puissante. La Chine répond plus fermement de manière non militaire à des différends territoriaux, ce qui s'est traduit par des actions des forces chinoises en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale. En novembre, le gouvernement chinois a créé sa propre zone d’identification de la défense antimissile en mer de Chine orientale. Les États-Unis et le Japon ont commencé à effectuer des vols de démonstration d'avions de combat dans la région pour montrer qu’ils ne reconnaissent pas la décision prise par le côté chinois.

 

Bien que la Chine n’utilise pas directement la force pour résoudre les différends, on ne peut pas dire qu’elle restera inactive si une réponse doit être donnée. Un mois après l’introduction de la zone d’identification, en réponse à l’introduction des forces militaires dans cette zone, le pays a levé son aviation 51 fois. Les avions chinois ont effectué au total 87 sorties. C’est un nouvel outil potentiel de pression sur le Japon dans la question territoriale, que la RPC a élaboré. A long terme, cette pression pourrait soit pousser les dirigeants japonais à chercher un compromis avec la Chine, soit contribuer au renforcement des forces d'autodéfense japonaises et à l’approfondissement de l’alliance militaire nippo-américaine.

 

La création d’une zone d’identification semblable sur toute la mer de la Chine du Sud ou sur une partie, semble réalisable dans un avenir proche. Pour l’instant, on n’a aucun détail sur cette zone, mais les Etats-Unis ont déjà exprimé leur inquiétude suite à la possibilité de sa création.

 

En 2013, la Chine a augmenté de manière significative sa capacité à répondre aux situations de crise sur son territoire et en dehors, en créant un Conseil national de sécurité. En remplaçant les vieux mécanismes inefficaces de coordination dans le cadre des groupes dirigeants, le nouveau conseil possède les pouvoirs nécessaires de prendre les décisions exutoires. Le conseil devient donc un centre important de prise de décision, et la présence des représentants de l’APL au sein du conseil augmente le poids des militaires dans la vie politique.

 

L’échec des tentatives américaines de changer le régime de Bachar al-Assad avec le soutien des rebelles et l’intervention armée, est devenu sans doute l’événement principal de l’année 2013. Même si la Russie était le principal défenseur de la Syrie aux yeux de l’opinion publique, en réalité le rôle de la Chine était très important dans ce processus. Le pays a non seulement soutenu les actions de la Russie sur la scène internationale, mais a également accordé des prêts importants à la Syrie, ce qui a permis à Bachar al-Assad d'acheter les matériaux stratégiques nécessaires (nourriture, carburant, médicaments, etc.) pour continuer la guerre.

 

La Russie et la Chine ont tiré des leçons du conflit libyen. En 2011 ils ont laissé se produire la catastrophe en Libye, un partenaire économique important. Si le régime syrien survit, ce sera la première fois depuis l'effondrement de l’URSS qu’un gouvernement condamné à la chute par les Etats-Unis et menant une lutte armée avec un coté soutenu par les pays occidentaux, aurait remporté une victoire. Ce succès aura des répercussions importantes dans le monde, et la Russie y est parvenue avec la Chine. Aucun pays n’aurait pu atteindre son objectif dans la politique syrienne tout seul.

 

La Chine a pu atteindre des succès remarquables dans le renforcement de sa puissance militaire, et surtout des composantes qui font de ce pays une superpuissance militaire. C’est au cours de cette année que les nouveaux sous-marins chinois équipés des missiles Julang-2 sont devenus prêts à combattre. Les tests des nouveaux missiles balistiques terrestres intercontinentaux se sont également intensifiés. Les forces militaires chinoises sont équipées des chasseurs H-6K, et la production des chasseurs embarqués J-15 a également commencé. En même temps sont construits deux porte-avions et des réformes importantes dans le système de contrôle militaire ont été lancées. 2013 est devenue ainsi l’année de prise des décisions importantes et du début des réformes radicales. Et les résultats de ces réformes vont certainement influer sur la situation politique et militaire dans le monde.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:35
ADIZ source BBC Asia 26 nov 2013

ADIZ source BBC Asia 26 nov 2013

 

December 18, 2013 By Zachary Keck - thediplomat.com

 

The warning was part of a broader criticism of China’s actions in the South China Sea.

 

On Tuesday, the U.S. rapped China on its actions in the South China Sea, and implored it not to seek to establish an Air Defense Identification Zone (ADIZ) in the area.

In a joint press conference with the Philippine Foreign Secretary, Secretary of State John Kerry reiterated America’s opposition to Beijing’s new East China Sea ADIZ, and warned it against creating new ADIZs in places like the South China Sea.

“Today, I raised our deep concerns about China’s announcement of an East China Sea Air Defense Identification Zone. I told the foreign secretary that the United States does not recognize that zone and does not accept it. The zone should not be implemented, and China should refrain from taking similar unilateral actions elsewhere in the region, and particularly over the South China Sea,” Kerry said during the press conference.

Last month, China surprised the region by announcing an ADIZ in the East China Sea, a move that has been widely criticized by regional powers and the United States. Although most attention has focused on the immediate issue of the new ADIZ, there has also been a lingering concern over Chinese leaders repeatedly pledging to establish additional ADIZs in the future. Although these Chinese officials have not specified what areas such ADIZs might cover, most analysts see the South China Sea as the area most logically place to create a new ADIZ.

China claims nearly the entirety of the South China Sea under its nine-dotted-lines sovereignty claim. This sweeping claim to sovereignty puts China at odds with numerous other states with claims of sovereignty over the South China Sea, including Indonesia, Malaysia, Vietnam, Brunei and the Philippines.

Of these other claimants, China has been especially at odds with the Philippines in recent years over the territorial dispute. In the spring of 2012, Chinese maritime agencies used a dispute involving a Chinese fisherman in the Scarborough Shoal to wrest control over the area from the Philippines. It has also been seeking to push the Philippines out of the Second Thomas Shoal. More generally, China’s Coast Guard and Navy have significantly increased their patrols and military maneuvers in the disputed waters, aided in part by the establishment of a division-level military garrison in Sansha City.

Besides warning China against creating an ADIZ in the South China, Kerry also offered a broader criticism of China’s actions in the areas. Much of this was criticism was implicit, though the target of it was undeniable. Thus, the secretary of State reaffirmed that the United States “strongly support[s] ASEAN’s efforts with China to move quickly to conclude a code of conduct as a key to reducing the risk of accidents or miscalculation.” Although Beijing has in theory endorsed discussing a joint Code of Conduct for the South China Sea, it has largely stonewalled efforts to begin negotiations. At the same time, it has continued to strongly encourage discussing the territorial disputes on a bilateral basis, where Beijing’s clout over its smaller neighbors will be greatest.

Kerry also implicitly criticized China on the basis of its claims of sovereignty over nearly the entire South China Sea. “We think that claimants have a responsibility to clarify their claims and to align their claims with international law.” This comment was undoubtedly aimed at Beijing, which bases its claims on ancient maps that are not generally recognized as conferring sovereignty under international law.

Finally, Kerry stated that “We support internationally recognized dispute resolution mechanisms such as those that are provided in the Law of the Sea Convention. The United States strongly opposes the use of intimidation, coercion, or aggression to advance territorial claims.” The first part of this statement seemed to be implicitly endorsing the Philippines’ efforts to have an international arbitrator decide its territorial dispute with China. Beijing has refused to acknowledge a third party’s jurisdiction over the case, and has not shown up to any of the hearings. The second part of Kerry’s statement again seemed to implicitly indict China for using increased maritime patrols to intimidate and coerce its weaker neighbors.

Kerry is currently in the Philippines as part of an almost week long trip to Southeast Asia that also included a stop in Vietnam. While in Vietnam earlier this week, Kerry announced that the U.S. was increasing its maritime security aid to Southeast Asian nations. The move was largely interpreted as aimed at strengthening the ability of regional powers to enforce their sovereignty claims against an increasingly assertive China.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:35
ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

 

2013-12-12 xinhua

 

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, a défendu à nouveau l'établissement par la Chine d'une zone d'identification de la défense aérienne en mer de Chine orientale.

 

"Les activités connexes de la Chine sont justes, raisonnables et conformes aux pratiques internationales", a-t-il indiqué lors d'un point de presse.

 

M. Hong s'est ainsi exprimé, invité à commenter la récente décision de la République de Corée d'ordonner à ses compagnies aériennes d'ignorer la zone d'identification de la défense aérienne chinoise, sans toutefois les empêcher de soumettre leurs plans de vols aux autorités chinoises.

 

Plusieurs compagnies aériennes étrangères ont soumis leurs plans de vols aux autorités chinoises conformément au règlement de la zone d'identification de la défense aérienne, ce qui "permet à la Chine de préserver sa sécurité territoriale et aérienne, ainsi que la sécurité et l'ordre des vols", selon le porte-parole.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:35
La Chine regrette l'extension de la zone aérienne sud-coréenne

 

09 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - La Chine a exprimé lundi ses regrets concernant l'extension de la zone de défense aérienne sud-coréenne, annoncée la veille par Séoul, deux semaines après que Pékin eut de son côté instauré des nouvelles règles de contrôle aérien.

 

La Chine regrette la décision de la République de Corée d'élargir sa zone d'identification de la défense aérienne, a affirmé Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en utilisant le nom officiel de la Corée du Sud.

 

La Chine va rester en communication avec la République de Corée, en se fondant sur les principes d'égalité et de respect mutuel. Nous espérons que la République de Corée agira de même de son côté, a-t-il ajouté.

 

La nouvelle zone sud-coréenne chevauche la zone chinoise et couvre désormais un récif rocheux recouvert par la mer revendiqué et contrôlé par Séoul (qui l'appelle Ieodo), et par Pékin (qui le nomme Suyan), au sud des côtes sud-coréennes.

 

Suyan est un récif submergé. Ce n'est pas un territoire. La Chine et la République de Corée sont d'accord sur ce point. Le problème peut seulement être réglé par une négociation sur les démarcations maritimes, a dit M. Hong.

 

La presse officielle chinoise a pour sa part minimisé lundi les conséquences de l'extension de la zone de défense aérienne sud-coréenne.

 

La Chine ne va pas en faire toute une histoire, a assuré dans un éditorial le journal Global Times. La Chine respecte les intérêts coréens.

 

Le journal China Daily a de son côté fait également preuve de modération, après que la Corée du Sud a annoncé cette extension qui entrera en vigueur dimanche prochain.

 

Pékin et Séoul savent que ni l'annonce de la Chine, ni l'extension décidée par la Corée du Sud, ne sont des mesures agressives, a souligné le quotidien en citant un expert naval.

 

Depuis qu'elle a instauré unilatéralement le 23 novembre une zone d'identification de la défense aérienne sur une grande partie de la mer de Chine orientale, la Chine a répondu à la tempête diplomatique qu'elle a déclenchée en ayant surtout des déclarations dures visant le Japon.

 

Ce n'est pas la Chine qui a altéré le statu quo et aggravé les tensions dans la région. C'est au contraire le Japon, a ainsi affirmé la semaine dernière un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 

Washington, Tokyo et Séoul ont tour à tour dépêché des appareils militaires dans la zone chinoise controversée, envoyant ainsi le message qu'ils refusaient de se plier aux nouvelles règles.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:35
Zone d'identification de défense aérienne en Mer de Chine orientale: La déclaration du MAE du Japon

 

 

 4 décembre 2013 fasozine.com

 

1.    Le 23 novembre 2013, le Ministère de la Défense Nationale de la République Populaire de Chine a annoncé avoir établi la «Zone d'identification de défense aérienne en mer de Chine orientale » et que les avions volant dans ladite zone doivent se conformer aux règles fixées par le Ministère.

 

2.    Le Gouvernement du Japon exprime sa profonde préoccupation au sujet de la mise en place par la Chine de cette zone, et à y imposer ses propres règles. Ces actes sont profondément dangereux, changent unilatéralement le statu quo dans la mer de Chine orientale, aggravent la situation et peuvent avoir des conséquences inattendues.

 

3.    Le communiqué publié par le Ministère chinois de la Défense Nationale oblige les aéronefs volant dans l'espace aérien international à se conformer à ses procédures nationales, et fait référence au recours à des "mesures d'urgence de défense" par les forces armées de Chine au cas où ces aéronefs ne respecteraient pas les procédures exigées. Les mesures annoncées violent indûment la liberté de vol dans l'espace aérien international, qui est le principe général du droit international, et auront de graves répercussions sur l'ordre de l'aviation internationale. Etant donné que de nombreux itinéraires de vol d'avions civils traversent l'espace aérien au-dessus de la Mer de Chine Orientale, le Japon est profondément préoccupé par ces mesures du point de vue de leurs impacts sur l'ordre et la sécurité de l'aviation civile.

 

4.    Les mesures annoncées n’ont aucune validité au Japon, et le Japon exige de retirer ces mesures qui pourraient porter atteinte à la liberté de vol dans l'espace aérien international.

 

5.    De plus, la "zone" définie par le Ministère chinois de la Défense Nationale décrit réellement l'espace aérien des îles Senkaku, partie intégrante du territoire du Japon, comme s'il s'agissait d'une partie de "l'espace territorial» de la Chine. Le Japon ne peut en aucun cas accepter pareille description.

 

6.    Le Gouvernement du Japon a déjà adressé une vive protestation à la Chine, en exprimant les préoccupations susmentionnées, et exigé le retrait de ces mesures. Concernant les actes annoncés par la Chine, le Japon travaille en étroite collaboration et en consultation avec son allié, les Etats-Unis, et coordonnera avec d'autres pays et partenaires concernés qui ont des intérêts communs liés à la stabilité et la sécurité de la région. Le Japon, en partenariat avec la communauté internationale, exhortera fortement la Chine à faire preuve de retenue.

 

7.    Le Japon continuera à répondre fermement, mais d’une manière calme, aux tentatives de la Chine de modifier unilatéralement le statu quo par des mesures coercitives, et avec détermination pour défendre résolument sa terre, sa mer et son espace aérien territoriaux.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:35
South Korea Conducts Military Drill in China’s ADIZ

 

December 04, 2013 By Zachary Keck – The Diplomat

 

In defiance of Beijing’s new ADIZ, South Korea’s Navy conduct air and sea drills near Ieodo Rock.

 

On Tuesday, the South Korean navy launched an air and sea military exercise in the area that China recently claimed as part of its East China Sea Air Defense Identification Zone (ADIZ).

On Wednesday, the Korea Joongang Daily reported that, “The Korean Navy yesterday launched a joint sea and air military drill near the waters surrounding Ieodo” Rock.  The report said the drill consisted of two P-3C maritime patrol aircraft as well as one of the ROK Navy’s three Aegis destroyers.

The destroyer reportedly anchored around 200 meters from Ieodo, which both South Korea and China claim but Seoul administers. The Korea Joongang Daily report also said that the two P-3Cs, which are used in anti-submarine operations as well as for maritime surveillance, crossed into Japan’s ADIZ with the prior approval of Tokyo.

This fact suggests that South Korea and Japan are boosting their cooperation in the wake of China unilaterally declaring the East China Sea ADIZ two weekends ago. Seoul and Tokyo have long been at odds over their own territorial dispute as well as Prime Minister Shinzo Abe’s comments about Japan’s actions in the region during the first half of the 20th Century.

South Korea was undoubtedly seeking to send a strong signal to Beijing by notifying Japan that its military aircraft would be crossing into its ADIZ, despite Seoul refusing to identify its aircraft to Beijing.

This marks a dramatic reversal from just a few weeks ago when China and South Korea were presenting a unified front against Japan over questions about history and sovereignty disputes.

South Korea has also been coordinating closely with the United States since China announced its new ADIZ. For example, as previously reported, South Korea intends to expand its existing ADIZ so it will cover its southernmost islands as well as Ieodo Rock. Seoul reportedly decided to delay the announcement at the urging of the United States, and the two sides are now discussing how and when South Korea should unveil its new ADIZ, which is likely to heighten tensions with China.

Later this week, U.S. Vice President Joe Biden will be in South Korea for a previously scheduled trip that is likely to now focus almost entirely on the East China Sea ADIZ.

Biden began his three-nation trip to the region earlier this week with a stop in Japan. In a press conference with Japanese PM Abe following a meeting, Biden continued to deride China’s ADIZ, stating: “We, the United States, are deeply concerned by the attempt to unilaterally change the status quo in the East China Sea…. This action has raised regional tension and increased the risk of accidents and miscalculations.”

At the same time, Biden said that tensions since the ADIZ was created demonstrate the need for China and Japan to set up crisis management mechanisms at the highest levels of government. He also promised to discuss the new ADIZ in “great specificity” when he meets with Chinese President Xi Jinping on Wednesday.

In a possibly related event, South Korea announced over the weekend that it is entering into preliminary talks about joining the U.S.-led Trans-Pacific Partnership, the economic component of the pivot. Seoul joining the negotiations would be a huge boon for the trade pact.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:35
Biden aborde les tensions causées par la zone aérienne chinoise

 

04.12.2013 Romandie.com (ats)

 

Le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, est arrivé mercredi à Pékin. C'est l'étape la plus délicate d'une tournée asiatique alourdie par la tension suscitée par une zone de défense aérienne nouvellement instaurée par la Chine.

 

Après avoir insisté mardi à Tokyo sur la solidité de l'alliance USA-Japon, le numéro deux américain est accueilli par un climat de relative défiance dans la capitale chinoise.

 

"Ce n'est pas la peine qu'il espère des progrès concrets s'il vient pour seulement répéter les précédentes remarques erronées et partiales de son gouvernement", a mis en garde le quotidien China Daily, dans un éditorial mercredi.

 

Un haut responsable à Washington a indiqué que M. Biden allait mettre sur la table, face à ses interlocuteurs chinois, l'inquiétude provoquée par la "zone d'identification de la défense aérienne" que la Chine a instaurée unilatéralement le 23 novembre.

 

Cette zone recouvre une grande partie de la mer de Chine orientale, zone qui englobe les îles Senkaku, un archipel administré par le Japon mais revendiqué par la Chine sous le nom de Diaoyu.

 

Vives préoccupations

 

En un peu plus de 24 heures à Pékin, le vice-président américain sera reçu par le vice-président chinois Li Yuanchao, numéro 5 dans la hiérarchie communiste, par le président Xi Jinping et par le Premier ministre Li Keqiang.

 

Il repartira jeudi de Pékin à destination de Séoul, autre grand allié de Washington.

 

"Nous, les Etats-Unis, sommes vivement préoccupés par la tentative (chinoise) de modifier unilatéralement le statu quo en mer de Chine orientale", a déclaré mardi Joe Biden, aux côtés du Premier ministre japonais Shinzo Abe. Il a ajouté qu'il entendait "exprimer ces préoccupations de façon très spécifique et directement" avec la direction chinoise.

 

Droits de l'Homme

 

Même si la géopolitique devrait occuper une place centrale dans les discussions à Pékin, des ONG ont adressé une lettre à M. Biden pour lui demander d'évoquer également le thème sensible des droits de l'Homme, et notamment le sort du Nobel de la paix emprisonné, Liu Xiaobo.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 08:35
How China Justifies Its ADIZ - And How It Could Do Better

 

04 December 2013 By Shannon Tiezzi – Pacific Sentinel

 

China’s contradictory justifications for the ADIZ add to confusion over the zone.

 

China’s establishment of an Air Defense Identification Zone (ADIZ) in the East China Sea has attracted a flurry of attention from around the world. Most of this has been negative attention — Japan, South Korea, Taiwan, and the U.S. have all issued complaints, although Japan and the U.S. have had the strongest reactions so far. By now, we’ve all heard the arguments against the ADIZ. To use the words of U.S. Vice President Joe Biden, currently in Tokyo, China’s move “has raised regional tensions and increased the risk of accidents and miscalculation.” But China also had its reasons for making this move. In remarks made Tuesday, Chinese Defense Ministry Spokesman Geng Yansheng tried to clarify the Chinese perspective.

The bottom line, according to Geng, is that China’s new ADIZ is a necessary measure to defend China’s sovereignty and the security of Chinese territory and airspace. The ADIZ was set up to provide an early warning system for China’s national air defenses, and is a defensive measure not aimed at any particular country or region. As such, the ADIZ is in line with international law and conventions (my colleague Zachary Keck has more on China’s strategy of “waging lawfare”). Geng attributes the firestorm over China’s ADIZ to misunderstandings, and even intentional smear campaigns against China.

In response to the major criticism, that China is effectively claiming the ADIZ as its territorial airspace, Geng issues a flat denial. Instead, Geng clearly expresses that the ADIZ is not China’s airspace, but is a region set up within international airspace which China has designated as an identification zone. In other words, the ADIZ will not affect the freedom which other aircraft enjoy according to international law — but China reserves the right to instigate identification and investigation procedures against aircraft entering the zone. Such decisions will be made, Geng said, according to the military or civilian nature of the aircraft, its threat potential, and its distance from China.  In other words, China claims the right to follow aircraft entering the zone at its sole discretion, but still acknowledges this area as international airspace. 

 

Read the full story at The Diplomat

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
More Chinese Air ID Zones Predicted

 

 

Dec. 1, 2013 - By WENDELL MINNICK, JUNG SUNG-KI and PAUL KALLENDER-UMEZU – Defense News


 

TAIPEI, SEOUL AND TOKYO — China’s establishment of an air defense identification zone (ADIZ) last week over the East China Sea has given the US an unexpected challenge as Vice President Joseph Biden prepares for a trip to China, Japan and South Korea beginning this week.

The trip was scheduled to address economic issues, but the Nov. 23 ADIZ announcement raised a troubling new issue for the US and allies in the region. China’s ADIZ overlaps the zones of Japan, South Korea and Taiwan.

Sources indicate China’s ADIZ could be part of its larger anti-access/area-denial strategy designed to force the US military to operate farther from China’s shorelines.

China might also be planning additional identification zones in the South China Sea and near contested areas along India’s border, US and local sources say.

China’s ADIZ might be an attempt by Beijing to improve its claim to disputed islands in the East China Sea also claimed by Japan, sources said. These islands — known as the Senkaku in Japan and the Diaoyu in China — are under the administrative control of Japan.

Mike Green, senior vice president for Asia and Japan chair at the Center for Strategic and International Studies (CSIS), said this is part of a larger Chinese strategy beyond disputes over islands.

“This should be viewed as a part of a Chinese effort to assert greater denial capacity and eventual pre-eminence over the First Island Chain” off the coast, he said.

Green, who served on the US National Security Council from 2001 to 2005, said China’s Central Military Commission in 2008 “promulgated the ‘Near Sea Doctrine,’ and is following it to the letter, testing the US, Japan, Philippines and others to see how far they can push.”

June Teufel Dreyer, a veteran China watcher at the University of Miami, Fla., said “salami slicing” is a large part of China’s strategic policy. “The salami tactic has been stunningly successful, so incremental that it’s hard to decide what Japan, or any other country, should respond forcefully to. No clear ‘red line’ seems to have been established,” Dreyer said.

The Chinese refer to it as “ling chi” or “death from a thousand cuts.”

For example, China’s new ADIZ overlaps not only Japan’s zone to encompass disputed islands, but South Korea’s zone by 20 kilometers in width and 115 kilometers in length to cover the Socotra Rock (Ieodo or Parangdo). Socotra is under South Korean control but claimed by China as the Suyan Rock.

Seoul decided to expand its ADIZ after China refused to redraw its declared zone covering the islands. Seoul’s Ministry of National Defense (MND) and related government agencies are consulting on how to expand the South Korean ADIZ, drawn in 1951 by the US military, officials said.

“We’re considering ways of expanding [South] Korea’s air defense identification zone to include Ieodo,” said Wi Yong-seop, vice spokesman for the MND.

During annual high-level defense talks between Seoul and Beijing on Nov. 28, South Korean Vice Defense Minister Baek Seung-joo demanded that Wang Guanzhong, deputy chief of the General Staff of the Chinese Army, modify China’s ADIZ.

“We expressed regret over China’s air defense identification zone that overlaps our zone and even includes Ieodo,” Wi said after the bilateral meeting. “We made it clear that we can’t recognize China’s move and jurisdiction over Ieodo waters.”

Amid these growing tensions, South Korea’s arms procurement agency announced Nov. 27 it would push forward on procurement of four aerial refueling planes. Currently, South Korea’s F-15 fighter jets are limited to flying missions over Ieodo for 20 minutes. New tankers will extend that time to 80 minutes.

“With midair refueling, the operational range and flight hours of our fighter jets will be extended to a greater extent, and we will be able to respond to potential territorial disputes with neighboring countries,” a spokesman for South Korea’s Defense Acquisition Program Administration said.

In the southern part of China’s ADIZ, which overlaps Taiwan’s ADIZ, Beijing was careful not to cover Taiwan’s Pengjia Island, which is manned by a Taiwan Coast Guard unit.

“The exclusion of the Pengjia Islet indicates that mainland China respects our stance,” said Chinese Nationalist Party legislator Ting Shou-chung. Relations across the Taiwan Strait have been improving over the past several years.

“We’re all waiting for the other shoe to drop,” said Peter Dutton, an ADIZ expert and director of the China Maritime Studies Institute at the US Naval War College.

“We’re looking to see how China will now behave,” he said. “Hopefully, they will not try to fly inside the airspace over the Senkaku Islands, since that is under Japanese sovereign administration and would therefore be a highly provocative act.”

Dutton downplayed fears of another civilian airliner being shot down, as was the case in 1983, when a Soviet Su-15 fighter shot down a South Korean airliner that strayed into Soviet airspace, killing 269.

In 1988, a US Navy Ticonderoga-class cruiser, the USS Vincennes, shot down Iran Air Flight 655 over the Arabian Gulf, killing 290. The Vincennes mistook the airliner for an Iranian F-14 Tomcat fighter jet.

“For civilian aircraft, this is really not a major issue,” he said. “Those aircraft almost always file flight plans in advance and follow the directions of ground controllers. This means that their route through the ADIZ would already by pre-approved, and this is not a problem for the Chinese.”

Dutton said the real concern is the freedom of military flights.

“But both the US and Japan have said they do not intend to alter their behavior or to abide by the ADIZ procedures, no matter what they are, for military flights,” he said.

In 2001, a Chinese J-8 fighter collided with a US Navy EP-3 Aries signals intelligence aircraft near Hainan Island. Bonnie Glaser, a China specialist at CSIS, said she does not expect China to “back down” from its ADIZ policy, and anticipates more intercepts by Chinese fighters of US reconnaissance aircraft.

“The risk of accident will undoubtedly increase, especially [with] fighters [flown at] Mach 1 by young, inexperienced pilots,” she said.

Alessio Patalano, a lecturer in the Department of War Studies, King’s College, London, said the Chinese move might have been prompted by the current tensions in the East China Sea, and recent discussions in Japan about how the military can deal with Chinese drones and manned patrol aircraft that intrude into Japan’s air defense space.

“Chinese authorities are seeking to force Japan to accept the existence of the dispute challenging Japanese control of the islands,” Patalano said. “The problem with this is that Chinese authorities are using military and paramilitary tools to force a change of status quo to what is a political issue.

“Of course, a more robust response could see the US and Japan deploy air assets in the overlapping areas of the ADIZ to challenge the Chinese position,” Patalano said. “US and Japanese aircraft flying together in the Chinese ADIZ would present a serious dilemma to Chinese authority.”

Green said the US should at least send a “joint US-Japan patrol into the area to prove the point that coercion does not work.”

The announcement of the ADIZ also affects the Chinese military, likely adding to the Air Force’s status over the traditional role the Army has played as national defender

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:35
China Air Defense Identification Zone - source LeMonde AFP

China Air Defense Identification Zone - source LeMonde AFP

 

 

TOKYO, 29 nov 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

La mer de Chine orientale est le théâtre d'une tension aiguë entre la Chine et le Japon, avec une implication croissante des Etats-Unis dans ce conflit diplomatique aux côtés de son allié nippon. Tour d'horizon des enjeux autour de cet espace maritime disputé.

 

Question: Où est située la mer de Chine orientale ?

 

Réponse: La mer de Chine orientale est bordée par Taïwan au sud, une partie de la côte Est de la Chine à l'ouest, la Corée du Sud au nord et les confins méridionaux de l'archipel japonais au nord-est et à l'est. Cette mer ne compte que quelques îles et rochers inhabités en son sein.

 

Q: Qu'est-ce-que la zone aérienne d'identification (ZAI) chinoise ?

 

R: Cette zone décrétée par la Chine samedi 22 novembre en mer de Chine orientale s'étend des côtes chinoises jusqu'à 130 km du littoral de ses voisins. Pékin souligne que la propre ZAI du Japon s'approche à la même distance de la côte chinoise.

 

Les zones des deux pays se chevauchent et, surtout, couvrent toutes deux des îles de mer de Chine orientale contrôlées par le Japon, les Senkaku, mais revendiquées par la Chine sous le nom de Diaoyu. La ZAI de la Chine empiète aussi sur une zone aérienne de défense sud-coréenne et comprend un rocher immergé, appelé Ieodo par les Coréens et Suyan par les Chinois, contrôlé par Séoul mais revendiqué par Pékin.

 

La Chine exige de tout avion pénétrant dans sa ZAI qu'il fournisse au préalable son plan de vol, affiche sa nationalité et obéisse aux requêtes d'identification des autorités chinoises, sous peine de déclencher de la part de Pékin "des mesures défensives d'urgence".

 

Le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont chacun fait voler des avions dans cette zone cette semaine, sans en informer les Chinois, pour montrer qu'ils ne reconnaissaient pas cette ZAI chinoise. Aucun incident n'a été déploré.

 

Q: Pourquoi les pays riverains se disputent-ils pour des rochers inhabités ?

 

R: La propriété des îles confère le droit d'exploiter les ressources halieutiques des eaux entourant ces territoires mais aussi les ressources minérales des fonds marins environnants. Les alentours des îles Senkaku/Diaoyu pourraient ainsi renfermer d'importantes richesses pétrolières et gazières.

 

Le sommet du rocher Ieodo/Suyan est situé cinq mètres sous le niveau de la mer mais se trouve dans un secteur où les zones économiques spéciales sud-coréenne et chinoise se chevauchent.

 

Ces territoires ou rochers peuvent en outre fournir le cas échéant un emplacement stratégique pour une base militaire.

 

Q: La ZAI chinoise vise-t-elle à prendre la main sur ces territoires ?

 

R: Affirmer certains droits dans les airs au-dessus des territoires disputés peut aider la Chine à démontrer une forme de "contrôle effectif" à leur égard, renforçant la position chinoise en cas de négociations futures sur leur appartenance.

 

Mais des observateurs jugent que la cible réelle de la création de ZAI chinoise sont les Etats-Unis, la puissance navale dominante dans l'Océan Pacifique occidental depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

 

Washington reste très présent dans cette zone via ses bases au Japon et en Corée du Sud où il stationne au total quelque 70.000 soldats et de nombreux équipements militaires aériens, navales et terrestres des plus modernes.

 

D'après ces experts, la ZAI s'inscrirait dans une démarche chinoise visant à affirmer peu à peu son rang de superpuissance politique, diplomatique et militaire, à la suite de son ascension économique.

 

Mais pour ce faire, la Chine doit parvenir à repousser autant que faire se peu l'influence américaine. La tentative de main-mise de facto sur la mer de Chine orientale constitue un pas important dans cette démarche.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 18:35
Des chasseurs refusent de se plier à la zone de défense aérienne chinoise

 

 

29-11-2013 Par Li Zhijian - Source: french.china.org.cn

 

Le Japon et la Corée du Sud ont tous deux envoyé un chasseur dans la zone de défense aérienne chinoise située au-dessus de la mer de Chine orientale sans en informer la Chine, a affirmé Beijing hier.

 

Washington, proche allié du Japon, avait déjà refusé de se plier aux exigences de Beijing en envoyant mardi deux bombardiers B-52 non-armés survoler les îles Diaoyu sans en référer aux autorités chinoises. Or la Chine avait exigé que tous les avions traversant la zone de défense aérienne fassent connaître leur nationalité.

 

Les Etats-Unis ne prennent pas position dans le conflit de souveraineté concernant l'archipel mais reconnaissent le « contrôle administratif » de Tokyo et le pays a assuré à son allié que le pacte de sécurité unissant les Etat-Unis au Japon couvrait ces îlots.

 

Les suites de cet incident diplomatique devraient être au cœur des discussions lors de la visite du vice-président américain Joe Biden au Japon, en Chine et en Corée du Sud la semaine prochaine.

 

Yoshihide Suga, le secrétaire général du gouvernement japonais, a indiqué que des bâtiments de la marine japonaise et des avions militaires étaient régulièrement envoyés en mer de Chine orientale et que cela continuerait ainsi.

 

« Ils mènent comme avant des activités de surveillance en mer de Chine orientale, y compris dans cette zone », a déclaré hier Suga lors d'une conférence de presse, ajoutant que les autorités chinoises n'avaient pas eu de réaction particulière.

 

« Nous n'allons pas changer nos opérations normales par égard pour la Chine », a-t-il affirmé.

 

Un dirigeant sud-coréen a également déclaré qu'un avion sud-coréen de reconnaissance maritime avait survolé un rocher submergé situé dans la zone et revendiqué par Beijing et Séoul. Il a précisé que la Corée du Sud n'avait pas l'intention de faire cesser ces vols.

 

Selon le porte-parole chinois du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang, la Chine a observé le vol sud-coréen.

 

« La zone de défense aérienne de la mer de Chine orientale n'est pas destinée à surveiller les vols internationaux ordinaires. Nous espérons que les compagnies aériennes des pays concernés coopéreront de façon proactive, afin que les vols puissent se dérouler dans l'harmonie et la sécurité », a-t-il expliqué aux journalistes.

 

Au journaliste lui demandant si la Chine prendrait en considération la demande du Japon de renoncer à la zone de défense aérienne, le porte-parole du ministère chinois de la Défense Yang Yujun a répondu que le Japon avait établi sa propre zone en 1969 et que sa diplomatie à « deux poids deux mesures » avait créé des tensions en mer de Chine.

 

« Le Japon accuse régulièrement les autres et dénigre les autres pays mais n'examine jamais sa propre conduite », a déploré Yang. « S'il veut que nous renoncions à cette zone, il devra d'abord renoncer à sa propre zone d'identification de défense aérienne, dans quel cas la Chine reconsidérera la sienne dans 44 ans. »

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:35
Senkaku-Diaoyu : Pékin envoie des patrouilles aériennes dans la « zone d'identification »

 

29.11.2013 Le Monde.fr (Reuters)

 

Le pouvoir chinois a dépêché plusieurs chasseurs et un avion de détection jeudi 28 novembre dans la « zone aérienne d'identification » (ZAI) qu'il a instaurée unilatéralement en mer de Chine orientale.

La Chine a annoncé la semaine dernière que les appareils étrangers entrant dans cette ZAI, y compris les avions de ligne, devraient adresser un signalement préalable aux autorités chinoises. La zone en question couvre les îlots au cœur du contentieux territorial entre la Chine et le Japon, appelés Senkaku par Tokyo et Diaoyu par Pékin.

 

Pour comprendre la situation, lire : Face à la Chine, le Japon fourbit ses armes

 

La mission de patrouille aérienne chinoise envoyée jeudi était « une mesure défensive, conforme aux pratiques internationales courantes », a déclaré Shen Jinke, porte-parole de l'armée de l'air chinoise, cité vendredi par l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

 

VISITE DE JOE BIDEN LA SEMAINE PROCHAINE

Les chasseurs, parmi lesquels des Sukhoï-30 de fabrication russe, ont effectué des patrouilles de routine et ont surveillé des « cibles » dans la ZAI, a ajouté le porte-parole. « L'armée de l'air chinoise est en alerte avancée et prendra des mesures pour faire face aux menaces aériennes diverses, afin de garantir fermement la sécurité de l'espace aérien du pays », a-t-il dit.

Toutefois, a tempéré le porte-parole du ministère de la défense, Yang Yujun, il est « incorrect » de supposer que la Chine abattrait les appareils qui entreraient dans la ZAI sans s'identifier. Le secrétaire général du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a déclaré vendredi ne pas savoir si des avions chinois se trouvaient dans la ZAI, mais il a ajouté que le Japon maintenait son état de vigilance.

Le vice-président américain, Joe Biden, doit se rendre la semaine prochaine en Chine, au Japon et en Corée du Sud, où il tentera de désamorcer cette nouvelle crise, ont déclaré de hauts responsables de l'administration Obama.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 18:35
Establishment by China of an 'East China Sea Air Defence Identification Zone'

 

Brussels, 28 November 2013 EEAS 17082/13(OR. en) PRESSE 514

 

Declaration by the High Representative Catherine Ashton on behalf of the European Union on the establishment by China of an 'East China Sea Air Defence Identification Zone'

 

The EU is concerned to learn of China's decision to establish an 'East China Sea Air Defence Identification Zone' as well as the accompanying announcement by the Chinese Ministry of Defence of "emergency defence measures" in case of non-compliance. This development heightens the risk of escalation and contributes to raising tensions in the region. The EU calls on all sides to exercise caution and restraint.

 

With its significant interests in the region, the EU is following these developments closely. The legitimate use of sea and airspace are rights enshrined in international law and are essential for security, stability and prosperity. Actions that bring or appear to bring these rights into question are not conducive to finding lasting solutions to the differences that exist in East Asia's maritime areas. The EU calls upon all parties to take steps to calm the situation, to promote trust building measures and reach out diplomatically to seek peaceful, cooperative solutions according to international law, in order to defuse tensions and resolve differences constructively.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:35
Séoul demande à Pékin de revoir sa zone de défense aérienne controversée

 

28 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

SEOUL - La Corée du Sud a demandé jeudi à la Chine de revoir sa nouvelle zone de contrôle aérien au-dessus de la mer de Chine orientale, source d'un regain de tensions en Asie du nord-est depuis l'annonce de sa création le week-end dernier.

 

Le vice-ministre de la Défense Baek Seung-Joo a fait part de ses regrets profonds après l'annonce unilatérale par la Chine de la création de la zone aérienne d'identification (ZAI), qui inclut des îles revendiquées par Tokyo et Pékin, mais aussi un îlot, Ieodo, que se disputent Séoul et Pékin.

 

Nous avons manifesté notre inquiétude concernant le dernier geste de la Chine qui renforce les tensions militaires dans la région, a indiqué un porte-parole du ministère, Kim Min-Seo, après des discussions sino-coréennes consacrées à la défense, à Séoul.

 

Ces discussions annuelles étaient menées du côté chinois par Wang Guanzhong, vice-chef d'état-major général de l'armée de libération du peuple (l'armée chinoise)

 

Le vice-ministre sud-coréen a souligné que Séoul ne pouvait pas reconnaitre cette zone et demandé à la Chine de revoir ses paramètres, notamment à propos d'une zone qui mord sur la ZAI de la Corée du Sud.

 

La réaction de la Chine a été de dire qu'elle ne pouvait pas accepter la demande, a indiqué le porte-parole du ministère. Séoul a alors prévenu qu'elle allait réfléchir à étendre sa propre ZAI pour protéger ses intérêts nationaux, a-t-il ajouté.

 

L'armée sud-coréenne a par ailleurs indiqué jeudi qu'un de ses avions avait volé, mardi, à travers la ZAI sans en informer les autorités chinoises, contrairement à leurs exigences.

 

Les avions militaires sud-coréens continueront de survoler l'îlot de Ieodo, sans en notifier la Chine par avance, selon un porte-parole de l'armée.

 

La Chine exige désormais que tout appareil s'aventurant dans sa nouvelle zone aérienne dépose au préalable son plan de vol précis, affiche clairement sa nationalité et maintienne des communications radio permettant de répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification des autorités chinoises.

 

En cas de non-respect de ces règles, Pékin a indiqué avoir la faculté de prendre des mesures de défense d'urgence.

 

L'annonce chinoise a soulevé l'indignation dans la région, notamment de la part du Japon, mais aussi de l'Australie.

 

Les Etats-Unis, alliés du Japon, ont envoyé cette semaine deux bombardiers B-52 voler à travers la zone, suscitant un communiqué de Pékin aux termes très mesurés.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:35
ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

ZIDA de la Corée (KADIZ) en vert - ADIZ de la Chine en violet

 

 

28 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - Des appareils japonais du corps des garde-côtes ont pénétré et volé jeudi sans rencontrer d'opposition dans la zone aérienne d'identification (ZAI) décrétée samedi par la Chine au-dessus de la mer de Chine orientale.

 

Nous n'avons pas changé nos opérations normales de patrouille dans cette zone et nous n'avons pas informé (la Chine, ndlr) de nos plans de vols. Nous n'avons rencontré aucun chasseur chinois, a indiqué à l'AFP le porte-parole des garde-côtes japonais, Yasutaka Nonaka.

 

Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a indiqué à des journalistes que Tokyo continuait ses activités normales de patrouille et d'avertissement dans cette zone. Nous n'avons pas l'intention de changer quoi que ce soit, a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, selon le quotidien Asahi Shimbun, des appareils militaires des Forces d'Autodéfense (SDF, le nom officiel de l'armée japonaise) ont également traversé à une date non précisée la ZAI décrétée par Pékin.

 

Contacté jeudi après-midi par l'AFP, un porte-parole du ministère de la Défense n'a pas été en mesure de confirmer cette information.

 

Samedi dernier, les autorités chinoises ont unilatéralement instauré une ZAI sur une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taïwan, englobant notamment un petit archipel contrôlé par Tokyo, les îles Senkaku, mais fermement revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu.

 

La Chine exige désormais que tout appareil s'aventurant dans cette zone fournisse au préalable son plan de vol précis, affiche clairement sa nationalité et maintienne des communications radio permettant de répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification des autorités chinoises, sous peine d'intervention des forces armées.

 

Les autorités japonaises ont immédiatement répliqué que cette zone n'avait aucune validité, tandis que Washington qualifiait l'initiative chinoise d'incendiaire.

 

Après avoir plié dans un premier temps par souci de sécurité de leurs passagers, les deux principales compagnies aériennes nippones, JAL et ANA, ont décidé mercredi de ne pas informer les autorités chinoises de leurs plans de vol.

 

Outre deux bombardiers B-52 américains en début de semaine, un appareil des forces aériennes sud-coréennes a également traversé mardi la ZAI imposée par Pékin sans en informer les autorités chinoises.

 

Le vol, révélé jeudi par un porte-parole militaire sud-coréen, a eu lieu dans le cadre d'exercices militaires autour d'un récif submergé que se disputent Pékin et Séoul.

 

Ces jeux dangereux en mer de Chine orientale inquiètent visiblement au plus haut point les Etats-Unis, principal allié et protecteur du Japon. Le secrétaire d'Etat John Kerry a dénoncé dimanche une décision unilatérale et averti qu'une escalade ne fera qu'accroître (...) le risque d'un incident.

 

M. Kerry a instamment demandé à Pékin de ne prendre aucune mesure de rétorsion contre des appareils qui pénètreraient dans cette zone.

 

Selon un responsable américain, le vice-président Jo Biden, en visite officielle en Chine dans une semaine, a l'intention de communiquer directement les inquiétudes américaines et de demander des éclaircissements à ses interlocuteurs.

 

Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas du fait du rachat par l'Etat nippon de trois des îles Senkaku à leur propriétaire privé japonais en septembre 2012.

 

Cette décision avait mis en furie Pékin et provoqué une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, à travers le pays.

 

Depuis lors, la Chine envoie régulièrement des navires de garde-côtes dans les eaux territoriales de l'archipel, pour marquer son territoire, ainsi que parfois des avions.

 

En décrétant une zone d'identification aérienne, Pékin ne se contente visiblement plus de tester, voire narguer Tokyo, mais tente d'imposer un contrôle de fait dans cette région maritime, au moins dans les airs.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:35
La Chine dit avoir surveillé le vol des B-52 américains dans sa zone aérienne

 

27 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - La Chine a affirmé mercredi avoir réalisé une surveillance constante du vol de deux bombardiers américains B-52 qui ont pénétré, sans en référer à Pékin, dans sa très controversée nouvelle zone de défense aérienne.

 

L'armée chinoise a surveillé dans son intégralité le processus (de vol des B-52), a procédé dans un délai adéquat à l'identification (des appareils) et a établi de quelle sorte d'avions américains il s'agissait, a assuré le ministère chinois de la défense.

 

La Chine a la capacité d'exercer un contrôle efficace de son espace aérien, a ajouté le ministère dans un communiqué faxé à l'AFP.

 

Pékin a décrété unilatéralement samedi une zone aérienne d'identification au-dessus d'une grende partie de la mer de Chine orientale, zone qui englobe les îles Senkaku, un archipel administré par le Japon mais revendiqué par la Chine sous le nom de Diaoyu.

 

La Maison Blanche a regretté une annonce qualifiée d'incendiaire, tandis que le ton est monté entre Tokyo et Pékin, chacun convoquant l'ambassadeur de l'autre.

 

L'Australie a également convoqué l'ambassadeur de Chine pour protester contre cette nouvelle mesure de Pékin, dont les ambitions maritimes inquiètent la région Asie-Pacifique.

 

L'ONU de son côté suggéré mardi à la Chine et au Japon de négocier pour trouver une solution à leurs différends territoriaux.

 

Deux bombardiers américains B-52, après avoir décollé de l'île de Guam dans le Pacifique lundi, ont pénétré dans la très controversée zone aérienne chinoise, ont annoncé des responsables américains.

 

Les avions, qui n'embarquaient aucune arme, ont effectué leur mission sans prévenir au préalable les autorités chinoises.

 

Un responsable du Pentagone sous couvert d'anonymat a confirmé à l'AFP que les deux appareils étaient des B-52. Ils n'ont pas rencontré d'avions chinois.

 

Selon les nouvelles règles annoncées par Pékin, les avions doivent déposer leur plan de vol, faire connaître leur nationalité et rester en contact radio avec les autorités chinoises le temps qu'ils passent dans la zone aérienne.

 

En cas de non-respect de ces règles, Pékin a indiqué qu'il pourrait décider de prendre des mesures de défense d'urgence.

 

Les deux grandes compagnies aériennes japonaises ont annoncé mercredi ne plus communiquer leurs plans de vol aux autorités chinoises.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:35
Pékin dit pouvoir imposer ses règles sur les îles Senkaku

 

 

27.11.2013 Romandie.com (ats)

 

Le ministère chinois de la Défense a prévenu mercredi qu'il était en mesure de faire respecter les nouvelles restrictions aériennes annoncées par Pékin sur l'espace aérien situé au-dessus des îles Senkaku, au coeur d'un conflit territorial sino-japonais.

 

Deux bombardiers américains B-52, après avoir décollé de l'île de Guam dans le Pacifique lundi, ont pénétré dans la très controversée zone aérienne. Le département américain de la Défense a fait état mardi du vol de ces engins non armés, qui a été effectué sans tenir compte de la "zone de défense" établie par Pékin au-dessus de cet archipel en mer de Chine orientale.

 

"L'armée de l'air chinoise a suivi l'ensemble de leurs progrès et (les) a rapidement identifiés en tant qu'avions américains", a dit le ministère chinois de la Défense sur son site internet. "Le camp chinois a les moyens d'administrer et de contrôler dans les faits l'espace aérien concerné", a-t-il ajouté.

 

Le Pentagone a déclaré que ce survol qui s'est déroulé lundi soir dans le cadre d'une mission d'entraînement n'avait donné lieu à aucune réaction chinoise. La Maison blanche a quant à elle invité la Chine à résoudre son contentieux avec Tokyo sans recourir "à des menaces ni à des propos incendiaires".

 

Nouvelles règles

 

Les autorités chinoises ont menacé samedi de prendre des "mesures défensives d'urgence" contre les avions qui ne respecteraient pas ses nouvelles règles d'identification dans l'espace aérien des îles, nommées Senkaku par les Japonais et Diaoyu par les Chinois.

 

Les nouvelles règles requièrent notamment que les plans de vol soient fournis au préalable à l'aviation civile chinoise ou au ministère des Affaires étrangères, qu'un contact radio soit maintenu et que les équipages répondent rapidement aux demandes d'identification.

 

Les deux principales compagnies aériennes du Japon, All Nippon Airways et Japan Airlines, ont cependant accédé à la demande du gouvernement japonais qui les a invitées à ne plus soumettre leurs plans de vol à la Chine pour la zone contestée. Les deux compagnies informaient depuis samedi les autorités chinoises du passage de leurs appareils au-dessus de cette zone de mer de Chine orientale.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:35
US Bombers Challenge China’s Air Defense Identification Zone

 

November 27, 2013 By Zachary Keck - thediplomat.com

 

Defying orders from Beijing, a pair of B-52 bombers flew over the Senkaku Islands without informing China on Monday.

 

U.S. bombers challenged China’s recently established Air Defense Identification Zone (ADIZ) in the East China Sea, according to the Wall Street Journal.

In a report citing U.S. defense officials, the WSJ said that American B-52 bombers flew over the disputed Senkaku/Diaoyu Islands on Monday without informing Beijing ahead of time. The report said that the bombers took off from Anderson Air Force Base in Guam and entered into China’s new ADIZ around 7 PM local time on Monday. They were not armed or accompanied by any escort planes.

America maintained that the B-52s flight was part of a long-planned exercise called Coral Lightning.

Still, the flight represented a clear challenge to China, which announced it was establishing an East China Sea Air Defense Identification Zone (ADIZ) on Saturday morning. It later said that Chinese planes had begun patrolling the area.

As expected, the move to establish an ADIZ drew sharp rebukes from both Japan and the United States, with Defense Secretary Chuck Hagel saying that the United States views “this development as a destabilizing attempt to alter the status quo in the region.” Hagel added that “This unilateral action increases the risk of misunderstanding and miscalculations.”

In the official Pentagon press release, Hagel went on to say that “This announcement by the People’s Republic of China will not in any way change how the United States conducts military operations in the region.” Japan also said that it would not comply with the rules that Beijing announced it would be enforcing in the airspace covered by the ADIZ, which includes the Senkaku/Diaoyu Islands and overlaps with Japan’s own ADIZ. Tokyo also scrambled fighter jets in response to China’s patrols over the airspace.

China quickly responded to both Japan and the Pentagon’s comments. Toward the latter, Beijing called on the Pentagon to uphold Washington’s promise that it would not take sides on sovereignty disputes, and asked it to “stop making irresponsible comments.”

There has been some dispute among defense experts about whether China has the capability to actually enforce its conditions. Defense News quoted an unnamed U.S. defense industry source located in Asia as saying, “Let China run itself crazy trying to enforce this. I just can’t see how China will sustain the enforcement. Too much traffic goes through there. If no country recognizes it, [and] don’t respond to China’s IFF [identification friend or foe] interrogation or VID [visual identification], then this new ADIZ is meaningless.”

Notably, China’s announcement also won it the ire of South Korea, one of the few states in the region that Beijing had thus far avoided offending over sovereignty issues in the past few years. According to the Wall Street Journal, China’s new ADIZ overlaps with about 3,000 square kilometers of South Korea’s own ADIZ. It also encloses Ieodo (Suyan) Rock that South Korea administers but China also claims. Seoul and Beijing will discuss the issue an already scheduled vice defense ministerial-level strategic dialogue in the South Korean capital this week.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:35
East China Sea Air Defence Identification Zone

East China Sea Air Defence Identification Zone

 

 

25 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - Pékin a annoncé lundi la convocation de l'ambassadeur du Japon pour lui signifier sa désapprobation après les vives protestions de Tokyo contre la zone aérienne d'identification décrétée samedi par la Chine et incluant des îles disputées par les deux pays.

 

Les responsables du ministère chinois des Affaires étrangères ont convoqué l'ambassadeur japonais en Chine pour lui exprimer le fort mécontentement de la Chine et sa protestation solennelle face aux exagérations irrationnelles de Tokyo, a indiqué Qin Gang, porte-parole du ministère.

 

Il est complètement hors de propos pour le Japon de faire des remarques irresponsables sur l'établissement par la Chine d'une zone d'identification de défense aérienne, a-t-il ajouté, alors qu'il s'exprimait durant un point de presse régulier.

 

De son côté, le Japon a convoqué lundi l'ambassadeur chinois à Tokyo, Cheng Yonghua, quelques heures après une déclaration du Premier ministre nippon Shinzo Abe qui a qualifié la décision chinoise de dangereuse.

 

Samedi, le ministère chinois de la défense avait annoncé la création de cette zone, précisant que tous les avions la traversant devraient fournir un plan de vol précis, afficher clairement leur nationalité, et être en mesure de répondre rapidement aux requêtes des autorités chinoises, sous peine d'intervention des forces armées.

 

Selon la carte diffusée par Pékin, le tracé de la zone en question couvre une grande partie de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taiwan, et englobe l'archipel des Senkaku, des îles inhabitées sous contrôle japonais mais revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu.

 

Le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida avait déclaré dimanche que ce geste unilatéral renforçait le danger d'événements imprévisibles dans la zone.

 

Tokyo a clairement indiqué qu'il n'entendait pas se plier à cette zone d'identification qui n'a aucune validité pour le Japon, selon le ministre des Affaires étrangères.

 

Préoccupés par cette escalade alors qu'ils veulent faire de l'Asie le pivot de leur diplomatie, les Etats-Unis, principal allié et protecteur du Japon, ont dénoncé une décision unilatérale de la Chine et mis en garde contre le risque d'un incident.

 

Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas en raison du différend territorial autour des Senkaku, qui s'est envenimé après la nationalisation par Tokyo en septembre 2012 de trois des cinq îles de l'archipel.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:35
Zone de défense aérienne chinoise : Tokyo met en garde contre le risque d'événements imprévisibles

 

24 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - Le Japon a mis en garde dimanche contre le risque d'événements imprévisibles après l'établissement par la Chine d'une zone d'identification de la défense aérienne, dont le tracé inclut des îles sous contrôle japonais.

 

Le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida a déclaré à la presse que le Japon ne pouvait accepter la décision japonaise. Elle constitue, a-t-il dit, un geste unilatéral qui nous amène à considérer le danger d'événements imprévisibles dans la zone litigieuse en mer de Chine orientale qui inclut l'archipel des Senkaku (des îles appelées Diaoyu par les Chinois), sous contrôle japonais mais revendiqué par Pékin.

 

M. Kishida a indiqué que le Japon étudiait la possibilité de porter ses protestations à un niveau plus élevé, s'attirant une réplique courroucée de Pékin.

 

A Séoul, le ministère sud-coréen de la Défense a jugé regrettable que la nouvelle zone de défense chinoise empiète également sur sa propre zone de défense aérienne, à l'ouest de l'île de Jeju. Selon une source militaire, les deux zones se recoupent sur une région de 20 kilomètres de large sur 115 kilomètres de long.

 

Nous allons parler de ce problème avec la Chine afin d'éviter que cela n'affecte nos intérêts nationaux, a indiqué le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué.

 

Samedi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a dénoncé une décision unilatérale de la Chine. Une escalade ne va qu'accroître les tensions dans la région et créer le risque d'un incident, a-t-il mis en garde.

 

Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a réaffirmé samedi que les îles Senkaku sont incluses dans le traité américano-japonais, c'est à dire que Washington défendrait le Japon si cette région était attaquée.

 

Les Etats-Unis, dont 70.000 soldats sont stationnés au Japon et en Corée du sud, ne respecteront pas la nouvelle zone de défense chinoise, a-t-il indiqué.

 

Dimanche, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a rejeté fermement les déclarations du chef de la diplomatie japonaise en les qualifiant de sans fondement et complètement fausses.

 

Selon l'agence de presse officielle Chine Nouvelle, M. Qin a également exhorté les Etats-Unis à ne pas prendre partie dans cette affaire. La Chine a protesté auprès de l'ambassadeur américain à Pékin Gary Locke et a demandé à Washington de revenir sur ses déclarations, qu'il a qualifiées d'erronées, a-t-il indiqué.

 

Le porte-parole du ministère chinois a assuré que la zone de défense chinoise a pour but la protection de la souveraineté de l'Etat chinois ainsi que celle de la sécurité de l'espace territorial et aérien du pays. L'établissement de cette zone ne vise aucun pays en particulier et n'affectera pas la liberté de survol dans l'espace aérien concerné, a-t-il ajouté.

 

La création de la nouvelle zone s'accompagne de règles que devront observer tous les avions qui la traversent, sous peine d'intervention des forces armées, a indiqué samedi le ministère chinois de la Défense dans un communiqué.

 

Les aéronefs devront notamment fournir leur plan de vol précis, afficher clairement leur nationalité, et maintenir des communications radio leur permettant de répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification des autorités chinoises.

 

La tension est vive autour des îles Senkaku, revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu, dans les eaux desquelles les bateaux de garde-côtes chinois ont multiplié ces derniers mois les incursions.

 

Le ministre japonais de la Défense, Itsunori Onodera, avait estimé fin octobre que ces incursions chinoises répétées constituaient une zone grise entre temps de paix et situation d'urgence.

 

Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas en raison de ce différend territorial, qui s'est envenimé après la nationalisation par Tokyo en septembre 2012 de trois des cinq îles de l'archipel.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:35
Zone de défense aérienne : Séoul exprime ses regrets à l'ambassade de Chine

La Zone d`identification de défense aérienne de la Corée (KADIZ) est tracée en vert et l`ADIZ de la Chine en violet

 

SEOUL, 25 nov. (Yonhap)

 

Le ministère des Affaires étrangères a convoqué ce lundi Chein Hai, le ministre conseiller de l'ambassade de Chine en Corée du Sud, pour protester contre l'établissement unilatéral par la Chine de la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) en mer de Chine orientale.

 

«Lee Sang-deok, directeur adjoint du Bureau Asie du Nord-Est du ministère des Affaires étrangères, a exprimé à Chun nos inquiétudes concernant l'ADIZ que la Chine a retracée unilatéralement», a déclaré un officiel du ministère sous couvert d'anonymat.

 

L'ADIZ annoncée samedi dernier par Pékin inclut l'espace aérien au-dessus des eaux à l'ouest de l'île sud-coréenne de Jeju et au-dessus des rochers submergés et appelés île d'Ieo ou Ieodo.

 

Lee a affirmé à la partie chinoise que Séoul ne pouvait pas accepter l'établissement unilatéral par la Chine de l'ADIZ et que celle-ci devait être ajustée, selon la source.

 

Le ministère de la Défense a également transmis cette même position à un attaché de défense de l'ambassade de Chine à Séoul.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:35
Japon: le 1er ministre Abe juge dangereuse la création d'une zone de défense aérienne chinoise

 

25 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

TOKYO - Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a qualifié lundi de dangereuse la création par la Chine d'une zone d'identification de la défense aérienne, dont le tracé inclut des îles sous contrôle nippon.

 

Je suis très inquiet car c'est une chose très dangereuse qui peut conduire à un incident imprévisible, a déclaré M. Abe lors d'une séance de questions au Sénat, selon des propos rapportés par les médias.

 

Pékin avait annoncé samedi l'établissement d'une zone d'identification de la défense aérienne en mer de Chine orientale.

 

La création de cette nouvelle zone s'accompagne de règles que devront observer tous les avions qui la traversent, sous peine d'intervention des forces armées, avait précisé le ministère chinois de la Défense dans un communiqué.

 

Le tracé de cette zone inédite de défense aérienne, tel qu'il apparaît dans une carte diffusée par le ministère, montre que celle-ci recouvre une large superficie au-dessus de la mer de Chine orientale, entre la Corée du Sud et Taiwan.

 

Selon ce document, la zone englobe l'archipel des Senkaku, îles inhabitées sous contrôle japonais mais revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu.

 

Dimanche, le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida, avait déclaré à la presse que le Japon ne pouvait accepter la décision chinoise.

 

Il s'agit, avait-il dit, d'un geste unilatéral qui nous amène à considérer le risque d'événements imprévisibles dans la zone litigieuse en mer de Chine orientale.

 

M. Kishida a indiqué que le Japon étudiait la possibilité de porter ses protestations à un niveau plus élevé.

 

Tokyo fait preuve d'hypocrisie et d'insolence, en protestant contre la décision de Pékin d'établir cette zone d'identification de défense aérienne, a répliqué lundi un média d'Etat chinois.

 

De son côté, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait dénoncé une décision unilatérale de la Chine, avertissant qu'une escalade ne va qu'accroître les tensions dans la région et créer le risque d'un incident.

 

La Corée du Sud a également souligné lundi qu'elle maintiendrait son contrôle sur une zone inclue dans la zone de défense aérienne chinoise qualifiée par Séoul de regrettable.

 

Depuis plus d'un an, les relations sino-japonaises sont au plus bas en raison du différend des îles Senkaku, aux pourtours desquelles Pékin envoie régulièrement des bateaux et parfois même des avions.

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