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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 07:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

04/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Vendredi 2 octobre 2015, à 5h30 heure locale, les Forces Armées en Guyane (FAG) ont lancé une opération maritime de grande ampleur avec les bâtiments de la Marine nationale et la Gendarmerie maritime dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale. Sous la responsabilité du préfet de région, il s'agit là de l'une des missions principales de l’action de l’État en mer dans la zone maritime Guyane.

 

Fréquemment engagées dans cette mission au caractère interministériel sous la responsabilité du délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, les FAG ont donc déployé tous les moyens maritimes dont elles disposaient, renforcés par des moyens aériens importants, pour porter un coup d’arrêt à la pêche illégale. Cette première action s'est déroulée dans la zone Est des eaux territoriales guyanaises, où l' opposition des pêcheurs illégaux aux contrôles est courante et parfois violente.

 

Les moyens navals, appuyés par un CASA de l’armée de l’air puis un FENEC de la base aérienne 367, confirment à 10h00 la présence de navires brésiliens en situation de pêche illégale. En liaison avec la préfecture, le poste de commandement des FAG donne l’autorisation de procéder au contrôle à 11h24. Trois objectifs sont désignés et les équipes de visites débutent leurs actions cinq minutes plus tard.

 

À 12h05, les trois navires brésiliens, le COMTE ALDO IV, le COMTE W COSTA et le SAO TIAGO sont déroutés par les forces françaises vers le port de Degrade des Cannes.

 

Le succès de cette opération témoigne de l'efficacité de la coordination interministérielle dans les départements d'outre mer et démontre la détermination de l’État à faire respecter sa souveraineté sur ses espaces maritimes et à préserver ses ressources.

photo EMA / Marine Nationale

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:55
 photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

17 Février 2015 Le Fauteuil de Colbert
 

Dans une interview donnée récemment à la rédaction de Mer et Marine, le chef d'état-major de la Marine nationale, l'amiral Bernard Rogel, nous offre un grand tour d'horizon de l'actualité de la Flotte. Nous pouvons en retenir la citation du CEMM qui orne l'entretien : "La marine est au-delà de son contrat opérationnel".

 

Phrase qu'il faut entendre dans le sens où la Marine nationale, comme l'Armée de Terre et l'Armée de l'air, a une activité plus importante que celle définie dans le "contrat opérationnel" fixée par le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

 

Par exemple, le livre blanc demande à la Marine nationale d'assurer deux missions navales permanentes (contre trois précédemment). L'amiral Rogel de dire que la Royale assure 4 à 5 missions navales permanentes. Ce qui nous renvoie au propos d'Hervé Coutau-Bégarie (Le meilleur des ambassadeurs, éditions Economica, 2010) qui décrivait l'orientation inquiétante de la diplomatie navale, non plus vers des crises ponctuelles et courtes (à l'instar de "la guerre de la morue") mais bien vers des engagements de longue durée. Ainsi, la mission Corymbe, dans son format actuel, est assurée dans le Golfe de Guinée depuis plus de 20 ans.

 

Engagements structurants ou ponctuels qu'il faut assurer en plus d'autres missions comme la dissuasion nucléaire qui demande l'engagement, outre d'un SNLE en permanence à la mer, de moyens de protection et d'éclairage. Le potentiel d'Atlantique 2, de frégates anti-sous-marine (ASM), d'avisos et de SNA (Sous-marin Nucléaire d'Attaque) est consommé pour conduire cette mission.

 

Sans oublier l'engagement du GAn (Groupe Aéronaval) constitué, outre le porte-avions, d'une frégate ASM, d'une autre de Défense Aérienne (DA), d'un SNA et d'une unité logistique.

 

Enfin, dans la même interview, le chef d'état-major de la Marine confirme, comme chaque année depuis 1982, que les missions de l'Action de l'Etat en Mer (AEM) tiennent une place de plus en plus importante au sein de la Marine nationale. Les zones économiques exclusives ainsi que la maritimisation des économies imposent de grandes exigences en matière de maîtrise des espaces aéromaritimes. Parfois ou souvent c'est même une question de souveraineté territoriale élémentaire. L'ancien CEMM, l'amiral Forissier, expliquait à EchoRadar qu'en raison de la géographie navale française, il était préférable d'avoir une Marine nationale et non pas une garde-côtière pour assurer ces missions. Notons au passage que le développement des énergies marines demande un accroissement des missions de déminage effectuées par la Marine nationale.

 

Le format de la Marine nationale décidé à travers le livre blanc se constitue de 4 SNLE, de 6 SNA, d'1 porte-avions, de 3 BPC, de 15 frégates de 1er rang, d'une force de guerre des mines, d'une quinzaine de patrouilleurs et de 6 frégates de surveillance. C'est ce que nous proposons d'appeler la "flotte contractuelle", celle qui existe dans le livre blanc, dans les débats budgétaires entre l'Exécutif, le Législatif et Bercy.

 

Non pas par opposition mais par complément à celle-ci nous proposons de considérer l'existence d'une "flotte virtuelle". L'amiral Rogel, toujours dans la même interview, se refuse à se plaindre. Toutefois, le chef d'état-major de l'Armée de Terre disait devant les députés que témoigner des difficultés rencontrées pour effectuer les missions ne revient pas à se plaindre mais à tenir informé de la réalité le Parlement. Le concept de flotte virtuelle permettrait ainsi de matérialiser le décalage entre l'activité opérationnelle définie par le livre blanc et les moyens attribués et de l'autre côté les décisions d'engagement des forces ordonnées par le politique selon les ambitions de la France sur la scène internationale.

 

L'actuelle flotte virtuelle pour 2015 consacre des différentiels positifs et négatifs.

Pour le côté positif, cette flotte virtuelle ne nécessite pas un second porte-avions. Mais au regard de ce qui s'est déroulé pendant l'opération Harmattan (2011) au large de la Libye, il est apparu que le format à 6 SNA était trop juste et pour protéger la mission de dissuasion océanique et pour soutenir le GAn au Sud de Toulon. Manque-t-il un SNA ? Une autonomie plus importante par navire ? Le passage de 2 missions navales permanentes (flotte contractuelle) à 4 ou 5 (flotte virtuelle) demande un très grand effort à la flotte de surface. Celle-ci vient de perdre une frégate qui est vendue à l'Egypte. Le CEMM souhaite recevoir 4 FREMM d'ici à 2016.

 

Pour le côté négatif, cette flotte virtuelle enregistre une décrue très importante de ses moyens dédiés aux missions de l'AEM. La frégate de surveillance Nivôse subissait un incendie fin 2014 qui la retire temporairement du service opérationnelle. Le nombre de patrouilleurs subit une décrue importante d'ici à 2019 alors que la Marine tente péniblement de renouveler une partie de ces moyens (B2M, B3M, B4M, BSAH et PLG). Ce qui n'empêchera pas des ruptures temporaires de capacité. Tout ceci en attendant le programme BATSIMAR et de connaître la succession des frégates de surveillance pour la prochaine LPM.

 

Si témoigner n'est pas se plaindre, afficher le décalage entre une flotte contractuelle et une flotte virtuelle ne le sera peut-être pas non plus. Une nouvelle manière de matérialiser le décalage entre les ambitions, les nécessités et les moyens attribués ?

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 11:55
Un amiral au Quai d’Orsay

 

29 Avril 2014  LV Sophie VIENOT / Marine Nationale

 

Depuis le 1er août 2013, le vice amiral d’escadre Marin Gillier occupe les fonctions de Directeur de la coopération de sécurité et de défense (DSCD) au sein du ministère des Affaires étrangères (MAE). Cette direction aide les États souhaitant renforcer leurs institutions en matière de sécurité et de défense à devenir autonomes. Interview.

 

Cols Bleus : Amiral, pour la première fois depuis la refonte de la direction en 2008, un marin a été choisi à la tête de la DSCD. Cela correspond-t-il a une volonté de recentrer la coopération autour des problématiques maritimes ?

 

VAE Gillier : Les problématiques maritimes ont toujours été prises en compte. Plus que la couleur de mon uniforme, c’est peut-être mon expérience qui m’a conduit à la tête de cette direction. Commando marine, j’ai œuvré deux fois déjà pour le MAE. Ainsi, durant 3 ans, j’ai été attaché naval en Egypte, puis trois autres années conseiller « opérations spéciales et sécurité intérieure » auprès du roi Abdallah en Jordanie. Ma tutelle « organique » était alors précisément le directeur de la DCMD (voir encadré).

De plus, en tant qu’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN) de 2010 à 2013, j’étais en relations permanentes avec les chancelleries diplomatiques de la zone. Mon rôle correspondait déjà à celui de « diplomate » militaire ! )

 

Cols Bleus: Au fil des années, le rôle de la DCSD a évolué. Qu’est ce que la coopération aujourd’hui ?

 

VAE Gillier : Si un partenaire nous sollicite pour un projet qui nous semble pertinent, nous l’accompagnons en termes d’expertise et de conseil. La coopération, aujourd’hui, doit permettre d’aider ces pays à gagner en autonomie. De plus, la coopération s'oriente vers le multilatéralisme, qu’il soit d’origine ou de destination. Certains programmes sont dirigés vers plusieurs pays, qui s’approprient ainsi des process identiques. Le jour où la France se retirera, ils parleront le même langage et pourront coopérer facilement entre eux. Mais la France n’ayant pas les moyens d’œuvrer seule partout et dans tous les domaines, elle souhaite œuvrer avec les institutions internationales pour coordonner les actions. Aussi, j’ai eu l’occasion de me rendre aux Nations Unies à New-York et au siège de l’Union Européenne, à Bruxelles, pour rechercher des synergies. Ainsi, la DCSD a créé en Afrique 17 écoles nationales à vocation régionales dont certaines reçoivent un soutien de l’ONU ou de l'UE.

 

Cols Bleus : Pouvez-vous nous présenter les missions de la DCSD dans le domaine maritime ?

 

VAE Gillier : On parle beaucoup de la piraterie maritime, mais la sécurité maritime concerne bien d’autres domaines tels que la lutte contre les trafics de drogues et d’êtres humains. Il faut aider ces pays à protéger leurs richesses halieutiques ou pétrolières et leur environnement, en cas de pollutions maritimes par exemple. C’est à travers une approche multisectorielle que nous les aiderons à prendre conscience de leurs droits et devoirs.

Depuis 3 ans, la DCSD soutient le développement de l'action de l’État en mer (AEM) dans plusieurs pays de la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) - Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire et Guinée-Conakry - à travers le projet « Appui au renforcement de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée » (ASECMAR).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sécurité maritime est un sujet souvent abordé avec les partenaires. Elle regroupe la piraterie maritime, mais aussi la lutte contre les trafics de drogues et d’êtres humains.

 

Cols Bleus : En quoi consiste ce projet ?

 

VAE Gillier : À travers ASECMAR, la France s’appuie sur 12 coopérants spécialisés dans la sécurité maritime et répartis sur la côte ouest africaine, pour développer une dynamique autour de 4 axes d’efforts principaux.

Il s’agit de mettre en place une organisation administrative du type AEM « à la française », pour mettre en synergie les institutions étatiques. Ceci implique de transposer la législation internationale en droit interne, en particulier la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer[1]. Premier résultat concret, la Guinée Conakry a nommé en juin 2012, le premier préfet maritime d'Afrique.

Il convient également d’élaborer une « image maritime commune ». Comme tous les marins le savent, les menaces ne s’arrêtent pas aux frontières. Ces pays doivent partager les informations des différentes administrations chargées de la sécurité en mer (forces navales, douanes, marine marchande, aviation…). Ainsi en juin 2013, lors du Sommet de Yaoundé (Cameroun), treize Etats africains[2] ont convenu de la mutualisation des informations et de leurs moyens, pour garantir la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée.

En cas de crise, les intervenants doivent se coordonner, qu’ils soient ou non spécialistes du monde maritime. Dans le cadre du « plan pirate-mer », la France a développé, depuis 30 ans, une grande expertise en la matière. Elle est prête à la partager avec ses partenaires africains.

Enfin, s’il est important de disposer d’une organisation AEM, de savoir ce qui se passe en mer et comment y gérer les crises, encore faut-il une véritable capacité d’intervention. Ces Nations doivent être capables à la fois d’envoyer une équipe vérifier les filets des pêcheurs et, à l’autre bout du spectre, d'envisager une opération de libération d’otages. Ainsi, nous les aidons à se doter du matériel nécessaire pour s’organiser et s’entraîner.

Treize Etats africains ont convenu de la mutualisation des informations et de leurs moyens, pour garantir la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée.

 

Cols Bleus : Très concrètement, que font les coopérants de la DCSD spécialistes de sécurité maritime ?

 

VAE Gillier : Outre les 12 coopérants installés en Afrique de l’Ouest, la DCSD déploie 4 coopérants spécialistes de sécurité maritime dans la zone océan Indien (Djibouti, Seychelles…). Leurs missions sont adaptées aux problématiques de chaque pays ou de la zone. Par exemple, en Côte d’Ivoire, notre coopérant travaille auprès du chef d’état major de la marine. En cette période de post-conflit, il a pour mission d’aider la marine à se restructurer : du recrutement à l’organisation des forces armées. Au Gabon, pays récemment confronté à des problèmes importants de brigandage, la marine ne dispose pas des moyens hauturiers. Le coopérant est chargé d’aider à la conception de ces capacités navales : quels types de forces navales choisir, comment s’en doter et apprendre à les utiliser, organiser le MCO… De l’autre côté de l’Afrique, aux Seychelles, notre coopérant est conseiller auprès du ministre chargé des affaires de piraterie. En tant que juriste[3], il est également le représentant français au sein du comité de l’océan Indien (COI[4]) pour la piraterie. Leurs travaux visent ainsi à faciliter la circulation de l’information, la diffusion des Best management practices (BMP[5]) et celle des alertes pirateries. )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Outre les 12 coopérants installés en Afrique de l’Ouest, la DCSD déploie 4 coopérants spécialistes de sécurité maritime dans la zone océan Indien.

 

Aujourd’hui, les grandes orientations de la coopération à la française concernent essentiellement le continent africain. Qu’en sera-t-il demain ?

Les priorités de la DCSD sont fixées selon 3 critères, par l’Elysée et le cabinet du ministre des Affaires Etrangères, ainsi que ceux de la Défense et de l’Intérieur. Le premier est géographique, centré sur la bande saharo-sahélienne. La deuxième est thématique, il s’agit de s’opposer aux grands trafics transfrontaliers (drogues, êtres humains, armes…). Enfin, il convient de préserver l’influence de la France.

Les priorités actuelles de la DCSD permettent de servir les priorités de nature politique exprimées par les autorités de l’Etat. Compte tenu du contexte mondial actuel, il n'y a pas de raison majeure de les faire évoluer. )

 


[1] Montego Bay, 1982

[2] Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Niger, Nigeria, Sao Tomé & Principe, Togo, Tchad.

[3] Il s’agit d’un commissaire aux armées, anciennement commissaire de Marine

[4] Composé de 5 Etats membres : Union des Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles et la France (la Réunion, région ultrapériphérique).

[5] « Pratiques optimales de gestion visant à dissuader la piraterie dans le Golfe d’Aden et au large de la Somalie », consignes diffusées par l’organisation maritime internationale depuis 2009.

 

Pourquoi une direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD)?

 

Après les Indépendances, dans les années 1960, est né un ministère de la Coopération, devenu plus tard un Secrétariat d’Etat à la coopération, intégré au MAE.

Après la Guerre Froide, le système a été une nouvelle fois réformé, avec la création de la Direction de la Coopération Militaire et de Défense (DCMD), en 1998.

Toutefois, le Livre Blanc de 2008, introduit la notion de continuum entre Sécurité et Défense.

Il s’agit d’une évolution majeure, instituant l’interministérialité de cette direction du MAE, qui conduit à la création de l’actuelle DCSD. Désormais responsable non seulement de la coopération en matière de Défense, mais également dans le domaine de la Sécurité, c’est à dire de sécurité intérieure (police, gendarmerie), de protection des populations et de sécurité civile. Ainsi, la DCSD emploie, au sein d’une même direction, des militaires, des policiers, des gendarmes, des spécialistes de protection civile ainsi que des diplomates.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 11:45
Mission Jeanne d’Arc : Séminaire action de l’État en mer à bord du BPC Mistral

 

14/04/2014 Marine nationale

 

Les 7 et 8 avril 2014, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, en escale à Abidjan dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc », a accueilli un séminaire de haut niveau sur l’action de l’État en mer (AEM) et les enjeux de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée organisé par la Direction de la coopération  de  sécurité  et  de  défense (DCSD) du ministère des affaires étrangères.

 

Réunissant plus d’une centaine de participants différents, les échanges se sont déroulés en présence de SEM Georges Serre, ambassadeur de France en République de Côte d’Ivoire (RCI) et du vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, préfet maritime de l'Atlantique, commandant la zone maritime Atlantique, commandant la région maritime Atlantique, commandant l'arrondissement maritime Atlantique.

 

Ce séminaire s’inscrit dans le prolongement du sommet de Yaoundé tenu les 24 et 25 juin 2013. Consacré à la sécurité et à la sûreté maritime, ce sommet avait réaffirmé la nécessité pour les États riverains du golfe de Guinée de s’organiser pour lutter contre les actes de violence, de piraterie et les trafics en tous genres.

 

Au cours de la première journée, les travaux se sont concentrés sur l’organisation de l’action de l’État en mer en République de Côte d’Ivoire, organisée et coordonnée par un récent décret de février 2014, en présence de l’ensemble des services et acteurs étatiques ivoiriens concernés et de représentants de l’AEM française qui ont partagé leur expérience.

 

La deuxième journée a été consacrée à l’état des lieux des menaces et des dispositifs de sécurisation maritime mis en place aux niveaux nationaux et régionaux de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), notamment, en présence des responsables des composantes navales et « coast guards » des Etats riverains du golfe de Guinée et de représentants de la CEDEAO.

 

Ouvert par S.E.M. Ahmed Bakayoko, ministre d’État, ministre de l’Intérieur représentant le Premier ministre, le séminaire a été clôturé par SEM. Paul Kofi Kofi, ministre auprès du Président, chargé de la Défense, qui a salué le franchissement d’une étape fondamentale dans la prise en compte des enjeux inhérents à la sécurité maritime dans la zone.

 

Le BPC Mistral et le FLF La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc » au cours de laquelle 155 officiers-élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Ce dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

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