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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 18:35
BITD indienne : vers les stratégies du «Make in India» and «Export India»

 

3 mars 2015 Par Pierre Memheld  - IRIS
 

L’édition 2015 du salon Aero India s’est terminée dimanche 22 février sans annonce de contrat important malgré de nombreuses attentes et rumeurs. Plus de six cents entreprises, indiennes et internationales, étaient présentes à cette 10ème édition du salon aéronautique indien. S’il n’y a pas eu d’annonce notable, le sujet principal des discussions a été la nouvelle stratégie dite du « Make In India » sur laquelle le Premier ministre indien a centré son discours d’inauguration.

L’objectif principal de cette stratégie est de réduire la dépendance de l’Inde vis-à-vis de ses fournisseurs étrangers d’armement tout en développant les industriels indiens. L’industrie de défense indienne se divise en deux catégories principales : d’une part les entreprises publiques, Public Sector Undertakings, et d’autre part les entreprises privées. Le budget de la défense étant en constante augmentation (1), l’enjeu pour ces entreprises est de développer leurs positions sur ce marché en croissance.

Le développement actuel de ces industriels se fait soit directement par l’obtention de contrats publics, soit « indirectement » par le biais des offsets (2) et des transferts de technologies à l’occasion de contrats emportés par des entreprises internationales. Les industriels indiens veulent également que les procédures actuelles soient simplifiées, en particulier la question des offsets et de la fiscalité, avec un plan détaillé au-delà de la stratégie annoncée par le Premier ministre (3).

La réduction de cette dépendance - l’Inde est le premier importateur mondial d’armement - est aussi un enjeu diplomatique pour le pays. En effet, l’attractivité de son marché d’équipement et la possibilité de créer des partenariats locaux lui permettent de développer ses relations stratégiques et économiques à l’international, avec des pays comme les Etats-Unis, la Russie, la France ou Israël et vers sa zone d’influence, comme l’Australie, Singapour, le Sri Lanka, la Thaïlande ou même Oman et Bahreïn.

La base industrielle et technologique de défense (BITD) publique

Sous l’égide du ministère de la Défense indien, on peut identifier d’une part les entreprises publiques, Public Sector Undertakings (PSU), au nombre de huit (4), et d’autre part les usines d’armement, Ordnance Factories Board (OFB), au nombre de quarante deux, employant en tout 164 000 personnes. Celles-ci sont dirigées par un conseil avec à sa tête un directeur général en charge des cinq « divisions » (5) : munitions et explosifs ; armes, véhicules et équipements ; matériels et composants ; véhicules blindés ; et un groupement des usines.

Les OFB et PSU sont chapeautées par le Department of Defence Production (DDP) dirigé par un Secrétaire à la production. Le DDP est chargé de coordonner les programmes, et de fabriquer les équipements, nécessaires à l’autonomie de l’Inde en matière d’armement. On peut ajouter à cette organisation la Defence Research and Development Organization (DRDO) qui est elle en charge de la recherche et développement sous l’autorité d’un secrétaire dirigeant : le Department of Defence Research and Development.

Bharat Dynamics Limited (BDL) a été créée en 1970 pour la fabrication de missiles, soit localement, avec la DRDO (6), soit en coopération avec la Russie pour les missiles Konkurs M et Invar (7). Bharat Electronics Limited (BEL), créée en 1956, est spécialisée dans les systèmes électroniques, en particulier de communication et radars, pour les différentes composantes des armées (8). Enfin, Bharat Earth Movers Limited (BEML), créée en 1964, fabrique des engins de chantiers, des camions et des trains pour le marché militaire et civil.

Dans le domaine naval, les trois chantiers Garden Reach Shipbuilders & Engineers, Goa Shipyard et Mazagon Dock, assurent la construction des bâtiments de surface (dont le programme de porte avions), des sous marins (diesel et nucléaire) et des bâtiments de soutien ou de surveillance côtière. Hindustan Aeronautics Limited (HAL), partenaire de Dassault pour le Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) est en charge des recherches, et de la construction, pour les programmes d’avions, d’hélicoptères, de moteurs et d’avionique.

La BITD privée

La principale caractéristique de la BITD privée indienne réside dans le fait que ses principaux acteurs sont des groupes aux activités multiples qui ne sont parfois entrés dans le secteur de la défense que récemment. C’est le cas par exemple du Hero Group qui veut investir dans un chantier naval ou le Reliance Group d’Anil Ambani qui a annoncé son intérêt pour la défense en février 2015. A l’inverse, des groupes comme Tata ou Mahindra sont des acteurs anciens du secteur.

Le Tata Group est actif dans le secteur de la défense depuis l’indépendance de l’Inde, pour la fabrication de véhicules, de composants de missiles, et plus récemment a investit dans l’électronique de défense avec Honeywell ou l’aviation militaire avec Airbus (9). Le Mahindra Group, quant à lui, a commencé par la construction de jeeps militaires pendant la Seconde Guerre mondiale, puis de camions, blindés et désormais des torpilles ou des radars. Le Hero Group, leader mondial des deux roues, cherche à investir dans la défense.

Reliance Industries, groupe dirigé par Mukesh Ambani (première fortune indienne), présent dans le pétrole, les télécoms ou la santé, est partenaire de Boeing pour la construction des avions de reconnaissance P8I indiens, et de Dassault pour fournir des composants du programme MMRCA. Bharat Forge, principale société du Kalyani Group, est partenaire de l’israélien Rafael pour fournir des missiles antitanks à l’armée indienne, et a fabriqué des munitions d’artillerie.

Il s’agissait des munitions des canons Bofors dont le Hinduja Group fut l’acteur principal : celui-ci contrôle fabriquant de camions et bus Ashok Leyland, partenaire de Nexter pour le châssis du canon Caesar. L’autre partenaire de Nexter est Larsen & Toubro, qui intervient aussi bien dans le domaine naval que terrestre ou aéronautique, que ce soit pour des systèmes complets, des pièces et composants ou la construction de matériels lourds. On le voit, les activités de défense ne sont qu’une partie des activités de ces groupes privés.

 

Offsets et transferts de technologie

A l’échelle d’un contrat comme le MMRCA (10), l’enjeu est d’avoir une BITD suffisamment importante pour atteindre le montant prévu des offsets et surtout pouvoir faire fabriquer sur place les pièces et systèmes nécessaires. Et il ne s’agit pas seulement de faire faire ponctuellement mais de transférer durablement les technologies et savoirs faire afin de rendre les industriels indiens autonomes. Au-delà du « Make In India », l’objectif déclaré est désormais le « Export India » (11).

Si l’attractivité du marché indien, les offsets et le « Make In India », rendent l’acquisition de technologies et savoirs faire facile pour les industriels indiens, l’enjeu secondaire est l’emploi : créer des emplois pour la population mais surtout fournir aux industriels des travailleurs qualifiés. D’après le ministre indien du « skill development and entrepreneurship », Rajiv Pratap Rudy, l’industrie aéronautique aura besoin d’un million de travailleurs d’ici dix ans pour la construction, la maintenance, l’exploitation et la recherche (12).

L’ouverture du marché indien de la défense passe par la création de joint-ventures (JV) entre industriels indiens et internationaux. Ceux-ci peuvent désormais avoir, grâce à une réforme récente, 49% de la structure commune. Il y a désormais trente-trois « investissements directs étrangers » aussi bien dans la BITD publique que privée. La création de telles structures doit être approuvée par un comité gouvernemental, le Foreign Investment Promotion Board. Donc bien que de plus en plus ouvert, ce marché sensible reste régulé.

Et de ce point de vue, les industriels indiens, privés et publics, ou même étrangers, réclament une clarification des procédures que ce soit pour les contrats, les offsets ou les JVs. Ainsi lors d’une session organisée, en parallèle d’Aero India, par la Confederation of India Industry, le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, a interagi directement avec les trois cents industriels venus avec des questions sur ces sujets (13). Les offsets étant la clef du développement des partenariats et des industriels, le ministre a promis d’agir pour faciliter leurs mises en œuvre.

Au-delà des grands groupes cherchant à capter une part croissante du budget de la Défense, il existe de nombreuses PME spécialisées. Celles-ci obtiennent des contrats de sous-traitance de la part des groupes indiens ou internationaux. A l’occasion d’importants contrats publics, pour lesquels les offsets sont applicables, ces PMEs offrent leurs capacités de production aux industriels étrangers. Cette partie privée de la BITD indienne, et son pendant public, reste à développer.

 

 

(1) Déjà 9ème budget mondial, l’Inde pourrait pousser son effort de défense jusqu’à 130 milliards de dollars sur les 8 années à venir : "Make in India: With defence budget set to touch $130 billion in eight years, experts urge HAL to revitalise itself", The Economic Times, 23/02/15, http://economictimes.indiatimes.com/industry/indl-goods/svs/engineering/make-in-india-with-defence-budget-set-to-touch-130-billion-in-eight-years-experts-urge-hal-to-revitalise-itself/articleshow/46340016.cms
(2) Les Offsets, ou compensations industrielles et économiques ou commerciales, "sont des contrats non standards exigeant qu’une forme d’activité économique soit transférée du vendeur au gouvernement de l’acheteur comme condition pour la vente de biens et/ou services sur les Marchés Publics." (LES PRATIQUES D'OFFSET ET LES GRANDS GROUPES FRANCAIS - http://bdc.aege.fr/public/Les_pratiques_d_offset_et_les_grands_groupes_francais.pdf)
(3) "PM Modi sets challenging target for India's defence manufacturing sector", DNA India, 18/02/15, http://www.dnaindia.com/india/report-pm-modi-sets-challenging-target-for-india-s-defence-manufacturing-sector-2062045
(4) Certaines ont des filiales spécialisées et il existe la Mishra Dhatu Nigam Limited, spécialisée dans les alliages pour l’aéronautique, l’armement, le nucléaire et la marine.
(5) Il existe également des écoles de l’OFB, ainsi qu’un corps administratif spécifique et des services de soutien dédiés.
(6) Missiles AKASH, NAG, Article K-15, AGNI VARIANTS (A1, A2 and A3)
(7) Le missile Brahmos est une coopération directe entre la DRDO et NOP Mashinostroyenia en Russie.
(8) "L'Inde, puissance militaire?", Pierre Memheld, Revue de la Défense Nationale, Novembre 2014
(9) "Tata, Airbus to jointly bid for making transport planes for IAF", Business Standard, 29/10/14, http://www.business-standard.com/article/economy-policy/tata-airbus-to-jointly-bid-for-making-transport-planes-for-iaf-114102801555_1.html
(10) Medium Multi-Role Combat Aircraft
(11) "Defence Exports Could Touch $17 Billion by FY22: Report", The Indian Express, 25/02/15, http://www.newindianexpress.com/business/news/Defence-Exports-Could-Touch-17-Billion-by-FY22-Report/2015/02/25/article2686225.ece
(12) "Indian aerospace sector needs one million skilled workforce in next 10 years", Live Mint, 20/02/15, http://www.livemint.com/Politics/hRJQjq7ZKVXQ5RFkzWbmAJ/Indian-aerospace-sector-needs-one-million-skilled-workforce.html
(13) "Offsets Exasperation Peaks, Defence Minister Listens", LiveFist, 21/02/15, http://www.livefistdefence.com/2015/02/offsets-exasperation-peaks-defence.html

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:35
A scaled-down model of the Harpoon missile at Aero India 2015 -Photo StratPost

A scaled-down model of the Harpoon missile at Aero India 2015 -Photo StratPost

 

February 26, 2015 Saurabh Joshi – Stratpost.com

 

The new order for the Indian Navy's four HDW Type-209 submarines is expected to cost an estimated USD 200 million and the planned purchase is currently waiting on the US government's Letter of Acceptance (LoA).

 

The Indian government has sent a Letter of Request (LoR) to the US government for the purchase of 22 Harpoon missiles for the Indian Navy’s Shishumar-class of submarines.

 

India has already ordered 26 Harpoon missiles for the eight Indian Navy P-8I Long Range Maritime Reconnaissance (LRMR) aircraft for an estimated USD 200 million and 24 Harpoon missiles for the Indian Air Force (IAF) Jaguar aircraft in an order worth USD 170 million.

 

Dennis Swanson, the head of India operations for Boeing Defense Space and Security, the prime contractor for Harpoon missiles, told StratPost, “We see significant potential for the Harpoon’s capabilities to be applied on other platforms by the Indian armed forces.”

 

While India’s Hindustan Aeronautics Limited (HAL) is to integrate the missiles on to the Jaguar, Boeing will integrate them on to the P-8I aircraft, itself.

 

The new order for the Indian Navy’s four Shishumar-class (HDW Type-209) submarines is expected to cost an estimated USD 200 million and the planned purchase is currently waiting on the US government’s Letter of Acceptance (LoA).

 

The order will include ’12 UGM-84L Harpoon Block II Encapsulated Missiles, 10 UTM-84L Harpoon Encapsulated Training missiles, 2 Encapsulated Harpoon certification training vehicles, containers, spare and repair parts, support and test equipment, personnel training and training equipment, publications and technical data, US Government and contractor engineering and logistics support services, and other related elements of logistics support’, according to notification issued by the US Defense Security Cooperation Agency (DSCA) to the US Congress.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:35
Airbus Helicopters EC725 - Photo Anthony Pecchi Airbus HC

Airbus Helicopters EC725 - Photo Anthony Pecchi Airbus HC

 

February 20, 2015 Saurabh Joshi – Stratpost.com

 

Airbus Helicopters has initiated the process to get approval for a joint venture with an Indian partner to manufacture helicopters in India, with a majority stake held by the European company.

 

Airbus Helicopters is planning a joint venture for the production of helicopters with an Indian partner, which will have a majority stake controlled by the European company, formerly known as Eurocopter.

The company’s Vice President for Sales and Customer Relations in India, Rainer Farid, told StratPost at Aero India 2015 that they have ‘initiated the process’ for identifying and tying up with an Indian partner for the proposed JV before getting approval from the Indian government.

Farid says his company anticipates a requirement for more than 250 helicopters with both, the Indian Navy’s requirement for 123 Naval Multi Role Helicopters (NMRH) as well as a future Indian Army requirement for over 150 Tactical Transport Helicopter under the Long Term Integrated Perspective Plan. According to him, both these requirements could be met by Airbus Helicopters’ EC725.

The EC725 is a medium lift helicopter in the 11-ton class, which recently underwent Field Evaluation Trials (FET) for the Indian Coast Guard tender for 14 shore-based helicopters.

The NMRH requirement envisages Anti Submarine Warfare (ASW), Anti Surface Warfare (ASuW), Search and Rescue (SAR) and ELINT roles, as well as, special operations, while the army’s Tactical Transport Helicopter requirement would mostly be for transport in battlefield conditions with a larger cabin that could accommodate 25-28 troops.

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:20
MHTK Miniature Hit-to-Kill deployment concept -Graphic Lockheed Martin

MHTK Miniature Hit-to-Kill deployment concept -Graphic Lockheed Martin

 

February 26, 2015 Saurabh Joshi – Stratpost.com

 

The MHTK is meant to intercept a variety of targets that include rockets, artillery, mortar (C-RAM or Counter Rockets, Artillery and Mortar), as well as, Unmanned Aerial Vehicles (UAVs).

 

US defense and aviation company Lockheed Martin presented its Miniature Hit-to-Kill (MHTK) interceptor concept, which is part of the US Army’s Extended Area Protection and Survivability (EAPS) program, for the defense of vital installations and positions from incoming aerial projectiles.

 

The MHTK is meant to intercept a variety of targets that include rockets, artillery, mortar (C-RAM or Counter Rockets, Artillery and Mortar), as well as, Unmanned Aerial Vehicles (UAVs). In battlefield and border environments, mortar fire can cause the highest number of casualties, being more common than other area weapons, like on the Line of Control (LoC) and the International Border (IB).

 

Christopher R. Jackson, Manager of International Business Development for the MHTK system for Lockheed Martin spoke to StratPost about it and according to him, while other systems rely on the explosive force of internally carried ordnance and proximity blasts to take out aerial threats, the MHTK carries no ordnance at all and relies only on the accuracy of its targeting system, the speed of the rocket motor and the mass of the interceptor.

 

He said that while other systems create two to three mJ (mega Joules) of energy the Mini Hit-to-Kill generates 200 to 300 mJ of kinetic energy through its sheer momentum.

 

The Miniature Hit-to-Kill in flight -Photo Lockheed Martin

The Miniature Hit-to-Kill in flight -Photo Lockheed Martin

With a length of 71 centimeters, diameter of less than 50 millimeters and a mass of less than 3 kilograms, each MHTK system can protect an area with a radius of 2-3 sq kilometers and a range of 3-4 kilometers. With an NLOS (Non Line of Sight) launcher with a capacity of 135 rounds, incoming projectiles are spotted and tracked by a ground-based Fire Control Sensor radar and then illuminated by a Target Acquisition Radar (TAR). Meanwhile the MHTK interceptors with semi-active seekers are vertically launched from the NLOS launcher and home in on the illumination reflected from the projectile and destroy it by force of impact.

 

Jackson said that while they’ve ‘done some test shots’ on ‘test bed radars’, Lockheed Martin is looking for international partners for the project and Jackson thinks the development of the MHTK could be a good fit for the Indian government’s ‘Make in India’ initiative, in addition to a solution for protection against mortars and other projectiles for Indian personnel.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 20:35
photo Livefist

photo Livefist

 

23.02.2015 avionslegendaires.net
 

Voilà une information qui pourrait peut-être assurer (enfin) la finalisation du contrat MMCRA en Inde. Selon la presse indienne, le président de Hindustan Aeronautics Limited (HAL), T. Suvarna Raju, a déclaré que l’avionneur indien était prêt à assumer l’entière responsabilité des Rafale produits en Inde si le contrat avec le français Dassault était signé. La petite phrase prend une signification toute particulière dans le contexte actuel de désaccord majeur entre l’Inde et Dassault sur la garantie des avions de combat Rafale produits par HAL. Pour rappel, le programme Medium Multi Role Combat Aircraft (MMRCA), pour lequel Dassault est en négociation exclusive depuis 2012, prévoit l’achat de 18 avions auprès de Dassault, fabriqués en France. Tandis que le reste doit être fabriqué sous licence par le constructeur indien HAL.

 

Lors d’une conférence de presse à Aero India 2015, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air indienne, Arup Raha, a déclaré qu’il fallait rapidement compenser l’obsolescence et la baisse du nombre d’avions de chasse et qu’il était important pour l’IAF de mettre en oeuvre prochainement un appareil de combat moderne, sans toutefois spécifiquement nommé le Rafale. Ainsi ces mots on été : « Il est important que nous aillons un MMRCA. Je ne dirais pas le Rafale, mais nous avons besoin de l’avoir [MMRCA] le plus vite possible « .

 

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