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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 20:55
UNEXO accompagne les dirigeants d'ARMOR MECA dans leurs projets de développement

 

02.03.2015 fusacq.com


Entreprise costarmoricaine basée à Pleslin-Trigavou, Armor Méca est spécialisée dans l'usinage de haute précision pour l'industrie de l'aéronautique principalement. A la tête de la société depuis 2008, Olivier et Sébastien Colas ont sollicité UNEXO pour les accompagner dans leurs projets de développement. 

Armor Méca est spécialisée dans l'usinage de haute précision de tout type d'alliage, à destination de l'aéronautique, la défense, le spatial, et l'énergie. Cette PME familiale emploie 100 salariés et a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 12 MEUR.

Parmi les clients d'Armor Méca se trouvent des grands noms du secteur aéronautique et notamment le groupe Airbus dont le premier contrat a été signé avec Armor Méca en 1988.

Pour accroître sa compétitivité et répondre aux attentes de ses clients, l'entreprise a déménagé en 2013 dans un nouveau bâtiment de 5000 m² et investit dans l'extension du parc machine. 

L'OPERATION & LES PROJETS DE DEVELOPPEMENT

Olivier et Sébastien Colas ont succédé à leur père Bernard Colas à la direction de l'entreprise en 2008. Ce tandem complémentaire et très dynamique a sollicité UNEXO pour les soutenir dans leurs projets de développement. 

En effet, le secteur de l'aéronautique est en forte croissance, les carnets de commandes des donneurs d'ordre sont pleins pour les prochaines années.

Les dirigeants d'Armor Méca souhaitent pouvoir continuer à répondre aux commandes de plus en plus nombreuses de leurs clients. Ils projettent de construire un deuxième bâtiment sur le site de Pleslin-Trigavou pour doubler leur surface de production, et étudient les opportunités de s'implanter à l'étranger via une croissance externe.

Olivier et Sébastien Colas suivent aussi les évolutions de l'impression 3D, qui pourrait être un autre axe de développement pour Armor Méca. Et pour allier travail et passion, ils misent sur le golf et sur le décollage à l'international de leur marque de putter, Argolf. 

« Notre ambition pour le groupe est de franchir un nouveau palier de croissance avec comme objectif à horizon 2016 de doubler notre chiffre d'affaires. Dans ce contexte, nous avons engagé une démarche pour renforcer les fonds propres de l'entreprise afin d'afficher une structure financière renforcée et accroitre notre visibilité vis-à-vis de nos donneurs d'ordre. Nous avons sollicité cette intervention auprès d'UNEXO, d'une part pour sa qualité d'écoute, son expertise et sa vision de l'accompagnement, et d'autre part parce qu'il s'agit de la filiale de capital investissement du Crédit Agricole, partenaire financier à nos côtés depuis la reprise de la société de notre père en 1987 et banque avec laquelle nous avons toujours eu d'excellentes relations de confiance mutuelle. » commente Olivier Colas.  

Mélanie Hébert, directeur de participations chez UNEXO : « Olivier et Sébastien Colas impulsent depuis plusieurs années une dynamique de transformation et de croissance forte chez Armor Méca. Nous sommes fiers de pouvoir les appuyer dans une nouvelle étape de leur développement, aux côtés du Crédit Agricole des Côtés d'Armor, partenaire de longue date du groupe. » 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:50
photo  Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

27 février 2015 RTBF.be (belga)

 

Une large majorité de parlementaires néerlandais a marqué son accord sur l'acquisition par les Pays-Bas des huit premiers avions de combat F-35 "Lightning II" de l'avionneur américain Lockheed Martin pour succéder à partir de 2019 aux F-16 vieillissants.

 

    "C'est le point de non retour", a affirmé jeudi la ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, durant un débat à la deuxième chambre (la chambre basse du parlement de La Haye) sur le remplacement des F-16.

 

    Jeanine Hennis a insisté sur l'importance de l'achat de nouveaux chasseurs en raison de la situation en Ukraïne et au Moyen-Orient. Il est "grand temps" que la force aérienne sache clairement avec quel appareil elle opèrera à l'avenir, a-t-elle ajouté.

 

    Le gouvernement tire ainsi "un trait définitif" sur un dossier qui empoisonne depuis une vingtaine d'années la vie politique néerlandaise, a souligné le député Ronald Vuijk du parti libéral VVD (au pouvoir avec les travaillistes du PvdA).

 

    Les Pays-Bas se sont toutefois engagés dès 2001 dans le programme américain "Joint Strike Fighter" (JSF), qui a donné le jour au F-35 - un avion également candidat au remplacement des F-16 belges au cours de la prochaine décennie. L'industrie néerlandaise a déjà obtenu des commandes en retour et espère qu'elles atteindront les huit à dix milliards d'euros.

 

    Les huit premiers F-35 néerlandais devraient entrer en service à partir de 2019. Le besoin total exprimé par le ministère de la Défense porte sur 37 appareils, pour un montant estimé à 4,5 milliards d'euros.

 

    Opposition et risque

 

    Un parti, le D66 (libéral de gauche), a profité du débat de jeudi pour retirer le soutien qu'il avait jusqu'ici exprimé en faveur du JSF, jugeant que le programme - marqué par des années de retard et des dépassements de coûts - présentait encore trop d'incertitudes en termes financiers et de performances. Il a ainsi rejoint les partis de gauche GroenLinks et SP et le Parti pour la liberté (PVV) du populiste Geert Wilders dans le camp du non au F-35.

 

    Quant aux chrétiens-démocrates du VDA, ils ont déploré que le gouvernement ne tienne pas compte dans ses calculs de l'inévitable perte d'appareils en temps de paix.

 

    Jeanine Hennis a admis que tous les achats d'armements présentaient des risques. "Certainement celui-ci", a-t-elle dit, tout en soulignant que le développement du F-35 suivait une "ligne ascendante".

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 15:55
Découvrez les Exposants du Salon du Bourget 2015 !

 

source SIAE

 

Retrouvez en ligne la liste des Exposants pour le Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace 2015.
Cette 51e édition recense déjà plus de 1000 sociétés en provenance du monde entier !

La liste des Exposants répertorie les sociétés par ordre alphabétique. Elle est régulièrement mise à jour et sera prochainement interactive. Elle proposera alors une fiche société par exposant qui comprendra les informations suivantes :

  • Nouveaux produits et dernières innovations exposés durant l'événement
  • Evénements organisés par les exposants durant le Salon
  • Aéronefs présentés
  • Emplacements et localisation des surfaces d'exposition (via un plan interactif)

 

Découvrir la liste des Exposants 2015

 

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 11:35
Rafale photo Dassault Aviation

Rafale photo Dassault Aviation

 

February 25, 2015 by Shiv Aroor - Livefist


The Indian government is understood to have made it clear that it is no longer a question of whether Dassault Aviation will underwrite the 108 Rafales that HAL proposes to license-build in Bengaluru (a top MoD official indicated to Livefist that the RFP was explicit about this), but a question of how it will do so. Yesterday's hour-long deliberations at the MoD involved discussions on possible options. In very limited conversations with all sides, the following threads become apparent:

  • Dassault and HAL will need to hammer down licensee/licensor modalities that will pave the way for a possibly complex matrix of agreements on the central issue of liability. It's clear now. It is this set of agreements that will provide a solution to the guarantee issue. The question is how long it would take to do this.
  • Second, the extent of inspection and post-manufacture testing of equipment at HAL that would be the minimum required for Dassault to underwrite HAL-built jets.
  • Whether there are any financial implications to additional understandings between HAL and Dassault for the process of underwriting jets produced on the former's production line in Bengaluru. Also, financial implications of the transfer of liability as a result of any additional agreements between HAL and Dassault.
  • Both sides appear committed to finding a solution before Prime Minister Modi's visit to Paris in April, but is that a realistic time-frame? Sources suggest HAL and Dassault have already held extensive discussions on the liability issue and should be in a position to move quickly.
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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:50
Airbus Group vole de records en records

Fin 2014, le carnet de commandes d'Airbus Group représentait en valeur 857,5 milliards d'euros (680,6 milliards d'euros fin 2013) F

 

27/02/2015 Michel Cabirol, de Munich – LaTribune.fr

 

Airbus Group a enregistré en 2014 un chiffre d'affaires, un EBIT (résultat opérationnel) et un carnet de commandes records. Le chiffre d'affaires a progressé de 5%, à 60,7 milliards d'euros tandis que l'EBIT reporté est en hausse de 54% pour passer à 4 milliards d'euros.

 

Sans trop de surprise, Airbus Group a enregistré en 2014 un chiffre d'affaires, un EBIT (résultat opérationnel) et un carnet de commandes records. Les fondamentaux du groupe européen d'aéronautique et de défense sont solides. Le chiffre d'affaires a progressé de 5%, à 60,7 milliards d'euros (57,6 milliards en 2013) tandis que l'EBIT reporté est en hausse de 54% pour passer à 4 milliards d'euros (marge de 6,7 %). Et ce malgré une provision de 551 millions due aux retards sur le programme A400M.Enfin, le flux de trésorerie disponible est positif, à 2 milliards d'euros, incluant 900 millions d'euros issu des produits de cessions d'actifs.

"Nous avons nettement amélioré la rentabilité et la génération de trésorerie en 2014 grâce à une solide performance opérationnelle et un carnet de commandes record à la fin de l'année, a déclaré le président exécutif d'Airbus Group, Tom Enders, cité dans le communiqué publié ce vendredi par le groupe. Nous avons livré un nombre d'appareils commerciaux plus élevé que jamais, dont le premier A350, et nos commandes nettes ont représenté, une fois de plus, plus du double du nombre de livraisons. (...) Nous sommes mobilisés pour faire face aux différents défis opérationnels, notamment la montée en cadence et les coûts de l'A350 et de l'A400M, les premières livraisons de l'A320neo, pour stimuler les ventes d'hélicoptères et continuer à restructurer notre portefeuille dans la défense et l'espace".

De solides résultats qui reflètent une amélioration de la performance opérationnelle, avec des chiffres records en matière de livraisons d'appareils commerciaux, de chiffre d'affaires et de carnet de commandes. Ainsi, le résultat net a atteint 2,34 milliards d'euros (2013 : 1,47 milliard), avec une augmentation du bénéfice par action à 2,99 euros (2013 : 1,86 euro). La position de trésorerie nette fin 2014 s'élevait à 9,1 milliards d'euros (fin 2013 : 8,5 milliards d'euros), après prise en compte de 587 millions d'euros au titre du paiement du dividende 2013 et de 462 millions d'euros de cotisations versées au régime de retraites. La position de trésorerie brute au 31 décembre 2014 s'élevait à 16,4 milliards d'euros.

 

Des commandes dynamiques

Les prises de commandes d'Airbus Group se sont élevées en 2014 à 166,4 milliards d'euros (2013 : 216,4 milliards d'euros. Soit un carnet qui représentait en valeur 857,5 milliards d'euros fin 2014 (680,6 milliards d'euros fin 2013). Airbus a reçu 1.456 commandes nettes d'avions commerciaux (2013 : 1.503 commandes nettes), avec un ratio de commandes nettes et de livraisons supérieur (book-to-bill) à deux et un carnet de commandes de 6.386 appareils à la fin de l'année.

Les prises de commandes chez Airbus Helicopters portent sur 369 unités (2013 : 422 unités), incluant un ajustement dans le carnet de commandes de 33 NH90. La valeur des prises de commandes d'Airbus Defence and Space a progressé de 4 %, avec un fort dynamisme des activités spatiales et un bon niveau de commandes d'avions militaires moyens et légers.

 

Des perspectives à la hausse

Pour 2015, Airbus Group table sur des taux de croissance de l'économie mondiale et du trafic aérien international conformes aux prévisions indépendantes qui prévalent et sur l'absence de perturbation majeure. Dans ce cadre, les livraisons d'Airbus devraient être légèrement supérieures à 2014 et une augmentation du carnet de commandes des avions commerciaux est à nouveau anticipée. En 2015, avant les fusions et acquisitions (M&A), Airbus Group anticipe une augmentation des revenus et une légère hausse de son EBIT avant éléments non récurrents. "Nous confirmons que le seuil de rentabilité pour l'A380 sera atteint en 2015", a en outre affirmé Airbus Group. Le groupe aéronautique prévoit donc une augmentation supplémentaire de son bénéfice par action et de son dividende par action en 2015.

Sur la base de ses perspectives actuelles, Airbus Group prévoit une montée en cadence industrielle. "En raison d'une forte demande pour les monocouloirs, nous avons décidé d'augmenter la production de la famille des A320 à 50 appareils par mois à partir du premier trimestre 2017. Parallèlement, nous avons décidé de réduire temporairement la production d'A330 à six appareils par mois en 2016", a expliqué Tom Enders. Airbus a vendu plus de 11.500 Airbus monocouloirs et livrés plus de 6.400 appareils à 317 compagnies aériennes, la famille A320 - A319, A320 et A321.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 17:35
India to purchase Japanese amphibious rescue aircraft

A US-2 amphibious rescue aircraft participates in a rescue drill in the sea off Iwakuni, Yamaguchi Prefecture, on Jan. 7. photo The Japan News

 

Friday, Feb 27, 2015 Asia News Network

 

NEW DELHI - India's defence ministry intends to purchase the Maritime Self-Defence Force's US-2 amphibious rescue aircraft from Japan, The Yomiuri Shimbun has learned. According to the ministry's sources, the ministry is expected to decide on the purchase officially at a meeting of a committee on defence procurement on Saturday at the earliest.

 

If this export will be realised, this will be the first full-scale export based on the new three principles on transferring defence equipment, which the Cabinet approved last April.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 13:51
photo RP Defense

photo RP Defense

 

27/02/2015 Michel Cabirol, à Munich – LaTribune.fr

 

Le président exécutif d'Airbus Group Tom Enders estime que le groupe pourrait livrer 16 A400M en 2015. En revanche, il n'a pas été en mesure de dévoiler un nouveau calendrier de livraisons.

 

Mais que fait Airbus Group avec l'A400M? Lors de la présentation des résultats du groupe aéronautique et de défense, le président exécutif d'Airbus Group Tom Enders n'a pas été en mesure de dévoiler le nouveau calendrier de livraisons de l'avion de transport de troupes européen A400M. Pourtant, certains dirigeants de la division d'Airbus Defence and Space estimaient en janvier que Tom Enders pourrait dévoiler le nouveau calendrier de livraisons fin février lors de la présentation des résultats du groupe de 2014.

 

Mais Tom Enders a simplement précisé que le groupe avait livré huit appareils en 2014 et il "pense" que Airbus Defence and Space "pourrait doubler les livraisons en 2015". Il a souligné que son groupe restait mobilisé "pour faire face aux différents défis opérationnels, notamment la montée en cadence et les coûts de l'A350 et de l'A400M". "Le planning des améliorations militaires progressives et des livraisons associées est actuellement en cours de négociation avec les clients, pour refléter la situation du programme et le calendrier des livraisons révisés", a seulement indiqué le groupe.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:20
Aeros commences production of 40E ‘Sky Dragon’ airship

Work on the 40E Sky Dragon airship is expected to be completed later this year and the vehicle will enter service after FAA type certification. Photo Worldwide Aeros Corp.

 

23 February 2015 aerospace-technology.com

 

Lighter-than-air aircraft manufacturer Worldwide Aeros (Aeros) has commenced production of its latest airship, 40E 'Sky Dragon', at its engineering and production complex in Montebello, California, US.

 

The fabrication and vehicle assembly comes after the company completed critical design review (CDR) of the airship.

 

The company is currently working on supporting structure for the vertical and horizontal stabilisers, and will soon perform envelope and gondola fabrication activities.

 

Work on the 40E 'Sky Dragon' airship is expected to be completed later this year, and the vehicle will enter service after type certification from the Federal Aviation Administration (FAA).

"The company is currently working on supporting structure for the vertical and horizontal stabilisers, and will soon perform envelope and gondola fabrication activities."

 

Aeros engineering director Tim Kenny said: "During the recent CDR Aeros' technical experts from engineering, production and quality control found that the aircraft design was sound, met desired safety levels and demonstrated new system integration successfully, and I'm excited to see the aircraft quickly taking shape."

 

The 40E is the third-generation of Aeros' family of 'Sky Dragon' airships, and follows the 40B and 40D versions designed for multi-role mission capabilities and surveillance / reconnaissance support.

 

Built on strengths of the 40D 'Sky Dragon,' the 40E is said to incorporate operational enhancements, including flexible payload integration for radar, EO / IR and communications equipment with useful payload, vectored propulsion and control, onboard data workstations, and enhanced landing gear design.

 

Other design enhancements include added levels of safety, pilot empowerment, and crew and passenger comfort.

 

Powered by Lycoming AEIO-320-D engine, the 40E is a single-pilot aircraft with twin engine / vectored propulsion, and can fly up to 510km at maximum speed of 54kts.

 

Aeros' product portfolio includes advanced airships, tethered aerostats and the Aeroscraft cargo airship.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:55
Daher se réorganise pour devenir un acteur mondial

 

26/02/2015 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le groupe, présent dans l'aéronautique et le nucléaire, veut doubler de taille.

 

C'est à une révolution en douceur, mais à une révolution tout de même, que se soumet le groupe familial Daher. Pour la première fois de son histoire, commencée en 1863 dans le négoce et le transport maritime, le groupe, qui fait partie des grands équipementiers de l'aéronautique et du nucléaire, sera dirigé par un patron n'appartenant pas à la dynastie familiale. À 65 ans, le PDG, Patrick Daher, a décidé de faire évoluer la gouvernance afin de confier la direction opérationnelle de cette belle ETI française de 1 milliard d'euros à Didier Kayat, son bras droit et homme de confiance, entré dans le groupe en 2007. Celui-ci a été nommé directeur général délégué et «a vocation à devenir le directeur général de Daher avant la fin de 2017. Dans l'intervalle, il devra construire le budget 2016 et organiser son équipe», précise Patrick Daher, qui conservera le poste de président non exécutif. «Cette décision a été prise en accord avec le holding patrimonial de Daher et son actionnaire Bpifrance», précise le PDG.

Après plusieurs années à bâtir, consolider et tester la robustesse de son «business model», l'ETI veut accélérer. Signal visible de cette volonté, l'ensemble des sociétés du groupe adopte la marque de la maison mère, Daher, tout en conservant leurs marques commerciales. «Daher veut devenir un équipementier de premier rang qui soit un acteur majeur et un référent dans le monde aéronautique et les technologies avancées, dont le nucléaire», résume Didier Kayat. Il s'agit d'être à la pointe de ce que les économistes appellent la «3e révolution industrielle» ou le basculement de l'industrie dans l'ère du 3.0. Cela, grâce aux travaux déjà engagés par le groupe sur l'«usine intelligente» qui consacre la convergence de l'industrie et des services, la maîtrise des données (big data) au sein d'une usine déployée à l'échelle mondiale ainsi que la coopération entre l'employé humain et les robots collaboratifs ou «cobots».

 

Plan de transformation

L'entreprise s'appuiera sur son ADN: «Daher est une société de services qui a appris l'industrie puis a introduit les méthodes et process industriels dans les services», développe Patrick Daher. Cela, dans deux métiers complexes technologiquement et à cycle long. «Notre objectif est de passer du statut d'ETI à celui de grande entreprise. Nous voulons devenir un grand équipementier mondial», insiste Patrick Daher, qui devra mettre en œuvre un plan de transformation afin que le groupe double de taille entre 2017 et 2025, qu'il diversifie ses recrutements et qu'il s'internationalise, avec, en première intention, les États-Unis, où il est peu présent. Daher continuera à réaliser des acquisitions. Et «si une opération structurante qui transforme la société se présente, la famille regardera. Mais dans tous les cas, nous voulons garder le contrôle familial et opérationnel», précise Patrick Daher.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:55
Daher au coeur de la 3e révolution industrielle

 

26 février 2015, par Gilles Solard - strategieslogistique.com

 

L’industriel veut accélérer sa croissance dans les industries high tech et la logistique intégrée en faisant évoluer sa gouvernance et en incarnant cet élan par un nouveau logo.

 

Daher se porte bien et même très bien. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires proche du milliard d’euros (970 millions) en 2014, en hausse de 9% à périmètre constant. Sa qualité de service est en amélioration continue, au point que Patrick Daher, directeur général du groupe, se targue de 98% à 99% de taux de service. Un phénomène rare dans des industries (aéronautique, aérostructures, nucléaire et énergie) où les retards s’accumulent facilement. Un succès qui peut s’expliquer par le fait que l’équipementier dispose "d’un ADN de logistique intégrée". Originaire de la prestation logistique, ce groupe s’est tourné vers l’industrie au tournant des années 2000, mais n’a jamais renié ses origines. Les services, intitulés "logistique intégrée" et constitués par le support et la maintenance de ses activités industrielles, représentent toujours entre 40% à 60% de son activité. Le comité de direction dispose d’ailleurs, en la personne de Patrick Jeanroy, d’une direction "stratégie logistique".

 

Et ce sont bien les services associés à l’industrie, et la convergence de ses deux activités, qui donne des ailes à l’équipementier, 5e avionneur français, participant à la fabrication de pas moins de 14 000 aéronefs par an. Daher veut aujourd’hui doubler son chiffre d’affaires en tablant sur la 3e révolution industrielle, celle de l’informatique, en phase d’accélération brutale 30 ans après son démarrage, grâce à la gestion des données. "Nous voulons accélérer notre positionnement en prenant des risques mesurés pour devenir un grand équipementier français", explique Patrick Daher. La comparaison avec un Bill Boeing, fondateur du célèbre avionneur, qui a commencé en posant des mains courantes dans les avions, n’est pas à exclure.

 

Pour continuer de progresser, Daher mise aussi sur forte internationalisation et notamment une accélération de la présence du groupe aux Etats-Unis. Mais pour donner une visibilité de long terme, Daher fait évoluer sa gouvernance. Depuis le 1er janvier 2015, Didier Kayat, entré dans l’entreprise en 2007, a été nommé directeur général délégué et prendra la succession de Patrick Daher d’ici 2017 en tant que directeur général. L’équipementier a aussi décidé de se doter d’une nouvelle identité de marque. "C’est désormais une marque unique pour tous nos métiers, nos secteurs et nos activités", explique Didier Kayat. Et même si l’équipementier ne cesse de rappeler que "Daher est un industriel", l’un des premiers projets du groupe consiste à améliorer la supply chain aéronautique dans le cadre d’un programme de 20 millions d’euros pour aider les PME de ce secteur à améliorer les délais de livraison. La "logistique intégrée" de Daher est bien le socle sur lequel l’équipementier va bâtir sa croissance.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:55
Daher: un étranger à la famille investi de la mission de doubler le chiffre d'affaires

 

25 février 2015 dhnet.be (AFP)

 

Pour la première fois de son histoire vieille de 150 ans, le groupe aéronautique Daher sera dirigé d'ici deux ans par un cadre extérieur à la famille fondatrice, dont la mission sera de doubler le chiffre d'affaires de l'entreprise.

 

Société non cotée, Daher présente la particularité d'être à la fois un groupe industriel et un groupe de services (logistique). Le groupe estime que ce positionnement original explique une partie de ses succès récents.

 

"L'année 2014 a été une très bonne année", a déclaré mercredi son PDG Patrick Daher, dans un entretien à l'AFP. "Nous voulons devenir un des leaders" du secteur dans les années qui viennent en misant sur le rapprochement entre industrie et services, a-t-il ajouté.

 

"Aujourd'hui, nous réalisons un peu moins d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires. Nous voulons au minimum doubler le chiffre d'affaires tout en devenant beaucoup plus international", avec des investissements à l'étranger, a poursuivi M. Daher sans donner d'échéance précise.

 

Le groupe mettra en oeuvre à partir de 2017 et jusqu'en 2022 son prochain plan stratégique.

 

Selon lui, Daher évolue dans un contexte où deux tendances de fond se dessinent: "la convergence industrie-services et l'avènement de l'usine du futur, intelligente et connectée". Or le groupe se juge très bien placé dans ces deux domaines.

 

Daher, qui réalise la majeure partie de son activité dans l'aéronautique, mais est également dans le secteur nucléaire et la logistique, a vu son chiffre d'affaires progresser de 9% en 2014 à 970 millions d'euros.

 

Il dispose d'un carnet de commandes de 3,3 milliards d'euros.

 

Le groupe est un important équipementier aéronautique, mais c'est aussi un constructeur d'avions à turbopropulseur, avec sa gamme TBM.

 

Son dernier né, le TBM 900 a vu ses ventes augmenter de 28% l'an dernier, année de son lancement, et vise une progression de 10% encore cette année. L'appareil détient une part de marché supérieure à 20%.

 

Pour servir ses ambitions, Daher va faire évoluer sa gouvernance.

 

Patrick Daher quittera ainsi ses fonctions de directeur général d'ici 2017 mais continuera à assurer celles de président. Il sera remplacé dans la gestion opérationnelle de l'entreprise par Didier Kayat, directeur général délégué depuis le 1er janvier.

 

Le groupe, vieux de 150 ans, a toujours été dirigé par un membre de la famille. Il est détenu à 80% par le concert familial et à 20% par la banque publique Bpifrance.

 

"Nous sommes convaincus que demain s'écrit aujourd'hui", a de son côté déclaré Didier Kayat.

 

Pour lui, "Daher a tous les atouts pour devenir un des grands équipementiers de l'aéronautique et des technologies avancées".

 

Le groupe veut en particulier renforcer sa présence aux Etats-Unis et en Amérique du Nord, ce qui passera par de la croissance organique mais aussi externe. A ce titre, il regarde les opportunités d'acquisition mais n'a "pas de cible identifiée", selon M. Kayat.

 

"Nous voulons devenir un acteur aussi visible aux Etats-Unis que l'on est en Europe", où Daher travaille pour des constructeurs aéronautiques comme Airbus ou Dassault Aviation, a-t-il indiqué.

 

Daher est actuellement en discussions avec Boeing et celles-ci "avancent pas mal". Il est déjà devenu partenaire de rang 1 de l'américain Gulfstream (General Dynamics) pour ses deux nouveaux jets d'affaires, les G500 et G600.

 

Pour accompagner ces évolutions, Daher a dévoilé une nouvelle identité de marque, une nouvelle signature ("Shaping Industrial Intelligence", qui peut se traduire par "Façonner l'intelligence industrielle") et un nouveau logo destinés à accompagner cette mutation.

 

Daher emploie environ 8.300 personnes, avec des implantation principalement en France. Il possède également des usines au Maroc et au Mexique.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:55
Thales poursuit (beaucoup trop ? ) lentement sa croissance

Première grande sortie médiatique de Patrice Caine lors de la présentation des résultats de 2014 (Crédits : Thales)

 

26/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec un chiffre d'affaires qui a progressé de 2% en 2014, Thales est encore loin des objectifs ambitieux de son ancien PDG Jean-Bernard Lévy. En outre, DCNS a plombé les résultats financiers du groupe d'électronique.

 

Pour le futur directeur général de Thales et futur ex-PDG, Patrice Caine, c'est le grand jour avec sa première grande sortie médiatique avec la présentation des résultats 2014 après le départ surprise cet automne de Jean-Bernard Lévy à la tête d'EDF. En même temps, en tant que numéro deux de Jean-Bernard Lévy, il a participé grandement à la réalisation de ces résultats qui sont plutôt corrects avec un chiffre d'affaires en légère hausse à 12,9 milliards d'euros (contre 12,698 milliards en 2013). Soit une progression de 2% (-1% à périmètre et change constants). Loin toutefois de la volonté affichée par son ancien PDG de trouver 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires supplémentaires dans les dix prochaines années. Surtout au regard de la croissance de Safran. Sans une acquisition majeure, Thales ne devrait pas pouvoir remplir cet objectif.

"En 2014, Thales a réalisé une très bonne performance commerciale, avec des prises de commandes en progression sensible dans l'ensemble de nos secteurs d'activités. Hors impact de DCNS, la rentabilité du Groupe s'est de nouveau améliorée. Cette dynamique devrait se poursuivre en 2015, avec leretour à la croissance du chiffre d'affaires du Groupe et une hausse des résultats",  a expliqué Patrice Caine dans un  communiqué publié par le groupe.

Pour 2014, Thales affiche un EBIT (résultat opérationnel) de 985 millions d'euros, soit une marge de 7,6% du chiffre d'affaires contre 1,01 milliard un an plus tôt (8%). Cette baisse est intégralement imputable à la contribution fortement négative de DCNS (- 117 millions d'euros, contre une contribution positive de 40 millions en 2013) "en raison d'importants écarts négatifs sur plusieurs contrats, notamment dans le nucléaire civil ainsi que sur le programme de sous-marins Barracuda", a rappelé Thales dans un communiqué. Hors DCNS, l'EBIT atteint 1,1 milliard d'euros (8,5% du chiffre d'affaires), en progression de 13% par rapport à l'exercice précédent, "témoignant de la poursuite du déploiement des plans d'amélioration de la performance".

 

Des commandes en forte hausse

En revanche, la vraie bonne nouvelle vient des prises de commandes qui ont atteint en 2014 14,3 milliards d'euros, en progression de 11% par rapport à 2013 (+8% à périmètre et taux de change constants). Au 31 décembre 2014, le carnet de commandes consolidé se monte à 27,2 milliards d'euros (29,8 milliards d'euros fin 2013), soit plus de deux années de chiffre d'affaires. Le ratio des prises de commandes rapportées au chiffre d'affaires, le fameux "book-to-bill", s'est élevé à 1,11 à fin 2014.

Avec une croissance particulièrement marquée au Moyen-Orient, les prises de commandes dans les marchés émergents "continuent leur progression" (+7% par rapport à 2013), affirme Thales. Pourtant l'an dernier, elles ont atteint 4,2 milliards d'euros (contre 4,56 milliards en 2013), soit 30 % des prises de commandes totales. Depuis 2012, les prises de commandes dans les marchés émergents ont connu une croissance de plus de 40%.

Dix-neuf grandes commandes - celles qui sont surveillées comme le lait sur le feu - d'un montant unitaire supérieur à 100 millions ont été enregistrées sur l'année 2014, soit autant qu'en 2013. Notamment grâce à la filiale spatiale commune avec Finmeccanica (8 commandes supérieures à 100 millions). Enfin, les commandes de montant unitaire inférieur à 10 millions d'euros représentent un peu moins de la moitié des prises de commandes en valeur.

 

Des perspectives de croissance... modérée

En 2015, après une croissance de près de 20 % en deux ans, les prises de commandes devraient continuer de se maintenir à un niveau élevé, avec une nouvelle croissance attendue dans les marchés émergents. Notamment grâce à des contrats Rafale. La hausse continue des prises de commandes depuis deux ans devrait permettre au chiffre d'affaires de connaître une légère progression en 2015.

Cette évolution favorable, la poursuite des efforts d'amélioration de la compétitivité et le retour progressif à la profitabilité de DCNS devraient conduireThales à afficher un EBITen hausse d'environ 15% par rapport à 2014 (sur la base des taux de change actuels), pour atteindre 1,130 à 1,150 milliard d'euros.Sur le moyen terme, Thales confirme viser une croissance modérée de son chiffre d'affaires et une amélioration de son taux de marge d'EBIT,pour atteindre un taux de 9,5 à 10% à l'horizon 2017/2018.

Pour l'heure, le futur directeur général doit affronter une grogne sociale des salariés, qui demandent la levée de la "politique de modération salariale scandaleuse au regard de l'implication et des efforts plus que significatifs fournit par les salariés", estime la CGC Thales.

"Forte de ce constat, la CFE-CGC a demandé à rencontrer, le plus rapidement possible, M. Patrice Caine, le président du groupe, avec comme objectif de débloquer une situation qu'elle juge préjudiciable à tous, salariés et entreprise. A ce jour, les cinquante établissements du groupe Thales manifestent régulièrement leur mécontentement. La CFE-CGC ne comprendrait pas que la direction reste figée alors que la situation ne peut que se dégrader et s'ancrer durablement dans le conflit".

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 08:35
Rafale : les discussions avec l'Inde « avancent », pas encore de contrat

Rafale MMRCA powered by M88 engine from Snecma, flies past the runway during the AeroIndia air display - photo Snecma

 

25.02.2015 Le Monde.fr (Reuters)

 

Après le succès de la vente d'avions Rafale à l'Egypte, l'Etat français espère bien doubler la mise en Inde. Le gouvernement a assuré, mercredi 25 février, que les discussions sur la vente de 126 Rafale à l'Inde avancent, mais que rien n'a encore été signé.

« Nous ne communiquons que lorsque les contrats sont conclus, pas avant », a répété le ministère de la défense, au lendemain d'un entretien entre le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue indien à New Delhi. Les négociations « se poursuivent », a ensuite confirmé le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

Dassault Aviation mène des discussions exclusives depuis trois ans avec l'Inde, mais le contrat n'est toujours pas signé, notamment en raison de divergences sur les garanties demandées par l'avionneur. L'un comme l'autre ont démenti les informations du Times of India (dont l'article n'était plus accessible en début d'après-midi) faisant état de la signature d'un premier accord portant sur 24 Rafale.

Lire aussi (édition abonnés) : Rafale : Paris espère un déclic à l’export

Le ministre de la défense indien avait laissé entendre que l'Inde ne prendrait une décision sur le sort du contrat qu'après le mois de mars, qui correspond à la fin de l'exercice budgétaire indien.

  • Un programme français prestigieux

Le Rafale, sixième avion de chasse conçu par Dassault Aviation, a été très rapidement relégué au rang des grands programmes français prestigieux dotés des technologies de pointe mais sans débouché, à l'image du Concorde, du TGV, ou de l'EPR nucléaire.

L'objectif était de remplacer, à l'horizon 2010, les sept types d'avions utilisés par l'armée par un seul avion de combat polyvalent, capable d'assurer des missions air-air, air-sol et air-mer et d'être embarqué sur un porte-avions.

Lire le décryptage : Le Rafale, vingt-sept ans d’attente

Le programme Rafale a été officiellement lancé le 21 avril 1988, avec pour objectif une entrée en service en 1996. Cependant, le contexte international (fin de la guerre froide) et la contraction des budgets de la défense aboutissent à la suspension du programme Rafale en 1995. Les premiers avions, attendus en 1996, n'ont été réellement livrés qu'en 2006.

  • Des polémiques sur son coût

Pour certains, le programme Rafale est trop cher pour le contribuable français. Depuis trente ans, il aurait coûté à chaque Français 500 euros, soit 16 euros par an. Cependant, en 2010, la Cour des comptes a reconnu que ce programme, estimé à 40 milliards d'euros sur quarante ans, pour fabriquer 286 avions, n'a dérivé que de 4,7 % par rapport au devis initial, arrêté vingt-cinq ans auparavant.

A titre de comparaison, le développement du JSF de l'américain Lockheed reviendrait à 5 000 euros par Américain, et son coût avoisine les 1 000 milliards de dollars. Le coût de l'Eurofighter a quant à lui dévié de 75 %, selon le National Audit Office — l'équivalent britannique de la Cour des comptes.

  • Une série d'échecs à l'export

Le Rafale a la réputation d'être le meilleur techniquement. Il a démontré ses compétences sur les terrains de conflit, que ce soit en Libye, au Mali, en Irak ou en Afghanistan. Pourtant, avant la signature de la première vente à l'export en Egypte, il s'est systématiquement fait battre par ses concurrents sur les marchés. Ce sera le cas aux Pays-Bas, à Singapour et en Corée du Sud. Malgré l'implication de Nicolas Sarkozy, les négociations vont aussi échouer avec le Maroc, les Emirats arabes unis, le Brésil ou encore la Libye — M. Sarkozy ayant proposé 14 avions au dictateur Mouammar Kadhafi de passage à Paris.

Lire aussi : Comment la vente de Rafale à l’Egypte a-t-elle été organisée ?

  • Des perspectives positives

La mégacommande indienne est de nature à changer la donne pour le Rafale, qui vient de faire l'objet d'un tout premier contrat à l'export avec l'Egypte pour 24 avions, le 12 février. Les discussions sur la vente de 36 Rafale au Qatar sont par ailleurs parvenues à un « stade final ». La France discute avec la Malaisie pour la vente de 16 avions, et les négociations ont repris avec les Emirats arabes unis pour un total pouvant aller jusqu'à 60 avions.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 18:35
Korean Air annonce une alliance avec Airbus pour construire un avion de combat

 

23 Février 2015 normandinamik.cci.fr

 

Korean Air a annoncé dimanche avoir signé avec Airbus Defense & Space un accord pour concevoir ensemble un nouvel avion de combat 'made in Korea' destiné à l'armée de l'air sud-coréenne.

 

'Nous avons signé un protocole d'entente avec Airbus', a déclaré à l'AFP un porte-parole de la première compagnie aérienne sud-coréenne, gros client de l'avionneur européen dans l'aéronautique civil.

Contacté par l'AFP, Airbus Defence & Space n'a pas souhaité commenter cette information dans l'immédiat.

Selon la presse sud-coréenne, les négociations ont été âpres, les deux partenaires ayant échoué à présenter un dossier conjoint lors d'un précédent appel à candidatures clos le 9 février.

'Airbus D&S n'est pas très enthousiaste', estimait récemment une source proche du dossier citée par le Korea Times. L'avionneur, censé seulement fournir un soutien 'technique' dans ce projet industriel 100% coréen, 'se sent comme un invité', ajoute cette source.

La compagnie sud-coréenne aurait tenu l'avionneur à l'écart de décisions clé dans le processus d'offre et 'Airbus n'est pas content', selon une autre source.

Le projet 'KF-X', estimé à 8.500 milliards de wons (6,7 milliards d'euros), prévoit la construction de 120 chasseurs de classe F-16 destinés à remplacer à terme les F-4 et F-5 qui équipent actuellement l'armée de l'air sud-coréenne.

La date limite des dépôts des candidatures pour ce projet est le 24 février. La DAPA, l'agence publique en charge du programme, doit annoncer sa décision préliminaire en mars, puis sa décision finale en juin ou juillet.

Les conditions de l'appel d'offre obligent des industriels locaux à s'associer avec des entreprises étrangères pour le volet technologique, selon l'agence Yonhap.

Korea Air effectue déjà des opérations de maintenance pour les armées de l'Air sud-coréenne et américaine et produit de longue date des ailes pour Boeing.

'Korean Air assurera la fabrication, avec le soutien technologique d'Airbus', explique pour l'AFP l'analyste Lee Il-Woo, du Korea Defence Network.

 

Le projet en question

 

L'alliance Korean Air/Airbus devrait proposer un avion de conception totalement nouvelle, les ailes delta du Typhoon du consortium européen Eurofighter ne répondant pas au cahier des charges fixé par la défense sud-coréenne.

'L'Eurofighter ne satisfait pas au concept d'ailes privilégié par la Corée du Sud', selon Lee Il-Woo.

Face à Airbus et Korean Air se dressent l'américain Lockheed Martin et Korean Aerospace Industries (KAI).

Dans le passé, l'armée sud-coréenne a massivement choisi des fournisseurs américains pour s'équiper et KAI possède un avantage car il a déjà fabriqué des avions d?entraînement supersoniques T-50 Golden Eagle et des hélicoptères utilitaires Surion.

Mais Airbus a aussi présenté des offres pour des contrats militaires ces dernières années, dont un marché de 1,38 milliard pour fournir des ravitailleurs à l'armée de l'air.

En outre, l'armée sud-coréenne privilégierait une option à deux réacteurs sur le modèle du Typhoon d'Eurofighter.

Enfin Korean Air et Airbus bénéficieraient d'un avantage concurrentiel en matière de transfert de technologies.

'Le gouvernement américain ne souhaite pas partager son expertise aéronautique' alors que le gouvernement indonésien s'arroge une participation de 20% dans le projet de chasseur sud-coréen, note Lee Il-Woo.

Le gouvernement de Séoul aurait une participation de 60%, le consortium retenu les 20% complémentaires.

Reste que les spécialistes doutent fortement de la viabilité du projet, tant en raison du calendrier serré que des contraintes budgétaires.

'Il faudrait entre 10 et 30 milliards de dollars US et jusqu'à 20 ans pour produire un nouvel appareil', souligne l'analyste.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:35
Korean Air et Korea Aerospace Industries en compétition pour le projet d'avions de chasse

 

SEOUL, 24 fév. (Yonhap)

 

La première compagnie aérienne sud-coréenne Korean Air Line Co. et le constructeur aéronautique sud-coréen Korea Aerospace Industries (KAI), ont placé ce mardi leur demande d'adjudication pour le programme de développement d'avions de chasse sud-coréen, a fait savoir l'Administration du programme d'acquisition de défense (DAPA).

 

Portant le nom de code «KF-X», le mégaprojet de 8.500 milliards de wons (8,3 milliards de dollars) vise à mettre au point et à produire environ 120 chasseurs de classe F-16 pour remplacer vers 2025 les F-4 et F-5 actuels de la flotte coréenne.

 

«Korean Air en partenariat avec Airbus Defense and Space, et KAI, qui est associé à Lockheed Martin ont soumis leur candidature. La date limite des dépôts des candidatures pour ce projet gouvernemental est aujourd'hui», a déclaré un officiel de la DAPA.

 

«Nous projetons de choisir le soumissionnaire le mois prochain avant l’annonce de la décision finale vers juillet», a-t-il ajouté.

 

Selon des experts, KAI possède un avantage car il a déjà fabriqué des avions d’entraînement supersoniques T-50 Golden Eagle et des hélicoptères utilitaires Surion.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 15:50
photo Airbus DS

photo Airbus DS


5 févr. 2015 Airbus DS

 

A400M Delivery to the point of need to support all kind of missions

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 12:55
Le ministre français de la Défense a discuté du Rafale en Inde

Les négociations restent délicates entre le groupe français Dassault et le gouvernement indien (photo Dassault Aviation)

 

25 février 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rencontré mardi à New Delhi son homologue indien pour tenter de relancer les négociations sur le méga-contrat de vente de 126 Rafale à l’Inde.

 

M. Le Drian a rencontré Manohar Parrikar à l’occasion d’une brève visite en Inde survenue deux mois avant le voyage du Premier ministre Narendra Modi en France.

Les deux délégations se sont rencontrées aujourd’hui pendant 45 minutes. La rencontre s’est bien passée, a déclaré le porte-parole du ministère indien de la Défense, Sitanshu Kar. Il n’a pas donné d’autres informations.

La France essaye de convaincre New Delhi de conclure des négociations entamées il y a trois ans mais qui semblent marquer le pas.

Les discussions devaient porter sur la situation internationale et des questions d’ordre industriel, avait dit avant la rencontre le ministère français de la Défense.

Le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, souffle le chaud et le froid sur l’avancée de ces discussions complexes portant sur l’achat de 18 appareils fabriqués en France et 108 autres en Inde sous la conduite du groupe public HAL.

Le ministre indien de la Défense, qui assurait en décembre vouloir résoudre de manière accélérée les points de blocage, a évoqué pour la première fois fin 2014 l’éventualité d’un échec en assurant que le recours aux avions de chasse russe Sukhoi était une option.

M. Parrikar a en outre repoussé la perspective d’une conclusion rapide des discussions en déclarant vouloir attendre un nouveau rapport sur les coûts du Rafale.

Ce rapport du Contract Negotiations Committee (CNC) est attendu d’ici à début mars et doit permettre de prendre une décision sur l’acquisition du Rafale. Le CNC est en train de revoir les coûts à long terme de l’avion de combat, a dit le ministre mercredi lors du salon aéronautique et de défense de Bangalore (sud).

Le quotidien économique indien Business Standard a récemment affirmé que ce comité avait conclu que le Rafale était en fait plus cher que son concurrent européen malheureux, le Typhoon de l’Eurofighter. Selon le journal le contrat est effectivement mort.

La semaine dernière, la France a signé avec l’Égypte le premier contrat d’exportation de l’avion de combat de Dassault, portant sur 24 exemplaires.

Arrivé en Inde lundi soir, le ministre français devait en repartir mardi après-midi.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 12:30
Solar Impulse : suite de la préparation


24/02/2015  Armée de l'Air

 

Arrivés à Abu Dhabi au début du mois de février 2015, pour rejoindre l’équipe de Solar Impulse 2, les deux élèves-officiers Charly et Axel nous ont envoyés leurs premières impressions.

 

Depuis leur arrivée à Abu Dhabi, les sous-lieutenants Charly et Axel ont eu l’occasion de prendre contact avec l’équipe de Solar Impulse, et plus spécialement la Team Ground Crew avec laquelle ils vont travailler. L’avion et l’ensemble des moyens logistiques sont rassemblés à l’Al-Bateen executive airport. Actuellement, la mission de l’équipe de Solar Impulse est double : préparer le départ (prévisions météorologiques, derniers réglages de l’avion, préparation logistique…) et gérer la communication de l’évènement.

En raison des récentes tempêtes de sable, le départ est officiellement repoussé au 3 mars.  Le compte à rebours est lancé avant le départ du premier tour du monde en avion solaire !

 

Pour suivre le projet : http://www.solarimpulse.com/fr

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
photo Daher-Socata

photo Daher-Socata



18 février Aerobuzz.fr

 

Daher-Socata a mis en place un site internet spécifique dédié aux diverses applications utilitaires du TBM regroupées sous l’appellation TBM-MMA (Multi-Mission Aircraft). Le site s’adresse plus particulièrement aux agences gouvernementales, aux opérateurs parapublics et professionnels, aux forces armées. Il couvre les missions DRI (Détection, Reconnaissance, Identification), le sanitaire, le fret, le transport de personnel. Il présente le support client, un des atouts de l’avionneur français.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
Exposition itinérante "Cinquantenaire de la base aéronautique navale de Landivisiau"

 

Source Marine Nationale

 

A l'occasion du cinquantenaire de la base aéronautique navale de Landivisiau, une exposition itinérante aura lieu de février à juillet 2015 sur la façade Atlantique. De nombreux films, photographies, planches explicatives et objets divers seront à la disposition du public.

 

Elle sera présente de 10h à 17h à :

 

- Landivisiau du 25 février au 9 mars

- Plouzévédé du 8 au 15 avril

- Crozon (école navale) du 13 au 18 mai

- Landivisiau le 20 mai pour la journée du marin

- Saint-Servais du 26 mai eu 1er juin

- Bodilis du 4 au 14 juin

- Roscoff du 16 au 23 juin

- Morlaix du 25 juin au 6 juillet

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:55
Signature d’une convention entre la BA d’Orléans et le lycée Benjamin Franklin

 

18/02/2015 Armée de l'air

 

Lundi 16 février 2015, une convention a été signée entre la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy et le lycée Benjamin Franklin en vue de l’organisation conjointe du brevet d’initiation aéronautique (BIA).

 

Cette collaboration vise à favoriser les échanges entre aviateurs et lycéens, à faire connaître l’histoire de l’aéronautique et à promouvoir les connaissances techniques. Elle offre également aux élèves une découverte du vol.

 

Cette année, une vingtaine de jeunes d’Orléans sera concernée par le BIA ; leur formation sera pilotée par un professeur du lycée. L’établissement veut susciter des vocations, des motivations et enrichir le parcours des élèves.

 

Les activités proposées par la base aérienne illustrent les différents aspects du BIA avec notamment les visites de la station météo, de la tour de contrôle, d’une unité d’entretien de mécanique aéronautique et la découverte d’aéronefs.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
A330 MRTT The Benchmark

 

24 févr. 2015 Airbus DS

 

The A330 MRTT is the most capable Tanker/ Transporter currently available. It carries more passengers and more freight than any competitor whilst concurrently performing its refueling mission. Also, its tank capacity is sufficient to supply the required fuel quantities without the need for any additional reservoirs.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:30
Sortie d’assemblage pour le 100ème PC-21 de Pilatus

 

23 février Aerobuzz.fr

 

Le 100ème PC-21 est sorti de la chaine d’assemblage finale de Pilatus, le 20 février. Il s’agit aussi du 1.000ème Turbopop Trainer produit par le constructeur suisse. Cet appareil sera livré aux forces aériennes saoudiennes qui en ont commandé 55 exemplaires destinés à la formation de leurs pilotes. Trois autres pays utilisent déjà le PC-21 pour la formation : la Suisse qui en possède 8, Singapour (19) et les Emirats Arabes Unis (25). La Qatar en a commandé 24 exemplaires en 2012.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 20:35
photo Livefist

photo Livefist

 

23.02.2015 avionslegendaires.net
 

Voilà une information qui pourrait peut-être assurer (enfin) la finalisation du contrat MMCRA en Inde. Selon la presse indienne, le président de Hindustan Aeronautics Limited (HAL), T. Suvarna Raju, a déclaré que l’avionneur indien était prêt à assumer l’entière responsabilité des Rafale produits en Inde si le contrat avec le français Dassault était signé. La petite phrase prend une signification toute particulière dans le contexte actuel de désaccord majeur entre l’Inde et Dassault sur la garantie des avions de combat Rafale produits par HAL. Pour rappel, le programme Medium Multi Role Combat Aircraft (MMRCA), pour lequel Dassault est en négociation exclusive depuis 2012, prévoit l’achat de 18 avions auprès de Dassault, fabriqués en France. Tandis que le reste doit être fabriqué sous licence par le constructeur indien HAL.

 

Lors d’une conférence de presse à Aero India 2015, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air indienne, Arup Raha, a déclaré qu’il fallait rapidement compenser l’obsolescence et la baisse du nombre d’avions de chasse et qu’il était important pour l’IAF de mettre en oeuvre prochainement un appareil de combat moderne, sans toutefois spécifiquement nommé le Rafale. Ainsi ces mots on été : « Il est important que nous aillons un MMRCA. Je ne dirais pas le Rafale, mais nous avons besoin de l’avoir [MMRCA] le plus vite possible « .

 

Suite de l'article

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:55
"Entre 2013 et 2014, la fréquentation du musée de l’Air a augmenté de 25 %"


19/02/2015 Céline Limousin  - DICoD

 

Le musée de l’Air et de l’Espace du Bourget poursuit son envolée grâce à un vaste projet de rénovation. Ces travaux visent à redonner à l’établissement tout son charme des années 30, pour le plus grand plaisir des visiteurs. L’occasion d’interviewer Catherine Le Berre, directrice marketing, ventes et communication.

 

Quels sont les principaux travaux menés au musée de l’Air et de l’Espace ?

Depuis 2011, le musée a entrepris de vastes travaux de rénovation de ses infrastructures. L’ancienne aérogare du Bourget, chef d’œuvre Art Déco, retrouvera son visage de 1937. Ce lieu mythique a accueilli un trafic commercial régulier jusqu'en mars 1981. La construction d’un nouveau hangar de réserves constitue également un chantier majeur en 2015 : il abritera les avions fragiles, construits en bois et en toile, ainsi que les nacelles d’aérostation. La tour de contrôle, à la structure unique et également en travaux, deviendra par ailleurs un lieu de visite.

Enfin, cette année, nous projetons d’ouvrir trois halls rénovés : la collection permanente Normandie Niemen, consacrée à une unité des Forces Aériennes Françaises Libres ; le hall de la Cocarde, où l’on trouve des avions qui ont équipé l’armée française après la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux années 1970 ; et le hall dédié à la guerre 39-45.

 

Pour rénover le musée, de quel budget disposez-vous ?

Grâce à une subvention exceptionnelle du ministère de la Défense, qui est son ministère de tutelle, le musée a reçu 21,5 millions d’euros en 2011 pour la rénovation de l’aérogare historique. Les industriels du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) ont complété cette subvention via un mécénat de 5 millions d’euros destiné aux réserves. En parallèle, le musée dispose de budgets d’investissement annuels. Nous avons aussi des mécènes qui s’engagent aux côtés du musée pour rénover d’autres espaces. L’année 2014 a été particulièrement favorable, avec une hausse de 50 % des soutiens extérieurs et mécénats.

 

Quel a été le bilan de l’année 2014 ?

Cette année a été exceptionnelle. C’était l’aboutissement des efforts de toute l’équipe du musée, face à une baisse de fréquentation. Il fallait absolument réagir pour freiner cette érosion. Toutes nos actions de développement de la notoriété du musée ont porté leurs fruits. En 2014, la fréquentation a augmenté de 25 % par rapport à 2013, avec 268 000 visiteurs accueillis. Nous nous sommes appuyés sur des partenaires, dont les principaux revendeurs de billetterie présents sur le marché européen. Le musée a entamé cette ouverture numérique et je pense que c’est l’une des principales raisons de l’augmentation de fréquentation. Le musée gagne en attractivité parce qu’il maintient sa créativité en éveil et parce qu’il veille à sa notoriété.

 

Quels sont les enjeux à venir ?

Le musée de l’Air et de l’Espace s’inscrit dans le cadre du projet du Grand Paris, qui est un projet d’aménagement à l’échelle de la grande métropole. Le musée sera au cœur de l’un des points forts de ce projet qui s’aligne sur l’axe Roissy-Le Bourget. Ici, le musée est situé sur un site vivant, le premier aéroport d’affaires d’Europe. Il apporte une offre culturelle majeure dans cette zone aéronautique. Le Grand Paris Express desservira le musée et l’aéroport. Dans les années à venir, le musée va jouer un rôle très important d’articulation dans ce développement économique francilien en lien avec le tissu local, mais également avec toute la population qui va circuler sur le territoire et qui viendra, entre autre, se détendre ou s’instruire au musée.

 

Musée de l’Air de l’Espace, «côté coulisse ».

 

La tour de contrôle de l’aéroport du Bourget - photo ADP

La tour de contrôle de l’aéroport du Bourget - photo ADP

  • La rénovation de la tour de contrôle, un lieu mythique,

Le bâtiment de l’aérogare épouse une forme plutôt originale, puisqu’elle ressemble à un paquebot. Au centre de l’ancienne aérogare se trouve la tour de contrôle. Elle forme une avancée sur la façade et était comparée à la vigie d’un navire. Les travaux de rénovation s’achèveront en 2017 et à l’horizon 2020, la tour de contrôle deviendra un musée de la navigation aérienne.

  • Une pépite du musée : le Goliath

Le musée de l’Air et de l’Espace possède l’unique exemplaire du Farman Goliath. « Au musée, nous n’avons conservé que le fuselage (la nacelle) alors que c’était un superbe biplan. Le Goliath est un bombardier de la guerre 14-18 qui a été reconverti pour le transport de passagers. Les premières liaisons ont débuté en 1919, Paris-Londres et Paris-Bruxelles. A l’intérieur, on trouve une particularité de cet avion l’avion possède une petite particularité : les sièges sont en osier et la tête du pilote n’est pas abritée. Il pouvait sentir le vent et le froid quand il pilotait. C’était une véritable aventure pour le pilote et pour les passagers », détaille un membre du musée de l’Air et de l’Espace. Et d’ajouter : « Pour monter dans cet avion, il fallait avoir un certain goût du risque. Le transport aérien était à ses balbutiements ».

  • La maquette à l’échelle 1 de Philae

En novembre 2014, après 10 ans de croisière interplanétaire, la sonde Rosetta a largué l’atterrisseur Philae sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, à plus de 400 millions de kilomètres de la Terre. La mission Rosetta est une grande première mondiale qui place l’Europe et la France aux avant-postes de l’exploration du système solaire. A cette occasion, une maquette à échelle 1:1 de Philae, baptisée Philea, est présentée dans le hall de l’Espace. Cette maquette grandeur nature a été réalisée par des élèves en BTS et leurs professeurs dans le cadre d’un projet collaboratif inter-académique entre le Centre national d’études spatiales (CNES) et les académies de Créteil, Versailles, Paris et Limoges. Cette maquette est opérationnelle : elle peut, entre autres, déployer son train d’atterrissage, sonder le sol ou prendre des photos de son environnement. Elle sera visible au musée jusqu'en décembre 2015.

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