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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 21:02

Opération Serval - Secteur Sévaré Mopti, le 22 janvier 2

 

3/2/13 la-croix.com

 

La tiédeur européenne envers l’intervention militaire française dans ce pays contraste avec le soutien américain affiché.

 

« L’Europe est la pierre angulaire de notre engagement et un catalyseur pour la coopération mondiale ». Invité vedette de la 49 e conférence de Munich sur la sécurité, Joe Biden s’est employé à rassurer les Européens. Le « pivot » de la politique étrangère américaine ne se fait pas « aux dépens de l’Europe ». Au contraire, « l’Europe gagne à la paix et à la stabilité de la région Asie-Pacifique que les États-Unis ont aidé à garantir ». 

 

Plus concrètement, Joe Biden a souhaité que les États-Unis et l’Union européenne parviennent à un accord de libre-échange commercial. « La question, dit-il, est de savoir si la volonté politique existe pour résoudre des différences de longue date ». Tout à sa volonté de conforter des Européens plus attachés que jamais à la « garantie de sécurité » américaine, le vice-président américain n’a mentionné qu’en passant « la tentation toujours présente », en période de récession, de réduire les budgets de défense, répétant qu’«une Europe forte et capable est profondément dans l’intérêt de l’Amérique et dans l’intérêt du monde ».

 

Avant de rencontrer François Hollande lundi 4 février à Paris, Joe Biden s’est également fendu d’un hommage appuyé à l’intervention militaire française au Mali, mettant définitivement fin aux réticences initiales de la Maison Blanche. « Les États-Unis applaudissent et se tiennent aux côtés de la France et d’autres partenaires au Mali », a déclaré le vice-président. « Le combat contre Aqmi peut sembler éloigné des frontières de l’Amérique mais il est fondamentalement dans son intérêt ».

Ambiguïté de l’Allemagne

Le soutien des États-Unis contraste avec l’ambiguïté de l’Allemagne et la tiédeur de la plupart des pays Européens. En l’absence de Jean-Yves Le Drian et de Laurent Fabius qui ont annulé leur participation en raison du déplacement à Bamako et Tombouctou de François Hollande, le Mali n’a pas été au centre des débats de la conférence de Munich. Pour Thomas de Maizière, ministre allemand de la Défense et le seul responsable politique européen à mentionner le sujet dans un discours, « l'intervention de la France était juste et s'imposait » car « une intervention militaire était nécessaire pour établir les conditions minimales d'un processus politique ».

 

En même temps, a-t-il aussitôt ajouté,« une intervention militaire ne peut être que le début d'un long processus vers le règlement à long terme du conflit. La supériorité militaire au sens classique du terme ne garantit plus aujourd'hui une résolution durable des conflits. Comme le dit un récent rapport du Conseil atlantique, ce n'est pas parce que vous avez un marteau que chaque problème est un clou ».

 

En dépit de leur soutien politique, Berlin et d’autres capitales européennes mesurent chichement leur aide militaire à l’intervention militaire française au Mali, de même qu’à la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali). La première conférence de génération de forces n’a pas encore permis de trouver toutes les contributions nécessaires pour remplir les fonctions prévues, en particulier la protection de la mission, le soutien médical et l’évacuation médicale.

 

Chaque pays a de bonnes raisons de limiter ses propositions : les restrictions budgétaires, les élections prévues en Italie et en Allemagne cette année, la restructuration des armées en cours en Pologne et aussi en Allemagne, où l’autorisation du parlement est une obligation préalable à obtenir pour toute intervention. 

Europe timorée

Paradoxe. Au moment où, pour des raisons stratégique et budgétaire, les États-Unis n’ont jamais été aussi favorables à l’Europe de défense, elle n’apparaît pas comme une priorité pour la majorité des gouvernements européens. Présidée par Javier Solana, ancien Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la sécurité, une table ronde sur la « mutualisation et le partage » des capacités n’a fait que souligner la modestie des résultats atteints jusque-là, au sein de l’Union européenne comme de l’Otan. 

 

Dans son intervention, le ministre allemand de la défense a plaidé en faveur d’une stratégie pragmatique d’application « prudente et rapide » des décisions déjà prises. « Quand nous le ferons, nous atteindrons déjà les limites de ce que certains États sont préparés à abandonner en termes de souveraineté. Et là, a-t-il ajouté, je ne fais pas référence à l’Allemagne ».

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 20:24

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/00/602931914.jpg

 

03.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Après Kidal où la présence franco-tchadienne se renforce, Tessalit et sa piste d'atterrissage en dur (à 200 km au nord de Kidal. Voir la carte ci-dessus tirée d'un livre d'Anne Saint Girons et Bernard Dupuis), constituent probablement le prochain objectif de l'opération Serval. Ce secteur au nord de Kidal et les environs de Tessalit ont été les cibles de raids nocturnes dans la nuit de samedi à dimanche.

 

Le porte-parole de l'EMA, le colonel Burkhard, l'a annoncé ce matin: "D'importantes frappes aériennes" ont visé "des dépôts logistiques et des centres d'entraînement" des groupes islamistes armés, dans ces zones proches de la frontière avec l'Algérie.

 

Pour ces opérations, au total "une trentaine d'appareils a été engagée" m'a confirmé le porte-parole. Selon l'ordre de bataille, Serval dispose de 6 Mirage 2000D à Bamako, auxquels s'ajoutent 8 Rafale à N'Djamena soit 14 appareils pour les frappes. Ont aussi été mobilisés des drones, des Atlantique et des ravitailleurs.

 

Des appareils (tankers et drones?) étrangers (US et britanniques?) pourraient avoir pris part aux opérations déclenchées dès le démontage du barnum présidentiel.

 

Frappes aériennes, reconnaissances terrestres (des éléments français auraient été signalés entre Kidal et Tessalit, vers Tigharghar)... Le mode opératoire est éprouvé. Quid d'un prochain poser d'assaut sur Tessalit?

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 19:55

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

03 février 2013 19h41 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le président du Niger Mahamadou Issoufou a confirmé dimanche que des forces spéciales françaises protégeaint dans son pays des sites miniers d'uranium.

 

Absolument je le confirme, a déclaré le président du Niger lors de l'émission Internationales sur TV5Monde/RFI/Le Monde, répondant à une question posée à ce sujet.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 18:02

Opération Serval

 

03/02 à 17:53 Par Les Echos (AFP)

 

Les frappes aériennes, qualifiées « d'importantes », ont repris au nord de Kidal. Selon des sources militaires, des combats ont opposé au sol des soldats français et maliens à des hommes d'Ansar Dine dans la même région.

 

16h51 : « Clarification politique » du Qatar -Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a demandé une « clarification politique » du Qatar à l'égard des groupes terroristes, après les critique émises par le Premier ministre cheikh Hamad sur l'intervention française au Mali. « Il faut une clarification politique de la part du Qatar qui a toujours nié participer à quelque financement de groupe terroriste que ce soit et qui devrait avoir une attitude sur le plan diplomatique beaucoup plus ferme vis-à-vis de ces groupes qui menacent la sécurité du Sahel », a déclaré M. Désir sur Radio J. Le numéro un du PS a relevé « des déclarations politiques d'un certains nombre de responsables qataris mettant en cause l'intervention de la France (...) il y a là une attitude qui n'est pas coopérative et qui est une forme d'indulgence à l'égard des groupes terroristes qui occupaient le nord Mali et qui n'est pas normal de la part du Qatar ».

 

15h39 : Combats au sol avec des jihadistes - Selon des sources militaires maliennes, des combats ont opposé samedi des soldats français et maliens à des hommes d'Ansar Dine dans les environs de Kidal. Des hélicoptères d'assaut et des avions de transport de troupes français acheminant des forces spéciales ont quitté Gao pour renforcer les contingents de la France et du Tchad stationnés à l'aéroport de Kidal. La ville de Kidal elle-même est contrôlée par les autonomistes touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui s'y sont installés après la fuite des combattants d'Ansar Dine lundi.

 

14h47 : Les chefs des groupes islamistes visés par les frappes - La zone de Tessalit, à 200 km au nord de Kidal, près de l'Algérie, a été la cible dans la nuit de samedi à dimanche « d'importantes frappes aériennes », selon le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard. Il a précisé que ces bombardements visaient « des dépôts logistiques et des centres d'entraînement » des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, un peu plus de trois semaines après le début de l'intervention militaire française. C'est aussi dans cette vaste zone de montagnes et de grottes autour de Kidal que, selon des experts et des sources de sécurité régionales, une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes se sont réfugiés. Parmi eux, se trouveraient l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal qui connaît parfaitement la région. Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont d'ailleurs affirmé avoir eu vendredi « un accrochage » avec une unité d'islamistes dans la région de Tessalit, qui s'est conclu par « l'arrestation de plusieurs jihadistes ». De nouveaux renforts français sont arrivés samedi à Kidal par avion, selon des habitants. Et des soldats tchadiens (pays non membre de l'Afrique de l'Ouest) ont commencé à se déployer en ville. Selon plusieurs témoignages d'habitants, militaires français et tchadiens ont patrouillé pour la première fois samedi dans les rues de Kidal. Des Tchadiens ont même été aperçus sur le marché de la ville, en train de faire des courses. Le contingent tchadien à Kidal serait d'environ 150 soldats, selon des témoins

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:45

Opération Serval

 

3 février 2013 Guysen International News

 

Le ministre de la Défense Ehoud  Barak, a qualifié à Munich de "très bon exemple pour le monde" l'opération militaire française contre les groupes islamistes armés au Mali, pour laquelle il a félicité le président François Hollande. "Il n'a pas seulement analysé la situation, mais il a agi et il a combattu les terroristes. C'est un très bon exemple pour le monde", a déclaré M. Barak, au dernier jour de la Conférence internationale sur la sécurité. Ehoud Barak devait débattre dans la matinée avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, mais ce dernier, qui a accompagné samedi le président Hollande au Mali, a annulé sa participation.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:45

 

2 févr. 2013 FORCESFRANCAISES 


Opération Serval - 29 janvier 2013 à N'Djamena : départ en mission de 2 Rafale et 1 C135 ravitailleur

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:45

Opération Serval

 

MOSCOU, 3 février 15:42 - RIA Novosti

 

Au moins 30 avions de combat français ont participé à une frappe massive contre les positions d'islamistes au nord-est du Mali, a déclaré dimanche le porte-parole  de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard, cité par les médias internationaux.

 

"D'importantes frappes aériennes ont été effectuées dans la nuit de samedi à dimanche, au nord de Kidal (1.500 km au nord de Bamako)  visant des dépôts logistiques et des centres d'entraînement des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda", a précisé le porte-parole.

 

Ces frappes ont été réalisées quelques heures après la visite du président français François Hollande à Tombouctou, reprise auparavant par les forces armées franco-maliennes.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:45

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/01/130124-mali-puma-s%C3%A9var%C3%A9--642x306.jpg

Déploiement le 23 janvier des hélicoptères Puma et

Gazelle du groupement aéromobile (GAM) de l’opération

Serval sur l’aéroport de Sévaré (Photo: EMA / ECPA-D)

 

03/02/2013 à 10:57 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Au lendemain de la visite du président français François Hollande, l’armée française a massivement bombardé la région de Kidal, dernier fief des groupes islamistes armés dans l’extrême nord-est du Mali, près de la frontière algérienne.

 

La zone de Tessalit, à 200 km au nord de Kidal, a été la cible dans la nuit de samedi à dimanche «d’importantes frappes aériennes», selon le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard, précisant également que ces bombardements visaient «des dépôts logistiques et des centres d’entraînement» des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

 

D’après le gouvernement français, c’est justement dans les environs de Kidal, dans le massif des Ifoghas, que seraient détenus les sept otages français au Sahel.

 

Lors de sa visite samedi, François Hollande a estimé que «les ravisseurs doivent comprendre que le moment est venu de libérer les otages».

 

Il a promis aux Maliens que la France n’avait pas «terminé sa mission» face aux «terroristes», Il a déclaré que les militaires français seraient au côté des militaires maliens pour, «plus au Nord, finir cette opération» de reconquête du pays.

 

Selon des experts et des sources de sécurité régionales, c’est aussi dans cette région que se sont réfugiés une bonne partie des chefs et des combattants des groupes islamistes.

 

Parmi eux se trouveraient l’Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Iyad Ag Ghaly, chef d’Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), un ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal qui connaît parfaitement la région.

 

Pas de guerre et pas de soldats africains à Kidal

 

Si Gao et Tombouctou, ont été reprises, quasiment sans combats, aux groupes islamistes armés qui occupaient ces régions depuis des mois, la situation est plus complexe «plus au Nord», autour de Kidal, et du massif des Ifoghas.

 

Il faut dire que Kidal, à 1500 km de Bamako, a longtemps été le bastion d’Ansar Dine. Mais la ville est passé sous le contrôle du Mouvement islamique de l’Azawad et du Mouvement national pour la libération de l’Azawad peu avant l’arrivée des soldats français. Et ces deux groupes ont assuré la France de leur soutien, exigeant toutefois qu’aucun soldat malien, ni ouest-africain ne soit déployé à Kidal, craignant notamment des exactions visant les communautés arabe et touareg.

 

Sauf que des renforts français sont arrivés samedi à Kidal par avion, et près de 150 soldats tchadiens ont commencé à se déployer en ville.

 

Selon des habitants, militaires français et tchadiens ont patrouillé pour la première fois samedi dans les rues de Kidal.

 

«On ne sait pas ce qui va se passer. Nous ne voulons pas de guerre ici», déclare un ancien fonctionnaire de la mairie de Kidal, résumant assez bien la situation sur place.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:45

Opération Serval - Secteur Sévaré Mopti, le 22 janvier 2

 

3 février 2013 François Clemenceau - Le Journal du Dimanche

 

Sans l'appui profil bas des Européens ni l'aide efficace des États-Unis en matière de renseignement et de ravitaillement en vol, l'opération Serval aurait été bien plus compliquée et plus lente.

 

Trois semaines. "Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi rapide", confie le colonel Michel Goya, ex-analyste à l'état-major des armées et enseignant à l'École de guerre. Deux phénomènes expliquent cette percée. "La véritable inconnue de départ était la résistance de l'ennemi", poursuit l'expert de la doctrine d'emploi des forces. À partir du moment où les groupes narco-djihadistes ont préféré ne pas livrer combat, la montée en puissance des troupes françaises a été facilitée. Mais ce qui a fait l'admiration des alliés, c'est justement la "prouesse logistique" de l'opération Serval. "Nous sommes les seuls en Europe, avec les Anglais, à pouvoir réaliser ce genre de projection de forces", admet, sans modestie, un diplomate qui a suivi le dossier jour après jour. 

 

Aurait-ce été possible sans l'aide des Européens et des Américains? "Oui, mais les choses auraient été moins faciles, moins rapides et moins efficaces", ajoute-t-il. Si dès le 11 janvier, les États-Unis n'avaient pas mis à disposition 24h/24 leurs moyens de renseignement et de surveillance au profit de la France sur l'ensemble de la zone d'opérations, notamment leur drone Global Hawk de classe HALE (haute altitude et longue endurance), les bombardements français sur les cibles djihadistes en auraient peut-être été ralentis. Idem pour le renseignement électromagnétique, qui permet de repérer des convois de véhicules importants en zone désertique.

 

Avec les Américains, ce partage d'informations a été incessant, même avant le début des opérations. "Dès le 17 mai dernier, confie un conseiller, l'un des premiers sujets de discussion entre Jean-Yves Le Drian et son homologue Leon Panetta porte sur la situation au Sahel". "Les Américains ont progressivement compris les enjeux, l'attaque terroriste sur le site gazier d'In Amenas leur a fait comprendre la dangerosité de la situation", commente un proche du président François Hollande. Une version que conteste le Pentagonepour qui la menace terroriste a été admise d'entrée de jeu.

En attendant le Livre blanc

En tout cas, ce n'est qu'à partir du 26 janvier que les États-Unis apportent leur soutien de ravitaillement en vol pour nos avions de chasse. En les attendant, nos équipements ont été "mis sous tension", explique Michel Goya, selon lequel notre capacité en ravitaillement en vol reste l'un des points les plus faibles de notre force armée. Ce qui a fait écrire au Wall Street Journal le 28 janvier : "Voilà pourquoi la France ne peut pas se battre", reprenant ainsi une rengaine sur le manque de moyens budgétaires et logistiques de nos armées. C'est ignorer que, malgré une visibilité quasi inexistante, les Européens ont participé à l'effort. Sans les avions anglais, danois, belges, néerlandais, suédois, espagnols et italiens, les capacités de transport de troupes et de fret auraient été freinées.

 

Partager et mettre en commun, voilà la nouvelle philosophie à dynamiser. Réussir également à placer l'US Air Force sous commandement français, hors Otan, dans une opération tolérée par les Nations unies, montre également que les temps changent. Autant de leçons à tirer avant la modification probable et la présentation, fin février, du fameux Livre blanc de la défense pour la programmation militaire des années à venir.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 12:45

EUTM Mali

 

fév 2, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2, exclusif)

 

La première conférence de génération de forces pour le déploiement de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) n’a pas été un échec. Loin de là. De nombreux Etats membres ont fait des propositions intéressantes. Et pas seulement les “habitués” des missions européennes…

 

Tous… ou presque : l’est, le sud, le nord ont répondu présent !

 

Les pays d’Europe de l’Est ont ainsi quasiment tous fait une proposition. La république Tchèque, la Hongrie, la Roumanie comme la Pologne ou la Slovénie étaient du nombre. Les Roumains ont d’ailleurs averti qu’ils avaient commencé à sélectionner des officiers francophones. Les “petits” pays (Luxembourg, Chypre, Lituanie, Lettonie, Estonie) ont aussi répondu présent, proposant qui un, qui deux officiers, voire plusieurs (l’Estonie). Les pays nordiques – Finlande, Suède + Norvège (qui n’est pas membre de l’UE) – ont fait une proposition groupée. Ce qui est intelligent. L’Irlande, pays neutre, déjà bien engagée dans la mission EUTM Somalie, a tenu à proposer une équipe. Idem pour la Grèce et le Portugal, aux prises avec des coupes budgétaires drastiques. Plusieurs pays (Espagne, Pologne, Royaume-Uni) ont augmenté leur effectif par rapport à leur première proposition et l’Allemagne malgré la réserve constitutionnelle a fait une première proposition. Il n’y avait ainsi que très peu d’absents dans ce premier tour…

 

Suite de l’article

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 12:45

Opération Serval

 

03 février 2013 11h06 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - D'importantes frappes aériennes françaises ont été menées dans la nuit de samedi à dimanche dans le nord du Mali, dans des zones proches de la frontière avec l'Algérie, a annoncé à l'AFP l'état-major quelques heures après la visite du président français François Hollande à Tombouctou et Bamako.

 

Ces bombardements au nord de Kidal et dans la région de Tessalit, ville à 70 km de l'Algérie, visaient des dépôts logistiques et des centres d'entraînement des groupes islamistes armés, a précisé le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard.

 

Trente appareils ont été engagés: chasseurs bombardiers, avions ravitailleurs, de reconnaissance, a-t-on souligné de même source.

 

Après les prises successives de Gao puis Tombouctou, les soldats français avaient pris le contrôle il y a cinq jours de l'aéroport de Kidal, ville tenue par des rebelles touareg et des islamistes dissidents s'affirmant modérés.

 

Samedi lors d'une visite d'une journée au Mali, le président François Hollande avait promis qu'après ces succès récents dans l'opération anti-islamistes, la France resterait au côté du Mali le temps qu'il faudra.

 

Il s'agit d'aller plus au nord, finir cette opération avec les armées africaines engagées, a dit le président français.

 

Le ministre malien des Affaires étrangères, Tieman Hubert Coulibaly, a souhaité que l'opération militaire française Serval se poursuive au Mali d'autant que la dimension aérienne est très importante, face à des combattants aguerris dont il faut détruire l'arsenal, dans un entretien au Journal du dimanche.

 

Kidal et sa région comprenant le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, sont le berceau des indépendantistes touareg et, selon Paris, le lieu de détention probable de sept otages français.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 11:07

Rafale point-de-situation-du-15-janvier-2012-1

 

03 février 2013 10h50 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - D'importantes frappes aériennes françaises ont été menées dans la nuit de samedi à dimanche dans le nord du Mali, dans des zones proches de la frontière avec l'Algérie, a annoncé à l'AFP l'état-major quelques heures après la visite du président français François Hollande à Tombouctou et Bamako.

 

Ces bombardements au nord de Kidal et dans la région de Tessalit visaient des dépôts logistiques et des centres d'entraînement des groupes islamistes armés, a précisé le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 23:11

Hargfang pic12 source FB Armee de l Air

 

02.02.2013 IsraelValley Desk - Défense

 

Les drones “Français” sont au Mali. Une news parue récemment mentionne que le Harfang contient du savoir faire israélien.

 

"Le magazine wired fait un zoom sur l’arsenal français déployé au Mali et illustre son analyse avec la photo d’un drone Harfang. Le média américain écrit en légende: le « franco-drone » pour mieux rappeler que l’avion sans pilote français est en fait une adaptation du Heron israélien. Wired mentionne les états de service du Harfang en Afghanistan et souligne qu’avec le retrait des forces françaises, il est désormais disponible pour d’autres théâtres d’opérations.

 

Une intuition confirmée en exclusivité par Jean Dominique Merchet dans Secret Défense qui annonce le déploiement aujourd’hui de deux drones Harfang au Mali. Il précise que la France en possède 4 et qu’ils ont non seulement servi en Afghanistan mais aussi en Libye. Les appareils confirme-t-il seront basés à Niamey soit à 700 km du théâtre des opérations et passeront la moitié de leur temps en vol de transit.

 

Defense Industry met pour sa part un peu les pieds dans le plat en rappelant que la France souhaite s’orienter dans un avenir proche vers des drones de combat. Il est donc question de drones Harfang améliorés et armés…à 25 millions de dollars le système. L’ alternative serait le Watchkeeper en version combat ou entre autres, le MQ9 Reaper qui pourrait larguer les fameuses bombes guidées AASM…

 

Pour ce qui est du Harfang, Defense industry précise que les appareils nécessitent la présence d’une équipe importante affectée à 3 stations au sol. La première planifie les missions, la seconde contrôle le drone et reçoit la vidéo par liaison satellite et la troisième traite les images recueillies. Au total 9 personnes pour chaque mission. 4 pilotes qui se relaient, 2 agents de renseignements, 2 analystes photos, et un agent qui recoupe les informations relatives au théâtre d’opération. Sans parler de 15 techniciens pour les tests, les réglages et la maintenance.

 

Anecdote croustillante, Defense Industry rappelle les propos d’Hervé Morin en 2010 devant la commission de défense de l’assemblée nationale, le ministre se plaignait alors du manque de coopération israélien pour les pièces de rechanges des Harfang.

 

Verbatim: « Nous avons encore du retard par rapport aux drones existants, que ce soit par rapport aux drones américains comme le Predator ou aux drones israéliens, qui constituent la base du SIDM (système intérimaire de drones MALE). Nous rencontrons d’ailleurs quelques problèmes de réparation sur ce matériel, les Israéliens n’étant pas toujours très coopératifs en la matière. »

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 22:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130127-operation-serval-point-de-situation-du-27-janvier-2013/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h3/2152962-2-fre-FR/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h.jpg

 

02 février 2013 19h32 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Le président français François Hollande a assuré samedi à Bamako qu'il n'y a aucun risque d'enlisement des troupes françaises au Mali, trois semaines après le début de leur intervention dans ce pays pour repousser les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du pays.

 

Le retrait est inscrit, il n'y a aucun risque d'enlisement parce que nous avons le soutien de la population, parce que les Africains sont là, parce que les Européens sont présents, parce que nous avons une communauté internationale qui est à l'unisson, a fait valoir le président français devant la presse.

 

J'ai grande confiance dans la capacité de nos soldats (français), grande confiance dans l'armée malienne qui a reconstitué ses forces, grande confiance dans la montée en charge de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali), grande confiance dans les autorités politiques du Mali pour engager le processus de réconciliation et d'élections, grande confiance à l'égard du peuple malien, a-t-il lancé.

 

Notant que toute une partie au nord du Mali n'était pas reconquise et des éléments terroristes sont concentrés dans certains points du territoire, tandis que d'autres se sont dispersés, le président Hollande a estimé: nous n'avons pas encore terminé notre mission.

 

Mais nous n'avons pas vocation à rester et à mesure que la souveraineté sera retrouvée, à mesure que la Misma pourra se substituer à nos propres troupes, nous nous retirerons, a-t-il enchaîné.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 22:49

operation-serval-4

 

02 février 2013 18h58 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Le président François Hollande a affirmé samedi à Bamako que le moment est venu de libérer les otages, ajoutant que les forces françaises au Mali en étaient désormais tout près.

 

Nous sommes présents, nous sommes tout près, à partir de là, les ravisseurs doivent comprendre que le moment est venu de libérer les otages, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

 

Je n'en dirai pas plus parce que je ne veux en aucun cas mettre en péril la vie de nos otages, a enchaîné le chef de l'Etat français lors d'une visite de quelques heures au Mali, trois semaines après le début de l'intervention militaire française dans ce pays.

 

Sept Français ont été enlevés par des islamistes au Niger et au Mali en 2011 et 2012. Leurs ravisseurs ont menacé de les tuer en cas d'intervention militaire française.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 22:26

Opération Serval

 

02 fév 2013 directmatin.fr (AFP)

 

Les forces françaises au Mali ont progressé de façon spectaculaire face aux groupes islamistes armés, a estimé vendredi le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, mais le défi à venir - s'assurer que les pays africains puissent prendre le relais - est immense.

 

"Elles (les forces françaises) ont progressé de façon spectaculaire. Je salue leur travail. Elles ont progressé beaucoup plus vite que ce que nous avions anticipé", a déclaré M. Panetta lors d'un entretien à l'AFP, trois semaines après le lancement de l'opération militaire française.

 

M. Panetta, qui s'apprête à quitter la vie publique après avoir successivement dirigé la CIA (2009-2011) puis le Pentagone (depuis juillet 2011), estime que, à l'image de ce qui se passe en Afghanistan, la difficulté centrale réside dans la façon dont les forces quitteront le pays.

 

"Dans la plupart des conflits dans lesquels vous vous engagez, le défi auquel vous faites face n'est pas seulement +comment mener à bien la mission que vous vous êtes fixée+, mais aussi +comment vous retirer du conflit+", souligne-t-il.

 

"Nous avons été confrontés à cela en Irak, en Afghanistan et les Français vont maintenant y être confrontés au Mali. La clé est de le faire de telle façon que le pays dans lequel vous vous trouvez soit, in fine, en position de prendre en charge la sécurité", explique-t-il.

 

"C'est la clé en Afghanistan et ce sera la clé au Mali (...). Et cela va demander beaucoup de travail".

 

Le président français François Hollande doit se rendre samedi au Mali, où il pourrait annoncer un début de désengagement français, alors que plus de 3.500 soldats sont déployés sur le terrain.

 

L'intervention française a débuté le 11 janvier, au lendemain d'une offensive en direction du sud menée par les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient le Nord depuis dix mois.

 

Les évènements se sont accélérés le week-end dernier avec la reprise de Gao et Tombouctou et l'arrivée mardi soir de soldats français à l'aéroport de Kidal, ville tenue par des rebelles touareg et des islamistes dissidents s'affirmant "modérés".

 

"s'assurer qu'Aqmi soit non seulement affaibli mais vaincu"

 

"Les pays africains doivent prendre leurs responsabilités pour s'assurer qu'un pays tel que le Mali ne devienne pas un refuge pour Al-Qaïda", souligne le secrétaire américain à la Défense.

 

Interrogé sur le calendrier prévisible de déploiement d'une force africaine, il reste cependant très prudent.

 

"Certains pays ont incontestablement des capacités plus importantes, c'est le cas du Tchad et du Sénégal, mais il y a du travail pour fournir un entraînement de qualité, indispensable pour qu'une force africaine d'une nature ou d'une autre soit capable d'assurer la sécurité au Mali".

 

Interrogé sur les délais de mise en place de l'aide américaine à l'opération française, qui ont suscité des interrogations, en particulier concernant les ravitaillements en vol, M. Panetta a assuré qu'il n'y avait jamais eu la moindre réserve des Etats-Unis sur ce dossier.

 

"Il n'y a jamais eu, d'aucune façon, une quelconque réticence ici (au Pentagone, ndlr) ou à la Maison Blanche à aider les Français", a-t-il assuré.

 

"Sincèrement, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) est l'ennemi des Etats-Unis et nous pensons que les Français ont pris la bonne décision en intervenant pour s'assurer qu'ils n'installent pas une base opérationnelle à partir de laquelle ils pourraient attaquer l'Europe ou les Etats-Unis".

 

Dès le début de son intervention, Paris avait présenté plusieurs requêtes à Washington afin de bénéficier d'un soutien logistique (avions C-17), mais aussi d'une aide en matière de renseignement et de ravitaillement en vol.

 

"Nous faisons tout ce que nous pouvons, à travers l'Africom (Commandement des forces armées américaines en Afrique), pour essayer de travailler avec les pays de cette région afin de s'assurer qu'Aqmi soit non seulement affaibli mais aussi, à terme, vaincu", a assuré M. Panetta.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 21:51

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130129-operation-serval-point-de-situation-du-29-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-du-29-janvier-20132/2157374-2-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-du-29-janvier-2013.jpg

 

02 février 2013 20h51 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Le président français François Hollande a réaffirmé que la France restera le temps qu'il faudra au Mali soulignant que le terrorisme n'a pas encore été vaincu, et il a appelé au respect des droits de l'Homme, dans un vibrant discours acclamé par la foule à Bamako samedi.

 

Le terrorisme a été repoussé, il a été chassé mais il n'a pas encore été vaincu, a déclaré le président français dans un discours sur la place de l'indépendance, aux côtés du président malien par intérim Dioncounda Traoré.

 

Nous nous battons en fraternité, Maliens, Français, Africains, parce que moi je n'oublie pas que lorsque quand la France a été elle-même attaquée (...) qui est venu alors ? C'est l'Afrique, c'est le Mali. Merci merci ! Nous payons aujourd'hui notre dette à votre égard, a lancé M. Hollande ovationné. Il faisait référence aux tirailleurs africains qui combattirent sous l'uniforme français dans les deux guerres mondiales, en Indochine ou en Algérie.

 

Mais le combat n'est pas terminé les groupes terroristes sont affaiblis, ils ont subi de lourdes pertes mais ils n'ont pas disparu, a insisté François Hollande, alors que la France est engagée au Mali depuis trois semaines, permettant la reconquête des principales villes du nord du Mali.

 

Auparavant, lors d'une conférence de presse, François Hollande avait repoussé tout risque d'enlisement des troupes françaises car nous avons le soutien de la population et une communauté internationale à l'unisson.

 

Il avait de nouveau appelé les ravisseurs des otages français au Sahel à les libérer: Nous sommes présents, nous sommes tout près, à partir de là, les ravisseurs doivent comprendre que le moment est venu de libérer les otages, a-t-il déclaré.

 

C'est ce que l'on a envie d'entendre dire, que le temps est venu d'une négociation, au moins d'un dialogue avec les ravisseurs, a réagi sur la chaîne de télévision France 2 Françoise Larribe, épouse de Daniel Larribe, l'un des otages retenus au Mali.

 

A Bamako, François Hollande a aussi réaffirmé que la France restera au Mali le temps qu'il faudra, c'est-à-dire le temps que les Africains eux mêmes prendront à travers la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) pour nous suppléer pour nous remplacer mais jusque-là nous serons à vos côtés jusqu'au bout, jusqu'au Nord Mali.

 

Tandis que des ONG font état d'exactions sommaires parmi les populations maliennes soupçonnées d'avoir été pro-islamistes, M. Hollande a appelé au respect des droits de l'Homme.

 

On ne répare pas une injustice par une autre injustice. Vous devez être exemplaires, a-t-il déclaré. Oui, nous devons châtier les criminels, les terroristes mais nous devons le faire, vous devez le faire, avec le respect des droits de l'Homme, ceux-là même qui ont été bafoués, floués par les terroristes, a-t-il insisté.

 

A son côté, le président Traoré venait de promettre qu'il n'y aurait aucune représaille après la reconquête du Nord du Mali occupé par les groupes islamistes armés.

 

Jusqu'à présent le comportement de nos troupes est quasi-exemplaire, nous serons intransigeants envers ceux qui transgresseront les règles de la guerre et le droit humain, a lancé Dioncounda Traoré, espérant zéro dérapage, zéro représaille, zéro exaction.

 

Concluant son intervention, M. Hollande a de nouveau exalté l'amitié entre la France et le Mali.

 

La France est avec vous (...) fière de vous, et moi je veux vous dire que je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique, a-t-il déclaré.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 18:55

Casamance_0.jpg

 

2 février 2013 à 17:23 Guysen International News

 

5 personnes dont un ressortissant français ont été tuées vendredi soir dans une attaque armée en Casamance, région du sud du Sénégal en proie à une insurrection séparatiste, apprend-on samedi de source militaire.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 17:50

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/02/130202-mali-hollande-traor%C3%A9-642x363.jpg

Le Président de la République et M. Dioncounda Traoré, Président de la République du Mali,

s’adressent aux militaires français depuis l’aéroport de Tombouctou, au Mali.

Photo: Élysée.fr)

 

02/02/2013 à 10:24 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Arrivé ce samedi matin dans la ville libérée de Tombouctou, au Mali, le président français François Hollande a affirmé que l’action de la France au Mali n’était «pas terminée».

 

Il a également précisé que des pays africains allaient bientôt «prendre le relais».

 

À l’aéroport de Tombouctou, Francois Hollande a été accueilli par une chorale et des danseurs, ainsi qu’un cadeau de bienvenue: un dromadaire, comme le veut la tradition!

 

Il s’est ensuite adressé aux militaires présents avec le président malien par intérim Traoré, puis le président français a été accueilli avec ferveur par des milliers d’habitants de Tombouctou qui scandaient «Vive la France» et «Vive Hollande». Beaucoup portaient des T-shirts peints de drapeaux français et malien.

 

«Depuis le 11 janvier, nous avons déjà accompli beaucoup de travail, il n’est pas encore complètement terminé. Cela va prendre encore quelques semaines, mais notre objectif est de passer le relais», a déclaré le président français avant d’ajouté ne pas avoir vocation à rester. «Nos amis africains vont pouvoir faire le travail qui était le nôtre jusque-là. Il n’y a pas de partie du Mali qui doit échapper au contrôle de l’autorité légitime», a souligné M. Hollande.

 

«Le combat n’est pas terminé [...], les autorités maliennes veulent retrouver l’intégrité territoriale qui à un moment leur a été ôtée, et nous serons à leur côté pour, plus au Nord, finir cette opération», a encore précisé le président français.

 

 

 

 

Déjeuner à Bamako

 

Le président Hollande était accompagné de Laurent Fabius (ministres des Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense) et Pascal Canfin (ministre délégué au  Développement).

 

Plus tard dans la journée, Francois Hollande est attendu à Bamako où un déjeuner de travail est prévu avec le président malien par intérim.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 08:45

MISMA

 

01.02.2013 21h15 Romandie.com (ats)

 

Trois semaines après le début de l'intervention française aux côtés de l'armée malienne pour déloger les rebelles islamistes du nord du pays, François Hollande doit se rendre au Mali samedi. Il veut lancer un appel aux pays africains pour participer à la force d'intervention et prôner le "dialogue politique".

 

"Je vais au Mali demain pour dire à nos soldats tout notre soutien, tous nos encouragements, toute notre fierté, je vais au Mali demain pour permettre que les Africains viennent le plus vite possible nous rejoindre et leur dire que nous avons besoin d'eux pour cette force internationale", a déclaré vendredi François Hollande.

 

"Je vais au Mali aussi pour qu'il y ait un dialogue politique qui puisse permettre que le Mali, après avoir chassé les terroristes, puisse retrouver la stabilité et l'esprit de concorde", a-t-il ajouté.

 

Le président français sera accompagné par son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le ministre du Développement Pascal Canfin, a indiqué l'Elysée. La présidence malienne a précisé sur son compte Twitter que François Hollande sera accueilli à l'aéroport de Sevaré (centre) par le président par intérim Dioncounda Traoré.

 

Puis "les deux chefs d'Etat se rendront à Tombouctou".

Accélération

 

L'intervention française avait débuté le 11 janvier, au lendemain d'une offensive en direction du sud du Mali menée par les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient le Nord depuis dix mois.

 

Les choses se sont accélérées le week-end dernier avec la reprise, coup sur coup, de Gao et Tombouctou, et l'arrivée mardi soir de soldats français à l'aéroport de Kidal, ville tenue par des rebelles touareg et des islamistes dissidents s'affirmant "modérés".

 

Le gouvernement français estime lui que l'intervention a "réussi", mais qu'une nouvelle phase s'ouvre avec la recherche de jihadistes qui se sont repliés dans les zones désertiques.

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 01:15

Opération Serval

 

02 février 2013 00h21 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - La France a progressé militairement au Mali plus rapidement que ne l'avaient anticipé les Etats-Unis, a affirmé vendredi le secrétaire à la Défense Leon Panetta, en soulignant que le défi était désormais d'assurer la sécurité de cette région dans la durée.

 

Elles (les forces françaises) ont progressé de façon spectaculaire. Je salue leur travail. Elles ont progressé beaucoup plus vite que ce que nous avions anticipé, a déclaré M. Panetta lors d'un entretien à l'AFP.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 15:46

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/30/Nivose1.jpg/450px-Nivose1.jpg

 

01 February 2013 by Dean Wingrin -- defenceweb

 

The French Navy surveillance frigate Nivôse docked at the Cape Town V&A Waterfront on Wednesday morning, to the delight of the crew.

 

Home ported at the island of Reunion, Nivôse participated in Operation Atalanta, the EU Naval Force fighting piracy off the Somali coast. Thereafter, she carried out patrols in the Indian Ocean, patrolling overseas maritime areas under French sovereignty

Having spent considerable time at sea, Nivôse will use her time in Cape Town to perform maintenance and repair tasks, as well as to replenish consumable and food stocks. Despite her brief stay, the crew are looking forward to enjoying the hospitality the Cape has to offer.

 

Nivôse was the first French warship to participate in Operation Atalanta in 2008, fighting the plague of piracy. She has caught more than 80 suspected pirates aboard more than 25 skiffs during her five deployments.

 

When conducting anti-piracy patrols, the main means to identify pirates is her radar and Infra-Red cameras. Although equipped with a 100 mm main gun and MM38 Exocet missiles, the two 20 mm and two 50 mm guns aboard are the main weapons of choice when confronted with small skiffs and whalers. She also carried a Eurocopter Panther naval helicopter which is used to detect illegal and suspected pirate activity. This is then reported to the ship.

 

Captain Samuel Majou, commander of FNS Nivôse, explained that before suspected pirates are captured, intense diplomatic negotiations are held to find a country in the area willing to take the suspects. This could be Reunion, Mauritius, Djibuti, Tanzania or any number of other local jurisdictions. Once clearance has been obtained, the suspects are transferred to the authorities in that country. If sufficient proof is not available, the suspects are allowed to go.

 

“We have identification criteria to differentiate between pirates and fishermen,” Majou said. “If pirates are captured, their skiffs may be destroyed with explosives and the pirates put ashore.”

“If there is more than one skiff, then we will leave one skiff, give them a small engine and enough petrol to reach shore. Generally, they are compliant.” Majou explained.

 

Not everyone found with weapons are pirates. Often, fishermen will have weapons with them for self-defence. As Majou says, “if no one wants to prosecute, it’s ‘catch and release.’”

 

The various national and international anti-piracy task forces operating off the Horn of Africa and the east coast of Africa is having the desired effect - Majou says that the phenomenon is decreasing at sea, with commercial vessels suffering fewer attacks during 2012. However, the actual resolution to piracy must be found on land.

 

After her departure from Cape Town on February 4, Nivôse will head to the French and Australian Southern and Antarctic Areas on a fisheries patrol mission. This will include the provision of support to the scientific missions to Kerguelen, Crozet and Saint Paul French Austral islands. One South-African Commission for the Conservation of Antarctic Marine Living Resources (CCAMLR) observer is in transit to Crozet aboard the Nivôse.

 

In accordance with a treaty between Australia and France, Nivôse fulfils a cooperative fishing police and surveillance operation in Austral and Antarctic French and Australian economic areas. “As a result, Australian Customs Officers and Australian Fisheries Management Authority (AFMA) officers embark onboard Nivôse. Thereafter, she will return to Reunion.

 

France is hopeful of concluding a similar type of agreement with South Africa, whereby joint patrols will be conducted with customs and fisheries officials from each country aboard each other’s vessels. This will ensure that patrols are conducted efficiently and cost-effectively, with no duplication of patrol areas.

 

Majou says that international agreements such as these can take some time to conclude, giving the five years it took to conclude the Australia agreement as an example.

 

A day after the Nivôse leaves, on February 5, FNS Mistral, an amphibious assault vessel, will arrive in Cape Town. She too will use this period to perform replenishment and repair activities. Despite having the capability to deploy up to sixteen large helicopters, no helicopters will be aboard as they were left in the Horn of Africa to deploy aboard other French naval assets.

 

The French Navy make use of repair facilities in Durban and Mauritius, but it is clear that the crews look forward to coming to Cape Town as the preferred destination.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 15:45

mali army

 

01 February 2013 by defenceweb (Reuters)

 

At least four Malian soldiers were killed when their vehicle struck a landmine suspected to have been planted by fleeing Islamist insurgents in northern Mali, a Malian military officer.

 

"The explosion of the patrol vehicle killed four soldiers and wounded five. It happened between Gossi and Gao on Wednesday," the officer said, requesting not to be named.

 

Gao, the largest town in northern Mali, was occupied by Islamist insurgents until the weekend, when they fled a three-week air and ground offensive by French and Malian forces, Reuters reports.

 

After being pounded by French air strikes, the Islamist militants have abandoned towns and melted away into the deserts and caves of northern Mali.

 

A French military commander warned last week of the risk of mines and booby traps in the insurgents' wake.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 15:45

Opération Serval

 

01 February 2013 by defenceweb (Reuters)

 

The French or African troops who hunt down the Islamist fighters holed up in the mountains and deserts of northeast Mali may find a resilient enemy capable of fighting back with a concealed arsenal of surprising firepower.

 

France's initial success in its three-week old intervention in its former colony has gained Paris plaudits at home and abroad as a welcome blow struck against radical jihadists threatening Africa and the West.

 

Timbuktu and Gao, the main Malian towns held by Islamist insurgents since last year, fell to the French at the weekend, and French troops also seized the airport at Kidal, the last urban bastion abandoned by the rebels.

 

But the next step in stabilizing Mali and pursuing the al Qaeda-allied fighters in their remote desert and mountain bolt-holes near Algeria's border looks like a much tougher task.

 

It will take longer than a few weeks and likely require a bigger and more international effort than the limited offensive that has so far involved 3,500 French soldiers on the ground, backed by warplanes, helicopters and armored vehicles.

 

"Both politically and militarily, now is going to be the hard bit," Gregory Mann, a Mali expert who is associate professor of history at Columbia University, told Reuters.

 

The Islamist forces are thought to be sheltering north of Kidal in the Adrar des Ifoghas, a vast, rugged mountain buttress that has given sanctuary before to al Qaeda hostage-takers and Saharan traffickers of drugs, people and cigarettes.

 

They are believed to have weapons, fuel and supplies hidden in caves, tunnels and rock strongholds. These were stashed away before their pell-mell retreat from relentless French air strikes that left a trail of rebel charred vehicles and abandoned arms caches in dusty Niger River and Saharan towns.

 

"This is where they have the bulk of the stuff hidden," said Rudy Atallah, a former counterterrorism director for Africa at the U.S. Department for Defense. "They have barrels of fuel and weapons. They have been preparing for a long time."

 

Their preserved arsenal could include heavy machineguns, hand-held rocket launchers and also possibly one or more Grad multiple rocket launchers mounted on vehicles, according to arms experts who have viewed photos and footage of munitions caches abandoned by the rebels in their hasty withdrawal.

 

"This is pretty heavy ordnance, a level that would achieve parity with or even out gun most West African militaries," James Bevan, head of Conflict Armament Research, told Reuters after viewing photos of a cache found at Diabaly in central Mali.

 

A Western security source, who asked not to be named, said air power would help in the next phase - but only so much.

 

"Ground troops will have to go into the mountains and that will lead to casualties," he said.

 

"DEGRADING" AQIM

 

Guinea's President Alpha Conde, whose West African country is offering troops to a U.N.-backed African intervention force being deployed in Mali, predicted a "battle in the Sahara" against what he called "narco-traffickers" and "terrorists".

 

"The rebels will not disappear into the sky," he said last week in Davos, Switzerland.

 

"If we don't want the Sahara to become Afghanistan, then we need the world to get involved, not just France and Africa but also the United States and the European Union," he added.

 

But the United States and Europe, where a recession-hit public has little appetite for overseas wars after Iraq and Afghanistan, have ruled out sending combat troops and offer instead training as well as logistical and intelligence support.

 

French President Francois Hollande, anxious to reassure his people France will not get bogged down in a messy war in a faraway former colony, has said he expects African forces to take over the job of hunting down the rebels in the north.

 

It is hard to know exactly what materiel and manpower the Islamist rebels have lost in hundreds of French air strikes that are now homing in on rebel positions north of Kidal.

 

A French military video showed a rebel Grad multiple rocket launcher destroyed near Gao.

 

French estimates speak of several dozen rebels killed in the limited direct clashes so far. The real figure could be higher given the intensity of the air strikes.

 

Estimates by some security experts had put the combined original strength of the Islamist alliance in northern Mali, which groups al Qaeda's North African wing AQIM, Malian group Ansar Dine and AQIM splinter MUJWA, at around 3,000 fighters.

 

Mark Schroeder, director of Sub-Saharan Africa analysis at Stratfor consultancy, believes France and its allies will try to prevent rebels from fleeing over Mali's porous Saharan borders into neighboring states such as Algeria, Niger and Libya.

 

"If AQIM can be degraded ... forced into a space from where they can offer no threat, that can be a success," he added.

 

TUAREG PUZZLE

 

Nearly 2,000 troops from Chad and Niger, with experience of fighting in the Sahara, are backing up the French and Malians as they consolidate their gains in Gao and Timbuktu and also push reinforcements up towards Kidal in the wild northeast.

 

"The military cycle is far ahead of the political cycle ... They are liberating more than they can occupy," Mann said.

 

He added Malian authorities also needed to be pragmatic in handling fickle pro-autonomy northern Tuareg rebels, many of them experienced desert fighters, who have offered to help the French-led offensive against al Qaeda and its allies.

 

Mali's interim President Dioncounda Traore, who says he aims to hold national elections on July 31, said on Thursday he was open to dialogue with the Tuaregs provided they dropped any territorial independence claim.

 

It was a revolt by the Tuaregs, swelled by arms and fighters from the 2011 conflict in Libya, that initially seized Mali's north following a March military coup in the southern capital Bamako, before being hijacked by Islamist radicals.

 

But any attempt to placate the Tuaregs could draw a hostile reaction from the Malian public and military, the latter still smarting from its defeat last year by the desert rebels and the massacre of its troops. However, the army's meddling hand in national politics may have been weakened by French intervention.

 

Mali's army now guards roadblocks and checkpoints behind the French advance, but pockets of rebels still lurk in the bush.

 

Four Malian soldiers were killed on Wednesday between Gossi and Gao when their vehicle struck a landmine suspected to have been planted by insurgents in a nominally liberated area.

 

FEARS OF "WILD CARD" STRIKE

 

The African follow-up force intended to take over security from the French is far from being in place as it grapples with shortages of kit and supplies and lack of airlift capacity.

 

Besides Chadians and Nigeriens, only around 1,000 other Africans are on the ground in Mali, from Togo, Benin, Nigeria, Senegal and Burkina Faso, out of more than 8,000 soldiers expected to comprise the African force, known as AFISMA.

 

Advocates of the African force to pacify northern Mali point to the example of the AMISOM African peacekeeping force in Somalia, which now numbers more than 17,000. Deployed in 2007, it has driven al Shabaab militants out of the capital Mogadishu and, more recently, out of the southern port of Kismayu.

 

But this has been a tough campaign lasting several years, AMISOM has suffered several hundred casualties and countries with troops in Somalia, such as Kenya and Uganda, have experienced militant bomb and guerrilla attacks on their soil.

 

So even as Malian and French leaders celebrate success on the ground, there is concern Islamist militants inside and outside Mali could strike back, just as they did in the surprise raid on the In Amenas gas plant in Algeria earlier this month.

 

"The wild card is something completely asymmetrical, like the Algeria gas plant, or an attack in Bamako itself," Mann said, cautioning the war in the Sahara could be long and hard.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 13:45

Angola-A-29-Super-Tucano-aircraft.-Photo-EmbraerSA.jpg

A-29 Super Tucano aircraft. Photo EmbraerSA.

 

1 February 2013 airforce-technology.com

 

The National Air Force of Angola (FANA) has taken delivery of three A-29 Super Tucano light attack and advanced training aircraft from Embraer Defense and Security at its facility in Gavião Peixoto, São Paulo, Brazil.

 

The delivery follows a contract received by the company in early 2012 to supply six aircraft along with a logistical, training and replacement parts package to the air force.

 

Embraer Defense and Security president Luiz Carlos Aguiar said the selection of Super Tucano by Angola reflects the aircraft's potential in the African region.

 

"It is a robust, versatile and very efficient combat-proven aircraft with low operating costs and has generated great interest among other African nations,'' Aguiar added. The aircraft are scheduled to be operated by the air force for border surveillance missions.

 

Powered by a PT6A-68A turboprop engine, the EMB 314/A-29 Super Tucano is designed for conducting a wide range of military operations, including light attack, counter insurgency (COIN), air-to-air interception, close air support and aerial reconnaissance missions in low-threat environments.

 

Featuring advanced electronic / optical / infrared (EO/IR) and laser technology, secure radios with datalink communications and weaponry, the aircraft can also be configured for pilot training purposes.

 

Capable of operating in high temperatures and humid conditions, the aircraft is also equipped with intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) capabilities, as well as fourth-generation avionics and both conventional and smart weapons systems to fire precision guided munitions even under extreme conditions.

 

The aircraft is also operational with the air forces of Brazil, the Dominican Republic, Colombia, Ecuador, Chile and Burkina Faso, Indonesia and Mauritania, while it has also been ordered by Guatemala.

 

The delivery schedule for the remaining three aircraft has not been disclosed by the company.

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