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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 08:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air


 26/01/2016 Sources : État-major des armées

 

À la fin du mois de décembre 2015, le détachement C135 de Niamey a changé d’équipages et d’aéronef. Composé d’un avion et d’un équipage d’une vingtaine de personnes, il est doté, pour la première fois en opération extérieure, d’un des trois avions de ravitaillement KC 135 RG nouvellement livré sur la base aérienne d’Istres.

 

Trois exemplaires de C135 ont été acquis en 1995 auprès de l’US Air Force avant de faire l’objet en 2014 d’un programme de rénovation piloté par la Direction générale de l’armement (DGA). L’objectif visé est de moderniser l’avionique du cockpit ainsi que la totalité des moyens de communication et de navigation. Cette évolution offre de nouvelles capacités opérationnelles et une totale conformité aux exigences actuelles de circulation aérienne. Elle permet ainsi d’obtenir des normes de navigation identiques à celle des KC 135 américains et une intégration plus efficace et sécurisée dans la circulation aérienne générale. Après une campagne d’expérimentation en métropole ainsi que des vols de qualification assurés par les experts de l’équipe de marque ravitaillement en vol et transport stratégique, le premier KC 135 RG est déployé en opération extérieure.

Si l’on prend le cas des Mirage 2000 présents à Niamey, le ravitailleur peut leur délivrer en vol près de cinq tonnes de kérosène, soit 1 h et demi de potentiel supplémentaire. Sur une même opération, le KC 135 RG pourra assurer plusieurs ravitaillements aux mêmes chasseurs, leur permettant de prolonger d’autant leur mission.

Le capitaine Eric en témoigne : « Un Mirage 2000 a une autonomie de près de 2 h en vol avec les réservoirs pendulaires, ce qui est la plupart du temps insuffisant, compte tenu des distances très importantes à couvrir sur la bande sahélo-saharienne. C’est pourquoi ils ont besoin du ravitailleur, qui est en fait une grosse station-service volante. La manœuvre de ravitaillement reste un moment particulièrement délicat pour les chasseurs comme pour l’opérateur de ravitaillement, mais en 10 minutes il permet au chasseur de pouvoir poursuivre sur zone sa mission. »

Le détachement C 135 soutient les actions menées sur l’ensemble de la zone d’opération des forces françaises en assurant le ravitaillement en vol des Mirage 2000 et des Rafale de la force Barkhane, qui assurent des missions de renseignement et d’appui au profit des troupes au sol.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 25 janvier 2016, en cette journée de résultats des élections en République Centre-africaine,  Sangaris a contribué à la sécurisation du processus électoral en appui de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et des forces de gendarmerie centrafricaines.

 

Des sections des sous-groupements tactiques interarmes ont patrouillé toute la journée dans la capitale ainsi que dans l’arrière pays au Nord et à l’Est de Sibut afin de maintenir une présence continue. Par ailleurs, les hélicoptères Tigre et Fennec de Sangaris ont accompagné ces missions en assurant des vols de surveillance et d’appui au sol.

À l’heure où les Centrafricains sont impliqués dans le processus électoral en cours, les forces internationales poursuivent leurs opérations de sécurisation et suivent avec attention l’évolution de la situation sécuritaire.

Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris compte environ 900 militaires français. En qualité de force de réserve au profit de la  MINUSCA, les soldats français fournissent un appui opérationnel aux 12 500 Casques bleus déployés dans le pays.

photo EMA / Armée de Terre

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:45
photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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26/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 15 au 19 janvier 2016, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le voyage d’étude de la 68esession d’auditeurs de l’Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN).

 

La visite était articulée en deux volets : l’un à Djibouti-ville et l’autre en zone de manœuvre. La délégation a ainsi bénéficié d’une série de conférences d’autorités civiles ou militaires, françaises et alliées, exposant les enjeux stratégiques de la Corne de l’Afrique et les aspects géopolitiques de cette région.

 

photo EMA / IHEDN / Armée de Terrephoto EMA / IHEDN / Armée de Terre
photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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Après une visite des emprises des FFDj, les 96 auditeurs et 16 cadres se sont rendus sur le terrain, du 17 janvier matin au 18 janvier midi. Ils ont d’abord rejoint le désert du Qaïd à environ cinquante kilomètres à l’ouest de Djibouti. Le 5e régiment interarmes d’outre-mer y a présenté la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm héliportée par les Puma du Détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Plus tard, depuis l’observatoire d’Ali Odé, les auditeurs ont assisté à une manœuvre aéroterrestre d’un sous groupement tactique appuyé par des Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3.11 Corse, le C160Transall de l’escadron de transport 88 Larzac, et des hélicoptères Gazelle et Puma du DETALAT. Les engins blindés de reconnaissance feu AMX-10 RC, mis en œuvre par un peloton du 3eescadron, armé par le 1er régiment étranger de cavalerie, venaient tout juste d’arriver sur le territoire.

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photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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Après un déplacement dans le désert du Grand Bara, les auditeurs ont observé l’entraînement des moyens aériens des FFDj qui réalisaient l’interception d’un C160 Transall par des Mirage 2000 puis un posé d’assaut avec débarquement d’un groupe motorisé des forces spéciales, show of force et appui-feu des avions de chasse, débarquement et récupération de commandos par hélicoptères de manœuvre. À l’issue, les auditeurs ont rejoint un bivouac dans le désert du Qaïd où ils ont échangé avec les militaires de l’ensemble des unités des FFDj. Dès le lendemain matin, les convois se sont déplacés sur Arta Plage pour observer un largage de parachutistes en mer suivie d’une action vers la terre exécutée par les commandos Marine appuyés par les moyens du DETALAT, de la base aérienne 188 et de la base navale.

 

photo EMA / IHEDN / Armée de Terre

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En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 11:45
photo EMA

photo EMA

 

21.01.2016 source Etat-major des Armées

 

Dans la BSS, la semaine a été marquée, par une attaque terroriste à Ouagadougou.

 

C’est la deuxième fois en l’espace de moins de deux mois qu’une attaque d’une telle nature est conduite dans une capitale africaine de la zone sahélienne. C’est aussi la deuxième fois en l’espace de moins de 2 mois que les forces spéciales françaises interviennent, avec et en appui des forces de sécurité des pays concernés, dans une opération toujours très délicate de libération d’otages dans un contexte de contre-terrorisme en zones urbaines.

Ces attaques, sont la preuve que les groupes djihadistes sont décidés à frapper tous ceux qui s’opposent à leurs aspirations hégémoniques. En réponse, l’armée française est engagée dans une lutte qui sera longue, face à une menace militarisée et manœuvrière.

 

Pour contrer le dessein des groupes armés terroristes (GAT), la stratégie sahélienne de la France s’inscrit dans une approche globale (politique, sécuritaire et de développement), aux côtés de la communauté internationale (ONU, UE) et avec les pays partenaires du G5 Sahel. Cette stratégie vise à renforcer ces Etats pour leur permettre d’assurer en commun leur sécurité.

 

Porté par l’opération Barkhane, le volet militaire de la stratégie française comporte deux volets :

- Favoriser la coopération militaire régionale des pays du G5 Sahel (opérations multilatérales transfrontalières) et renforcer leurs capacités d’action (coopération bilatérale et participation  aux actions de formation et de de conseil  de type EUTM/Mali);

- Lutter contre les GAT en exerçant sur eux une pression constante, afin d’interdire la reconstitution de sanctuaires terroriste au Nord de la zone sahélo-saharienne.

 

Barkhane opère sur le temps court et le temps long : ARADOU

L’opération ARADOU permet d’illustrer ces principes.

 

credits EMA

credits EMA

Conduite du 4 au 18 janvier 2016 dans la région du Ténéré à l’Ouest de Madama au Niger, cette opération bipartite franco-nigérienne visait à perturber les flux logistiques des GAT.

Commandée à partir d’un poste de commandement conjoint, les sections nigériennes et françaises ont  réalisé des missions de reconnaissance et de contrôle de zone. Les appuis spécialisés apportés par les moyens de renseignement de Barkhane ont été mis à la disposition de notre partenaire. Au bilan, les forces franco-nigériennes ont intercepté 6 pick-up, de l’armement et des munitions. Ce type d’opération permet de maintenir la pression sur les GAT et de porter régulièrement des coups aux flux logistiques qui alimentent les terroristes.

 

Bilan des sorties aériennes

Depuis le 13 janvier 2016, les équipages de l’opération Barkhane ont réalisé 72  sorties : 13 chasse,  20 sorties ravitaillement et renseignement, 39 sorties transport.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 16:55
[Teaser] Quand le terrain est le premier ennemi (2/2)


21 janv. 2016 par JDEF

 

Les légionnaires avec qui nous avions vécu au cœur de la forêt amazonienne, au Brésil, sont aujourd’hui spécialistes du combat en jungle. Quant aux unités de l’armée de Terre que nous avions suivie en Picardie, elles peuvent désormais, à tout moment, intervenir en zone urbaine.

Dans cette seconde partie du Journal de la Défense (#JDef), nous vous emmenons en Afrique où les forces françaises sont formées aux opérations dans le désert, milieu de tous les extrêmes. Puis retour en France où les nageurs de combat s’entraînent à mener des missions sous-marines. Ils font du monde du silence leur théâtre d’opérations.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 11:50
credits Parlement Européen

credits Parlement Européen

 

21.01.2016 Sécurité et défense REF. : 20160119STO10518

 

 

À la suite des attaques terroristes qui se sont déroulées à Paris en novembre 2015, la France a demandé l'aide des autres États membres en activant pour la première fois la clause « d'aide et d'assistance » prévue par les traités européens. Cette procédure soulève de nombreuses questions concernant la marche à suivre ainsi que le rôle de l'Union européenne. Mercredi 20 janvier, les députés réunis en plénière débattront d'une résolution à ce sujet. Celle-ci sera soumise à un vote le lendemain.

 

L'article 42 paragraphe 7 du traité sur l'Union européenne

La clause de défense mutuelle, ou article 42 paragraphe 7 du Traité sur l'Union européenne, a été introduite en 2009 avec le traité de Lisbonne. Elle stipule que les pays de l'Union européenne sont obligés d'aider un État membre si celui-ci est l'objet « d'une agression armée sur son territoire ». Ce soutien doit demeurer conforme aux possibles engagements souscrits au sein de l'OTAN (l'Organisation du traité de l'Atlantique nord).
Pourtant, aucune procédure formelle n'a été prévue. L'article ne requiert pas expressément une assistance de nature militaire. Les pays qui mènent une politique de neutralité, comme l'Australie, la Finlande, l'Irlande et la Suède, peuvent donc également coopérer s'ils le souhaitent.

 

Quel type d'assistance cet article prévoit-il ?

Depuis sa demande d'assistance invoquée le 17 novembre 2015, la France organise des pourparlers bilatéraux avec les autres États membres afin de savoir quel type d'assistance est possible. Certains pays ont exprimé leur volonté de rejoindre les opérations menées en Syrie et en Irak. D'autres sont prêts à renforcer leur présence dans le cadre de missions internationales, ce qui permettrait aux troupes françaises d'être transférées ailleurs.

 

Le rôle de l'Union européenne

Le type d'assistance requis étant convenu entre les États à un niveau bilatéral, le rôle de l'Union européenne est plutôt limité. Pourtant, l'Union pourrait faciliter et coordonner le processus.

Dans une résolution datant de novembre 2012, les députés ont invité la Haute Représentante de l'Union pour les Affaires étrangères, à cette époque Catherine Ashton, à proposer des modalités pratiques ainsi que des lignes directrices au sujet de la clause de défense mutuelle.

 

Débat et vote en plénière 

Les députés réunis en session plénière à Strasbourg débattront aujourd'hui de la clause de défense mutuelle. Ils se demanderont notamment si un plus fort engagement de l'Union européenne pourrait être utile.

Le débat aura lieu mercredi 20 janvier au soir. La résolution sera votée jeudi 21 janvier un peu après 12 heures (heure de Paris).

 

Pour suivre la session plénière en direct, cliquez ici.

 

 

credits Parlement Européen

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:45
photo EMA / Armée de Terre

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20/01/2016 Sources : État-major des armées

 

La semaine du 11 au 17 janvier 2016, les pompiers des forces terrestres françaises du camp de Port-Bouët en Côte d’Ivoire ont délivré aux soldats ivoiriens un monitorat de sauvetage au combat de niveau 1.

 

Les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) organisent régulièrement des séances d’instruction au profit des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces périodes d’échange contribuent au renforcement des liens qui unissent les soldats français avec leurs homologues ivoiriens.

 

Cours théoriques et cas concrets sont les facteurs-clés du succès de l’instruction afin de transmettre dans les meilleures conditions le savoir-faire des soldats français au FRCI. Les deux armées ont ainsi pu échanger leurs points de vue et leur méthodologie vis-à-vis de la formation dispensée.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 17:45
photo Marine nationale

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19/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Après avoir assuré le commandement du Task Group 451.04 pendant près de quatre mois, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a quitté l’opération Corymbe et donc le Golfe de Guinée afin de regagner Toulon, son port base. Lors d’une escale commune à Dakar, le Mistral et le Commandant Birot ont réalisé les derniers échanges en vue du transfert d’autorité. Ce fut l’occasion pour le capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, commandant le Mistral, de transmettre le flambeau de la mission Corymbe au capitaine de corvette Loïc Boyer, commandant du Commandant Birot.

 

Après une dernière escorte au large de Dakar et un exercice de contrôle en mer de bâtiment (VISITEX) réalisé sur le BPC Mistral, le Commandant Birot a mis le cap vers le Sud et a repris sa patrouille dans le Golfe de Guinée.

 

Depuis le 11 décembre 2015, le Commandant Birot participe à la mission Corymbe 131. Ce déploiement participe notamment à la mission « connaissance et anticipation » définie dans le livre blanc de la défense. La présence permanente de moyens de la Marine nationale dans le Golfe de Guinée permet d’entretenir la connaissance du théâtre d’opération et des activités humaines qui s’y déroulent : activités économiques et activités illicites, telles que la pêche illégale, le trafic de stupéfiants, la piraterie et le brigandage.

 

La mission Corymbe est une mission de présence quasi-permanente depuis 1990 des forces armées françaises dans le Golfe de Guinée. Elle vise deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et participer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités d’action dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

photo Marine nationale

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

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18/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le sergent Baptiste est spécialiste informatique et participe actuellement à sa première opération extérieure, dans le cadre de l’opération Barkhane.

 

En France, le sergent Baptiste gère l’ensemble du matériel informatique du 2e régiment d’infanterie de Marine, situé au Mans, et fournit également une aide quotidienne aux usagers. Engagé dans l’opération Barkhane, ce jeune sous-officier est détaché au groupement tactique désert Ouest, implanté à Gao au Mali.

 

Élément-clé dans la transmission des informations au cours des opérations, il s’assure en permanence que le poste de commandement sur le terrain est bien relié aux échelons de commandement supérieurs, à quelque endroit que ce soit dans l’immensité de la bande sahélo-saharienne. Après un déplacement tactique, dès que les matériels nécessaires sont déployés, il procède à la configuration de tous les programmes sur chacun des postes connectés, et à la mise en réseau des téléphones opérationnels sécurisés.

 

« Je me sens complètement informaticien et complètement militaire. Mon travail quotidien est un travail de spécialiste, mais je suis comme tous mes camarades un soldat engagé dans le désert sahélien, avec un gilet pare-balles sur le dos, un casque lourd sur la tête, et mon Famas à portée de main ».

 

Une fois la connexion établie, un travail de maintenance permanent est vital : « Le sable et les températures extrêmes éprouvent nos matériels qui peuvent parfois se mettre en défaut et ainsi couper temporairement les accès. C’est un travail de tous les instants, car perdre la liaison nous isole du reste de la force et peut donc potentiellement nous faire perdre en efficacité. Il s’agit donc de s’adapter au terrain et à l’environnement et de trouver des solutions pour rétablir la connexion au plus vite.».

 

Sa formation militaire à l’École nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent (ENSOA), et ses quelques mois de formation spécialisée à Cesson-Sévigné l’avaient-ils préparé à cela ? « Je n’avais aucune formation en informatique avant de m’engager en 2013, j’ai tout appris au sein de l’institution. Exercer ce métier ici, être intégré au cœur d’un convoi de 58 véhicules traversant le désert, évoluer dans des conditions rustiques où la température avoisine les 40°C à l’ombre, voir du pays, c’est pour ça que je me suis engagé ».

 

Cette première opération extérieure marquera, sans aucun doute, une étape importante de la vie de militaire de ce jeune sous-officier. Dès le retour, un nouveau défi l’attend : il a choisi de se présenter au concours d’entrée à l’École militaire interarmes (EMIA) afin d’accéder au corps des officiers.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 17:45
photo Marine Nationale

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15/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Déployé depuis le 7 octobre dans le Golfe de Guinée pour l’opération Corymbe, le BPC Mistral est désormais sur le chemin du retour vers son port-base, à Toulon avec le sentiment du devoir accompli après une mission dans le golfe de Guinée dense et riche. Le transfert d’autorité (TOA) de l’opération s’est fait à Dakar, à bord du PHM Commandant Birot où le CV de Guibert a symboliquement remis au CC Boyer, le « témoin » de l’opération Corymbe.

 

Renforcer la coopération régionale pour permettre aux pays riverains du Golfe de Guinée de sécuriser leur espace maritime tout en assurant la protection des intérêts français. Tels étaient les principaux objectifs de l’opération.

Quelques jours après le départ, le patrouilleur espagnol Centinela a assuré la protection rapprochée du Mistral en l’escortant au large de Dakar au Sénégal. Cette interaction s’est faite dans le cadre de l’initiative quadripartite (Portugal, Espagne, Danemark, France) qui vient renforcer la coopération maritime dans la région et les échanges entre les quatre pays alliés.

 

Exercice NEMO 15.4 : 8 nations riveraines du Golfe de Guinée et 3 pays européens réunis

Fin octobre, le BPC est entré dans le vif du sujet avec l’exercice NEMO 15.4. Cet entraînement multinational a connu un succès inédit puisqu'il a vu, durant neuf jours, la participation de huit nations riveraines du golfe de Guinée (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria, Cameroun, Gabon, Congo) et trois pays européens (France, Espagne et Royaume-Uni). Ce ne sont pas moins de quinze bâtiments et plusieurs centres opérationnels à terre qui ont ainsi pris part aux différents exercices dédiés à la sécurisation des espaces maritimes, mettant en évidence une réelle prise en compte de cette problématique par les pays de la région et une consolidation du processus de Yaoundé.

 

Exercice NEMO 15.4

Périodes d’instructions opérationnelles : 160 marins africains de 7 nationalités différentes ont bénéficié d’une instruction

Chaque relâche opérationnelle a été aussi l’occasion pour l’équipage du Mistral de former leurs homologues du golfe de Guinée. Lors de périodes d’instructions opérationnelles (PIO) au profit des marines riveraines, ce sont plus de 160 marins africains de 7 nationalités différentes qui ont bénéficié d’une instruction dans des domaines aussi variés que la protection-défense, la sécurité, la plongée, l’interrogation et la communication maritime ou encore les techniques de base pour effectuer une visite dans le cadre du contrôle des pêches, de la lutte contre le narcotrafic ou la piraterie. Le point d’orgue des ces instructions a été l’embarquement de 72 élèves de 13 nationalités différentes de l’Ecole Nationale à Vocation Régionale (ENVR) de Bata (Guinée Equatoriale). Les quelques jours passés à bord du BPC Mistral ont permis aux élèves venus de tout le continent de découvrir la vie embarquée, mais aussi de mettre en pratique la théorie apprise lors de leur scolarité à terre.

 

Instructions au profit de la Marine ghanéenne par l’équipage du BPC Mistral

Interactions : Mise en œuvre de la polyvalence et du caractère interarmées du BPC Mistral

Des interactions avec les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et les Éléments Français au Gabon ont également mis en exergue la polyvalence et le caractère interarmées du BPC. A Libreville, c’est un hélicoptère de l’ Armée de l'air qui a pu s’entrainer à l’appontage et échanger savoir-faire et informations avec le détachement 22S présent à bord. Au large d’Abidjan et San Pedro, c’est un grand exercice amphibie qui a réuni les FFCI et les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Au total, ce sont 260 militaires et 60 véhicules qui ont embarqué puis réalisé un débarquement amphibie complet sur une plage préalablement vérifiée et sécurisée.

 

Grand exercice amphibie Mistral d'Ivoire 2015

Consolider la coopération maritime régionale : Plus d’une quarantaine d’ambassadeurs français et étrangers, plusieurs ministres et autorités des pays riverains sur le BPC Mistral

Enfin, cette opération extérieure a été aussi l’occasion de renforcer les liens forts qui existent entre la France et les pays riverains du golfe de Guinée. Le Mistral a ainsi accueilli plus d’une quarantaine d’ambassadeurs français et étrangers, plusieurs ministres et autorités des pays riverains, leurs chefs d’état major des armées ou de la marine ainsi que de nombreux industriels présents dans l’économie locale. Cette proximité, essentielle pour consolider la coopération maritime régionale, est rendue possible par la présence des différents bâtiments de la Marine Nationale déployés dans cette mission quasi-permanente depuis 1990.

13 000 nautiques parcourus, l’équivalent de 21 000 km

Les 13 000 nautiques passés à sillonner le Golfe de Guinée ont donc été pleinement mis à profit par le Mistral pour atteindre l’ensemble des objectifs qui lui étaient assignés. C’est avec le sentiment du devoir accompli que l’équipage navigue désormais vers Lisbonne, dernière étape du déploiement avant son retour à Toulon.

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire est demeurée calme en province comme à Bangui.

La semaine a été marquée par les proclamations des résultats provisoires du 1er tour des élections présidentielles par l’agence nationale pour les élections.

Forte de 12 500 militaires, la MINUSCA prépare le déploiement de son dispositif sécuritaire pour le 2e tour des élections présidentielle et législative.

photo EMA / Armée de Terre

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:45
photo EMA

photo EMA

 

14/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire est restée stable dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne au cours de la semaine.

La semaine a été marquée par des opérations de contrôle de zone sur l’ensemble de la zone d’opération.

En parallèle, les équipages de la force Barkhane ont réalisé 57 sorties aériennes depuis le 06 janvier.

Ces opérations ont permis de mener 12 sorties chasse et 20 sorties transport ainsi que 25 dédiées aux ravitaillements et aux vols de reconnaissance.

Au total, 3 500 militaires français sont déployés en permanence au Sahel pour lutter contre la menace terroriste.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/01/2016 Sources : Ministère de la Défense

 

Le sergent-chef Florent travaille depuis quatre années au sein du service documentaliste aéronautique, dont un peu plus de deux mois sur la nouvelle génération d’hélicoptère Tigre.

 

Engagé en République centrafricaine depuis le mois d’octobre 2015, il effectue sa première mission opérationnelle comme documentaliste sur l’hélicoptère de combat Tigre HAD.

 

Son rôle, en République centrafricaine comme en France, est de maintenir l’aéronef en condition de vol. Pour cela, il doit mettre à jour quotidiennement toutes les informations aéronautiques dont a besoin le pilote pour préparer sa mission et son plan de vol. La documentation transmise concerne le survol de la région concernée, tant au niveau militaire que civil. Il suit également, en liaison avec la tour de contrôle, la mission de vol et informe l’équipage de tout changement jusqu’au retour de celui-ci. Enfin, il transmet aux mécaniciens les tâches à réaliser dans le cadre de la maintenance de l’appareil.

 

« Je suis en quelque sorte, la mémoire vivante de nos hélicoptères Tigre. J’aime ce que je fais. J’ai choisi ce métier car il me permet de travailler en autonomie totale » explique-t-il.

 

Florent fait partie de ces soldats qui travaillent dans l’ombre mais qui sont indispensables au fonctionnement des unités et au bon déroulement des opérations. Ses camarades le surnomment le DocMan.

 

Le métier de documentaliste demande d’avoir des connaissances et un vécu en aéronautique ainsi qu’en mécanique sur machine et armement de bord. C’est un métier qui évolue sans cesse avec l’arrivée des nouvelles générations d’hélicoptères de combat.

 

« J’ai énormément de responsabilités, je suis l’intermédiaire entre l’industriel et les mécaniciens de bord. »

 

Pour le moment, ils ne sont que deux dans son régiment. Ils sont soumis à un rythme d’opération extérieure régulier. Il espère que son métier séduira les nouvelles recrues afin d’augmenter l’effectif des documentalistes aéronautiques dans l’armée française.

photo EMA / Armée de Terre

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 08:45
Barkhane : Un laboratoire de génie

 

07/01/2016 Sources : Ministère de la Défense/EMA

 

La lutte contre les engins explosifs improvisés (EEI ou IED en anglais) est partie intégrante de la protection des forces. Spécialité de l’armée de Terre, c’est à Angers que nos militaires sont formés à la lutte contre EEI. Afin d’affuter leurs connaissances techniques dans la lutte contre EEI, un laboratoire d’expertise français a été créé il y a un an. Déployé pour la première fois en opération extérieure en novembre et décembre 2015, il permet aux terriens du génie d’apporter leur expertise à la force Barkhane.

 

Le laboratoire CIEL, Counter-IED Exploitation Laboratory ou laboratoire d’exploitation contre les engins explosifs improvisés, est né de l’expérience européenne en Afghanistan. Composé de quatre spécialistes, équipé d’un matériel d’analyse de haute technologie, léger et transportable, il est conçu pour être déployé très rapidement en cas de besoin sur un théâtre d’opération extérieure.
 Partie intégrante de la protection de la force, la lutte contre les EEI est destinée à garantir et préserver la liberté de mouvement et de manœuvre des troupes sur le terrain.

 

Cette lutte regroupe l’ensemble des activités de nature offensive et défensive menées par les forces pour prévenir cette menace, la traiter et réduire ses effets. 
Déployé au Mali pendant deux mois, ce laboratoire a pu exploiter les éléments collectés par les équipes du génie de l’armée de Terre récemment engagées dans la vallée des Ifoghas, zone particulièrement concernée par la présence de mines et d’engins explosifs improvisés. Chaque militaire spécialiste réalise une recherche dans son domaine d’expertise : chimie, électronique, technique d’investigation criminelle et déminage. Les éléments explosifs en particulier sont ainsi analysés afin de récolter de précieux indices sur leur origine et leur nature.
Selon l’ONU, pour la seule année 2015, pas moins d’une centaine d’incidents mines et engins explosifs improvisés ont été enregistrés au Mali. Après huit semaines de recherches sur une trentaine de cas, qui ont donné lieu à plus de cent cinquante analyses, le laboratoire CIEL a accumulé des renseignements précieux, partagés avec les forces de sécurité maliennes et la MINUSMA, afin de progresser ensemble dans la lutte contre le terrorisme.


 

L’opération Barkhane compte 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 13:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

08/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

A Bangui et en province, la situation sécuritaire est calme.

 

Aucun évènement sécuritaire n’est venu entraver le déroulement du 1er tour des élections présidentielles et législatives du 30 décembre 2015. A cette occasion, 95% des bureaux de vote étaient ouverts et 71% des citoyens centrafricains ont voté.

 

Le succès de ce 1ertour des élections est la conséquence directe de l’intervention de la force SANGARIS le 5 décembre 2013.

 

Sans l’engagement des forces françaises, la stabilisation de la situation sécuritaire en Centrafrique n’aurait jamais été envisageable et le déploiement de la force de l’ONU, la MINUSCA, aurait été compromis.

 

L’ensemble des acteurs de la sortie de crise centrafricaine a d’ailleurs reconnu le rôle décisif des forces internationales dans la sécurisation des élections.

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 13:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

07/01/2016 Armée de Terre

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération SANGARIS vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle. C’est dans ce cadre que se sont illustrés deux légionnaires du GTIA Centurion qui avaient relevé les tirailleurs du GTIA Turco afin d’appuyer la MINUSCA dans sa mission de sécurisation de la capitale. Tous deux ont été décorés par le général Pierre Gillet, commandant la 6e brigade légère blindée.

 

Le caporal Valentin L., légionnaire servant au 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), a été décoré de la croix de la valeur militaire. Engagé de juin à octobre 2015 comme chef d’équipe de combat d’infanterie, il s’est particulièrement distingué le 27 septembre à Bangui au cours d’affrontements intercommunautaires particulièrement violents. Alors qu’il intervenait avec sa section au profit d’un élément du groupement encerclé par près de 600 personnes hostiles, il a agi avec sang-froid et discernement en effectuant plusieurs tirs de sommation afin de repousser la foule. Au  moment où il embarquait dans son véhicule blindé pour rejoindre le camp de la force SANGARIS, il a été pris à partie par des tireurs dissimulés parmi la population. Alors qu’il ripostait sur l’un de ses assaillants, il a été blessé à l’épaule.

 

Le légionnaire de 1re classe Danijel B., servant lui aussi au 2e REI, a été décoré de la croix de la valeur militaire avec étoile d’argent. Engagé de juin à octobre 2015 comme tireur au fusil mitrailleur, il s’est particulièrement distingué le 29 septembre à Bangui. Au cours d’un assaut de l’adversaire contre les forces de la mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), il a riposté afin d’empêcher l’ennemi de rompre le contact, ce qui a concouru à sa neutralisation grâce à l’armement du véhicule blindé. Le 11 octobre, il s’est une nouvelle fois illustré au cours de l’opération Parthica en s’infiltrant à pied en direction des positions de l’ennemi. Repérant un trinôme ennemi lourdement armé, il a ouvert le feu et appuyé ses camarades par des tirs de saturation avec un sang-froid remarquable. 

 

L’engagement opérationnel de l’armée de Terre concerne 21 000 personnels (soit près d’1/3 de la force opérationnelle terrestre) : 10 000 hors du territoire métropolitain et 11 000 sur le territoire national dans le cadre de l’opération SENTINELLE. L’opération SANGARIS en République centrafricaine mobilise environ 800 hommes de l’armée de Terre aux côtés des 10 800 hommes de la MINUSCA, dont la mission consiste à maintenir le niveau de sécurité atteint dans le pays.

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 13:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

08/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire dans la BSS n’a pas connu d’évolution particulière au cours des trois dernières semaines.

 

Avec les armées partenaires du G5 Sahel, la force Barkhane reste engagée dans un tempo opérationnel important.

 

Au Mali, la situation est marquée par des avancées concernant les accords de paix.

 

2015 : 150 opérations majeures contre les GAT au Sahel avec les armées du G5 Sahel

 

L’année 2015 a été marquée par la réalisation croissante d’opérations conjointes, le plus souvent transfrontalières, qui ont été planifiées et conduites par les forces partenaires.

 

Au total, Barkhane a mené 150 opérations, le plus souvent en partenariat. Elles ont conduit à la découverte de 100 caches d’armes et ont ainsi permis la destruction de 16 tonnes de munitions ou d’explosifs. Ces opérations, de nature et de durée très variées, permettent d’exercer une pression continue sur les flux logistiques des groupes terroristes et contribuent à réduire leur liberté d’action.

 

Focus : bilan des 3 dernières opérations

 

Au cours du mois de décembre, 3 opérations permettent d’illustrer la complémentarité des actions.

 

GOUGOUA : de la logique de partenariat

Du 8 au 22 décembre 2015, cette opération tripartite  (France-Niger-Tchad) s’est déroulée au Nord du Niger dans la zone des trois frontières à l’Est de Madama. Conduite depuis un poste de commandement tripartite situé à Madama, cette mission de contrôle de zone avait pour objectif de perturber les flux logistiques des GAT. Au total : 9 pick-up, de l’armement, des munitions et 650 kg de cannabis ont été saisis, permettant ainsi de porter un nouveau coup aux flux logistiques qui alimentent les terroristes.

 

Opération Ménaka : action de force contre les GAT

Dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015 dans la région de Ménaka, au Mali, les forces armées françaises sont  intervenues de vive force contre un élément du groupe terroriste « Al Mourabitoune ».

Au bilan, après 4 heures de combats violents, les forces françaises ont neutralisé une dizaine de terroristes. Elles ont également saisi une quantité très importante d’armement, d’explosifs et de munitions ainsi que deux pick-up et une dizaine de motos.

 

 De Ménaka à Beaumont : opérations dans la continuité

A l’issue de cette action de force, Barkhane et les forces armées maliennes (FAMa) se sont déployés du 21 décembre 2015 au 3 janvier 2016 sur cette zone d’opération—la région de Ménaka au Mali.

Après avoir neutralisé des GAT, il s’agissait de maintenir la pression en effectuant des missions de contrôle de zone.

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 11:45
Gergovie: une vaste opération militaire coordonnée FAMA/MINUSMA dans le Secteur Ouest

 

8 janv. 2016 par MINUSMA

 

Du 8 au 18 décembre, la Force de la MINUSMA a mené une opération dénommée “Gergovie” dans les zones de Nampala, Diabaly, Léré et Lerneb. L’objectif visait à gêner les activités des groupes armés hostiles et protéger les populations de ces zones.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 11:55
Le 501e RCC au CENTAC

 

4 janv. 2016 Armée de Terre

 

Préparer les forces au combat interarmes, tel est le rôle du centre d'entraînement au combat (CENTAC) situé a Mailly-le-camps. Projeté très prochainement à Barkhane, le 501e régiment de chars de combat nous embarque dans sa préparation opérationnelle.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 11:55
Le RMT se prépare au CENTAC

04.01.2016 Armée de Terre

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 06:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

02/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Du 22 au 24 décembre, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot et le Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral se sont retrouvés au large du Liberia dans le golfe de Guinée, pour deux jours d’exercices.

 

Après une séance de manœuvre aviation, au cours de laquelle l’Alouette 3 du Mistral a effectué plusieurs treuillages sur l’aviso, ce dernier s’est mué, en fin de matinée, en bâtiment suspecté de piraterie pour les besoins d’entraînement de l’équipe de visite du Mistral. Une fois repéré par le BPC, les informations récoltées ont été partagées avec le contrôleur opérationnel, qui a alors ordonné de faire stopper le bâtiment suspect pour mener une enquête de pavillon. Après une interrogation ferme et directe, l’équipe de visite est montée à bord du bâtiment suspect afin de réaliser une inspection des documents administratifs des membres d’équipage et de la cargaison. Devant les irrégularités constatées, une fouille complète du contrevenant a permis de découvrir des armes et de la drogue.

 

En fin de journée, le Commandant Birot a effectué plusieurs présentations au ravitaillement à la mer, de jour comme de nuit, se rapprochant à moins de 50 mètres sur le tribord du Mistral.

 

Le lendemain, les deux bâtiments se sont retrouvés pour un exercice de remorquage, le PHM jouant alors le rôle de remorqué. Pour la manœuvre, le poste de commandement du Mistral s’est déporté de la passerelle à la plage arrière tribord, grâce à un pupitre de manœuvre transportable. Cet exercice, inédit pour le BPC, s’est très bien déroulé, grâce notamment au travail des manœuvriers.

 

Ces deux jours bien remplis entre les deux bâtiments en opération Corymbe ont permis une interaction favorisant une meilleure connaissance mutuelle, ainsi que la validation d’exercices majeurs pour ces deux unités de la Marine nationale. Le Commandant Birot et le Mistral se retrouveront une nouvelle fois à Dakar, pour le transfert d’autorité de l’opération Corymbe.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

photo Marine Nationale

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:45
A-NSE va déployer un aérostat au profit de la Minusma à Kidal


29.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La société A-NSE (voir ici mon post de novembre 2012), spécialisée dans la production et l'exploitation d'aérostats (ballons captifs ou dirigeables) équipés de caméras, radar et système de transmission par fibre optique, va installer un de ses appareils à Kidal au profit de la Minusma.

La base onusienne de Kidal est, en effet, la cible de tirs fréquents qui ont déjà coûté la vie à une demi-douzaine de Casques bleus.

A-NSE (Aero-Nautic Services & Engineering) a été créée en 2010. Parmi son équipe dirigeante, on retrouve le vice-amiral d’escadre (2s) Patrick Hébrard.

La société devrait installer un système TC-350 (voir ici) pour assurer la sécurité de la base onusienne, en partenariat avec Thales qui fournira une liaison de données.

L'an dernier, l'Onu avait déjà attribué à Thales et l'entreprise de génie civile Razel-Bec des contrats d'un montant de 34,7 millions d'euros pour des travaux d'infrastructures dans le Nord-Mali, notamment pour l'extension et la consolidation des pistes d'atterrissage de kidal et Tessalit.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:45
Le général Derrick Mbuyiselo Mgwebi, de l’Afrique du Sud. Photo ONU -Mario Rizzolio

Le général Derrick Mbuyiselo Mgwebi, de l’Afrique du Sud. Photo ONU -Mario Rizzolio

 

29 décembre 2015 – ONU

 

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé mardi la nomination du général Derick Mbuyiselo Mgwebi, de l'Afrique du Sud, au poste de Commandant de la force de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), selon un communiqué de presse de son porte-parole.

 

Le général Mgwebi succèdera au général Carlos Alberto dos Santos Cruz, du Brésil, dont le mandat a expiré le 2 décembre. Le Secrétaire général a exprimé sa reconnaissance au général Cruz pour sa contribution significative à la MONUSCO au cours des deux ans et demi qui viennent de s'écouler, a ajouté le porte-parole.

Né en 1956, le général Mgwebi possède plus de 35 ans d'expérience militaire aux niveaux national et international. En 1991, il avait été nommé Directeur des Forces spéciales au sein des Forces nationales de défense sud-africaines et en 1993, Directeur de la formation et des opérations. Il a occupé le poste de Secrétaire militaire au ministère sud-africain de la Défense (1995-1997) et il a été membre du Mpumalanga Command (1997-2002), après quoi il a été nommé Directeur de l'Infanterie au sein de l'Armée sud-africaine.

De 2004 à 2006, il a été Commandant de la force de l'Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB). Puis, de 2007 à 2011, le général Mgwebi a été Chef des ressources humaines au sein des Forces nationales de défense sud-africaines. Il est actuellement le Chef des Opérations conjointes de ces Forces nationales de défense.

 

Le général Mgwebi est diplômé en Gestion de la défense et en administration des affaires de l'Université d'Afrique du Sud.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A Bangui, la situation sécuritaire est stable. Aucun incident majeur n’est venu perturber la période de campagne électorale.

 

Le 24 décembre, les institutions des autorités de transition ont décidé de reporter le 1er tour des élections au 30 décembre 2015 afin de permettre à d’avantage d’électeur de pouvoir voter.

 

En province, la situation reste globalement calme, à l’image de la capitale. Seuls quelques affrontements ont eu lieu au sud de Bambari.

 

La MINUSCA poursuit le renforcement de son dispositif de sécurisation des bureaux de votes—en particulier en province à Bossangoa et Kaga Bandoro. Sangaris a ponctuellement déployé des unités dans ces même localités afin d’être en mesure d’appuyer la MINUSCA le cas échéant.

 

En appui des Casques bleus, les forces françaises ont réalisé des patrouilles à Bangui et à Sibut—dont certaines menées conjointement avec la MINUSCA et la gendarmerie locale.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

29/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les forces partenaires et internationales demeurent particulièrement vigilantes face aux menaces que les groupes armés terroristes (GAT) font peser sur la BSS—territoire situé à 3 500 km de nos frontières. Afin de contrer leurs actions, les forces mènent en permanence des opérations dans des zones susceptibles d’être exploitées par les terroristes ou leur servant de points de passage.

 

Mali : une dizaine de terroristes neutralisés

Dans la nuit du 19 au 20 décembre, les forces françaises ont conduit une opération dans la région de Ménaka, au Mali, contre des éléments affiliés au groupe terroriste « Al Mourabitoun », responsable de nombreux attentats à l’encontre des populations malienne et nigérienne, des forces armées locales et des forces internationales

Au terme de combats violents qui ont duré près de quatre heures, deux pick-ups et une dizaine de motos ont été saisis. Une dizaine de terroristes ont été neutralisés. Une quantité importante d’armements et d’explosifs a été récupérée.

 

Frontière nigéro-tchadienne : opération Gougoua

Du 8 au 22 décembre 2015, au Nord de la frontière nigéro-tchadienne, la Force Barkhane a appuyé une opération conjointe planifiée par les forces armées nigériennes et tchadiennes. L’opération Gougoua a réuni plus de 200 militaires nigériens, tchadiens et français, dans la région « des trois frontières », avec pour objectif de perturber les flux logistiques des GAT.

Au bilan, 9 pick-up, de l’armement, des munitions et de la drogue ont été saisis, permettant de porter un nouveau coup aux flux logistiques qui alimentent les terroristes.

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