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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 08:05

Mali slodiers 400x300

 

nov 19, 2012 Damien Kerlouet (BRUXELLES2)

 

Format, budget, durée, objectif… B2 a pu en savoir plus sur le contenu de l’opération future de l’Union européenne au Mali et du concept de gestion de crises (CMC) dont les ministres de la Défense et des Affaires étrangères doivent approuver le principe ce lundi (19 novembre). C’est la première étape du processus politico-militaire préalable au lancement d’une opération militaire au Mali, centrée sur la formation de l’armée malienne. Une sorte d’EUTM Mali comme il y a eu une EUTM Somalie. Démarrage prévu : « le plus rapidement possible au début de l’année prochaine » selon un haut responsable européen.

 

Une équipe de formateurs de haut niveau

 

L’effectif européen sera de 250 personnes, des formateurs essentiellement avec un petit personnel de soutien. Et il ne devrait pas être difficile à rassembler selon les premiers éléments parvenus à l’Etat-Major européen à Bruxelles. La France – qui pourrait assurer le rôle de nation-cadre et fournir le chef de mission – et l’Espagne – qui devrait aussi faire une contribution importante (jusqu’à 50 personnes) – pourraient être les principaux contributeurs. Mais ce ne seront pas les seuls. L’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique ainsi que la Suède et la Finlande ont déjà exprimé leur volonté d’envoyer du personnel, selon les informations parvenues à B2. La Pologne « n’a pas encore pris de décision. On réfléchit. » nous a confirmé le ministre de la Défense Tomasz Siemoniak, au sortir d’une réunion avec ses collègues européens à Paris. Personne ne semble donc vraiment inquiet pour la génération de forces qui « ne devrait pas poser de problèmes », selon une source proche du dossier.

 

Le Canada pourrait être aussi associé à la mission si une telle décision est prise à Ottawa. C’est un des pays avec la France, l’Allemagne, les Etats-Unis et la Libye qui ont eu jusqu’à très récemment une coopération militaire avec le Mali. Il a notamment formé (avec la Libye) les commandos parachutistes du régiment de Djicoroni.

 

Budget modeste

 

Le budget sera modeste. Il devrait être compris entre 4,5 et 7,5 millions d’euros (pour le financement commun supporté par le mécanisme Athena, donc au prorata du PIB), selon les options retenues, pour une durée de 15 mois (renouvelable). Ce budget ne comprend pas le salaire des différents personnels fournis par les Etats.

Quelques questions restent en suspens, par exemple en matière de soutien médical et d’autoprotection. Le premier pourrait être sous-traité à une société spécialisée (comme c’est le cas pour EUTM Somalie en Ouganda ou pour EUMM Georgia). Pour le second, il y aurait trois options : l’armée malienne (peu évident), la CEDEAO (pas automatique), des forces privées. Pour les deux aspects, les Etats pourraient préférer fournir du personnel ; ce qui augmenterait alors le nombre de personnes (400 au lieu de 250) mais diminuerait le budget commun.

Le démarrage de l’opération de formation étant prévue vers janvier (si possible).

 

Objectif : former 2600 hommes

 

La mission européenne aurait trois objectifs essentiels : 1° assurer la formation de 4 bataillons soit environ 2600 personnes, qui seraient structurés en GTIA à la française (groupement tactique interarmes) ou en battlegroup à l’européenne. 2° assurer le bon fonctionnement de la chaine de commandement et de contrôle (C2). Officiellement il ne s’agit que d’assistance mais en réalité c’est tout un C2 qu’il faut reprendre et réorganiser de façon moderne afin que les opérations et la logistique soient combinés dans un seul effet. 3° soutenir le système de ressources humaines de l’armée : formation des cadres, sélection et recrutement, voire paiement de la solde.

 

La formation pourrait se dérouler essentiellement à l’école interarmes de formation des officiers de Koulikoro, près du fleuve, face à la forêt de Kaya et Markala au nord de Segou (200 km au nord de Bamako). Cette localisation est essentielle – selon des officiers qui connaissent le terrain – car pour mener des opérations dans le nord, il faut savoir bien gérer le franchissement du fleuve. Certaines villes, notamment Tombouctou, au nord, sont situées de l’autre coté du fleuve, et à moins de les atteindre par le désert et la Mauritanie, elle est à l’abri de toute incursion. Dans d’autres villes existent des ponts mais qui ne permettent pas vraiment d’incursion rapide et importante. Le Mali dispose d’éléments de franchissement de fleuves fournis par la coopération allemande.

 

La mission ne disposera normalement pas d’un OHQ (quartier général opérationnel). Pour 250 personnes il n’y en a pas besoin. C’est au sein du FHQ (quartier général de forces), établi à Bamako que sera fait ce travail directement en liaison avec l’Etat-Major de Bruxelles. Cela a l’avantage de la simplicité des structures

 

Le problème de l’armée malienne

 

L’armée malienne dispose de « bons éléments » selon une source de B2. Elle a toujours été dans la région une force certes petite mais « vaillante » qui n’a pas hésité à se défendre bec et ongles face à des voisins, un peu envahissants. Chacun a encore en mémoire la défaite infligée aux Burkinabais en 1984. On a tendance à l’oublier un peu dans certaines capitales européens où on considère avec beaucoup de condescendance certaines armées.

Mais aujourd’hui cette armée pêche par manque d’organisation, de confiance en soi et d’équipements. Une partie des équipements disponibles ont été abandonnés au nord lors de sa retraite (débandade). On a pu voir ainsi des forces de Ansar Dine à bord de pick up neufs… fournis par la coopération canadienne. Quant au commandement, il reste souvent lié à des nominations « plus politiques » qu’opérationnelles, précise-t-on côté européen. « Nous avons une nouvelle génération d’officiers, formés aux écoles de guerre du Cameroun, de France, d’Allemagne, parfaitement à même de prendre le commandement » m’a précisé un militaire. Un constat fait également dans le pays et relaté par la presse locale (lire ici notamment).

 

Une armée en cours de rééquipement

 

L’armée malienne est cependant en passe de se rééquiper. Elle a commandé certains matériels. Mais ceux-ci ont été bloqués, en juillet, à Conakry (Guinée) ; la CEDEAO ayant décidé de bloquer toute livraison après le coup d’Etat des militaires. Le principe du déblocage est acquis désormais par la CEDEAO, qui s’en est servie un peu comme un moyen de pression à l’acceptation par le gouvernement malien, mais c’est lent. Il « manque toujours un papier » pour les débloquer.

 

L’armée locale dispose encore de quelques matériels par la coopération française, allemande et canadienne. Et en acquiert d’autres. Certains anciens stocks d’armes restent « zone protégée » et les « yeux étrangers » en restent suffisamment éloignés, pour ne pas attester de cette (re)montée en puissance. Le Qatar notamment pourrait être un de ces financeurs et fournisseurs d’armes. Il y a toujours un « manque de munitions et de carburant ». Le Mali ne dispose ou plus également de forces aériennes : les quelque Mig21 qu’il avait dans les années 1980 sont obsolètes et depuis longtemps cloués au sol.

 

L’exemple d’EUTM Somalie et de l’AMISOM

 

L’opération de formation des soldats somaliens (EUTM Somalia) – menée en Ouganda – sert sinon de « modèle » au moins d’exemple à l’opération menée au Mali. Si aujourd’hui, elle révèle un succès, les réticences étaient nombreuses au départ (pour ne pas dire plus). Il faut dire que la mise en place d’une telle opération n’est pas inopinée. Cela fait 4 ans environ que certains Etats (la France et l’Espagne particulièrement) poussent à une action importante dans la zone du Sahel, pour renforcer la capacité des Etats de la région en matière de sécurité et d’Etat de droit. La mission n’avait, jusqu’à présent, débouché que dans un pays au Niger (avec Eucap Niger).

 

(Nb : cet article est paru en primeur pour les adhérents du Club de B2)

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 20:29

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/34/Southern_African_Development_Community.svg/600px-Southern_African_Development_Community.svg.png

 

18/11/12 portalangop.co.ao

 

Luanda – Les organes de la coopération politique, défense et sécurité de la SADC va procéder mardi, à Arusha, en Tanzanie, au lancement officiel du Plan stratégique indicatif de développement régional.

 

Selon un communiqué du ministère des Relations Extérieures parvenu à l'Angop, l'instrument offre à la région un climat politique de sécurité stable et pacifique entre les Etats membres.

 

Le Plan trace les lignes directives de stratégie, définit des objectifs et des buts pour la région, en termes généraux, conformément aux objectifs énoncés dans le protocole de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité.

 

Les lignes directrices de ce nouveau plan stratégique devraient être saisies par les Etats membres de la Communauté de développement des pays d’Afrique Australe (SADC), lit-on dans ce document.

 

Conduite par le directeur de la coopération politique, défense et sécurité de la SADC, Sandro Oliveira, la mission angolaise est  intégrée par les  fonctionnaires des ministères de la Défense ainsi que d’autres hauts fonctionnaires du ministère des Relations extérieures.

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 10:06

Somalian Piracy Threat source oil-electric.com

 

nov 18, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Il ne faut pas se fier uniquement aux apparences. La baisse des prises pirates s’accompagne aujourd’hui si on regarde les statistiques officielles d’une baisse drastique des attaques. Il peut se passer plusieurs jours, une semaine, sans qu’une attaque soit recensée. Etonnant en pleine période intermousson ! Où normalement les conditions sont favorables aux pirates.

 

L’effet de la combinaison des mesures

 

Bien entendu, l’ensemble des mesures prises par la communauté maritime – meilleur respect des bonnes pratiques (BMP) et présence de gardes armes (privés ou militaires) sur à peu près un navire sur trois – explique cette baisse, de même que la présence plus active et mieux coordonnée des navires militaires. La situation à terre, où les bases logistiques pirates sont un peu bousculées par la remise en question des fiefs des shebab,  tout comme la reprise en main dans certains localités par les elders (chefs de clans ou ainés) qui voient aujourd’hui d’un plus mauvais oeil qu’auparavant ces pirates, impies et arrogants, et ne perçoivent plus autant les bénéfices économiques pour leurs localités, sont des facteurs supplémentaires. Mais il y a un fait que j’ai pu confirmé auprès d’experts de la piraterie maritime : tout cela n’explique pas la baisse drastique des attaques qui semblent bien continuer cependant.

 

Les attaques continuent

 

La réalité semble différente : les attaques baissent mais pas aussi drastiquement. « Il continue d’avoir des attaques à un certain volume » m’a confirmé mon interlocuteur. Simplement, elles sont « largement moins déclarées que par le passé ». A cela plusieurs explications, la volonté de ne pas se faire mal voir des assurances qui pourraient alors augmenter leurs tarifs. La présence aussi d’équipes de gardes privés sur près d’un navire marchand sur trois ne s’est pas fait dans une transparence parfaite…

 

Pas vu, pas pris

 

Certains  ne sont peut-être pas « tout à fait en adéquation » (pour être gentil :-) avec la réglementation en usage par rapport à la loi du pavillon qui régit le navire. En clair on peut trouver certaines de ces équipes sur des bateaux qui ont le pavillon d’Etats qui les ont interdit ou pas encore autorisés (profitant ainsi de cette zone grise). Certaines de ces équipes peuvent aussi être fournies par des sociétés pas automatiquement très spécialisées dans la sécurité maritimes. En gros on peut trouver davantage de mercenaires que de gardiens de sécurité. Enfin, les règles d’engagement de ces équipes ne sont pas toujours « aussi codifiées » que celles des équipes des « grandes sociétés », reconnues sur le marché (britannique, sud-africaine ou américaine), et sûrement plus « robustes » et « moins regardantes » que celles des équipes militaires « VPD ». En gros, « on tire et on passe »… Voilà une bonne partie des explications à ce taux de sous déclaration.

 

Commentaire : Il parait donc plus qu’urgent aujourd’hui que l’Union européenne (au moins) se dote d’une recommandation et d’une législation en la matière. On sait que les experts ISO travaillent à une norme d’emploi des équipes embarquées de sécurité privée. Mais au mieux cette norme, sans doute ferme et équilibrée, sera appliquée par les grandes compagnies ou celles qui tiennent à leur réputation. Les autres, plus nombreuses (trop petites ou carrément « pourries »), n’auront pas l’obligation de les appliquer. Le caractère auto-proclamé de la norme a un gros inconvénient. Un Etat ou une force en mer de cet Etat qui prend une société qui n’appliquera pas la norme ISO ne pourra rien faire contre lui. On retrouve, là, les premiers errements de la sécurité maritime avant les naufrages de l’Erika, du Prestige et autres qui ont obligé à passer d’un concept de règles auto-appliquées à un corpus de règles et de sanctions plus contraignantes. Il serait peut-être temps de prendre conscience …

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 10:04

monusco2

 

18 novembre 2012 Romandie.com(AFP)

 

KINSHASA - La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a mis en garde dimanche la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l'armée régulière dans les combats qui font rage dans l'est du pays, et menaçant d'une riposte.

 

Nous mettons en garde la Monusco qui est en train de bombarder nos zones au lieu de montrer sa neutralité sur le terrain. Qu'elle cesse de nous bombarder!, a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23.

 

S'ils continuent à nous bombarder, nous allons réagir, a-t-il ajouté.

 

Après une trêve relative de trois mois, les combats ont repris depuis jeudi entre l'armée et le M23 dans la zone de Kibumba, frontalière du Rwanda, poussant des milliers de civils à fuir. Pour tenter de stopper l'avancée de la rébellion qui se rapproche de Goma, la capitale régionale, les Casques bleus de l'ONU sont entrées en action samedi en appuyant l'armée congolaise avec des hélicoptères de combat.

 

Le porte-parole militaire du M23 a souligné que son mouvement n'a jamais attaqué les camps de la Monusco à Kitale et Kiwandja, sous contrôle des rebelles, mais a sous-entendu que cela pourrait changer car ils ne peuvent tolérer que la Monusco utilise des hélicoptères, des chars de combats contre la population.

 

Nous voudrions que la Monusco montre sa neutralité dans ces affaires congolaises, entre les Congolais. Est-ce que la Monusco est venue ici pour combattre les Congolais ou pour protéger les Congolais?, s'est interrogé le porte-parole du M23.

 

Le M23 est surtout formé d'anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu. Deux pays voisins, le Rwanda et l'Ouganda, sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent.

 

Samedi, le conseil de sécurité de l'ONU a demandé l'arrêt de l'avance de la rébellion vers Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu et que tout soutien extérieur et toute fourniture d'équipement au M23 cessent immédiatement.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 23:00

RDC

 

17/11/12 portalangop.co.ao

 

Nairobi - Le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi sont accusés à des degrés divers d'intervenir militairement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où leurs forces ont été impliquées dans l'histoire récente:

 

Un récent rapport des Nations-Unies accuse le ministre rwandais de la Défense James Kabarebe de commander "de facto" la rébellion congolaise du M23. Les auteurs accusent aussi Kigali de soutenir le M23 en hommes, renseignements et armes, en violation d'un embargo.

 

Rwanda:


Le M23 est largement composé d'ex-rebelles du Congrès pour la Défense du Peuple (CNDP), que l'ONU accusait déjà Kigali de soutenir. Intégrés en 2009 aux Forces armées de RDC (FARDC) après un accord de paix, ils se sont mutinés au printemps et affrontent les FARDC dans la province orientale du Nord-Kivu, dont ils ont pris le contrôle d'une partie.

 

Le Rwanda dément fermement ces accusations, qualifiées de "campagne politique" passant sous silence "les véritables causes du conflit" en RDC, mais plusieurs bailleurs occidentaux ont suspendu leur aide.

 

L'armée rwandaise est intervenue à plusieurs reprises en RDC: en 1996 au côté des rebelles de Laurent-Désiré Kabila qui renversèrent Mobutu Sese Seko, puis entre 1998 et 2003, cette fois contre les forces du désormais président Kabila, père de l'actuel chef de l'Etat, Joseph Kabila.

 

Kigali a également soutenu plusieurs mouvements rebelles combattant les régimes Kabila père - assassiné en 2001 - puis fils, avant des accords de paix en 2003.

 

En 2001, l'ONU avait déjà accusé le Rwanda et les groupes armés lui étant inféodés de pillage systématique des ressources de l'est de la RDC.

 

En 2009, des forces rwandaises étaient à nouveau entrées dans l'est de la RDC, cette fois avec l'autorisation de Kinshasa, pour y combattre la rébellion hutu rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

 

Ouganda:

 

 Dans leur récent rapport, les experts de l'ONU accusent de hauts responsables ougandais de "soutenir activement" le M23 et notamment d'avoir déployé environ 600 hommes aux côtés des rebelles pour les aider à préparer des offensives.

 

Comme Kigali, Kampala dément catégoriquement, soulignant jouer un rôle central dans la médiation régionale entre Kinshasa et le M23. Les autorités ougandaises ont menacé d'abandonner leur rôle de médiateur et de retirer tous ses soldats participant à des mission de la paix dans le monde.

 

L'Ouganda est également intervenu, au côté des forces rwandaises, entre 1996 et 1998, en soutien aux rebelles de M. Kabila. Durant la Seconde Guerre du Congo entre 1998 et 2003, Kampala a soutenu des groupes armés concurrents des rébellions pro-rwandaises et ses troupes ont affronté celles de son ancien allié rwandais.

 

Des chefs militaires ougandais ont, eux aussi, été accusés par l'ONU de pillage de richesses minérales de RDC et Kampala a été condamné en 2005 par la Cour internationale de Justice à payer des réparations.

 

Burundi:

 

Un groupe armé congolais actif dans la province orientale du Sud-Kivu a récemment affirmé que des soldats burundais y combattaient au côté des FARDC. Bujumbura, qui affirme que les rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL) sont installés dans le Sud-Kivu, a démenti.

 

Le Burundi a toutefois reconnu qu'un de ses officiers avait été tué dans le Sud-Kivu, mais qu'il s'y trouvait en mission de renseignement dans le cadre d'un accord de coopération militaire.

 

Cet accord entre les armées des deux voisins prévoit selon l'armée burundaise des opérations coordonnées de ratissage le long de la frontière, chaque armée restant sur ton territoire.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 22:55

algeria-map-source SPX

 

novembre 17, 2012 Par Amina Boumazza - algerie-focus.com

 

L’Algérie envisagerait de mettre en place un système de contrôle électronique pour surveiller ses frontières notamment dans le sud, pour se protéger du conflit au Sahel. L’Etat algérien qui avait déjà précisé qu’il fermerait ses frontières en cas d’intervention militaire au Nord du Mali, il pourrait bien avoir trouvé la solution pour protéger ses 1400 km de frontières avec le Mali.

 

D’après le site Magharebia, ce projet serait en passe de se concrétiser, l’Algérie aurait même l’intention de lancer un appel d’offres international.  Et le ministère de la Défense aurait déjà rencontré des délégations issues d’entreprises étrangères spécialisées dans les systèmes de surveillance.

 

Cette idée ne daterait pas d’hier mais aurait déjà été envisagée en 2006. Le projet abandonné à l’époque en raison de son coût élevé, serait revenu sur la table avec la crise malienne. Alors que la solution militaire devient de plus en plus évidente au Mali, l’Algérie pourrait se prémunir d’un déplacement du conflit sur ses terres avec ce système composé « de points électroniques de surveillance, d’alarmes et de radars capables de détecter les tentatives d’entrée clandestine des individus comme des véhicules dans le pays », explique la même source.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 22:50

RDC

 

nov 17, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Alors que tous les yeux sont focalisés sur la Syrie ou le Mali, c’est la situation à l’est du république démocratique du Congo (RDC) qui dérape gravement. La prise de Kibulba à 30 km de Goma par les rebelles du M23 a sonné l’alarme. Au point qu’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU a été convoquée ce samedi après-midi à 15h (heure de New-York, 21h Bruxelles), à la demande de la France. Des renforts seraient arrivés du Rwanda selon le porte-parole de la Société civile du Nord-Kivu, Omar Kavotha, cité par Radio Okapi : « Nous avons appris que plus de trois camions  de marque Mercedes Benz, pleins d’éléments rwandais, ont traversé encore une fois la frontière, vendredi dernier entre 14 et 15 heures, en passant par Ndjerima en district de Rubavu donc du Rwanda. Et ces éléments ont renforcé encore une fois les positions du M23. Mais toute la nuit de vendredi à ce samedi, d’autres éléments rwandais se sont ajoutés », a déclaré Omar Kavhota.

 

La France demande la convocation du Conseil de sécurité

 

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, l’a confirmé il y a quelques minutes appelant « à la cessation immédiate des combats, à la protection des populations civiles et de tous les acteurs humanitaires ». « La France est très préoccupée par la reprise et l’intensification des combats opposant l’armée régulière congolaise aux troupes du M23, dont pourrait résulter un nouveau drame humanitaire » a-t-il ajouté. « Elle demande à tous les pays de la région de s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures de la RDC » indique le communiqué diffusé par le quai d’Orsay sans désigner le Rwanda.

 

La Belgique demande au Rwanda d’agir

 

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a été plus direct, rappelant que « l’intégrité territoriale de la RDC doit être respectée et que les autorités congolaises doivent pouvoir rétablir l’ordre sur l’ensemble de leur territoire.  Pour cela, aucun soutien ne peut être apporté aux rebelles qui combattent les forces armées congolaises et tous les efforts doivent être entrepris pour mettre fin à cette rébellion, de la façon la plus pacifique possible, afin de préserver les populations locales qui n’ont que trop souffert. » Et le ministre de demander « au Rwanda, qui est concerné par cette situation notamment en raison des répercussions possibles de cette instabilité sur son territoire (…) d’user de son influence pour contribuer positivement à la fin la plus rapide possible de cette situation de conflit ». La Belgique demande à la MONUSCO d’agir plus fermement et « de tout mettre en oeuvre, afin d’assurer la meilleure protection possible des populations civiles et le retour au calme, en appui et en coopération avec les Forces armées congolaises ».

 

Les ministres européens devraient être alertés

 

Le point « Congo » figurait jusqu’ici à l’ordre du jour du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE, à la demande surtout de la Belgique d’ailleurs. Ce sujet devrait « remonter » d’un ou deux crans dans les priorités européennes. Il est temps ! Alors que l’Union européenne a deux missions de stabilisation déployées dans le pays, l’une pour aider à la réforme de la police congolaise, l’autre pour assister l’armée congolaise dans sa restructuration ; la plupart des pays européens se désintéressent globalement de la situation dans la région des Grands lacs. Alors que la coopération européenne – toutes lignes budgétaires confondues – atteint près d’1,2 milliards d’euros pour 2008-2013, soit environ 200 millions d’euros par an, dont 50 millions pour l’aide humanitaire — ce qui représente tout de même un effort financier notable et une des principales zones (avec l’Afghanistan et la Somalie) d’engagement des fonds européens — on ne sent pas de réelle volonté des dirigeants de l’Union européenne (*) de s’impliquer de façon importante dans le règlement de la situation sur place. La force de l’ONU au Congo dispose de 16.000 militaires à son compteur. Mais elle n’a pas encore montré une efficacité décisive. Le moment venu, il faudra examiner si les Européens ne devraient pas s’engager de façon plus robuste, par exemple en engageant un « battlegroup ». Nb : il y a en ce moment deux battlegroups d’astreinte, un dirigé par les Allemands, un autre par les Italiens qui céderont la place au 1er janvier au battlegroup « Weimar ».

 

(*) à l’exception notable de Herman Van Rompuy, mais c’est son tempérament belge qui parle tout autant que sa fonction de président du Conseil européen.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 22:25

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b9/Congo_Rep_Dem_carte.gif

 

17.11.2012 Romandie.com

 

KINSHASA (Sipa-AP) -- La mission des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC) a effectué une attaque aérienne sur le groupe rebelle du M23 vendredi alors que les combats entre les rebelles et l'armée ont repris de manière sanglante jeudi, d'après un responsable local.

 

Le gouverneur de la région, Julien Paluku, a déclaré que l'armée congolaise s'était repliée de Kibumba, dans l'est du pays, alors que des milliers de combattants rwandais, soutenant les rebelles, mènent un assaut tôt dans la matinée de samedi. Selon lui, la mission de l'organisation des Nations unies (ONU) connue sous le nom de MONUSCO a réagi en utilisant des hélicoptères pour mener une attaque sur les rebelles du M23 à Kibumba.

 

Deux officiers de l'armée et 151 rebelles avaient été tués jeudi au cours de violents combats à Rugari, à 30 km de Goma, la capitale de la région. Les Nations unies avaient déclaré que ces violences étaient les pires survenues en RDC depuis juillet.

 

La situation s'est tendue dans la région avec l'apparition en mars-avril du Mouvement du 23-Mars (M23), qui regroupe d'anciens supplétifs de l'armée congolaise dans l'est du pays et que Kinshasa soupçonne d'être soutenu par le Rwanda.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 12:40

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/5/55/NATO_Operation_Ocean_Shield.png

 

nov 16, 2012 Damien Kerlouet (BRUXELLES2)

 

A bord de leurs bateaux gonflables, les marins de la mission anti-piraterie de l’OTAN «Ocean Shield» se sont lancés, cette semaine, à l’assaut… des dhows et autres petites embarcations de pêcheurs. Assaut pacifique ! L’objectif de cette nouvelle tactique est d’entrer en contact avec les marins locaux, de discuter avec eux, les rassurer et échanger des informations sur les groupes de pirates. Et puis surtout se faire voir, afficher la présence des forces de sécurité internationales jusque sur la côte et décourager ainsi les potentiels candidats à la piraterie. «Nous savons que les pirates ont de plus en plus de mal à rester longtemps indétectés en mer. (…) Nous voulons également rendre la tâche difficile aux pirates pour prendre la mer en premier lieu» explique le Contre-amiral Ben Bekkering, commandant de la force d’intervention.

 

Un contact qui rassure des deux côtés

 

Si la visite des matelots du HNLMS Rotterdam, du HDMS Iver Huitfeldt et de l’USS Halyburton rassurent la population locale, les échanges de vues avec ces derniers rassurent également les hommes de la force internationale. «Nombreux sont ceux de mon équipage qui en sont à leur troisième déploiement anti-piraterie. Ils entendent parler des chiffres en baisse. En rencontrant les pêcheurs et en échangeant leurs expériences, non seulement cela leurs (aux marins) donne une vision concrète, mais ça leurs confirme aussi que leurs efforts font la différence» précise le Commandant de l’USS Halyburton Bertram C. Hodge.

 

D’autres opérations similaires à l’agenda

 

La force de l’OTAN devrait continuer ses opérations le long des côtes. Continuer auprès des marins bien-sûr, mais d’autres initiatives sont prévues. Notamment rencontrer, sur le terre ferme, les doyens des villages côtiers ou encore mettre en place des visites médicales afin d’isoler et de pousser les pirates encore plus loin de la côte.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 08:25

Europe Flag

 

16 novembre 2012 Par RFI

 

L'Europe de la défense était réunie hier 15 novembre à Paris. Une réunion importante avec autour de la table la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Pologne. Au coeur des discussions, la crise au Mali. Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense présents ont refusé de présenter les mesures d'aide de l'Union européenne au Mali et rappelé que la priorité pour libérer le Nord était la voie politique. « Les Africains doivent prendre la responsabilité de la sécurité de cette région », ont martelé les Européens.

 

Tout juste rentré d’une visite officielle à Bamako, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a donné le ton en appelant les Maliens à discuter. Pour lui, il faut déjà penser au développement futur du nord du Mali. « A présent, il faut faire avancer le processus politique au Mali, a-t-il déclaré. Sans un dialogue entre le sud et le nord du Mali, aucune solution ne sera stable et durable ».

 

Organisateur de cette réunion, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius a refusé de détailler l'aide que l'Europe pourrait apporter. Le responsable de la diplomatie française a indiqué que toute l'Europe était prête à apporter son appui, notamment financier. « Il y a l’aspect sécuritaire et puis il y a un aspect en matière de développement et en matière humanitaire, a affirmé Laurent Fabius. Nous demanderons aux différents pays d’Europe de pouvoir apporter leur appui à la formation, leur appui technique, leur appui financier ».

 

« Les Africains eux-mêmes doivent prendre la responsabilité pour la sécurité dans cette région et dans le but de stabiliser le territoire », ont dit Guido Westerwelle et ses homologues qui ont martelé que l'Europe n'interviendrait pas directement en cas d'intervention militaire . Et d'ajouter qu'il « est toutefois envisageable de soutenir les Africains à travers des formations, mais il est clair qu’il ne peut y avoir d’intervention militaire européenne ».

 

Formation, financement, l’aide détaillée de l'Union européenne sera normalement annoncée lundi prochain 19 novembre après présentation et validation par l'ensemble des pays de la zone euro.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 08:10

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2012/11/CIA-David-Petraeus-642x426.jpg

 

16 novembre 2012 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

L’ancien chef de la CIA, David Petraeus, a dit ce vendredi 16 novembre, dans son témoignage à huis clos devant son commission du Renseignement de la Chambre des représentants qu’il avait rapidement su que des proches d’Al-Qaïda étaient impliqués dans l’attaque du consulat de Benghazi en Libye. C’est du moins ce que rapporte l’Associated Press.

 

Le général à la retraite, dont la liaison amoureuse avec sa biographe Paula Broadwell a provoqué récemment sa démission de la CIA, a lu une déclaration de 20 minutes avant de répondre aux questions des parlementaires pendant 1h10.

 

Le 11 septembre dernier, quatre Américains, dont l’ambassadeur Christopher Stevens, étaient tués dans l’attaque des deux complexes diplomatiques de Benghazi. Les républicains ont vivement critiqué la gestion de l’événement par l’administration Obama, le sénateur McCain, coprésident de la Commission du sénat américain sur les Forces armées, allant jusqu’à la qualifier « soit d’incompétence colossale, soit d’une entreprise de dissimulation».

 

Des membres de la commission du Renseignement qui ont assisté à la comparution du général Petraeus auraient affirmé, toujours selon l’agence de presse américaine,  qu’il a expliqué lors de son témoignage qu’il était clair dès le départ que des terroristes étaient impliqués. «Il a dit qu’il y avait des rapports de renseignement (différents), mais qu’il avait toujours pensé qu’il y avait une implication terroriste importante», a déclaré le sénateur républicain Peter King après l’audition.

 

Les républicains soupçonnent le président Obama d’avoir cherché à dissimuler le caractère terroriste de l’attaque pour éviter de ternir son bilan à la veille des élections de novembre.

 

Au lieu d’attaques terroristes, l’administration américaine avait attribué l’attaque du consulat américain à Benghazi par une manifestation spontanée en réponse à la diffusion d’une vidéo offensante produite aux États-Unis et diffusée sur YouTube. Cette explication, que l’administration Obama a reconnue comme erronée par la suite, avait été reprise par l’ambassadrice aux Nations Unies, Susan Rice, cinq jours après.

 

David Petraeus dirigeait encore la CIA à l’époque où se sont produits les évènements et s’était, rendu lui-même en Libye pour enquêter. Les membres démocrates et républicains de la Commission de la Chambre ont donc exigé qu’il témoigne devant eux pour être en mesure évaluer la réponse du gouvernement et de la CIA durant l’attaque de Benghazi.

 

Ce témoignage devant la Commission du Renseignement était la première sortie publique de David Petraeus depuis sa démission. L’affaire avait été découverte au cours d’une enquête du FBI. On ne sait pas sur quoi portait l’enquête du FBI qui a conduit à la découverte de cette affaire ni quand le FBI a appris que le général Petraeus avait une liaison extraconjugale.

 

La démission de David Petraeus avait surpris les milieux du renseignement et le milieu politique de Washington. C’était une fin de carrière abrupte pour le général le plus connu de l’après 11 septembre. Son nom avait d’ailleurs été souvent mentionné comme candidat républicain potentiel à la présidentielle.

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 08:00

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16 novembre 2012 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Un groupe de rebelles touareg du MNLA a subi vendredi une «lourde défaite» lors de violents combats avec des islamistes du Mujao dans le nord-est du Mali, au moment où le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, poussait au «dialogue politique».

 

Les combats entre rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), ont duré plusieurs heures près de Ménaka, dans la région de Gao proche de la frontière avec le Niger.

 

Ils ont pris fin dans la soirée et, selon des sources sécuritaires du Mali et de la région, ont fait au moins une dizaine de morts dans les rangs du MNLA qui a subi «une lourde défaite» et a été «mis en déroute».

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 08:00

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16/11/2012 Sources : EMA

 

Du 14 au 16 novembre, un détachement de militaires du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) a participé à l’évacuation des débris de l’avion qui s’était écrasé le 9 novembre en Lozères.

 

En réponse à une demande de concours de la part des autorités civiles, le général de division François Estrate, commandant la zone de défense et de sécurité Sud (ZDS-Sud), a ordonné au 25e RGA basé à Istres, de procéder à l’évacuation des débris de l’avion Casa de l’armée algérienne qui s’est abîmé le 9 novembre dernier, sur le territoire de la commune de Trelans en Lozère.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-organismes-interarmees/121116-zds-sud-le-25e-rga-en-renfort-apres-le-crash-d-un-casa-algerien/zds-sud-le-25e-rga-en-renfort-apres-le-crash-d-un-avion-casa-algerien3/2071965-2-fre-FR/zds-sud-le-25e-rga-en-renfort-apres-le-crash-d-un-avion-casa-algerien.jpg

 

30 militaires équipés de 6 camions bennes, 6 porte-chars, 2 pelles et 1 chargeur à fourche ont été engagés dans cette opération, qui s’est déroulée sur deux jours. Les débris ont été transportés sur plus de  300 km vers la base aérienne 701 de Salon de Provence par des itinéraires permettant le passage de convois exceptionnels. Les débris sont ainsi stockés et à la disposition des autorités algériennes.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 17:30

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16.11.2012 par Jean-Philippe Rémy, journaliste au Monde - http://afrique.blog.lemonde.fr

 

Servir de troupes de choc pour aller attaquer Aqmi au Mali ? Ce n'est pas la première fois que le MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad, avance l'idée. Les rebelles touaregs, dès le mois d'avril dernier, avaient proposé de faire la guerre aux katibas d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui tiennent une partie du Nord du Mali. Cela pouvait ressembler à une idée lumineuse, à une tentative d'opportunisme politique ou à un geste pour se racheter après avoir été sur le point d'être confondu avec des groupes dont certains entretenaient des relations de proximité, justement, avec les chefs d'Aqmi.

 

Mais à l'époque, la proposition était restée sans lendemain. Et depuis, le MNLA, en proie à des difficultés sans nombre, s'était fait plus que discret. Le creux de la vague, pour les rebelles touaregs, a eu des allures de naufrage depuis que fin juin, leurs hommes se sont fait chasser de Gao et Tombouctou par les groupes armés islamistes radicaux avec lesquels ils avaient mené certaines actions militaires et cohabité tant bien que mal depuis les victoires communes du mois d'avril.

 

A la suite du coup d’Etat à Bamako du 22 mars, alors que l’armée malienne finissait de s’effondrer, la prise de ces deux villes par la rébellion s'était faite sous la bannière des rebelles touaregs, oriflammes aux couleurs de l'Azawad, comme ils appellent ce Nord du Mali dont ils réclament l'indépendance, bientôt remplacé par le drapeau noir des islamistes radicaux.

 

Rebelles touareg avec drapeau de l'Azawad/Magharebia

 

Certains spécialistes en concluent que le MNLA aurait constitué, à son corps défendant, un "faux nez" pour Aqmi, ou l'un de leurs alliés dans la seconde phase de la rébellion : Ansar Eddine, le groupe d'Iyad ag Ghali, ou le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest). La difficulté tient à ce que des mouvements de vases communicants se sont établis entre groupes armés, concernant aussi bien les hommes que les armes.

 

Mais le grand perdant, dans le courant de l'année 2012, ce fut bien le MNLA, qui a vu une partie de ses hommes migrer vers d'autres groupes, tandis qu'il perdait ses positions essentielles sur le terrain. Il lui reste à présent des forces dans la région de Ménaka (proche du Niger), et vers Léré (proche de la Mauritanie).

 

Alors qu'approche le vote d'une résolution (aux alentours du 26 novembre) par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui ouvrirait la voie à une opération internationale au Mali pour y attaquer les groupes "terroristes", dont on se demande toujours qui cela désigne, exactement, le MNLA renouvelle sa proposition de faire partie de l'opération, et même à y jouer le rôle principal.

 

En substance, les responsables de la structure politique dont s'est dotée le MNLA, le Conseil transitoire de l'état de l'Azawad (CTEA), sont prêts à l'action contre Aqmi dans le Nord Mali. Ils ont envoyé une lettre à ce sujet au Secrétaire général des Nations unies et à diverses organisations internationales.

 

Aujourd'hui, Hama Ag Mahmoud, chargé des relations extérieures et de la coopération internationale au sein du CTEA, met en garde : "Les Occidentaux veulent donner les moyens d'une intervention à des personnes qui vont en faire un très mauvais usage : contre les populations civiles." Le responsable du MNLA entend par là qu'il redoute des exactions et des vengeances contre les touaregs dans le cas où l'armée malienne avec des soldats "du Sud" viendrait opérer au Nord, avec l'appui de soldats d'Afrique de l'Ouest.

 

Cela ne signifie pas pour autant que le MNLA est contre une intervention : "On a trop attendu, on ne peut pas ajourner la guerre contre le terrorisme. (…) Nous sommes pour une intervention militaire contre Aqmi", explique-t-il, joint par téléphone, en précisant aussitôt sa pensée : "Les populations du Nord vont voir cela comme une guerre de Noirs contre des Blancs, et comme l'armée malienne n'a jamais respecté les droits humains, ça va être le chaos. Dès qu'on va annoncer le début de l'opération, toute la population va se vider dans les pays voisins."

 

"Nous sommes sur le terrain, nous connaissons la région, nous ne ferons pas de confusion entre les populations et les combattants. Nous sommes les seuls à pouvoir chasser Aqmi de cette région", ajoute-t-il. "Mais nous ne pouvons pas lutter contre cette nébuleuse tout seuls. Si on nous aide, on peut le faire sans bavures."


 On voit tout de suite le problème soulevé : il semble difficile d'imaginer que le Mali donne son accord pour qu'une opération internationale se fasse dans le nord du pays en armant le groupe ayant entamé la rébellion, fin 2011, qui avait précipité à la fois l'effondrement de l'armée, le coup d'Etat et la partition actuelle du Nord. Pour tenter de corriger cette impression, le MNLA affirme désormais ne plus souhaiter faire sécession. Hama Ag Mahmoud assure même que le temps est venu de constituer une "excellente fédération" au Mali.

 

Car, dans ce scénario, les différents groupes armés pourraient se liguer contre Aqmi, aller leur faire la guerre, puis entamer des négociations dans un Mali apaisé... Presque un rêve ? "Aujourd’hui, tout le monde est mûr pour une négociation", assure Hama Ag Mahmoud.

 

Et dans l'immédiat, songeant qu'il faut à tout prix que son mouvement entreprenne une première série d'opérations militaires qui feraient la démonstration qu'il n'a pas disparu, le MNLA a aussi fait envoyer une lettre par l'intermédiaire d'un cabinet d'avocats à la Cour pénale internationale pour l'assurer de ses bonnes intentions.

 

Dans l’intervalle, d’autres mouvements armés apparaissent dans le paysage saharien. Ce groupe, par exemple, ressemble à première vue à des rebelles du MNLA.

 

Combattants du FNLA région de Tombouctou

 

En réalité, ce sont des membres des ex-milices de la communauté arabe berabiche de Tombouctou, qui ont fondé un mouvement armé, le FNLA, devenu dans l'intervalle le MAA (Mouvement arabe de l'Azawad). Ses membres, issus d’une milice locale qui avait abandonné Tombouctou au terme de négociations lors de l’entrée en ville des forces rebelles, en avril, se sont regroupés à Aghabab, dans l’extrême nord du pays et à 150 kilomètres de la frontière algérienne.

 

Trois gradés maliens ont rejoint récemment le mouvement, les colonels Sidi Ahmed Kunta, Hussein Ould Ahmed, plus connu sous le nom de "grand quelqu’un" et Moulaye Habi. Et que veut le MAA ? Participer aussi à une éventuelle opération contre Aqmi et, comme le souligne un de ses responsables, Abdoul Karim Ould Oumar, une forme d'autonomie : "Chaque région du Mali devrait être récupérée [sous le contrôle] de ses autochtones."


Il est encore trop tôt pour savoir si ces déclarations seront suivies d'effet. Seulement, comme le résume Hama Ag Mahmoud, "tout le monde est dans l'esprit de la guerre". Guerre contre qui ? La question est plus complexe qu'il ne semble.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 13:58

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Un hélicoptère PUMA sur le TCD Siroco.

 

16/11/2012 Sources : EMA

 

Le 14 novembre, l’exercice interarmées Akwaba a débuté au Gabon. Jusqu’au 2 décembre, il mobilisera plusieurs centaines de militaires français stationnés au Gabon et en Côte d’Ivoire, ainsi que l’équipage et les moyens du Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco.

 

Akwaba a débuté par l’embarquement d’un groupement tactique des forces françaises au Gabon (FFG) à bord du TCD Siroco, bâtiment amphibie en mission Corymbe. Après cette phase amphibie, il se poursuivra par une phase à terre, en Côte d’Ivoire, dans laquelle des éléments de la force Licorne et des forces armées ivoiriennes seront intégrés.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121116-gabon-debut-de-l-exercice-akwaba/gabon-debut-de-l-exercice-akwaba-6/2070398-2-fre-FR/gabon-debut-de-l-exercice-akwaba-6.jpg

 

Après l’embarquement de 250 hommes et 70 véhicules du 6e BIMa au large de Libreville le 14 novembre, l’exercice s’est poursuivi avec la répétition d’un débarquement au large de Nyonié au Gabon. Cette répétition a permis de valider la planification du débarquement par la batellerie du Siroco et par les hélicoptères PUMA des Forces française au Gabon (FFG). Initiée par nuit noire, cette première phase s’est achevée dans la matinée du 16. Le TCD Siroco transitera ensuite vers la Côte d’Ivoire avant de conduire le débarquement effectif au large d’Abidjan.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121116-gabon-debut-de-l-exercice-akwaba/gabon-debut-de-l-exercice-akwaba-3/2070383-2-fre-FR/gabon-debut-de-l-exercice-akwaba-3.jpg

Répétition d’un débarquement sur une plage de Nyonié au Gabon.

 

Akwaba a pour objectif de renforcer la préparation opérationnelle inter théâtres des forces françaises en Afrique. Il s’inscrit particulièrement dans le cadre de la coopération opérationnelle avec nos partenaires africains.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121116-gabon-debut-de-l-exercice-akwaba/gabon-debut-de-l-exercice-akwaba-7/2070403-2-fre-FR/gabon-debut-de-l-exercice-akwaba-7.jpg

Soldats des forces françaises au Gabon (FFG) à bord d'un CTM regagnant le du TCD Siroco.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 08:50

Mali slodiers 400x300

 

nov 15, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Les forces maliennes d’Ansar Dine (les touaregs rebelles dirigés par Iyad Ag Ghaly) disposeraient de matériels plutôt modernes…

 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 08:35

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

15 novembre 2012 par Assanatou Baldé - afrik.com

 

Les troupes sont prêtes à intervenir dans le nord-Mali, a annoncé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), qui n’attend plus que l’aval de l’ONU. De son côté, l’Union européenne multiplie les réunions pour se préparer à apporter sa contribution à la force africaine.

 

Le plan militaire pour reconquérir le nord-Mali se concrétise. La Cedeao a décidé de déployer 3.300 hommes pour déloger les islamistes. Le Niger, le Sénégal, le Togo, et le Nigeria sont les principaux pays qui participeront à l’opération. Le Burkina-Faso et Ghana apporteront une contribution moins importante, selon RFI.

 

Le Tchad s’est aussi dit prêt à mobiliser des troupes pour prêter main forte à la Cedeao. Le général Sékouba Konaté, commandant de la force africaine en attente, a rencontré le président tchadien Idriss Deby mercredi. Selon ce dernier, « les forces tchadiennes sont à la disposition de l’Union africaine et de la Cedeao pour une intervention au nord-mali, si elles en font la demande ».

 

Le Tchad, un allié de taille

 

Le Tchad représente un allié de taille pour les troupes africaines. L’armée tchadienne est bien formée pour ce type de bataille et a une bonne expérience dans le désert. Elle est aussi très efficace pour la guerre mobile. Le pays dispose de 30.000 hommes équipés de matériels modernes. La Tchad ne fait pas partie des pays de la Cedeao. Mais il est tout aussi concerné par la crise malienne qui risque de déstabiliser tous les pays du Sahel, dont fait partie le Tchad. Depuis le début du conflit, plus aucun pays de la sous-région ne dort sur ses deux oreilles, craignant une propagation sur son sol. Et chacun sait que l’armée malienne défaite n’est pas en mesure de mener cette opération militaire dans le nord sans un véritable soutien de ses voisins.

 

La Mauritanie et l’Algérie ont eux indiqué qu’ils allaient fermer leurs frontières pour éviter que des islamistes se replient sur leurs territoires. Le porte-parole algérien du ministère des Affaires étrangères Amar Belani a déclaré mardi à l’APS que l’Algérie prendra « les mesures appropriées » pour assurer la défense de ses intérêts et la protection « maximale » de ses frontières. Depuis le début du conflit, l’Algérie a toujours boudé l’intervention militaire, privilégiant la solution diplomatique. Alger craint un retour de bâtons des islamistes sur son sol. Mais de nombreux experts estiment que l’Algérie est incontournable pour reconquérir le nord-Mali. Son armée, ses services de renseignements, et son expérience dans la lutte contre le terrorisme sont des atouts non négligeables. La Cedeao et la France ont pourtant tenté mainte fois de convaincre Alger de rejoindre les rangs des pays prêts à s’engager pour déloger les islamistes de la région, en vain. Or, l’Algérie dispose de 1400 km frontière commune avec le Mali.

 

Tout comme les pays de la Cedeao, l’Europe se prépare aussi à prêter main forte au Mali. La France s’est engagée à apporter un soutien logistique aux troupes africaines. Mais elle voudrait aussi que les autres pays européens apportent leur contribution. Les ministres de la Défense de cinq pays de l’Union européenne (UE) se sont d’ailleurs réunis ce jeudi à Bruxelles pour discuter du soutien qu’ils pourraient apporter au Mali. Lundi prochain, ce sera au tour des 27 ministres des Affaires étrangères de l’UE de se rencontrer pour définir un plan d’entrainement des troupes africaines. Au moins 200 à 400 formateurs devraient être déployés sur le terrain début 2013. Les Etats-Unis devraient aussi apporter une aide logistique aux troupes de la Cedeao et envoyer des drones dans le nord. La bataille pourrait donc aussi se jouer dans les airs.

 

AQMI, une menace imminente

 

Toutefois, l’intervention dans le nord n’est pas imminente. Elle ne devrait pas avoir lieu avant six mois selon les experts africains qui travaillent sur le dossier. Il faudrait attendre jusqu’en avril 2013, le temps que les troupes se préparent. La Communauté internationale devrait prendre en charge le coût de l’opération. La France, qui est le pays le plus actif sur le dossier malien, estime qu’il faudra débloquer 200 à 300 millions de dollars par an.

 

En attendant l’intervention militaire, la communauté internationale ne ferme pas la porte du dialogue. Ansar Dine, l’un des groupes islamiques contrôlant le nord, s’est dit prêt à négocier pour la paix dans le nord-Mali. Il est même allé plus loin mercredi en déclarant avoir renoncé à appliquer la charia dans tout le Mali et s’est dit prêt à débarrasser le nord « du terrorisme et des mouvements étrangers ». Le groupe tente de se démarquer d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et du Mujao qui contrôlent aussi la région. C’est précisément ce que la communauté internationale attend d’Ansar Dine. Elle souhaite que le groupe rompt ses liens avec AQMI et le Mujao. L’objectif est de mener une action militaire uniquement contre les terroristes qui refusent le dialogue. Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) sont aussi invités à renoncer à leurs revendications.

 

Même si le Mali a l’appui de ses pays voisins et de la communauté internationale, déloger les islamistes du nord ne sera pas une mince affaire. Selon le général américain Carter Ham, commandant des forces américaines pour l’Afrique, AQMI a un « très fort potentiel pour frapper l’Europe et les Etats-Unis ». Il a rappelé mercredi que « ce réseau a tué quatre Américains », faisant allusion à l’attaque du 11 septembre contre le consulat américain à Benghazi, en Libye, où l’ambassadeur Christopher Stevens et trois autres Américains ont péri. « Cela veut dire, pour moi, qu’il y a une menace imminente », a-t-il ajouté. Selon lui, la communauté internationale doit aider l’Afrique à lutter contre cette menace avant que le groupe terroriste devienne « plus fort ».

 

AQMI qui compte en effet faire du nord-Mali son sanctuaire pour mener à bien ses projets est la principale menace que les Africains et occidentaux craignent. L’organisation terroriste campe sur ses positions en attendant l’intervention militaire. Prête à en découdre avec les troupes qui fouleront la région.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 08:10

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shipspotting.com

 

16/11/2012 meretmarine.com

 

Le Kalaat Beni Rached, de la marine algérienne, est arrivé hier au chantier espagnol Navantia de Fene-Ferrol. Le bâtiment de débarquement de chars va y subir une importante modernisation. Celle-ci concernera notamment la propulsion et les équipements électroniques. Navantia a décroché ce marché l’été dernier suite à l’appel d’offres international lancé par l’Algérie en décembre 2010 pour moderniser ses deux BDC du type Kalaat (93 mètres, 2450 tonnes en charge), construits en Grande-Bretagne en 1984. D’une durée de près de 3 ans, le chantier va représenter 870.000 heures de travail pour la division Réparations Navales du groupe espagnol, qui débute là son plus gros contrat du genre sur le marché international.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 21:15

zone sahélo-saharienne par el-annabi

 

15/11/2012 Par Isabelle Lasserre - lefigaro.fr

 

Le groupe « Weimar plus » s'est réuni jeudi à Paris pour lancer une dynamique politique au sein de l'Union européenne.

 

Pour l'Europe de la défense, le Sahel est un test. Serpent de mer brandi par tous les ministres de la Défense français depuis les accords de Saint-Malo avec la Grande-Bretagne en 1998, la défense européenne tient-elle enfin sa revanche grâce aux islamistes qui depuis six mois ont pris le contrôle du nord du Mali, menaçant ainsi la sécurité du Vieux Continent?

 

Oui, si l'on en croit Jean-Yves Le Drian, qui depuis son arrivée à l'Hôtel de Brienne, n'a eu de cesse de vouloir la relancer. Réuni en sommet hier à Paris, le groupe «Weimar Plus» (Allemagne, Pologne, Espagne, Italie et France) a affirmé: «Des menaces pour notre sécurité appellent à prendre des mesures décisives.» «Les Européensdoivent se donner les moyens de leurs ambitions dans le domaine de la sécurité et de la défense», ont précisé les ministres.

 

Cette réunion était organisée à l'initiative de la France, alors qu'une intervention internationale se prépare dans les états-majors. L'Union africaine a donné son aval à l'envoi pendant un an d'une force combattante de 3300 soldats africains pour reconquérir le nord du Mali. L'intervention doit désormais recevoir le feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU. Quant à l'Europe, qui devrait assurer un rôle de soutien aux armées africaines, elle doit détailler le 19 novembre à Bruxelles la planification de sa mission au Mali.

 

La France, «nation cadre»

 

Le fait qu'Ansar Dine, l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, se soit dit prêt hier à combattre le terrorisme et à renoncer à imposer la charia dans tout le pays, ne remet pas en cause l'intervention. Depuis plusieurs mois, la stratégie de la communauté internationale est en effet d'essayer de diviser les groupes armés, de séparer les Touaregs du reste des islamistes, afin de pouvoir concentrer l'action militaire sur un nombre réduit de djihadistes.

 

Le partage des rôles entre Européens est encore entouré de flou. Si la France, qui devrait être «nation cadre» dans l'opération à venir, se dit prête à fournir des moyens de renseignements et un soutien logistique, peu a filtré pour l'instant des intentions des autres pays européens. Si elle soutient l'initiative, l'Allemagne pacifiste ne veut pas mener d'action militaire au Sahel. Quant à la Grande-Bretagne, l'autre grand pays militaire du Vieux Continent, dont la défense est liée avec celle de la France par les accords de Lancaster et qui soutient Paris au Sahel, elle n'était pas présente à la réunion de jeudi, n'appartenant pas au groupe de Weimar.

 

«Il s'agit pour l'instant de lancer une dynamique politique au sein de l'UE, d'imposer progressivement une préférence européenne vis-à-vis des questions de défense. Le partage des rôles viendra plus tard. Toutes les nations ne feront pas forcément la même chose», explique-t-on dans l'entourage du ministre. Malgré «l'urgence de la situation», soulignée par Paris et Berlin, cette énième relance de l'Europe de la défense ne sera-t-elle qu'un nouveau vœu pieu?

 

Le recentrage stratégique des États-Unis en Asie, les contraintes budgétaires et la persistance de problèmes de sécurité majeurs, comme le Sahel, pour le continent, pourraient bien faire mentir l'adage et donner suffisamment d'énergie aux capitales européennes pour lancer des projets concrets dans le domaine opérationnel, capacitaire et industriel. C'est en tout cas le pari fait Rue Saint-Dominique.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 20:44

African Region maps source ISS

 

15/11/2012 Par Jeune Afrique

 

Au classement des cinquante-cinq premières armées du monde élaboré par le site Global Firepower, l'Afrique est représentée par l'Égypte, l'Afrique du Sud, l'Algérie, la Libye et l'Éthiopie.

 

Le site spécialisé Global Firepower, qui étudie les armées conventionnelles (à l'exclusion de l'armement nucléaire) en fonction de quarante-cinq critères affinés chaque année, a diffusé début novembre son index 2012. Si le classement des cinq premières armées du monde ne présente pas de surprises (dans l'ordre : États-Unis, Russie, Chine, Inde, Royaume-Uni), la France n'apparaît qu'en huitième position, devancée par la Turquie et la Corée du Sud. Avec son budget annuel de 16 milliards de dollars, ses 2 000 avions et ses quelque 3 000 blindés, Israël dispose de la dixième armée, alors que l'Iran (9 milliards de dollars et un millier d'avions) pointe à la douzième place.

 

Le Maroc absent

 

En Afrique, c'est l'armée égyptienne (16e place) qui est considérée comme la plus forte (7 milliards de dollars, 880 appareils, 4 000 blindés), devant la sud-africaine (qui dispose de la deuxième marine de guerre du continent et figure à la 31e place), l'algérienne (38e place avec 6 milliards de dollars, 440 avions et un millier de blindés), la libyenne (39e place pour un budget de 1,5 milliard de dollars) et... l'éthiopienne (44e place). En 2011, le gouvernement d'Addis-Abeba a consacré 450 millions de dollars à la Défense. Curieusement, l'armée marocaine, avec ses 3 milliards de dollars de budget annuel, ses quelque 200 avions et ses 3 000 blindés, ne figure pas dans ce classement des cinquante-cinq premières armées du monde.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 20:41

CarteMali@Onu-589x450

 

15.11.2012 Fenêtre sur l'Europe

 

La question d'une participation à une intervention au Mali dominera jeudi une rencontre à Paris de dix ministres de cinq pays européens - France, Allemagne, Pologne, Italie, Espagne - qui voient à travers cette action militaire de soutien l'occasion de relancer l'Europe de la défense. Mais le Royaume-Uni est absent de cette réunion...

 

Cette réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des cinq Etats a lieu dans la foulée du sommet africain d'Abuja qui a proposé d'envoyer pendant un an une force combattante de 3 300 soldats africains au Mali pour reconquérir le nord du pays, aux mains de groupes islamistes armés.
La rencontre au ministère des Affaires étrangères se tient aussi quatre jours avant un Conseil Affaires étrangères de l'Union européenne, le 19 novembre à Bruxelles. Celui-ci devrait détailler la planification de la Mission européenne d'entraînement des forces africaines au Mali (EUTM-Mali) qui pourrait mobiliser entre 200 et 400 militaires européens, et cela dès janvier, selon des sources françaises.

Dans une tribune publiée samedi dans la presse française, les chefs de la diplomatie français et allemand, Laurent Fabius et Guido Westerwelle, ont appelé l'UE à soutenir le déploiement d'une force internationale au Mali face à "l'urgence de la situation", rappelant que la sécurité du Sahel, de l'Afrique et de l'Europe en dépend. Outre les soutiens allemands et français à la mission européenne, "l'Italie et l'Espagne s'y intéressent et la Pologne a une écoute favorable", dit-on dans l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

A l'ordre du jour, selon le Quai d'Orsay, "le futur du pilotage de la stratégie de défense au niveau européen, la mise en commun des armées et outils militaires et les opérations en cours ou à venir, en particulier la question du Mali qui sera la prochaine grande opération de politique et de sécurité de défense commune de l'Union européenne".Au ministère de la Défense, on parle d'"un moment fort" pour afficher "de manière extrêmement déterminée un ambition renouvelée pour une Europe de la Défense". La question d'un quartier général européen permanent de la Défense, défendue par Paris, Berlin et Varsovie, avait suscité l'an dernier l'opposition virulente des Britanniques, le chef de la diplomatie William Hague préconisant d'avancer plutôt de "manière pragmatique". L'idée de M. Le Drian est désormais de procéder par "petits pas concrets", plutôt que de "faire le grand soir" de l'Europe de la Défense.

Et "si l'Europe parvient par cette opération militaire au Mali à renforcer les capacités africaines de reconquête du Nord Mali, ce sera une réalisation concrète de l'Europe de la Défense", souligne un de ses conseillers.

Figurant parmi les principales puissances militaires européennes, la Grande-Bretagne ne sera pas présente à la réunion de jeudi.

Lire le communiqué du Quai d'Orsay sur les objectifs de la rencontre : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/europe-828/union-europeenne-et-monde/defense-europeenne/article/reunion-ministerielle-sur-l-europe
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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 19:19

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121115-atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach/2068748-1-fre-FR/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach.jpg

L’équipe de visite se rapproche du boutre survolé par

le Panther du Floréal

 

15/11/2012 Sources : EMA

 

Le 7 novembre, la frégate de surveillance (FS) Floréala effectué deux friendly approach(approche amicale) auprès de boutres de pêcheurs. Elle patrouille depuis le 26 octobre dans l’IRTC (International Recommended Transit Corridor), au cœur du golfe d’Aden.

 

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2012, la FS Floréal a détecté un boutre au comportement suspect. En alerte, la frégate s’est déroutée aussitôt afin de s’en rapprocher au maximum, en vue d’effectuer une friendly approach au petit matin. Une fois sur zone, l’hélicoptère du Floréala décollé pour repositionner le boutre et collecter les premières informations visuelles. Lorsque la frégate s’est

trouvée en vue du boutre, celui-ci n’a répondu à aucune communication VHF (radio), même celles réalisées par un membre de l’équipage parlant somalien.

 

Alors que la frégate se rapprochait, les personnes présentes à bord se sont regroupées sur le pont. L’équipe de visite du Floréala rapidement rejoint le boutre et, invitée par l’équipage du navire, est montée à bord. Le boutre s’est révèlé n’être occupé que par de simples pêcheurs et aucun matériel suspect (armes, grappins, essence…) n’a été observé. Avant de repartir, l’équipe de visite en a profité pour offrir quelques bouteilles d’eau. Le bâtiment de guerre a ensuite repris sa route et sa mission de patrouille.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121115-atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach2/2068809-2-fre-FR/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach.jpg

Avant de partir, le chef de l’équipe de visite du Floréal salue le capitaine du boutre.

 

Peu de temps après, en début d’après-midi, un deuxième boutre battant pavillon yéménite croisant la route du Floréal fait lui aussi l’objet d’une visite. L’équipage de ce dernier, composé d’une vingtaine d’individus dont deux enfants, s’est naturellement rassemblé à l’avant. Le dialogue s’est rapidement installé, et l’équipe de visite a été invitée à contrôler le boutre. Deux armes et des chargeurs ont été trouvées ; elles appartiennent à deux individus employé par le capitaine du navire, conscient des dangers dans la zone, afin de contrer toute attaque potentielle. Après plusieurs heures de discussions et de collecte d’informations, l’équipe de visite distribue quelques vivres comme de l’eau, du riz et des boîtes de conserve.

 

Avec la fin de la mousson, l’état de la mer est plus favorable aux activités de pirateries. Ce qui rend essentielles ces prises de contact effectuées par les bâtiments de l’opération européenne Atalante. Elles permettent de mieux connaître les habitudes de pêche des populations locales, de les rassurer et de prévenir d’éventuels actes de piraterie dans la zone.

 

L’opération Atalantecontribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de vols à main armée au large des côtes de la Somalie. Les bâtiments de la force ont pour mission de fournir une protection aux navires affrétés par le PAM et aux navires marchands.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121115-atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach3/2068814-3-fre-FR/atalante-le-floreal-effectue-deux-friendly-approach.jpg

L’équipe de visite monte à bord du boutre

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 18:20

Mali slodiers 400x300

 

15 November 2012 defenceWeb (Reuters)

 

Militants who killed the U.S. ambassador to Libya in September probably had links to al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), the top U.S. general in Africa said warning that a growing threat from the group must be urgently addressed.

 

General Carter Ham, head of the United States' Africa Command, said that a military plan unveiled on Sunday by West African regional bloc ECOWAS to dislodge AQIM from northern Mali still needed detailed work, and any intervention would probably take "some months to prepare".

 

Ham, in Paris to meet French officials to discuss issues including the Mali crisis, expressed concern at mounting al Qaeda influence in the region and beyond, Reuters reports.

 

"If we in the international community don't find a way to address this, the threat will worsen and the network will become stronger and gain capability to export violence," Ham said.

 

"I don't think today they possess a credible and imminent threat to the U.S. homeland. But that network already killed four Americans," Ham said.

 

U.S. officials have acknowledged that in the months before the mid-September attack, which killed four Americans including Ambassador Christopher Stevens, there was extensive intelligence about Islamic militants in the Benghazi area.

 

"There is a growing network of violent extremist organizations and it appears to me very likely that some of the terrorists who participated in the attack in Benghazi have at least some linkages to AQIM," Ham said.

 

The U.S. congress will hold a hearing on Thursday into the events surrounding the attack.

 

MALI NEGOTIATIONS FIRST

 

Once viewed as an example of democratic progress in Africa, Mali was plunged into chaos by a March coup which toppled the president and left a power vacuum that was quickly exploited by rebels to seize the country's vast, desert north.

 

While former colonial master France, which has several citizens held hostage in the Sahara by al Qaeda-linked groups, is pushing for a swift war, regional powerhouse Algeria prefers a negotiated solution.

 

The United States, which spent years working with Mali's army, also advocates a more cautious approach. It has said any military intervention should wait until after elections in order to strengthen the political leadership in Bamako.

 

"Algeria, like the United States and many others believe that negotiation is the start point for this effort," Ham said. "While there may be a military element to this strategy, addressing the political needs of the Tuaregs and other elements in the northern portion of Mali is important."

 

While European nations plan to send military advisers to train Malian troops, Ham said the United States could not legally do so while the coup leaders were still in power.

 

He said the United States had not been asked specifically for help by ECOWAS and indicated it would "take months rather than weeks" to rebuild Mali's military capability which had been significantly diminished after the coup.

 

While 800 to 1,200 hardcore fighters in the north could not be reconciled, a conflict was not inevitable, he said.

 

Ham said if a political deal with Tuaregs and other groups in the north was reached and confidence in a Bamako government restored then it could turn the local population against AQIM.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 18:15

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/3/30/SANDF_emblem.jpg

 

15 November 2012 by Kim Helfrich - The New Age/defenceWeb

 

South Africa’s wider defence community will have to wait at least four months to find out how much the 2012 Defence Review is going to change this vital component of the national landscape.

 

Review Committee chairman Roelf Meyer met with Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula on two occasions recently (on 29 October and 5 November) to discuss “what next” for the more than 400 page document.

 

“She indicated she wanted some technical amendments made as well as saying its tabling in Parliament would only happen in March next year. She also requested the Committee’s working period be extended until then,” Review Committee spokesman Captain (SAN) Jaco Theunissen said.

 

The Committee was established by former Defence and Military Veterans Minister Lindiwe Sisulu in July last year to review and update the existing Defence Review and White Paper on Defence. This, she said at the time, was because existing policy documents primarily provided for transformation in the SA National Defence Force (SANDF). This has been achieved and now changes in government policy, particularly as regards foreign policy and international relations, also meant changes in the use of the military as an instrument of government.

 

Overall Meyer and his team were tasked to produce a draft blueprint with a short and long term focus on the SANDF and the local defence industry.

 

To ensure as comprehensive a draft review, for approval of the Minister and onward submission to Parliament, as possible committee members engaged with the senior command of the SANDF, the local defence industry, research organisations and think tanks as well as NGO’s, CBO’s and the public. This input was added to the original draft and work completed, as requested by the end October.

 

Staff working at the Review Committee’s base of operations, the Erasmus Castle on the Armscor campus in Pretoria, are currently contacting Committee members.

 

“We have to find out from them whether they can they still be available for Defence Review work,” Theunissen said.

 

“All Committee members were nominated by Sisulu and they also wear other hats so it might be difficult for them to continue.”

 

As examples he cited North West Premier Thandi Modise and Rear Admiral Phillip Schoultz, SA Navy: Flag Officer Fleet.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 18:10

Marshal_Shaposhikov.jpg

 

15 November 2012 by Oscar Nkala/defenceWeb

 

The Russian Navy's Pacific Fleet has dispatched a fresh squadron of three vessels to combat piracy off the East African coast.

 

The squadron comprises destroyer Marshall Shaposhnikov, the oil tanker Irkut and the rescue tug Alatau. The flotilla sailed out of the Pacific Fleet naval base in Vladivostok on November 2, heading for the Arabian Sea, reports The Voice of Russia.

 

While en-route to the Gulf of Aden the vessels will hold an exercise with the Indian Navy and call at its port of Mumbai. The vessels will also visit Djibouti as they join an international naval anti-piracy force which comprises vessels from the European Union, the United States, China, India, Iran and South Korea.

 

After a three-month deployment, the squadron will return to Vladivostok in a voyage that will include stop-overs in naval bases in the Seychelles, Thailand and South Korea. The flotilla also becomes the Russian Navy's eighth naval patrol squadron to be deployed with the international forces in the Red Sea and Indian Ocean since anti-piracy and maritime operations began three years ago.

 

It also marks a second coming to East African waters for the Marshall Shaposhnikov (BPK 543), a large Udaloy Class submarine destroyer which remains one of the flagship vessels of the Russian Navy Pacific Fleet despite the 28 years it has spent on active service.

 

While deployed on anti-piracy operations in the Indian Ocean in 2010, navy commandos from the Marshall Shaposhnikov carried out a number of spectacular operations, including the rescue on May 10 of the ship and crew of the supertanker MV Moscow University which had been hijacked by Somali pirates and held on Socotra Island in the Indian Ocean five days earlier.

 

Since deploying on international maritime security operations three years ago, the Russian Navy has escorted more than 130 commercial and aid ships through the Red Sea and other pirate-infested shipping lanes off Africa.

 

Whilst the Pacific Fleet squadron is on the way to Africa, a Black Sea Fleet task unit is currently finishing pre-deployment preparations. The Russian Defence Ministry said the missile cruiser Moskva and landing ship Saratov were presently training in the Aegean Sea while the patrol vessel Smetlivy and tugboat MB-304 will join the group following the Russian-Italian naval exercise Ionex 2012. The task unit will soon be joined by the landing ship Novocherkassk.

 

The international naval flotilla off the East African coast has stepped up pre-emptive action against pirates, including strikes on bases on the Somali coast. Shipping firms are increasingly deploying armed guards and other measures such as heightened watches and razor wire to improve security on vessels. These measures have led to a dramatic drop in piracy, but the problem remains.

 

According to the International Maritime Bureau, as of October 27, 252 incidences of piracy and armed robbery at sea have been recorded around the world this year, including 26 hijackings. Somali pirates have been responsible for 71 of these incidents and 13 hijackings, in which 212 hostages were taken. They are currently holding nine vessels and 154 hostages.

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