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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 12:25

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08/11/2012 Sources : EMA

 

Du 26 septembre au 3 novembre 2012, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont projeté un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de militaires Ougandais.

 

Ce stage intensif se déroulait sur le camp de Singo à 60 kms au nord-ouest de Kampala, capitale de l’Ouganda. En 5 semaines, il avait pour but de former le bataillon avant sa projection en Somalie au sein de la mission de l’Union Africaine en Somalie, l’AMISOM. 2 316 soldats ougandais de l’Ugandan people’s defence forces ont ainsi suivi les 7 modules de formation aux techniques de combat. 3 d’entre-eux étaient encadrés par le DIO français composé de 33 militaires du 5ème RIAOM (régiment interarmes d’outre-mer) : sécurisation et fouille de zone, reconnaissance, défense de zone urbaine et rurale.

 

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Les autres modules, dans lesquels intervenaient des français, étaient pris en charge par des instructeurs américains de l'Africa Contingency Operations Training and Assistance (ACOTA): Urban patrolling (mission de patrouille en zone urbaine), convoy (école de rame), déliberate attack (combat) et sensibilisation aux IED.

 

Le colonel Balikudembe, chef de corps du bataillon ougandais, a affirmé que les connaissances acquises et restituées pendant cette période ont été très utiles à l’approche de la mission du bataillon en Somalie. Il a également remercié « les soldats français qui ont fait l’effort de parler en anglais ».

 

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Les FFDj sont régulièrement engagés dans le cadre employées au profit de la coopération militaire multilatérale avec les instances régionales de la force Africaine en attente de l’Union Africaine, l’EASF. Elles participent sur le sol Ougandais à la formation des UGABAG depuis 2006 et depuis juin 2010, à la formation des cadres et spécialistes (sapeurs, transmetteurs, auxiliaires sanitaires) d’un bataillon des forces de sécurité somaliennes.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 09:15

Mali---source-Figaro-11112012.jpg

 

11/11/2012 Par Pierre Prier - lefigaro.fr

 

INFOGRAPHIE - Le plan d'intervention africain, approuvé au Nigeria, devra être avalisé par l'ONU.

 

L'intervention militaire au Mali se précise. Dimanche, à Abuja, capitale du Nigeria, une vingtaine de pays africains se sont réunis pour approuver l'envoi d'une force africaine destinée à reconquérir le nord du Mali, aux mains de trois groupes islamistes armés.


«Nous prévoyons 3300 soldats pour une durée d'un an», a dit le président ivoirien, Alassane Ouattara, à l'issue du sommet réunissant des dirigeants des 15 pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de quelques autres pays du continent.


Ces soldats proviendraient prioritairement des pays membres de la Cédéao, mais pourraient également être fournis par d'autres États non membres, a-t-il dit. «Il y a, bien sûr, le Nigeria, le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, nous avons également des pays comme le Ghana, le Togo», a-t-il dit, citant des pays membres de la Cédéao.

Quartier général près de Bamako

M. Ouattara a également mentionné d'autres pays non membres: «le Tchad, également, pourrait participer» et «nous avons eu des contacts avec d'autres pays: la Mauritanie, l'Afrique du Sud», a-t-il dit. La Mauritanie était pourtant citée, avec l'Algérie, comme l'un des pays désireux de privilégier le dialogue.


Ce «plan stratégique» sera ensuite transmis à l'Union africaine, qui l'enverra elle-même au Conseil de sécurité de l'ONU. Ce dernier devra alors voter une résolution autorisant l'intervention. Cet aval onusien est également attendu par l'Union européenne et la France pour apporter un soutien logistique et d'encadrement.

Le nord du Mali, vaste zone désertique, est contrôlé par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).


Le gros des troupes devrait être malien, sous commandement malien, avec un quartier général près de Bamako. Le Burkina Faso enverra environ 150 hommes. Le Niger pourrait envoyer de 600 à 900 hommes.

Côté européen, il est prévu la création d'une mission européenne d'entraînement «EUTM Mali.» Elle pourrait être composée de 200 militaires européens destinés à la formation des troupes africaines sur le territoire malien, essentiellement des forces spéciales fournies par la France, l'Allemagne, l'Italie, la Pologne et l'Espagne.

Des drones armés américains

Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de ces cinq pays en discuteront à Paris le 15 novembre. Des hommes des forces spéciales françaises sont présents dans la zone sahélienne depuis les premières prises d'otages français, notamment au Burkina Faso.


Les États-Unis, eux, réfléchiraient à un engagement plus direct sous la forme de bombardements de drones contre Aqmi.


La perspective d'une intervention a provoqué les sarcasmes d'un chef islamiste. «Elle ne nous fait pas peur», a déclaré par téléphone au Figaro Oumar Ould Hamaha, issu du Mujao et se présentant comme le responsable de la sécurité pour le nord du Mali. «Ça nous facilitera la tâche que la France et les États-Unis viennent sur le terrain, puisque nous voulons les combattre», a ajouté l'islamiste.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:50

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09 Novembre 2012, Sihem Balhi - dna-algerie.com

 

Confirmation officielle. Un avion de transport des Forces aériennes de l'ANP (Armée nationale populaire) avec à son bord six personnes s'est écrasé vendredi après-midi en Lozère (France), a confirmé dans la soirée du vendredi 9 novembre le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

 

Lors de l'exécution d'une mission d'acheminement d'équipements au profit de la Banque d'Algérie à partir de la France, un avion de transport des Forces aériennes de l'ANP de type CASA 295 s'est écrasé vendredi à 15h45 en Lozère à 100 km au nord de Montpellier sur le chemin de retour en Algérie, a précisé le communiqué du ministère cité par l’APS.

 

L'avion a décollé le même jour d'Alger à 7h00 du matin avec à son bord son équipage cinq militaires et un représentant de la Banque d'Algérie, selon la même source.

 

« Le crash et la destruction de l'avion ont été confirmés par les autorités françaises et il a été procédé à la mise sur pied d'une commission des forces aériennes pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cet incident, » a ajouté le communiqué.

 

Le ministère de la Défense n’a pas précisé si les victimes du crash ont été retrouvées.

 

Toutefois, un premier bilan avancé par l'AFP fait état de 4 morts découverts sur les lieux du drame.

 

L’avion qui venait de Paris en direction de l’Algérie s'est écrasé vendredi 9 novembre vers 15h45 en Lozère sur la commune de Saint-Germain-du-Teil, dans le sud de la France.

 

Pour le moment, les efforts se concentrent sur la recherche des victimes, affirme à 18h30 à la chaîne Itélé la chargée de communication de la préfecture de la Lozère.

 

« Pour l’instant les recherches de victimes sont infructueuses. Il s’agit d’un avion de fret à bord duquel il y avait six personnes, une enquête judiciaire vient d’être ouverte », a déclaré le préfet de Lozère, Philippe Vignes, qui était sur place au côté du procureur de la République à Mende, Samuel Finielz.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:35

RhibFpsPatino - crédit Eunavfor Marine Espagnole

 

7 novembre 2012 nautisme.lefigaro.fr (AFP)

 

Quatre Somaliens sont arrivés mardi aux Pays-Bas, où ils seront jugés pour piraterie après avoir ouvert le feu sur la marine néerlandaise lors de leur arrestation en octobre au large des côtes somaliennes, a annoncé le ministère néerlandais de la Défense.

 

"Etant donné que des militaires néerlandais ont été la cible de tirs, le parquet a décidé de juger les quatre suspects aux Pays-Bas", a indiqué le ministère néerlandais de la Défense dans un communiqué. "Les suspects sont arrivés cette nuit à la base aérienne d'Eindhoven (sud)",a-t-il précisé.

 

Six pirates, dont deux avaient ensuite été relâchés car ils étaient mineurs d'âge, avaient été interpellés par la marine néerlandaise le 24 octobre à la suite d'un contrôle de routine sur un boutre (bateau de pêche) se trouvant à quelque 400 mètres des côtes somaliennes.

 

Le boutre ainsi que ses 21 membres d'équipage iraniens et pakistanais avaient été détournés par les pirates quelques semaines plus tôt.

 

Une équipe d'abordage de la marine néerlandaise a été la cible de tirs venus de la côte et du boutre lui-même alors qu'elle s'approchait du bateau de pêche, a expliqué le ministère.

 

Le boutre a pris feu après plusieurs échanges de tirs et les pirates ainsi que les membres d'équipage retenus se sont jetés à l'eau. Vingt-cinq personnes ont été secourues, dont les six pirates, alors qu'un membre d'équipage a été tué, selon la même source. Deux pirates et six membres d'équipage, blessés, ont été soignés à bord de la frégate néerlandaise Rotterdam.

 

Le capitaine du boutre a, de son côté, assuré que sur les 21 membres d'équipage d'origine, deux étaient portés disparus, selon le ministère néerlandais de la Défense.

 

Selon le Bureau maritime international (BMI), les actes de piraterie au large de la Somalie ont chuté cette année à leur plus bas niveau depuis 2009, particulièrement au troisième trimestre.

 

La communauté internationale a mis en place au moins trois forces pour lutter contre la piraterie au large de la Somalie : la force Ocean Shield de l'Otan, la force Atalante de l'Union européenne, et Combined Task Force 151, la structure mise en place par d'autres pays, notamment asiatiques.

 

Cinq pirates somaliens, les premiers jugés en Europe, avaient été condamnés le 17 juin 2010 à cinq ans de prison à Rotterdam pour avoir attaqué un cargo turc dans le golfe d'Aden le 2 janvier 2009. Les Pays-Bas sont dotés d'une loi de compétence universelle pour les crimes de piraterie.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:10

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bd/F931_Louise-Marie.jpg

 

6 novembre 2012 RTBF.be (Belga)

 

    La frégate "Louise-Marie" de la Marine appareillera mercredi après-midi à destination de la Corne de l'Afrique pour participer, pour la troisième fois, à l'opération européenne Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne, mais elle devra encore attendre une décision politique du gouvernement pour y prendre véritablement part, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

 

    Selon le service de presse de la Défense, la frégate et ses 166 membres, placés sous le commandement du capitaine de frégate Hans Huygens, quitteront ce mercredi à 15h00 la base navale de Zeebrugge.

 

    Le navire doit participer du 23 novembre au 9 février 2013 à Atalanta, la première opération navale jamais lancée par l'Union européenne. Le retour de la frégate à Zeebrugge est prévu pour la fin février 2013, a précisé la Défense dans un communiqué.

 

    Le Conseil des ministres n'a toutefois pas encore formellement donné son aval à cette mission, la procédure d'approbation étant compliquée par les travaux budgétaires menés depuis trois semaines par le Comité ministériel restreint, qui rassemble les principaux ministres du gouvernement.

 

    Dans l'attente d'un feu vert gouvernemental, le F931 Louise Marie (LoMa pour les marins) partira en direction de la Crête afin d'y peaufiner l'entraînement de l'équipage. Dans le pire des cas - l'absence d'aval du Conseil des ministres -, la frégate pourrait faire demi-tour, a indiqué une souce informée à l'agence BELGA.

 

    Son départ, initialement prévu pour la mi-septembre, avait déjà été retardé par des ennuis techniques sur lesquels le ministère de la Défense est restée très discret.

 

    Tests opérationnels

 

    La frégate a passé avec succès les tests opérationnels exigeants de l'OTAN et est prête pour cette mission, assure toutefois le service de presse du département.

 

    Les quatre composantes de la défense apportent leur contribution à cette mission. Le navire dispose en effet d'un hélicoptère Alouette III lui donnant une capacité d'intervention très rapide, dont l'équipage, provenant de la composante Air, compte cinq personnes. La composante médicale embarque six de ses membres à bord. Les équipes "Vessel Protection Detachments" (VPD) et les "boarding teams" (équipes d'abordage) sont composées de membres de la composante Marine et de la para-commandos de la composante Terre.

 

    L'opération Atalanta (ou Eunavfor), lancée en décembre 2008 et prolongée jusqu'à la fin 2014, vise à protéger les navires du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'Amisom (la Mission de l'Union africaine en Somalie qui contribue à renforcer l'autorité du gouvernement de Mogadiscio) acheminant de l'aide alimentaire destinée aux réfugiés en Somalie, mais aussi de protéger les autres navires "vulnérables" et de dissuader les actes de piraterie en patrouillant dans les zones à risque - une zone de l'océan Indien de deux millions de km2, grande comme l'Europe.

 

    Plus de 1500 militaires provenant de sept pays européens y participent actuellement.

 

    Outre l'UE, l'Otan est également présente dans l'océan Indien avec l'opération "Ocean Shield", tout comme une série de pays qui agissent de manière plus ou moins coordonnée avec les forces occidentales. La Russie a ainsi demandé la semaine dernière à la France l'autorisation de déployer sur sa base de Djibouti deux avions de reconnaissance Iliouchine Il-38 pour participer à la lutte contre la piraterie dans la région aux côtés d'appareils français.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:05

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/16/TPz_1_Fuchs_NBC_reconnaissance_vehicle.jpg/800px-TPz_1_Fuchs_NBC_reconnaissance_vehicle.jpg

 

11.11.12 El Watan (AFP)

 

Une filiale du groupe allemand de défense et d'équipement automobile Rheinmetall à l'intention de produire jusqu'à 1.200  véhicules blindés de type Fuchs à destination de l'Algérie, selon le magazine Spiegel à paraître lundi.

 

D'après l'hebdomadaire qui cite des sources gouvernementales, le gouvernement allemand estime que cette filiale de Rheinmetall va produire en Algérie, dans les 10 ans à venir, jusqu'à 1.200 véhicules blindés pour les besoins locaux.

 

Le Spiegel rappelle que le gouvernement allemand avait donné son aval début 2011 pour la livraison de 54 véhicules blindés de ce type pour un total de commandes de 195 millions d'euros, et de véhicules tout terrain pour 286 millions d'euros.

 

Selon le journal, en 2010 Berlin avait donné son accord pour 19,8 millions d'euros de volume d'affaires dans le secteur de l'armement avec l'Algérie. Rheinmetall, coté en bourse, a réalisé en 2011 près de 4 milliards d'euros   de chiffre d'affaires, dont la moitié dans la défense.   

 

Les ventes d'armes sont régulièrement sujet à polémique en Allemagne. Début juillet, la presse allemande s'était fait l'écho de la vente imminente de 200 chars de combat Leopard 2 à l'Arabie saoudite, sans que l'information ne soit confirmée côté allemand. Ces informations avaient déclenché un vif débat mené par l'opposition mais aussi par certains membres du parti conservateur de la chancelière, Angela   Merkel, qui y voyaient une violation de la politique habituelle de l'Allemagne qui ne vend pas d'armes lourdes à des dictatures, et encore moins dans cette région du Golfe déjà instable.  

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:00

pentagon source defenseWeb

 

10-11-2012 par David Alexander - Nouvel Observateur

 

WASHINGTON (Reuters) - Les patrons du Pentagone ont été informés de l'attaque contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi une heure après le début des affrontements dans la ville libyenne mais n'ont pu mobiliser à temps des renforts basés en Europe pour éviter la mort de l'ambassadeur Christopher Stevens et de trois autres Américains, selon une chronologie des événements divulguée vendredi.

 

S'exprimant sous couvert d'anonymat, des hauts responsables de la défense américaine ont rejeté les allégations selon lesquelles le Pentagone n'aurait pas réussi à déplacer rapidement des renforts pour lever le siège du consulat ou à recourir à des drones armés pour repousser les assaillants.

 

"Le département de la Défense a agi rapidement après avoir appris ce qui se passait à Benghazi", a dit l'un d'eux, ajoutant que des Marines, des forces spéciales et d'autres éléments militaires avaient été soit utilisés, soit mobilisés au cours de l'attaque du consulat.

 

"Malheureusement, aucune option alternative ou aucun moyen aérien supplémentaire n'était disponible dans un laps de temps qui aurait été efficace", a-t-il ajouté.

 

La réaction de l'administration à l'attaque de Benghazi est devenue dans les dernières semaines de la campagne présidentielle américaine un sujet politique très sensible.

 

La CIA et le département d'Etat avaient déjà rendu publiques des chronologies de l'attaque. Le département de la Défense a à son tour procédé de la sorte vendredi soir.

 

Selon ce document, l'Africa Command, commandement des forces américaines pour l'Afrique basé en Allemagne, a ordonné l'envoi d'un drone de surveillance au-dessus de Benghazi 17 minutes après le début de l'attaque, soit à 21h59 heure locale. Il a fallu plus d'une heure pour que ce drone arrive sur zone.

 

Le cabinet de Leon Panetta, secrétaire à la Défense, a été informé de l'attaque 50 minutes après le début des événements, et Panetta lui-même a été mis au courant peu de temps après alors qu'il gagnait la Maison blanche pour une réunion préalablement programmée avec Barack Obama et le général Martin Dempsey, président de l'état-major interarmes des forces américaines.

 

Les trois hommes ont évoqué les réactions potentielles à ce qui se passait alors à Benghazi au cours de cette réunion qui a débuté très exactement 78 minutes après le début de l'attaque, relève le Pentagone.

 

"DES HEURES OU DES JOURS ?"

 

Panetta et Dempsey ont ensuite regagné le Pentagone pour une série de discussions avec le général Carter Ham, qui dirige l'AfriCom, et d'autres responsables militaires, entre minuit et 02h00 heure libyenne (18h00 et 20h00 heure de Washington), pour organiser la riposte.

 

A leur arrivée au Pentagone, une équipe de la CIA était en train d'évacuer le personnel du consulat de Benghazi. Mais l'ambassadeur Christopher Stevens était alors porté disparu.

 

Son corps a été retrouvé dans un hôpital local. Il a semble-t-il été asphyxié dans l'enceinte diplomatique incendiée par les assaillants. Les trois autres victimes américaine ont péri dans l'attaque du consulat et d'une annexe voisine de la CIA.

 

"Lorsque les premières informations sont arrivées, nous savions que l'ambassadeur ne pouvait être joint. Nous évaluions la possibilité d'un possible scénario d'exfiltration d'otage. Nous ne savions donc pas si cette opération allait devoir durer des heures ou des jours", a dit à la presse un haut responsable de la défense.

 

Lors des réunions de crise au Pentagone, il a été décidé de préparer l'envoi de deux équipes des unités antiterroristes des Marines spécialisées dans la sécurisation de sites et de deux unités des forces spéciales, une basée en Europe, l'autre aux Etats-Unis.

 

Une des deux équipes des Marines devait sécuriser l'ambassade de Tripoli, l'autre le consulat de Benghazi. Les deux unités des forces spéciales devaient rallier elles une base en Europe pour se préparer à une intervention.

 

Au moment où se tenaient ces réunions au Pentagone, une équipe de sécurité de six hommes partie de l'ambassade de Tripoli arrivait à Benghazi. Ils se sont posés à l'aéroport de la grande ville de l'Est libyen à 01h30 heure locale (19h30 heure de Washington).

 

D'après les données diffusées la semaine dernière par la CIA, ces six hommes auraient été retenus à l'aéroport pour tenter de localiser l'ambassadeur et d'organiser des transports. Ils seraient arrivés à la station de la CIA à Benghazi à 05h15 heure libyenne (23h15 heure de Washington) au moment où des obus de mortier commençaient à être tirés par des militants. Deux officiers américains ont péri dans ces tirs.

 

Une heure plus tard, une unité de l'armée libyenne est arrivée dans la base de la CIA et a aidé à l'évacuation de tous les personnels américains ainsi que des corps de l'ambassadeur et des trois autres Américains tués dans l'attaque.

 

Henri-Pierre André pour le service français

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 13:15

CEDEAO

 

nov 9, 2012 par Corinna Leblanc-Justin - legriot.info

 

La Guinée Bissau a reçu mercredi une enveloppe de 63 millions de dollars américains de la part de la Communauté Économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce financement est destiné au secteur de la sécurité et de la défense. C’est une énième tentative de la communauté internationale afin de rétablir l’ordre institutionnel au sein de ce pays. Depuis avril dernier, un coup d’Etat a été perpétré en Guinée Bissau. A présent, l’Etat commence à se projeter vers des institutions démocratiques. Dans ce cadre, la CEDEAO a souhaité soutenir la réforme au sein de la sécurité et de la défense, secteurs « d’une importance capitale pour la paix et la stabilité », selon le président de la commission de l’organisation sous-régionale. En fait, l’idée poursuivie est d’améliorer l’environnement de la population bissau-guinéenne, laquelle est la plus grande victime de ces conflits politiques. En octroyant ce financement, la CEDEAO espère voir vite des œuvres concrètes : même avant le putsch, l’armée devait être réformée. Celle-ci compte, selon certaines statistiques, plus de 11 000 hommes. La feuille prévoyait à cet effet la retraite de 1 400 éléments issus des forces de sécurité et de défense. Ce, dans le but de réduire ses rangs et de la conformer aux exigences de la communauté internationale, soit 4 000 militaires.

 

Mais, cela est resté lettre morte jusqu’à présent. Malheureusement, l’armée a très mauvaise réputation en Guinée Bissau. Elle est accusée de semer l’instabilité au sein de la société et, surtout, d’encourager le narcotrafic. C’est pourquoi ce projet de réforme avait intéressé divers bailleurs de fonds : à titre d’exemple, l’Angola s’est engagé à débourser 31 millions de dollars américains et l’Union Européenne, 10 millions de dollars américains.

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 13:10

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

09.11.2012 - Par Ola Awoniyi - tv5.org(AFP)

 

Les ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont débattu vendredi à Abuja d'un plan d'intervention armée dans le nord du Mali, prévoyant le déploiement de 5.500 soldats dont une partie ne viendrait pas de l'Afrique de l'Ouest, a indiqué une source interne à la Cédéao, en marge de la réunion.

 

ABUJA (Nigeria)  - Les ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont débattu vendredi à Abuja d'un plan d'intervention armée dans le nord du Mali, prévoyant le déploiement de 5.500 soldats dont une partie ne viendrait pas de l'Afrique de l'Ouest, a indiqué une source interne à la Cédéao, en marge de la réunion.

 

Ces ministres des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) devaient entériner un projet élaboré par leurs chefs d'état-major et devant être soumis, dimanche, aux chefs d'Etat et de gouvernement ouest-africains, au cours d'un sommet à Abuja.

 

Leurs discussions à huis-clos se poursuivaient vendredi en fin de journée.

 

"Les chefs d'état-major de la Cédéao ont proposé de changer la composition des troupes qui seraient déployées" pour la reconquête du nord du Mali, occupé par des groupes islamistes armés, a déclaré la source interne à la Cédéao, sous couvert de l'anonymat.

 

"Ils recommandent que 5.500 soldats soient déployés, au lieu des 3.200 prévus dans la proposition initiale de la Cédéao", a ajouté cette source, et les troupes supplémentaires viendraient "d'Etats hors Cédéao".

 

"C'est la raison pour laquelle l'Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l'Algérie et le Tchad sont invités à participer au sommet de dimanche", a-t-il précisé, ne citant que des pays du continent africain.

 

Cette source n'a pas précisé s'il était envisagé d'envoyer au Mali des militaires non africains. Elle n'a pas non plus indiqué si ces troupes supplémentaires seraient destinées à combattre ou non.

 

Une fois adopté, ce plan sera transmis aux Nations Unies via l'Union Africaine (UA), selon le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo.

 

"Le besoin urgent de stopper les pratiques mafieuses et criminelles des groupes terroristes et les atrocités commises dans l'impunité par les extrémistes justifie une forte mobilisation aux côtés du Mali", a déclaré M. Ouedraogo en ouverture de la réunion, qu'il a qualifiée de "tournant décisif" dans la recherche d'une sortie à la crise malienne.

 

Le secrétaire d'Etat nigérian aux Affaires étrangères, Nurudeen Mohammed, a estimé que si l'insécurité dans la région du Sahel n'était pas contenue, elle représenterait "un danger énorme pour le continent africain et pour le reste du monde".

 

Le 12 octobre, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait donné 45 jours à la Cédéao pour préciser ses plans de reconquête du nord du Mali, contrôlé totalement par trois groupes islamistes depuis fin juin.

 

Le plan adopté à l'issue du sommet doit préciser la composition de la force, soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux, le niveau de participation des différents pays africains, le financement et les moyens militaires dont la force devra disposer.

 

Poursuivre le dialogue politique

 

M. Ouedraogo a répété que la Cédéao devrait continuer à avoir une double approche dans la résolution de cette crise, avec d'un côté la poursuite des tentatives de "dialogue politique" et de l'autre une "pression militaire" sur les groupes islamistes armés.

 

Le ministre ivoirien des Affaires étrangères Daniel Kablan Dunkan a rappelé dans son discours que le conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao avait "invité" Bamako à créer un "comité de négociation" pour faciliter le dialogue.

 

Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un des trois groupes armés islamistes qui occupent le nord du Mali, a accepté de discuter avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao, et s'est dit prêt au "dialogue" avec Bamako.

 

L'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu pour le Sahel, Romano Prodi, avait déclaré jeudi, après un entretien avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika, qu'une intervention militaire au Mali n'interviendrait qu'en "dernier ressort".

 

L'Algérie, qui pourrait jouer un rôle clé dans le cas d'une opération armée, grâce à l'importance des ses moyens militaires et la compétence de ses services secrets, a exprimé jusqu'à présent sa préférence pour une sortie de crise par le dialogue. Le pays a une frontière commune de 1.400 kilomètres avec le Mali.

 

La France, ancienne puissance coloniale au Mali, a toujours dit qu'elle n'interviendrait qu'en soutien logistique à une intervention entérinée par le Conseil de sécurité de l'ONU.

 

Selon le ministère français de la Défense, une mission européenne d'entraînement des forces africaines au Mali, qui pourrait mobiliser 200 militaires, sera discutée par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de cinq pays européens le 15 novembre à Paris.

 

Vendredi soir, le responsable d'une milice d'auto-défense du nord du Mali, Seydou Cissé, a proposé des renforts, affirmant depuis Niamey que 2.000 de ses hommes étaient "prêts" à combattre aux côtés des troupes ouest-africaines.

 

M. Cissé , Malien d'ethnie peul et responsable de la milice Ganda-Isoa, qui avait été défaite comme l'armée malienne par les groupes islamistes, a dit être en contact "avec les autorités nigériennes et maliennes", "afin que (ses) hommes puissent se positionner le long de la frontière avec le Niger et devancer les forces ouest-africaines".

 

Trois groupes islamistes armés occupent totalement le nord du Mali depuis fin juin: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

 

Ils y imposent la charia (loi islamique) de manière rigoriste : lapidations de couples non mariés, amputations de présumés voleurs, coups de fouets au buveurs d'alcool et aux fumeurs. Ils y commettent aussi de nombreuses exactions.

 

Cette occupation, combinée aux pénuries alimentaires et à l'effondrement des structures de l'Etat dans cette région, a placé dans une situation "tragique" quelque 500.000 personnes, a estimé Peter Maurer, président du Comité international de la Croix Rouge.

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 12:50

Somalian Piracy Threat source oil-electric.com

 

VLADIVOSTOK, November 3 (RIA Novosti)

 

A task force from Russia’s Pacific Fleet, led by the Udaloy class destroyer Marshal Shaposhnikov, has departed on an new anti-piracy mission off the Somali coast, the fleet’s spokesman Capt. 1st Rank Roman Martov said.

 

The task force, which also includes the Irkut tanker and the Alatau rescue tug boat, will make an official visit to the port of Mumbai in India and conduct joint drills with the Indian navy on the way to the Gulf of Aden.

 

“The Marshal Shaposhnikov destroyer has two Ka-27 naval helicopters and a unit of naval infantry on board,” Martov said on Friday.

 

During its first anti-piracy mission in the Gulf of Aden in 2010, Marshal Shaposhnikov freed a Russian tanker hijacked by Somali pirates.

 

Task forces from the Russian Navy, usually led by Udaloy class destroyers, operate in the area on a rotating basis.

 

Russian warships have successfully escorted hundreds of commercial vessels from various countries through pirate-infested waters off the Somali coast since 2008, when Russia joined the international anti-piracy mission in the region.

 

Russia has recently asked France to allow the deployment of two Ilyushin Il-38 naval reconnaissance planes at a French base in Djibouti to facilitate its anti-piracy missions in the Gulf of Aden.

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 12:40

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121102-gabon-les-ffg-forment-des-militaires-burundais/les-ffg-forment-des-militaires-burundais-1/2055821-1-fre-FR/les-ffg-forment-des-militaires-burundais-1.jpg

 

02/11/2012 Sources : EMA

 

Du 10 septembre au 19 octobre 2012, les forces françaises au Gabon (FFG) ont projeté un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au Burundi, à 2500 km de Libreville.

 

Ce DIO avait pour objectif de former des militaires burundais de la Force de Défense Nationale (FDN), avant qu’ils rejoignent la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM), à Mogadiscio. Durant les six semaines d’instruction, près de 850 hommes ont été formés par une trentaine de militaires des FFG, dans le cadre de la mise en condition opérationnelle du 19ème bataillon. Ce bataillon est composé de 4 compagnies d'infanterie, d'une compagnie d'appui et d'une compagnie de commandement et logistique. Il a été formé à partir d'un noyau dur (200 hommes) provenant d'un des bataillons organiques de la Force de Défense nationale du Burundi, auquel se sont agrégés les appuis spécialisés et deux autres compagnies. Il sera vraisemblablement projeté en Somalie début 2013, et reçoit actuellement et pour 10 semaines, la formation complémentaire dispensée par les instructeurs américains de l'Africa Contingency Operations Training and Assistance (ACOTA).

 

L’instruction visait à former simultanément l’état-major tactique (EMT) du 19ème bataillon et à dispenser les savoir faire relatifs aux missions de maintien de la paix du niveau compagnie. Les instructeurs français ont apporté leur soutien dans la réflexion et la conception des ordres au sein d’un Centre d’opérations (CO) de l’EMT. Ils ont également veillé à développer les connaissances des compagnies dans les domaines du secourisme de combat, de la topographie, des transmissions, du tir, des missions et des procédés d’exécution du niveau de la section, propres aux opérations de maintien de la paix.

 

Les FFG constituent le principal point d’appui des forces françaises prépositionnées sur la côte Ouest de l’Afrique. Les FFG mettent en œuvre la coopération militaire opérationnelle avec l’ensemble des pays de la CEEAC. En 2011, plus de 4800 militaires africains ont été formés et environ 6500 devrait l’être en 2012.

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 10:02

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2012/11/4870240-7265718-642x260.jpg

Iyad Ag Ghaly, leader du mouvement Ansar ed-Dine

ayant pris possession du nord du Mali

(Photo: afriquemonde)

 

3 novembre 2012 par Nicolas Laffont- 45enord.ca/

 

 

Alors qu’une intervention militaire dans le nord du Mali se fait de plus en plus pressante, les islamistes qui occupent le terrain tentent de négocier. 


Deux délégations du groupe islamiste Ansar ed-Dine, sont arrivées vendredi soir à Ouagadougou, au Burkina Faso et à Alger, en Algérie «dans le cadre des négociations».

 

«Un avion militaire burkinabè est allé chercher près de Kidal [nord du Mali] sept responsables d’Ansar ed-Dine, a déclaré à l’AFP une source proche du président Blaise Compaoré. Ils sont attendus dans la soirée à Ouagadougou, ils viennent dans le cadre des négociations et rencontreront M. Compaoré

 

Un proche d’Iyad Ag Ghaly, chef d’Ansar ed-Dine, a aussi indiqué que la deuxième délégation faisait route vers Alger et qu’elle rejoindra plus tard celle de Ouagadougou, puis de là une délégation pourrait aller au Niger.

 

En qualité de médiateur de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans la crise malienne, M. Compaoré a déjà reçu des membres d’Ansar ed-Dine.

 

Ansar ed-Dine est essentiellement composé de Touaregs originaires du Mali et est un des principaux alliés d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région.

 

L’envoi de ces deux délégations intervient alors que se tient depuis le 29 octobre à Bamako une réunion d’experts internationaux devant mettre au point «un concept d’opération» détaillant la composition et les capacités de la force armée ouest-africaine en préparation pour reprendre le nord du Mali avec l’aval des Nations Unis et le soutien logistique de plusieurs pays occidentaux.

 

À lire aussi:

Intervention militaire au Mali: « une question de semaines » >>

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 09:03

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121102-piraterie-le-floreal-patrouille-dans-l-irtc/le-floreal-patrouille-dans-l-irtc-2/2055862-2-fre-FR/le-floreal-patrouille-dans-l-irtc-2.jpg

 

02/11/2012 Sources : EMA

 

Depuis le 26 octobre 2012, la frégate de surveillance Floréal, engagée dans l’opération européenne Atalante, patrouille dans l’International Recommended Transit Corridor (IRTC), couloir de navigation recommandé à tous les bâtiments souhaitant traverser le golfe d’Aden.

 

http://www.shipping.nato.int/SiteCollectionImages/GroupTransit01.JPG

source www.shipping.nato.int

 

La présence de navires de guerre au sein de ce dispositif rassure les quelques 20 000 bâtiments de commerce qui y transitent chaque année et dissuade d’éventuels actes de piraterie. Le golfe d’Aden est une des routes maritimes les plus empruntées au monde avec, par jour, plus de 50 navires et 30% des approvisionnements européens en pétrole et en gaz qui y passent. Ainsi, l’approvisionnement de la France et plus largement de l’Europe dépend très largement des flux maritimes transitant dans cette zone s’étendant sur 480 miles marins (soit 890 kms).

 

Différentes marines des pays limitrophes patrouillent également dans l’IRTC assurant une protection d’une partie du corridor ou de certains bâtiments directement liés aux intérêts de leur pays.

 

Depuis la création de ce couloir en 2008, aucun navire du Programme Alimentaire Mondial (PAM) l’empruntant n’y a été attaqué.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121102-piraterie-le-floreal-patrouille-dans-l-irtc/le-floreal-patrouille-dans-l-irtc-1/2055857-1-fre-FR/le-floreal-patrouille-dans-l-irtc-1.jpg

 

Cela fait maintenant quelques semaines que l’on note une reprise des activités de piraterie avec le retour de conditions climatiques plus clémentes. Dans l’Océan Indien, le mois d’octobre sonne en effet la fin de la mousson et le début de l’été.

 

Le Floréal a donc redoublé de vigilance, vérifiant chaque navire de commerce identifié avec la liste du Maritime Security Center Horn of Africa (MSCHOA). Ce centre, situé à l’état-major de l’opération Atalante, à Northwood, près de Londres, entretient une liste complète des bâtiments de commerce recensant de nombreuses données comme leur taille, la nature de leur cargaison ou encore leur International Maritime Organisation (IMO), véritable plaque d’immatriculation.

 

Le Floréal terminera dans quelques jours sa patrouille au sein de l’IRTC relevé par un autre bâtiment de la force Atalante. La frégate de surveillance fera alors escale quelques jours à Djibouti avant de rejoindre une nouvelle zone de patrouille.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 18:05

Mali slodiers 400x300

 

MOSCOU, 1er novembre - RIA Novosti

 

Le gouvernement malien est intéressé par l'achat d'armes russes, a déclaré jeudi aux journalistes le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov.

 

"Je sais qu'on nous a contactés au sujet de la livraison d'armes au Mali. A présent, Rosoboronexport (agence fédérale d'exportation d'armements, ndlr) examine cette possibilité", a fait savoir le ministre.

 

Selon lui, Moscou et Bamako n'ont pas discuté d'une éventuelle participation russe à l'opération militaire contre les rebelles islamistes qui contrôlent à présent le nord du Mali.

 

La situation au Mali s'est dégradée après la chute de Mouammar Kadhafi renversé à la suite de l'opération de l'Otan en Libye. Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l'ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié les tendances séparatistes dans ce pays, entraînant l'apparition, en avril dernier, de l'Etat autoproclamé d'Azawad qui occupe actuellement les deux tiers du territoire malien.

 

A l'heure actuelle, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, soutenue par la communauté internationale, prépare une opération militaire destinée à déloger les islamistes radicaux du nord du Mali.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 22:16

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4c/Coat_of_arms_of_Mauritius.svg/414px-Coat_of_arms_of_Mauritius.svg.png

 

oct 31, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Les structures mauriciennes sont prêtes à accueillir 35 pirates somaliens. C’est du moins la position affichée par le Premier ministre Navin Ramgoolam. Les dispositions ont été prises pour que les procédures légales et pénitentiaires soient suivies pour 35 détenus trouvés coupables de piraterie dans les eaux mauriciennes.

 

Suite de l’article

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 21:27

Il-38.jpg

 

PARIS, 31 octobre - RIA Novosti

 

La Russie a demandé mercredi l'autorisation de déployer deux avions de reconnaissance Il-38 sur la base militaire française de Djibouti afin de lutter contre la piraterie en mer Rouge et dans l'océan Indien, a déclaré mercredi à Paris le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov.

 

"Nous avons demandé à la partie française l'autorisation de déployer sur la base de Djibouti deux avions de reconnaissance pour lutter contre la piraterie maritime", a déclaré lors d'une conférence de presse M.Serdioukov, en visite en France pour une réunion du Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité réunissant les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays.

 

Trois appareils français y étant déjà déployés, la Russie souhaite porter à cinq les avions de reconnaissance déployés dans la région, a expliqué le ministre.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 21:01

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121031-tchad-entrainement-a-la-livraison-par-air/entrainement-a-la-livraison-par-air-2/2055221-2-fre-FR/entrainement-a-la-livraison-par-air-2.jpg

 

31/10/2012 Sources : EMA

 

Le mardi 16 octobre 2012, le Transall C160 a décollé de la base aérienne 172 Kosseï de N’Djamena pour un entraînement à la livraison par air (LPA) sur la zone de Farcha-Boutelouali située à 10 km au nord de la capitale tchadienne.

 

L’aéronef chargé d’une tonne de fret a quitté la BA 172 afin de réaliser un exercice de livraison  par air sur une zone de mise à terre située au nord de N’Djamena. Au Tchad, de nombreuses zones homologuées existent pour permettre la réalisation d’exercices comme celui ci. En revanche, il est également possible d’utiliser une zone dite d’opportunité. Dans ce cas, les unités au sol reconnaissent le terrain environnant  et choisissent une zone dégagée où le largage pourra être effectué.

 

L’équipe en charge de l’exercice était constituée de neuf personnes, toutes sous les ordres du commandant de bord. Dans le cockpit, l’équipage est composé de cinq personnels navigants, un commandant de bord, un copilote, un navigateur, un mécanicien conduite ainsi qu’un mécanicien soutier. En soute, on retrouve une équipe de quatre personnes du 1er RTP (Régiment du train parachutiste) de Toulouse, constituée  d’un chef-largueur et de trois arrimeurs-largueurs qualifiés sur Transall C160. Le chef largueur est en liaison permanente avec le commandant de bord et le chef de soute, il est « les yeux du pilote » à l’intérieur de la soute.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121031-tchad-entrainement-a-la-livraison-par-air/entrainement-a-la-livraison-par-air-1/2055216-1-fre-FR/entrainement-a-la-livraison-par-air-1.jpg

 

L’exercice de LPA  s’est articulé autour de 4 passages. Dans un premier temps, l’aéronef a réalisé une reconnaissance de la zone avec une descente tardive.  Au deuxième passage, au dessus de la zone de largage, une ouverture de la rampe est effectuée à 350 mètres avec une descente tardive, la zone de largage est indiquée par une lettre au sol visible depuis l’aéronef. Le largage d’un premier drop de 750 kg a été effectué à 15 mètres du sol. Pour les deux derniers passages, l’équipe a effectué les largages de petit colis. Ce type de largage se réalise par les portes latérales du Transall. Un premier colis de 107 kg et un second de 105 kg contenant des packs d’eau ont été parachutés depuis l’aéronef. Le largage de petits colis permet ainsi de ravitailler en quelques heures les unités isolées en munitions, carburants, vivres… Sans la LPA, il faudrait plusieurs jours pour ravitailler par voie routière.

 

Les exercices de LPA font partie intégrante des entrainements indispensables aux militaires qui arrivent sur le théâtre. Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 20:50

RhibFpsPatino - crédit Eunavfor Marine Espagnole

 

31/10/2012 lexpansion.lexpress.fr (AFP)

 

PARIS, 31 oct 2012 - - La France et la Russie ont souligné mercredi leur volonté de renforcer leur coopération dans la lutte contre la piraterie maritime au large de la Somalie, à l'issue d'une rencontre mercredi à Paris des ministres des Affaires étrangères et de la Défense russes et français.

 

Les deux pays participent notamment à l'opération Atalante, qui rassemble des marines de l'Union européenne et d'autres pays. "Nous avons convenus de poursuivre dans ce sens", la mission ayant contribué à une baisse du nombre d'actes de piraterie dans cette zone, a indiqué le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, au cours d'un point de presse.

 

Selon son homologue russe Anatoli Serdioukov, les deux parties ont notamment évoqué la possibilité pour la Russie de déployer des avions de reconnaissance sur la base française de Djibouti.

 

Evoquant l'Afghanistan, M. Le Drian a remercié la Russie de son aide "pour le soutien logistique" au retrait des troupes françaises par le nord du pays.

 

Le retrait des matériels accumulés depuis dix ans par le contingent français de la force de l'Otan en Afghanistan s'effectue jusqu'à présent par voix mixte, aérienne jusqu'à Abou Dhabi, puis maritime jusqu'en France.

 

Des négociations sont toujours en cours pour tenter d'ouvrir la voie nord, moins coûteuse, par les républiques du Caucase, puis par chemin de fer à travers la Russie. Environ 2.500 soldats français sont encore déployés en Afghanistan.

 

Les ministres de la Défense ont souligné le bon déroulement du projet de vente par la France des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral commandés 2011 par la Russie. M. Serdioukov s'est déclaré "très satisfait du contrat", et selon M. Le Drian "d'autres types de coopération" ont été évoqués.

 

Les deux parties ont également discuté "avec une grande franchise", selon le ministre français, des relations entre l'Otan et la Russie et du projet de dispositif anti-missiles de l'Alliance atlantique.

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a rappelé que lors du sommet de l'Otan en mai à Chicago le président François Hollande a notamment posé comme condition à la poursuite du projet "que la défense anti-missiles ne (puisse) pas être conçue et pratiquée contre la Russie".

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 20:43

Syria

 

31/10/2012 20minutes.fr (AFP)

 

La France devait tenter une nouvelle fois mercredi d'obtenir un assouplissement de la position russe sur la question syrienne, à l'occasion d'une rencontre à Paris des chefs de la diplomatie Laurent Fabius et Sergueï Lavrov, reçus en soirée par François Hollande.

 

Cette session, qui réunit parallèlement leurs collègues de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Anatoli Serdioukov, qui verront aussi le président français, s'inscrit dans le cadre d'un Conseil annuel de coopération franco-russe sur la sécurité, créé il y a dix ans.

 

La coopération Otan-Russie en défense antimissiles, l'Iran, l'Afghanistan et le Mali figurent à l'ordre du jour mais la crise syrienne devrait dominer les discussions.

 

"Sur certains sujets, nos positions sont convergentes. C'est le cas du Mali, comme l'a montré l'adoption à l'unanimité de la résolution du Conseil de sécurité", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot. Cette résolution a donné jusqu'à fin novembre aux pays ouest-africains pour préciser leur plan d'intervention militaire pour reconquérir le Nord-Mali, contrôlé par des islamistes extrémistes.

 

"Sur d'autres sujets, a poursuivi M. Lalliot, nos positions divergent encore, je fais référence à la Syrie, bien sûr".

 

Les divergences portent notamment sur la participation du président Bachar al-Assad à un éventuel gouvernement de transition.

 

Un accord conclu à Genève le 30 juin entre les membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne) prévoit la création d'un organe de gouvernement transitoire dans lequel le régime syrien et l'opposition seraient représentés.

 

Mais les participants ont ensuite diversement interprété le texte, les Occidentaux excluant une participation de Bachar al-Assad, alors que la Russie et la Chine, alliées du président syrien, affirmaient qu'il revenait aux Syriens de déterminer leur avenir.

 

Syrie, sujet numéro un

 

Néanmoins, la diplomatie française considère que le document de Genève "est important parce que c'est le seul sur lequel les membres permanents du Conseil de sécurité sont tombés d'accord et parce que Lakhdar Brahimi (médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe) y attache une grande importance pour la suite".

 

Les nouvelles discussions à Paris ont lieu juste après l'échec de la trêve préconisée par M. Brahimi pendant la fête de l'Aïd al-Adha et au moment où les raids de l'aviation syrienne contre la rébellion se sont intensifiés.

 

En matière de coopération militaire franco-russe, la France, qui réduit ses dépenses militaires, pourrait profiter du choix stratégique de Moscou de moderniser ses équipements pour peser davantage sur la scène internationale.

 

Paris et Moscou ont signé début 2011 un accord portant sur la vente par la France de quatre porte-hélicoptères Mistral et selon les milieux militaires, les Russes seraient notamment intéressés par de nouveaux véhicules blindés français. Mais dans ce type de marchés où la concurrence internationale est redoutable, les discussions sont souvent longues et difficiles.

 

Sur le projet de défense antimissiles de l'Otan, que la Russie considère comme une menace pour sa sécurité, le président russe Vladimir Poutine, après une rencontre en juin avec François Hollande, a jugé que le dialogue "était possible avec la France et avec tous les autres pays de l'Alliance" atlantique.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 20:41

CarteMali@Onu-589x450

 

31.10.2012 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord.-  Défense globale

 

Au moment où la planification d’une intervention au Mali s’ébauche patiemment, Alain Antil, responsable du programme Afrique subsaharienne à l’IFRI (Institut français des relations internationales) et enseignant à Sciences-Po Lille, décrypte les enjeux d’une crise complexe.

 

– Comment peut-on distinguer les rebelles au Nord Mali ?

 

" ­Il existe quatre mouvements armés au Nord Mali. Le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), qui est à l'origine de la rébellion le 17 janvier dernier, représente quelques tribus touareg. Mais il n'y a pas que des populations touarègues au Nord Mali. Le MNLA s'est d'abord allié avec des mouvements islamistes qui les ont expulsés des principales villes du pays en juin.

 

Pour les trois mouvements islamistes, le plus ancien est Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), présent dans la zone depuis une dizaine d'années quand il s'appelait encore GSPC (Groupement salafiste pour la prédication et le combat), il est composé essentiellement d'Algériens.

 

Ansar Eddine (les défenseurs de la religion) est formé de Touareg islamistes et quelques éléments issus des tribus arabes du Nord Mali. Le mouvement est dirigé par le charismatique Iyad Ag Ghali, un personnage clé de la crise. Ce mouvement est présent dans deux capitales régionales du Nord Mali, Kidal et Tombouctou.

 

Enfin, le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest) est très composite, surtout composé au sommet d'Arabes maliens, de Mauritaniens et de Sahraouis, mais aussi, à la base, de Songoy et même de quelques migrants ouest-africains stoppés dans le désert par le conflit, des Nigérians, des Béninois, des Ivoiriens…­ "

 

– Quel type de relations entretiennent ces mouvements ?

 

" ­La cartographie des relations entre ces quatre mouvements n'est pas aisée à réaliser et de toute façon extrêmement mouvante. Ils représentent 5 à 6 000 hommes si on additionne les quatre, masse de laquelle il faut peut-être distinguer un millier de combattants aguerris et bien armés. Mais peut-on véritablement les additionner ? Le MNLA serait, dit-on, prêt à s'allier au pouvoir central et avec des partenaires du Mali pour expulser les islamistes.

 

Aujourd'hui, on pense que le MUJAO et AQMI sont très proches. Le MUJAO ayant demandé récemment la libération de membres d'AQMI en Algérie. Il est difficile d'établir les relations entre Ansar Eddine et les autres même s'ils ont combattu ensemble l'armée malienne au premier semestre 2012. On reste dans les hypothèses.­ "

 

– A Bamako, le gouvernement reste fragile...

 

" Sans pouvoir central fort, les décisions sont difficiles à prendre. C'est une des difficultés de la résolution de cette crise. L'armée malienne a aussi subi un revers humiliant en mars. Or elle doit être à la pointe de la reconquête. A court terme, cela peut paraître être un facteur incapacitant qui ralentira le processus de plusieurs mois. Mais à moyen et long terme, ce sera positif même si l'armée malienne est appuyée par d'autres. Politiquement, le signal serait plus fort. Avec une armée malienne menaçante et crédible, il serait d'ailleurs plus facile de négocier avec les mouvements du Nord. Il faut inverser le rapport de forces.­ "

 

– Pourquoi l'Algérie reste-t-elle réticente à une intervention ?

 

" Au niveau international, il existe désormais une convergence d'analyse sur la gravité de la situation. Il faut encore déterminer les modalités de résolution de la crise et l'agenda. L'Algérie ne se dit pas très favorable à un règlement par la force tant que les négociations ne sont pas épuisées. C'est une façon de dire " Il faudra compter avec nous, entendre notre avis ". Il faut d'ailleurs souligner qu'une intervention serait beaucoup moins " productive " si l'Algérie ne sécurise pas ses frontières. L'Algérie est une clé de la résolution de la crise.

 

Le travail diplomatique est en cours après la visite d'Hillary Clinton à Alger lundi. François Hollande s'y rendra début décembre. L'Algérie a besoin d'être rassurée. Elle a peur, comme en Libye, que les conséquences d'une intervention mal conçue ne soient pas anticipées. Que l'on se retrouve dans une situation à l'afghane avec des mouvements combattants affaiblis mais mobiles et difficiles à neutraliser. Il est capital que l'Algérie soit d'accord pour bloquer ses frontières.

 

La Mauritanie et le Niger sont aussi très inquiets. Ils ont peur d'un reflux de combattants vers leurs territoires. De plus, le Niger craint des dérapages de l'armée malienne sur des populations touarègues, ce qui pourrait motiver certains éléments touaregs nigériens à aller combattre on pourrait même assister à la résurgence d'une rébellion touarègue au Niger. Un grand nombre de questions politico-sécuritaires se posent.­ "

 

– Quand une intervention pourrait-elle être déclenchée ?

 

" Dans le meilleur des cas, compte tenu des délais de formation et d'équipement de l'armée malienne, une intervention ne pourrait se produire avant le deuxième trimestre de 2013, voire au second semestre. Les déclarations récentes du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont été mal interprétées. Il a parlé de quelques semaines pour commencer à être présent au Mali pour contribuer à la montée en puissance de l'armée malienne, pas pour le début des combats. C'est un processus long, délicat.­ "

 

– Hormis le poids de l'histoire, pourquoi la France veut-elle rester influente dans cette région ?

 

" La France, en Afrique de l'ouest, et particulièrement au Sahel, a des accords de défense avec de nombreux pays et a toujours été un partenaire de sécurité. Elle reste un acteur important par sa connaissance de la zone, ses capacités à mobiliser l'Union européenne, le conseil de sécurité de l'ONU. On a parlé d'intérêts miniers la France n'en a pas au Mali. En revanche, la France n'a pas intérêt à ce que cette zone soit déstabilisée, à ce que le Niger, avec lequel Areva entretient des liens stratégiques, ne soit destabilisé. Cette crise pourrait se diffuser vers l'Afrique de l'ouest et le Maghreb. De plus, le Nord mali, n'est pas si éloigné géographiquement de notre territoire.­ "

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 17:15

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1e/Department_of_state.svg/600px-Department_of_state.svg.png

 

October 31, 2012 by Austin Bay – Strategy Page

 

The relentless drip, drip, drip dominating the final days of the presidential campaign isn't a rainsquall spawned by Hurricane Sandy, it's the slow release of disturbing information about the al-Qaida-inspired 9-11-2012 terror attack on the U.S. consulate in Benghazi.

 

The slow release of solid information about the attack is politically and institutionally corrosive. Speculations and rumors magnify the corrosive effects, but the rumors are spurred by the Obama administration's troubling reluctance to answer legitimate questions still unanswered 50 days after the attack.

The administration's reluctance compounds the damaging effects of its insistence that an anti-Muslim Internet video, the product of a California crank, incited anti-American violence in Egypt and Libya. In what political opponents characterize as a guilty echo of Richard Nixon's pliable accounts of Watergate, the Obama administration's video-did-it narrative has become "non-operative" regarding Benghazi. President Barack Obama himself now claims he called the incident a terror attack on Sept. 12, but his claim relies on a very generous parsing of his Rose Garden statement. The Washington Post's media blog concluded, "... reporting that the president referred to an 'act of terrorism' (on Sept. 12) appears to overstep the factual terrain."

 

Obama hedged on Sept. 12. For another week, senior administration officials continued to condemn the video, leaving the public with the definite impression that the Benghazi assault was spontaneous and the video, protected by America's fundamental commitment to free expression, incited explicable anger. On Sept. 18, White House press secretary Jay Carney asserted that the video "precipitated some of the unrest in Benghazi." If the video played a role, then America was somehow at fault.

 

Why would the administration insinuate a video directly, and America indirectly, were to blame for Benghazi? In 2009, Obama intimated that his presidency would dramatically change Arab Muslim perceptions of America. His sympathetic political appeals to Muslims were "smart diplomacy" that would dampen militant hostility. His America no longer waged a War on Terror, but conducted an "overseas contingency operation." Though he has never equated killing Osama bin Laden with defeating al-Qaida, Obama has insistently touted that raid and his administration's aggressive Predator drone attacks on al-Qaida as evidence that he has weakened al-Qaida.

 

The Benghazi attack, if it proved to be a planned attack rather than a spontaneous response to a video created without Obama's approval, would call into question at a politically inconvenient moment the fundamental assumptions that guide his administration's Middle Eastern diplomacy -- in particular, the history-changing impact of his own personality and his insistence that his diplomacy is smart. A planned attack would also demonstrate that the Terrorists War on America continues, no matter what George W. Bush and Barack Obama call the conflict, and that al-Qaida remains capable of orchestrating terror attacks that have strategically deleterious effects on U.S. policy.

 

The video-did-it narrative gave Obama a political shield to deflect criticism of personally dear policies and achievements. It also gave the old community organizer a rhetorical cudgel to wield against intolerant, Muslim-despising bigots in America. Partisan Democrats connect those code words to bitter clingers -- Republican rubes who cling to their guns and religion while waging war on women. Obama went with, then stayed with, the video narrative because he and his campaign advisers believed it was a foreign policy shield and domestic political sword.

 

Truth will out. Hard facts have emerged -- facts that explain the assault far better than the video-did-it tripe. Administration sources acknowledge that the attack lasted seven hours. I did not know this when I wrote a column on Sept. 18 that questioned the now-debunked "spontaneous" narrative. I contended that everyone who made it through basic training knows that organizing several hundred fighters with support weapons "does not happen spontaneously. Their commanders needed time to ... plan the attack and then make sure the fighters had rifle ammo."

 

A seven-hour firefight in a city is sustained combat engagement. It indicates the attackers had plenty of ammo. I've also learned that two of our dead were former SEALs, two Americans with the will and military skill to take on several hundred militiamen. The seven hours they fought is plenty of time to dispatch reinforcements -- at the minimum an air strike. Did they request support, as one news report claims? If so, were their requests denied? Who denied them? Was military support denied because it might violate Libyan sovereignty? These are reasonable questions that demand honest answers. The president should answer them before Nov. 6.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 16:55

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Oct. 31, 2012 – Defense News (AFP)

 

PORT SUDAN, Sudan — Two Iranian warships left a Sudanese port on Oct. 31, an AFP photographer said, after a visit coinciding with Khartoum’s denial that Iran is involved in making weapons in Sudan.

 

A Sudanese military band played as Iran’s naval supply ship Kharg pulled away from the dock in Port Sudan on the Red Sea, the photographer said.

 

Sudan’s links to Iran have come under scrutiny after Khartoum accused Israel of sending four radar-evading aircraft to strike the Yarmouk military factory in the heart of the capital Khartoum at midnight Oct. 23.

 

The factory compound exploded and burst into flames, and speculation followed that Iranian weapons were stored or manufactured there.

 

Sudan’s foreign ministry on Monday denied Iran had any involvement in the Yarmouk factory. It accused Israel of “spreading fabricated information”.

 

Iranian sailors lined the Kharg’s deck and waved their hats in the air while their Sudanese counterparts watched from the jetty.

 

Small Sudanese craft escorted the Kharg out of the harbor after the departure of another Iranian warship, the corvette Admiral Naghdi. The Naghdi’s crew stood in orange life jackets as the gunboat departed.

 

Iranian special forces armed with submachine guns were aboard.

 

Iran’s Press TV reported earlier that the vessels arrived Oct. 29.

 

They had been sent to the Djibouti area in September “to convey Iran’s message of peace to the regional countries and maintain the security of shipping corridors against maritime terrorism,” Press TV said.

 

On a visit to Tehran last August, Sudanese President Omar al-Bashir described the relationship between his country and Iran as “deeply rooted”.

 

Sudan army spokesman Sawarmi Khaled Saad told the official SUNA news agency on Oct. 30 that the Iranian ship visit “will support strong political, security and diplomatic relations between the two states”.

 

Saad said the port call was a chance for Sudanese naval personnel “to see advanced weapons and advanced ships”.

 

“The docking of the Iranian ships in Port Sudan is not a secret,” Foreign Minister Ali Karti said, quoted by SUNA.

 

Israel refused all comment on Khartoum’s allegations about the factory blast.

 

But a top Israeli defense official, Amos Gilad, said last week that Sudan “serves as a route for the transfer, via Egyptian territory, of Iranian weapons to Hamas and Islamic Jihad terrorists.”

 

On Oct. 27, a U.S.-based nonprofit monitoring group said craters at the scene of the explosion were consistent with the kind of damage created by the impact of air-delivered munitions.

 

The Satellite Sentinel Project started by Hollywood star George Clooney said satellite imagery showed six large craters, each approximately 16 meters (52 feet) across, at the Yarmouk plant

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 16:45

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31 octobre 2012 Guysen International News

 

Washington a réduit son personnel diplomatique au Soudan depuis l'explosion de l'usine d'armements de Khartoum, selon le journal local A Ram Al Aam. Pas moins de 15 diplomates américains auraient quitté la mission diplomatique des Etats-Unis au Soudan depuis l'attaque attribuée par les Soudanais à Israël. Selon le ministre soudanais des Affaires étrangères, la réduction du corps diplomatique américain serait un indice démontrant son implication dans l'attaque de l'usine Al Yarmouk.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 16:24

algeria-map-source SPX

 

octobre 31, 2012 Par Amina Boumazza – algerie-focus.com

 

L’Algérie et la France signeront, vers la fin de l’année, un accord de Défense. Ce document, déjà prêt en 2007 à l’époque de Nicolas Sarkozy, a été reporté apparemment sur décision de l’Algérie.

 

L’information est révélée par le Canard Enchaîné. Le journal satirique précise que l’accord, qui a obtenu le feu vert du Conseil d’Etat français, portera sur des échanges stratégiques, la lutte anti-terroriste, manœuvres communes, partenariat en matière d’industrie de défense, exportations d’armements et formation d’officiers algériens en France. Cet accord, signé en juin 2008 lors de la visite de l’ancien Premier ministre, François Fillon, n’a reçu l’aval du Conseil d’Etat français que 4 ans plus tard.

 

L’hebdomadaire parisien a également révélé que le président Abdelaziz Bouteflika a repoussé d’un mois la visite de François Hollande à Alger. « Tous les (…) les gestes aimables du Président (Hollande) (…) n’ont pas empêché son homologue de retarder d’un mois la rencontre, initialement prévue pour novembre », écrit le journal.

 

Le président François Hollande effectuera une visite d’Etat en Algérie en décembre. Cette virée sera précédée, durant le mois de novembre, par celle de deux ministres. Il s’agit de la ministre du Logement Cécile Duflot et celui du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 12:10

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2012-10-31 French. News. Cn

 

BAMAKO, 30 octobre (Xinhua) -- La guerre est inévitable, ont indiqué mardi matin le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Yamoussa Camara et le représentant spécial de la CEDEAO au Mali, Cheaka Aboudou Touré, à l'ouverture de la conférence d'harmonisation du concept d'opération de la force internationale pour le Mali.

 

Selon M. Camara « il n'y aucun pays du champ (la Mauritanie, l'Algérie et le Niger, Ndlr) qui soit contre une intervention militaire au nord (du Mali), seulement il y a encore des efforts à faire dans le cadre de la participation effective des pays aux opérations », ajoutant « Sinon, on est d'accord y compris l' Algérie ».

 

Celui-ci a précisé que « Il faut absolument entreprendre des actions notamment au plan opérationnel pour neutraliser les groupes de submersion, qui sont aujourd'hui présents au nord (du Mali) ».

 

Evoquant l'attitude des autorités algériennes, le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Yamoussa Camara, a indiqué que « les dispositions constitutionnelles des uns et des autres limitent souvent l' intervention des armés en dehors de leurs territoires. C'est peut- être dans ce cadre-là que l'Algérie manifeste un peu de réticence ».

 

M. Camara a insisté sur le caractère inévitable de l'emploi de la force en disant que « la guerre est inévitable. Mais dans tous les cas, comme on le dit, toutes les guerres se terminent toujours autour d'une table de négociation. Le Mali est dans cette logique- là. On est prêt à négocier, mais négocier avec qui ? ».

 

M. Camara a laissé entendre que son pays « est prêt à négocier avec les groupes armés qui sont maliens, mais qui n'auront pas posé d'exactions inadmissibles à l'encontre des populations et qui acceptent l'unité nationale et l'intégrité territoriale et surtout qu'ils acceptent le caractère laïc et la forme républicaine de l' Etat ». Il a conclu que « une fois que ces fondamentaux sont acceptés, on est prêt à négocier avec tous les autres groupes armés ».

 

Par ailleurs, le représentant spécial de la Commission de la CEDEAO au Mali, Cheaka Aboudou Touré, est d'avis favorable en ce qui concerne une intervention militaire.

 

En effet, M. Touré a déclaré que « la plupart des partenaires qui ont nous rejoints, nous ont rejoints parce qu'ils estiment que la guerre est inévitable (..). Il est clair que l'Algérie est tout à fait d'accord. Au fond, rien ne nous opposait».

 

A l'ouverture de la conférence d'harmonisation du concept d'opération de la force internationale pour le Mali, M. Touré a indiqué que « C'est avec beaucoup d'espoir que le peuple malien attend des suites de la présente rencontre ».

 

Celui-ci a ajouté que « c'est aussi avec optimisme que la CEDEAO envisage la prochaine saisine du Conseil de sécurité pour une résolution autorisant l'usage de la force sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies, au cas où les solutions politiques par le dialogue que nous privilégions en ce moment viendraient malheureusement à échouer».

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