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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 09:19

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

30.10.2012 malijet.com (Xinhua)

 

PARIS- Les ministres français de la Défense et des Affaires étrangères, MM. Le Drian et Fabius, ont souligné mardi matin la nécessité d'une action militaire au Nord-Mali menée par les Africains sous l'égide de l'ONU et avec le soutien de Paris.

 

"Je pense que c'est une nécessité (...) Il y a des centaines de fondamentalistes organisés en bandes qui font à la fois du trafic d’armes, du trafic de drogue et du trafic d'hommes, avec ces otages, et ils sont animés directement ou indirectement par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Aqmi c'est Al-Qaïda, ce n'est pas rien", a déclaré mardi matin au micro de France Inter le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"Et c'est à 1 200 kilomètres de la France, de l'Europe. Donc notre sécurité est en cause. Et l'intégrité du Mali c'est aussi la sécurité de l'Europe, c' est pourquoi une intervention est souhaitable, est souhaitée", a-t-il martelé.

 

"Il importe que le Mali retrouve son intégrité, que les Africains retrouvent leurs frontières. Et c'est tout à fait indispensable pour éviter qu'il y ait un engrenage vers le terrorisme qui se mette en œuvre au Sahel", a conclu le ministre, refusant néanmoins de se prononcer sur le calendrier d'une éventuelle intervention.

 

"Nous avons une trentaine de jours pour présenter un concept, un programme aux Nations Unies, au Conseil de sécurité, pour le faire voter", a pour sa part déclaré le même jour sur France 2 le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius,

 

Le chef de la diplomatie française a estimé que la seconde résolution qui devrait être votée par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies portera sur trois sujets.

 

"Premièrement le sujet sécuritaire. Il faut que le Mali se réorganise militairement et ensuite qu'il y ait des forces suffisantes pour aller affronter les terroristes", a expliqué M. Fabius.

 

"Deuxièmement, il faut qu'il y ait un renforcement politique à la fois du pouvoir et puis pour discuter avec ceux du Nord qui ne sont pas des terroristes", a-t-il poursuivi.

 

"Et troisièmement, il y a un aspect humanitaire, parce que là-bas il y a un développement à opérer et il y a des gens qui sont dans une misère épouvantable. Donc nous allons faire cela, et, je le répète, c'est aux Africains d'agir mais, nous, nous allons les aider", a-t-il conclu.

 

Interrogé sur le calendrier de l'intervention, M. Fabius a estimé que "le plus tôt sera le mieux", ajoutant qu' "il peut y avoir déjà des actions dans quelques semaines".

 

En septembre, le président de la République française, François Hollande, avait affirmé à l'ONU son souhait de voir une intervention militaire se mettre en place rapidement au Nord-Mali.

 

"Il n'y a pas de temps à perdre (...) il faut que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel", avait-il déclaré le 25 septembre devant la 67e Assemblée générale des Nations Unies, réaffirmant la disponibilité de Paris à soutenir les initiatives que prendront les Africains.

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 08:05

Mali slodiers 400x300

 

30.10.2012 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Une évidence aussi politique, militaire que géographique, une intervention au Mali ne peut se faire sans l'approbation même indirecte de l'Algérie. Après le passage de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, lundi à Alger, où elle a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika (notre photo) et le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, ce sentiment devient une certitude. La France et les Etats-Unis, pressés de régler le cas des terroristes et brigands du djihadisme au nord du Mali, doivent patienter et s'adapter à la grande puissance régionale qui redoute un conflit à ses portes, où vivent aussi 50 000 Touareg (sans s, c'est un substantif pluriel...). Bref, l'offensive ne serait pas pour demain.

 

" J'ai beaucoup apprécié l'analyse du président, fondée sur sa longue expérience concernant les nombreux facteurs complexes inhérents à la sécurité intérieure du Mali, ainsi que la menace que le terrorisme et le trafic de drogue font peser sur la région et au-delà. " Elle a beau gardé le sourire pour la photo, Hillary Clinton s'est bel et bien cassée les dents sur le cuir endurci d'Abdelaziz Bouteflika.

 

La secrétaire d'Etat américain a tenté de convaincre le président algérien de donner une sorte de feu vert au déploiement de la force internationale africaine de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest) de 3 000 hommes, appuyant l'armée malienne dans sa reconquête du nord. La résolution 2071 des Nations-Unies a donné 45 jours (jusqu'au 26 novembre donc) pour établir un plan coordonné d'intervention. Alger jugera sur pièce.

 

L'Algérie, qui a payé cher, très cher (200 000 morts lors des années noires des 90's) pour se débarrasser de ses islamistes radicaux, voit d'un oeil inquiet une guerre se déclencher à sa frontière sud. Et quelle frontière ! 1 400 km de désert très délicats à surveiller. Un panier percé quand on a affaire à des Touareg et des combattants islamistes algériens ou autres (évalués à 2 500) rompus à la survie et au déplacement dans ce milieu hostile.

 

En cas de succès de l'intervention africaine, soutenue sur le plan de la formation, de la logistique et du renseignement par la France (sous couverture de l'Union européenne) et les Etats-Unis, l'Algérie aurait malgré elle un rôle militaire à jouer. Comme pour la Mauritanie à l'ouest et le Niger à l'est, elle devrait incarner une sorte de mâchoire nord d'un étau se resserrant sur Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), ses alliés de la MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest) et d'Ansar Eddine. Sans cet étau, tout ce beau monde pourrait s'éparpiller dans la nature plutôt aride du secteur.

 

En outre, on rappelle que l'Algérie compte 50 000 Touareg sur son sol. Alger préférerait isoler les islamistes et privilégier la négociation pour les revendications des Touareg maliens de l'Azawad, opposés de longue date à l'hostilité et au mépris de Bamako.

 

Un député targui du FLN, Mahoud Guemama, élu de Tamanrasset, prévient : " Ce que demandent les Etats-Unis et la France va causer beaucoup de problèmes et nous dignitaires de l'Ahaggar (sud algérien) demandons à l'Algérie de continuer à s'opposer à une intervention militaire étrangère et à privilégier le dialogue. Nous connaissons le début d'une intervention militaire mais nous n'en connaissons jamais la fin. La Libye est un très bon exemple... " Hum.

 

Dans ce Sahara de prudence et de scepticisme, François Hollande se rendra début décembre à Alger pour rencontrer le président Bouteflika. Une pierre de plus à l'édifice de l'intervention au Mali (et à un rapprochement franco-algérien ?).

 

Cette patience diplomatique forcée n'est peut-être pas une mauvaise chose sur le plan militaire. Une action précipitée, mal calibrée, préparée et négociée, pourrait se changer en catastrophe. Six mois ne seraient pas de trop pour former et équiper les forces de la Cédéao et du Mali.

 

Ce mardi matin sur France Inter, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'était plus aussi affirmatif sur un déclenchement de l'opération dans quelques semaines. " Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. " Ce n'est pas de Bouteflika mais de La Fontaine.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 17:45

EU-NAVFOR-Atalanta-Crest A4-243x300

 

30.10.2012 EU NAVFOR Public Information Office

 

Romanian Frigate ROS Regele Ferdinand Reflects on Her First Few Weeks on Patrol With EU Naval Force (EU NAVFOR) Counter Piracy Mission (October 29, 2012)

Since her departure from the Romanian port of Constanta in September, the crew from Romanian frigate ROS Regele Ferdinand has certainly been very busy.  The sailors have sailed over 7000 nautical miles and carried out a range of counter piracy missions in support of Operation Atalanta off the Somali Coast.

Full Story here

 

EU NAVFOR Force Commander Visits ESPS Relampago (October 29, 2012)

On 27 October EU NAVFOR Force Commander, Rear Admiral Enrico Credendino, visited Spanish warship ESPS Relampago, which is operating as part of the European Union Naval Force deployed off the Horn of Africa and Gulf of Aden in counter-piracy operation – Atalanta.

Full Story here

 

EU Naval Force frigate FGS Sachsen saved Iranian dhow from suspected pirates (October 29, 2012)

On Saturday, 20 October 2012, the EU Naval Force (EU NAVFOR) German frigate FGS Sachsen located a dhow after receiving a distress signal, saved 20 Iranian sailors and detained seven suspected pirates.

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EU Naval Force Warship ESPS Relampago Escorts World Food Programme Merchant Vessel (October 23, 2012)

Spanish warship ESPS Relampago, which is operating as part of the European Union Naval Force counter-piracy mission – Operation Atalanta, has ensured the safe arrival of a World Food Programme (WFP) ship, MV Masar Trade, in to Mogadishu.

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EU Naval Force Ship ESPS Relampago Trains Djibouti Coastguard (October 19, 2012)

On the 16 October 2012, the Spanish warship ESPS Relampago, operating as part of the EU Naval Force, hosted a team from the Djiboutian Coastguard. The aim of the visit was to train the coastguards in fire fighting and ship damage control techniques.

Full Story here

 

French Frigate FS FLOREAL Rejoins EU Naval Force (October 19, 2012)

The French frigate FS Floreal has joined EU Naval Force (EU NAVFOR), patrolling the waters off the Horn of Africa and Gulf of Aden. She rejoins EU NAVFOR Operation Atalanta for a third time, having previously operated within the Task Force in both 2010 and 2011.

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EU Naval Force Warship ROS Regele Ferdinand Provides Escort to World Food Programme Ship (October 17, 2012)

On Friday 12 October 2012 Romanian frigate ROS Regele Ferdinand, operating within the European Union Naval Force (EU NAVFOR), provided an escort to a ship from the World Food Programme (WFP) between two Somali ports.

Full Story here

 

EU NAVFOR Force Commander and Combined Maritime Forces Commander (CMF) Meet At Sea (October 15, 2012)

Over the weekend EU NAVFOR Force Commander, Rear Admiral Enrico Credendino and the Commander of the Combined Maritime Force (CMF), Rear Admiral Oguz Karaman, met at sea onboard CTF 151 flagship TCG Gemlik.  During the meeting Rear Admiral Credendino and his staff discussed with CTF 151 staff the handover of the Internationally Recommended Transit Corridor (IRTC) co-ordination duty in the Gulf of Aden which officially took place today, Monday 15 October.

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EU Naval Force Quick To Capture Suspect Pirate Boat – update (video) (October 11, 2012)

Yesterday EU Naval Force flagship, ITS San Giusto stopped and apprehended a skiff with 7 suspect pirates onboard. The EU warship, that was carrying out counter-piracy patrols as part of Operation Atalanta, had sighted the skiff carrying a ladder and up to 20 fuel drums 180 miles east of Socotra and immediately launched its helicopter to investigate.  Once at the scene, the boarding team from San Giusto boarded the vessel and apprehended the men.

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EU Naval Force Flagship Provides Urgent Medical Attention to a Merchant Sailor at Sea (October 9, 2012)

On Sunday 7 October EU Naval Force (EU NAVFOR) flagship, ITS San Giusto provided much needed medical assistance to a crew member of Bahamas flagged merchant vessel MV Anna Victoria.

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EU NAVFOR Force Commander Meets Media Representatives On board His Flagship in Muscat (Oman) (October 5, 2012)

On Tuesday 2 October EU NAVFOR Force Commander met representatives from the Omani media when his flagship, ITS SAN GIUSTO, visited Muscat (Oman). Omani journalists were welcomed by the Force Commander, Rear Admiral Enrico Credendino, and he briefed them on the evolution of piracy in previous months, before answering journalists’ questions.

Full Story here

 

Romanian Navy frigate ROS REGELE FERDINAND joins EU NAVFOR (October 1, 2012)

Romanian frigate ROS Regele Ferdinand today joined the European Union Naval Force (EU NAVFOR) – Operation ATALANTA, combating piracy off Somalia.  In doing so she becomes the first Romanian warship to take part in the EU’s counter-piracy operation.

Full Story here

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 17:30

http://www.thalesgroup.com/Resizer.ashx?i=/uploadedImages/Press_Releases/Countries/Netherlands/2012/Moroccan%20Sigma%20710px%20x%20257px.jpg&w=470

Sigma class frigate of the Royal Moroccan Navy

 

30 October 2012 thalesgroup.com

 

Recently, the third and last of the Royal Moroccan Navy’s new Sigma class frigates was subjected to its Sea Acceptance Trials (SAT). All Thales systems on board of the ship as well as the functional chains for Anti Air Warfare, Anti Surface Warfare and Electronic Warfare performed flawlessly. Tacticos, Thales’s Combat Management System is the first CMS in the world to have been successfully teamed with the MBDA VL MICA. The ship was commissioned in September 2012.

 

Thales equipment on board of Allal Ben Abdallah includes the Tacticos Combat Management System, the SMART-S Mk2 surveillance radar, the LIROD Mk2 fire control radar, the Target Designation Sights, the UMS 4132 KINGKLIP Hull Mounted Sonar, the TUUM-4 Under Water Telephone, the EW Suite (integrated ESM Vigile 100 S & ECM Scorpion 2L), the integrated navigation system (INS), the Bathythermograph Mk21 and the integrated communication system.

 

Mid 2011 and end  last year, the other two ships of this class, Tarik Ben Ziyad and Sultan Moulay Ismail, were commissioned so that the program is now concluded and in warranty phase.

 

Gerben Edelijn, CEO of Thales Nederland is proud of the excellent result: “This SAT demonstrates that our vast experience in sensor technology and Combat System Integration enables us to realize such a complex programme within the time frame agreed upon. This program reinforces our relationship with the Royal Moroccan Navy as well with Damen Schelde Naval Shipbuilding.”

 

 

About Thales

Thales is a global technology leader for the Defence & Security and the Aerospace & Transport markets. In 2011 the company generated revenues of £11.4 billion (€13 billion), with 67,000 employees in 56 countries. With its 22,500 engineers and research¬ers, Thales has a unique capability to design, develop and deploy equipment, systems and services that meet the most complex security requirements. Thales has an exceptional international footprint, with operations around the world working with customers and local partners.

www.thalesgroup.com

 

Thales Nederland employs about 2,000 staff members. The company, established in 1922, is one of the leading companies in integrated naval systems for surveillance, weapon control, combat management and system integration worldwide.

www.thalesgroup.com/nl

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 12:05

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/01/Flag_of_Sudan.svg/600px-Flag_of_Sudan.svg.png

 

KHARTOUM, October 30 (RIA Novosti)

 

Two Iranian warships have arrived in Sudan “carrying the message of support and friendship,” days after Sudan accused Israel of an air strike on an arms factory in Khartoum.

 

The vessels docked in Port of Sudan on the Red Sea on Monday and are expected to stay there until Thursday.

 

“The visit of these ships to Port Sudan and their presence in regional waters exemplifies serious support of political and diplomatic ties between the two countries,” Sudanese army spokesman Savarmi Khaled Saad said.

 

The official made no connection between the visit of the Iranian task force and the alleged Israeli air raid on the Yarmouk arms factory in the south of Khartoum last week, which killed at least two people.

 

Unconfirmed media reports over the weekend suggested that the plant produced weapons for Iran, Syria, and radical Islamist groups Hamas and Hezbollah, the claim that the Sudanese authorities dismissed categorically on Monday.

 

Israel also suspects Sudan of smuggling weapons to Gaza Strip, which has been under control of Hamas since 2007, through Egypt.

 

The Sudanese authorities have accused Israel of at least three air strikes on Sudan in the past three years.

 

Tel Aviv has never commented on any of the allegations by Khartoum.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 11:25

Mali slodiers 400x300

 

30 octobre 2012 Par Ursula Soares - RFI

 

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a rencontré, ce lundi 29 octobre à Alger, le président Abdelaziz Bouteflika. Suite à son entretien, elle a déclaré avoir eu « une discussion approfondie » sur le Sahel, et en particulier le Mali, dont le nord est occupé par des groupes islamistes. Les Etats-Unis cherchent à obtenir le soutien de l’Algérie à une éventuelle intervention militaire au Mali. Alger n’exclut plus ce principe mais il est peu probable que l'Algérie participe directement à une opération armée.

 

Lors de son voyage de quelques heures à Alger, Hillary Clinton a rencontré son homologue Mourad Medelci, puis le président Bouteflika, avec qui elle a déjeuné. Officiellement, il s’agissait de consolider le partenariat économique et sécuritaire et d’échanger sur les grands sujets de l’actualité régionale et internationale. C’est finalement le nord du Mali qui a été au cœur des entretiens.

 

L’indispensable feu vert de l’Algérie

 

L’un des principaux objectifs de ce voyage de la secrétaire d’Etat américaine était effectivement de convaincre l’Algérie de soutenir une éventuelle intervention militaire internationale dans le nord du Mali. Même si les Américains sont, eux-mêmes, réticents à ouvrir un nouveau front militaire et quand bien même ils souhaiteraient régler la situation par la négociation, l’idée d’une intervention militaire africaine fait son chemin. Mais pour cela, le soutien de l’Algérie est « incontournable », disent les experts.

 

L’Algérie, en effet, est une puissance militaire majeure de la sous-région ; elle dispose d’une expertise en matière de renseignements et de contre-terrorisme – elle a combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA), dont Aqmi est une émanation – et elle partage, avec son voisin malien, près de 1 400 km de frontière. Si elle ne ferme pas sa frontière sud, la lutte, au nord du Mali, risque d’être vaine. Aujourd’hui, selon de nombreux experts, le ravitaillement des groupes armés se fait essentiellement via l’Algérie. Par ailleurs, l’Algérie doit également donner l’autorisation de survol de son territoire et ses aéroports – notamment celui de Tamanrasset – sont précieux car ils pourraient être sollicités.

 

Ce sont là autant d’arguments qui pourraient expliquer cette visite de la secrétaire d’Etat américaine – même si rien n’a vraiment filtré des entretiens – et qui ont, sans doute, fait dire à un responsable du département d’Etat, à bord de l’avion de Mme Clinton, que « l’Algérie étant l’Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial » et que « l’Algérie doit être au centre de la solution à la crise malienne », a-t-il insisté.

 

Une participation militaire algérienne peu probable

 

L’Algérie est hostile par principe à toute présence étrangère – surtout occidentale – dans cette région du Sahel. Elle craint également que le nord du Mali ne devienne un bourbier qui aurait, immanquablement, des répercussions sur son territoire, ou encore que l’opération ne tourne à l’enlisement. Le premier risque, notamment, c’est qu’une fois boutés hors des villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les groupes armés se replient sur le sud algérien d’où ils viennent, pour la plupart.

 

Et puis, vivent en Algérie des populations berbères et des Touaregs (50 000) qu’il faut également ménager. Le chef touareg algérien, Mahmoud Guemama, député de Tamanrasset - région frontalière du nord malien - a estimé, ce lundi 29 octobre, qu’une intervention étrangère dans la région causerait « beaucoup de problèmes aux Touaregs » et qu’Alger devait continuer à s’y opposer et « à privilégier le dialogue ».

 

L’Algérie, certes, privilégie la négociation et la solution politique. Nous savons, via une médiation discrète, qu’Alger entretient des contacts avec Ansar Dine et avec son chef, Iyad ag Ghali. Mais l’Algérie reconnait aussi qu’il y a des gens avec lesquels on ne peut pas discuter – les « terroristes » – et qu’il faut donc utiliser la force contre eux.

 

De fait, l’Algérie dit « oui » à la lutte contre le terrorisme mais n’aime pas parler d’intervention militaire. Elle serait – dit-on – plutôt favorable à des frappes précises menées par les Américains plutôt qu’une intervention massive de troupes de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

 

France et Etats-Unis « main dans la main »

 

Pourquoi les Etats-Unis s’impliquent-ils, aujourd’hui, sur ce dossier, à travers cette visite d’Hillary Clinton ? Lors de l’Assemblée générale de l'ONU, à New York, fin septembre, la secrétaire d’Etat américaine avait dit au président français, François Hollande : « Le Mali, c’est vous ! », autrement dit : « On vous laisse gérer ce dossier et on vous suivra. » Alors, aujourd’hui, les Américains agissent-ils, d’une certaine manière, pour le compte des Français, afin de tenter d’amadouer les Algériens ? C’est une question qui se pose. En tout cas, ce qui est certain c’est que cette visite à Alger d’Hillary Clinton s’est faite en coopération et même en coordination avec la France. « On est conscient qu’il faut aider la France et on travaille main dans la main avec elle », confiait à RFI, cet après-midi, un diplomate américain.

 

Nous savons que les Etats-Unis sont peut-être mieux placés pour faire pression sur l’Algérie. Sur le dossier malien, les Américains ont une ligne assez prudente qui ne déplait pas à Alger. Par ailleurs, il existe une étroite collaboration militaire et sécuritaire entre les deux pays et puis, bien sûr, il n’y a pas le passif lié à la colonisation comme celui qui existe entre la France et l’Algérie.

 

Echéances électorales et onusiennes

 

Ce déplacement d’Hillary Clinton peut aussi s’expliquer par l’élection présidentielle américaine qui aura lieu dans quelques jours, le 6 novembre. Ce n’est pas un hasard si la secrétaire d’Etat américaine est apparue, aujourd’hui, aux côtés du président Bouteflika. Le Mali est devenu un sujet d’actualité américaine. Mitt Romney – adversaire républicain de Barack Obama – en a parlé lors du dernier débat présidentiel. Les deux hommes sont aujourd’hui au coude à coude dans les sondages et le président américain doit montrer que son gouvernement reste ferme en matière de lutte contre le terrorisme et montrer sa détermination.

 

Certains évoquent aussi une autre raison : l’assassinat de l’ambassadeur américain, Christopher Stevens, en Libye, début septembre, qui a marqué les esprits. Pour beaucoup, il est lié avec ce qui se passe au Mali car, derrière cet assassinat, se trouve la main d’Aqmi.

 

Autre échéance : celle des Nations Unies. Le 12 octobre, l’ONU a demandé aux Africains de lui soumettre, avant le 26 novembre, un plan détaillé, en vue d’une intervention armée. Les Etats-Unis et la France sont disposés à fournir un appui logistique, mais il leur faut aussi multiplier les efforts pour arracher le soutien de l’Algérie.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 11:20
Secret Report Criticizes NATO’s Command in Libya

Oct. 28, 2012 - By GERARD O’DWYER Defense News

 

HELSINKI — The accidental release of a Danish Defense Forces’ (DDF) report critical of NATO’s command structures and inability to direct bombing missions in Libya in 2011 has provoked political controversy, after it emerged the Danish Air Force bought munitions from Israel.

 

The Defence Forces has confirmed it will revamp its information-handling systems after a highly classified and confidential “Libya Mission” report was released Oct. 10 as a PDF file, in error, to the Danish media organization Politiken. Politiken had earlier filed a request under the country’s Freedom of Information Act for details about Danish operations as part of the NATO-led Operation Unified Protector.

 

“The report is both embarrassing and revealing on several fronts,” said Holger Nielsen, defense spokesman for the Socialist People’s Party, one of three parties in Denmark’s ruling center-left administration. “The depth of the Danish military’s criticism of how NATO handled operations in Libya was not known to this extent, and that the Air Force bought munitions from Israel to bomb an Arab-world country was certainly not generally known by the government of the day.”

 

The Libya Mission report, produced by the Air Force’s Tactical Command (FTK) unit, criticizes NATO for being unable to provide reliable intelligence on targets or to conduct bombing raids. The lack of adequate intelligence and mission coordination by NATO forced the Air Force and other participants to curtail operations against key targets, according to the report. It also states that NATO was unable to provide accurate assessments of collateral damage inflicted on the civilian population, forcing the Air Force to curb the number and scale of its missions.

 

“NATO’s command structure was not organized to lead an operation such as Operation Unified Protector when operations in Libya started,” the FTK report claims.

 

The report notes that the Air Force’s squadron of F-16 fighters had operated under U.S. command in the lead-in phase of the Libya campaign, but came under NATO’s command in April 2011. The change greatly reduced the quality and effectiveness of mission planning and execution.

 

“Unlike the U.S., NATO did not have adequate access to tactical intelligence to support the operation,” the report states.

 

Libya will be a learning experience for NATO on how to better manage missions requiring a high level of intelligence gathering and multiforce coordination, Danish defense analyst Sten Rynning said.

 

“The main lesson to be learned by NATO is its need to employ its own intelligence-gathering systems to ensure the success of missions like Libya, which was largely run without the United States,” Rynning said. “Until it does, NATO’s mission command capability will be limited.”

 

The shortcomings identified in the Danish report will be addressed as part of NATO’s Smart Defense project and redesigned command structure, NATO spokesman Jonas Torp said.

 

“Issues we plan to deal with include the stockpiling of sufficient precision munitions by partner nations,” he said. “We will strengthen the capacity of the Sigonella military base in Italy to beef up reconnaissance and surveillance. To this end, we are investing in a fleet of five unarmed drones under the Alliance Ground Surveillance, or AGS project. The new measures will also include an enhanced focus on airborne warning and control systems and the European air refueling project.”

 

The NATO-European Union cooperation project includes sharing existing aircraft assets, or acquisition of new planes to boost aerial refueling capability by 2020.

 

NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen said Oct. 24 that the alliance welcomed the report’s critical insights.

 

“Within the ongoing reform of our command structure, we have already taken steps to strengthen our air operations command,” he said.

 

Rasmussen conceded that without U.S. intelligence-gathering systems, NATO would not have been able to complete its mission in Libya. But he described the final outcome of Unified Protector as a “great success.”

 

Bombs From Israel

 

Denmark’s defense chief, Gen. Peter Bertram, defended the decision to buy precision bombs from Israel. The Air Force’s own stockpile of weapons had been quickly depleted after weeks of air strikes, he said.

 

The Air Force attempted to buy munitions from NATO allies, but no NATO country was in a position to supply. Deliveries were then negotiated with Israel.

 

“It is not the task of the military to carry out foreign policy,” he said. “What we do with other countries is approved at the political level. A fighter is not just a fighter. There are different configurations. And not all countries have precisely the type of ammunition relevant to Danish aircraft.”

 

Former Defense Minister Gitte Lillelund Bech denied any knowledge of the purchase.

 

“I was very aware that the Danish F-16 squadron lacked munitions, and I gave the green light to acquire munitions from the Netherlands and Poland, but I never heard anything about Israel in that connection. Nothing at all,” Bech said.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 08:49

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/83/Map_of_Sudan_%28New%29.jpg

 

29.10.2012 Le Monde.fr avec AFP

 

Le Soudan a nié lundi que l'Iran utilise son usine d'armes de Yarmouk, qui a subi la semaine dernière des explosions et un incendie attribués par Khartoum à une attaque israélienne. "Le ministère des affaires étrangères confirme ce que tout le monde sait : l'Iran n'a pas besoin de fabriquer des armes au Soudan, pour l'Iran ou ses alliés", a indiqué le ministère dans un communiqué démentant "toute relation entre la fabrication d'armes au Soudan et tout partenaire étranger".


Selon Khartoum, Israël était derrière une attaque qui a fait quatre morts dans l'usine, et dans laquelle quatre avions furtifs auraient été impliqués. L'Etat hébreu s'est refusé à tout commentaire sur les accusations des autorités soudanaises, mais des responsables israéliens ont accusé Khartoum de servir de base de transit pour les armes iraniennes à destination du Hamas dans la bande de Gaza.


 RENCONTRE SOUDANO-IRANIENNE


Le ministère soudanais des affaires étrangères a affirmé qu'Israël faisait "de son mieux pour diffuser des informations fausses à travers différentes sources (...) pour fournir des raisons à cette agression". "Cela inclut des affirmations sur des relations prétendues entre le site de Yarmouk, l'Iran et la Syrie, ainsi que le mouvement islamiste Hamas en Palestine, et le Hezbollah au Liban", a dénoncé le ministère.


Dans le même temps, la chaîne iranienne en langue anglaise Press TV a indiqué sur son site internet que plusieurs navires militaires iraniens étaient arrivés lundi dans un port soudanais, conformément à "la stratégie de la République islamique d'Iran d'étendre sa présence navale dans les eaux internationales". Au cours de cette visite, les commandants iraniens de la 22e flotte doivent rencontrer des homologues soudanais, a précisé la chaîne.

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 17:51

Mali slodiers 400x300

 

10/29/2012 By Horand Knaup, Gordon Repinski and Christoph Schult - spiegel.de

 

The European Union wants to help the Malian army recapture the renegade north from terrorists with a military mission. But the French and the Americans have already been operating in the region for years without success. Can EU intervention really make a difference?

 

When the French foreign minister talks about Africa in the European Council, his counterparts from other European capitals listen very carefully. Because of their colonial past, France's diplomats are viewed as experts on Africa.

 

This was also the case on Monday two weeks ago, when the foreign ministers of European Union member states came together in Luxembourg to discuss the division of the West African country of Mali. French Foreign Minister Laurent Fabius used drastic language to warn of the "terrorist threat" developing in the northern part of the country. He made the case for an EU military mission to the country, saying: "Europe cannot simply stand on the sidelines."

 

Previously, French President François Hollande had used similar arguments to persuade German Chancellor Angela Merkel. But what politicians in Paris glossed over is that France has been fighting Islamic fundamentalists in the Sahel for years -- with its own elite soldiers, with instructors for the Malian army, with money and equipment and, most of all, without success.

 

Last Monday, Merkel had hardly given marching orders of sorts to high-ranking officers in Strausberg, near Berlin, telling them that "Mali's armed forces need support," when the political debate began in Berlin. Economic Cooperation and Development Minister Dirk Niebel, a member of the business-friendly Free Democratic Party (FDP), the junior partner in Merkel's center-right coalition government, warned that the country could turn into a "second Afghanistan," and said that he believed "Germany's fundamental interests" are in jeopardy in the Sahel. Defense Minister Thomas de Maizière, a member of Merkel's conservative Christian Democratic Union (CDU), was more reserved, but did make it clear to his generals that even a training mission could last "a few years." Military officials like Harald Kujat, the former general inspector of the German armed forces, the Bundeswehr, expressed concerns that there is a great "risk that this could turn into an armed conflict."

 

Skepticism also prevails in the German parliament, the Bundestag. "Let's not jump the gun," warns Florian Hahn, a defense expert with the Christian Social Union (CSU), the CDU's conservative Bavarian sister party. "We should tell ourselves what it is we want in Mali before running after Paris's interests," says FDP parliamentarian Elke Hoff.

 

Growing Concerns

 

In fact, the French have been the most enthusiastic about moving forward with a military mission. The Elysée Palace has believed for years that French interests in the Sahel zone are under threat. Faced with attacks, abductions of French citizens and shootings, Hollande's predecessor, former President Nicolas Sarkozy, already felt that the region was one of his most significant challenges on the foreign policy front. In July 2010, then Foreign Minister François Fillon announced: "We are at war with al-Qaida in the Islamic Maghreb."

 

Now the rest of the Western world is also concerned about developments in divided Mali. Islamists have seized power in the northern part of the country, where they have established an archaic legal system that includes stoning, whipping and amputation, in addition to forcing hundreds of thousands to flee the region.

 

The transitional government in the capital Bamako appealed for help, as did the African Union and the Economic Community of West African States (ECOWAS). Even the United Nations Security Council favors intervention.

 

France and the United States want the entire EU to participate. The German government is preparing to send several dozen soldiers as part of the mission, and Defense Minister de Maizière says that he cannot rule out the possibility that they will be involved in armed combat.

 

The plans are being treated with great discretion in Brussels. Catherine Ashton, the EU's high representative for foreign affairs and security policy, describes the deployment options in a confidential, eight-page report. The situation in Mali, the report reads, constitutes a direct threat to the overall security of the European Union, as well as increasing the risk of terrorist attacks on European soil.

 

The military experts agree that European combat units will not intervene in Mali, at least not for the time being. The EU plans to provide the Malian government with instructors, money, military equipment and reconnaissance images. But is that enough? Can EU instructors sufficiently build up the ECOWAS troops and Malian soldiers so that they are capable of expelling the Islamists from the region?

 

Little Success in Recent Years

 

To stabilize the situation, French and US experts have been trying for years to improve the condition of the Malian army. But the effort has been relatively unsuccessful, as evidenced by the military coup that ousted President Amadou Touré last March. The north declared its independence soon afterwards.

 

The desolate state of the Malian army is revealed in reports from the US embassy in Bamako published by WikiLeaks. The commanding officers were interested in a lot of things, just not in rapidly improving the fighting capacity of their soldiers. There is a long list of failures and handicaps, including elite units that are poorly equipped and wear sandals, demoralized troops from the south who show little enthusiasm for being sent to slaughter in the north and a lack of ammunition for training purposes.

 

When US observers visited a military outpost in northern Mali, they described it as a picture of misery: "Living conditions on the base are ... harsh. Meals for the troops consists of sandy rice with bean sauce. Meat is extraordinarily hard to come by." The situation for deployed troops is "considerably worse," the observers' report continues. "Lacking shelter, the troops sleep under their vehicles, and often run short of drinking water."

 

Mission Options

 

Now these very soldiers are to be trained, partly by Bundeswehr instructors, and brought to a level at which they can prevail against the heavily armed desert combatants. Military officials and security experts in Brussels are working feverishly on preparations for the mission, which could consist of one of three likely variants:

 

-    An advisory mission, known as EUSEC in the jargon of Brussels experts. Its goal would be to instruct Malian officers and noncommissioned officers at three military schools, including one in the city of Gao in the north, which is currently in the hands of the Islamists. This would require an estimated several dozen EU military trainers. Another aspect would include professionalizing the work of the general staff.

-    A training mission (EUTM), which would require sending some 150 instructors to Mali for at least two years. Each of them would train a battalion (up to 800 soldiers) in one of four locations. The Europeans are also considering training an elite unit that could spearhead the fight in the north.

-    A training mission with involvement in combat operations (EUTM+) that would accompany the Malian units into the war zone after their training is complete. The EU would deploy 400 to 500 of its own troops for this purpose. According to the EU, it would constitute "a military presence in the field, with direct involvement in the fighting."

 

Potential Failure

 

The problem with this is that EU governments want to minimize the risk for their soldiers. But this modest deployment would have "little effect in the short term," warn experts with the European External Action Service.

 

Proposals over what to do about Mali raise significant doubts elsewhere too. "A military intervention comes with enormous dangers," says Philippe Hugon, research director at the Institute for International and Strategic Relations in Paris. "Even after a recapture of the north, the effects of a military campaign on the country would be unforeseeable."

 

The Tuareg, who are currently suffering greatly at the hands of the Islamists, also warn against foreign intervention. Their representatives told members of the European Parliament in Strasbourg last week that al-Qaida is no longer popular in the northern part of the country, but that an offensive supported by the West could revive the terrorist group.

 

The mission threatens to become a failure, particularly because time is running out. If the Malian army and the West African intervention force hope to invade the north before the hot summer, the Europeans will have to begin their training activities in the winter. And if they delay the mission, the Islamists will have plenty of time to strengthen their positions.

 

Translated from the German by Christopher Sultan

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 17:50

s1000

 

29 octobre 2012 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

La Russie et l’Italie ont réanimé un projet qu’ils avaient en commun, d’un nouveau sous-marin de type S-1000, destiné à équiper les marines de pays aux petits budgets de défense.

 

Référence : Emarrakech.info (Maroc)

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 17:35

Camp Lemonnier - Djibouti

 

Oct 29, 2012 defense-unmanned.com

(Source: Washington Post; published Oct. 26, 2012)

 

Remote U.S. Base At Core of Secret Operations (excerpt)

 


DJIBOUTI CITY, Djibouti --- Around the clock, about 16 times a day, drones take off or land at a U.S. military base here, the combat hub for the Obama administration’s counterterrorism wars in the Horn of Africa and the Middle East.

Some of the unmanned aircraft are bound for Somalia, the collapsed state whose border lies just 10 miles to the southeast. Most of the armed drones, however, veer north across the Gulf of Aden to Yemen, another unstable country where they are being used in an increasingly deadly war with an al-Qaeda franchise that has targeted the United States.

Camp Lemonnier, a sun-baked Third World outpost established by the French Foreign Legion, began as a temporary staging ground for U.S. Marines looking for a foothold in the region a decade ago. Over the past two years, the U.S. military has clandestinely transformed it into the busiest Predator drone base outside the Afghan war zone, a model for fighting a new generation of terrorist groups.

The Obama administration has gone to extraordinary lengths to conceal the legal and operational details of its targeted-killing program. Behind closed doors, painstaking debates precede each decision to place an individual in the cross hairs of the United States’ perpetual war against al-Qaeda and its allies.

Increasingly, the orders to find, track or kill those people are delivered to Camp Lemonnier. Virtually the entire 500-acre camp is dedicated to counterterrorism, making it the only installation of its kind in the Pentagon’s global network of bases.

Secrecy blankets most of the camp’s activities. The U.S. military rejected requests from The Washington Post to tour Lemonnier last month. Officials cited “operational security concerns,” although they have permitted journalists to visit in the past.

After a Post reporter showed up in Djibouti uninvited, the camp’s highest-ranking commander consented to an interview — on the condition that it take place away from the base, at Djibouti's lone luxury hotel. The commander, Army Maj. Gen. Ralph O. Baker, answered some general queries but declined to comment on drone operations or missions related to Somalia or Yemen.

Despite the secrecy, thousands of pages of military records obtained by The Post — including construction blueprints, drone accident reports and internal planning memos — open a revealing window into Camp Lemonnier. None of the documents is classified and many were acquired via public-records requests.

Taken together, the previously undisclosed documents show how the Djibouti-based drone wars sharply escalated early last year after eight Predators arrived at Lemonnier. The records also chronicle the Pentagon’s ambitious plan to further intensify drone operations here in the coming months.

The documents point to the central role played by the Joint Special Operations Command (JSOC), which President Obama has repeatedly relied on to execute the nation’s most sensitive counterterrorism missions.

About 300 Special Operations personnel plan raids and coordinate drone flights from inside a high-security compound at Lemonnier that is dotted with satellite dishes and ringed by concertina wire. Most of the commandos work incognito, concealing their names even from conventional troops on the base. (end of excerpt)


Click here for the rest of the story, on the Washington Post website.

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:33

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

28/10/2012 Par Tanguy Berthemet – LeFigaro.fr

 

La secrétaire d'État américaine doit s'entretenir avec le président algérien de l'intervention internationale contre Aqmi.

 

La visite de Hillary Clinton ce lundi en Algérie n'a officiellement pas d'objectif précis. Dans les faits, la rencontre de la secrétaire d'État avec le président Abdelaziz Bouteflika sera consacrée pour une large part à la situation au Mali. Washington veut convaincre Alger du bien-fondé d'une intervention militaire dans le nord du Mali et obtenir son accord pour déloger les terroristes d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).


Puissance militaire et diplomatique régionale, l'Algérie a un rôle clé dans la crise malienne. D'une part car les autorités algériennes possèdent des renseignements de première main sur Aqmi, dont la plupart des cadres sont issus du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), un mouvement algérien actif durant la guerre civile. D'autre part grâce aux liens forts qu'Alger entretient avec les leaders touaregs maliens. Enfin parce que l'Algérie possède 2000 kilomètres de frontières avec le Mali, par lesquels transite la majorité des biens, en particulier l'essence, dont a besoin le «Malistan». «Ce dernier point est le plus important», souligne un diplomate français.


Au départ hostile à voir des troupes dans ce qu'elle considère comme son pré carré, l'Algérie a fini par infléchir sa position. Alger aurait désormais donné son accord tacite à l'opération à condition qu'elle ne comporte que des troupes africaines. Signe de cette évolution, des militaires algériens participeront, les 3 et 4 novembre, à une réunion de planification avec leurs homologues ouest-africains même si une participation directe des Algériens reste exclue.


Pour une solution politique

 

Les points de vue ne sont pas pour autant accordés. Les Algériens estiment ainsi que la solution au problème malien est avant tout politique. Ils demandent qu'un plan pour l'avenir des populations du Nord soit adopté avant toute opération. Contrairement à la France, ils n'écartent pas non plus le dialogue et particulièrement avec les Touaregs d'Ansar Dine, qu'ils considèrent avant tout comme des nationalistes. Ce groupe islamiste, dirigé par Iyad ag Ghaly, un très proche des Algériens, est l'un des principaux acteurs au nord du Mali. «Les Algériens pensent qu'Ansar Dine peut rejoindre dans son ensemble le front antiterroriste», indique, dubitatif, un spécialiste français du dossier. Les États-Unis n'excluent pas non plus qu'Ansar Dine puisse tenir un rôle.


Washington partage avec Alger une autre divergence d'avec Paris: le timing. Alors que la France entend intervenir le plus tôt possible, les Américains veulent prendre leur temps. «Une telle opération doit être préparée, bien financée et bien renseignée», ne cesse de répéter Johnnie Carson, du département d'État. C'est sur ce dernier point, le renseignement, que Hillary Clinton souhaite le plus l'aide des Algériens, qu'elle voudrait également voir plus souples sur l'avenir du nord du Mali. Seule certitude, les États-Unis, longtemps prudents sur le sort du Mali, sont clairement engagés. Le remplacement annoncé du général Ham par l'expérimenté général Rodriguez à la tête de l'African Command sonne comme une preuve de plus.

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:14

Hargfang pic12 source FB Armee de l Air

 

28 Octobre 2012 Jean-Dominique Merchet

 

Cet automne, le "brouillard" de la guerre de Clausewitz s'étend même sur une guerre tout juste annoncée, celle du Mali. Depuis le discours du président Hollande devant les Nations Unies, le 25 septembre, les déclarations les plus contradictoires et les spéculations les plus hasardeuses se multiplient, au point que plus personne ne sait où l'on en est. En une semaine, le ministère de la défense a, par exemple dit que l'intervention était "une question de semaines" (le 16 octobre), puis que "l"heure n'est pas à l'intervention" (le 24 octobre). Ici et là, on a vu fleurir des scénarios en trois phases ou cru apercevoir des drones français là où ils seront bientôt. Tentons d'y voir clair, au moins sur le plan militaire.

 

La résolution 2071, adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies le 15 octobre, n'est pas un feu vert donné à une intervention militaire. Elle demande simplement au "Secrétaire général des Nations unies de présenter un rapport, en concertation notamment avec la CEDEAO et l’Union africaine sur la base duquel le Conseil de sécurité pourra autoriser dans 45 jours le déploiement d'une opération africaine". 45 jours nous amène fin novembre, mais on parle déjà de début décembre... Si une nouvelle résolution est alors adoptée, ce qui est probable, les opérations pourront débuter.

 

La CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) regroupe 15 pays de la région - dont le Mali. Le principal d'entre eux est le Nigéria et c'est dans la capitale de celui-ci, Abuja, que siège son organisme militaire qui travaille actuellement sur une planification d'une opération de la future Micema (mission de la cedeao au Mali). Quatre officiers français, dont l'officier de liaison permanent, y participent.

 

La France a exclu toute intervention militaire directe dans cette affaire. Le président de la République l'a assuré : "pas d'hommes au sol", mais un "soutien logistique". "Pas d'hommes au sol" est sans doute un raccourci un peu rapide, comme l'était la fin de la présence des troupes en Afghanistan, fin 2012... mais passons. La consigne est claire : pas d'implication directe dans d'éventuels combats. On fera avec les Africains ce que les Américains ont fait avecnous en Libye, un "leadership from behind".

 

La France assurera pour une bonne part la formation des FAM (forces armées maliennes) dont la valeur militaire est aujourd'hui proche de zéro, ainsi que celle du contingent que la CEDEAO parviendra finalement à dépêcher. On parlait le mois dernier de 3300 hommes, on est aujourd'hui beaucoup plus vague.

Cette mission de formation sera assurée par les Eléments français au Sénégal (EFS), qui non seulement connaissent bien la région, mais dont c'est le premier métier. Ces hommes (450 au total) fourniront les DIO, détachements d'instruction opérationnelle nécessaires.

 

Quels pays africains participeront ? Sur les 15 membres de la CEDEAO, seuls trois d'entre eux ont répondu présent : la Cote d'Ivoire, le Nigeria et le Burkina.  Le Tchad (non membre) est évoqué. La Mauritanie voisine et militairement accrocheuse ne participera pas.

 

La France déploiera ses drones Harfang en décembre, selon toute vraisemblance. Ils seront basés à Niamey, capitale du Niger. L'armée n'en possède que quatre - dont seuls trois peuvent voler, le quatrièrme servant de magasins de pièces de rechange... Les Harfang, dont l'optique est assez obsolète, ne sont pas armés. Ils seront utiles, mais ne fantasmons pas ! Rien à voir avec ce que les Américains font avec les leurs au Pakistan ou au Yémen.

 

Les  forces spéciales sont présentes dans la région depuis plus de deux ans dans le cadre de l'opération Sabre. Leur détachement est basé à Ouagadougou (Burkina) et dispose de moyens aériens de l'escadron Poitou (hélicoptères, avions de transport tactiques).

 

Enfin, l'armée de l'air aligne quatre avions de combat (3 Mirage 2000D pour les frappes et un Mirage F1CR de reconnaissance) appuyés par un ravitailleur en vol C-135 à N'Djaména (Tchad).

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:58

http://www.wired.com/images_blogs/dangerroom/2012/10/100607-F-3100C-915-660x466.jpg

 

October 26, 2012 By David Axe - wired.com/dangerroom

 

The Pentagon’s secretive drone and commando base in the Horn of Africa is getting a lot bigger and a lot busier as the U.S. doubles down on its shadowy campaign of air strikes, robot surveillance and Special Operation Forces raids in the terror havens of Yemen and Somalia.

 

Camp Lemonnier, originally a French colonial outpost in Djibouti, a tiny, impoverished nation just north of Somalia, has been the epicenter of America’s Indian Ocean shadow war since just after 9/11. What was once little more than a run-down compound adjacent to Djibouti city’s single-runway international airport is now a sprawling complex of hangars and air-conditioned buildings housing eight Predator drones and eight F-15E fighter-bombers plus other warplanes, as well as around 300 Special Operations Forces and more than 2,000 other U.S. troops and civilians.

 

According to an investigation by The Washington Post, the Pentagon is spending $1.4 billion to expand the base’s airplane parking and living facilities. The extra housing could accommodate another 800 commandos, the Post reports. The military is also adding new lighting to a emergency landing strip a few miles from Camp Lemonnier — an urgent precaution as more and more planes and drones pack onto the main base’s sole runway.

 

The Djibouti base is just one of a constellation of hush-hush U.S. drone, commando or intelligence facilities in East Africa. Others are located in Ethiopia, Kenya, Somalia and the island nation of the Seychelles. But “those operations pale in comparison to what is unfolding in Djibouti,” the Post’s Craig Whitlock notes.

 

 

As previously reported by Danger Room, the scale and intensity of covert U.S. operations in Djibouti has increased steadily since 2001. Navy SEALs, Army Delta Force commandos and other Special Operations Forces stage from Djibouti on surveillance infiltrations, counter-terrorism raids, hostage rescues and pirate take-downs. And those are just the operations we know about.

 

The CIA’s armed Predator drones operated from Camp Lemonnier as early as 2002. In November of that year, an Agency Predator crew, following tips from the NSA, tracked al-Qaida operative Qaed Salim Sinan Al Harethi, one of the men who had organized the October 2000 attack on the U.S. Navy destroyer Cole, to a car in Yemen. The drone launched a single Hellfire missile, killing Al Harethi and several other men.

 

Drones came and went at Camp Lemonnier on a temporary basis between 2002 and 2010, joining a little-mentioned force of F-15 fighter-bombers deployed to the desert base for high-speed bombing runs over Yemen. In 2007 a Predator apparently flying from Djibouti struck a convoy near the southern Somali town of Ras Kamboni, killing Aden Hashi Farah, one of Somalia’s top al-Qaida operatives.

 

In 2010, the Pentagon made the drone presence at Lemonnier full-time, with eight Predators permanently assigned. In September last year, a Djibouti-based Predator took out Anwar Al Awlaki, an American-born cleric and top al-Qaida member.

 

As the pace of drone and other warplane flights increased, so too did the number of flying accidents. A Special Operations Command U-28 spy plane crashed in February, killing four airmen. The Post details five Predator crashes at or near Lemonnier since January 2011. Besides providing evidence of a ramp-up in the U.S. shadow war, the crashes represent a window into the little-discussed methods of America’s commando forces. One Air Force drone accident report from last year mentions a commando officer, identified only as “Frog,” whose job it was to alert the Air Force crews to launch their drones on covert missions.

 

“Who is Frog?” one investigator asked, according to a transcript obtained by the Post. “He’s a Pred guy,” an airman responded. “I actually don’t know his last name.”

 

That level of secrecy is typical of Pentagon activities in Djibouti. Thanks to the Post’s excellent reporting, we now know just a tiny bit more about America’s expanding shadow war in East Africa.

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:40

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28 Octobre 2012 Par Ikram GHIOUA –lexpressiondz.com

 

Français et Américains tentent de coordonner leur riposte.Les puissances occidentales attendent le feu vert de l'ONU avant de passer à l'action au nord du Mali.

 

A quelques jours de l'expiration de l'ultimatum accordé par le Conseil de sécurité, à la Cédéao, devant permettre de présenter un plan d'action pour préparer une intervention militaire au nord du Mali, des responsables américains et français rejettent toute démarche qui soit imposée par des pays extérieurs et écartent de nouveau toute intervention militaire au Mali.

 

Les Etats-Unis d'Amérique, relève le secrétaire américain à la Défense, Léon Panetta, soutiennent «l'importance de la coopération avec les pays de la région pour résoudre la crise malienne afin d'empêcher Al Qaîda au Maghreb islamique de transformer le nord du Mali, en base de commande et de contrôle d'opérations terroristes». Plus déterminé encore, le responsable américain déclare en tant qu'homme averti: «Je me suis fait clair dans les positions que j'avais eues lorsque j'étais le directeur de la CIA et, maintenant, en tant que secrétaire à la Défense, je pense que nous devons nous assurer qu'Al Qaîda ne doit pas trouver d'endroit pour se cacher et nous devons continuer à aller la chercher là où elle est et là où ils tentent d'établir une base de commandement et de contrôle à partir de laquelle elle pourrait mener des attaques, que ce soit en Europe ou aux USA.»

 

Pour sa part, la France écarte toute intervention militaire au Mali. Lors d'un point de presse, le général Martin Klotz, porte-parole adjoint du ministère de la Défense a parlé d'une incompréhension des propos du ministre Jean-Yves Le Drian qui avait évoqué dernièrement une intervention militaire au Mali sous dominance des groupes terroristes et d'indépendantistes, depuis plus de six mois. Il déclare à ce sujet: «Je pense que, sur ce sujet, il y a peut-être une incompréhension de certains, en parlant de quelques semaines pour un délai qui serait donné pour une intervention, le ministre entendait le délai de mise en place du processus de planification et de soutien à la future force panafricaine qui pourrait être déployée au Mali.»

 

Pourtant, il n'y a aucune nuance dans les déclarations du ministre français de la Défense quand il avait assuré le 16 octobre dernier au journal Le Figaro que l'intervention militaire au nord du Mali n'était qu'une question de quelques semaines. Que s'est-il passé depuis pour que le ministre tente de se rattraper? De quelle incompréhension s'agit-il? Pourrait-on avancer qu'il s'agit de nouvelles donnes? En tout, le ministre s'est rétracté pour dire que «pour l'instant, l'heure est à la mise en oeuvre des dispositions qui ont été recommandées par le Conseil de sécurité de l'ONU».

 

C'est peut-être dans cette perspective qu'intervient la visite de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton à Alger. L'offensive dans le nord du Mali doit permettre, selon le département d'Hillary Clinton, «la réalisation d'objectifs importants consistant à imposer des sanctions ciblées contre les individus et entités d'Al Qaîda au Maghreb islamique au Mali, à soutenir le processus de négociations». Un processus d'où une solution politique durable menant à une sortie de crise pacifique que l'Algérie ne cesse de défendre pour éviter des débordements graves à ses frontières. Mais n'écarte, cependant, pas une éventuelle intervention militaire comme ultime solution.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 17:30

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/00/940946270.jpg

 

27.10.2012 par P. Chapleau Lignes de Défense

 

Jusqu'à hier, quelque 3 000 soldats sud-africains se sont entraînés sur le camp de Lohatla dans la province Northern Cape. On pourra voir une galerie de photos sur le site de defenceweb en cliquant ici.

Seboka 2012 a permis de mettre en oeuvre des dizaines de VBCI de type Ratel, des engins 8x8 de reconnaissance Rooikat, des chars Olifant (des Centurions "upgraded" dix fois!), des G6 (un canon automouvant de 155mm sur un chassis 6x6), quelques hélicos de combat Rooivalk et des Puma d'un autre siècle. Ajoutons des Ratel ZT-3 anti-chars et le tableau est presque complet.

G6.jpg

Les photos me laissent une impression bizarre, comme si on rejouait ce qui a eu lieu dans les années 1990, du temps de la SADF. Les mêmes matériels roulants, les mêmes aéronefs... Tout ça démontre bien que la SANDF vit sur ses acquis et que son armée de terre est à la traîne.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 12:50

Camp Lemonnier - Djibouti

 

26.102012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

J'ai, à plusieurs reprises, consacré des posts aux activités US à Djibouti et, en particulier, aux aménagements du site. Autant faire le point de façon plus synthétique. J'ai mis la main sur un rapport de l'US Navy de juin dernier qui offre une vision à moyen terme de ce que devrait/pourrait être la base US de Djibouti, la seule base permanente sur le continent.

Voici d'abord l'existant (cliquer sur la photo pour l'agrandir):

 

lemonnier1.jpg

Voici ce que devrait être Camp Lemonnier dans un proche futur:

 

lemonnier.jpg

 

Les zones où les extensions sont envisagées apparaissent clairement et elles atteignent le littoral. Quelles activités y seront menées? Le document que j'ai cité ("Camp Lemonnier Requierements", June 2012, cliquer ici pour le consulter) précise ces activités:

 

lemonnier 3.jpg

 

 predator.jpgCes aménagements sont estimés à 1,32 milliards de dollars; ils permettront d'accueillir:
- en temps normal: 43 aéronefs (je ne sais pas si les drones Predator du 60e Expeditonary Reconnaissance Squadron sont inclus. Badge ci-contre), 2100 hommes et 300 autres soldats d'une Task Force
- en période de "surge" pourront s'ajouter 12 aéronefs, 1500 hommes et 800 soldats d'une TF.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 11:50

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/05/Flag_of_Libya.svg/800px-Flag_of_Libya.svg.png

 

WASHINGTON, 25 oct 2012 marine-oceans.com  (AFP)

 

Les responsables militaires américains n'ont pas envoyé de troupes à Benghazi, en Libye, au moment de l'attaque contre le consulat le 11 septembre en raison du manque de renseignements fiables sur ce qui s'y déroulait, a affirmé jeudi le secrétaire à la Défense Leon Panetta.

 

Des troupes étaient en alerte et prêtes à être déployées si besoin mais le commandant pour l'Afrique, le général Carter Ham, ainsi que le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, et M. Panetta, ont décidé de ne pas intervenir.

 

"Il y a un principe de base qui est qu'on n'envoie pas de troupes face au danger sans savoir ce qui se passe, sans avoir des informations en temps réel sur les événements qui se déroulent", a expliqué le chef du Pentagone lors d'une conférence de presse.

 

"Cela s'est passé en quelques heures et c'était terminé quand nous avons vraiment pu savoir ce qui s'était passé", a-t-il ajouté.

 

L'attaque du consulat américain par une milice islamiste armée avait coûté la vie à quatre Américains, dont l'ambassadeur en Libye, Christopher Stevens.

 

Depuis, les républicains critiquent l'administration de Barack Obama pour son manque de préparation et de réaction.

 

Après cette attaque, le Pentagone a dépêché des équipes de Marines à Tripoli et au Yémen pour renforcer la sécurité des postes diplomatiques et a déployé des navires de guerre au large des côtes libyennes.

 

Le Pentagone et le département d'Etat mènent actuellement des enquêtes sur la gestion de cette crise, a de son côté rappelé le chef d'état-major interarmées, le général Martin Dempsey, lors de cette conférence de presse.

 

"D'où je me trouve, je peux vous assurer que je suis confiant dans le fait que nos forces étaient en alerte et réactives à ce qui était une situation très instable", a-t-il assuré.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 11:45

http://www.eia.gov/EMEU/cabs/Sudan/images/2011%20Map.gif

 

Oct. 25, 2012 – Defense News (AFP)

 

KHARTOUM, Sudan — Sudan’s links to Iran came under scrutiny on Oct. 25 after Khartoum accused Israel of a deadly missile strike on a military factory in the heart of the Sudanese capital.

 

The cabinet met in urgent session late Oct. 24 after the government said evidence pointed to Israeli involvement in the alleged attack at around midnight Oct. 23 on the Yarmouk military manufacturing facility in southern Khartoum.

 

Sudan accused the Jewish state of a similar raid 18 months ago.

 

Analysts, however, said they had not ruled out an accidental cause for the latest blast.

 

Israeli officials have expressed concern about arms smuggling through Sudan and have long accused Khartoum of serving as a base of support for militants from the Islamist Hamas movement.

 

Israel refused all comment on the Khartoum allegations, but Amos Gilad, a top Israeli defense official, called Sudan “a dangerous terrorist state.”

 

Gilad, director of policy and political-military affairs at the defense ministry, refused to reply directly when asked whether Israel was involved in the attack, which Sudan said was conducted by four radar-evading aircraft.

 

“The regime is supported by Iran and it serves as a route for the transfer, via Egyptian territory, of Iranian weapons to Hamas and Islamic Jihad terrorists,” he told his country’s army radio on Oct. 25.

 

“Sudanese President Omar al-Bashir is regarded a war criminal.”

 

Bashir is wanted by the International Criminal Court for alleged crimes against humanity, war crimes and genocide in Sudan’s Darfur region where a rebellion began in 2003.

 

His cabinet issued no statement after its late Wednesday meeting, where Bashir joined anti-Israel protesters in chanting “Allahu akbar” (“God is greater”).

 

About 300 demonstrators denounced the United States and carried banners calling for Israel to be wiped off the Earth.

 

“There was supposed to be an agreement between Sudan and Iran to produce some kind of non-conventional weapons,” a diplomatic source told AFP on Oct. 25.

 

The source, asking not to be identified, said he was also told that the Yarmouk factory was involved in drone production.

 

But Jonah Leff, of Small Arms Survey, a Swiss-based independent research project, said he doubts such equipment is made locally.

 

Leff’s project has documented the presence of a drone, landmines and other Iranian weapons in Sudan but he thinks they were acquired directly from Iran.

 

“There’s a lot of speculation that Iran has provided technical assistance to the Sudanese for their weapons manufacturing but I haven’t been able to confirm that they’re producing any Iranian weapons,” he said.

 

On a visit to Tehran last August, Bashir described the relationship between Sudan and Iran as “deeply rooted”.

 

Leff identified Yarmouk as part of Sudan’s Military Industry Corporation, which claims to produce a variety of weapons from pistols to battle tanks.

 

“They’re highly secretive ... It’s hard to know what exactly they’re producing and what is propaganda,” Leff said.

 

Information Minister Ahmed Bilal Osman told reporters on Oct. 24 that the factory made “traditional weapons”.

 

Nearby residents told AFP an aircraft or missile had flown overhead shortly before the area exploded in flames, sending bursts of white light into the night sky.

 

Sudan called on the U.N. Security Council to condemn Israel for what its envoy, Daffa-Alla Elhag Ali Osman, called “a blatant violation of the concept of peace and security” and the U.N. charter.

 

On Oct. 24, before officials accused Israel, the governor of Khartoum state Abdul Rahman Al-Khider dismissed speculation that “other reasons” caused the explosion, which he said happened in a store room.

 

The diplomatic source said “the human factor” — a possible accidental cause — should not be ruled out although Sudanese officials are taking allegations of Israeli involvement seriously.

 

Leff said it is just as likely that the Sudanese are blaming Israel to avoid embarrassment after an accidental blast.

 

In April last year, Sudan said it had irrefutable evidence that Israeli attack helicopters carried out a strike on a car south of Port Sudan.

 

That incident mirrored a similar attack by foreign aircraft on a truck convoy reportedly laden with weapons in eastern Sudan in January 2009.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 07:10

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25.10.2012 maliactu.net (AFP)

 

Le ministère Français de la Défense a évoqué jeudi une « incompréhension » autour de propos du ministre Jean-Yves Le Drian qui avait évoqué à la mi-octobre une intervention militaire dans « quelques semaines » au Mali, avant d’affirmer mercredi que le moment n’était pas encore venu.

 

« Je pense que, sur ce sujet, il y a peut-être une incompréhension de certains », a déclaré le général Martin Klotz, porte-parole adjoint du ministère de la Défense, lors de son point de presse hebdomadaire.

 

En parlant à la mi-octobre d’une intervention dans « quelques semaines », le ministre entendait, selon le général Klotz, évoquer le « délai de mise en place du processus de planification et de soutien » à la future force panafricaine qui pourrait être déployée au Mali pour reprendre le contrôle du nord du pays occupé par des islamistes armés.

 

Interrogé le 16 octobre sur l’imminence de cette intervention, le ministre avait assuré que c’était « une question de quelques semaines, pas plusieurs mois, des semaines ».

 

Mercredi cependant, le ministre a affirmé que « l’heure n’est pas à l’intervention », précisant que, « pour l’instant, l’heure est à la mise en oeuvre des dispositions qui ont été recommandées par le Conseil de sécurité de l’ONU ».

 

Dans une déclaration à l’AFP, Jean-Yves Le Drian a souligné qu’il n’y avait « aucune contradiction » entre ses deux déclarations. « C’est une affaire de plusieurs semaines parce que c’est le délai donné par l’Organisation des nations unies à la Cédéao pour qu’elle présente un concept d’opération », a-t-il déclaré.

 

Il n’y a pas de contradiction avec « l’heure n’est pas à l’intervention », puisqu’on en est encore à une question d’ordre diplomatique ou de préparation, a-t-on souligné dans son entourage.

 

Le Conseil de sécurité, a rappelé le général Klotz, « a autorisé l’intervention au Nord-Mali, en cours de planification par les pays africains au sein de l’état-major de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), à Abuja, au Nigeria ».

 

Toutefois, a souligné le général Klotz, « les modalités de la mission européenne ne sont pas du tout définies » et « la France comme les autres pays européens concernés attend les demandes de la Cédéao ».

 

Interrogé sur le déploiement de drones français au Sahel évoqué dans la presse, le porte-parole adjoint du ministère a de nouveau assuré qu’ »aujourd’hui, il n’y a pas de drones dans la zone sahélienne ».

 

A la même question, M. Le Drian avait déclaré mercredi qu’à sa « connaissance, il n’y en a pas ».

 

Le nord du Mali est occupé depuis six mois par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui ont multiplié les exactions (meurtres, lapidations, amputations, viols) au nom de la charia, la loi islamique.

 

Une force militaire composée de quelque 3.000 soldats de pays membres de la Cédéao est en préparation, avec l’aval de l’ONU et un soutien logistique promis par des pays comme la France et les Etats-Unis.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 18:05

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25.10.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense (Reuters)

 

La France a fourni trois avions ultralégers motorisés au Burkina Faso pour l'aider à surveiller sa frontière avec le Mali, a annoncé mercredi le chef d'état-major des forces armées burkinabaises, le général Nabéré Honoré Traoré.

"Ces trois avions vont nous permettre de faire des reconnaissances aériennes au niveau du Nord. La sécurité sous-régionale requiert justement ces types de missions. Donc, c'est vraiment une plus-value pour nous", a-t-il dit au journal Sidwaya.

 

Il s'agit d'aéronefs de type Tetras CSL, des avions légers classés comme ULM construits par Humbert Aviation. La France a également mis à disposition de l'armée du Burkina Faso des véhicules (4 VLRA) et du matériel de transmission.

 

Pour lire l'article, cliquer ici.

 

Pour en savoir plus sur les Tetras, cliquer ici.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 16:55

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/01/1157780397.jpg

 

25.10.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

CAE Aviation (Luxembourg), dont les avions traquent les pirates dans le sud de l'océan Indien, effectue-t-il des missions au-dessus du Sahel?

 

Intelligence Online, repris par l'agence AP, l'affirme. Selon IO, la France aurait signé un contrat avec la société pour des prestations de surveillance aéroportée au-dessus du nord du Mali et de l'ouest du Niger.

 

Eh non, semble-t-il! Aucune trace de contrat à Paris ou à Bruxelles. "Je suis candidat à tout", assure Hugo Zeller, le directeur du marketing de CAE, "et j'essaie de me placer" au cas où l'UE déciderait de financer une mission identique à celle menée dans l'océan Indien. Mais pour l'instant, aucun contrat n'est en vue. Ni avec la France ni avec l'UE.

 

Quelques mots sur CAE Aviation (cliquer ici pour lire sa fiche sur le site du MinDef français puisque cette entreprise compte parmi ses fournisseurs). Société luxembourgeoise, elle dispose de 3 Merlin III, 2 Casa 212, 5 Cessna Caravan, 1 Skyvan et 1 Islander.

 

Elle est implantée en France sur l'aérodrome de Lapalisse-Périgny où elle fait construire un centre de maintenance pour ses aéronefs. Deux filiales de CAE Aviation sont implantées depuis 1997 sur le site lapalissois: Cavok, pour le Centre école parachutiste, et Vérité, pour l'hébergement et la restauration (photo: JF Barelli).

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 16:50

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October 25, 2012 Jim Garamone / American Forces Press Service – defpro.com

 

WASHINGTON | Al-Qaida is establishing a presence in Mali, and the United States is working with regional and international partners to deal with the terrorist organization, Defense Secretary Leon E. Panetta said here Oct. 24.

 

“I've made clear … we have to ensure that al-Qaida has no place to hide and that we have to continue to go after them … wherever they try to develop a command-and-control capability from which they could conduct attacks, either on Europe or on this country,” the secretary said during a news conference with South Korean Minister of National Defense Kim Kwan-jin.

 

Al-Qaida is trying to establish a safe area in northern Mali. The United States will continue to work with the nations of the region to put pressure on the terror group, just as America has done in other areas. “We’re doing it in Yemen. We’re doing it in Somalia. We're obviously continuing to do it in the [Federally Administered Tribal Areas of Pakistan],” Panetta said. “And I believe the effort now ought to be to work with nations in that region to ensure that al-Qaida does not develop that kind of base in Mali.”

 

But this cannot be something imposed by nations outside the area, the secretary said. “It ought to be an effort that is developed in conjunction with other countries in the region that share the same concern,” he said.

 

Discussions about an international response to issues facing Mali continue. For the United States, the State Department is the lead agency. This week, the French Ministry of Defense hosted an international discussion in Paris to evaluate proposals and options for intervention in Mali and the Sahel, DOD officials said.

 

Mali faces four overlapping problems. First there are questions of the legitimacy of the government following a coup in March. Since the coup, there has been an increase in criminal traffickers or people drugs and contraband. The Tuareg -- a nomadic people of the desert -- and al-Qaida in the Mahgreb are rising against the government, and there is a Sahel-wide humanitarian crisis stretching from Sudan almost to the Atlantic coast.

 

The United Nations Security Council is considering a resolution to address Mali’s problems. One part of the resolution would create a western-backed, African-led international force to meet security threats in Mali.

 

The Economic Community of West African States -- which Mali is a member -- said it would lead this force.

 

“I think what we’re prepared to do is to discuss with our regional partners a plan that … would deal with that threat and how to respond to it,” Panetta said.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 12:30

Tornado GR4 Storm Shadow

 

23 October 2012 by Craig Hoyle – FG

 

London - The UK Ministry of Defence has disclosed new details about its use of precision-guided weapons during 2011's Libya campaign, including air- and submarine-launched cruise missiles.

 

"During Operation Ellamy, UK forces employed a combined total of around 80 [MBDA] Storm Shadow and [Raytheon] Tomahawk land-attack missiles," armed forces minister Andrew Robathan said in response to a parliamentary question in the House of Commons on 22 October. He declined to provide a more detailed split between use of the types, as this could "prejudice the capability, effectiveness or security of the armed forces".

 

In addition to firing Storm Shadow weapons (pictured above) during multiple sorties flown from the Royal Air Force's Marham base in Norfolk, the service's Panavia Tornado GR4s also used "around 230 Dual Mode Seeker Brimstone missiles", Robathan said. The MBDA type provided a lightweight precision-attack capability, including in urban areas.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 07:20

http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2012/10/RhibDhowCoteSomalie@NL121024-650x433.jpg

(crédit : marine néerlandaise)

 

oct 25, 2012 Nicolas Gros-Verheyde  (BRUXELLES2)

 

Au cours d’un exercice de « routine », au large des côtes somaliennes, le Hr Ms Rotterdam de l’opération Ocean Shield a été pris sous le feu « soutenu » d’un groupe de pirates, a annoncé le QG de l’opération de l’OTAN à Northwood. L’équipe d’abordage du Rotterdam était en train de faire une approche  d’un dhow suspect près des côtes quand ils ont été pris sous le feu venant de la terre et du dhow lui-même.

 

Les marins ont répliqué immédiatement – « conformément aux règles d’engagement » précise le communiqué de l’OTAN. Mais le dhow a commencé à prendre feu (sans doute les bidons d’essence atteint par les impacts) et des personnes ont commencé à se jeter à l’eau.

 

Un tué, 8 blessés


Un membre d’équipage du dhow a été « tué dans l’action » selon l’OTAN, « s’est noyé » selon le ministère néerlandais de la Défense. 25 autres personnes ont été récupérées dans l’eau par les militaires du Rotterdam. « Il est frappant de constater que le feu a été ouvert à terre lorsque le bateau a commencé à sombrer » a expliqué le capitaine du Rotterdam, Huub Husker. Pour l’occasion, les néerlandais avaient employé les grands moyens : un drone et 3 RHIB (bateaux rapides à moteur) dans l’eau. Huit blessés ont été traités par l’équipe médicale de bord du navire néerlandais. Les deux marins du dhow ont été pris en charge et les pirates suspects sont interrogés, en attendant que leur sort soit fixé.

 

NB : à cette version officielle on peut cependant compléter qu’il ne semble pas s’agir tout à fait d’une opération de routine, totalement improvisée. La présence d’un camp de toiles sur la côte, comme le repérage préalable avec le drone et du dhow suspect permettait d’identifier normalement le navire concerné comme « très » suspect.

 

 

Le Dhow en feu (crédit : marine néerlandaise)

 

Une corde sensible touchée


« Nous savons que les pirates veulent utiliser les plus grands boutres comme bateaux-mères. C’est pourquoi nous les visitons souvent pour voir ce qu’ils comportent », a expliqué le commandant Ben Bekkering, chef de l’escadre de l’OTAN dans la région. « C’est l’un des moyens que nous avons pour faire pression sur les pirates. Que des pirates présumés cherchent ouvertement la confrontation, nous l’avons connu parfois mais peu souvent. Cela montre en tout cas que nous avons touché une corde sensible des pirates » a-t-il ajouté dans un entretien diffusé par le ministère néerlandais de la Défense. Et il a averti : « Il est évident que le fléau de la piraterie n’a pas disparu et nous devons maintenir notre vigilance. Les risques pour les pirates sont de plus en plus importants et même si nous regrettons toute perte de vie, nous ferons face à toute menace que nous rencontrons de manière robuste mais toujours proportionnée. »


A signaler que les pirates qui avaient été arrêtés par le Rotterdam après la tentative d’attaque du thonier espagnol il y a deux semaines ont été transférés vers la frégate espagnole et pourraient être jugés en Espagne. Un des suspects qui s’avérait être un mineur a été relâché immédiatement et déposé sur la plage.

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