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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 18:17
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 13:17
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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 00:16
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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 17:45
Les mystères du bombardement du camp français de Bouaké en Côte d'Ivoire

 

15.12.2010 par Jean-Philippe Rémy,  Correspondant régional Afrique, Johannesburg - lemonde.fr

 

Le pic de la tension entre la France et la Côte d'Ivoire a sans doute été atteint en novembre 2004. Alors que le pays était scindé entre le Sud, contrôlé par Laurent Gbagbo, et le Nord, aux mains des rebelles des Forces nouvelles, l'opération "Dignité" devait permettre aux troupes loyalistes de reprendre le contrôle de l'ensemble du territoire aux rebelles des Forces nouvelles. L'offensive avait débuté par des attaques de l'aviation ivoirienne contre des villes rebelles grâce à l'acquisition d'hélicoptères de combat et d'avions de chasse achetés par la Côte d'Ivoire malgré un embargo des Nations unies.

L'opération "Dignité" a tourné à la catastrophe, le 6 novembre, lorsque deux de ces Sukhoï, pilotés par des Biélorusses (avec des copilotes ivoiriens) ont attaqué un camp de soldats français (installé au lycée Descartes de Bouaké) de la force Licorne, déployée pour tenir une "zone de confiance" entre le Sud et le Nord.

Neuf soldats français et un civil américain réfugiés dans le camp pour se protéger des attaques aériennes avaient été tués. Des militaires français avaient ensuite détruit l'aviation ivoirienne, déclenchant à Abidjan de gigantesques émeutes antifrançaises, conduisant à plus de 8 000 évacuations. Dans le chaos, l'armée française avait ouvert le feu à plusieurs reprises sur des foules hostiles. Ce dossier demeure un des grands contentieux entre les deux pays.

Or les pilotes des Soukhoï impliqués dans l'attaque du camp français, arrêtés à Abidjan, ont été détenus quatre jours par l'armée française avant d'être autorisés à quitter la Côte d'Ivoire et se rendre au Togo. Là, le gouvernement les a arrêtés avant de proposer aux Français de les interroger.

 

SURPRISE

Un peu plus d'un an plus tard, l'ex-ministre de l'intérieur du Togo, François Boko, est reçu "à sa demande" dans une ambassade américaine pour y raconter le passage des pilotes dans son pays, dossier sur lequel il avait toute autorité à l'époque. Il confirme alors aux diplomates américains que "les six pilotes et les techniciens" impliqués dans le pilotage et la maintenance des Soukhoï ont bien été détenus à Lomé.

Auparavant, les avions de chasse étaient aussi passés par là. C'est par le Togo que la Côte d'Ivoire avait importé ce matériel, en violation de l'embargo de l'ONU : "Les deux Soukhoï 25 utilisés dans le bombardement ont été fournis au GCI [gouvernement de Côte d'Ivoire] par l'ex-gendarme français Robert Montoya. [Il] se les était procurés, ainsi que d'autres avions et d'autres types de matériel, en Biélorussie. Il avait aussi engagé des pilotes et des techniciens biélorusses. Les avions sont arrivés en pièces détachées au Togo, où ils ont été assemblés avant de voler jusqu'à la Côte d'Ivoire."

François Boko insiste : "Les responsables togolais étaient informés de la présence des avions et des pilotes-techniciens au Togo. (…) Les forces françaises aussi devaient être au courant de cette présence puisque les avions biélorusses étaient garés dans la partie de l'aéroport de Lomé utilisée par les Français pour leurs propres missions aériennes de soutien des troupes françaises en Côte d'Ivoire."

Plus étrange est le refus des autorités françaises d'interroger les pilotes, comme François Boko le leur propose après leur avoir "communiqué leur identité et leurs activités via l'ambassade de France à Lomé, mais aussi par l'intermédiaire du général Poncet, qui commandait alors l'opération Licorne en Côte d'Ivoire".

 

LE CAS DE ROBERT MONTOYA ÉVOQUÉ

L'ex-ministre de l'intérieur togolais exprime ensuite sa surprise : "Après avoir gardé les neuf Biélorusses environ deux semaines, Boko se voit demander par les Français (y compris par le général Poncet, qui a communiqué directement avec Boko) de les relâcher. La seule explication qu'on lui ait fourni (à nouveau, en incluant celle du général Poncet), a été que la France 'ne cherchait pas à compliquer ses relations avec la Biélorussie'", conclut l'auteur du télégramme.

François Boko poursuit sur le cas de Robert Montoya, ancien membre de la cellule antiterroriste de l'Elysée compromis dans les années 1980 dans une affaire d'écoutes téléphoniques, et installé entre le Togo et plusieurs autres pays. M. Montoya conseillait alors la présidence ivoirienne.

François Boko ajoute que "depuis que la presse française a commencé à écrire [à son] sujet, sa femme s'est rendue chez un notaire au Togo qui (...) a liquidé toutes [ses] sociétés avant d'en créer de nouvelles, avec des propriétaires différents". Depuis, Robert Montoya a été poursuivi mais l'essentiel des interrogations sur l'épisode franco-ivoirien de novembre 2004 demeurent.

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 07:55
14/04/09 - Retour sur la libération du Tanit

Mise à jour 28/06/2010 05:12 Sources : EMA

 

Le voilier de plaisance français le Tanit, avec à son bord 4 adultes et un enfant de 3 ans, avait été piraté le 4 avril dernier. Le 10 avril, une opération militaire a permis la libération de 4 otages dont l'enfant. Le père de l'enfant est décédé. 2 pirates ont été tués et 3 seront remis à la justice française.

 

Rappel des faits

Le Tanit, voilier de tourisme battant pavillon français avait quitté Vannes en juillet 2008 pour Zanzibar. A son bord, un couple et leur enfant, et 2 amis qui les ont rejoints pour la traversée du golfe d'Aden.

Le 17 mars 2009, le Tanit a croisé la route de la frégate de surveillance française Floréal dans le golfe d'Aden. Le bâtiment de la Marine qui, dans le cadre de l'opération Atalante, faisait route vers Al Mukalla, a accompagné pendant quelques heures le voilier Tanit auquel il a transmis toutes les consignes de sécurité et recommandations de navigation.

Les jours suivants, la cellule du control naval d'ALINDIEN, amiral responsable de la zone maritime de l'océan Indien, est entrée en contact avec les plaisanciers, réitérant ses recommandations, déconseillant au voilier de prendre les routes de navigation vers le Kenya et rappelant la vulnérabilité d'un voilier.

 

Le Tanit piraté

Le 4 avril 2009, le Tanit est à 450 nautiques (environ 700 km) des côtes orientales de la Somalie lorsqu'il est piraté.

Le 6 avril, alors que le Tanit ne répond plus depuis 2 jours, un avion de patrouille maritime Atlantique 2, permet de localiser le voilier à 280 nautiques des côtes somaliennes (Ras Hafun) et de confirmer la présence de pirates à son bord.

Une cellule de crise est armée au Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à l'état-major des armées pour diriger les opérations.

Les moyens navals nationaux déployés dans la région reçoivent l'ordre de rejoindre la zone où se trouve le Tanit. Sont mobilisés : la frégate de surveillance Floréal, déployée dans le cadre de l'opération Atalante, l'aviso Commandant Ducuing et la frégate de type La Fayette Aconit, déployés dans le cadre de la TF 150. L'Atlantique 2 reste en soutien des opérations.

 

Mise en place du dispositif militaire

Le 8 avril, les 3 bâtiments, renforcés par un détachement de commandos marine sont à proximité du Tanit.

Un premier contact radio est pris avec les pirates et les otages. Les pirates disent vouloir rejoindre la côte somalienne, ils sont menaçants et apparaissent très déterminés.

 

Négociations pour la libération des otages

De nombreuses propositions sont faites aux pirates au cours de la négociation. Ils les rejettent.

Le Tanit sous voile se rapproche des côtes somaliennes. Pour donner encore du temps aux négociations, la décision est prise d'immobiliser le Tanit, les militaires français réalisent un tir de précision sur le mât du voilier et font tomber la voilure. Le Tanit stoppé, dérive.

 

Libération du Tanit

Le 10 avril, les contacts avec les pirates se poursuivent.

Les pirates continuent de refuser toute transaction. Le courant rapproche le Tanit des côtes somaliennes desquelles il sera bientôt à moins de 30 kilomètres ouvrant la possibilité pour les pirates de débarquer les otages, en bénéficiant éventuellement de renforts venus de terre. Suivant les instructions du président de la République, l'ordre est donné de reprendre le Tanit avant la nuit.

Vers 15h30 (heure de Paris), l'opération de reprise est lancée. Elle combine l'action de tireurs d'élite et d'un groupe d'assaut. 4 otages sont libérés sains et saufs. Le skipper du Tanit est mortellement touché.

2 pirates sont tués, les 3 autres, dont 2 blessés sont capturés, ils seront remis à la justice française.

Les plaisanciers libérés et l'enfant sont accueillis à bord de l' Aconit avant d'être transférés vers Djibouti puis la France où ils sont arrivés dimanche 12 avril.

L'intervention militaire sur le Tanit est la 3ème intervention de vive force conduite par les forces armées françaises au large de la Somalie. La première, sur le voilier Ponant qui avait été piraté le 4 avril 2008, avait permis la libération de ses 30 membres d'équipages et l'interception de 6 pirates. La deuxième, sur le voilier de plaisance Carré d'As qui avait été piraté le 2 septembre 2008, avait permis la libération de ses propriétaires, un couple français, et l'interception de 6 pirates, un avait été tué durant l'opération.

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