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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 13:45
source Challenges.fr

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18 mars 2015 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

C’était hier, hier à peine. Le gouvernement tunisien annonçait avoir démantelé quatre cellules de recrutement de djihadistes pour la Libye. Une trentaine de personnes étaient également arrêtées mardi soir. L’attention montait depuis des  semaines. Les candidats tunisiens au Djihad sont le premier contingent de provenance en Irak et en Syrie. Et depuis quelques mois, ils s’arrêtaient désormais en Libye, profitant du chaos qui règne aux portes de la Tunisie, pour s’entraîner. Sous les ordres d'Abou Iyadh, chef d’Ansar al-charia, un Tunisien recherché par la justice de son pays et réfugié en Libye depuis 2012.

 

    Selon les déclarations récentes d’un ministre libyen du gouvernement de Tobrouk, plusieurs milliers de Tunisiens s'entraînaient en Libye, avec pour but de mener des actions dans leur pays natal. Précisément à Sabratha, Zaouia, Syrte, Zliten et Derna. Ils en ont reçu l'ordre de leur compatriote réfugié en Libye depuis 2012, le chef d'Ansar al-Charia, qui comptait en effet puiser dans ce vivier pour lancer des attaques en Tunisie. C’est chose faite, manifestement. Il aurait même demandé aux chefs de Fajr Libya, la coalition de milices qui contrôle Tripoli, de ne plus envoyer d'aspirants jihadistes tunisiens en Syrie. Selon des sources proches du ministère de la Défense, à Tunis, Fajr Libya disposerait de quelque deux cents chasseurs-bombardiers stationnés à 150 km de la frontière entre les deux pays.

 

    La Tunisie a renforcé sa présence militaire à la frontière libyenne pour faire cesser les infiltrations de djihadistes en Tunisie et en Libye, a déclaré lundi soir le Premier ministre  Habib Essid. Depuis sa prise de fonction début février, 400 djihadistes ont été arrêtés. Jeudi dernier, l'armée tunisienne a mis la main sur deux importantes caches d'armes près de la frontière avec la Libye. Mais les terroristes qui ont frappé au Bardo étaient déjà manifestement passé à travers les mailles du filet sécuritaire.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:45
Thomas Fessy joins French patrols stepping into the Sahel region's main militant hotspot

Thomas Fessy joins French patrols stepping into the Sahel region's main militant hotspot

 

19 March 2015 by Thomas Fessy – BBC Africa

 

France has set up a military base in Niger, just south of the Libyan border, hoping to cut off trafficking and supply routes, on which militant groups like Islamic State rely to spread their influence around the region, as Thomas Fessy reports.

 

Paratroopers from the Foreign Legion are receiving last-minute instructions before they climb in their armoured vehicles. Engines roaring, they are on the move before the first light. This morning, they will advance through a searing and bitterly cold desert wind. The temperature sinks to 4C (39F) overnight and at 05:30, the mercury of the thermometer has not started to rise. These soldiers' mission is not the easiest; they are searching for clues amidst the emptiness.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:44
Al-Shabab fighters outside Mogadishu, Somalia (Archive)

Al-Shabab fighters outside Mogadishu, Somalia (Archive)

 

18 March 2015 BBC Africa

 

The US defence department has confirmed that it has killed an al-Shabab leader, Adan Garar.

 

The Pentagon says the militant was hit by a drone equipped with Hellfire missiles in southern Somalia last Friday. Garar was a suspect in the 2013 Westgate Mall attack in Nairobi that left 67 people dead. The US believes Garar was overseeing operations that "target US persons and other Western interests". He was a member of the security and intelligence wing and a "key operative responsible for coordinating al-Shabab's external operations", according to the Pentagon.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:45
France/Tunisie: une coopération dans la lutte contre le terrorisme à construire

 

19-03-2015 Par RFI

 

L'émotion reste vive en Tunisie après la fusillade, mercredi, en plein centre-ville de la capitale. Au moins 21 personnes ont été tuées, dont 20 touristes étrangers d'après le dernier bilan du ministère de la Santé. C'est la première fois que le pays est touché en plein de coeur de la capitale avec une telle violence. Le pays lutte depuis des années contre le terrorisme et les services français et tunisiens collaborent en matière de renseignement, mais la coopération militaire française reste très réduite.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA

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18/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 9 au 13 mars 2015, la compagnie d’infanterie des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a réalisé un exercice de contrôle de foule au camp de Port-Bouët à Abidjan, en étroite collaboration avec une section de sécurité incendie et sauvetage des pompiers de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT).

 

Le but de cet exercice était d’entretenir les qualifications de la compagnie dans ce domaine, qualifications acquises lors de la mise en condition opérationnelle préalable à son déploiement en Côte d’Ivoire.

 

La compagnie d’infanterie des FFCI est principalement composée de militaires du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal, d’un groupe du 132ème bataillon cynotechnique de l’armée de Terre ainsi que d’une section du génie du 3ème régiment du Génie de Charleville-Mézières.

 

Equipés de protections spécifiques, les soldats de la compagnie ont d’abord été déployés face à des manifestants calmes, joués par un peloton de l’escadron blindé des FFCI. Ils ont ensuite été mis en face d’une situation de plus en plus tendue et dégradée, les obligeant à manœuvrer en permanence et à apporter une réponse toujours graduée et proportionnelle.

 

Les soldats se sont aussi entraînés à la mise en œuvre de plusieurs procédés, comme les vagues de refoulement, bonds offensifs, charges, et relèves. Les sapeurs-pompiers ont ensuite conduit un dispositif d’appui, utilisant le canon à eau pour repousser une foule hostile. Enfin, en appui des fantassins, les équipes cynotechniques se sont aussi relayées afin de réaliser des neutralisations ciblées au sein de la foule, les chiens d’intervention assurant une présence dissuasive.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 1er  janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

photo EMAphoto EMA
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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:45
Foreigners train Nigerian troops as 'final onslaught' hits Boko Haram

 

18 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Foreign private security personnel from South Africa, Russia and South Korea are on the ground in northeast Nigeria to train Nigerian troops and are not engaged in frontline combat against Boko Haram, the government said on Tuesday.

 

According to security and diplomatic sources, Nigeria has brought in hundreds of mercenaries to give its offensive against the Islamist militant group a shot in the arm ahead of the March 28 presidential elections.

 

But government spokesman Mike Omeri said foreigners on the ground were only engaged in training Nigerian troops.

 

"There are trainers on the ground to assist in the handling of equipment," Omeri told Reuters on the sidelines of a news conference in London. "They simulate, they teach. These are the things they do."

 

Asked if they were directly involved in fighting, he said: "I am not aware of that."

 

Africa's most populous nation and top energy producer has been plagued by the Boko Haram insurgency since 2009, when insurgents intensified efforts to establish an Islamic caliphate in the northeastern Borno state.

 

However, this year Nigeria and its neighbours have launched a series of offensives to recapture territory, turning the tide against Boko Haram in the run-up to the hotly contested presidential poll.

 

Omeri would not confirm how many foreigners were involved but said they had come from the same countries that had provided military equipment. He cited South Africa, Russia and South Korea.

 

"Acquisition of recruitment and military hardware is done through a number of processes. There are government-to-government exchanges and there are those who also come through contractors," he said.

 

The contractors' stay in Nigeria would end when local troops had become proficient at handling the equipment, he added.

 

"This is training on site and maybe this is why the people on the ground have been described as mercenaries."

 

He declined to predict how long it would take for the military to regain full control.

 

"We have started the final onslaught," he said. "This is the road to the finish and we are on it already."

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:45
Sikorsky Wins $93M for Eight UH-60Ms for Tunisia

 

Mar 18, 2015 defense-aerospace.com

 (Source: US Department of Defense; issued Mar 17, 2015)

 

Pentagon Contract Announcement

 

Sikorsky Aircraft Corp., Stratford, Connecticut, was awarded a $93,312,100 modification (P00233) to contract W58RGZ-12-C-0008 for eight "Green" configured UH-60M Blackhawk Helicopters for the Tunisian government.

 

Fiscal 2015 other procurement funds in the amount of $93,312,100 were obligated at the time of the award.

 

Estimated completion date is Dec. 31, 2016. Work will be performed in Stratford, Connecticut.

 

Army Contracting Command, Redstone Arsenal, Alabama, is the contracting activity.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

18/03/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 11 mars 2015, une remise de poignards a eu lieu sur la base aérienne 188 de Djibouti.

 

À l’occasion d’une cérémonie des couleurs, présidée par le colonel Nicolas Leverrier, commandant de la base, cinq sous-officiers supérieurs de l’armée de l’air, promus au grade d’adjudant, se sont vus remettre leur poignard par leur parrain respectif.

 

Le poignard symbolise la confiance accordée par la hiérarchie à ces sous-officiers. La lecture de l’ordre du jour a permis de souligner que le poignard représente également l’engagement au service de la mission, le respect des règlements et des hommes, l’intégrité en toutes circonstances et l’excellence dans la réalisation de leur mission.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:45
Denel moving into civil security sector

 

18 March 2015 by defenceWeb

 

An indication Denel is moving into areas other than pure defence comes with the announcement of a partnership with Aviation Co-ordination Services (ACS) to provide secure hold baggage screening services at African airports.

 

A memorandum of understanding signed this week will see Denel, through its recently established Denel Integrated Systems and Maritime (DSIM) division work and co-operate with ACS at airports outside South Africa.

 

“We are combining the experience, reputation and resources of Denel with the specialist technology and expertise offered by ACS to provide safe, secure and cost effective operational services to airlines operating at African airports,” said Ismail Dockrat, DISM chief executive.

 

DISM is the newest addition in the Denel stable and was created primarily to partner with other companies in the defence and security sectors where design, management, integration and through-life support of security systems is a priority.

 

“The agreement with ACS is an opportunity for us to start playing a role in the security arena on the African continent,” Dockrat said, adding it would see what he termed the “implementation of security measures needed at African airports to enable compliance with international standards”.

 

Hold baggage screening technology is a critical requirement for airlines operating internationally. The African Union has, according to DISM, been keeping pace with ICAO (International Civil Aviation Organisation) and various national civil aviation authorities’ screening requirements.

 

Juan van Rensburg, ACS chief executive, said the company has more than 17 years of experience in screening hold baggage on behalf of airlines operating to and in South Africa.

 

“We look forward to exploring possibilities with Denel and rolling out similar services in other parts of Africa. This alliance is the first foray for Denel into the international civil security sector.”

 

The DISM division housed at Denel Kempton Park campus will manage implementation of the memorandum on Denel’s behalf and together with ACS commence initial assessments in targeted key African markets.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:45
An Ottokar Cobra

An Ottokar Cobra

 

18 March 2015 by defenceWeb

 

African arms imports increased by 45 per cent between the periods 2005–2009 to 2010–14, with Algeria importing the most during this period, the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) has revealed in an analysis of the global arms trade.

 

Between 2010 and 2014, Africa accounted for 9 per cent of all arms exports, measured by volume. The three largest importers in Africa in 2010–14 were Algeria (30 per cent of imports), Morocco (26 per cent) and Sudan (6 per cent).

 

States in sub-Saharan Africa received 42 per cent of imports by African states. Sudan was the largest and Uganda the second largest importer in the subregion, accounting for, respectively, 15 per cent and 14 per cent of the subregional total, according to SIPRI.

 

Between 2005–2009 and 2010–14 imports by Algeria increased by 3 per cent; imports by its regional rival Morocco increased elevenfold. In 2014, major deliveries to Algeria included a helicopter carrier from Italy, the last batch of 48 air defence systems from Russia and an estimated 50 self-propelled guns from China; meanwhile, Morocco received a frigate from France. Algeria, unlike Morocco, has several major outstanding arms orders. These include orders placed in 2014 for two Kilo submarines and 42 Mi-28/Mi-26 helicopters from Russia and 926 Fuchs APCs from Germany. The orders for helicopters and APCs appear partly related to the Algerian Government’s conflict with rebel groups.

 

Nigeria and Cameroon received weapons from several suppliers to fulfil their urgent demand for weapons to fight against the militant Islamist group Boko Haram. Taken together, in 2014, both countries ordered and received helicopters from China and Russia, and armoured vehicles from China, Czech Republic, South Africa and Ukraine. Canadian companies also supplied armoured vehicles from production lines based in Nigeria and the UAE, SIPRI reports.

 

Elsewhere in the world, SIPRI noted that arms imports to Gulf Cooperation Council (GCC) states increased by 71 per cent from 2005–2009 to 2010–14, accounting for 54 per cent of imports to the Middle East in the latter period. Saudi Arabia rose to become the second largest importer of major weapons worldwide in 2010–14, increasing the volume of its arms imports four times compared to 2005–2009. The top six importers are India, Saudi Arabia, China, the UAE, Pakistan and Australia.

 

“Mainly with arms from the USA and Europe, the GCC states have rapidly expanded and modernized their militaries”, said Pieter Wezeman, Senior Researcher with the SIPRI Arms and Military Expenditure Programme. “The GCC states, along with Egypt, Iraq, Israel and Turkey in the wider Middle East, are scheduled to receive further large orders of major arms in the coming years.”

 

Asian arms imports continue to increase and of the top 10 largest importers of major weapons during the 5-year period 2010–14, five are in Asia: India (15 per cent of global arms imports), China (5 per cent), Pakistan (4 per cent), South Korea (3 per cent) and Singapore (3 per cent). These five countries accounted for 30 per cent of the total volume of arms imports worldwide. India accounted for 34 per cent of the volume of arms imports to Asia, more than three times as much as China. China’s arms imports actually decreased by 42 per cent between 2005–2009 and 2010–14, SIPRI data reveals.

 

“Enabled by continued economic growth and driven by high threat perceptions, Asian countries continue to expand their military capabilities with an emphasis on maritime assets”, said Siemon Wezeman, Senior Researcher with the SIPRI Arms and Military Expenditure Programme. “Asian countries generally still depend on imports of major weapons, which have strongly increased and will remain high in the near future.”

 

Other notable developments highlighted by SIPRI are that European arms imports decreased by 36 per cent between 2005–2009 to 2010–14, although the Institute cautioned that developments in Ukraine and Russia may counter this trend after 2014 with several states bordering Russia increasing their arms imports.

 

SIPRI also pointed out that arms imports by Azerbaijan increased by 249 per cent between 2005–2009 and 2010–14; to fight ISIS, Iraq received arms from countries as diverse as Iran, Russia and the USA in 2014; and deliveries and orders for ballistic missile defence systems increased significantly in 2010–14, notably in the Gulf and North East Asia.

 

Exporters

 

The United States remains the lead global arms exporter, followed by Russia, China, Germany and France. Together, they accounted for 74 per cent of the volume of arms exports. Overall, the volume of international transfers of major conventional weapons grew by 16 per cent between 2005–2009 and 2010–14, SIPRI said.

 

The volume of US exports of major weapons rose by 23 per cent between 2005–2009 and 2010–14. The USA’s share of the volume of international arms exports was 31 per cent in 2010–14, compared with 27 per cent for Russia.

 

“The USA has long seen arms exports as a major foreign policy and security tool, but in recent years exports are increasingly needed to help the US arms industry maintain production levels at a time of decreasing US military expenditure”, said Dr Aude Fleurant, Director of the SIPRI Arms and Military Expenditure Programme.

 

Russian exports of major weapons increased by 37 per cent between 2005–2009 and 2010–14. During the same period, Chinese exports of major arms increased by 143 per cent, making it the third largest supplier in 2010–14, displacing Germany in the number three spot, however still significantly behind the USA and Russia.

 

China supplied major arms to 35 states in 2010–14. A significant percentage (just over 68 per cent) of Chinese exports went to three countries: Pakistan, Bangladesh and Myanmar. China also exported major arms to 18 African states. Examples of China’s increasing global presence as an arms supplier in 2010–14 included deals with Venezuela for armoured vehicles and transport and trainer aircraft, with Algeria for three frigates, with Indonesia for the supply of hundreds of anti-ship missiles and with Nigeria for the supply of a number of unmanned combat aerial vehicles, according to SIPRI.

 

Germany’s share of the global arms market has been decreasing (by 43 per cent between 2005–2009 and 2010–14) according to SIPRI, but nevertheless the country has received some major contracts. African orders in 2014 included two Type 209 submarines for Egypt and 926 Fuchs armoured personnel carriers for Algeria.

 

France exported a substantial amount of hardware to Africa – between 2010 and 2014 21 per cent of its exports went to the continent. French eff orts to increase arms exports were boosted by a deal negotiated in 2014 and signed in early 2015 with Egypt for the delivery of 24 Rafale combat aircraft and one FREMM frigate.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 15:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

18/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Arrivé le 14 janvier en Guinée dans le cadre de l’action des armées françaises de lutte contre le virus Ebola, le brigadier Fabrice du 2e régiment de Dragons (2e RD) de Fontevraud, 27 ans, termine sa mission, fier du travail accompli auprès des équipes médicales et paramédicales du centre de traitement pour les soignants (CTS) à Conakry.

 

Originaire de l’Hérault, le brigadier Fabrice est étudiant en chimie lorsqu’il décide de rejoindre l’armée de terre une fois son diplôme obtenu. Il rejoint le 2e RD en mars 2011, le plus ancien régiment de l’Arme Blindée Cavalerie, dont la spécialité, unique au sein des armées, est l’intervention face aux dangers nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques. Le brigadier Fabrice travaille alors au quotidien au sein d'un peloton de reconnaissance. Sa mission est de rechercher, localiser et identifier les zones de danger chimiques ou nucléaires.

 

Lorsqu’il est informé qu'une projection future partira en Guinée avec une vingtaine de ses camarades et sous le commandement de son chef de corps, le brigadier Fabrice est volontaire et déterminé à remplir la mission. Cette opération d’assistance sanitaire, inédite pour les armées, nécessite l'expertise unique du 2e RD pour assurer la sécurisation des phases d'habillage et de déshabillage des soignants qui travaillent en zone de danger biologique au chevet des malades. Ils sont aussi susceptibles d’intervenir en cas d’incident ou de malaise d'un personnel dans cette zone. Ils assurent également les opérations de décontaminations nécessaires pour garantir une biosécurité maximale des matériels et des infrastructures spécialement créées pour cette mission.

 

Le brigadier Fabrice est investi dans sa mission, aussi déclare-t-il : « faire de l’agent biologique en réel, c'est génial ». Effectivement, cette mission lui donne l'occasion de mettre en œuvre les procédures répétées en France ou lors d’exercices internationaux. Ces procédures sont adaptées au terrain, participant ainsi pleinement au succès du déploiement français. Il confie avoir été confiant et serein durant ces deux mois, malgré le risque réel que présente un virus mortel, grâce à une maîtrise des techniques adaptées à la situation. Sa priorité était d'être rapide et méticuleux, notamment lors de la phase d'habillage. De sa rigueur dépendait la sécurité du personnel entrant en zone de danger biologique et la précision de ses gestes assurait la sécurité du personnel lors du déshabillage des équipes qui avaient passé plus d'une heure sous l'équipement de protection individuelle (EPI).

 

La bonne ambiance tant avec le personnel guinéen qu'avec ses camarades de Condé Dragons et le personnel du détachement de soutien a rendu cette mission opérationnelle humainement très riche et professionnellement exaltante.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Avec la fin de mission mi-mars des deux militaires SSA superviseurs du centre de formation pour les soignants (CFS), l'action des armées françaises se concentre sur le CTS qui est pleinement opérationnel depuis janvier 2015, avec une trentaine de prises en charges de patients. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 14:50
A Dutch Apache attack helicopter in Mali - photo Defensie.nl

A Dutch Apache attack helicopter in Mali - photo Defensie.nl

 

Brussels, 18/03/2015 EEAS ref 150318_02_en

 

The death of two Dutch peacekeepers from the Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA) in northern Mali, , extends the long list of those who sacrificed their lives for the return of peace in the country.

 

On this occasion, I extend my deepest condolences to the Government of the Kingdom of the Netherlands and to the families of the two peacekeepers, who lost their lives in this tragic accident.

 

The EU underlines the important role played by MINUSMA in consolidating peace, security and stability and reiterates its full support to it in the implementation of its mandate and protection of civilians. It also invites all parties involved in the Algiers process to agree on the proposed peace plan and put an end to the on-going crisis in the country.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:45
Première Visite de terrain du Chef de la MINUSMA


18 mars 2015 MINUSMA

 

Le Nouveau Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MINUSMA, M. Mongi Hamdi, s’est rendu pour la première fois depuis son arrivée au Mali à Tombouctou pour une visite d’une journée
En se rendant dans la cité des 333 saints, M. HAMDI voulait s’enquérir auprès des leaders religieux, les élus locaux, la société civile et les plus hautes autorités de la région des défis sécuritaires du moment mais aussi et surtout échanger avec eux du processus de paix en cours au Mali.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:45
ISS: What does the Boko Haram-ISIS alliance mean for terrorism in Africa?

 

17 March 2015 by Martin Ewi, Senior Researcher, Transnational Threats and International Crime Division, ISS Pretoria - defenceWeb

 

On 7 March, Abubakar Shekau – the leader of the feared Nigerian terrorist group, Boko Haram, opened a new page in the history of the group when he announced his allegiance to Abu Bakr al-Baghdadi, the self-proclaimed ‘caliph’ and leader of the Islamic State (IS, also known as ISIS or ISIL).

 

Al-Baghdadi’s acceptance of Shekau’s bay’ah, or pledge of allegiance, has formalised the alliance between two of the world’s most ruthless terrorist organisations. Boko Haram joins a growing number of extremist groups in Egypt, Libya, Algeria, Morocco and Tunisia that have since the beginning of 2014 voluntarily given up their independence by proclaiming the supreme authority of ISIS. Shekau, however, is known for his uncompromising views, raising questions as to how he would respond to orders from al-Baghdadi.

 

The practice of giving bay’ah has become common among African terrorist groups and is often mistaken to be a sign of weakness or imminent demise. Many factors – including strategic, organisational, leadership and ideological reasons – may account for a group’s decision to pledge loyalty to another.

 

The Nigerian government has viewed the recent development as a sign that Boko Haram has been defeated as a result of intensified military reprisals, which would pave the way for the postponed elections to take place on 28 March.

 

Boko Haram is officially known as Jama'atu Ahlis Sunna Lidda'awati wal-Jihad, or People Committed to the Propagation of the Prophet's Teachings and Jihad. Indeed the fight against the group has seen some solid achievements in recent weeks, including the liberation of territories that had fallen under their control in Nigeria and Cameroon. Boko Haram has also been resorting to increasingly desperate tactics, such as suicide bombings (often involving children and young girls), using livestock as shields and forced kidnappings for recruitment, which could be indicative of its declining popularity.

 

While it is true that some progress has been made in containing Boko Haram, it would be misleading to take Shekau’s pledge of allegiance to ISIS as a sign of defeat, as Boko Haram has continued to perpetrate deadly attacks. There were already hints of a future alliance with ISIS in June last year when Shekau congratulated al-Baghdadi and pledged support for his declaration of a ‘Caliphate’. At the time, Boko Haram was believed to be at its peak.

 

The group’s tactics have since become increasingly similar to those used by ISIS, as demonstrated by its excessive use of violence and its desire to establish an Islamic Caliphate through the conquering and controlling of territories, which was not previously part of the group’s practices. Boko Haram also began to practise brutal and dramatic public executions, which have become the hallmarks of ISIS.

 

This new alliance with ISIS not only confirms Shekau as an opportunist, but also as an unreliable partner. This is not the first time that Shekau has pledged allegiance to a foreign terrorist group. In 2011, Boko Haram officially joined the ranks of al-Qaeda-affiliated groups in an initiation that was completed with the August bombing of the United Nations Headquarters in Abuja, in which 23 people died and several others were injured.

 

Joining al-Qaeda also brought about a paradigm shift in the group’s philosophy and modus operandi – particularly in tactical terms. Boko Haram started carrying out al-Qaeda style simultaneous attacks and suicide bombings, kidnapping foreigners, threating the United States of America and other western countries, as well as participating in other jihadist operations – such as in northern Mali.

 

The merger can also be seen as a personal victory for Shekau, whose propensity for violence matches that of al-Baghdadi. For the past several years Boko Haram has been plagued by in fighting, essentially between the so-called ‘Yusufiyyas’ in the group – those who want to preserve the philosophy and doctrine of Boko Haram’s founder, Mohammed Yusuf – and Shekau hardliners. Yusufiyyas are believed to be less violent and pro al-Qaeda, while the pro-Shekau militants within the group are the most violent.

 

When Shekau began to show his open support for ISIS, along with an intention to create a Caliphate, the Yusufiyyas opposed him and distanced themselves from the doctrine. Khalid Al-Barnawi, one of the group’s leaders, decried it as Shekau’s ‘misguided adventurism,’ calling him ‘a clear enemy of the jihad.’ Since the pledge of allegiance, nothing else has been heard from the group and none of the group’s other leaders have come forward to oppose the merger.

 

As ISIS’ biggest partner in Africa, the alliance is likely to give Boko Haram a new continental influence. It could however, also alienate Boko Haram from its support bases in northern Nigeria and the region. Strategically, the new alliance will secure new funding, arms and foreign fighters from around the world for Boko Haram.

 

For ISIS, the alliance will facilitate its African expansion, especially in sub-Saharan Africa, and strengthen al-Baghdadi’s global legitimacy and influence. Boko Haram may also provide an important front for ISIS to attack countries taking part in Obama's international coalition, set up to ‘degrade and destroy’ the terror group.

 

The alliance does not augur well for the ongoing regional campaign to contain Boko Haram, as the Islamist sect could get more sophisticated, posing serious operational and tactical challenges to the African Union (AU)-approved multinational joint task force (MNJTF).

 

This underscores a need for greater coordination among the frontline countries, and for the rapid deployment of the envisaged 10 000 MNJTF troops to maximise recent gains and prevent foreign assistance to Boko Haram.

 

The Peace and Security Council of the AU may wish to consider a summit-level meeting to declare a no-fly zone for non-commercial and non-military aircraft in the region, and to request states to ensure that no military goods exported to Cameroon, Chad, Niger or Nigeria end up in the hands of Boko Haram.

 

The international community should also intensify non-military responses. These include community programmes and strong national criminal justice institutions to eliminate the culture of impunity, and ensure that the millions of Boko Haram victims get justice. In this light, the International Criminal Court should expedite the process of indicting those responsible for mass atrocities in northern Nigeria, including Boko Haram’s leaders.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:45
A donated Cessna 208B Caravan

A donated Cessna 208B Caravan

 

17 March 2015 by defenceWeb

 

The US government has donated two Cessna 208B Caravan light aircraft to the Uganda People's Defence Force (UPDF) Air Wing to support the Ugandan contingent battling Al Shabaab militants in Somalia.

 

The aircraft were handed over by Deputy Chief of Mission at the US Embassy in Kampala, Patricia Mahoney, on March 16 at Entebbe Airport.

 

The aircraft, worth $15 million including spare parts and training, were donated by the US Department of Defence and will be deployed to the main UPDF Air Wing air base in the northern city of Gulu from where they will support the hybrid African Union/United Nations Mission in Somalia (AMISOM) according to a statement from the US embassy in Kampala to local newspaper New Vision. They will be used for transport, medical evacuation and intelligence, surveillance and reconnaissance flights over Somalia.

 

“The donation aims at increasing Uganda’s national air forces’ capacity to conduct AMISOM counter-terrorism operations. These aircraft will enhance the capacity of Uganda’s air forces to provide mobility, reconnaissance, and evacuation support,” US ambassador to Uganda Scott Delis said.

 

In addition to donating the Caravans, the US government is considering replacing the three Mi-24 helicopters that crashed on Mount Kenya on their way to Somalia in August 2012, according to the chief of Uganda’s military, General Katumba Wamala. “We have been having these discussions and they have hinted on the possibility of replacing them with their own kind of aircraft,” Wamala is quoted by The Monitor as saying.

 

The Caravan handover comes a month after the US government donated eight armoured Toyota Land Cruiser vehicles to the UPDF. They were handed over on February 20 by Lieutenant Colonel Giff Haddock of the US Army on behalf of the US Ambassador to Uganda.

 

Earlier this year the UPDF and Burundian contingents of AMISOM received 20 Cougar Mine Resistant Ambush Protected (MRAP) vehicles from the US Combined Joint Task Force–Horn of Africa (CJTF-HOA) as part of measures to boost the force protection capabilities of AMISOM. The MRAPS were donated under the Excess Defense Articles programme. The vehicles were used to replace 20 South African-made Casspir armoured personnel carriers which had been in use since 2010.

 

The United States has promised to deliver additional MRAPS to Uganda.

 

Uganda joins a growing list of African militaries to benefit from the US Army's continental counter-terrorism programme. So far, Mauritania and Niger have each taken delivery of at least two Cessna 208B Caravans. The US has also contracted Cessna to deliver aircraft to the Kenyan Defence Force (KDF).

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:45
Maroc/Etats-Unis : Des drones américains pour l'armée marocaine ?

 

17.03.2015 Par El Hadji Mamadou Gueye - yabiladi.com

 

Alors que les F-16 de l’armée marocaine participent actuellement aux combats menés contre Daesh, le royaume pourrait bénéficier de nouvelles armes américaines. Il figure en tout cas sur une liste très réduite de pays susceptibles d’être les premiers acheteurs de drones US types MQ-9 Reaper et Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk.

 

L’armée marocaine a récemment déployé ses F-16 (de fabrication américaine) pour participer aux combats menés par un groupe de pays contre l’organisation "Etat Islamique" en Irak et en Syrie. Le Maroc et les Etats-Unis pourraient même franchir une nouveau cap dans leur coopération militaire puisque le Maroc est sur une liste très réduite de pays qui pourraient être les premiers bénéficiaires des drones américains.

En effet, selon le journal National Interest, le royaume serait parmi les cinq premiers pays au monde à recevoir des drones US types MQ-9 Reaper et le Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk, fabriqués par General Atomics. Il figure dans cette liste avec l’Inde, le Brésil ou encore le Canada et Singapour.

 

Surveiller les groupes terroristes au Mali, Libye, Algérie

Ces drones, selon la même source, pourraient être utiles dans la surveillance des frontières maroco-algériennes, notamment dans les zones où s’activent des groupes extrémistes. National Interest explique que le royaume est situé dans une région qui est en proie à des mouvements fondamentalistes islamiques qui doivent être combattus, faisant ainsi référence au Mali, à la Libye et une partie de l’Algérie. 

Outre les Lockheed Martin F-16, l’armée marocaine exploite d’autres équipements américains tels que les drones non armés Predator XP et avait aussi acquis en 2014 de nouveaux lots de missiles pour les F-16. Mais si l’accord est conclu, il pourrait disposer de drones armés pour surveiller les mouvements de groupes terroristes.

En 2014, le Maroc avait également acheté trois drones au fabricant français Dassault. Il s'agit de drones Heron TP de fabrication israélienne (Israel Aerospace Industries), capables de « mener des missions de reconnaissance et de collecte d’informations à plus de 40 000 pieds, et dotés d'une autonomie de vol de 36 heures ». Compte tenu de sa taille, le Heron TP peut transporter différents équipements : radars, détecteurs, des caméras, missiles...

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 10:45
Capitaine René Zeetsen - Lieutenant Ernst Mollinger photo Defensie.nl

Capitaine René Zeetsen - Lieutenant Ernst Mollinger photo Defensie.nl

 

18 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bamako - Deux militaires néerlandais de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont péri mardi dans un accident d'hélicoptère près de Gao, dans le nord du pays, a appris l'AFP de sources concordantes.

 

A La Haye, le chef d'état-major de l'armée néerlandaise, le général Tom Middendorp, a confirmé cet accident lors d'une conférence de presse mardi soir, précisant que les deux soldats étaient de nationalité néerlandaise.

 

Ils se trouvaient dans un hélicoptère de la Minusma qui était en phase d'atterrissage à une vingtaine de kilomètres de Gao avant de s'écraser, avait affirmé auparavant à l'AFP une source aéroportuaire à Gao.

 

Un de nos appareils s'est crashé, a déclaré à l'AFP une source au sein de la Minusma à Gao.

 

A La Haye, le général Middendorp, a précisé qu'un capitaine de 30 ans et un premier lieutenant de 26 ans sont morts dans le crash d'un hélicoptère Apache néerlandais d'attaque survenu aux alentours de 13H00 GMT.

 

Le capitaine est mort sur le coup, tandis que le premier lieutenant est décédé des suites de ses blessures peu après avoir été transféré à un hôpital de campagne français à Gao, a précisé le général Middendorp. Les deux hommes faisaient partie de l'escadron 301, originaire de la base aérienne de Gilze-Rijen dans le sud des Pays-Bas.

 

La Minusma compte actuellement quelque 11.000 personnes sur le terrain, dont près de 10.000 militaires et policiers, parmi lesquels environ 670 Néerlandais.

 

Avec plus de 40 Casques bleus tués depuis son déploiement en 2013, la Minusma est considérée comme la plus dangereuse des missions de l'ONU en cours.

 

Dans une déclaration unanime adoptée mardi soir à New York sur proposition de la France, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont déploré la mort des deux Casques bleus néerlandais de la Minusma dans la région de Gao, à la suite d'un accident d'hélicoptère.

 

Ils ont adressé leurs condoléances aux familles des deux victimes de ce tragique accident et au gouvernement néerlandais. Ils ont aussi réitéré leur plein soutien à la Minusma, soulignant que la Mission aide les autorités maliennes à apporter une paix et une stabilité durables au pays.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
Côte d'Ivoire : DIO « MEDO »au profit d'officiers du « CPCO » ivoirien

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 10 et 11 mars 2015, un détachement d’instruction opérationnelle  du Centre Opérations des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a  conduit une formation d’état-major au profit d’officiers ivoiriens sur le camp Gallieni, en Côte d’Ivoire.

 

Cette instruction, au profit exclusif de six officiers ivoiriens du centre opérationnel interarmées (COIA), avait pour objectif d’affermir leurs connaissances des outils de méthode d’élaboration de décision opérationnelle (MEDO), afin de maîtriser pleinement la planification opérationnelle.

 

La formation s’est déroulée en trois temps :

    une présentation de la MEDO et le rappel de ses outils ;

    une présentation d’un thème tactique, comprenant les différentes phases et procédés applicables ;

    la familiarisation des stagiaires à la technique de rédaction de l’ordre d’opération (chaîne de transmission des ordres).

 

Afin d’appliquer ces savoir-faire théoriques, les stagiaires se sont entrainés plusieurs fois à l’élaboration d’ordre de planification, sur des thèmes axés sur la Côte d’Ivoire et dans un temps limité.

 

A la fin de cette formation, le lieutenant-colonel et chef opérations des FFCI a présidé la traditionnelle cérémonie de remise de diplômes. Dans le cadre de sa mission d’assistance militaire opérationnelle et sur demande des forces républicaines de Côte d’Ivoire, les FFCI mettent régulièrement en œuvre des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces républicaines de Côte d’Ivoire. Douze officiers du COIA ont bénéficié à ce jour de cette formation.

 

Les FFCI, créées le 1er janvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont en mesure d’appuyer les partenaires de la région, dont l’ONUCI. Elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

Côte d'Ivoire : DIO « MEDO »au profit d'officiers du « CPCO » ivoirien
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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
photo Sangaris

photo Sangaris

 

17-03-2015 Par Pierre Pinto et Bertrand Haeckler - RFI

 

Dans la capitale de Centrafrique, la prolifération des armes lors de la crise a notamment pour conséquence une délinquance endémique. Les braquages, en particulier de véhicules, sont quotidiens. Pour lutter contre ce fléau, les policiers de l'ONU et les forces de sécurité intérieures centrafricaines multiplient les actions communes. Actions ciblées de temps en temps pour arrêter des braqueurs ou saisir des armes, mais le plus souvent il s'agit de checkpoints pour mettre la main sur les véhicules volés.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
photo 5e RIAOM - Armée de Terre

photo 5e RIAOM - Armée de Terre

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le jeudi 12 mars, les services consulaires de l’Ambassade de France à Djibouti ont organisé une Journée Défense et Citoyenneté (JDC) au sein de l’emprise du 5erégiment interarmes d’outre-mer (RIAOM), au quartier Monclar.

 

La Journée Défense et Citoyenneté est la 3e étape du parcours de citoyenneté. C’est un rendez-vous obligatoire et indispensable entre les jeunes et la Défense, qui concerne tous les Français, filles et garçons, entre 17 et 18 ans, qu’ils vivent en France ou à l’étranger. Ainsi, chaque année la section consulaire de l’Ambassade de France à Djibouti organise une JDC au sein des emprises des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Cette dernière s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France, M. Mucetti et du commandant des FFDj, le général Montocchio.

 

Cette année, 80 jeunes Français ont été convoqués au 5e RIAOM pour approfondir leur connaissance de la Défense et débattre avec les militaires. Trois sous-officiers issus du 5e RIAOM et du groupement de soutien de la base de défense des FFDj ont animé la journée en abordant les trois thèmes suivants : la nécessité d’une Défense dans un monde instable, l’appareil de Défense et l’engagement citoyen. Une fois sensibilisés aux nouveaux enjeux de défense et de sécurité nationale, les jeunes gens ont visité le 5e RIAOM.

 

A l’occasion de cet événement, le 5e RIAOM a organisé une journée interarmes afin de présenter aux lycéens ainsi qu’aux visiteurs extérieurs (familles et militaires américains), ses unités et matériels majeurs. Le régiment a mis en place du matériel caractéristique des unités de la composante terrestre des FFDj, accompagné d’ateliers représentatifs des savoir-faire spécifiques de chacune d’entre elles.

 

Pour clôturer cette journée d’échanges et de rencontres entre les militaires et les jeunes Français, son excellence M. l’ambassadeur Mucetti a remis à chacun son certificat de participation et a remercié les FFDj. Les adolescents se sont dits satisfaits de la journée, regrettant même de ne pas avoir plus de temps pour profiter des ateliers de la journée interarmes.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

photo 5e RIAOM - Armée de Terrephoto 5e RIAOM - Armée de Terre

photo 5e RIAOM - Armée de Terre

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
Armement: le Maroc prévoit un budget de 221 MMDH entre 2015 et 2019

 

17/03/15 Par Anas Bougataya - leseco.ma

 

Strategic Defence Intelligence, le site spécialisé dans les informations actualisées sur le marché de l’armement militaire, rapporte que la taille des investissements marocains dans le secteur de la défense et de l'armement vont augmenter. Ainsi, l'analyse prévisionnelle détaillée de la défense marocaine durant la période 2015-2019 porte sur les points saillants de la demande et des stimulateurs de croissance pour l'industrie de la défense. Ainsi le budget du Maroc pour l'armement durant les quatre années à venir est estimé à près de 221 MMDH.

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 19:45
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 23 au 27 février 2015, le détachement d’assistance opérationnelle (DAO) « infanterie » des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu à l’école d’application de l’infanterie (EAI) de Thiès, à l’est du Sénégal, afin de mener une action de formation de combat en zone urbaine au profit d’officiers-élèves africains.

 

L’objectif pour les instructeurs des EFS était de former au combat en zone urbaine 30 stagiaires en provenance du Sénégal, du Niger, du Burkina Faso, d’Ouganda, du Gabon, de Guinée Equatoriale, du Bénin, du Tchad, du Mali, du Maroc, du Congo Brazzaville et de Djibouti.

 

Après avoir revu pendant deux jours les fondamentaux du combat urbain, les stagiaires ont appliqué leurs savoirs théoriques acquis. Au cours d’exercices de plus en plus complexes, ils ont rédigé l’ordre initial, donner les ordres sur caisse à sable, puis diriger le « Rehearsal » (répétition de mission) afin de contrôler leurs groupes. Le « Rehearsal » a été une nouveauté pour les stagiaires qui ont particulièrement apprécié cet outil permettant de vérifier la compréhension des ordres avant la conduite de l’action. En fin de formation, les officiers-élèves ont appris à conduire une manœuvre de niveau DIA avec l’intégration des renforts interarmes puisqu’un groupe génie ainsi qu’un véhicule blindé AML étaient sous leurs ordres. La découverte de la plus-value qu’apporte l’interarmes à la manœuvre de l’infanterie fut une réelle opportunité pour ces jeunes officiers.

 

Le sérieux et la discipline des stagiaires ont permis d’avancer rapidement et efficacement dans l’instruction. Ils ont reçu leur attestation de stage lors de la traditionnelle cérémonie de fin de formation.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
EFS : Formation au combat en zone urbaine des officiers élèves de l’EAI de Thiès
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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 18:45
Crédits : EMA

Crédits : EMA

 

PARIS, 17 mars  Challenges.fr (Reuters)

 

La France va mettre en place un détachement de liaison et de contact au Cameroun en soutien à la lutte régionale menée contre le groupe islamiste Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès de l'état-major des armées françaises.

 

"Un détachement de liaison et de contact va être mis en place au Cameroun", a dit à Reuters le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, qui n'a pas souhaité donner plus de détails. "Nous sommes dans une logique de soutien, nous ne sommes pas dans une logique d'intervention militaire armée" au Nigeria, a-t-il rappelé.

 

Ce détachement s'ajoute à celui mis en place fin janvier à Diffa, dans le sud du Niger, qui compte une quinzaine de militaires français chargés de faire remonter du renseignement vers la cellule de coordination et de liaison (CCL) basée à N'Djamena depuis décembre.

 

La France, présente dans la bande sahélo-saharienne via son dispositif antiterroriste Barkhane qui mobilise plus de 3.000 hommes, exclut pour l'heure toute intervention directe dans la lutte contre Boko Haram et se limite à un soutien aux pays de la région, notamment en terme de logistique et de renseignement.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué la semaine dernière que l'opération Barkhane allait être "légèrement" renforcée pour apporter un soutien et un accompagnement aux pays de la région du Lac Tchad.

 

Ce renforcement, dont ni le volume ni l'entrée en vigueur n'ont été précisés, sera effectif le temps que la force multinationale de 10.000 hommes, entérinée par l'Union africaine le 6 mars, entre en action, selon une source militaire française.

 

Cette force, à laquelle le Tchad, le Nigeria, le Cameroun et le Niger, ainsi que le Bénin, se sont d'ores et déjà engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, doit encore être consolidée financièrement par le Conseil de sécurité de l'Onu.

 

La France, qui assure la présidence du Conseil de sécurité en mars, espère l'adoption d'une résolution fin mars-début avril sur ce sujet, selon une source diplomatique française. (Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 14:45
Nigeria: contre-offensive sur Damasak, Boko Haram en fuite

 

17-03-2015 Par RFI

 

Boko Haram vient de perdre à nouveau une ville frontalière du Nigeria. La localité de Damasak, à une trentaine de kilomètres de la frontière du Niger, a été reprise par les forces nigéro-tchadiennes des mains du groupe armé. Devant la violence de la contre-attaque des armées tchadiennes et nigériennes, les éléments de Boko Haram ont fui, abandonnant une importante quantité d’armes.

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:45
Sangaris : transfert du poste de contrôle PK 12 aux FSI

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 mars 2015, a eu lieu la cérémonie de transfert du contrôle du « point kilometrique 12 » (PK 12), situé au nord de Bangui en Centrafrique, entre la force française Sangaris et les forces de sécurité intérieures centrafricaines. Elle était présidée par le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris, en présence du lieutenant-colonel Damengo, directeur général de la gendarmerie nationale de Centrafrique, et de madame Odette Dombolo, maire de Bégoua. 

 

La force Sangaris, qui contrôlait PK12, a transféré l’autorité du site aux forces de sécurité intérieures (FSI) centrafricaines. Situé au nord de la capitale centrafricaine, sur la commune de Bégoua, PK12 est un point stratégique pour l’approvisionnement des commerces de Bangui. Etant un passage obligatoire d’entrée ou de sortie de la capitale, de nombreuses tensions y sont concentrées.  Dès le déploiement de la force Sangaris en Centrafrique, un poste de contrôle fixe y a été installé, afin de contribuer à rétablir la libre circulation de la population et des biens.

 

Ce transfert s’est réalisé progressivement. Les FSI ont d’abord été mises en place, regroupant police et gendarmerie, et en février s’est tenue une réunion tripartite décisive entre les FSI, la Minusca et la force SANGARIS. Les forces de sécurité ont alors repris le contrôle du site, mais des patrouilles conjointes de la Minusca et de la force Sangaris continuent cependant à être assurées afin d’appuyer les FSI, quand elles en expriment le besoin, a précisé le COMANFOR.

 

Le transfert qui s’est opéré au profit des forces de sécurité intérieures (FSI) est révélateur de la montée en puissance de la force armée centrafricaine, car il s’agit d’assurer le contrôle d’un site de sécurité majeur. Le général Bellot des Miniéres a déclaré lors de la cérémonie de rétrocession que « le départ des militaires français marque surtout le retour des forces de sécurité intérieures, formées, aguerries et expérimentées dont la population a besoin pour poursuivre sa marche vers la paix et la réconciliation ».

 

Environ  1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangarisvise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : transfert du poste de contrôle PK 12 aux FSI
Sangaris : transfert du poste de contrôle PK 12 aux FSI
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