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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:45
Boko Haram : offensive d’envergure lancée par le Niger et le Tchad

 

08-03-2015 Par RFI

 

Les armées du Tchad et du Niger ont lancé dimanche une offensive aérienne et terrestre d'envergure au Nigeria contre Boko Haram, au lendemain de l'annonce par le groupe islamiste de son « allégeance » au groupe Etat islamique.  Une offensive lancée ce dimanche depuis le sud-est du Niger.

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:45
Bamako, Gao puis Kidal: preuves, s'il en faut encore, que l'insécurité est endémique au Mali


08.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

On se souviendra des déclarations du Français Hervé Ladsous d'octobre dernier sur la situation au Mali. "Ça n'est plus un contexte de maintien de la paix", avait alors reconnu le chef des opérations de maintien de la paix de l'Onu. Effectivement, la situation n'est pas stabilisée au Mali. Dans l'est, les attaques se poursuivent contre les forces françaises (la dernière date du 24 février) et onusiennes (28 tués et 75 blessés en 2014). Le pseudo accord de paix de la semaine dernière n'a rien résolu et samedi matin, un attentat a eu lieu à Bamako.

 

Revendication. Le groupe Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l'attaque de Bamako qui a fait cinq tués (voir ci-dessous l'article de notre correspondant à Bamako paru ce matin dans Dimanche Ouest-France).
"Nous revendiquons la dernière opération de Bamako menée par les vaillants combattants d'Al-Mourabitoune pour venger notre prophète de l'Occident mécréant qui l'a insulté et moqué, et notre frère Ahmed Tilemsi", déclare un porte-parole dans un enregistrement audio diffusé par l'agence privée mauritanienne Al-Akhbar. Tilemsi était un chef du groupe tué par l'armée française en décembre dernier (voir mon post ici).

 

rihouay.jpg

 

Tirs sur Kidal. Ce dimanche matin, la ville de Kidal, dans le nord du Mali, a été, une fois de plus, la cible de tirs d'obus et de roquettes (une trentaine de munitions). La base de la Minusma était visée dans cette attaque. Selon la Minusma, le premier bilan fait état de la mort d'un casque bleu, et de 8 autres soldats blessés. Les tirs ont également atteint des citoyens de Kidal à l’extérieur du camp, 2 morts et 4 blessés seraient à dénombrer.

 

Attaque à Gao. Deux poseurs de bombes présumés ont été lynchés à mort et brûlés samedi par la foule à Gao. "Les deux jeunes avaient posé des bombes non loin de la police fluviale de Gao. Ils voulaient les actionner à distance, quand ils ont été surpris par des habitants de Gao qui les ont brûlés", selon une source policière à Gao. Sur les réseaux sociaux, ont circulé samedi des images des dépouilles présumées des deux Arabes lynchés et brûlés par la foule.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:45
photo Minusma

photo Minusma

 

8 March 2015 BBC Afrique

 

A rocket attack on a United Nations base in northern Mali has killed three people and wounded at least 12 others.

 

A peacekeeper died when about 30 rockets struck the base in the desert town of Kidal, said the UN mission. Some rockets missed their target, killing two civilians. It is not clear who carried out the attack. Islamist militants are active in the area. Meanwhile an al-Qaeda-linked group said it carried out an attack in the capital which killed five people on Saturday. Al-Murabitoun, an Islamist group led by Algerian militant Mokhtar Belmokhtar, said the attack on a bar in Bamako was a "revenge operation" against the "infidel West". A gunman opened fire at La Terrasse bar, killing a French national, a Belgian security official working for the EU and three Malians.

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

08/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

« Le moral fait tout » selon les patients du centre de traitement des soignants (CTS). Le psychologue clinicien du service de santé des armées, capitaine Aline, ne les contredira pas. Elle nous confie comment elle a appréhendé cette mission singulière pour laquelle elle s'est portée volontaire et les  mesures qu'elle a mises en place pour accompagner les patients, leurs familles et les militaires français depuis son arrivée en janvier dernier.

 

L'aspect inédit de la mission de lutte contre le virus Ebola au sein du CTS a attiré Aline qui travaille au quotidien en France en hôpital d'instruction des armées. « Faire quelque chose d'important dans un contexte nouveau » tel était son leit-motiv. Elle a ainsi dessiné les contours de son poste avec énergie et passion. Du bon sens, de l'humanité, une éthique relationnelle sont ses ingrédients pour relever un challenge professionnel et personnel hors du commun.

 

Concrètement, elle a cherché à optimiser le relationnel avec les patients pour passer outre la barrière de la langue, de la culture et comprendre leurs besoins. L'espace communautaire lui a permis de « palabrer » avec eux, sans équipement de protection individuelle (EPI), à une distance de sécurité, et ce de façon à humaniser l'approche. Les patients sont en effet habitués à voir uniquement les regards des équipes de soin, cachées par les EPI.

 

Le maintien du lien avec la famille et le groupe social contribue fortement au moral du patient. Ce constat rapidement établi a été renforcé par les résultats d'actions en apparence anodines telles que mettre à disposition les objets de rituels religieux ou encore faire venir du riz cuisiné par la famille. Le respect de l'intégrité culturelle, religieuse et communautaire est une priorité.

 

Une anecdote illustre le pouvoir des croyances en Guinée. Les familles craignaient d'accéder à l’espace communautaire du CTS et d'y être contaminées malgré le fait qu'Aline leur montrait l'exemple. La réticence était due  au fait que certains guinéens pensent que les blancs sont vaccinés contre Ebola! Chasser les idées fausses est également un des combats pour lutter contre le virus Ebola et la stigmatisation des malades.

 

Son rôle comprend également en continu le soutien du personnel militaire français pour les accompagner dans la gestion des actions menées au sein de cette mission extrêmement sensible et consommatrice en énergie et  en investissement émotionnel.

 

Lorsque nous lui demandons ce qu'elle retiendra de sa mission, à quelques jours du retour en France, elle nous répond « les histoires de chacun ».

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées français Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le centre de formation des soignants est supervisé par un médecin et un infirmier du service de santé des armées jusqu'au transfert à une ONG fin mars, et le CTS est pleinement opérationnel avec 20 prises en charges de patients dont 13 cas Ebola. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2erégiment de dragons à la spécialité NRBC, participent pleinement à cette mission, soutenus par un détachement de commandement et de logistique.

photos EMA / ECPADphotos EMA / ECPAD

photos EMA / ECPAD

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 13:45
Deux Rafale C en vol au-dessus de la BSS. Photo : JL. Brunet - Armée de l'air

Deux Rafale C en vol au-dessus de la BSS. Photo : JL. Brunet - Armée de l'air

 

6 Mars 2015 defens-aero.com

 

Lors du renforcement des moyens aériens français dans le cadre de l'opération Chammal le 1er Octobre 2014, le Président de la république François Hollande avait pris la décision de déployer trois Rafale supplémentaires, issus de l'Escadron de Chasse 1/7 "Provence" et du Régiment de Chasse 2/30 "Normandie Niémen".

A ce moment-là, ces avions de chasse rejoignaient donc les six Rafale de l'Escadron de Chasse 3/30 "Lorraine", le ravitailleur C-135FR, ainsi qu'un avion de patrouille maritime Atlantique II de la Marine Nationale. Mais depuis, le dispositif aérien (et même terrestre...) de l'opération Chammal s'est consolidé et a été renforcé par le déploiement de six Mirage 2000D en Jordanie (base aérienne Prince Hassan), ainsi que l'engagement du groupe aéronaval, constitué de douze Rafale M et de neuf Super-Etendard Modernisés de la Marine Nationale.

C'est pourquoi, l'Etat-Major a pris la décision de retirer les trois Rafale qui n'appartiennent pas à l'EC 3/30 "Lorraine", et qui ne sont donc pas habituellement pré-positionnés sur la base aérienne 104 d'Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis. Ces trois appareils sont rentrés en France accompagnés par un ravitailleur C-135FR, ce qui fait qu'actuellement, la France n'engage pas de ravitailleur dans la coalition internationale. Mais c'est une situation qui n'est que passagère.

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:30
Procurement: Sudan Can Get You Whatever You Need

 

March 6, 2015: Strategy Page

 

Over the last decade a growing number of weapons used by African rebels, warlords and nations under arms embargoes have been traced to Sudan. A lot of ammunition (especially grenades and bullets for AK-47s) has been made in Sudanese factories and shipped all over Africa, to anyone who could pay or whose goals coincided with those of Sudan. Many more weapons were from China and Iran but shipped via Sudan. A lot of this stuff ended up in Gaza. Some of this stuff made headlines when Israel intercepted shiploads of it being smuggled into Gaza and put the captured material on display for the world to sea. Sudan denies everything but has become notable as the only nation on the planet run by a man who is an indicted war criminal.

 

Sudan was also found to be the source of weapons purchased by Qatar and delivered by Sudan to rebels in Syria. This gives Sudan the distinction of being an ally and arms distributor for Iran as well as some Arab nations on the other side of the Persian Gulf who are threatened by Iranian aggression.

 

Israel always saw this Sudanese effort as a direct threat and has attacked Sudan several times in an effort to stop or slow down the arms smuggling going through Sudan. Thus in late 2012 Sudan reported that one of their ammunition factories blew up and blamed an Israeli air raid. Many Sudanese believe the bombed factory actually belonged to Iran. Sudan says they have proof it was an Israeli attack, in the form of fragments of Israeli missiles. Israeli officials refused to comment. Earlier in 2012 a local businessman in Port Sudan, Sudan died when his vehicle exploded. The dead man turned out to be a major arms smuggler (to Egypt and eventually Gaza) and the Sudanese government blamed his death on Israel. Sudan denies that it allows weapons to be smuggled into Egypt, but the Egyptian government believes otherwise. Israel denied any involvement with the Port Sudan explosion, as well as with similar events in the past. Egypt has since made it more difficult for Sudanese weapons to travel through Egypt.

 

Israel has been attacking the Iranian weapons pipeline via Sudan since at least 2008. The 2012 attack was documented by subsequent satellite photos showing large craters, like those made by large (one ton and half ton) bombs. The Israelis were apparently aiming for specific targets, like a number of shipping containers that had recently arrived from Iran. Two buildings in the factory compound were destroyed and 21 structures damaged. Not only are the Israelis bombing Sudan, but they are getting good information about what is where and when. This sort of thing has been going on for some time.

 

For example, in January 2009, Israel sent warplanes down the Red Sea to attack a convoy of trucks, near the Egyptian border in Sudan, carrying Iranian long range rockets destined for Gaza. Iran brings the rockets (and other weapons) in through Port Sudan, and then trucks them to Egypt. Sudan does not interfere. Egypt is not a friend of Iran but the border police can be bribed. The 2009 attack destroyed 17 truckloads of weapons and killed the 39 drivers. Since then the smugglers resorted to individual trucks and the use of small boats moving up the Red Sea coast.

 

In a 2011 incident a car travelling north, from Sudan towards Egypt, exploded. One of the dead was a Hamas official. Sudan blamed Israel for this, claiming that an Israeli aircraft must have fired a missile. No proof was offered, other than fragments from a Hellfire missile. But these could have been obtained from any number of Islamic terror groups who have lost members to Hellfire attacks. The Sudanese claimed that a U.S. AH-64 Apache helicopter gunship was used for the attack. The helicopter was said to have flown in from the sea.

 

In November and December 2011, Israeli aircraft bombed truck convoys carrying weapons from Sudan to Egypt. The Sudanese military refused to admit that Israeli aircraft were operating over northern Sudan but the Sudanese don't really have the means to prevent it.

 

In 2012 Israel and the newly independent South Sudan became allies, an arrangement sealed by a visit by the South Sudan president to Israel. For years Israel quietly aided the South Sudan rebels, who are largely Christians or animists. In 2011 South Sudan became a separate state, and Israeli aid, via Kenya, increased as a result. Israeli has long been on good terms with Kenya and most non-Moslem African nations. Israel and non-Moslem African nations have a common enemy in Islam, and especially radical Islam. As Islamic radicals have become more active in the past four decades, these alliances with Israel have become more popular in Africa.

 

Sudanese weapons and ammunition were recently found in use by Moslem rebels in the Central African Republic and by Moslem rebels in other nations all the way to the Atlantic coast. Islamic terrorists in Somalia have often been caught using Sudanese made ammunition. Libyans complain of Sudanese aircraft flying in with tons of munitions on a regular basis. These transports have been seen all over Africa for years and the cargo was often weapons or ammunition. While the Israeli attacks on Sudanese weapons movements gets a lot of attention, all these other Sundanese weapons smuggling activities do not. Overall Sudan has become a major source of weapons for terrorists and others who mean to do bad things to a lot of people. Sudan, as always, denies all and if the evidence is too compelling blames that on Israel.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 22:45
credits Carnegie Endowment

credits Carnegie Endowment

Recent attacks in Libya by the so-called Islamic State, including the brutal slaughter of Egyptian Copts, the Corinthia Hotel attacks, car bombings in Qubbah that killed at least 45 people, and an attack on the Iranian embassy, have brought the spread of extremism in Libya to the forefront. While the Islamic State has intensified its activity in recent weeks, its spread into Libya began early in 2014 as Libyan jihadists began to return from Syria.

Jihadi groups in Libya were already deeply fragmented and localized, but the rise of the Islamic State in Iraq and Syria in 2013 and 2014 sparked new debates, eventually dividing the Libyan jihadis between supporters of the Islamic State and supporters of al-Qaeda and its regional affiliates—mainly al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) in North Africa and the Nusra Front in Syria.

 

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 22:45
Au Nigéria, Boko Haram prête allégeance à l’État islamique

 

7 mars 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca   

 

Le groupe islamiste nigérian Boko Haram a prêté allégeance au groupe armé État islamique (EI) qui contrôle depuis l’été dernier de vastes territoires en Irak et en Syrie.

 

Dans un message audio d’un peu plus de huit minutes, le chef de la secte islamiste Boho Haram déclare: «De votre frère [Abubakar Shekau] au Calife des Musulmans Abou Bakr al-Baghdadi,  nous vous annonçons l’obéissance à la parole d’Allah le Très Haut», commence ainsi le chef de Boko Haram, précisant ensuite prêter «allégeance au calife […] que nous écouterons et auquel nous obéirons dans la facilité et la difficulté, dans ce qui nous plaît et nous déplaît […] et de ne pas disputer le pouvoir a ses détenteurs sauf si nous voyons une mécréance claire…», indique encore Abubakar Shekau.

 

Les militants de l’Etat islamique (EI) appellent depuis plusieurs mois tous les musulmans à se joindre à eux et à prêter allégeance à leur calife Abou Bakr al Baghdadi.

 

Si cette allégeance n’est pas une surprise, elle représente toutefois le ralliement le plus important à l’EI depuis la proclamation de leur «Califat» en juin dernier.

 

En plus d’être présent en Irak et en Syrie, l’EI peut donc compter sur trois branches importantes: dans le Sinaï avec le groupe Ansar Beït al-Maqdess, en Libye et au Nigéria.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 21:45
Nigeria's Boko Haram pledges allegiance to Islamic State

The audio message is believed to be by Boko Haram leader Abubakar Shekau

 

7 March 2015 BBC Africa

 

Nigerian militant group Boko Haram has pledged allegiance to Islamic State (IS), according to an audio statement.

 

The message, which was not verified, was posted on Boko Haram's Twitter account and appeared to be by the group's leader, Abubakar Shekau. Boko Haram began a military campaign to impose Islamic rule in northern Nigeria in 2009. The conflict has since spread to neighbouring states. It would be the latest in a series of groups to swear allegiance to IS. In the past Boko Haram is thought to have had links with al-Qaeda. IS took control of large swathes of territory in eastern Syria and across northern and western Iraq last year. The group aims to establish a "caliphate", a state ruled by a single political and religious leader according to Islamic law, or Sharia. Its leader, Abu Bakr al-Baghdadi, is known to his followers as Caliph Ibrahim. In the audio message posted on Saturday, the Boko Haram leader purportedly said: "We announce our allegiance to the Caliph... and will hear and obey in times of difficulty and prosperity."

 

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 13:45
Note de veille "Afrique" n°5 - 2015



06/03/2015 IRSEM

 

Les notes de veille « Afrique » de l’IRSEM proposent une sélection des analyses de chercheurs sur l’actualité africaine du mois écoulé en matière de sécurité et de défense.
Elles sont réalisées par Sonia le Gouriellec, chargée d’études Afrique à l’IRSEM.

 

Note de veille "Afrique" n°5 - 2015

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme

Notes de veille "Afrique" 2014

Note de veille "Afrique" n°4 - 2014

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme
- Forum pour la Paix et la Sécurité en Afrique

 

Note de veille "Afrique" n°3 - 2014

- Transitions politiques
- Violence, conflits et terrorisme
- Politique étrangère

 

Note de veille "Afrique" n°2 - 2014

- Relations bilatérales
- Violence, conflits et terrorisme
- Enjeux du secteur de la sécurité

 

Note de veille "Afrique" n°1 - 2014

- Maintien de la paix
- Violence, conflits et terrorisme
- Transition politique
- Virus Ebola

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 12:45
Réduction d'effectifs pour la force Sangaris en Centrafrique

 

07.03.2015 par RFI

 

L’armée française maintient le cap pour parvenir à réduire l'opération à 1500 hommes d'ici le printemps, tel que cela a été annoncé en décembre dernier. L'opération française en RCA va perdre rapidement 300 hommes, pour passer à 1700 militaires engagés sur le territoire centrafricain.

 

Sangaris, qui devait être une opération limitée à six mois, dure depuis plus d’un an, mais poursuit la réduction de ses effectifs. Réduction, mais aussi réorganisation géographique, comme l'explique le colonel Gilles Jarron le porte-parole de l'état-major des armées. « Nous allons franchir dans les jours à venir un premier palier de décroissance, explique-t-il, en passant à 1 700 hommes, ce qui entraîne un redéploiement des unités sur le terrain, de Bangui à Bambari, et de Kagabangoro à Ndélé. »

 

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 février 2015, les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont apporté un soutien logistique significatif aux Forces armées djiboutiennes (FAD) en mettant à disposition un avion de transport tactique et son équipage pour transporter une partie de l’effectif du Bataillon Hiil 2 (BATHIIL 2) engagé au sein de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM).

 

Dans le cadre du déploiement du contingent BATHIIL 2 vers Beledweyne en Somalie, au sein de mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont apporté un soutien de transport aérien militaire qui a permis à 80 soldats djiboutiens de rejoindre Beledweyne ainsi que le retour de mission de 9 autres.

 

Ces liaisons ont été assurées par un Transall C160 de la base aérienne 188 des FFDj. Les quatre vols de C160 réalisés dans la même journée ont été planifiés communément avec les FFDj et les FAD.

 

Cette action s’inscrit dans le cadre plus large de la coopération opérationnelle entre la France et Djibouti. Celle-ci se traduit notamment par des formations régulières réalisées pour parfaire la préparation opérationnelle des éléments djiboutiens avant leur projection au sein de l’AMISOM, au format BATHIIL.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d’une capacité d’entrainement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD), qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 1e rmars 2015, l’Etat français et les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont rétrocédé à la République de Djibouti et aux Forces Armées Djiboutiennes (FAD) le quartier Bernez-Cambot, plus communément appelé par les membres des FFDj « centre d’Arta estivage ».

 

La remise officielle des clefs du centre d’Arta estivage, situé près de Djibouti-ville, s’est déroulée sous la présidence du général Montocchio, commandant les FFDj, et du général Zakaria, chef d’état-major général des armées djiboutiennes. Le chef d’état-major de la Marine djiboutienne, le Préfet d’Arta et le Président du Conseil Régional étaient également présents. Une section du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM), une section des FAD et des représentants du groupement de soutien de la base de défense de Djibouti constituaient les troupes sur les rangs.

 

Le centre d’Arta estivage formait une infrastructure composée de chambres et de salles de restauration utilisées temporairement par les militaires des FFDj selon la convention du 3 août 2003 qui autorisait la jouissance aux forces françaises. Comme prévu dans cette convention, l’Etat français, par le biais des FFDj, a rétrocédé le site intégralement équipé et dans un parfait état de marche à l’Etat djiboutien. Quant aux militaires français, ils sont toujours logés sur Djibouti-ville de façon permanente.

 

A l’occasion de cet événement, le général Zakaria a remercié les FFDj pour leurs actions au profit de la sécurité de Djibouti, en insistant sur la dernière mission d’envergure au profit des FAD, à savoir l’aide au déploiement du bataillon djiboutien Hiil 2 en Somalie dans le cadre de la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), à l’image du lien d’amitié existant entre la France et Djibouti.

 

photo R. Veron - FFDj

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:45
photo FFDj

photo FFDj

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 17 au 23 février 2015, une section du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et une section du régiment interarmes de Dikhil (RIAD) des Forces Armées Djiboutiennes (FAD) ont effectué une patrouille mixte dans la région de Dikhil, au sud-ouest de Djibouti.

 

Dans le cadre des missions de présence et des activités conjointes avec les FAD visant à assurer la sécurité du territoire djiboutien, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont effectué des patrouilles mixtes à pied et en véhicule dans le sud-ouest du pays,  avec l’engagement de chasseurs et d’hélicoptères des FFDj en appui.

 

Afin de remplir les objectifs fixés par le commandement et d’accomplir cette mission, le binômage des sections a été réalisé à tous les niveaux, permettant ainsi aux chefs de section des FFDj et des FAD de mettre en commun leurs procédures et à chacun de partager sa connaissance du terrain ainsi que les fondamentaux individuels et collectifs, donnant un réel sens à l’interopérabilité.

 

Le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les FFDj, et le général Taher, sous-chef d’état-major des FAD, ont pu constater l’efficacité de ce binômage lors d’une visite sur site le 22 février. Effectivement, la patrouille mixte FFDJ-FAD a permis d’éclairer efficacement la portion de territoire fixée et de favoriser l’échange de savoir-faire entre les unités.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj,  bénéficient d’une capacité d’entraînement permanente , avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

photo FFDjphoto FFDj

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:45
L'Union africaine entérine la création d'une force régionale contre Boko Haram

 

06 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Addis Abeba - L'Union africaine a annoncé vendredi avoir entériné la création d'une force régionale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, qui comprendra jusqu'à 10.000 hommes et sera basée à N'Djamena.

 

Cette force, dont le principe avait été adopté le 29 janvier lors d'un sommet des chefs d'Etat de l'UA, a pour mandat d'empêcher l'expansion des activités de Boko Haram et d'autres groupes terroristes et d'éradiquer leur présence.

 

Des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) --Tchad, Nigeria, Cameroun, Niger-- ainsi que le Bénin se sont engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, mais l'UA a porté les effectifs de cette force jusqu'à 10.000 hommes, selon des conclusions du Conseil de paix et de sécurité de l'organisation panafricaine.

 

Cette force sous commandement africain aura la possibilité d'opérer librement dans une zone déterminée pour y mener des opérations militaires et des patrouilles, selon le communiqué de l'UA, qui ne précise pas le périmètre de cette zone.

 

Un diplomate de l'UA a toutefois affirmé à l'AFP que cette zone d'opération autour du bassin du lac Tchad ne comprend pas le territoire du Nigeria. Le Nigeria a un problème d'image de puissance régionale à entretenir et accepte très mal que des troupes étrangères puissent venir sur son sol, a-t-il expliqué. Des troupes tchadiennes combattent le groupe armé en territoire nigérian.

 

Aucune confirmation à ce sujet n'a pu être obtenue auprès de l'UA.

 

Sans la possibilité d'intervenir au Nigeria, dont le nord-est est le fief des insurgés, cette force africaine ne pourrait que compter sur l'armée nigériane pour la traque des combattants islamistes en territoire nigérian.

 

Pour financer cette force, l'UA compte sur le soutien de l'ONU et demande au Conseil de sécurité d'adopter de toute urgence une résolution qui entérine (son) déploiement. La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a demandé la création d'un fonds spécial de l'ONU pour soutenir cette force.

 

Le Nigeria et ses voisins, le Tchad, le Niger et le Cameroun, tous frappés par les attaques meurtrières des insurgés islamistes, ont déjà engagé depuis février une campagne militaire conjointe sans précédent contre Boko Haram.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 11:45
Sangaris : Point de situation au 5 Mars

 

06/03/2015 Sources : État-major des armées

 

La semaine a été marquée par un apaisement généralisé dans le pays.

 

A Kaga-Bandoro, au nord de la République de Centrafrique, une rencontre a été organisée le 27 février entre la MINUSCA, la force Sangaris, les autorités politiques régionales et le gouvernement de transition, ainsi que les principaux responsables du FPRC local, avec pour objectif de préparer la tenue des consultations populaires qui devraient avoir lieu prochainement dans la ville et sa périphérie. Cette rencontre quadripartite illustre ce revirement du climat général en faveur des consultations populaires.

 

A Bambari, les consultations populaires ont eu lieu cette semaine. La délégation s’est également rendue le 26 février à Grimari puis le 27 à Ippy, où les rencontres se sont bien déroulées. Le GTIA Turco a conduit des actions en appui de la MINUSCA en accompagnant sur une partie du trajet l’équipe de consultations populaires se rendant à Bakala.

 

Enfin, des survols ont été réalisés par la force Sangaris à Bria, au-dessus de zones refuges supposées, afin de poursuivre la déstabilisation des groupes armés.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:45
Le Maghreb en quête d’une stratégie face à l’expansion de Daesh en Libye

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les pays du Maghreb semblent surpris par l’expansion du groupe État islamique (EI) en Libye mais commencent à se mobiliser pour éviter un naufrage complet de ce pays, craignant qu’il ne serve de tremplin régional aux djihadistes.

 

Le Maroc doit accueillir jeudi une réunion entre les deux Parlements rivaux libyens, tandis que des responsables politiques des différentes parties du conflit ont été invités la semaine prochaine en Algérie, selon la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul).

Cette activité diplomatique illustre la prise de conscience de la récente aggravation de la crise libyenne, qui s’est internationalisée avec l’entrée en jeu des djihadistes de l’EI combattant déjà en Syrie et en Irak.

 « La proximité géographique augmente évidemment les risques » pour la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, relève Jamil Sayah, président de l’Observatoire tunisien de la sécurité globale.

Il est donc nécessaire que ces pays définissent « une stratégie commune pour étouffer l’EI dans les frontières libyennes », selon lui.

L’Algérie, en général muette sur ces questions, semble la « mieux armée » pour définir un cap « car elle a déjà connu une guerre de cette nature » en combattant les groupes djihadistes dans les années 1990, précise l’expert.

Chez ses voisins, la priorité jusqu’à présent semble avoir été de juguler le flux de combattants en partance pour la Syrie, l’Irak et la Libye: quelque 2.000 à 3.000 Tunisiens et 1.500 Marocains seraient ainsi partis, selon Tunis et Rabat.

Le ministère marocain de l’Intérieur a d’ailleurs constaté « clairement » le danger, alors que l’EI « ne cesse de proclamer son intention de s’étendre dans les pays du Maghreb arabe via la Libye ». Le royaume a dès lors renforcé à l’été 2014 les contrôles des voyageurs soupçonnés de vouloir rejoindre les rangs jihadistes.

 

Confusion

La Tunisie assure aussi avoir empêché des milliers de départs et surveiller constamment ses 500 ressortissants rentrés au pays.

Mais la porosité de sa frontière avec la Libye rend la lutte en la matière extrêmement difficile. Un Tunisien a d’ailleurs participé, selon l’EI, à l’assaut contre l’hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi.

Des Tunisiens combattant avec l’EI ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois.

La situation est d’autant plus complexe que l’enjeu est aussi socio-économique, le Sud tunisien vivant largement depuis des décennies de trafics en tous genres avec la Libye. Le dilemme est donc de taille pour Tunis qui risque l’explosion sociale si la frontière devait être fermée ou si les contrôles devenaient trop minutieux.

Mais les autorités ne semblent pas suivre de ligne claire.

 « Le terrorisme se nourrit de la contrebande et la contrebande cohabite avec le terrorisme », a martelé cette semaine le ministre de l’Intérieur Najem Gharsalli. « Cela doit prendre fin ».

À l’inverse, le ministère de la Défense jugeait quelques jours plus tôt que « ce n’est pas la peine de s’inquiéter » parce que « les différentes parties (libyennes) se combattent les unes les autres. La Tunisie, pour elles, n’est pas une priorité ».

Néanmoins, avec l’ouverture de deux consulats, Tunis tente de reprendre pied en Libye en s’orientant vers l’établissement de liens directs avec le cabinet installé par les milices de Fajr Libya à Tripoli, outre ses relations avec le gouvernement reconnu par la communauté internationale installé dans l’est libyen.

« On n’a pas l’impression qu’il y ait une stratégie claire, plutôt des tâtonnements », résume M. Sayah.

 

‘Déradicalisation’

L’approche essentiellement sécuritaire adoptée par les États du Maghreb ne peut apporter de solution définitive car « les facteurs qui produisent ce phénomène sont toujours présents », souligne Mohammed Masbah, chercheur au centre Carnegie, en citant « la vulnérabilité économique, sociale mais aussi émotionnelle des jeunes ».

« L’État doit repenser le développement régional, mettre le paquet dans les régions en souffrance », plaide cet expert des mouvements islamistes.

La question de la « déradicalisation » est un autre défi de taille pour ces pays. M. Masbah suggère « une approche d’intégration » qui donne l’opportunité à ceux allant faire le djihad « de revenir vers la société en gardant leurs idées radicales, sans les appliquer par la violence ».

L’Algérie a récemment proposé d’accueillir un atelier sur la déradicalisation en arguant de « son expérience avérée dans ce domaine ».

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:35
Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

Le GDI Nghĩa, à gauche de la ministre centrafricaine de la défense.

 

5 mars 2015 Vietnam, Rue des Soldats

 

Du 02 au 04 mars 2015, le général de division Nguyễn Trọng Nghĩa, directeur adjoint du département général politique du ministère vietnamien de la défense et directeur adjoint du comité du chargé de la préparation de l’armée vietnamienne à intégrer une opération de maintien de la paix (OMP) des Nations unies, a effectué une visite à Bangui (République Centrafricaine) destinée à préparer la projection, en avril prochain, de trois officiers au sein de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). A l'image de ce qui est mené depuis l'été 2014 à Juba (Sud Soudan), deux de ces officiers devraient intégrer l’état-major de la Mission.

 

Au cours de son séjour à Bangui, le général Nghĩa a visité un bataillon gabonais et une unité médicale (rôle 2) serbe, et a été reçu par le général de corps d’armée Babacar Gaye (Sénégal), représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Centrafrique et commandant de la MINUSCA, ainsi que par la ministre centrafricaine de la défense, Mme Marie Noëlle Koyara. Durant ses entretiens avec ces personnalités, le général Nghĩa a aussi évoqué l’intention de Hanoi de déployer en Centrafrique sous Casques Bleus une unité médicale (rôle 2) et une compagnie du génie.

 

Le général Nghĩa n’a cependant pas évoqué de date pour le déploiement de ces unités, promis par Hanoi depuis plusieurs mois, et dont l’horizon de projection pourrait être la fin 2015. Après de multiples rappels de l’engagement du Viêt Nam à contribuer de manière significative à une OMP, il semble donc que le ministère de la défense ait décidé de placer son effort sur la Centrafrique, et non sur le Sud Soudan comme cela a parfois pu être évoqué. Ainsi, après des mois de préparation, notamment au sein du centre national de formation aux OMP, à Hanoi, le premier contingent de Casques Bleus vietnamiens pourrait donc rejoindre un pays francophone. L’effort très important placé jusqu’alors sur l’acquisition de compétences en langue anglaise, quoique important pour l’insertion dans une mission onusienne, pourrait donc constituer un « obstacle naturel » à l’établissement du contact avec les populations qui verront arriver ces soldats de la paix d’Extrême-Orient.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 00:45
Centrafrique: Sangaris réduit ses effectifs

10 janvier 2015, dans la région de Dékoa, des militaires français patrouillent à pied, appuyés par un véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), en coordination avec la MINUSCA.photo Armée de Terre

 

05.03.2015 BBC Afrique

 

L'armée française a annoncé jeudi avoir commencé à réduire ses effectifs en Centrafrique dans le cadre de la passation de relais à la force internationale de l'ONU (Minusca).

 

Lors d'un point de presse, un porte-parole du ministre français de la défense a indiqué que le nombre de soldats passera progressivement de 2.000 à 1.700 hommes.

 

Il a ajouté que l'armée française avait prévu se retire à partir du moment où la Minusca est en mesure de remplir sa mission.

 

Les forces françaises de l'opération Sangaris seront réorganisées autour de deux zones. Il s’agit de la capitale Bangui -Bambari (dans le centre) et Kaga Bandoro-Ndélé respectivement situées dans le nord et dans le Nord-est du pays.

 

L'armée française est intervenue en décembre 2013.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 21:45
Barkhane : point de situation au 5 Mars

 

05/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Cette semaine, dans le fuseau Ouest de la bande sahélo-saharienne, la force Barkhane a neutralisé le 2 mars un groupe armé terroriste au sud de Tessalit suite à un renseignement d’opportunité. Quatre terroristes ont été neutralisés au cours de cette action qui s’inscrit dans le cadre des opérations menées quotidiennement par les forces françaises.

 

Dans le fuseau Est, la force Barkhane a conduit une opération bipartite avec les forces armées nigériennes du 17 au 27 février, à l’extrême Nord du Niger. Cette opération a permis de reconnaissance et le contrôle de la zone allant du plateau du Mangueni jusqu’à la passe de Salvador, constituant un véritable carrefour de transit et de trafic pour les groupes terroristes, située à la frontière de la Libye, l’Algérie et le Niger. La force Barkhane, en appui aux forces armées nigériennes, a ainsi pu stopper le flux logistique terroriste en provenance de Libye et à destination du Nord-Mali. Les forces y ont découvert deux plots logistiques qui abritaient une dizaine de futs contenant ou ayant contenu de l’essence.

 

Au Mali, un sixième Groupement Tactique Interarmes (GTIA) malien, portant le nom d’ « Al Farouk », a achevé le 21 février sa formation auprès de la mission EUTM Mali. La mission de l’Union européenne, à laquelle contribuent encore soixante militaires français, a déjà permis de former cinq bataillons maliens axés sur cinq régions militaires dont ils portent les noms symboliques ou totémiques. Depuis, tous ces bataillons ont déjà été, à un moment ou un autre, déployés en opérations.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:45
La Libye presse l’ONU d’assouplir l’embargo sur les armes

 

5 mars 2015 45eNord.ca (AFP)        

 

Le gouvernement libyen a de nouveau demandé instamment mercredi au Conseil de sécurité d’assouplir l’embargo sur les armes en Libye afin de lui permettre de mieux lutter contre les groupes jihadistes.

 

Selon l’ambassadeur libyen à l’ONU Ibrahim Dabbashi, qui intervenait devant le Conseil, le gouvernement internationalement reconnu a présenté une nouvelle demande d’exemption à cet embargo. Il s’agit, a-t-il précisé, de renforcer la capacité de l’armée de l’air libyenne de surveiller le territoire et les frontières du pays afin d’empêcher les terroristes d’atteindre les champs et les installations pétrolifères.

Il a fait valoir que le gouvernement avait renforcé les contrôles afin d’éviter tout détournement de ces armes. Les demandes d’exemption doivent passer par un Comité des sanctions qui dépend du Conseil.

Selon des documents auxquels l’AFP a eu accès, les demandes libyennes d’exemption ont été adressées le 15 décembre et le 26 février au Comité. La première concerne une commande à l’Ukraine pour six hélicoptères d’attaque et leurs munitions, 150 chars T-72 et une trentaine d’avions de chasse Sukhoi et MIGs.

La seconde porte sur du matériel de provenance tchèque et serbe (notamment des dizaines de milliers de fusils d’assaut et de mortiers et leurs munitions). Les membres du Conseil se sont donné jusqu’à lundi pour prendre une décision.

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 11:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

05/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 17 au 27 février, dans le cadre de l’opération Barkhane, les forces armées nigériennes (FAN) et les forces armées françaises ont mené une opération bipartite à l’extrême nord du Niger.

 

L’objectif de la mission était, dans le cadre du partenariat élargi entre le Niger et la force Barkhane, la reconnaissance de la passe de Salvador, carrefour de transit et de trafic pour les groupes terroristes, située à la frontière de la Libye, du Niger et de l’Algérie.

 

Les deux forces armées ont entamé un raid de dix jours à Madama, emmenées par les forces nigériennes et le Détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) de Dirkou, et le convoi de blindés composé de la 1ère compagnie du 2e Régiment Etranger Parachutiste, commandé par le poste commandement tactique du GTD-Est « ALTOR ».

Dans des conditions climatiques difficiles, les éléments ont gagné la région de la passe de Salvador, avant d’être ravitaillés par un largage par air. Un contrôle de zone a été réalisé dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, permettant entre autres, la découverte et la destruction de deux plots logistiques.

 

Cette opération aura permis d’affirmer la présence de l’armée nigérienne dans une zone instable, tout en renforçant l’interopérabilité des deux forces ainsi que la connaissance de la zone. C’était aussi la première opération menée dans cette zone par le groupement tactique désert « ALTOR » depuis son arrivée début février.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armées terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photos Armée de Terre
photos Armée de Terre

photos Armée de Terre

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:45
Libya - oil gas fields (weo 2005)

Libya - oil gas fields (weo 2005)

 

04.03.2015 Le Monde.fr

 

La Compagnie nationale de pétrole libyenne (NOC) a déclaré mercredi 4 mars « l'état de force majeure » dans onze champs pétrolifères du centre du pays, après la multiplication des attaques contre les sites pétrolifères de cette région. L'état de « force majeure », invoqué dans des circonstances exceptionnelles, permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.

La NOC a évoqué dans un communiqué les attaques perpétrées ces derniers jours notamment contre les champs d'Al-Mabrouk et Al-Bahi, situés à 200 kilomètres au sud de Syrte. Après deux jours de combats, des miliciens islamistes ont pris mardi leur contrôle.

 « L'état de force majeure » concernent Al-Mabrouk, Al-Bahi, Al-Dahra, Al-Joufra, Tibesti, Al-Ghani, Al-Samah, Al-Baïda, Al-Waha, Al-Dafa, Al-Naqa. La NOC a menacé par ailleurs de « fermer tous les champs et ports pétroliers » du pays si la sécurité ne s'améliorait pas sur les sites

 

Suite de l'artilcle

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:45
EU Mission for Security Sector Reform (EUSEC) RD Congo extended

 

1/3/2015 European Union Ref: CL15-501EN

 

Summary: 1 March 2015, Brussels - The Council of the European Union today extended the mandate of the EU mission to provide advice and assistance for Security Sector Reform in the Democratic Republic of the Congo (EUSEC RD Congo) until 30 June 2015.

 

This decision extends the transition period, during which the mission will have a reduced staff and will focus on preparing the transfer of most of its duties to a major programme to support defence reform in the Democratic Republic of the Congo under the 11th European Development Fund.

 

From 30 June 2015 until 30 June 2016, EUSEC RD Congo will be preserved as a CSDP "Micro- mission”, maintaining the EU's support to the Congolese military authorities for activities which cannot be supported from the European Development Fund, such as strategic advice and support to military schools.

 

The mission will continue assisting the Congolese authorities on the implementation of reforms in the Congolese army (FARDC) by providing advice at the strategic level as well as further support to administrative modernisation, setting up of an effective human resource management system for the army, and building a permanent high quality military education system including schools for both officers and non-commissioned officers.

 

EU SEC RD Congo's headcount will be reduced from 1 October 2014 from 41 currently to 30 personnel and will be further cut as tasks are passed on. A budget of €4.6 million is available until 30 June 2015.

 

EUSEC RD Congo has supported since 2005 the Congolese authorities in rebuilding an army that could guarantee security throughout the whole country, permitting the conditions necessary to stabilisation, restoration of state services and economic and social development. In close cooperation and coordination with other actors in the international community, the mission is focusing its efforts on activities that directly contribute to the structural stabilisation of the FARDC and the improvement of its operational capabilities, in accordance with the principles of good governance and respect for human rights, integrating all actions in the gender perspective.

 

To date, the mission's accomplishments include the support to the legal framework for the reform of the army, helping to set up a nationwide basic military education system for officers and non- commissioned officers, and the establishment of both a biometric census and a payment system for all personnel of the FARDC. EUSEC RD Congo has contributed to more transparent financial procedures in the FARDC and to modernising the management of military arms and munitions stockpiles.

 

Colonel Jean-Louis Nurenberg has been the Head of Mission since October 2012. Currently, 10 EU Member States and the United States of America contribute to the mission.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 18:45
Ebola : bilan des actions de l'armée française

 

04/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Mis en place depuis trois mois dans le cadre de la lutte contre Ebola, le centre de formation des soignants (CFS) et le centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry en Guinée, construits par les forces armées françaises, ont dressé un premier bilan.

 

Ouvert début décembre 2014, près de 200 soignants ont été formés par sept médecins formateurs guinéens au sein du CFS, supervisés par un médecin et un infirmier du service de santé des armées françaises. Leur mission touche à sa fin puisque dans quelques semaines, l'institut Bioforce prendra le relais et étendra la formation de riposte contre les épidémies en général, dont Ebola.

 

Le CTS, opérationnel le 23 janvier 2015, a pris en charge dix-huit soignants dont six ayant contractés la maladie Ebola. Trois d'entre eux sont sortis guéris les 16 et 23 février derniers, et les trois autres sont toujours suivis par les équipes médicales militaires du CTS, sous traitement favipiravir, recommandé par l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Deux d'entre eux sortiront guéris en fin de semaine. Le premier décès du virus Ebola au CTS a été relevé le 1ermars suite à une insuffisance rénale, symptomatique du virus.

 

Par ailleurs, la diversité des partenaires de la lutte contre le virus Ebola venus visiter le CTS montre l'intérêt porté à ce concept inédit et efficace. Cette semaine, la visite de plusieurs organisations sanitaires internationales, comme le Centre de Contrôle et de Prévention des maladies (CDC), l'Institut Pasteur, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Médecin Sans Frontière (MSF) ou encore l'ambassade Japonaise en Guinée, suggère que la totalité ou du moins une partie de ce concept pourrait être réutilisée dans d'autres contextes de crise sanitaire.

 

Depuis l'été dernier, l'armée française prend pleinement part à l'action intergouvernementale française pour la lutte contre le virus Ebola, coordonnée par une Task Force interministérielle en Guinée. Cette participation a d'abord consisté à s'intégrer à la coordination de la Task Force Ebola, à mettre à disposition des capacités d'évacuation sanitaire et d'hospitalisation de patients contagieux au sein de l'hôpital d’instruction des armées françaises Bégin et à viabiliser une piste sommaire en Guinée. A l'heure actuelle, le CFS est actif et le CTS pleinement opérationnel avec une expertise réelle et des résultats positifs. 130 militaires dont plus de 70 soignants volontaires des organismes relevant du service de santé des armées et une vingtaine de militaires du 2e régiment de dragons participent pleinement à cette mission.

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