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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 11:45
photos ECPAD

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23/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 janvier,  dans le cadre de la lutte contre Ebola, un laboratoire « P3 » modulaire a été déployé pour la première fois en opérations extérieures. Il a permis le diagnostic et le suivi de l’évolution des trois soignants guinéens contaminés par le virus Ébola, dont deux ont été guéris et un est toujours hospitalisé au centre de traitement de soignants de Conakry en Guinée.

 

Ce format de laboratoire, déployé en quelques heures, a été imaginé par les équipes de l’hôpital militaire Bégin et de l’Institut de recherche biomédicale des armées, pour le plan gouvernemental d’intervention face aux menaces biologiques (BIOTOX). Il protège à la fois l’utilisateur qui manipule le sang contaminé dans l’une des deux « boîtes à gants » et l’environnement, grâce à l’enceinte en dépression, en cas d’incident. L’équipe est constituée de deux médecins biologistes et de quatre techniciens de laboratoire. Leur formation pour utiliser ce matériel en équipement de protection individuelle (EPI) a été préalablement réalisée à Bégin.

 

L’équipe médicale a procédé à l’analyse biochimique et aux tests de diagnostic rapide (paludisme, dengue, VIH), grâce à des échantillons sanguins prélevés sur les patients placés en zone rouge du CTS. Les résultats, transmis par Bluetooth, ont permis de suivre les conséquences du virus Ebola sur l’état des patients et de procéder à l’inactivation virale, c’est-à-dire la décontamination du sang, afin de pouvoir sortir les échantillons sécurisés pour procéder au test Ebola (PCR).Les opérations habituelles de bio nettoyage, de décontamination des « boites à gants » et  l’évacuation des déchets selon les procédures en vigueur ont ensuite été réalisées.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ebola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants issus du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

photos ECPADphotos ECPAD

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 11:45
source BBC

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23.02.2015 par JDD
 

L'Italie, en première ligne face au chaos libyen, cherche à mobiliser l'ONU et les Européens pour tenter de ramener un peu de stabilité dans son ancienne colonie, redoutant l'établissement d'un "califat" sur l'autre rive de la Méditerranée.

 

"Nous sommes en train d'arriver à Rome." Depuis jeudi, ce hashtag de l'organisation État islamique sur les réseaux sociaux sème la terreur en Italie. Il y a une semaine, dans la vidéo d'exécution des 21 Coptes égyptiens, les djihadistes avaient lancé : "Nous sommes au sud de Rome."

Pour le Pr Alessandro Orsini, spécialiste du terrorisme, ces messages sont une mise en garde à l'Italie qui pourrait être tentée par une intervention militaire en Libye. La vidéo a d'ailleurs été diffusée quelques heures seulement après la publication dans la presse des déclarations de la ministre de la Défense. Roberta Pinotti ­proposait d'envoyer un contingent de 5.000 hommes dans le cadre d'une force ­internationale. Le lendemain, le Premier ministre, Matteo Renzi, rétropédalait pour évoquer une solution toute politique mais demandant à l'ONU d'accélérer.

 

Suite de l'article

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:45
Canon de 20 mm sur Fennec pour Sangaris

 

20.01.2015 Crédits : Etat-major des armées / armée de Terre


Le vendredi 30 janvier 2015, sur la base opérationnelle de Bambari, trois techniciens du détachement FENNEC de Bangui, projetés pour plusieurs semaines à Bambari, montent un canon de 20 mm sur une machine. L’opération prend environ 1h30.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

 

Reportage photos
 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 17:45
Côte d’Ivoire : dissolution du détachement « FENNEC » des Forces Françaises en Côte d’Ivoire

 

21/02/2015 Sources :  EMA

 

Après 42 ans de présence en République de Côte d’Ivoire, le détachement hélicoptère de l’armée de l’Air d’Abidjan a été dissout vendredi 13 février 2015 à l’occasion d’une cérémonie présidée par le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côtes d’Ivoire (FFCI). Avec un équipage de deux pilotes, il a effectué un dernier vol historique dans le ciel ivoirien mercredi 9 février dernier.

 

D’abord mis pour emploi auprès du commandement des troupes françaises en Côte d’Ivoire (TFCI) du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine (43e BIMa), ce détachement hélicoptère de l’armée de l’Air est rattaché le 22 septembre 2002 au dispositif interarmées « Licorne » pour assurer la protection des ressortissants français et soutenir la Force déployée par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Seule unité de l’armée française à avoir participé à l’intégralité de l’opération « Licorne », l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis » qui met en œuvre le Fennec, aura effectué en 12 ans près de 4000 missions de guerre, transporté plus de 8000 militaires et civils et évacué plus de 60 soldats blessés.

 

Ce détachement de taille très réduite permet d’assurer des missions de sauvetage, de reconnaissance et de renseignement, d’appui, de transport tactique, d’infiltration et d’extraction. Dans un pays où l’instabilité est récurrente, le détachement d’hélicoptères Fennec (DETFENNEC) a prouvé son engagement à plusieurs reprises.

 

Tout au long de ces années, ce détachement hélicoptère de l’armée de l’air a effectué 11 000 heures de vol pour plus de 12 000 missions de guerre et après avoir sauvé près de 200 personnes, tout le personnel ayant participé à cette aventure se souviendra de cette date avec émotion.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 16:45
Le colonel Ludovic Pinon prend le commandement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire

 

23 février 2015 Par abidjan.net

 

Abidjan - Le colonel Ludovic Pinon, chef de corps du 1er régiment de Spahis de Valence, a pris le commandement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) au cours d’une cérémonie militaire sur le camp de Port-Bouët (Abidjan Sud).

Il succède au colonel Nicolas Chabut, dernier commandant de la Force Interarmées Licorne (Mandat 35) et premier chef des FFCI crées le 21 janvier dernier, rappelle un communiqué des FFCI.

Durant ses quatre mois de mission, le mandat 35 a participé pleinement à la reconstruction de l’armée ivoirienne. Dix-huit détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO et DIT) ont été mis en œuvre au profit de 856 militaires ivoiriens.

Au total, 6886 heures de formation ont été dispensées et 36 DIT / DIO conduits par les soldats des FFCI dans des domaines aussi variés que complémentaires à savoir le combat, l’instruction sur le tir de combat (ISTC), les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), les systèmes d’information et de communication, la maintenance, la communication opérationnelle ou encore le sauvetage au combat.

Cette force soutient sur le plan logistique les opérations Barkhane, Sabre, Tamarin et Sangaris.

Armée par l’état-major du 1er régiment de spahis de Valence, cette force se compose d’une compagnie d’infanterie du 1er tirailleur d’Epinal, d’une section du génie du 3e régiment de génie de Charleville-Mézières et d’un escadron blindé du 1er Spahis pour l’armée de Terre, mais aussi d’un détachement du SEA, du SID, du COMSICIA, du SILCENT, du SIMu, du SSA et de la gendarmerie.

Le nouveau COMFOR, aura trois missions majeures, à savoir accompagner la réforme de l’armée ivoirienne, assurer la transformation des armées et services de soutien français en Côte d’Ivoire pour permettre la montée en puissance de la base opérationnelle avancée, assurer la sécurité du camp de Port-Bouët - plateforme opérationnelle et logistique majeure de la façade ouest africaine et réservoir des forces pour la sous-région.

Le colonel Pinon a pris le commandement des FFCI samedi.

 

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:45
Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 14 février 2015, en présence de tous les commandants d’unité et chefs de détachement des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), le colonel Nicolas Chabut, COMFOR des FFCI, a inauguré le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) du camp de Port-Bouët baptisé « La Licorne » en hommage aux 85 000 militaires français qui ont été engagés dans cette opération du même nom.

 

En effet, au déclenchement de la crise en 2002, ce bâtiment de circonstance initialement prévu pour le stockage de matériaux du casernement a été érigé en PCIAT au profit du commandent opérationnel de l’opération Licorne. Au plus fort de la crise, il a été armé par une centaine de militaires. Entre ses murs s’est écrite l’histoire de l’intervention militaire française en Côte d’Ivoire et cette appellation prend tout son sens quand on sait que ce PCIAT a été le témoin de la crise ivoirienne et qu’en son sein les plus hautes décisions de commandement ont été prises, parfois dans des phases de tensions ou dans un climat d’extrême urgence. C’est donc tout naturellement que le colonel Nicolas Chabut a choisi ce bâtiment pour être le gardien de la mémoire de cette opération au cours de laquelle 27 militaires français ont perdu la vie.

 

Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »Côte d’Ivoire : inauguration du bâtiment « La Licorne »

Le colonel Chabut a aussi profité de ce moment pour remettre à tous les participants le nouvel insigne des FFCI qui marque solennellement le tournant de la présence française en Côte d’Ivoire et la transition actée par le passage de l’opération Licorne à cette force prépositionnée sur la façade ouest africaine.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:45
Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)

 

20/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 février 2015, le lieutenant-colonel Sébastien, médecin-chef des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) et commandant le centre médical interarmées d’Abidjan (CMIA), a procédé à un don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA) en présence du médecin colonel Koffi N’Goran Bernard, directeur du HMA et de toute son équipe médicale. D’un volume de 40m3, il était composé de palettes d’une valeur de plus de 30 000 euros, comprenant des kits pour les soins et du matériel chirurgical.

 

Cette donation est le fruit d’une volonté commune des médecins militaires ivoiriens et français de renforcer leurs échanges pour redéfinir les modalités d’une coopération renouvelée. Leur objectif est de multiplier les occasions de partager leurs expériences, leur savoir-faire, et de consolider le lien de confiance et d’amitié qui les unit. C’était également l’occasion pour le lieutenant-colonel Sébastien médecin-chef des FFCI et commandant le CMIA de marquer solennellement l’attachement de la France à la coopération ivoiro-française dans toutes ses composantes.

 

Cet hôpital militaire a été construit en 1980 dans le but de recevoir les militaires de l'armée ivoirienne et leurs familles, et c’est en 1995 qu’il prend l’appellation d’hôpital Militaire d’Abidjan (HMA). Le HMA est le seul hôpital militaire de Côte d'Ivoire. C'est un centre de santé situé à l'intersection des communes d’Adjamé, d’Abobo, et de Cocody. Il s'étend sur une superficie de 3 hectares et comporte une équipe médicale d’une trentaine de médecins militaires. Il dispose notamment de services de cardiologie, d’anesthésie-réanimation, d’ophtalmologie et d’orthopédie. Il accueille aujourd’hui des civils et répond aux exigences de la population en matière de santé,  de proximité, et permet de désengorger en partie le CHU d’Abidjan.

Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)Côte d’Ivoire : don de matériel médical à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA)
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:45
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marche

 

19/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 18 février, L’opération quadripartite GAMOUNAN a vu pendant plusieurs semaines les forces armées du Mali, du Niger et du Burkina Faso opérer conjointement, avec le soutien de Barkhane, sur la zone de rencontre de leurs territoires. Si leur premier objectif était la recherche et la neutralisation des groupes armés terroristes qui pourraient évoluer dans cette zone en se jouant des frontières, les forces impliquées ont mené également des actions civilo-militaires afin de réaffirmer la présence de l’Etat dans ces régions périphériques.

 

L’opération Gamounan constitue la 6ème opération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du « partenariat élargi » mis en œuvre par l’opération Barkhane.

 

A l’occasion de cette opération, le poste de commandement quadripartite, établi dans le camp des Forces armées maliennes à Gao a accueilli deux visites d’importance, avec d’abord les ambassadeurs du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) jeudi 12 février, puis les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, et de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15 février.

 

Le 15 février, accompagné du Chef d’état-major de l’armée malienne, le général de division Touré, Les chefs des missions européennes et africaines à Bamako ont pu s’envoler vers le cœur de la zone d’opérations, situé dans la région des « trois frontières » (Mali, Niger et Burkina Faso). Sur le terrain, ils ont pu constater le professionnalisme des militaires engagés, mais plus encore leur enthousiasme à agir ensemble dans un même but, au-delà de leurs frontières respectives. Ils ont unanimement souligné les bénéfices de la coopération militaire entre eux et avec la France, insistant notamment sur l’avantage que représente la communauté de langue et de formation.

 

Le partenariat élargi représente l’action de l’opération Barkhane, visant à soutenir la lutte anti-terroriste menée par les Etats du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) en favorisant le développement d’actions conjointes dans les zones frontalières stratégiques.

Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
Opération GAMOUNAN : Le partenariat en marcheOpération GAMOUNAN : Le partenariat en marche
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos ECPAD

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18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 février, les deux premiers soignants guinéens contaminés par Ébola et pris en charge au centre de traitement des soignants (CTS) de Conakry mis en œuvre par les armées françaises, en Guinée, sont sortis guéris. Une réussite pour l’ensemble du détachement du CTS.

 

Les deux patients avaient été hospitalisés au sein du CTS, le 2 février, dans des chambres individuelles, en zone rouge. Pendant deux semaines, les équipes médicales du service de santé des armées, en équipement de protection individuelle étanche, leur ont prodigué les soins nécessaires et administré le Favipiravir ©, traitement donné dans le cadre d’un protocole d’essai thérapeutique. Chaque jour, l’équipe du laboratoire « P3 » déployé dans le CTS a réalisé les analyses nécessaires au suivi de l’évolution de la maladie et de l’état des patients.

 

L’équipe a également veillé à leur apporter un soutien psychologique, important dans le processus de guérison, avec visites de familles régulières et un téléphone pour joindre leurs proches. Sortis complètement guéris, les patients ont été conduits chez eux, avec une attestation de guérison pour faciliter leur retour dans leur communauté. Un troisième patient contaminé est actuellement hospitalisé et bénéficie de la même prise charge. Neuf patients ont été accueillis au CTS depuis son ouverture, le 23 janvier.

 

Depuis cet été, les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola. Cette participation a d’abord consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et de différentes structures du plan interministériel Ebola. Le CTS est une structure unique de soins qui répond à un réel besoin pour tous ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre Ébola en Guinée. 120 militaires français y sont déployés, dont 70 soignants du service de santé des armées, la plupart issus des hôpitaux militaires français.

EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTSEBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
EBOLA : Sortie de deux patients guéris du CTS
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
photos EFS

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17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 1 au 12 décembre, puis du 12 au 23 janvier 2015,  dans le cadre de l’engagement des nations de la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest au sein de l’ONUCI et de la MINUSMA, le détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Air » des éléments français aux Sénégal (EFS), s’est rendu au Burkina-Faso et au Sénégal, pour conduire deux formations au profit de 51 stagiaires, dont 35 burkinabé et 16 sénégalais.

 

Ces deux formations avaient pour objectifs, d’une part la formation à la fonction d’orienteur marqueur baliseur (OMB) du bataillon burkinabé projeté en République du Mali sous commandement MINUSMA, et de l’autre, la formation de guidage aérien tactique GATA du bataillon sénégalais projeté en République de Côte d’Ivoire sous commandement ONUCI.

 

La première semaine était consacrée à l’apprentissage théorique, et la seconde à la mise en pratique des savoirs acquis. Pour les deux stages, un hélicoptère MI 17, venant des camps de Ouagadougou et Thiès, a permis de qualifier des chefs d’équipes GATA, OMB et leurs équipiers.

 

 L’excellente coopération des hautes autorités militaires des deux pays, des chefs de corps des bataillons projetés, et l’engagement des unités navigantes ont concouru pleinement à la réussite de ces formations. Les cérémonies de fin de stage, se sont conclues par la traditionnelle cérémonie de remise de diplôme, illustrant ainsi les liens d’amitié entre les forces armées de ces deux pays et les EFS

 

.Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle  opérationnel  de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

Formations au Burkina-Faso et au SénégalFormations au Burkina-Faso et au Sénégal
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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
Le Cameroun utilise des drones d'observation dans la lutte contre Boko Haram

 

17/02/15 africatime.com (AFP)

 

Le Cameroun utilise des drones pour recueillir des renseignements sur les positions nigérianes des islamistes du groupe armé nigérian Boko Haram, a-t-on appris mardi auprès d'officiers supérieurs de l'armée.

 

"Nous avons des drones mobilisés depuis un moment pour neutraliser le groupe Boko Haram", a affirmé un responsable du ministère de la Défense sous couvert d'anonymat.

 

"Les drones que nous avons peuvent envoyer des coordonnées instantanées. Lorsque nous avons les coordonnées (des positions de Boko Haram au Nigeria) et que nous sommes certains qu'il n'y pas de civils, on allume" à travers des frappes d'artillerie notamment, a-t-il ajouté.

 

Les frappes s'inscrivent, selon le responsable, dans le cadre d'"actions préventives" pour anticiper sur d'éventuelles incursions et attaques de Boko Haram en territoire camerounais.

 

"Nous disposons de plusieurs drones" utilisés dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, a confirmé un officier supérieur de l'armée de l'air, précisant qu'il s'agisait "essentiellement des drones d'observations. Nous n'en disposons pas encore pour le combat".

 

Ils "viennent de plusieurs corps de la Défense et de la Sécurité nationale", a-t-il expliqué.

 

Depuis des mois, le groupe islamiste nigérian a multiplié les incursions dans l'extrême-nord du Cameroun frontalier du Nigeria, commettant des massacres dans les villages, posant des mines antipersonnelles sur les axes routiers et s'en prenant désormais directement aux positions de l'armée.

 

L'armée camerounaise a lancé le 1er août 2014 une vaste opération de lutte contre Boko Haram baptisée Alpha, avec "plus de 6.500 soldats engagés" actuellement dans la région, selon le ministère de la Défense.

 

Pour la première fois fin décembre 2014, le Cameroun avait utilisé pour son aviation - il dispose d'Alpha jet basés à Maroua, principale ville de l'Extrême-nord - pour bombarder des combattants islamistes qui avaient pris un camp militaire à la frontière avec le Nigeria, selon le gouvernement camerounais.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
Côte d’Ivoire : visite du COMFOR des FFCI à l’école de formation des officiers des armées ivoiriennes

 

18/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 février 2015, le colonel Nicolas Chabut, commandant les Forces Françaises en Côte d’Ivoire a rendu visite aux élèves officiers de l’école de formation des armées ivoiriennes (EFA). Située à 250 km au nord d’Abidjan dans la ville de Zambakro, cette école est le creuset de la formation des officiers ivoiriens. C’est en son sein que les élèves officiers des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et de la gendarmerie reçoivent leur formation initiale.

 

L’Ecole de Formation des Armées (EFA), qui existe depuis 50 ans, est la seule école de formation des officiers ivoiriens. Depuis le 28 août 2012, elle développe un projet novateur en matière de développement qui est le fruit d’une réflexion ivoiro-française. Cette dernière a pris la forme d’un partenariat entre les armées ivoirienne et française dans le domaine de la formation avec la mise en place, au sein même de l’école, d’une direction de la formation des élèves dans laquelle sont insérés en permanence deux officiers français. Ils apportent à leurs pairs ivoiriens le savoir-faire et la connaissance liés à l’instruction. En effet, de septembre 2012 à septembre 2013, un vaste chantier de réforme de l’enseignement militaire ivoirien a été initié en commençant par la formation initiale.

 

De cette coopération ivoiro-française dans le domaine de la défense est née l’ambition de refondre le nouvel officier ivoirien, dans une armée en pleine mutation, en s’inscrivant dans un projet pédagogique très novateur. C’est l’avènement d’une nouvelle génération d’officiers qui est impérative pour cette armée en pleine reconstruction et qui tend à se féminiser au fil du temps.

 

Depuis la fin de la crise post-électorale de 2011, la France accompagne les armées ivoiriennes dans leur volonté reconstruire leur armée et depuis cette refonte de l’école, 283 officiers ont été formés.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 07:45
DIO artillerie du SENBAT15 ONUCI

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 5 au 16 janvier 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « feu dans la profondeur » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS), s’est rendu au septième centre d’entraînement tactique de Thiès au Sénégal afin de mener quinze jours de formation « artillerie » au profit de la section de mortiers lourds (SML) du bataillon sénégalais engagé au sein de l’ONUCI depuis le début février 2015.

 

Cette instruction avait pour objectif la remise à niveau du personnel de la SML du bataillon SENBAT15 ONUCI, ainsi que la formation des chefs de section des trois compagnies d’infanterie, de ce bataillon, aux techniques d’observation de tirs indirects.

 

La première semaine a été consacrée à l’instruction théorique sur le service de la pièce et le calcul des éléments de tir. La seconde semaine a quant à elle été réservée à la répétition d’exercices (« Drill »), afin de permettre au personnel de s’entraîner à la manœuvre et d’établir des procédures de travail communes.

 

Forts de cette expérience enrichissante et partagée, les forces armées sénégalaises et le détachement des EFS ont procédé en fin de formation à la traditionnelle cérémonie de remise d’attestation de stage.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de ‘l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir, et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en 2013.

DIO artillerie du SENBAT15 ONUCI
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La force Barkhane poursuit ses opérations quotidiennes visant à entraver la liberté de mouvement des groupes armés terroristes (GAT). Dans la nuit du 12 au 13 février, à la suite d’un renseignement d’opportunité laissant supposer la présence d’un groupe armé terroriste dans la région de Bouguessa près de la frontière algérienne, la force Barkhane a planifié en « boucle courte » une opération  visant à localiser cet adversaire potentiel. Dès la prise de contact établie avec ce groupe, l’adversaire a ouvert un feu soutenu contre les militaires français qui se sont alors saisi de sa position en le mettant hors de combat.

 

Du 8 au 18 février, l’opération Gamounana été réalisée dans la région dite « des trois frontières » entre le Mali, le Niger, et le Burkina-Faso. Il s’agissait d’une opération quadripartite impliquant des forces maliennes, nigériennes, burkinabaises, et des militaires français de l’opération Barkhane. Contribuant à renforcer la sécurité de la zone, le succès de cette opération souligne aussi la capacité des différents acteurs à conduire une opération conjointe à leurs frontières, Gamounan a permis aux différents états-majors de consolider et d’affiner le travail de coordination déjà réalisé. Gamounan était la 6èmeopération conjointe transfrontalière planifiée et conduite par les Etats du G5 Sahel en lien avec la France dans le cadre du partenariat mis en œuvre par Barkhane.

 

Son poste de commandement établi dans le camp malien de GAO, la force BARKHANE  a connu cette semaine deux visites d’importance : l’ambassadeur du Comité politique et de sécurité de l’UE (COPS) et celui du Comité paix et sécurité de l’UA (CPS) le 12 février ; les responsables à Bamako de la Délégation de l’UE, des missions européennes de formation EUCAP et EUTM, ainsi que ceux de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) le 15.

 

Le jeudi 12 février, près de 15 pays membres du CPS de l’UA (Algérie, Burundi, Tchad, Guinée Equatoriale, Ethiopie, Gambie, Guinée, Libye, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda) et de 30 membres du COPS de l’UE ont donc participé à cette mission d’une durée totale de 72 heures sur le territoire malien. La délégation a rencontré tour à tour les autorités civiles locales et régionales avant de participer à une présentation G5 Sahel par le colonel MISTRAL, représentant du COMANFOR pour le partenariat. La visite s’est achevée au poste de commandement quadripartite (FAMa, FAN, Burkina-Faso et Barkhane) de l’opération Gamounanmenée à ce moment dans la région des trois frontières au Sud de Gao.

 

Le 15 février, les responsables d’EUCAP et d’EUTM ont eu l’opportunité pendant leur visite de se rendre sur la zone de l’opération afin de rencontrer les FAMa et  les forces partenaires présentes. Cette mission a permis d’échanger avec les principaux interlocuteurs et de faire le point sur l’avancement du processus de paix au Mali et plus particulièrement dans le Nord. Cela a également été l’occasion de mettre en valeur la coopération entre les différentes forces partenaires, la MINUSMA, et Barkhane dans leur mission de lutte contre les terroristes.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : point de situation du 19 février
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Barkhane : point de situation du 19 février
Barkhane : point de situation du 19 février
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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 12:45
Sangaris : point de situation du 19 février

 

19/02/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Bangui est restée globalement calme cette semaine, permettant à la force Sangaris de baisser le stade d’alerte et d’adapter sa posture en conséquence.

 

Le 16 février à Bambari, alors que les troupes congolaises de la MINUSCA s’interposaient entre les communautés chrétienne et musulmane, instrumentalisées par des groupes armés qui ont fait usage d’armes automatiques et de grenades, leur chef de corps a sollicité l’appui de Sangaris pour empêcher que son dispositif ne soit débordé et rétablir le calme dans la ville. Le colonel Pierre, chef de corps du GTIA Korrigan, a pris contact avec son homologue congolais pour intervenir en QRF à son profit avec un détachement composé d’un sous-groupement blindé et d’une section d’infanterie. Les forces françaises ont alors contribué à disperser les groupes d’individus hostiles et à reprendre le contrôle de la cour d’appel de Bambari.

 

Sangaris : point de situation du 19 février

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sangaris : point de situation du 19 février
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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:45
 source Sénat r12-72011

source Sénat r12-72011

 

16/02/2015 Par Frédéric Saint Clair  - Figaro Vox Monde

 

Dans une vidéo diffusée ce week-end, l'État islamique revendique la décapitation de 21 coptes égyptiens sur une plage proche de Tripoli. Pour Frédéric Saint Clair *, l'intervention française en Libye ne doit cependant pas être militaire mais diplomatique.

 

La question d'une potentielle intervention militaire française en Libye se pose à nouveau. Elle se posera encore, probablement dans tous les pays où l'implantation d'organisations terroristes est engagée et se développe. Cette volonté d'intervenir est compréhensible, car la nature et l'ampleur des massacres perpétrés suscitent une indignation telle qu'il est difficile de n'être pas tenté de réagir. A plus forte raison dès lors qu'est acté le principe d'une guerre contre le terrorisme, c'est-à-dire dès lors que l'approche stratégique prend le pas sur l'approche diplomatique, comme c'est le cas désormais. Et pourtant, rien n'est plus contraire à la fois à nos intérêts et aux intérêts des pays concernés. Pourquoi?

Le Général De Gaulle, en 1965, rappelait la position de la France en ces termes: «Nous faisons le nécessaire pour n'être […] intégrés dans aucune guerre qui ne serait pas la nôtre». Disons-le donc clairement: Ces guerres ne sont pas les nôtres; et pourtant, de façon incompréhensible, nous nous positionnons constamment en première ligne. Ceux qui croient se revendiquer du gaullisme en donnant faussement à la France une position de premier plan sur les théâtres d'opérations extérieures de Lybie, de Syrie, d'Irak, etc., et en engageant une guerre sans fin contre un soit-disant État islamique, lequel n'a d'ailleurs aucune des caractéristiques d'un État, se trompent lourdement. Ils ne grandissent pas la France mais l'affaiblissent. Cela ne signifie pourtant pas que nous devions demeurer inactifs.

La clef de l'influence internationale n'est pas tant stratégique que diplomatique. Les États-Unis, dont la tendance est bien souvent de vouloir gendarmer le monde par la force armée, semblent en avoir perdu la notion. Et pourtant la victoire peut-être la plus emblématique de la diplomatie sur la stratégie militaire brute a été celle de JFK en 1962 dans le cadre de la crise des missiles de Cuba. La leçon à tirer était celle-ci: quel que soit l'opposant, aussi déterminé soit-il, aussi idéologisé soit-il, il est possible de trouver, en combinant des approches diplomatiques différenciées et subtiles, un réseau d'intérêts à même de faire taire les armes. Nous n'en avons pas tiré les leçons. Les États-Unis n'en ont pas tiré les leçons, et plus particulièrement les républicains, dont l'attitude va-t-en-guerre n'est plus à démontrer. Depuis plus de dix ans, les bombardements aériens et les déploiements de forces terrestres sont les seules réponses occidentales apportées aux problématiques moyen-orientales. Cela ne peut plus durer.

Par notre volonté d'établir, par les armes, la démocratie au Moyen-Orient et au Maghreb, nous avons contribué non seulement à déstabiliser la région, mais également à favoriser le développement de groupes islamistes terroristes et à placer notre pays en première ligne en matière de représailles. Le claquement des kalachnikovs dans les rues occidentales est en partie la conséquence de notre inconséquence en matière stratégique. Si l'intention de prévenir les troubles dans ces régions était louable, si l'intervention militaire se devait d'être envisagée, la façon dont nous nous sommes positionnés était dépourvue de toute prudence et de tout pragmatisme; elle a été contraire à nos intérêts et probablement aussi contraire à l'intérêt des populations locales. Si, pour reprendre le slogan des «neo-cons» américains, choc des civilisations il y a, alors nous l'aggraverons en ne tenant pas compte des enjeux locaux et des spécificités culturelles régionales.

Ces régions sont fragmentées, culturellement, politiquement et religieusement. C'est donc la proximité culturelle, religieuse et politique qui doit servir de base à une compréhension nouvelle de la manière d'intervenir, y compris militairement, mais pas seulement. Cette triple proximité implique obligatoirement une proximité géographique. Si l'armement aveugle de factions opposées n'est jamais une solution, l'implication des acteurs locaux demeure un préalable à toute intervention -de second plan- de l'Occident. Si la diplomatie échouait -comme cela a déjà été le cas- à susciter l'intérêt des pays directement concernés par ces conflits, c'est qu'elle ne serait pas allée assez loin, et l'option militaire n'en deviendrait pas pour autant envisageable. Il faudrait alors redoubler d'efforts, sortir de nos conceptions limitées et étroites des enjeux régionaux et internationaux, et remettre sur la table des propositions politiquement plus offensives et mieux adaptées. Ainsi les interventions stratégiques deviendraient de plus en plus ponctuelles, coordonnées et donc efficaces.

 

* Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de Mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui Consultant Free Lance.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 17:45
Photos : B-FAST Guinée

Photos : B-FAST Guinée

 

16/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

Début février, une deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE relevait des collègues en Guinée. Leur tâche consiste à analyser des échantillons de sang pour identifier les patients potentiellement atteints du virus Ebola et ainsi pouvoir les soigner rapidement. Grâce au travail de la première équipe, ils ont, cette semaine, dépassé le seuil des quatre cents analyses.

 

Il y a deux semaines, la deuxième équipe de B-FAST/B-LIFE arrivait dans la petite ville de Nzérékoré, au cœur de la Guinée. Ses membres sont, à présent, pleinement intégrés et le laboratoire tourne à plein régime. Dans la ville, la situation semble sous contrôle. Mais dans la ville voisine, Lola, les patients continuent d'affluer. Le nombre d'échantillons à analyser n'y diminue pas.

 

Dans le centre de traitement adjacent, le travail du laboratoire belge est très important. Avant l'arrivée des Belges, les échantillons de sang étaient envoyés vers un centre d'analyse situé à une heure de route. Grâce à la proximité du laboratoire, les patients contaminés peuvent être plus rapidement diagnostiqués et donc plus rapidement soignés. Indubitablement, l'équipe B-FAST/B-LIFE a déjà sauvé des dizaines de vies.

 

 

Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée
Photos : B-FAST Guinée

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de Niamey

 

16/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de septembre 2014, dans le cadre de l’opération Barkhane,  des sapeurs du 19e régiment du génie (RG) sont déployés sur la base du Détachement air (DETAIR) de Niamey, au Niger.

 

Leur mission principale est de mettre en place une route de contournement reliant les zones vies et zones opérationnelles françaises, toutes deux dispersées autour de la base aérienne nigérienne, permettant ainsi aux éléments français de circuler entre les deux plateformes.

 

Poursuivant la réhabilitation des zones avec d’importants travaux de terrassements (pistes et plateformes en latérite prochainement recouvertes d’enrobée), les sapeurs du 19e RG ont réalisé des travaux de valorisation de site visant à améliorer le degré de protection du détachement (Merlons, fossés anti Pick-up, Bastions Wall…).

 

Engagé sur tous les théâtres d’opérations, le 19e RG participe au combat de contact à l’appui à la mobilité (ouverture et rétablissement d’itinéraires, franchissement, déminage), à l’appui à la contre mobilité (minage et destruction par explosifs pour entraver la manœuvre adverse) ainsi qu’à l’aide au déploiement (travaux de protection, création de bases, dépôts, plates-formes de stationnement, production d’énergie, rétablissement de l’infrastructure).

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires, dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de NiameyBarkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de Niamey
Barkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de NiameyBarkhane : Le 19e RG à pied d’œuvre sur le DETAIR de Niamey
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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Contre Boko Haram, la CEEAC s'organise

Boko Haram, né au Nigeria, est désormais une préoccupation pour plusieurs pays, notamment de l'Afrique Centrale.

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

Six chefs d'Etat de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) sont réunis à Yaoundé au Cameroun pour une session extraordinaire consacrée à l'insécurité liée à l'activité du groupe islamiste nigérian, Boko Haram.

 

Les présidents de la CEEAC ont exprimé dans leurs discours respectifs la nécessité d'unir leurs efforts pour éliminer le groupe islamiste. Le Cameroun et le Tchad sont déjà en guerre ouverte contre le mouvement dont le berceau est le nord du Nigeria. Actif depuis 2009, Boko Haram veut instaurer un Califat au Nigeria et sous-tend ses offensives par un rejet idéologique de l'éducation occidentale. Selon le correspondant de la BBC à Yaoundé, la présence des six chefs d'Etat de la CEEAC sur les dix qui étaient attendus est un signe que la menace de Boko Haram est sérieusement une préoccupation pour l'Afrique Centrale. Toujours selon notre correspondant, il ressort de la réunion que les chefs d'Etat sont plus que jamais déterminés à jouer "collectif" contre Boko Haram. "On a convenu que la réponse militaire est insuffisante; il faut désormais ajouter une réponse économique," indique-t-il. Les chefs d'Etat veulent initier des tractations aux Nations Unies pour faire adopter une résolution par le Conseil de Sécurité en vue de donner une envergure internationale à leurs efforts contre la secte islamiste.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : Entrainement au tir du DETPRO de Niamey

 

16/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le mercredi 11 février, dans le cadre de son maintien en condition opérationnelle, une section du détachement de protection (DETPRO) s’est rendue sur un champ de tir nigérien en périphérie de Niamey au Niger, pour effectuer une séance de tir.

 

L’objectif de cet exercice était la réalisation d’une séance de tir d’entraînement, obligatoire pour chaque commando. L’ensemble du groupe avait effectué en amont deux semaines de stage de validation avant projection, sur la base aérienne 126 de Solenzara.

 

Après avoir effectué des tirs de réglage, les fusiliers commandos ont procédé à des tirs statiques et dynamiques avec leurs armes de dotation, le FAMAS et le PAMAS G1. Le tireur d’élite du groupe a quant à lui effectué un tir au fusil de précision FRF2.

 

Le détachement de protection du Détachement air (DETAIR) de Niamey, assure la sécurité des installations contre toute action qui pourrait mettre en péril l’activité opérationnelle de la base.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Entrainement au tir du DETPRO de Niamey
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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Ghana’s military receives donated equipment from Germany

 

11 February 2015 by defenceWeb

 

The Ghana Armed Forces has received 1.5 million euros worth of equipment from Germany and will use the hardware in support of its contribution to the Economic Community of West African State (ECOWAS) Standby Force.

 

The equipment was handed over earlier this week by German representative Doris Barnett (on behalf of German ambassador Ruediger John) and included nine Man trucks, two speedboats, vehicle maintenance equipment and at least a couple of Mercedes Benz 4x4s.

 

The equipment was handed over by the German Armed Forces Technical Advisory Group (GAFTAG) at Burma Camp, the headquarters of the Ghana Armed Forces. The GAFTAG has been at the forefront of the Federal Republic of Germany Equipment Aid programme to the Ghana Armed Forces since 2005 and its focus is mainly on supporting the Ghana Engineer Company as they train as part of the Economic Community of West African State (ECOWAS) Standby Force.

 

The ceremony, attending by high ranking Ghanaian defence officials and various German representatives, also marked the completion by GAFTAG of various infrastructure projects involving the Electrical and Mechanical Engineering Technical Training School (EMETTS) and the renovation of various workshops and facilities.

 

The Ghana Armed Forces noted that GAFTAG had also completed the construction of a one storey, seven-classroom building, a 70-man building for student accommodation, an administration block and eight mechanical and electrical workshops, which were commissioned in 2010.

 

The Deputy Minister for Defence, Alex Segbefia, speaking on behalf of Defence Minister Benjamin Kunbuor, said the equipment would help in the fight against terrorism in the region.

 

Barnett said Germany was happy to assist Ghana improve its infrastructure and, with the German Advisory Group, “Ghana has become a pillar of the African Standby Force and this will improve the bilateral relation between Ghana and Germany’.’

 

Barnett is in Ghana as part of a budget committee delegation visiting the country between 8 and 12 February to see first-hand the assistance Germany is providing the West African nation. Germany’s support to Ghana’s military is aimed at strengthening Ghana’s participation in the ECOWAS Standby Force as well as the United Nations and African Union.

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
SANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM Barracuda

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 15 février 2015, a eu lieu sur le camp de M’Poko à Bangui en République centrafricaine, la cérémonie de transfert d’autorité du commandement du sous-groupement aéromobile (SGAM) Barracuda de la Force Sangaris. Le lieutenant-colonel Jörg Schmidt du 3e régiment d’hélicoptères de combat (RHC) succède ainsi au lieutenant-colonel Pierre Letzelter du 1er RHC.

 

Engagé depuis plus de quatre mois en République Centrafricaine, le SGAM Barracuda est un atout majeur dans le succès des missions de la Force Sangaris. Il est armé par plusieurs formations de l’aviation légère de l’armée de Terre, des commandos de montagne et par du personnel du service de santé. Il a conduit de nombreuses opérations de reconnaissance, d’appui direct, d’évacuation sanitaire, et de transport tactique au profit de la Force.

 

L’action du sous-groupement a été déterminante à N’Délé le 29 janvier, où les hélicoptères Tigre ont détruit plusieurs véhicules menaçant le déroulement des consultations populaires dans la région, ainsi qu’à Bria lors de la libération des édifices publics par les forces internationales le 10 février 2015.

 

Au cours de la cérémonie, le général Bellot des Minières a souligné le professionnalisme et le savoir-faire du sous-groupement qui a œuvré, de jour comme de nuit, dans des conditions souvent difficiles.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU

SANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM BarracudaSANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM Barracuda
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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
How Egypt sees the IS threat in Libya

 

16 February 2015 by Jane Kinninmont Senior research fellow, Chatham House  - BBC Middle East

 

Egypt will have extensive support in the West for its actions against the Islamic State in Libya this week, in response to the killing of Egyptian Christians there.

 

Its wider policies towards Libya are more controversial, however. Egypt has been intervening in Libya for months, backing one of the two rival coalitions that claim to represent the country's legitimate government. As militants in both countries develop closer ties, Egypt has become increasingly concerned about instability in Libya spilling over to its own Sinai peninsula. Support for Egypt from European countries was underscored this week when Egypt announced it had concluded a deal to buy 24 Rafale fighter jets from France, at an estimated cost of $5.9bn (£4bn). And the US has been keen to emphasise the role of Sunni Arab nations like Egypt in combating jihadists in the region.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
Abdel Fattah al-Sisi

Abdel Fattah al-Sisi

 

16 February 2015 by BBC Middle East

 

Egypt has called on the international community to intervene against Islamic State (IS) militants in Libya.

 

President Abdel Fattah al-Sisi said that what was happening in Libya was a threat to world peace and security. His remarks came as Egyptian jets bombed IS targets in response to a militant video of the apparent beheadings of 21 Egyptian Christians. Libya has been in chaos since 2011, with militias battling for control of territory and two rival governments. But the BBC's Jim Muir says there is little international appetite for military involvement and the emphasis remains on trying to find a political and diplomatic solution to the country's problems.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 10:45
L'Egypte a bombardé Daesh en Libye

Des avions de combats F-16 ont pris pour cible des camps d'entrainement et des dépôts d'armes de l'EI.- photo Egyptdailynews.com

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

L'aviation égyptienne a bombardé lundi des positions de l'Etat islamique (EI) en Libye après la revendication par les djihadistes de la décapitation d'un groupe de chrétiens coptes égyptiens.

 

Sur la vidéo diffusée sur internet, des hommes portant des combinaisons de couleur orange sont alignés sur une plage les mains liés dans le dos, avant que leurs bourreaux ne les décapitent au couteau. Selon l'armée, des avions de combats F-16 ont pris pour cible des camps d'entrainement et des dépôts d'armes de l'EI. Un porte-parole du premier ministre libyen Abdullah al-Thinni a indiqué que les huit raids sur Derna, fief des djihadistes, ont été mené en coordination avec le gouvernement libyen. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait convoqué d'urgence dimanche soir le Conseil national de défense et juré de punir les "assassins" de la manière "adéquate".

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