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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:45
FAZSOI : Visite de parlementaires à bord de la FS Floréal

 

16/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 8 décembre 2015, dans le cadre d’une visite officielle à la Réunion, une délégation de parlementaires s’est déplacée sur la frégate de surveillance Floréal afin de mieux appréhender les spécificités des bâtiments des Forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) et leurs missions. Membres pour la plupart du groupe d’études sur l’Arctique, l’Antarctique et les Terres Australes au Parlement, ils étaient intéressés par les spécificités des missions « Terres australes et antarctiques françaises » (TAAF), mais aussi leurs enjeux et le mode d’action.

 

Le capitaine de vaisseau Waroux et son état-major ont d’abord présenté le bâtiment, ses missions et les enjeux de la zone au carré commandant, avant d’entamer la visite du bord.

 

Menée par Madame Cécile Pozzo di Borgo, préfet administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises et accompagnée par le capitaine de vaisseau Henri Levet, commandant la zone maritime sud océan indien, la délégation s’est montrée très intéressée. Elle était composée de Monsieur Laurent Furst, député du Bas-Rhin, président du groupe d’études sur l’Arctique, l’Antarctique et les Terres Australes à l’Assemblée nationale, Monsieur Philippe Folliot, député du Tarn, secrétaire de la Commission de la Défense et des forces armées, Monsieur Jean-Luc Bleuven, député du Finistère, membre de la Commission des Affaires étrangères, Monsieur Christophe-André Frassa, sénateur des Français de l’étranger, président du groupe d’études sur l’Arctique, l’Antarctique et les Terres australes au Sénat.

 

La visite de ces décideurs politique a permis de renforcer leur connaissance du terrain, en leur offrant une dimension particulièrement concrète des moyens dont dispose la Marine nationale pour opérer dans la zone Sud de l’océan Indien et particulièrement dans les TAAF.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Agissant sur une zone grande comme l’Europe, l’opération Barkhane représente un défi logistique majeur, notamment en termes de carburant. Le Service des essences des armées (SEA) est chargé d’assurer la permanence de l’approvisionnement des véhicules et aéronefs de la force déployés sur l’ensemble des pays du G5 Sahel.

 

Fort d’environ 80 hommes et femmes, le détachement du SEA doit assurer le ravitaillement des 400 véhicules blindés et logistiques, 17 hélicoptères, 10 avions de transport tactique et stratégique, 8 avions de chasse et 5 drones de la force Barkhane. Il déploie et assure la gestion du plus important dépôt de campagne en Afrique, avec une capacité de stockage de 4 800 m3 de carburant sur N’Djamena (Tchad) et 2 000 m3 à Niamey (Niger) et Gao (Mali). Afin de garantir la qualité des produits distribués, le SEA dispose par ailleurs de son propre laboratoire de contrôle à Niamey.

Distribuant quotidiennement le carburant nécessaire aux opérations à partir des dix implantations françaises de la bande sahélo-saharienne (BSS), des équipes du SEA sont régulièrement déployées sur le terrain, au plus près des troupes, pour armer des plots de ravitaillement temporaires. La force Barkhane dispose ainsi de la capacité d’opérer sur de plus longues distances et dans la durée. Pour remplir ses missions dans un environnement très exigeant, le personnel du SEA doit maîtriser des savoir-faire d’une haute technicité, tout en composant avec la rusticité du terrain.

Depuis le début de l’opération Barkhane, le SEA a fourni près de 100 000 m3 de carburant permettant aux véhicules terrestres de parcourir plus de 3 millions de kilomètres et aux aéronefs (avions, hélicoptères et drones) de réaliser plus de 27 000 heures de vol au-dessus de la BSS.

L’opération Barkhane compte 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:45
photo Présidence de la République - L. Blevennec

photo Présidence de la République - L. Blevennec

 

16/12/2015 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

Depuis septembre 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, alerte la communauté internationale sur les répercussions du chaos dans ce pays et sur les risques de voir se créer un «arc de la terreur» avec la jonction des groupes terroristes du Proche-Orient et ceux d'Afrique sahélienne.

 

«L'année 2016 sera l'année de la Libye»: autour de Jean-Yves Le Drian, on annonce clairement la couleur sur le grand défi des mois à venir. Ce n'est qu'une demi-surprise. Tandis que le Levant accapare le devant de la scène, le ministre de la Défense n'a pas cessé d'avoir dans son viseur la Libye, où l'État islamique (EI) ne cesse de gagner du terrain. Dès septembre 2014, le ministre de la Défense avait entrepris d'alerter la communauté internationale sur les répercussions du chaos dans ce pays et sur les risques de voir se créer un «arc de la terreur» avec la jonction des groupes terroristes du Proche-Orient et ceux d'Afrique sahélienne.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:45
La Turquie développe sa coopération militaire avec le Tchad

 

14/12/2015 Par aa.com.tr

 

La Turquie envisage en effet d'amplifier des accords de défense avec le Tchad, selon les dires de Serdar Cengiz, ambassadeur de la Turquie au Tchad

 

L'attaché militaire turc au Tchad a évoqué avec des responsables tchadiens "les relations dans le domaine militaire entre la Turquie et le Tchad"

 

Après l'accord turco-tchadien sur l'industrie de défense, signé en 2014, la Turquie "envisage d'amplifier des accords de défense avec le Tchad"] a déclaré Serdar Cengiz, ambassadeur de la Turquie au Tchad.

 

C'est dans ce cadre qu'est également intervenue la visite de Semsettin Eray, attaché militaire de la Turquie en Algérie et au Tchad, installé dans l'ambassade turque à Alger.

 

Arrivé en semaine à N'Djamena, cet officier turc a rencontré le chef d'état-major général particulier du Ministère de la défense au Tchad, pour développer les relations dans le domaine militaire entre la Turquie et le Tchad, a-t-il indiqué.

 

L'officier turc a également émis le voeu de revoir les autorités militaires et de défense lors de prochains salons internationaux d'équipements de défense. Un catalogue de matériels militaires turcs a été remis, à cette occasion, aux autorités tchadiennes chargées des affaires de défense.

 

Fin 2014, la visite du Premier ministre tchadien Kalzeubé Paymi Deubet à Ankara, a été particulièrement marquée par la signature de trois accords de coopération, dont un se rapportant à l'industrie de défense.

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 19:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis la fin du mois d’octobre 2015, le groupement tactique désert Richelieu a initié un nouveau cycle de formation au profit des forces armées maliennes afin d’uniformiser les procédures et d’améliorer la coordination lors des opérations multipartites.

 

La coopération et l’appui militaire aux forces partenaires sont au cœur des missions de la force Barkhane, dont la zone d’action s’étend sur le territoire des cinq pays du G5 Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie).

 

Les séances d’instruction, destinées en priorité aux soldats, sont dispensées au sein du poste de commandement malien à Gao. Le programme, conçu en étroite liaison avec les partenaires maliens, insiste sur les connaissances directement utiles aux FAMa lors des actions menées conjointement avec la force Barkhane. Les stagiaires ont ainsi acquis une bonne maîtrise des techniques de secourisme et des règles de sécurité et de tir au combat. La tactique n’est pas oubliée : la mise en œuvre d’un point de contrôle (checkpoint), mais aussi la réaction et la coordination des unités face à une embuscade sont également étudiées et mises en pratique. En complément, les chefs de groupe ont suivi une instruction spécifique dans le domaine de la topographie.

 

Plus de 150 soldats maliens ont déjà suivi cette formation. Afin de contribuer à la construction d’un dispositif de sécurité collective, les forces françaises ont réalisé plus de 100 opérations ou missions en appui des forces du G5 Sahel depuis le début de l’opération Barkhane, en juillet 2014.

 

L’opération Barkhane compte 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne. Elle assure également l’accompagnement et le conseil des forces armées partenaires dans l’exécution de leur mission.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 12:45
photo  État-major des armées / armée de l'Air

photo État-major des armées / armée de l'Air

 

11/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Engagée durant un mois dans le Nord de la Bande sahélo-saharienne (BSS), la force Barkhane a mobilisé l’ensemble de ses moyens dans une opération baptisée Vignemale dont l’objectif était d’épuiser les capacités de manœuvre des Groupes armés terroristes (GAT) au nord du Mali et du Niger. Plus de 1 000 soldats ont ainsi été engagés sur le terrain, soit un tiers de la force. Les deux zones d’actions que sont le Nord-Mali et le Nord-Niger ont amené la force Barkhane à employer des modes opératoires spécifiques en adéquation avec le terrain et la menace.

 

L’emploi de l’infanterie à l’Ouest

Le Nord-Mali est une zone montagneuse soumise à des températures extrêmes, qui se caractérise par son terrain très difficile d’accès. Près de 700 militaires ont été déployés au cœur de l’Adrar des Ifoghas pour y mener des opérations de bouclage et de ratissage de zone. Les éléments d’infanterie de la force Barkhane ont apporté mobilité et capacité de déplacement dans des zones rocailleuses, où la circulation des véhicules terrestres était très limitée. La spécificité de l’infanterie a ainsi permis d’atteindre des zones isolées et de mener de longues patrouilles nécessitant endurance physique et rusticité.

 

L’emploi des blindés à l’Est

Le Nord-Niger est une zone désertique difficilement praticable, à la fois du fait de l’aridité du terrain, mêlant zones sableuses et caillouteuses, mais aussi et surtout du fait de son étendue. Pour perturber les flux logistiques des GAT dans cette zone, la force Barkhane a employé les éléments blindés. Après un raid de 300 kilomètres pour se rendre sur la zone d’action, les véhicules ont parcouru plus de 1 000 kilomètres chacun pour couvrir un terrain d’opération aussi vaste que la Belgique. Près de 80 véhicules blindés et logistiques ont été engagés permettant de couvrir les élongations de cette vaste zone d’opération tout en apportant rapidité d’action à la force.

 

Le génie en appui permanent de la force

La BSS est connue pour être l’une des zones les plus minées d’Afrique. Barkhane a déployé plus de 100 sapeurs du génie au Nord-Mali et au Nord-Niger. Au Nord-Mali, la menace principale se présente sous forme d’engins explosifs improvisés posés par l’ennemi. Au Nord-Niger, en revanche, la menace principale est la mine anti-char. Insérés aux unités de combat, les sapeurs du génie ont mis en œuvre leur expertise au profit des troupes déployées au sol principalement dans des actions de protection de la force, de fouille de caches et de déminage.

 

La logistique, soutien des hommes et des matériels

Sur des terrains difficiles tant pour les hommes que pour les véhicules, l’appui logistique des unités est primordial. Celui-ci a été assuré par l’unité logistique qui a appuyé le ravitaillement des unités déployées au sol en denrées alimentaires, en eau et en pièces mécaniques. Les véhicules logistiques ont transporté les ressources dans la limite de leur capacité d’emport, et ont pu bénéficier d’un renfort grâce aux livraisons par air. L’unité logistique disposait également d’un stock de pièces mécaniques, en mesure de faire face aux aléas du terrain et aux pannes. Les mécaniciens blindés et logistiques ont quant à eux assuré le maintien en condition opérationnelle des véhicules, avant, tout au long et à l’issue des opérations.

 

Au terme de cette opération majeure, une vingtaine de caches ont été découvertes, six pick-up ont été interceptés. Deux terroristes ont été mis hors de combat au cours d’un accrochage et plusieurs individus ont été appréhendés par les autorités locales.

 

La complémentarité, la simultanéité et la coordination des actions menées au Mali et au Niger ont permis d’obtenir ces résultats.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo  État-major des armées / armée de l'Airphoto  État-major des armées / armée de l'Airphoto  État-major des armées / armée de l'Air
photo  État-major des armées / armée de l'Air

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 18:45
Bientôt des casques bleus allemands au Mali


11.12.2015 par Olivier Fourt - RFI
 

Appels sur l’actualité revient sur l’annonce de l’Allemagne, qui s’est dite prête à soutenir l’intervention française au Mali en y envoyant 650 soldats, quelques jours après le sommet européen de Bruxelles qui a suivi les attentats du 13 novembre à Paris. Précisions avec notre spécialiste des questions militaires.

 

L’Allemagne se dit prête à soutenir l’intervention française au Mali. Quelles sont les missions qui lui seront confiées ?
L’annonce a été très bien reçue à Paris puisqu’elle est intervenue juste après le sommet des ministres de la Défense de Bruxelles qui a suivi les attentats du 13 novembre. Conseil des Affaires étrangères et de la Défense de l’Union européenne durant lequel les Français ont lancé un appel à la solidarité en invoquant l’article 42-7 du traité de Lisbonne. Quelques jours plus tard, les Allemands annoncent que Berlin va envoyer 650 soldats au Mali. Un déploiement qui en réalité était déjà prévu, à hauteur de 400 militaires environ, spécialisés dans le génie et la reconnaissance. Des spécialités importantes qui soulageront peut-être l’armée française.

 

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 17:45
photo SEDACM

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11/12/2015  CNE Périer  -  DICOD

 

Mercredi 9 et jeudi 10 décembre 2015, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, a participé à la 11e réunion des ministres de la Défense des États membres de l’initiative « 5+5 Défense » qui se tenait à Tunis (Tunisie).

 

Mercredi 9 et jeudi 10 décembre 2015, Jean-Marc Todeschini a participé à Tunis à la 11e réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’initiative « 5+5 Défense ». Il représentait à cette occasion le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Enceinte de dialogue informel entre pays de la Méditerranée occidentale, créée en 1990, le Dialogue 5+5 regroupe la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, Malte ainsi que l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Dans ce cadre, l’Initiative « 5+5 Défense », créée en 2004, s’articule autour de quatre domaines de coopération : la surveillance maritime, la sûreté aérienne, la formation/recherche, et la contribution des forces armées à la protection civile en cas de catastrophe majeure.

 

A l’occasion de ce déplacement, le secrétaire d’État a rappelé que le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée était capital dans la lutte contre Daesh et que la priorité en Libye était d’accompagner la formation d’un gouvernement d’union nationale. La coopération de défense franco-tunisienne reste par ailleurs essentielle dans la lutte contre le terrorisme. À la demande du président de la République, François Hollande, et afin de faire face aux menaces d’attentats, deux priorités majeures dans la coopération de défense ont été identifiées par une lettre d’intention signée en octobre 2015 : la coopération des forces spéciales dans le domaine de la formation, des exercices, de la préparation et de la manière de conduire des opérations ; la coopération renforcée dans le domaine du renseignement. Afin de renforcer ces deux axes, la France s’est engagée à hauteur de 20 millions d’euros sur deux ans.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 17:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

 

11 December 2015 by EUTM Mali

 

Le dernier GTIA qui a commencé sa formation en octobre et doit la terminer le 10 décembre 2015, comporte une particularité. En effet, une unité élémentaire a été fournie par la gendarmerie Malienne, dont c’est le premier passage au sein du centre d’entrainement de Koulikoro.

 

La structure militaire d’entrainement de l’EUTM mise en place à Koulikoro a pour but d’entrainer les GTIA (groupement tactique interarmes) des forces armées maliennes. Ainsi, 6 sont déjà passés pour des périodes allant de deux à trois mois. Structurés de manière identique, ces GTIA possèdent des unités de combat (Infanterie et cavalerie) et d’appui (Génie et artillerie), et une unité de soutien.

 

Le dernier en date qui a commencé sa formation en octobre  et doit la terminer le 10 décembre 2015, comporte une particularité. En effet, une unité élémentaire a été fournie par la gendarmerie Malienne, dont c’est le premier passage au sein du centre d’entrainement de Koulikoro.

 

La gendarmerie malienne, n’a pas pour vocation de renforcer les unités de l’armée de terre. En effet, à l’image de ses homologues Espagnole (Guardia Civil) ou Française, ses missions principales concernent plutôt des tâches de police, aidée en cela par la mission EUCAP SAHEL au Mali qui lui fournit une structure de conseil/ formation. Véritable force armée rattachée au ministère de la sécurité, les gendarmes ont également des responsabilités dans la défense du territoire Malien, en étant par exemple responsable du contrôle des points de passages au niveau de frontières du pays.

 

A leur arrivée au centre, l’objectif principal des instructeurs, a été de faire du gendarme, un combattant apte à maitriser les actes élémentaires (se déplacer, se poster…), le tout en étant intégré au départ dans un groupe puis dans un peloton/ section.

 

Soucieux d’apprendre et de se mettre au même niveau que leur camarade de l’armée de terre, les gendarmes ont fait les efforts nécessaires pour évoluer correctement dans un environnement tactique particulier, faisant ainsi honneur à la gendarmerie.

 

Leur chef, le colonel-major S.M SIDIBE est venu en inspection planifiée sur Koulikoro le 1er décembre 2015. Il a pu ainsi voir ses gendarmes à l’instruction, lui faire la démonstration de leurs nouveaux savoir-faire tactiques en effectuant un assaut sur une maison défendue par des hommes armés. A l’issue, les tireurs d’élite dont il a la responsabilité, ont pratiqué des tirs longue distance, démontrant toute leur qualité en la matière. Largement satisfait de ce qu’il a vu et constaté au sein du centre, le colonel-major S.M SIDIBE a souhaité que le partenariat EUTM/ Gendarmerie pour la formation militaire du personnel de la gendarmerie perdure. Le général PFRENGLE a estimé que c’était largement possible, mais qu’une synergie globale devait être trouvée, notamment avec EUCAP.

 

Bien entendu, les gendarmes ne sont pas seuls à Koulikoro. Au sein du GTIA 7,  ils évoluent au milieu de leurs camarades de l’armée de terre qui constituent 2 unités de combat et une de soutien, le tout renforcé par une section du génie fournie par la direction du génie militaire (DGM).

 

L’entrainement de cet ensemble de combattants expérimentés individuellement, réalisé par des instructeurs Suédois, a tout d’abord porté sur la cohérence d’ensemble. Combattre en groupe, manœuvrer au niveau de la section, puis de la compagnie.

 

Ainsi des exercices réalistes se sont enchainés, toujours sous une chaleur intense, en commençant par la patrouille opérationnelle en milieu hostile, puis la réaction à une embuscade, suivie de l’évacuation sous le feu d’un blessé, sans oublier, la mise en place d’un dispositif de contrôle de zone. L’objectif principal est de mettre le soldat Malien dans la situation la plus proche de ce à quoi il peut s’attendre en opération, afin qu’il acquière d’emblée les bons actes réflexes et les bonnes réactions.

 

Tirant les enseignements de la menace actuelle sur le terrain, les instructeurs de l’EUTM, principalement les EOD, ont également insisté sur le danger que représentent, dans tous les types de déplacement, les IED (Improvised explosive device). Faciles à mettre en œuvre et à dissimuler, ces dispositifs explosifs nécessitent de la part des combattants des réactions spécifiques pour les détecter (environnement – traces – repères – 5/25), et pour les sapeurs et l’équipe d’EOD malienne en particulier, des actions particulières pour baliser la zone, et précises pour neutraliser ou détruire l’engin.

 

Afin d’habituer ces derniers à la mise en œuvre d’explosifs réels, des séances types ont été réalisées, toujours dans un souci de cohérence et de réalisme.

 

Le 10 décembre 2015, une cérémonie s’est tenue à Koulikoro pour clôturer le passage au sein du centre du GTIA 7. Le personnel qui le compose est désormais prêt à être engagé  sur un théâtre d’opérations et à défendre le Mali contre ses ennemis. Fort de l’expérience et de la formation acquise auprès des instructeurs de l’EUTM, ils pourront faire face.

photo EUTM Maliphoto EUTM Mali
photo EUTM Maliphoto EUTM Mali

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:45
photo CJ Marces - BA 188

photo CJ Marces - BA 188

 

10/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Les 29 et 30 novembre 2015, les Marines nationales française et djiboutienne ont organisé et conduit un exercice de sûreté de l’approche maritime dans le golfe de Tadjourah.

 

L’objectif de cet exercice maritime interalliés était de renforcer la coordination de nos forces en termes de procédure d’engagement et de manœuvre en cas de détection d’embarcations suspectes à l’approche des points sensibles de Djibouti. L’efficacité du centre de contrôle et de coordination des opérations maritimes de la Marine djiboutienne, de la surveillance des sémaphores et de la coordination franco-djiboutienne des moyens navals a ainsi été démontrée.

 

Une quarantaine de marins djiboutiens et français ont procédé à plusieurs simulations avec des niveaux de menaces allant crescendo : de l’embarcation qui ne répond pas aux interrogations, à la vedette rapide avec des hommes armés qui tentent d’approcher une zone protégée. La difficulté est d’apprécier la menace et de la contrer au juste niveau.

 

Le rôle des sémaphores est crucial puisque ces derniers constituent le premier maillon de la chaîne de surveillance. En alertant au plus tôt sur des menaces potentielles, ils permettent d’engager les moyens adaptés en amont. Leur réactivité est essentielle dans la lutte contre le terrorisme maritime.

 

La Marine djiboutienne a parfaitement mis en œuvre les procédures pour circonscrire les menaces, en se coordonnant avec les marins de la base navale des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), garantissant ainsi la sécurité des approches maritimes. Cet entraînement donne un nouvel exemple de bonne coopération militaire entre la France et Djibouti.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo CJ Marces - BA 188photo CJ Marces - BA 188
photo CJ Marces - BA 188

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 20:45
photo EMA  / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

09/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Du 19 octobre au 5 novembre 2015, l’Escadron de chasse (EC) 3/11 Corse des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a réalisé une campagne de tirs air-air et air-sol au profit des pilotes de Mirage 2000-5.

 

Cet entraînement constitue une étape importante dans la préparation opérationnelle de l’escadron de chasse. Durant trois semaines, les pilotes de l’EC 3/11 ont renouvelé leur qualification de tir air-air. En parallèle, les Mirage 2000-5 ont réalisé pour la première fois à Djibouti, des passes de tir canon air-sol.

 

Lors de cette campagne, les chasseurs ont pu tirer jusqu’à 240 obus sur des cibles aériennes acoustiques remorquées par Mirage 2000-D. De plus, pour la première fois des pilotes de Mirage 2000-5 se sont vus délivrer une qualification de tir sur cible au sol grâce à une campagne de tirs réalisée à Djibouti.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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photo EMA  / Armée de l'Air

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 17:45
Le nouveau véhicule kazakh sera basé sur ce Marauder sud-africain

Le nouveau véhicule kazakh sera basé sur ce Marauder sud-africain

 

9 décembre, 2015 Christina Mackenzie (FOB)

 

Jetant notre filet un peu plus loin que d’habitude pour aller à la pêche aux informations et vous en rapporter d’au-delà des frontières de l’Europe, nous avons découvert que Paramount Group, la plus grande entreprise privée de défense et d’aérospatiale d’Afrique, a récemment démarré la production de l’Arlan, une variante de son véhicule de combat blindé Marauder, dans une usine dernier cri ouverte il y a quelques jours au Kazakhstan.

 

D’après le groupe sud-africain, basé à Johannesburg et fondé en 1994, cette nouvelle fabrique est le fruit d’une joint venture valorisée à 62.5 millions d’euros, Kazakhstan Paramount Engineering (KPE), formée l’an passé avec Kazakhstan Engineering Distribution.

 

Cette nouvelle unité de production de véhicules blindés située dans la zone de libre échange de Zhana Kala, dans la capitale kazakhe Astana, peut produire plus de 200 véhicules blindés par an, créant de facto près de 150 emplois qualifiés.

 

KPE est la première usine de véhicules blindés de cette république d’Asie centrale et la première usine défense présentant de telles capacités de production dans la région. L’Arlan a été conçu et développé pour résister à la neige et aux conditions hivernales rudes en collaboration avec l’armée kazakhe, et ses prototypes ont subi des tests rigoureux afin de répondre aux besoins opérationnels spécifiques des militaires kazakhs.

 

Pour marquer le lancement de production dans cette usine de 15 000 m2, elle a reçu la visite le 30 novembre dernier du président de la République du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, qui était accompagné par son ministre de la défense, Imangali Tasmagambetov, le directeur exécutif de Paramount, Ivor Ichikowitz, et le président de Kazakhstan Engineering, Yerlan Idrissov.

 

« L’usine de KPE est conçue pour la production complète de bout en bout et la fabrication locale de produits finis. À travers cet investissement, nous allons activement créer un savoir-faire local en formant de jeunes ingénieurs à la conception de véhicules blindés et à d’autres compétences, » a expliqué Idrissov.

 

L’usine emploie actuellement 70 personnes mais entend atteindre 120 employés dans les mois à venir. « Notre intention est que l’usine puisse fournir les marchés locaux et régionaux », a souligné Idrissov.

 

L’industrie de défense sud-africaine espère sortir du marasme dans lequel elle se trouve aujourd’hui grâce à d’autres projets de ce genre. Ivor Ichikowitz précise que l’un des plus grands défis de l’industrie de défense sud-africaine vient de la baisse de commandes de son gouvernement dont le budget de défense rétrécit drastiquement, conduisant à une perte alarmante de compétences. « Il est extrêmement important, non seulement pour nous mais aussi pour Denel et d’autres entreprises de défense, de trouver des marchés à l’export afin que nous puissions développer notre clientèle et augmenter le nombre d’emplois que nous créons, » explique-t-il.

 

Et Ichikowitz d’ajouter que « les projets de cette nature sont très important pour nous parce que si nous pouvons gagner des marchés, enregistrer des commandes, cela contribue à notre capacité à créer de nouveaux emplois… [et] conduira l’industrie de défense d’Afrique du Sud à un tout autre niveau. »

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:45
EU appoints new European Union Special Representative for the Sahel

 

07/12/2015 Press release 900/15 - Foreign affairs & international relations

 

The Council appointed Angel Losada Fernandez as the EU Special Representative (EUSR) for the Sahel until 28 February 2017.

Mr Losada replaces Mr Michel Dominique Reveyrand - De Menthon, who was appointed on 18 March 2013.

EUSRs promote the EU's policies and interests in troubled regions and countries and support the work the High Representative of the Union for Foreign Affairs and Security Policy, Federica Mogherini. Mr Losada will lead the EU's contribution to regional and international efforts for lasting peace, security and development in the Sahel. He will also coordinate the EU's comprehensive approach to the regional crisis, on the basis of the EU Strategy for Security and Development in the Sahel.

Mr Losada is a senior Spanish diplomat with more than 30 years' experience. He recently served as ambassador of Spain to Nigeria and Kuwait.

 

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 17:45
photo C-J Marces - ba188

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08/12/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

Du 21 au 26 novembre 2015, l’État-major interarmées (EMIA) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a effectué un exercice de planification et de conduite d’une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

Exercice annuel de rentrée des FFDj, Ambouli constitue une activité d’entraînement majeure pour l’EMIA dans sa version Poste de commandement interarmées (PCIA). L’édition 2015 avait pour thème l’engagement des FFDj dans une coalition dont la France était nation cadre. Déclenché à la demande d’un pays cherchant à recouvrer son intégrité territoriale, en vertu de nos accords de coopération en matière de défense, cet engagement fictif visait à valider les méthodes et procédures de travail collaboratif entre l’EMIA et les formations engagées par les FFDj pour la planification et la conduite de l’opération.

 

Cette année, Ambouli s’est concentré sur la partie PCIA sans déploiement de force (LIVEX), mais plusieurs représentants des nations alliées étaient présents au titre d’observateurs et/ou officiers de liaison (Djibouti, Espagne, Etats-Unis).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo C-J Marces - ba188photo C-J Marces - ba188
photo C-J Marces - ba188

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 16:55
"Qui est l’ennemi de la France ? Aujourd’hui, Daech" (Jean-Yves Le Drian)

"Les exactions d'une cruauté sans nom commises en Syrie, en Irak ou en Libye sont la cause d'une totale désinhibition de la violence chez les djihadistes : viols, décapitations, tortures les plus abjectes, crucifixions publiques, esclavage des femmes. Tout cela à moins de quatre heures de vol de Paris" (Chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers)

 

07/12/2015 Par Michel Cabirol -- LaTribune.fr

 

Depuis plus de 25 ans, la France n'avait plus d'ennemi. Elle en a désormais un, Daech. François Hollande l'a explicitement désigné. Tout comme son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.


La France est en guerre et elle a officiellement un ennemi. Lors de son intervention du 16 novembre devant le Congrès rassemblé à Versailles, François Hollande a désigné l'ennemi de la France, Daech. Il y avait très longtemps que la France n'avait pas eu un ennemi aussi clairement désigné. Elle n'en avait pas eu un depuis la fin de la guerre froide quand l'URSS était l'ennemi du monde occidental. Toutefois, l'URSS en tant qu'ennemi n'était jamais explicitement nommée, comme l'a rappelé le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à l'occasion de son intervention aux Assises nationales de la recherche stratégique le 1er décembre.

"Comment désigner l'ennemi? Faut-il seulement le faire? C'est un problème ancien, à la fois diplomatique, politique et stratégique, mais aussi militaire : quelle est la cible? La position de la France a toujours consisté à rechercher des positions nuancées, en évitant de confondre par exemple menaces et risques, ennemis et rivaux", explique-t-il.

Pourquoi alors avoir si clairement désigné Daech, qui n'est même pas un Etat ? Parce que selon le ministre, "il faut rappeler qu'il existe des normes pour gérer l'ennemi : le droit international public établit en particulier le droit à la légitime déense (que la France a invoqué contre Daech)". Et c'est bien Daech qui "a déclaré la guerre" à la France, affirme le ministre. Pour la France, il n'était surtout pas question de se lancer dans une guerre dite préventive contrairement à ce qu'ont fait les Etats-Unis en Irak en 2003. Et Jean-Yves Le Drian d'expliquer que la France ne combat pas en Irak et en Syrie "le terrorisme en général" mais un ennemi, certes conjoncturel, mais "précis", Daech, dans le cadre de l'opération Chammal.

"La culture stratégique française n'a pas cette obsession, précise d'ailleurs Jean-Yves Le Drian. Au contraire, elle a intégré qu'il n'existait pas de sécurité absolue, et qu'il fallait donc, toujours, définir l'ennemi au plus juste et en réaction, pour fonder une stratégie militaire par essence défensive et dissuasive".

 

Daech, un "proto-Etat"

C'est à donc l'aune de l'analyse du ministre qu'il convient d'apprécier la désignation de Daech comme ennemi d'aujourd'hui. "Avec Daech, la désignation de l'ennemi ne fait donc pas de doute", affirme le ministre. En outre, la France dispose donc d'une légitimité pour combattre ce mouvement terroriste dans le cadre de la "légitime défense individuelle", reconnue par la résolution 2249 du Conseil de sécurité des Nations unies. "Autrement dit, nous n'attaquons que lorsque nous sommes attaqués : c'est une position éthique, politique, fait observer Jean-Yves Le Drian. C'est aussi une obligation juridique. Et lorsque les démocraties s'éloignent de ce principe, cela donne le désastre de 2003". Ce qui est très clairement une critique de la politique des Etats-Unis en Irak.

Pour le ministre de la Défense, Daech est un "proto-Etat", qui a soumis "un territoire vaste comme la Grande-Bretagne et une population d'environ 10 millions d'habitants". Il dispose "de capacités militaires et financières que de nombreux Etats n'ont pas". Toutefois, Jean-Yves Le Drian estime que Daech, qui a des effectifs de combattants "relativement limités", estimés entre 20.000 et 30.000 soldats, règne sur son territoire par une "violence extrême et désinhibée".

Le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers, explique lors de son audition du 25 novembre à l'Assemblée nationale que Daech est "un réseau d'individus sectaires, djihadistes islamistes radicaux, qui poursuit un projet global de subversion politique et religieuse. Ce projet est parfaitement raisonné. Il a été théorisé depuis les années 2004-2005 dans un texte d'Abu Bakr Naji qui a été traduit en français en 2007 sous un titre parfaitement clair : Gestion de la sauvagerie".

Enfin, Daech exerce également un pouvoir d'attraction très fort sur les djihadistes transnationaux, "les foreign fighters en nombre encore croissant" aujourd'hui encore, selon le ministre. Ces derniers font l'objet d'un "lavage de cerveau particulièrement violent" en vue de construire "une société nouvelle et un homme nouveau". Car, selon le chef d'état-major des armées, "Daech met en avant une caricature religieuse et spirituelle qui donne de l'épaisseur à la motivation de ses recrues. C'est parce qu'il fournit une identité de substitution, à travers l'évocation d'un passé idéalisé et d'un futur fantasmé, que cet idéal dévoyé a une résonance chez certains - plutôt jeunes - désespérés, exclus, affamés, humiliés - réels ou estimés".

 

Une guerre ou des guerres?

Pour Jean-Yves Le Drian, il y a une "continuité de la menace, sur les fronts extérieur et intérieur". Et intervenir en Syrie, "c'est du même coup protéger notre territoire et notre population". Ce que confirme le général de Villiers, le "mode d'action au cœur de Paris" de Daech - "des actes de guerre" -, révèle "le lien étroit qui existe entre la sécurité extérieure et la sécurité intérieure". Mais Jean-Yves Le Drian ne veut surtout pas que l'on désigne les djihadistes transnationaux comme des "ennemis de l'intérieur". "Si le combattant de Daech en Syrie et en Irak est un ennemi, et doit être traité comme tel, le terroriste sur le territoire national est un criminel, et doit être traité comme tel", explique-t-il.

Quelle est la stratégie de Daech? "Elle passe d'abord par un enracinement territorial, qui ignore totalement les frontières des États, précise le chef d'état-major des armées. Les territoires que contrôle Daech au Levant lui procurent soutiens et ressources à une échelle qui n'a pas de précédent : finances, mais aussi exécutants". C'est à partir de cette assise territoriale - son fief - qui est son centre de gravité, "qu'il planifie, prépare, télécommande ses attaques, et à partir de ses bases qu'il embrigade, fanatise, entraîne ses candidats au djihad", fait-il observer. Daech cherche, selon le général de Villiers, "l'implosion des sociétés, l'installation d'un chaos propice à l'émergence d'un néocalifat". Et le terrorisme n'est pour lui "qu'un moyen parmi d'autres d'arriver à ses fins".

 

Daech, les Omeyyades du XXIe siècle

Daech a "une stratégie d'expansion" en utilisant "les moyens modernes de communication et de transport pour s'affranchir des frontières", a expliqué le chef d'état-major des armées. "En voulant renouer avec la geste conquérante des premiers califes et de la dynastie des Omeyyades qui, entre 661 et 750, assurèrent l'expansion fulgurante et immense de l'islam, jusqu'en Espagne et aux confins du Pakistan, Daech exerce ainsi la puissante attraction d'une utopie en construction", estime le ministre de la Défense.

Du coup, Daech "essaime dans la bande sahélo-saharienne, au Sinaï, au Yémen, en Libye. Le djihadisme islamiste vise une connexion opérationnelle, voire géographique, de différents groupes au Moyen Orient, au Sahel et dans la corne de l'Afrique", explique le général de Villiers. Et peu importe l'étiquette ou le nom revendiqué - Daech, AQMI, AQPA, al-Nosra, qui "ne sont que des masques" -, ces groupes de terroristes possèdent "tous la même matrice. N'oublions pas qu'Al-Qaïda avait trouvé une base chez les talibans en Afghanistan, qu'au Sahel, AQMI voulait installer un califat et que Boko Haram et les Shebab prétendent eux aussi administrer des territoires".

 

Des modes d'actions difficiles à contrecarrer

Ce qui impressionne nos responsables politiques et militaires, c'est le caractère hybride du combattant islamiste et surtout sa détermination jusque-boutiste. "La dangerosité de l'ennemi, est liée à sa plasticité", souligne Jean-Yves Le Drian. Les djihadistes n'ont "pas de profil type, aisément identifiable, ce qui rend notre ennemi protéiforme et insaisissable", précise pour sa part le chef d'état-major. Le général de Villiers décrypte leurs modes d'action qui "visent à contourner la puissance des pays occidentaux".

"Ils sont redoutablement variés : ce sont les cyberattaques, les engins explosifs improvisés, les snipers, les attaques suicides. Ces capacités sont d'autant plus dangereuses qu'elles sont peu coûteuses, aisément accessibles, et qu'elles se combinent facilement à l'idéal de mort et au fanatisme des djihadistes.

Dans sa fuite en avant, Daech recherche la rupture par une surenchère de la terreur. "Il s'appuie en cela sur le mépris de la mort de ses djihadistes, analyse le général de Villiers. Cette terreur mise en scène vise un effet de sidération chez la victime et alimente les forces, que j'appellerai immorales, des terroristes. Aujourd'hui, parmi les membres des katibas - quel que soit l'âge de ces hommes ou de ces femmes -, la seule compétition qui soit est souvent celle du martyre. Les exactions d'une cruauté sans nom commises en Syrie, en Irak ou en Libye sont la cause d'une totale désinhibition de la violence chez les djihadistes : viols, décapitations, tortures les plus abjectes, crucifixions publiques, esclavage des femmes. Tout cela à moins de quatre heures de vol de Paris".

"Non seulement il n'obéit pas aux catégories habituelles, mais il fonde même son agilité et son efficacité stratégiques sur sa capacité à nier ou effacer les limites qui structuraient jusque-là l'ordre international et l'art de la guerre moderne", regrette Jean-Yves Le Drian. (...) Là où nos armées sont engagées avec un ensemble de contraintes, l'ennemi s'affranchit d'emblée de toutes obligations, qu'elles soient juridiques, doctrinales ou éthiques.

À ces modes d'actions, il faut ajouter les attaques continues dans le champ de l'influence et des perceptions. "Elles véhiculent, par internet et les réseaux sociaux, une propagande agressive, réactive et de grande qualité technique, qui cherche à discréditer nos valeurs et notre modèle de société", fait remarquer le chef d'état-major des armées.

 

Comment lutter contre Daech

Le jusqu'au-boutisme des combattants islamistes "conditionne la dimension psychologique du combat que nous engageons", estime-t-il. Face aux groupes armés terroristes, quelle stratégie militaire ? Face à cette violence "la force est indispensable, affirme le général de Villiers. Pour la mettre en mouvement, les leviers résident toujours dans la conjonction et la combinaison de trois éléments : la volonté, les moyens et l'engagement". Une volonté d'abord politique. Et face à cet adversaire et à son idéologie, "nous devons inscrire nos actions dans le temps long, réitère le chef d'état-major des armées. Vaincre demandera des années d'endurance, de constance et de persévérance".

Pour autant, note le ministre, "il est autrement plus complexe de détruire une idée. De ce point de vue, il y a fort à parier que l'idéologie djihadiste, qui existait avant Daech, lui survivra probablement. Nous devons aussi nous y préparer". Ce qui va demander de la constance politique dans les efforts. D'ailleurs Jean-Yves Le Drian finit son discours par une citation de Trotski  - "vous ne vous intéressez pas à la guerre, mais la guerre, elle, s'intéresse à vous" - et surtout par cette réflexion incroyable en forme d'aveu :

"Cette mise en garde me semble d'une grande actualité : on peut ignorer ses ennemis - certains le font très bien -, jusqu'au jour cependant où eux-mêmes ont décidé de ne plus vous ignorer. Ce jour-là s'est malheureusement produit. C'était pour la France le 13 novembre dernier".

A qui la faute? A Nicolas Sarkozy et François Hollande - ce dernier ayant fait machine arrière -, qui ont tous les deux sacrifié le budget de la Défense en arrivant à l'Elysée comme beaucoup d'autres responsables politiques avant eux à l'image de Lionel Jospin. Pourquoi ? Pour trouver des économies faciles à réaliser - un militaire se tait et exécute - au détriment de la sécurité. Les Français en ont payé le prix du sang...

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
photo EMA / Armée de terre

photo EMA / Armée de terre

 

26/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Engagée pendant le mois de novembre 2015 dans le Nord de la Bande sahélo-saharienne (BSS) dans l’opération Vignemale, la force Barkhanea mobilisé l’ensemble de ses moyens pour cette opération majeure. Pour conduire des actions ciblées, la composante aérienne a appuyé et soutenu plus de 1 000 soldats engagés au sol. Près de 400 sorties aériennes ont ainsi été réalisées durant le mois novembre. Focus sur une opération interarmées de grande ampleur.

 

L’ensemble du spectre des missions aériennes est mobilisé

Basés à N’Djamena et à Niamey, les huit avions de chasse de la force Barkhane(4 Rafale– 4 Mirage) ont effectué 70 sorties au cours de l’opération Vignemale. En appui des opérations et des convois terrestres dans la BSS, les chasseurs concourent à la sécurisation de la force, recueillent des informations à des fins de renseignement et effectuent des démonstrations de force. Afin d’étendre leur rayon d’action et leur endurance en vol, les avions de type C 135assurent le ravitaillement en vol.

Dans la BSS, les moyens aériens sont essentiels pour le transport des troupes et du matériel sur les très grandes distances qui séparent les bases des zones d’opération. Ces vols représentent plus de la moitié des sorties aériennes. Près de 200 missions logistiques ont ainsi été effectuées au cours du mois de novembre pendant l’opération Vignemale. Dans les zones où les aéronefs ne peuvent pas se poser, des opérations de largage sont réalisées pour faire parvenir des vivres et du matériel aux troupes au sol. Neuf opérations de ce type ont été réalisées au cours de l’opération. Elles ont permis de livrer près de 36 tonnes de matériels.

 

L’aéromobilité combinée aux manœuvres terrestres

La composante aéromobile occupe une place incontournable dans la conduite des opérations. Répartis sur les bases de N’Djaména, Madama et Gao, Barkhane dispose de 17 hélicoptères de manœuvre, de reconnaissance et d’attaque. Les hélicoptères de manœuvre permettent d’assurer le transport tactique de troupes et de matériels. Ils garantissent par ailleurs de pouvoir procéder à des évacuations sanitaires, 24 heures sur 24. Les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque permettent quant à eux, de déceler et de neutraliser l’adversaire. Au cours de l’opération Vignemale, l’ensemble de la composante aéromobile a été engagée. Les deux hélicoptères Caracal basés à N’Djamena ont rejoint la zone du Nord-Niger pour venir en appui des forces au sol. Cette ré-articulation des moyens a pu être réalisée grâce au ravitaillement en vol des Caracal assuré par un C 130 Hercules américain, une première en opération extérieure.

 

Drones et ATL2 : la permanence de l’ISR

Les moyens ISR tiennent un rôle central sur un théâtre aussi vaste que l’Europe et dont certaines zones sont très difficiles d’accès. La force Barkhane peut compter sur cinq drones déployés sur la base aérienne de Niamey qui permettent de disposer d’une surveillance aérienne permanente. Pendant Vignemale, ils ont été renforcés par un Atlantique 2de la base aéronavale de Lannbihoue. Ce dernier a réalisé 16 missions parmi les 91 missions ISR effectuées durant le mois de novembre.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de terre

photo EMA / Armée de terre

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
5 décembre 2013  début de l’opération Sangaris en Centrafrique

5 décembre 2013 début de l’opération Sangaris en Centrafrique


05.12.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France maintiendra ses effectifs militaires en Centrafrique (900 hommes) jusqu’à ce que le futur président élu soit « en mesure d’affirmer son autorité », a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

S’il s’est félicité du processus électoral en cours, dans l’hebdomadaire Jeune Afrique daté du 6 décembre, le ministre s’est aussi inquiété de tensions récurrentes dans la capitale.

« A Bangui, des criminels, plus ou moins manipulés, entretiennent l’insécurité et provoquent en permanence des situations conflictuelles », a-t-il dit.

« C’est pour cela que nous avons décidé de ne pas réduire nos effectifs avant que le nouveau président élu soit en mesure d’affirmer son autorité », a-t-il ajouté.

Le premier tour de l’élection présidentielle en Centrafrique est prévu le 27 décembre et un éventuel second tour le 31 janvier.

La France devait initialement ramener les effectifs de l’opération Sangaris à 700 hommes dès l’automne mais avait reporté cette réduction après de nouvelles violences en septembre dans la capitale centrafricaine.

M. Le Drian a mis en garde Noureddine Adam, ancien numéro deux de la Séléka (coalition à dominante musulmane), et l’ex-président François Bozizé, tous deux soupçonnés de vouloir se mettre en travers du processus politique en cours.

« Comme toujours dans ce genre de situations, il y a des éléments nocifs. Mais ils doivent renoncer à cette logique d’agression permanente. S’ils ne le comprennent pas tout seuls, il faudra le leur faire comprendre », a-t-il averti.

François Bozizé a été renversé en mars 2013 par la Séléka, qui a depuis abandonné le pouvoir sous la pression internationale, après de violents affrontements avec des milices chrétiennes « anti-balaka ».

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
Algérie : l'ex-patron des services secrets rompt le silence
 

04.12.2015 Par Adem Arroudj - LeFigaro.fr

 

Le légendaire chef du DRS durant 25 ans, Mohamed Mediène, alias Toufik, a dénoncé dans un message diffusé sur le site du quotidien El Watan la condamnation à cinq ans de prison du général à la retraite Abdelkader Aït Ourabi, dit Hassan.

 

C'est une première dans l'histoire de l'Algérie. L'ex-patron des services secrets, le général de corps d'armée à la retraite Mohamed Mediène, alias Toufik, a diffusé un message, publié ce vendredi sur le site du quotidien El Watan pour défendre son subalterne le général Abdelkader Aït Ourabi, dit Hassan, condamné à cinq ans de prison le 26 novembre dernier.

Jamais le légendaire et très secret chef du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) durant 25 ans ne s'était exprimé publiquement jusqu'à ce jour. «Consterné par l'annonce du verdict prononcé par le tribunal militaire d'Oran à l'encontre du général Hassan, et après avoir usé de toutes les voies réglementaires et officielles, j'ai estimé qu'il est de mon devoir de faire connaître mes appréciations à l'intention de tous ceux qui sont concernés par ce dossier, ainsi que tous ceux qui le suivent de près ou de loin», écrit-il.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:45
Barkhane : La 3e dimension, un rôle majeur dans l’opération Vignemale

Barkhane : La 3e dimension, un rôle majeur dans l’opération Vignemale

 

25/11/2015 Sources : EMA

 

Engagée pendant le mois de novembre 2015 dans le Nord de la Bande sahélo-saharienne (BSS) dans l’opération Vignemale, la force Barkhane a mobilisé l’ensemble de ses moyens pour cette opération majeure. Pour conduire des actions ciblées, la composante aéromobile a appuyé et soutenu plus de 1 000 soldats engagés au sol.

 

Combinée aux manœuvres terrestres, la composante aéromobile occupe une place incontournable dans la conduite des opérations, en conférant à la force la souplesse et les capacités d’élongation indispensables pour prendre l’ascendant sur l’adversaire et s’affranchir des distances. Répartis sur les bases de N’Djaména, Madama et Gao, Barkhane dispose ainsi de 17 hélicoptères de manœuvre, de reconnaissance et d’attaque.

 

Les hélicoptères de manœuvre permettent d’assurer le transport tactique de troupes et de matériels. Ils garantissent par ailleurs de pouvoir procéder à des évacuations sanitaires, 24 heures sur 24. Les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque permettent quant à eux, de déceler et de neutraliser l’adversaire. 

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:45
photo C-R. Veron - FFDj

photo C-R. Veron - FFDj

 

27/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 7 au 10 novembre 2015, le Service interarmées des munitions (SIMu) et l’équipe Neutralisation, enlèvement et destruction des engins explosifs (NEDEX) de Djibouti ont réalisé, avec le concours des unités des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), une campagne de désobusage des champs de tirs des complexes Koron et Maryam.

 

Dans le cadre du traité de coopération en matière de défense conclu entre la France et Djibouti, les FFDj peuvent déminer des zones polluées au profit de de la République de Djibouti.. Ainsi, près de 70 militaires du 5erégiment interarmes d’Outre-mer, de la base aérienne 188, de la base navale et du groupement de soutien ont dépollué les zones utilisées par les militaires pour leur entraînement. Ils ont été appuyés par des artificiers du SIMu venus de métropole et de Djibouti.

 

L’opération de désobusage a été réalisée en quatre étapes : les militaires ont d’abord procédé au ratissage et au balisage des déchets ou objets explosifs ; ensuite, les spécialistes artificiers et NEDEX ont assuré le déblayage et l’identification des différents éléments ; puis ils ont procédé au relevage et au déplacement des munitions et enfin à la destruction des munitions sur place ou par fourneaux.

 

Cette opération délicate a été réalisée sans incident par des équipes de spécialistes aguerries, bien équipées et détentrices d’un savoir-faire unique, prouvant une fois encore l’expertise des armées françaises dans ce domaine.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo C-R. Veron - FFDjphoto C-R. Veron - FFDj
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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 18:45
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

27/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Malgré une zone d’action étendue sur cinq pays, la force Barkhane est en mesure de faire basculer ses efforts sur les différentes bases avancées en fonction des objectifs opérationnels. En effet, le Détachement de transit interarmées (DéTIA) basé à N’Djaména assure de façon permanente le soutien logistique aérien de l’opération Barkhane.

 

Articulé autour d’une vingtaine de femmes et hommes du 1er régiment du train parachutiste et de l’armée de l’Air, le DéTIA occupe un rôle clé dans la mise en œuvre des opérations de la force Barkhane. Sa mission consiste à soutenir la force en transportant le personnel et le matériel nécessaire au déroulement des opérations et des missions.

 

Le DéTIA assure la gestion des priorités de livraison par air entre les différentes emprises de la force mais également avec la France. Il met en œuvre la préparation et le conditionnement des palettes de matériels et de ravitaillement des unités.

 

Il assure aussi la formation du personnel militaire dans plusieurs domaines de spécialité, tels que la formation au posé d’assaut, l’instruction marquage au sol dans le cadre des livraisons larguées par air et le déconditionnement des colis.

 

Depuis le lancement de l’opération Barkhane, le DéTIA de N’Djaména a mis en place 1 400 vols, permettant le transport de 30 000 militaires et de plus de 6 000 tonnes de fret.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Airphoto EMA / Armée de l'Air
photo EMA / Armée de l'Air

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 17:45
FFCI : Un nouveau chef à la tête du groupe tactique interarmes

 

01/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 25 novembre 2015, le colonel Girard, commandant le 1er régiment d’infanterie de Marine, a remplacé le colonel Putz, commandant le 2e régiment étranger d’infanterie, à la tête du Groupe tactique interarmes (GTIA) des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI).

 

Le transfert d’autorité s’est fait au cours d’une cérémonie présidée par le colonel Michel Billard, commandant des FFCI. Le général Sekou Touré, adjoint opérationnel du chef d’état-major général des FFCI, le général de division L’Hôte, force commander de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire et l’attaché de défense étaient présents. La cérémonie a rassemblé l’ensemble des forces œuvrant sur le camp de Port-Boët, plaçant officiellement le GTIA-CI sous le commandement du colonel Girard. Elle a ainsi permis la passation des consignes entre les cellules montantes et descendantes des deux mandats.

 

Cette cérémonie a également été l’occasion pour le médecin en chef Padilla de prendre le commandement du centre médical interarmées de Côte d’Ivoire, à la suite du médecin en chef Bacquey.

 

Les FFCI, créées le 1erjanvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et entretiennent la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont également en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI. En tant que base opérationnelle avancée, elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 16:45
Tchad: 27 tués dans un triple attentat-suicide sur une île du lac Tchad

 

05 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

N'Djamena - Au moins 27 personnes ont été tuées et plus de 80 blessées samedi dans un triple attentat-suicide commis sur le marché de Loulou Fou, une île tchadienne du lac Tchad, a-t-on appris de source sécuritaire à N'Djamena.

 

Trois kamikazes se sont fait exploser dans trois endroits différents au marché hebdomadaire de Loulou Fou dans une île du lac Tchad, a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat une source sécuritaire, ajoutant que ces explosions ont fait 30 morts, dont les trois kamikazes, parmi la population civile et plus de 80 blessés.

 

Cette région avait été placée le 9 novembre par le gouvernement tchadien sous le régime de l'état d'urgence, à la suite de précédents attentats-suicide perpétrés par les islamistes nigérians de Boko Haram, groupe qui a rallié l'organisation de l'Etat islamique (EI).

 

Depuis des mois, le groupe Boko Haram multiplie les attaques et les attentats-suicides sur les villages tchadiens du lac, situés à quelques kilomètres de la frontière avec le Nigeria.

 

L'attaque la plus meurtrière sur les rives tchadiennes du lac s'est produite le 10 octobre. Un triple attentat à l'explosif commis par des kamikazes à la sous-préfecture de Baga Sola s'était soldé par 41 morts et 48 blessés, selon le gouvernement tchadien.

 

Le lac Tchad est partagé entre Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad. Même si sa superficie se réduit d'année en année en raison du réchauffement climatique, il abrite une multitude d'îles et îlots peuplés de pêcheurs, et ses abords sont rendus difficiles par une végétation dense, ce qui facilite les infiltrations des islamistes de Boko Haram en territoire tchadien pour y mener des attaques.

 

Depuis le début de l'année, l'armée tchadienne est engagée dans une opération militaire régionale contre Boko Haram dont les raids et attentats se sont étendus au-delà du nord-est du Nigeria, son fief historique, vers les pays limitrophes: Tchad, Niger et Cameroun.

 

Cette offensive a infligé de sérieux revers au groupe, mais les insurgés mènent toujours des attaques dans la région et se servent du lac comme lieu de repli.

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

02/12/2015 Armée de l'air

 

Du 21 au 29 novembre 2015, des membres du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA 20) de Dijon, ainsi que des équipages de la 64e escadre de transport de la base aérienne 105 d’Évreux, ont réalisé une période d’instruction commune à Djibouti.

 

Sur place, les aviateurs ont bénéficié du soutien, des infrastructures et de la participation des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), notamment de l’escadron de chasse 3/11 «Corse» et de l’escadron de transport 88 «Larzac».

 

Au programme: posés d’assaut de jour comme de nuit, exercice de largage de la chaîne SATER (kit complet de sauvetage terrestre), séances de tir, aérocordage, manœuvres d’appui aérien avec les appareils de l’escadron 3/11 «Corse»…

 

Ce type d’entraînement commun permet d’assurer la préparation des forces et de favoriser les synergies entre navigants et commandos, dans un environnement très proche de la réalité opérationnelle.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:45
Al-Qaïda au Maghreb islamique annonce le ralliement des Mourabitoune

 

04 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé le ralliement du groupe Al-Mourabitoune et revendiqué conjointement la prise d'otages de novembre à Bamako, selon un message audio diffusé vendredi sur de sites jihadistes.

 

Dans cet enregistrement, l'Algérien Abdelmalek Droukdel annonce à la nation musulmane le ralliement des lions d'Al-Mourabitoune à l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour faire alliance contre la France croisée.

 

Cette alliance des jihadistes des deux groupes s'est concrétisée lorsque deux martyrs ont signé par le sang cette unité en attaquant l'hôtel Radisson en plein coeur de la capitale de l'ennemi à Bamako, indique Droukdel, évoquant la prise d'otages qui a fait 20 morts dans la capitale malienne le 20 novembre.

 

Dan un message audio diffusé par SITE, un centre américain de surveillance des sites islamistes, Al-Mourabitoune a confirmé avoir rallié l'Aqmi et souligné la nécessité d'unifier les rangs des jihadistes.

 

S'adressant par ailleurs à la France, le chef de l'Aqmi a affirmé que les attentats de Paris qui ont fait 130 morts le 13 novembre --revendiqués par le groupe Etat islamique-- étaient le prix à payer pour les crimes commis par ses gouvernements (successifs) et son armée.

 

Le groupe Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar avait revendiqué la prise d'otages de Bamako le 20 novembre, dans un document sonore diffusé par la chaîne qatarie Al-Jazeera.

 

Nous les Mourabitoune, avec la participation de nos frères (...) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, revendiquons l'opération de prise d'otages à l'hôtel Radisson, avait-il indiqué.

 

En mai dernier, Mokhtar Belmokhtar, un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel, avait réaffirmé la loyauté de son groupe au réseau Al-Qaïda et démenti l'allégeance à l'EI proclamée par un autre dirigeant des Al-Mourabitoune.

 

Belmokhtar milite pour une grande coalition avec les jihadistes du Niger, du Tchad et de Libye. Donné plusieurs fois pour mort, notamment en juin dernier et en avril 2013, son décès a chaque fois été démenti.

 

Un groupe jihadiste du centre du Mali, Le Front de libération du Macina (FLM), avait également revendiqué l'attaque de Bamako.

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