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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 21:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

03/12/2015 armée de Terre

 

Dans le désert du Qaïd, un paysage semi-montagneux, aride, des langues de sable et des températures avoisinant les  40°C.

 

Djibouti représente un contexte très proche des opérations actuelles. C’est là que se déroule l’exercice interallié Ouerka. Si vous souhaitez en savoir plus sur cet exercice, retrouver le TIM 269 en ligne mi-décembre sur Calaméo.

 

Note RP Defense: voir OUERKA 2015  - Marines et 5e RIAOM au contact dans le désert Djiboutien.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 08:55
Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie - photo MinDefFr

Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie - photo MinDefFr

 

03/12/2015 Ministère de la Défense

 

Monsieur Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, présidera samedi 5 décembre 2015 une cérémonie commémorative au Quai Branly (Paris) pour la journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Il remettra également à cette occasion des décorations à plusieurs anciens combattants d’Afrique du Nord.

 

Déroulé :

15h50    Arrivée de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire au Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie (Quai Branly – Paris).

- Cérémonie militaire

- Remise de décorations

- Dépôt de gerbe

- Allocution

-Chant des Africains

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 19:55
Un hommage a été rendu au SGC Guarato par ses frères d'armes du CPA 10

Un hommage a été rendu au SGC Guarato par ses frères d'armes du CPA 10

 

03/12/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 3 décembre 2015, un hommage national a été rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans au sergent-chef Alexis Guarato, membre du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) décédé jeudi 26 novembre, des suites de ses blessures.

 

Une cérémonie militaire était organisée sur la base orléanaise, présidée par M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, en présence notamment du général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et du général Grégoire de Saint-Quentin, chef du commandement des opérations spéciales (COS).

 

Le ministre de la Défense a élevé, à titre posthume, le sergent-chef Guarato au rang de chevalier de la Légion d’honneur et a prononcé un éloge funèbre saluant la mémoire du défunt. "Vous êtes aujourd'hui, et resterez à jamais, l'un de ces héros que la France honore et pleure à la fois. Un courage admirable, tant de fois démontré, une volonté sans faille, un sang-froid remarquable - tout, chez vous, met en évidence l'engagement qui a été le vôtre." a déclaré le ministre.

 

Au cours de la matinée, les honneurs militaires avaient été rendus au sergent-chef Alexis Guarato, en l’Hôtel national des Invalides (Paris). Présidée par le général Lanata, cette cérémonie intime était réservée à la famille, aux proches et aux frères d’armes du commando parachutiste de l'air. À cette occasion, le sergent-chef Guarato a été décoré, à titre posthume, de la Médaille militaire et de la Croix de la valeur militaire avec palme de bronze.

 

Passage du cortège funéraire sur le Pont Alexandre III

Passage du cortège funéraire sur le Pont Alexandre III

Auparavant, les Parisiens s’étaient massés sur le pont Alexandre III, faisant face aux Invalides, afin de manifester silencieusement et fraternellement leur solidarité au moment du passage du cortège funéraire.

 

Le 13 octobre 2015, engagé au nord du Mali près de Tessalit, le véhicule à bord duquel le sergent-chef Guarato se trouvait a sauté sur une mine. Grièvement blessé, il a aussitôt été rapatrié vers l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy de Clamart où il a succombé à ses blessures  dans la nuit du 25 au 26 novembre 2015. Il appartenait au commando parachutiste de l’air n°10 d’Orléans-Bricy (Loiret).

 

Discours d'hommage au sergent-chef Alexis Guarato (format pdf, 347 kB).

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 19:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Si la situation en République centrafricaine demeure fragile, le succès de la visite du Pape permet, à la veille du 2e anniversaire du début de l’opération Sangaris, de mesurer le chemin parcouru.

 

L’intervention de l’armée française a permis de mettre un terme à la spirale de violence et aux exactions qui, en décembre 2013, plaçaient le pays dans une situation pré-génocidaire. Dans la durée, l’opération a permis d’accompagner le déploiement de la MINUSCA et a favorisé le lancement d’un processus de sortie de crise.

 

Il y a deux ans, l’engagement des forces françaises, en urgence,  s’est déroulé dans un contexte difficile, marqué par un environnement d’une extrême violence.

 

L’intervention de la force Sangaris s’est déroulée en trois phases : d’abord la sécurisation de Bangui, puis l’ouverture d’un corridor économique à l’ouest entre Bangui et le Cameroun afin d’éviter une crise humanitaire, enfin, la stabilisation de l’Est du pays.

 

Les grandes étapes

 

2014 : du chaos à la stabilisation

 

Une année marquée par trois lignes d’efforts :

1) Mettre un terme à la spirale de violence et aux exactions en faisant appliquer des mesures de confiance, visant à interdire à toute personne non autorisée de porter des armes. Au cours de cette période, 14 tonnes de munitions ont été détruites, plus de 300 000 munitions et 8 000 armes de toute nature ont été saisies.

2) Permettre le déploiement des forces de la communauté internationale, avec la force européenne EUFOR RCA du 15 juin 2014 au 15 mars 2015 et le début du déploiement de la MINUSCA, le 15 septembre 2014.

3) Favoriser la reprise de la vie économique, administrative et politique par le rétablissement du trafic routier commercial, la réouverture des écoles, et le redéploiement de l’administration centrafricaine.

 

2015, de la stabilisation à la normalisation :

1) Permettre la restauration progressive de l’Etat : des consultations populaires ont été organisées durant le premier trimestre 2015, précédant le Forum de Bangui qui a permis d’établir un chronogramme électoral en vue des prochaines élections.

2) Passer le relai à la MINUSCA avec une évolution progressive des missions de Sangaris. Dès le mois de mars 2014, la force française passe de 2 000 à 1 700 hommes. A l’été 2015, les effectifs passent à 900 hommes et Sangaris adopte une posture de force de réserve au profit  de la MINUSCA.

 

Au terme de deux ans d’intervention en RCA, la force Sangaris a contribué à stabiliser un pays qui était plongé dans une crise aux conséquences dramatiques pour la population. Elle a favorisé le déploiement  de la communauté internationale et le lancement d’une approche globale de la résolution de cette crise.

 

11 000 soldats français ont été engagés dans cette opération. Quatre d’entre eux y ont donné leur vie : le caporal Antoine Le Quinio, le caporal Nicolas Vokaer, le caporal-chef Damien Dolet et le caporal-chef Heiarii Moana.

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 19:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

26/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution majeure, en dépit de l’attaque terroriste qui a frappé la capitale malienne le vendredi 20 octobre 2015. L’action combinée des forces du G5 Sahel, de la MINUSMA et de la force Barkhane permet de contenir la menace que fait peser les groupes armés terroristes (GAT) sur cette zone qui fait 9 fois la France.

 

Après avoir chassé les GAT de leurs zones refuges, l’objectif de la force Barkhane est de leur dénier la possibilité de reconstituer des sanctuaires et d’assécher leurs flux logistiques. Dans ce cadre, à partir de la fin du mois d’octobre 2015, la force Barkhane a engagé plus de 1000 soldat dans une opération baptisée « Vignemale »dont l’objectif était d’épuiser les capacités de manœuvre des GAT au nord du Mali et du Niger. Au terme de cette opération, une vingtaine de caches ont été découvertes : 2 mortiers, une dizaine d’armes automatiques, plusieurs dizaines de kilos de matière explosive et des munitions ont été détruits. Six pick-up ont été interceptés. Par ailleurs, deux terroristes ont été tués au cours d’un accrochage et plusieurs individus ont été appréhendés par les autorités locales. La simultanéité et à la coordination des actions menées au sol et dans l’espace aérien malien et nigérien ont permis d’obtenir ces résultats.

 

Vendredi 20 novembre 2015 en fin de matinée, les forces maliennes sont intervenues dans le cadre d’une prise d’otages à l’hôtel « Radisson Blu » de Bamako. A la demande du gouvernement malien, un groupe d’une quarantaine d’opérateurs des forces spéciales françaises a été déployé en urgence auprès des forces malienne, afin d’appuyer leur intervention. Vers 16h30, les militaires français sont passés à l’assaut aux côtés des forces de sécurité maliennes, contribuant à la réduction des points de résistance et accompagnant la reprise du contrôle de l’hôtel. Cette action a permis la neutralisation des deux terroristes et la libération des otages encore retenus dans l’hôtel.

 

Faisant preuve d’une très grande réactivité, les forces spéciales françaises ont confirmé leur aptitude à intervenir dans le contexte toujours critique d’une prise d’otage.

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 19:45
photo EMA

photo EMA

 

30/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 novembre 2015, le Poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) a été relevé après six mois de mission à N’Djaména. Le mandat 4 de la force Barkhane vient succéder au mandat 3 et prend la main sur l’opération  pour les six prochains mois.

 

Fort de 200 militaires issus des trois armées, le PCIAT est le commandement de niveau opératif (*), en charge de la conception, de la planification et de la conduite des opérations sur l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

Le mandat 3 de la force Barkhane a ainsi été marqué par une activité opérationnelle dense. Parmi les nombreuses opérations menées pendant ses six mois de mandat, le PCIAT a conduit en coordination avec nos partenaires africains, plus de 20 opérations multipartites. Le mandat 3 a notamment planifié et conduit l’opération Vignemale, durant laquelle un tiers de la force a été déployé sur le terrain. Cette dernière est inédite de par sa durée, la taille de la zone d’action et la simultanéité de l’opération sur le Nord-Mali et le Nord-Niger.

Au cours de ce mandat, un sous groupement aéromobile au Nord Niger a été mis en place et la base avancée temporaire de Madama a terminé sa montée en puissance.

Le PCIAT mandat 4 va poursuivre les mêmes objectifs : interdire la résurgence de sanctuaires des groupes armés terroristes ; perturber les flux logistiques qui les alimentent et appuyer les forces armées partenaires dans la lutte contre le terrorisme.

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

(*) Le niveau opératif est le niveau intermédiaire entre le niveau stratégique, qui décline l’intention politique en stratégie militaire, et le niveau tactique, qui traite de la manœuvre militaire de détail sur terrain. Le niveau opératif conçoit et conduit la manœuvre militaire à l’échelle du théâtre d’opération.

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

30/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 16 au 20 novembre 2015, le vice-amiral d’escadre Emmanuel Carlier, Inspecteur des armées (IDA) s’est rendu à Libreville, au sein des Éléments français au Gabon (EFG), accompagné de représentants de l’inspection technique de l’infrastructure de défense et de l’inspection de l’armée de Terre.

 

Au cours de cette inspection, l’amiral Carlier a pu constater la qualité d’organisation et de structuration des EFG. En effet, depuis septembre 2014, les EFG, devenus Pôle opérationnel de coopération (POC), se sont reconfigurés pour recentrer leur mission sur la coopération opérationnelle régionale, tout en restant un point d’appui en mesure de soutenir les forces françaises déployées dans la région. L’IDA a ainsi pu évaluer les actions mises en œuvre par les EFG dans le domaine de la coopération opérationnelle envers les forces des pays partenaires relevant de leur zone de responsabilité permanente (la communauté économique des États d’Afrique centrale).

 

En tant que POC, les EFG ont pour mission de répondre aux besoins opérationnels des pays partenaires pour consolider leurs capacités dans différents domaines (commandement, renseignements, logistique, actions spéciales). Cette coopération est le plus souvent mise en œuvre par des détachements d’instruction opérationnelle ou technique et des entraînements conjoints. Décidées avec les chefs d’état-major des armées des pays partenaires, ces formations visent à répondre de façon ciblée aux besoins de chacun, à partir d’un catalogue de plus de 180 formations. L’objectif est d’accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et de contribuer à leur préparation opérationnelle, en vue de leur déploiement au sein de missions de maintien de la paix. L’amiral Carlier a notamment pu évaluer la qualité des instructeurs et des stages effectués au centre d’aguerrissement outre-mer et étranger et en forêt gabonaise, au cours d’une visite in situ menée dans des conditions météo typique à cet environnement hostile.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec Dakar, Djibouti et la Réunion. Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun, Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 17:55
Sergent-chef Alexis Guarato - photo Armée de l'Air

Sergent-chef Alexis Guarato - photo Armée de l'Air

 

26/11/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 26 novembre 2015, à Paris, le sergent-chef Alexis Guarato, membre du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) d’Orléans, est décédé des suites de ses blessures.

 

Le 13 octobre dernier, le véhicule des forces spéciales à bord duquel il se trouvait a sauté sur une mine dans une zone située au nord du Mali.

Grièvement blessé, il a immédiatement été pris en charge par les équipes médicales de premier secours avant d’être évacué vers Gao. Il a ensuite été rapatrié vers la France dans la nuit du 14 au 15 octobre 2015, pour recevoir des soins dans un hôpital militaire parisien.

Membre du CPA 10, il combattait, au sein des forces spéciales, les groupes armés terroristes qui cherchent à déstabiliser la bande sahélo-saharienne (BSS) et dont les actions menacent directement la sécurité de la France et des Français.

Il s’agit du quatrième militaire français mort en opération dans la BSS depuis le 1er août 2014.

 

L’armée de l’air adresse ses plus sincères condoléances à ses proches et s'associe à la peine de sa famille et de ses frères d'armes.

 

Biographie du sergent-chef Alexis Guarato (format pdf, 2 MB).

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

26/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire tend à l’accalmie, y compris en province. Les opérations de sécurisation de la MINUSCA contribuent à contenir des pics de violence, en particulier dans les 3eet 5earrondissements de la capitale, où des tensions liées au banditisme perduraient cependant depuis plusieurs semaines. Les forces internationales restent particulièrement vigilantes sur l’évolution de la situation sécuritaire dans ces arrondissements.

 

Les 29 et 30 novembre prochains, le Pape François se rendra dans la capitale centrafricaine. La MINUSCA participera au dispositif de sécurité mis en place à l’occasion de la visite du Pape aux côtés des forces de sécurité intérieures. En qualité de force de réserve, la force Sangarisest associée à la planification de cet évènement sur le plan sécuritaire. Elle reste en mesure d’appuyer la MINUSCA – si nécessaire et en fonction des capacités dont elle dispose.

 

Rappels :

La force Sangaris est forte de 900 soldats.

Les composantes militaire et police de la MINUSACA permet à l’ONU de disposer d’un volume de près de 11 000 hommes en armes.

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25 novembre 2015 3 25 /11 /novembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

24/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A partir de la fin du mois d’octobre 2015, la force Barkhane a engagé à terre plus de 1 000 soldats au nord du Mali et du Niger pour assécher les flux logistiques des groupes armés terroristes (GAT) et leur dénier la possibilité de reconstituer des sanctuaires.  Au total, une vingtaine de caches d’armes ont été découvertes, plusieurs terroristes neutralisés et six pick-up ont été interceptés. Focus sur l’opération Vignemale.

 

Surprendre l’adversaire terroriste, c’est le contraindre, en réduisant la liberté d’action dont il pourrait disposer, à moins de 3000 km de nos frontières, s’il demeurait libre de ses mouvements. Accentuant la pression qu’elle exerce sur l’adversaire de façon continue, la force Barkhane a mobilisé pendant plus d’un mois l’ensemble de ses moyens dans une importante opération de lutte contre les GAT. Étendue aux régions Nord-Ouest et Nord-Est de la bande sahélo-sahérienne (BSS), l’opération Vignemale a été marquée par sa durée, ainsi que par la simultanéité et la coordination des actions menées sur une vaste zone géographique.

 

Après avoir interdit aux GAT, depuis plus d’un an, de disposer de zones refuges, l’objectif était d’éviter que les terroristes ne puissent tenter d’en reprendre le contrôle. Cette opération minutieuse sur un terrain très difficile d’accès, avait en particulier pour objectif de démanteler les caches d’armes dont peuvent encore disposer les GAT dans ce secteur.

 

Dans le Nord du Mali, le Groupement tactique désert-Ouest (GTD-Ouest) s’est déployé au cœur de l’Adrar des Ifoghas pour y mener des opérations de bouclage et de ratissage de zone. Appuyées par l’ensemble des moyens 3D et ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance), les troupes au sol ont découvert une vingtaine de caches.

 

Parallèlement une opération bipartite franco-nigérienne était conduite dans le nord du Niger.  Déployé dans une vaste zone de transit situé au nord du Niger, le GTD-Est a mené des actions visant à perturber les flux logistiques des GAT, tout en marquant la présence de la force dans cette zone.

 

Au cours de l’opération Vignemale, les soldats de l’opération Barkhane ont découvert une vingtaine de caches, détruit de l’armement (dont 2 mortiers, une dizaine d’armes automatiques et plusieurs dizaines de kilos de matière explosive), ainsi que des munitions (dont 10 000 cartouches de mitrailleuse et une quinzaine de roquettes). Six pick-up ont été interceptés, deux terroristes tués au cours d’un accrochage et plusieurs individus appréhendés par les autorités locales.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:50
Circaète 2015 : exercice international de défense aérienne

 

20/11/2015 Armée de l'air

 

Le 11 novembre 2015 la Tunisie a accueilli l’exercice international de défense aérienne.

 

Pour cette édition 2015, la Tunisie a conduit l’exercice international de défense aérienne « Circaète » depuis la base aérienne « El Aouina » (Tunis). Cet exercice de sûreté aérienne de l’Initiative 5+5 de défense (voir encadré) a pour objectif de coordonner les actions contre une menace aérienne non militaire de type « Renegade » dans l’espace de la Méditerranée occidentale. Pour ce faire, les pays de l’initiative mènent des interceptions de l’avion classifié « Renegade » dans leurs espaces aériens respectifs ; les nations européennes, quant à elles, mettent en application leurs accords transfrontaliers.

 

Scénario

Un C130 tunisien a joué le rôle de plastron. Les patrouilles opérationnelles des différents pays survolés (Tunisie, Algérie, France, et Italie) se sont ainsi entraînées à son interception. Lors du survol de la France, la permanence opérationnelle de la base aérienne 115 d’Orange a fait décoller un Mirage 2000. Le chasseur français a été relevé par un Eurofighter italien au-dessus de l’Italie.

L’exercice « Circaète » a, une fois de plus, permis de conforter la confiance mutuelle entre les pays participants et de démontrer l’existence d’un réseau pérenne de surveillance et d’alerte avancée en Méditerranée.

 

L’initiative 5+5 de Défense késaco ?

L’initiative 5+5 de Défense, créée en 2004 par les ministres de la Défense de cinq pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et de cinq pays de l’Union européenne (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal), vise à renforcer le dialogue, la sécurité et la stabilité en Méditerranée occidentale.

L’exercice « Circaète » est la concrétisation de cette initiative et met plus particulièrement en œuvre les coordinations et les procédures en matière de lutte contre une menace aérienne terroriste.

 

Quelques évolutions

Cet exercice multinational a été mis en place en 2007 sous le nom de « AIR 2007 ». Il porte aujourd’hui le nom de « Circaète ». Organisé pour la première fois par la France en 2007, il est reconduit annuellement par un des dix pays de l’initiative selon un calendrier prédéfini.

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:45
BSS : libération d’otages à Bamako

 

20/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le vendredi 20 novembre 2015 au Mali, les forces spéciales françaises engagées en appui des forces maliennes ont contribué à la libération de 170 personnes prises en otage par 2 terroristes dans l’hôtel Radisson Blu à Bamako. Les terroristes ont été tués et les otages ont été libérés.

 

Vers 09h30 (heure de Paris), des terroristes lourdement armés de fusil d’assaut AK47 pénètrent enforce dans l’hôtel. Ils prennent en otage 170 personnes (dont une quinzaine de français – 12 membres de l’équipage d’Air France et du personnel de Thales) et exécutent certains d’entre eux. A la demande de gouvernement malien, l’ordre est donné aux forces spéciales françaises prépositionnées dans la bande sahélo-saharienne (BSS) de rejoindre la zone d’action pour appuyerles forces maliennes. Un groupe d’une quarantaine d’hommes des forces spéciales (FS) se pose à Bamako vers 15h00. Entre temps, les forces de sécurité maliennes investissent l’hôtel et font face à un point de résistance très dur au 3e étage où les terroristes se sont retranchés. Vers 16h30, les militaires français, renforçant les forces maliennes, passent à l’assaut. Ensemble, ils parviennent à réduire le point de résistance et progressent ensuite pièce par pièce et étage par étagepour débusquer les terroristes. Au cours de la progression, 2 terroristes sont tués et les otages libérés. Les otages sont ensuite évacués de l’hôtel et mis en sécurité. Au cours de cette action, particulièrement dangereuse, deux opérateurs des forces spéciales françaises ont été très légèrement blessés.

 

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 18:45
photo EMA

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19/11/2015 Sources : Ministère de la Défense

 

 

Du 3 au 30 octobre 2015, un détachement d’une vingtaine de militaires appartenant au 5e régiment interarmes d’outre-mer et au service de santé des armées, renforcé de sous-officiers américains du camp Lemonnier de Djibouti et de sous-officiers britanniques du 4th Yorkshire, a été projeté en Ouganda dans le cadre du programme Africa contingency operation training and assistance ().

 

Participant depuis plusieurs années à la préparation des forces ougandaises, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) projettent régulièrement des détachements d’instruction opérationnelle d’une trentaine de personnes chargées de la formation initiale des soldats de chaque «  UGABAG » (Uganda Battle Group).

 

Le détachement avait pour mission de participer à la formation d’environ 2 000 soldats ougandais appartenant au Battle-group XVIII qui sera projeté en Somalie début 2016 dans le cadre de la mission de l’Union africaine pour la Somalie (AMISOM - African union mission for Somalia). L’instruction dispensée aux stagiaires ougandais s’est déroulée sur quatre semaines au camp de Singo ainsi que sur le complexe d’instruction et de tirs de Kalama.

 

La particularité de cet entraînement résidait dans la formation pour la première fois des cadres de l’Ugandan People Defense Forces (UPDF) et en particulier dans la participation à un parcours de tirs interarmes de grande envergure à Kalama. Dénommé opération Snake Killer, ce parcours à tirs réels a vu la participation d’environ 450 soldats, ainsi que la mise en œuvre d’un armement varié combinant mitrailleuses légères, anti-aériennes, mortiers légers, lourds et chars T-55. L’objectif était de préparer les UPDF aux situations qu’ils pourraient être amenés à rencontrer sur leur futur théâtre d’opérations à Mogadiscio, en Somalie.

 

Enfin, le renfort de compagnons d’armes américains et britanniques dès les premières semaines du programme ACOTA, a permis de donner une dimension interalliée à cette formation, favorisant ainsi une participation continue de toutes les nations investies au soutien du programme ACOTA (France, États-Unis, Royaume-Uni, Pays-Bas) à l’ensemble des rendez-vous majeurs de la préparation des bataillons de l’UPDF.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. À ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. De plus, les forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent l’armée Djiboutienne dans ses efforts pour renforcer ces capacités militaires en général, dont en particulier la capacité à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj contribuent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMA

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 21:45
Aide du Maroc pour trouver le Belgo-Marocain Abaaoud, le roi reçu à l'Elysée

 

19 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Un renseignement marocain a contribué à mettre les enquêteurs français sur la piste du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris tué mercredi, et le président François Hollande recevra vendredi le roi du Maroc à l'Elysée, selon les autorités françaises.

 

C'est notamment un renseignement marocain, mais pas seulement, qui a mis les enquêteurs sur la piste du jihadiste, abattu lors d'un assaut mercredi à Saint-Denis dans la banlieue parisienne, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête.

 

Les autorités françaises avaient aussi indiqué cette semaine avoir bénéficié d'une information de la Turquie pour localiser Abdelhamid Abaaoud, le situant en Grèce.

 

L'Elysée a annoncé jeudi que le président français recevrait vendredi après-midi le roi du Maroc Mohammed VI, une semaine après les attentats de Paris et au Stade de France.

 

Le roi du Maroc se trouvait en visite privée en France et a souhaité s'entretenir avec le président, a-t-on précisé auprès de l'entourage présidentiel.

 

Les deux chefs d'Etat devraient notamment s'entretenir de la lutte contre le terrorisme et le coopération en matière de sécurité.

 

Après un an de brouille sérieuse en 2014 à la suite d'un conflit judiciaire, la coopération franco-marocaine, notamment dans l'échange de renseignements, avait repris en janvier dernier avec l'adoption d'un accord judiciaire prévoyant notamment d'instruire prioritairement au Maroc les plaintes des binationaux franco-marocains.

 

Les attentats de Paris ont fait 129 morts et plus de 350 blessés. Les attaques se sont produites dans la salle de spectacles du Bataclan, dans des restaurants et aux abords du Stade de France où se trouvait François Hollande.

 

La visite du roi du Maroc à l'Elysée sera la deuxième d'un dirigeant d'un pays du Maghreb depuis les attentats. Samedi, à sa demande également, le président tunisien Béji Caïd Essebsi avait été le premier chef d'Etat à rencontrer son homologue français. Il avait alors condamné les attentats barbares perpétrés la veille à Paris.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 20:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

19/11/2015 Sources : État-major des armées

 

La situation sécuritaire dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière. Face à une menace transfrontalière et transnationale, les forces partenaires sont particulièrement mobilisées. Barkhane et les alliés internationaux poursuivent leur appui aux forces partenaires. Leader au sein de cet engagement, Barkhane maintient la pression sur les Groupes armés terroristes (GAT).

En permanence, Barkhane prolonge son action de harcèlement des GAT dans les zones où les terroristes tentent de se réfugier. Surprendre l’adversaire, c’est lui interdire toute liberté d’action à moins de 3 000 km de nos frontières. Du 12 au 19 novembre 2015, les aéronefs de la force Barkhane ont réalisé 82 sorties.

Du 18 au 20 novembre 2015, à N’Djamena au Tchad, se déroule le sommet du G5 Sahel réunissant l’ensemble des acteurs politiques et militaires engagés contre le terrorisme dans la BSS. La charte du partenariat militaire de coopération transfrontalière sera présentée à cette occasion.

 

En savoir plus.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:30
ISIS's Global Strategy

ISIS's Global Strategy - credits ISW

 

Nov 14, 2015 - Harleen Gambhir - ISW

 

ISIS continues to execute its global strategy to defend its terrain within Iraq and Syria, to foster affiliates in the Middle East, North Africa, and Central Asia, and to encourage and resource terror attacks in the wider world. 

The October 31 downing of Russia's Metrojet 9268 and the November 14 terror attacks in Paris suggest that ISIS may be prioritizing its campaign launch disruptive terror attacks against its foreign enemies. This is a dangerous development that will have significant implications for European security and the integrity of the EU, as well as for ongoing international talks on the future of Syria. 

 
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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:45
Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

 

November 18, 2015: Strategy Page

 

Despite all the Islamic terrorist activity in the Middle East and the rest of the world Algeria (and its neighbors Morocco and Tunisia) have been largely unaffected. Algerian officials attribute this to an internal security system that successfully detects Islamic terrorist activity and deals with it. While all three countries have problems with corruption and bad government these issues are less damaging here than elsewhere in the region. In addition Algeria has the advantage of a population that is particularly hostile to Islamic terrorism because of a bloody war with Islamic terrorists during the 1990s. During this conflict the Islamic terrorists tried, unsuccessfully, to coerce (via mass murder) reluctant civilians to support them. The peace deal that ended that war included an amnesty program that saw a lot of Islamic terrorists switch sides. There are still Islamic terrorists in Algeria but they have not been able to do much for over a decade. The intensity of ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) violence elsewhere helps suppress support for Islamic terrorism inside Algeria and the police continue to get lots of tips about actual or suspected Islamic terrorist activity. So far so good, despite a recent purge in the security services because of a growing anti-corruption movement.

 

The Mali border continues to be a problem because the Islamic terrorists operating in Mali still try to move through Algeria, usually to smuggle drugs to the coast and thence to Europe. Doing this is a major source of income for Islamic terrorist groups who, when they have established a safe route, will also use it to move weapons and Islamic terrorists. Normally bribes would work to safely move drugs through but the Islamic terrorism angle means that few military or police officials will accept the money and the smugglers have to rely on skill and luck to get through. That often isn’t enough, as can be seen by the constant clashes on the Mali and Niger borders. Algeria has good relations with tribes in the south, especially Tuareg ones that have good connections with Tuareg across the border in Mali, Niger and Libya. This connection enables the security forces down there to keep watch on what is really going on in northern Mali. These Tuareg connections also enabled Algeria to help mediate the recent peace deal in northern Mali that ended the latest Tuareg insurrection. All that is left in northern Mali is the small groups of Islamic terrorists who now have fewer Tuareg they can depend on.

 

Meanwhile the neighbors are trying to contain the Islamic terrorist disease Libya is harboring. Tunisia is building a border wall along the Libyan frontier and imposing stricter screening at ports and airports. Egypt has done the same and sent thousands of additional troops to the border. The Algerian efforts have so far managed to protect Algeria from the Islamic terrorist threat from Libya. While Algeria helped arrange a workable peace deal in Mali it has been unable to do the same in Libya. Instead Algeria has managed to seal its borders sufficiently to keep most Libya based Islamic terrorists out. Algerian security forces have managed to hunt down and destroy those that do get in.

 

President Abdelaziz Bouteflika has run the country since 1999 and despite suffering a stroke in 2013 and being 78 years old is still in power. Apparently the close associates (family, friends, political allies) of Bouteflika have managed to hold tight the reins of power with or without a lot of help from the elderly and ailing president. This is all about mutual assistance among the few families (which were prominent in the 1960s rebellion against France) that have run the country for over half a century and have gotten rich in the process. This is a common pattern worldwide and especially in the Middle East. Everyone knows that corruption and bad government are the main cause of stagnant economies and general unrest but not enough of those in charge are willing to give up enough wealth or power to fix the problem. Thus the 2011 “Arab Spring” uprisings largely failed because too many people with power were not willing to give it up and had the means to eventually defeat the rebels and keep up the old ways. By weakening the counter-terror forces the government makes it more likely that there will be another revolution, most likely led by Islamic radicals. This is a cycle that keeps repeating.

 

Meanwhile the ruling families and Algerians in general are threatened by the declining oil production. Despite efforts to find more of it and revive older wells, production has declined 18 percent since its 2007 peak. Like most undeveloped countries with oil the rulers use as much of the oil wealth (and no more) to keep the population from rebelling. The current low (less than half what they were in 2013) oil prices makes that more difficult. For the ruling families oil income is a matter of survival (or exile and possible prosecution for corruption).

 

November 15, 2015: Across the Tunisian border near the mountain town of Kasserine Tunisian soldiers killed three Islamic terrorists while losing one of their own. Army and police patrols have been scouring the area since the March terror attack in the Tunisian capital that left 22 dead (most of them foreign tourists).  Patrols were recently intensified to find a group believed responsible for the recent beheading of a 16 year old boy the Islamic terrorists accused of cooperating with the police.

 

November 12, 2015: In the south (the Mali border) troops, acting on tips from locals, arrested four suspected Islamic terrorists (they were armed, not acting like smugglers and trying to sneak across the border) and seized a large cache of ammunition in two separate incidents.

 

November 8, 2015: In the north (90 kilometers south of the capital) troops encountered an armed Islamic terrorists and killed him. An AK-47, additional ammo and other equipment were seized.

 

October 27, 2015: Tunisia and Algeria signed a series of security and economic agreements. Both countries are, in addition to Morocco, the only nations in North Africa that are not cursed with a lot of Islamic terrorism. There is some Islamic terrorism in each country but it is relatively minor and not threatening the existence of the government and the economy.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 13:45
Paris attacks: Kenya and Uganda step up security


16.11.2015 BBC Africa

 

Kenyan and Ugandan security forces have stepped up patrols in the wake of the attacks on Paris.

 

Uganda's army spokesman Lt Col Paddy Ankunda said that the "threat of terrorism is real". The head of Kenya's police, Joseph Boinnet, echoed those comments on Twitter and called for the public to be alert. Both Uganda and Kenya have experienced attacks by the Somalia-based militant Islamist group al-Shabab. In April this year 147 people died when a university campus in the Kenyan town of Garissa was attacked.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 13:45
Nigeria: la lutte contre Boko Haram minée par la corruption dans l'armée

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Abuja - La lutte contre les islamistes de Boko Haram a été minée par la corruption au sein même de l'armée nigériane, a regretté le président nigérian Muhammadu Buhari après avoir reçu un rapport d'une commission spéciale sur ce sujet.

 

Le rapport révèle plusieurs transactions financières illicites et frauduleuses, mettant notamment en cause le Bureau du conseiller à la Sécurité nationale, dont l'ancien titulaire est déjà inculpé de blanchiment d'argent, affirme un communiqué de la présidence nigériane publié dans la soirée de mardi.

 

Le président Buhari a donné l'ordre que tous ceux impliqués dans des contrats frauduleux d'achats d'armes et d'équipement, qui représentent plusieurs milliards de dollars, rendent des comptes, ajoute le communiqué.

 

Les révélations du rapport sont extrêmement inquiétantes compte tenu que ces malversations ont eu lieu à un moment où l'armée combattant l'insurrection dans le nord-est avait un besoin désespéré d'équipements et de munitions, a jugé le président Buhari.

 

Si les fonds siphonnés par ces entreprises douteuses avaient réellement été utilisés dans le but auquel ils étaient destinés, des milliers de vies innocentes de Nigérians auraient été épargnées, a-t-il assuré.

 

Général à la retraite et déjà président du Nigeria de décembre 1983 à août 1985, Muhammadu Buhari a pris ses fonctions en mai et s'est fixé comme priorité de mettre un terme d'ici la fin de l'année à l'insurrection de Boko Haram qui a fait quelque 17.000 morts depuis 2009.

 

Il avait institué au printemps une commission spéciale de 13 membres chargée d'enquêter sur les contrats d'achats militaires de 2007 à 2015, dont le rapport n'a pas été rendu public.

 

Selon le communiqué de la présidence, les malversations concernent particulièrement le Bureau du conseiller à la sécurité nationale, dont l'ancien titulaire, Sambo Dasuki, 60 ans, a déjà été inculpé de détention d'armes et blanchiment d'argent.

 

Homme-clé du régime de l'ex-président Goodluck Jonathan battu par M. Buhari lors de la présidentielle fin mars, Sambo Dasuki avait servi comme conseiller à la sécurité de juin 2012 jusqu'à son limogeage mi-juillet par le président Buhari.

 

Selon le rapport de la commission cité par le communiqué présidentiel, quelque 5,3 milliards de dollars avaient été alloués au Bureau du conseiller à la sécurité nationale et aux états-majors de la Défense, des armées de terre et de l'air et à celui de la marine.

 

Il apparaît que malgré cet énorme effort financier, très peu a été dépensé pour soutenir les approvisionnements militaires, note le communiqué.

 

Des 513 contrats étudiés, 53 se sont révélés frauduleux et Sambo Dasuki, selon la présidence, a conclu des contrats fictifs et fantômes pour un total de 2 milliards de dollars pour l'acquisition de quatre chasseurs Alpha Jet, douze hélicoptères et des explosifs et munitions, selon la présidence.

 

Les contrats n'ont pas été exécutés, les équipements ne sont jamais parvenus à l'armée de l'air nigériane et ne figurent pas à son inventaire, poursuit-elle.

 

Selon la présidence, le rapport note que Sambo Dasuki avait également demandé à la Banque centrale du Nigeria de transférer 132 millions de dollars et près de 10 millions d'euros sur des comptes ouverts en Afrique de l'Ouest, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis à des fins indéterminées, sans document d'explication sur les transactions.

 

Sambo Dasuki a pour sa part indiqué mercredi dans un communiqué qu'il était surpris et embarrassé par ces accusations alors qu'il n'a jamais été invité à se présenter devant la commission.

 

En défendant le bilan de son action, qui a coïncidé avec une vague de succès militaires contre Boko Haram depuis le début de l'année 2015, il a ajouté qu'il laisse les Nigérians juger.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 13:45
[Teaser] Gabon, la coopération opérationnelle en marche (JDef, hors-série)


18 nov. 2015  Journal de la Défense (#JDef)

 

Le Journal de la Défense (#JDef) vous donne rendez-vous à Libreville pour un spécial hors-série de novembre. Pendant deux semaines, quelques 140 cadres et soldats gabonais, camerounais, congolais et tchadiens ont participé à différents stages opérationnels et techniques organisés par les éléments français au Gabon (EFG). Notre équipe qui a eu la chance de pouvoir les suivre, vous embarquera pour une immersion inédite au cœur de ce pôle opérationnel de coopération à vocation régionale. Des salles de cours à la forêt équatoriale, vous serez sur le terrain, au plus près des stagiaires et de leurs instructeurs!

Grille de diffusion sur LCP-An :
-samedi 21 novembre à 09:55
-lundi 23 novembre à 00:25
-samedi 28 novembre à 10:50
-jeudi 3 décembre à 14:45
-vendredi 25 décembre à 14:50
-mercredi 30 décembre à 09h50

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:45
photo MINUSCA

photo MINUSCA


17.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La mission de l’ONU en République centrafricaine (Minusca) va être renforcée par 300 Casques bleus sénégalais pour assurer la sécurité à l’approche des élections de décembre et de la visite du pape François, ont indiqué lundi des responsables de l’ONU.

 

Ces renforts font partie d’une force de réaction rapide de la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire.

Ils seront redéployés pendant une période de huit semaines et « seront sur place dès que possible », après que le Conseil de sécurité aura donné son feu vert, a précisé le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.

À l’issue de consultations à huis clos sur la Centrafrique lundi, le représentant permanent adjoint britannique Peter Wilson, dont le pays préside le Conseil en novembre, a annoncé que le Conseil soutenait cette initiative et qu’il donnerait son aval formellement « dans les prochains jours ».

« En raison de l’escalade de la violence, le Conseil soutient la demande de déployer temporairement la Force de réaction rapide de l’ONUCI », a-t-il déclaré à la presse.

Ce renforcement permettra aussi « d’aider à la sécurité pour la visite du pape François » prévue les 29 et 30 novembre, a-t-il précisé.

Il a souligné « le niveau particulièrement inquiétant des violences » récentes en Centrafrique et leur « caractère de plus en plus inter-communautaire ».

Un Casque bleu camerounais avait été tué la semaine dernière à près de 400 km au nord de Bangui, dans la ville de Batangafo, à la suite de violences entre des éléments armés assimilés aux milices majoritairement chrétiennes anti-balaka d’une part, et d’autres assimilés à l’ex-Séléka, une coalition hétéroclite à dominante musulmane.

L’Égypte devrait par ailleurs envoyer 750 soldats et la Mauritanie 140 policiers pour renforcer les 12.000 soldats et policiers que compte déjà la Minusca.

La Minusca prévoit également de déployer ses premiers drones de surveillance au-dessus de la capitale Bangui.

« Le Conseil de sécurité a réagi extrêmement positivement », a estimé le patron des opérations de maintien de la paix de l’ONU Hervé Ladsous qui s’est adressé lundi au Conseil. « Nous devons être très reconnaissants au Sénégal », a-t-il ajouté.

Il a précisé que les renforts sénégalais seront sur place « dans les prochains jours », avant l’arrivée du pape à Bangui.

Le premier tour de l’élection présidentielle est prévu le 27 décembre et sera précédé par un référendum constitutionnel le 13 décembre.

L’objectif est de remettre le pays sur les rails après deux ans d’une transition chaotique et la crise déclenchée en mars 2013 avec le renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka.

Le premier tour des élections législatives est également prévu le 27 décembre.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 12:45
Opération BARKHANE: le Canada supporte les militaires français

Un CC-177 Globemaster III des Forces armées canadiennes, en route pour Bamako, au Mali, le 17 janvier 2013. (Archives/Caméra de combat des Forces canadiennes)

 

17 novembre 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Les Forces armées canadiennes ont déployé personnel et avion de transport CC-177 Globemaster pour transporter du personnel et des équipements militaires français entre la France et le Tchad ou le Niger.

 

Sur requête du ministère de la Défense français, le premier vol a eu lieu le 28 septembre 2015. L’avion a volé de la base d’Évreux-Fauville (France) à l’aéroport international Diori Hamani (Niamey, Niger).

 

La mise à disposition de la capacité de transport stratégique de transport lourd de l’Aviation royale canadienne est une contribution épisodique de soutien logistique au gouvernement de la France.

 

La date butoir est pour le moment du 31 décembre 2015 et d’ici là jusqu’à quatre autres vols entre la France et le Sahel sont autorisés. Ces vols pourraient se faire jusqu’à Niamey (Niger), où se trouve la base d’un pôle de renseignement de l’Opération BARKHANE ou jusqu’à N’Djaména (Tchad) où se trouve la base de l’état-major et des forces aériennes.

 

Entre le 15 janvier et le 31 mars 2013, l’Aviation royale canadienne a fourni un soutien aérien logistique continu au gouvernement de la France dans son intervention militaire au Mali, un pays d’Afrique de l’Ouest pour freiner les progrès d’extrémistes islamiques liés à Al-Qaïda et reprendre le territoire occupé par ceux-ci. Depuis le 31 mars 2013, le soutien canadien à la France a été périodique et la dernière mission remontait au 16 octobre 2013.

 

Le 14 mars 2013, le Premier ministre Harper avait annoncé que le déploiement d’un CC 177 pour le transport aérien stratégique afin de soutenir les opérations françaises au Sahel se poursuivrait aussi longtemps que le Canada identifiera un besoin.

 

Le Canada possède cinq CC-177 Globemaster de transport qui sont basés à la 8e Escadre Trenton.

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 09:45
Two F-15 aircraft were used in the strike - photo USAF

Two F-15 aircraft were used in the strike - photo USAF

 

14 November 2015 BBC Africa

 

A US air strike has targeted the leader of the Islamic State (IS) group in Libya and probably killed him, the Pentagon says.

 

Iraqi national Abu Nabil, also known as Wissam Najm Abd Zayd al-Zubaydi, was a "long-time al-Qaeda operative", it said. The strike took place on Friday and targeted a compound in Derna. The Pentagon said the strike showed that it would go after IS leaders "wherever they operate"

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 12:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

13/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 10 novembre 2015, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, actuellement déployé dans l’opération Corymbe, a effectué une escale au large de Libreville (Gabon), afin de participer à une action de rayonnement de l’ambassade de France envers les autorités diplomatiques et gouvernementales gabonaises.

 

À cette occasion, le commandant du Mistral, le capitaine de vaisseau Benoit de Guibert, a présenté à la délégation gabonaise l’organisation du bâtiment ainsi que ses activités opérationnelles récentes. Le général de corps d’armée Flavien Nziengui Nzoundou, 3e vice premier ministre du Gabon, Monsieur Dominique Renaux, ambassadeur de France au Gabon, le général de brigade Vincent Guionie, commandant les Eléments Français au Gabon (EFG), le député Alain Marsaud ainsi que la plupart des ambassadeurs en poste dans le pays et les plus hautes autorités militaires gabonaises étaient présents. Ils ont découvert la variété des missions que le BPC est capable de conduire : opérations aéromobiles et amphibies, missions de gestion de crises, commandement de forces navales, transport opérationnel et soutien santé.

 

Parallèlement, profitant de la présence du bâtiment, les EFG ont réalisé un entraînement amphibie avec les forces armées gabonaises. Militaires et invités ont ensuite emprunté les engins de débarquement pour rallier la côte au BPC.

 

Le BPC Mistral est actuellement déployé en opération Corymbe. Cette mission de présence est conduite de manière quasi-permanente dans le golfe de Guinée depuis 1990 par la Marine nationale. Elle vise deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et contribuer à la réduction de l’insécurité maritime, en complétant l’action et en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités en matière de sécurité maritime.

 

Les EFG constituent l’une des quatre bases militaires permanentes prépositionnées en Afrique avec les EFS, les FFDj et les FFCI. Ils constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre projetable dans la sous-région dans le cadre des opérations conduites par les armées françaises. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:55
base aérienne projetée (BAP) en Jordanie - photo EMA

base aérienne projetée (BAP) en Jordanie - photo EMA

 

13/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 11 novembre, les forces armées engagées en opérations extérieures et celles déployées outre-mer ont rendu hommage aux soldats morts au cours de la Première Guerre mondiale et à ceux qui, cette année encore, ont prolongé leur sacrifice en donnant leur vie pour protéger la France et les Français.

 

Cette brève revient sur les cérémonies qui se sont déroulées loin de la métropole à l’occasion de la commémoration du 97e anniversaire de l’armistice de 1918.

 

Les militaires de l’opération Barkhane ont participé à plusieurs cérémonies, notamment au Camp Kosseï, à N’Djamena (Tchad), où une prise d’armes était organisée en présence de madame Evelyne DECORPS, Ambassadrice de France au Tchad, et d’une délégation d’anciens Combattants tchadiens. Une gerbe a été déposée au carré militaire du cimetière de Farcha en présence de madame Evelyne DECORPS, ambassadrice de France au Tchad et d’une délégation d’anciens combattants tchadiens et d’un détachement d’Honneur Tchadien. Une cérémonie de dépose de gerbe a également été organisée devant la stèle Félix Eboué à N’Djamena.

 

Sur la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie, les militaires français de l’opération Chammal se sont recueillis devant le drapeau, au cours d’une cérémonie présidée par le colonel Emmanuel commandant la BAP.

 

A Bangui en République centrafricaine, la cérémonie  s'est déroulée le 11 novembre 2015 sur le camp de M'Poko, en présence du général de corps d'armée Arnaud SAINTE CLAIRE DEVILLE, commandant les forces terrestres (COMFT) et présidée par le colonel Nicolas GUISSE, commandant la force Sangaris.

 

A Beyrouth, un détachement de casques bleus français de la Force commander reserve (FCR) de la FINUL engagé dans l’opération Daman, et une délégation de marins allemands de la Task Force 448, composante maritime de la FINUL étaient rassemblés à la résidence des Pins, pour une prise d'armes binationale présidée par les ambassadeurs français et allemand au Liban, M. Emmanuel Bonne et M. Martin Huth.

 

À Djibouti, la cérémonie de commémoration a débuté par un hommage au cimetière militaire de Gabode. Le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a ensuite présidé une prise d’armes du 5e régiment interarmées d’Outre-Mer, en présence de Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti.

 

Au Gabon, une cérémonie était également organisée à Libreville, sous la présidence du général Vincent Guionie, commandant les éléments français au Gabon (EFG). Cette cérémonie s’est tenue en présence de Monsieur Renaux, ambassadeur de France et haut représentant de la République française au Gabon, de Monsieur Marsaud, député de la 10e circonscription des Français à l’étranger et des plus hautes autorités civiles et militaires gabonaises.

 

À Dakar, les Éléments français au Sénégal (EFS) ont participé à une prise d’armes sur le quartier colonel Geille de Ouakam, en présence de Monsieur Jean Felix-Paganon, ambassadeur de France, du général Pascal Facon, commandant les EFS, ainsi que de nombreux ambassadeurs de pays ayant pris part à la première guerre mondiale.

 

Sur l’Île de La Réunion, le Commandant supérieur (COMSUP) des forces armées dans la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI), le général de brigade Franck Reigner, a présidé une prise d’armes devant le monument aux morts, place de la Victoire, en présence du préfet de La Réunion, monsieur Dominique Sorain. À Mayotte, la cérémonie a été présidée par Madame George Pau Langevin, ministre des Outre-mer en déplacement dans l’Océan Indien.

 

À Cayenne, le préfet de région, monsieur Éric Splitz, a participé à la cérémonie en présence du général Pierre-Jean Dupont, COMSUP des forces armées en Guyane (FAG). Les militaires issus de tous les détachements présents dans ce département d’outre-Mer ont partagé avec les Guyanais ces instants de solennité. Après l’appel des noms des héros morts durant la Première guerre mondiale, les autorités civiles et militaires ont déposé une gerbe au pied du monument cayennais.

 

En Polynésie française la commémoration de l’armistice de 1918 s’est déroulée devant le monument aux morts de Papeete, en présence du contre-amiral Bernard-Antoine Morio de l’Isle, COMSUP des forces armées en Polynésie française (FAPF). La prise d’armes a rassemblé l’ensemble des détachements présents en Polynésie française.

 

À Nouméa, les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont célébré l’anniversaire de l’armistice en présence de Monsieur Vincent Bouvier, Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et du général de division Philippe Léonard, COMSUP des FANC.

 

D’autres cérémonies étaient organisées par les autorités locales en Nouvelle-Calédonie, auxquelles participaient des soldats du régiment d’infanterie de Marine de Polynésie Nouvelle-Calédonie et du régiment du service militaire adapté de Nouvelle-Calédonie, de marins du patrouilleur La Glorieuse et d’aviateurs de la base aérienne 186.

 

À Fort-de-France en Martinique, le COMSUP des forces armées aux Antilles (FAA), le contre-amiral Olivier Coupry, a présidé une cérémonie en présence du préfet de la Martinique, Monsieur Fabrice Rigoulet-Roze et du commodore Hans Lodder – commandant les forces armées néerlandaises aux Antilles. Au même moment en Guadeloupe, deux cérémonies se sont successivement déroulées, la première à Pointe-à-Pitre, présidée par Monsieur Martin Jaeger, le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, en présence du lieutenant-colonel Philippe Simon, coordonnateur militaire et représentant du COMSUP en Guadeloupe. La seconde cérémonie s'est déroulée au champ d’Arbaud à Basse-Terre, présidée par Monsieur Jacques Billant, préfet de région, en présence du colonel Yann Le Balc’h, chef de corps du régiment du service militaire adapté de Guadeloupe.

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