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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

 

12 November 2015 by EUTM Mali

 

Ayant débuté en Septembre, la deuxième édition du Cours de Formation des Commandants d’Unité de l’EUTM MALI continue, en se concentrant sur la formation et le leadership. L’instruction reçue dans le Centre d’Instruction de Koulikoro est bien utile pour les 22 futurs commandants de compagnie maliens, qui vont être instruit jusqu’à la mi-Décembre.

 

Commander semble être facile, mais être un leader est l’une des tâches les plus difficiles pour un officier pendant toute sa carrière, d’autant plus si l’unité commandée est en combat. C’est la raison pour laquelle l’EUTM MALI veut se concentrer sur l’éducation de certains des futurs commandants d’unité en matière de leadership, car un bon chef pourrait augmenter l’efficacité de son unité.

 

Depuis le 31 août 2015, le deuxième Cours de Formation des Commandants d’Unité est en cours d’exécution. Pendant 15 semaines, les 22 futurs commandants de compagnie reçoivent des cours en leadership, droit international humanitaire, planification des opérations, exercices de tir et bien sûr, entraînement physique. Leurs origines sont très différentes; il y a des membres de l’Armée de Terre, de la Direction du Génie militaire, de la Garde Nationale, et de la Gendarmerie. Leur âge est aussi varié; il y a des participants qui sont âgés de seulement 27 ans, et d’autres qui ont déjà passé 50 ans.

 

Dans les dernières semaines avant d’obtenir leurs diplômes de l’EUTM Mali, les étudiants participeront à un exercice final afin d’évaluer les nouvelles compétences acquises; mais, pour atteindre ce niveau de compétence, ils doivent apprendre l’importance de la logistique, comment commander une unité en milieu urbain ou pendant la nuit, ils auront appris à demander l’appui-feu, ainsi que planifier des opérations tactique telles que la surveillance, la rupture du contact, le contrôle de zone ou la flanc-garde d’une unité voisine.

 

La plupart des futurs commandants d’unité comme le capitaine S., du 27eme bataillon du génie de travaux, située à Bapho, près de Ségou, ont de l’expérience en combat,. Il a été déployé dans le nord du pays en 2013 et 2014, et il sait qu’il va revenir. Il est persuadé que le Cours de Formation des Commandants d’Unité de l’EUTM Mali est très bonne, et les Forces armées maliennes bénéficient de l’opportunité offerte pour l’EUTM Mali. À son avis, les participants améliorent leurs compétences sur le plan tactique et acquièrent confiance. Il aime beaucoup les techniques d’enseignement des cours, parce qu’ils ont appris à planifier une opération dans le bac à sable, suivi d’un exercice pratique dans le terrain, afin d’appliquer ce qu’ils ont appris. “Le partage des expériences entre les étudiants est la partie la plus rentable du cours”, souligne le capitaine S., “parce que nous ne apprenons pas seulement des instructeurs d’EUTM Mali, mais aussi de nos camarades.”

 

Un point dans tout le cours est la langue. La langue principale des participants maliens est Bambara, la langue la plus parlée au Mali, ou le français. Pour cette raison, le personnel d’EUTM MALI utilise régulièrement un traducteur. Certains des instructeurs d’EUTM MALI n’ont pas besoin d’un traducteur, comme le capitaine allemand R. qui enseigne les participants sur la façon de planifier une opération d’escorte. Il parle couramment le français. En plus, il participe non seulement en Cours de Formation des Commandants d’Unité, mais aussi, à la formation du GTIA 7 actuellement aussi donnée à Koulikoro. Pour le capitaine R., le plus grand avantage de ce cours est apprendre aux commandants d’unité maliens de bien planifier une opération: “Dans ce cours, ils apprennent à conduire, si nécessaire, une reconnaissance avant l’exécution de la mission. De cette façon ils peuvent éviter des pertes, car déjà avant l’exécution ils peuvent identifier des endroits pour des embuscades ou des engins explosifs improvisés (en anglais, Improvised Explosive Device, IED`s)”; qui sont les dangers les plus importants dans le nord du Mali.

 

Pendant le mois prochain, avant la fin du cours, les instructeurs européens et les soldats maliens vont continuer à travailler, main dans la main, pour améliorer leurs compétences, et approfondir les connaissances acquises et démontrer au Peule malien que les soldats maliens sont prêts et disposés de toutes les compétences pour défendre leur pays.

 

Reportage photos

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:35
Le destroyer classe Chungmugong Yi Sun-sin de l`unité Cheonghae déployé actuellement au golf d`Aden (Marine nationale)

Le destroyer classe Chungmugong Yi Sun-sin de l`unité Cheonghae déployé actuellement au golf d`Aden (Marine nationale)

 

SEOUL, 11 nov. (Yonhap)

 

Le ministère de la Défense a annoncé qu’il procéderait à un prolongement d’un an du déploiement de l’unité Cheonghae pour une mission anti-pirates somaliens dans le golfe d’Aden et de l’unité Akh présente aux Emirats arabes unis (EAU).

 

Ces unités seront déployées encore une année de plus, du 1er janvier jusqu’au 31 décembre 2016. L’unité Cheonghae est composée de 320 soldats avec un destroyer de 4.000 tonnes et l’unité Akh de 150 soldats sur place. Le ministère de la Défense a expliqué la raison de ce prolongement en disant que le commandement des unités alliées sous la direction de la 5e flotte américaine dans le golfe d’Aden opèrera jusqu’à la prochaine année.

 

Il est aussi à noter que les forces européennes, trois navires et un avion de reconnaissance, ont été retirés pour la mer Méditerranée, ce qui rend le commandement plus dépendant de l’unité coréenne. Un autre élément pour le maintien des forces coréennes dans le golfe d’Aden serait la présence de forces chinoises et japonaises. La Chine a envoyé dans la région deux destroyers et un navire d’approvisionnement et le Japon deux navires de guerre et deux avions de reconnaissance.

 

Le Japon a assuré cette année le commandement de l’unité CTF-151 rattachée au commandement des forces alliées dans le golfe d’Aden. L’unité Cheonghae a rempli cette fonction en 2010. Le maintien de l’unité Akh aux EAU sert à protéger les ressortissants coréens dans les pays du Moyen-Orient alors que des installations et un terrain d’exercices ont été offerts par les autorités émiriennes, selon les explications du ministère.

 

Le budget total de cette prolongation s’élève à 30,1 milliards de wons (environ 24,23 millions d’euros) pour l’unité Cheonghae et 7,9 milliards de wons (environ 6,4 millions d’euros) pour l’autre unité. Le ministère de la Défense souhaite une adoption de la loi concernant le déploiement des armées à l’étranger, octroyant des droits juridiques pour un déploiement des armées du pays sous le contrôle de forces militaires étrangères.

 

Actuellement, l’envoi des troupes sous la bannière des forces de maintien de la paix de l’ONU (PKO) a été décrit dans une loi mais le cas mentionné ci-dessus n’était pas inscrit dans le système juridique du pays. La commission de la défense du Parlement adoptera une motion en vue d’approuver le prolongement du déploiement de ces deux unités à l’étranger le 18 novembre prochain et la transmettra à l’assemblée générale du Parlement à la fin de ce mois.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:55
Chronique culturelle 13 Novembre 2015 - SHD

 

13.11.2015 source SHD

 

13 novembre 1792 : combat d’Anderlecht (actuelle Belgique). Le général Dumouriez bat  les troupes impériales du prince de Wurtemberg et entre le lendemain dans Bruxelles.

 

13 novembre 1805 : Napoléon s’apprête à entrer dans Vienne (Autriche). Venant de battre la troisième coalition, l’Empereur français est à Inkersdorf lorsqu’il apprend la prise de Vienne. Il court immédiatement et quasi seul à Schônbrunn où il se fait remettre symboliquement les clés de la ville que l’Empereur autrichien vient de quitter précipitamment.

 

13 novembre 1901 : La mission Hourst arrive à Tchong-King (Chine centrale). Le CV Emile Hourst (1864-1940) parti de Shanghai à bord de l’Olry, vapeur de 37 mètres, remonte le fleuve bleu (Yang-Tse) sur 3200 km. Franchissant plusieurs rapides, il accomplit un véritable exploit en seulement 22 jours, provoquant l’étonnement des Britanniques en observation. Quelques années plus tôt (1894-1895), en Afrique, Hourst commandait la flottille du Niger et avait participé aux opérations menant à la prise de Tombouctou. Il a publié Sur le Niger et au pays des Touaregs (1898).

 

13 novembre 1903 : création de Colomb-Béchar (Algérie). En souvenir du Général Colomb qui s’est illustré dans les confins algéro-marocains, le général Lyautey baptise le ksar de Béchar, Colomb-Béchar.

voir Lyautey, itinéraire d’un colonisateur – par Gérard Cholvy Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (2006)

 

13 novembre 1914 : bataille d’El Herri (Maroc). Malgré les ordres reçus et les conseils de ses adjoints de ne pas attaquer le camp du chef Zayane (Moha ou Hammou), le LCL Laverdure lance une colonne de 1300 hommes depuis Khenifra sur El Herri. A peine attaqué, le camp reçoit les renforts des tribus alentour. Les pertes sont énormes : deux tiers des officiers (39) et la moitié des hommes du rang (plus de 750) sont tués. Le LTN Brasillach, père de l’écrivain R. Brasillach (fusillé en 1945) figure parmi les morts. Lyautey a écrit que si Laverdure n’avait pas été tué dans l’opération, il aurait dû être traduit en cour martiale. Le désastre est tant humain que psychologique.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 13:45
L'UE évacue les familles et personnels non essentiels de sa délégation au Burundi

 

13 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bruxelles - L'Union européenne a décidé d'évacuer les familles et des personnels non essentiels de sa délégation au Burundi, secoué par des violences, sur la base d'une nouvelle évaluation des risques, ont indiqué à l'AFP deux responsables européens.

 

Nous avons décidé d'évacuer temporairement les familles et une partie du personnel non essentiel, mais la délégation continuera de fonctionner normalement, a précisé une source européenne.

 

La décision a été prise sur la base d'une nouvelle évaluation des risques liés à la situation au Burundi, a souligné la même source.

 

On a réduit le volume de nos personnels de façon à le réduire au staff essentiel. On voit bien que la situation est dangereuse à Bujumbura, nous prenons donc des mesures pour notre personnel et les familles qui devraient quitter le pays dans les jours qui viennent, a expliqué un autre responsable européen.

 

La candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat, contraire selon ses adversaires à la Constitution et à l'accord d'Arusha ayant mis fin à la guerre civile (1993-2006), a plongé le Burundi dans une grave crise ayant fait au moins 240 morts et 200.000 réfugiés depuis fin avril. Les violences quasi quotidiennes entre groupes armés laissent craindre un retour de violences à grande échelle.

 

L'UE a invité le Burundi à des consultations sur les atteintes aux droits de l'homme et aux principes démocratiques, un processus prévu dans les accords de Cotonou qui, s'il échoue, peut conduire les Européens à suspendre l'aide au développement versée aux autorités.

 

Celles-ci doivent répondre d'ici la fin novembre à la lettre d'invitation adressée au président Pierre Nkurunziza, mais l'Union n'avait pas encore reçu vendredi de réponse formelle, selon plusieurs sources diplomatiques à Bruxelles.

 

La Belgique, ancienne puissance coloniale, a de son côté conseillé vendredi à ses ressortissants de quitter le pays, en raison notamment des propos hostiles à la Belgique et des menaces à l'encontre des ressortissants belges (qui) ont (..) été diffusés.

 

Les 28 ministres des Affaires étrangères de l'UE, qui se retrouvent lundi à Bruxelles, doivent notamment faire le point sur la situation au Burundi et appeler dans un texte commun à la fin des violences.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 12:45
4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel  photo EMA

4e réunion des chefs d’état-major du G5 Sahel photo EMA

 

07.11.2015 Source EMA

 

Le 3 et le 4 novembre, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme.

Depuis 2014, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad ont ainsi choisi d’apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace transfrontalière que représentent pour eux les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent au Sahel. Très tôt, ils ont manifesté la volonté de conduire leur action aux côtés de la France, qu’ils considèrent comme « un partenaire stratégique ». C’est dans cette logique de partenariat qu’a été conçue l’opération Barkhane, dont la mission est d’appuyer les forces armées des pays du G5 Sahel dans leur combat contre le terrorisme.

Face à une menace transfrontalière et transnationale, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue une priorité. Pour la France, elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national ; une logique de solidarité vis-à-vis de forces armées partenaires.

La veille de cette réunion, le général de Villiers s’était longuement entretenu avec le chef de l’État du Burkina Faso, le Président Michel Kafongo, avec lequel il avait déjà abordé la question des défis sécuritaires auxquels sont confrontés le Burkina Faso et sa sous-région.

 

Repère

Créé à l’initiative des chefs d’État de la région sahélo-saharienne (Burkina-Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad), le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres.

Le général Pierre de Villiers a été invité à chaque réunion des CEMA des pays membre du G5 Sahel depuis l’institutionnalisation de ce partenariat le 16 février 2014.

Précédentes réunions :

9 avril 2014 (Niamey)

19 novembre 2014 (Niamey)

27 mai 2015 (N’Djamena)

 

Reportage photos

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 08:45
L'armée nigériane dit avoir libéré 61 captifs de Boko Haram

 

13.11.2015 Romandie.com (ats)

 

Les forces armées nigérianes ont tué quatre personnes soupçonnées d'être des membres de Boko Haram et délivré 61 captifs, principalement des femmes et des enfants. Les prisonniers étaient retenus par les islamistes dans l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria. L'armée a mené, avec un soutien aérien, une opération dans les camps de Boko Haram situés entre les localités de Bitta et de Damboa. Elle a "secouru 61 personnes enlevées et retenues en captivité par les terroristes de Boko Haram", selon le communiqué. "Les personnes secourues sont principalement des femmes et des enfants et ont été depuis lors évacuées. Les soldats ont également (...) tué quatre terroristes et en ont arrêté un", a ajouté l'armée. Le 28 octobre, l'armée avait annoncé avoir délivré 338 personnes retenues en captivité par Boko Haram, dont 192 enfants et 138 femmes, lors d'une opération menée en bordure de la forêt de Sambisa, un repaire des rebelles islamistes situé dans l'Etat de Borno.

 

Des succès militaires

Aucune indication ne permet de supposer que l'une des quelque 200 lycéennes enlevées par Boko Haram en avril 2014 à Chibok, dans l'Etat de Borno, figure parmi les femmes libérées jusqu'à présent par l'armée. L'armée nigériane a revendiqué ces derniers mois une série de succès dans sa lutte contre l'insurrection. Début août, elle avait annoncé avoir délivré 178 personnes dont plus d'une centaine d'enfants près de la ville de Aulari, à quelque 70 km au sud de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno. L'insurrection menée par Boko Haram a fait au moins 17'000 morts et plus de 2,5 millions de déplacés depuis 2009.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 22:45
Sangaris : point de situation du 12 novembre 2015

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

En République Centrafricaine, la situation sécuritaire reste fragile. À Bangui, les tensions intercommunautaires nécessitent une vigilance constante des forces internationales, en particulier dans les arrondissements situés au sud de la capitale (3e et 6e arrondissement).

 

La forces Sangaris est intervenue à plusieurs reprises de façon autonome ou en appui direct de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA). Les éléments français ont ainsi été engagés dans des accrochages d’intensité variable, au cours desquels aucune perte n’a été subie.

Dans ce contexte, la force Sangaris  maintient un dispositif de réaction rapide lui permettant d’intervenir en appui des Casques bleus de l’ONU dans les zones de tensions.

En province, la situation semble plus calme malgré, la encore, la persistance de tensions.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 19:45
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 10 novembre 2015, dans le cadre du Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité, le général d’armée Pierre de Villiers était invité à intervenir sur le thème des « défis du terrorisme en Afrique ».

 

Après avoir tracé les lignes de forces de l’évolution de la menace terroriste (mutation des modes d’action ; caractère transnational et transfrontalier), il a insisté sur les trois éléments qui, à ses yeux, permettent de surmonter les difficultés du quotidien des opérations :

• inscrire son action dans la durée, en se gardant de la pression pour une réponse immédiate ;

• respecter le droit international, sans jamais céder à la violence ;

• établir une stratégie globale dont l’action militaire ne constitue qu’un des volets. « Gagner la guerre ne suffit pas, il faut aussi gagner la paix ».

 

En séance plénière, le CEMA est intervenu aux côtés de M. Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense du Mali, de M. Mohammed Babagana Monguno, de la sécurité nationale du Nigeria, de M. Masakazu Hamachi, vice-ministre parlementaire pour les Affaires étrangères du Japon, de Mme Elissa Slotkin, assistante à la sécurité au département de la Défense des États-Unis, et de M. Mongi Hamdi, Représentant spécial et Chef de la MINUSMA.

 

photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

Arrivé dans la capitale sénégalaise la veille de l'ouverture du Forum, le général de Villiers a profité d'un moment de répit pour passer une soirée avec les soldats des éléments français au Sénégal (EFS).

 

Repères

 

Forum International de Dakar sur la Paix et Sécurité

Réunissant plusieurs centaines de personnalités politiques, de militaires, de diplomates et d’experts, la deuxième édition du Forum international sur la Paix et la Sécurité s’est déroulée à Dakar lundi 9 et mardi 10 novembre 2015. Elle s’inscrivait dans la continuité de la première édition, initiée par les Chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet de l’Élysée de décembre 2013, qui s’était tenue dans la capitale sénégalaise les 15 et 16 décembre 2014. Son ambition cette année était d’inscrire cette rencontre dans l’agenda international sur les questions stratégiques et de défense, de développer les échanges et d’approfondir le dialogue stratégique entre les Africains et leurs partenaires internationaux.

 

Eléments français au Sénégal

Depuis leur création en août 2011, les EFS constituent l’un des deux pôles de coopération à vocation régionale en Afrique de l’Ouest. Au titre du partenariat de défense signé en 2012, ils contribuent aux missions de sécurité civile en appui des autorités locales sénégalaises en tant que de besoin.  Ils conduisent également des actions de coopération visant à accompagner les États africains de la sous-région dans le renforcement de leur sécurité collective. Ils mettent en œuvre le volet opérationnel des coopérations apportant un soutien aux missions de maintien de la paix dans la région.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 19:45
photo EMA Armée de l'Air

photo EMA Armée de l'Air

 

12/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans la bande sahélo-saharienne (BSS), la force Barkhane poursuit, aux côtés des forces partenaires, les opérations visant à réduire la liberté d’action des groupes armés terroristes en asséchant leurs flux logistiques.

 

Les forces partenaires appuyées par les forces internationales poursuivent leurs opérations de lutte contre les groupes armés terroristes.

 

Au cours de la semaine, les activités de la force Barkhane ont été marquées par le premier ravitaillement en vol d’un hélicoptère Caracal par un C 130 Hercules américain et la mise en place d’un cycle d’instructions opérationnelles au profit de 150 soldats maliens déployés à Gao au Mali. Réalisée dans le cadre de la coordination des opérations multipartites, cette mission d’instruction vise à harmoniser les procédures de travail entre militaires français et maliens.

 

Les 3 et  4 novembre 2015, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou au Niger pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la BSS coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme. Lors de cette réunion, les chefs d’état-major du G5 ont signé une charte précisant le volet militaire de leur coopération transfrontalière (« Charte de fonctionnement du partenariat militaire de coopération transfrontalière des forces armées du G5 Sahel »). De son côté, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue l’effort prioritaire des armées françaises. Elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national et une logique de solidarité vis-à-vis des forces armées partenaires.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:55
Comment optimiser la participation aux opérations de maintien de la paix en Afrique ?


12.11.2015 Clara Mény, Responsable du comité Afrique - ANAJ IHEDN
 

Le Comité Afrique de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous présenter son premier atelier autour du thème Comment optimiser la participation aux opérations de maintien de la paix en Afrique ? Equipements, soutien, formation, financement - par Général (2S) Dominique TRINQUAND
Consultant, Expert des  opérations de maintien de la paix de l’ONU, le Lundi 23 novembre 2015 à l'École militaire.

 

L’intervention du général (2S) Trinquand abordera la question de l’optimisation de la participation aux Opérations de maintien de la paix à travers les exemples malien (MINUSMA) et centrafricain (MINUSCA).

Le 25 avril 2013, la résolution 2100 adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU porte création de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) afin de remplacer la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) de la CEDEAO et de l’UA au Mali. La MINUSMA a pour principal mandat de stabiliser les principales agglomérations du Mali et de contribuer au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays. Outre le Bangladesh et la Chine, le Tchad, le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal sont les plus importants contributeurs de troupes au sein de la MINUSMA.

Le 10 avril 2014, la résolution 2149 votée par le Conseil de sécurité de l’ONU porte création de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA). La MINUSCA est dotée, dès septembre 2014, d’une composante militaire, reposant principalement sur les effectifs de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Hormis le Bangladesh et le Pakistan, plusieurs pays africains (Cameroun, Burundi, Congo, RDC, Rwanda, etc.) fournissent le plus gros contingent de la MINUSCA.

 

Atelier réservé exclusivement aux membres de l’ANAJ-IHEDN à jour de cotisation 2015

sinscrire

Depuis 25 ans, sa pratique de l’ONU, aussi bien sur le terrain qu’au siège, lui a donné une véritable expertise de cette organisation, aussi bien sur ses méthodes de travail et les procédures que sur les influences internes et externes, sur les hommes et femmes du système. En opération, il a commandé un bataillon de la FINUL (1991-92) et pendant les périodes difficiles de la crise en ex Yougoslavie (1993-95), il a été choisi pour être le conseiller de deux commandants militaires des forces de l’ONU. Depuis 1998, il a tenu plusieurs postes de responsabilité dans des états-majors de l’OTAN, de l’Union européenne aussi bien que de l’ONU. Cette pratique des différentes organisations internationales lui a permis de mesurer les avantages et inconvénients, les forces et faiblesses de chacune d’entre elles.
En 2010, il a rejoint le groupe Marck où il assure la fonction de directeur de développement du groupe puis celle de directeur des relations extérieures. Dans le cadre de cette fonction, il participe à la création d’un groupement d’entreprises qui équipent les contingents participants aux opérations de maintien de la paix.
Le général (2S) Dominique Trinquand est issu de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il est breveté de l’École supérieure de guerre de Paris, du Staff College de Camberley, du Royal College of Defense Studies de Londres et diplômé du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques de Paris.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:45
Kenyan forces say flush out suspected Islamist militants in forest

 

12 November 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Kenyan security forces have destroyed five camps used by suspected militants linked to the Somali Islamist group al Shabaab in a sweep of a forest on the north coast, a commander in charge of the operation said.

 

The army and police launched the operation two months ago in Boni Forest, close to the Somali border, to flush out militants it believed were using the area to launch strikes in Kenya.

 

Al Shabaab has been behind a spate of attacks on Kenya in the past two years, including an assault on Nairobi's Westgate shopping mall that killed 67 people and a raid on Garissa university in the northeast that killed almost 150.

 

The militants also launched several attacks in 2014 that left more than 100 dead in Lamu County region, an area that includes Boni forest.

 

"The combined security units discovered five different al Shabaab hideouts inside the forest," the head of the operation, James Ole Serian, told Reuters. "The hideouts have already been destroyed and the weapons handed to the government."

 

The militants themselves fled when the operation was launched on Sept. 11 and none were arrested in the raids, he said. But several people in the surrounding area, mostly Kenyans, had been detained on suspicion of having links to the group, he added.

 

"You will be seeing some of them in court soon," he said.

 

Military planes and helicopters have been sweeping the area since the operation began and local residents have reported sporadic sounds of gunfire and blasts from the area.

 

“We are not leaving the Boni forest anytime soon until we ascertain that every terror element in the forest has been cleared," Serian said, adding the operation could take more than the three months originally planned.

 

Officials said at least 3,000 people living near the forest were forced to leave so the operation could go ahead.

 

In the port city of Mombasa, further south, a regional official said security forces were on alert for suspected militants who had fled Boni Forest area. Security forces have also set up road blocks between Lamu and Mombasa.

 

"We are very alert and have the names of some of them," Mombasa County Commissioner Nelson Marwa said.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:45
African Union photo U.S. Africa Command (AFRICOM)

African Union photo U.S. Africa Command (AFRICOM)

 

12 November 2015 by defenceWeb

 

The recent sixth AU high level retreat for the promotion of peace, security and stability on the continent acknowledged an increase in the frequency and scope of violent attacks by different groups and the growing presence of the so-called Islamic State in Africa.

 

The gathering in the Namibian capital of Windhoek said this was “a matter of deep concern”.

 

In the Windhoek Declaration, issued after the retreat and ahead of the one and only field exercise of the African Standby Force’s (ASF) rapid deployment capability in South Africa, it was noted that “casualties, destruction of infrastructure and loss of livelihoods have been unprecedented”.

 

“In Somalia, Mali, Nigeria, Cameroon, Niger, Chad, the Central African Republic and in Libya armed conflict and/or terrorism has resulted in a humanitarian crisis of grave proportions. There are an estimated 28 million people in need of humanitarian assistance across the Sahel.

 

“It is likely that conditions fuelling violent extremism will not subside in the immediate future, especially given the current dynamics in the Middle East and the increasing globalisation evident throughout the world,” the Declaration states.

 

Those attending also noted the global debate is shifting from “a war on terror” to other types of responses with a more holistic approach.

 

“Terrorism and violent extremism represent a multi-dimensional and complex phenomenon, requiring a comprehensive counter-strategy,” the Declaration states noting responses to these threats “have often been designed to address the symptoms through military and security centred counter-terrorism strategies”.

 

These, it continues, may seem effective in the short term but have proven to be unsustainable and ineffective and “often counter-productive and resulting in an increased pool of individuals vulnerable to radicalisation. Especially if non-state armed groups count on popular support they cannot be defeated by military action alone and a political solution should be envisaged to resolve violent insurgencies”.

 

To prevent terrorism its underlying causes have to be addressed. These the retreat identified as good governance, particularly the promotion of accountable, transparent and inclusive governance systems based on the rule of law as well as poverty, unemployment and inequality.

 

The Declaration also notes that political solutions must become central to comprehensive strategies addressing terrorism and violent extremism.

 

As far as recommendations are concerned the Windhoek Declaration states that “addressing the scourge of terrorism is not a short term exercise but a long term commitment requiring firm political will, mobilisation of considerable resources, close collaboration and carefully conducted and shared analysis”.

 

The retreat also recommended that the prevention of violent extremism and terrorism be prioritised and placed at the top of the African policy agenda.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:45
Ghana acquires third C295 as Airbus finalises further African orders

 

12 November 2015 by Guy Martin - defenceWeb

 

The Ghana Air Force has acquired a third C295 transport aircraft from Airbus Defence and Space, confirming plans announced last year. The company is finalising three new C295 contracts in East and West Africa, with two already having been signed.

 

Ghana’s third C295 was seen at Airbus’s final assembly plant in Seville, Spain, in late October.

 

Ghana received its first C295 in November 2011 and the second in April 2012 as part of the Air Force’s modernisation drive. One of the C295s was used to support the United Nations-led MINUSMA mission in Mali. In November 2014 Ghana’s president John Dramani Mahama announced that Ghana would acquire an additional C295, in addition to other aircraft, including five Super Tucanos, Mi-17s and four Z-9s.

 

Antonio Rodriguez Barberan, Head Of Sales, Military Aircraft at Airbus Defence and Space, said that two African C295 contracts have been signed while the third depends on certain financial obligations being met. He told defenceWeb that he sees sales of 50 aircraft in the next decade to the continent.

 

At the moment Algeria has six C295s in service, Ghana three and Egypt has ordered 24. Airbus is currently still manufacturing C295s for Egypt.

 

Barberan said he sees Egypt as having a need for additional C295s and said that the North African country is an important customer for Airbus. The Egyptian Air Force is an enthusiastic operator of the type, having accumulated 10 000 flight hours in its first four years of operation, with several pilots reaching 1 000 flight hours.

 

In total, the 139 C295s flying in the world have accumulated more than 230 000 flight hours while the CN235 fleet of 236 aircraft has accumulated more than 1.35 million flight hours.

 

Elsewhere, Airbus is hoping to sell its C295 to Canada to meet its requirement for a Buffalo and C-130 replacement. The aircraft would be configured for search and rescue and maritime surveillance. The C295 is the only finalist in India’s competition for an Avro replacement and may be produced locally in India, and Barberan said that he expects to see more C295 orders from Latin America in 2016.

 

Airbus is offering the C295 in a multitude of guises, including waterbomber, gunship, VIP transport, ground surveillance, signals intelligence, air-to-air refuelling, maritime patrol, search and rescue, oil spill dispersant and airborne early warning and control platform.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:45
Around 25 dead in Boko Haram raid in Niger and clashes with army

 

12 November 2015 defenceWeb (Reuters)

 

Around 25 people were killed on Wednesday in a Boko Haram attack on a village in southern Niger and subsequent clashes between the Islamist militants and the army, Niger military officials said.

 

Fighters from the Nigerian militant group killed five civilians in their initial attack on the village located in the West African nation's Bosso district. Niger soldiers drove back the militants, killing around 20 of them, the officers said.

 

"Reactingly quickly, the government's forces were able to push them back. Most of the Boko Haram elements have been neutralised," said one of the officers, based in the Diffa border region.

 

"The situation is under control and we are carrying out clean-up operations," he added.

 

Boko Haram has ramped up cross-border attacks into Niger, Chad and Cameroon from its strongholds in northeastern Nigeria in recent months.

 

Almost a third of Diffa's nearly 600,000 inhabitants have been displaced by the violence.

 

A long-awaited 8,700-troop-strong regional task force is set to begin joint operations soon against the Islamist fighters when the region's rainy season ends, a top United Nations official said late last month.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 13:45
Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ( Photo: Archives/Sylvain Liechti /ONU)

Des Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ( Photo: Archives/Sylvain Liechti /ONU)


12.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’ONU étudie la possibilité d’envoyer des Casques bleus au Burundi depuis la République démocratique du Congo voisine, si les violences s’amplifient et deviennent incontrôlables, ont rapporté mercredi des diplomates.

 

« Une option est de faire venir des soldats de la Monusco (la mission de l’ONU en RDC, NDLR) par la frontière avec le Burundi », a expliqué un diplomate du Conseil de sécurité qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.

Les 20.000 soldats de la Monusco en RDC sont soutenus par une force de réaction rapide constituée de soldats d’élite d’Afrique du Sud, du Malawi, et de Tanzanie, qui pourraient aussi être déployés au Burundi, a ajouté ce diplomate.

Dans un projet de résolution présenté lundi au Conseil de sécurité, la France a exhorté la communauté internationale à mettre fin aux violences qui s’intensifient au Burundi et réveillent le spectre d’un génocide, comme au Rwanda voisin en 1994.

Le texte, qui menace de sanctions les auteurs de ces troubles, pourrait être soumis au vote dès cette semaine.

Le projet de résolution demande notamment au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de présenter des mesures d’ici 15 jours visant au renforcement de la présence de l’ONU au Burundi.

Le déploiement de Casques bleus au Burundi nécessiterait toutefois l’approbation des autorités burundaises ou une décision du Conseil de sécurité dans le cadre du chapitre 7, qui permet à l’ONU d’utiliser la force.

L’ambassadeur du Royaume-uni à l’ONU, Matthew Rycroft, dont le pays préside le Conseil de sécurité en novembre, a affirmé mercredi à la presse que les négociations sur la résolution progressaient « très rapidement » et qu’un vote pourrait avoir lieu dans les prochains jours.

Car il reste à savoir si la Russie –qui a un droit de veto– soutiendra ces sanctions, puisqu’elle considère ces violences comme des problèmes internes au Burundi.

La communauté internationale craint des violences à grande échelle, certains durs du pouvoir ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l’histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutus et Tutsis.

Le Burundi est sorti il y a moins de dix ans d’une longue guerre civile qui a fait quelque 300.000 morts entre 1993 et 2006.

Au moins 240 personnes ont été tuées et plus de 200.000 personnes ont quitté le pays depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé en avril qu’il briguait un troisième mandat, jugé anticonstitutionnel par l’opposition. M. Nkurunziza a été réélu en juillet.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:45
An A-Darter missile and Badger armoured vehicle

An A-Darter missile and Badger armoured vehicle

 

10 November 2015 by defenceWeb

 

The Public Enterprises Minister has given Denel a clean bill of health and the announcement of major multi-million Rand contracts adds further credibility but at least some suppliers of goods and services maintain they have not been paid.

 

According to one supplier, his company’s account with the State-owned defence industry conglomerate is currently 90 days in arrears.

 

“We also have no commitment as to when the outstanding amount of more than R10 million will be paid,” the disgruntled contractor said, adding there are “at least 20 other suppliers to Denel Dynamics” who find themselves in similar positions.

 

Last month Public Enterprises Minister Lynne Brown said, in reply to a Parliamentary question, that the acquisition of BAE Systems Land Systems South Africa had not exhausted Denel’s cash reserves.

 

Natasha Mazzone, opposition Democratic Alliance (DA) party shadow public enterprises minister, who first asked questions about Denel’s liquidity, said: “It appears the extent of the problem is greater than what has been reported and I have written to Minister Brown requesting her to urgently appear before the Parliamentary Public Enterprises Committee to respond to the Denel crisis”.

 

Among the other 20 companies who still await payment for goods and services are some that have incurred penalties on export contracts.

 

The newest addition to the Denel stable, now renamed Denel Vehicle Systems (DVS), this week confirmed a R900 million plus contract with NIMR in the United Arab Emirates for the development and supply of N35 (formerly RG35) mine protected vehicles.

 

The contract, according to a Denel statement, is one of the largest received by the now DVS and previously BAE Land Systems Land Systems South Africa in recent years and will provide work for two of the company’s major divisions for the next 24 months.

 

“It is one of several contracts awarded to DVS since it became part of Denel earlier this year and further confirms Denel’s leadership role in landward mobility and mine protected vehicles,” Zwelakhe Ntshepe, Denel Group Executive Business Development, said.

 

Other contracts Denel landward defence has recently concluded include 24 RG-31 mobile mortar platform (MMP) vehicles, assembly of driveline components for NIMR, maintenance and supply of spares for combat and military support vehicles and for components in the new Transnet electric locomotives.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
 HSI32 interceptor photo CMN

HSI32 interceptor photo CMN

 

10 November 2015 by defenceWeb

 

A group of Mozambican sailors has completed training on the new HSI32 interceptors the country is receiving from France.

 

French shipyard Constructions Mecaniques de Normandie (CMN), which is building the vessels at its facilities in Cherbourg, completed the training of 34 Mozambican sailors on Friday, after six weeks of theoretical and practical training.

 

Over the course of two weeks, the sailors made a dozen voyages, with the final trips being under complete Mozambican crew control. After their training, the Mozambican soldiers were awarded diplomas at a ceremony, Mer et Marine reports.

 

With the completion of personnel training, the first three HSI32 vessels will be delivered to Mozambique by early next year. They will be transported to Africa via a cargo ship. Deliveries are expected to begin in December.

 

On September 5, 2013, the Mozambican government signed a 200 million euro deal with CMN to build the three Ocean Eagle 43s, three HSI32 interceptors and 24 fishing vessels over a two year period. In January Mozambique ordered another three interceptors, which will be delivered from December 2015 at a rate of one every two months. The first Ocean Eagle was launched on January 22 this year and the first HSI32 was launched at CMN’s facility in Cherbourg on 18 March.

 

The HSI 32s have a length of 32.2 metres and a width of 6.4 metres. Crew complement is 12. The type is made from aluminium for light weight and agility. Sensor options can include a surveillance radar, electro-optical sensors and a satellite link for transferring images and other data.

 

The HSI32 interceptors are able to reach speeds of up to 43 knots and can undertake patrols for three days, with a range of 800 nautical miles at 12 knots or 580 nautical miles at 33 knots. Weapon options include a remotely operated 20 mm cannon and two 12.7 mm machineguns. A 4.8 metre RHIB can be launched from the back of the boat. Crew complement is 12. These vessels are ideal for anti-piracy, anti-terrorism and anti-smuggling missions.

 

The Ocean Eagle 43 patrol vessel features an innovative trimaran design ideal for shallow waters. The model has a top speed of 30 knots and a range of 3 000 miles at 20 knots or 5 000 miles at 12 knots. Crew complement is seven, but another eight people can be accommodated aboard. A small helipad can accommodate unmanned aerial vehicles (UAVs) like the Schiebel Camcopter while a seven metre rigid-hulled inflatable boat (RHIB) can be launched from a ramp at the back of the vessel. Weapons options include a 20 or 30 mm cannon above the bridge and two 12.7 mm machineguns at the stern.

 

The new vessels ordered from France will provide a major boost to Mozambique’s navy, especially in light of recent offshore oil and natural gas finds. At present the country’s small navy comprises a single Conejera class patrol craft (Pebane) donated by Spain, a couple of Namacurra class harbour patrol boats donated by South Africa and around ten small patrol craft, including RHIBs.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
Photo Dylan Mohlala

Photo Dylan Mohlala

 

10 November 2015 by defenceWeb

 

The closing ceremony for Exercise Amani Africa II was held on 8 November at the Lohatla Combat Training Centre in the Northern Cape, with President Jacob Zuma declaring the rapid deployment capability of the African Standby Force (ASF) ready to go. Some 5 000 troops from numerous African Union countries took part in one of the largest military exercises ever held in South Africa.

 

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
US offers rewards in hunt for Somalia's al-Shabab leaders

 

11.11.2015 by BBC Africa

 

The US government is offering $27m (£18m) in rewards for information on the whereabouts of six leaders of the Somalia-based al-Shabab group.

 

The highest reward is $6m for the group's leader Abu Ubaidah. He replaced Ahmed Abdi Godane, who was killed in a US drone strike last year. Among those being hunted is Mahad Karate, also known as Abdirahman Mohamed Warsame, believed to be a key player in the attack on a Kenyan university which killed 148 people.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
photo MINUSCA

photo MINUSCA

 

11 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Nations unies (Etats-Unis) - La mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a reçu de nouvelles allégations d'agressions sexuelles commises par des Casques bleus dans le pays contre des femmes et des jeunes filles, dont plusieurs sont désormais enceintes, a rapporté mercredi un responsable de l'ONU.

 

La Minusca a été informée aujourd'hui d'allégations concernant cinq femmes qui ont eu des relations sexuelles avec des Casques bleus. Trois d'entre elles ont moins de 18 ans, a précisé ce responsable, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.

 

Une équipe de la Minusca se rendra jeudi à Bambari, dans le nord de Bangui, pour collecter des informations sur ces allégations qui impliqueraient des soldats de la République démocratique du Congo.

 

Deux des cinq femmes sont tombées enceintes après ces agressions qui ont duré plusieurs mois, a précisé le responsable onusien.

 

La Minusca a déjà été frappée par des allégations similaires d'agressions commises y compris contre des mineures. La plus jeune victime citée avait 11 ans.

 

A la mi-septembre, dix-sept cas d'accusations d'exploitation ou d'abus sexuels visant le personnel civil ou militaire de l'ONU en Centrafrique avaient été signalés à la Minusca.

 

Des soldats français de l'opération Sangaris sont aussi sous le coup d'une enquête pour viols d'enfants en Centrafrique.

 

C'est au moins la deuxième fois que des soldats de RDC sont accusés d'exactions dans une mission de l'ONU. En août trois jeunes femmes dont une mineure avaient accusé des soldats congolais de les avoir violées et Kinshasa avait promis qu'ils seraient traduits devant la justice.

 

Il revient à chaque pays de sanctionner ses Casques bleus responsables d'infractions.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait qualifié ces abus de cancer dans (son) organisation et avait annoncé qu'il n'hésiterait pas à rapatrier des contingents entiers de Casques bleus s'ils commettaient des exactions et que leurs pays d'origine ne les sanctionnaient pas.

 

M. Ban a limogé en août le chef de la Minusca puis a commencé à suspendre les salaires de Casques bleus impliqués dans des exactions.

 

Seize missions de maintien de la paix de l'ONU, comptant près de 105.000 soldats et policiers venant de 124 pays, sont actuellement déployées dans le monde.

 

Le pays contributeur reçoit environ 1.000 dollars par mois pour chaque Casque bleu.

 

Le chef actuel de la Minusca, le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga a condamné de tels actes qui sont complètement inacceptables et promis de prendre rapidement des mesures appropriées si ces allégations sont confirmées.

 

L'ONU s'apprête en outre à envoyer plus d'un millier (1.140) de Casques bleus supplémentaires dans le pays, en proie à de nouvelles violences à l'approche d'élections législatives et présidentielle le 27 décembre.

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l'ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmane et chrétienne en 2013 et 2014.

 

Des responsables de l'ONU sont par ailleurs en discussion avec le Vatican concernant la sécurité du pape François lors de sa visite en Centrafrique les 29 et 30 novembre.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
Airbus provided satellite imagery for Exercise Oxide

 

11 November 2015 by Guy Martin - defenceWeb

 

Airbus Defence and Space supplied geo-intelligence maritime security support to the South African Maritime Safety Agency (Samsa) for Exercise Oxide between the French and South African navies earlier this year.

 

The reports were generated from the multiple satellites operated by Airbus Defence and Space. These satellites are the optical satellites SPOT 6 and SPOT 7 complimented by the very high resolution satellites Pléiades 1A and 1B. The radar satellites are known as TerraSAR-X and TanDEM-X and will soon to be complimented by a third named PAZ.

 

The satellite imagery was acquired on 22 and 23 September to generate a vessel detection report the same day. This allowed for the detection and identification of military vessels and civilian vessels within the open water zone during the search and rescue portion of the exercise.

 

Thomas Lutz, Director Sales East & Southern Africa at Airbus Defence & and Space, said the geointelligence data was provided by the Maritime Application department within GEO-Intelligence based in Toulouse, France. For the maritime environment, Airbus Defence and Space offers an Information Fusion Centre that integrates various satellite, AIS (Automatic Identification System), VMS (Vessel Monitoring System) and satellite imagery solutions for its customers.

 

Satellite imagery is one of the assets that Airbus Defence and Space is offering to the South African National Defence Force (SANDF). In March 2012 Cassidian (as a predecessor of Airbus Defence and Space) demonstrated its Spexer 2000 radar to the SANDF on the border with Mozambique. Lutz said the radar was hugely successful as the operators were able to monitor the border on a 24/7 basis. It was also showcased in Cape Town and at Coega in Port Elizabeth, for harbour monitoring and for monitoring ships at anchor. Cassidian demonstrated the radar to the Institute for Maritime Technology (IMT), which performs defence research for the South African Ministry of Defence. The IMT did trials in False Bay.

 

Lutz said that feedback from the system, which was also equipped with electro-optical sensors and a laser rangefinder, was fantastic. He said a radar like the Spexer would be highly useful for border surveillance, counter-poaching and peacekeeping operations. He suggested that the SANDF could start off with some sensor towers at hotspot locations (or mobile sensor reconnaissance vehicles), and connect these with a command and control centre. As funds became available, this system could be expanded over time

 

Airbus is marketing the radar elsewhere in Africa and the system is operational in the Middle East on a big border security project.

 

The Spexer forms part of Airbus’s larger border security portfolio. The company has sold its border security services to three African countries in West and North Africa and is in discussions with a number of oil producing countries in this regard, with several acquisition projects underway. Airbus officials told defenceWeb that there is demand for border protection due to migration, terrorism, and smuggling. The migrant crisis in Europe has in particular raised the issue of border security in nations like Libya, Egypt and Algeria.

 

Airbus Defence and Space has executed major border security contracts in places like Romania, Qatar, Saudi Arabia and France. For instance in Saudi Arabia it has executed the largest fully integrated border security solution, covering 6 500 km of land border and 2 500 km of maritime border.

 

Qatar’s sea and land borders are protected by cameras and radar towers while France integrates radars, AIS, mobile platforms and other sensors to monitor its borders in Europe and overseas territories, according to Dr Thomas Jacob: Integrated Systems and VP Border Security at Airbus Defence and Space.

 

Jacob said that sensor-based systems require less people in the field, who are reduced to checking, intercepting threats and maintaining equipment. Sensors are able to operate in all weathers, 24 hours a day and maintain a continuous presence.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
Spanish CN235s in Djibouti

Spanish CN235s in Djibouti

 

11 November 2015 by Guy Martin - defenceWeb

 

The Spanish Air Force continues to support the European Union’s Operation Atalanta anti-piracy operation off the Horn of Africa, using CN235 and P-3 aircraft, with the CN235s accumulating 100 hours per month during these deployments.

 

First Lieutenant Alejandro Nemo of the Spanish Air Force’s 48 Wing (804 and 402 Squadrons) said his unit uses CN235 maritime patrol aircraft for this task, converted to D.4 standard with the Fully Integrated Tactical System (FITS). These aircraft feature a maritime radar, forward-looking infrared, electro-optical sensor and ship Automatic Identification System (AIS), among others. The radar can track the distance, bearing, and geographic position of up to 200 targets, including marine surface and airborne targets. Nemo said it is very helpful as the radar gives 360 degrees coverage.

 

The electro-optical turret carries a FLIR, colour camera and laser illuminator. Other equipment includes a digital camera with a 70-200 mm zoom lens, digital video recorder capable of recording up to 10 hours and a datalink/satellite communication system that can transmit and receive pictures, data and text.

 

The AIS system is used to monitor its mandatory use. Some vessel owners choose to switch the system off to avoid having to pick up refugees in the Mediterranean – international laws stipulate that they are required to assist refugee boats but some switch their systems off in order to avoid taking responsibility. If caught, vessels can be fined hundreds of thousands to millions of euros.

 

A search and rescue kit can be dropped to people in distress from the rear ramp of the CN235. The kits are made up of two rafts and three survival equipment containers tied together with a rope. Before being dropped, a flare is launched to determine wind direction and then the kit is dropped, although there are very few times this has actually been used in practice – a few times helicopters have been dispatched to assist stricken vessels.

 

Nemo said that Atalanta patrols are usually flown at around 2 000 feet above sea level, and at 140-150 knots, for best surveillance, but this does result in fairly high fuel burn. The minimum crew is two pilots, two sensor operators and two observers. Missions typically last 8-10 hours and cover 1 800 nautical miles. Operation Atalanta CN235s have flown some 1 525 flight hours during 179 sorties, with usually 100 hours being flown a month during 12-15 missions.

 

In addition to the standard Atalanta crew deployment of four pilots, three FITS operators, one tactical coordinator, two observers and two flight engineers, six ground mechanics are deployed to support the single CN235 D.4 deployed. Nemo said the environment is harsh on the aircraft, with salty, dirty, hot air requiring the aircraft to be washed after every flight.

 

The primary goal of Atalanta missions is to provide intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR) in support of Atalanta vessels. This involves not only monitoring the Somali coast but also pirate bases. As the pirates are now targeting ships away from the heavily patrolled transit corridor in the Gulf of Aden, the CN235s are searching outside this area as well. Nemo noted that 20 000 ships pass through the Gulf of Aden a year, including 17 oil tankers a day, which carry 30% of Europe’s fuel.

 

Nemo noted that piracy has reduced from its high between 2008 and 2012 due to best practices by ship operators and the strong naval presence in the region. At the moment there is almost no pirate activity, he said, but noted that intelligence reports pirate activity moving elsewhere. As a result, the CN235s are increasingly being used for ground surveillance such as looking out for drug and people smuggling activities. If a ship is seen to be in trouble, the standard procedure is to orbit to avoid detection by the pirates, report activity and circle the area to report the position and heading of the vessels.

 

Although Atalanta continues, and the mission has been extended to the end of next year, 48 Wing is not currently deployed there. Instead, 801 Squadron is flying out of Djibouti at the moment. CN235s are usually deployed for two month periods, but every other year P-3 Orions take up the task.

 

Apart from Operation Atalanta, 48 Wing also took part in Operation Noble Centinela to stop illegal migrants in the Canary Islands. The aircraft flew 396 flight hours over 125 sorties. Another 389 flight hours were flown during 56 missions under Unified Protector around Libya. Operation Active Endeavour, ongoing in the Mediterranean, has seen the CN235s fly 350 flight hours over 55 sorties. Around five 9-10 hour long sorties are carried out a month.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 08:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

11 November 2015 defenceWeb (Reuters)

 

France will resume withdrawing its troops from Central African Republic following elections intended to restore democratic rule following more than two years of inter-religious violence, French Defence Minister Jean-Yves Le Drian said on Tuesday.

 

Paris sent soldiers to its former colony in late 2013 in an attempt to stem the bloodshed, which began after the mainly Muslim Seleka rebels seized power earlier in the year provoking a backlash from Christian anti-balaka militias.

 

Interim authorities announced a timetable on Tuesday for the long-delayed presidential and parliamentary polls, fixing the first round of voting for Dec. 27 and a second round, if needed, for Jan. 31.

 

They will be preceded by a referendum on Dec. 13 on changes to the constitution, according to a government decree.

 

France began withdrawing some of its troops, who numbered around 2,000 at the peak of the mission known as Sangaris, earlier this year. The country's U.N. mission, MINUSCA, has meanwhile struggled to restore and maintain order.

 

Speaking on the sidelines of a security forum in Senegal, Le Drian told reporters that a recent surge in violence had forced France to put the withdrawal on hold.

 

"We decided to stop the process of winding down Sangaris to allow our force to support MINUSCA during the electoral period. Then it will be up to the new authority to decide how to organise its own army," he said.

 

Militia violence and inter-religious reprisal attacks have killed around 90 people in the capital Bangui since late September. French troops have been instrumental to containing the situation.

 

Last month they helped halt a column of Seleka fighters that was advancing on Bangui.

 

"Since a little more than a month ago, we have again seen an increase in violence which we think is due to the fact that the extreme groups on both sides realise that the democratic process is advancing," Le Drian said.

 

Some analysts have warned that premature elections could do more harm than good. But the international community has nonetheless pressed for polls before the end of this year to replace the current interim authority, which has been plagued by internal bickering, with an elected government.

 

A Western diplomat told Reuters on Tuesday that, while the mandate of the interim authorities is due to expire next month, a regional summit later this month was expected to renew it through February to cover the election period.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:45
Photo  R. Pellegrino ECPAD

Photo R. Pellegrino ECPAD


10.11.2015 Par
 

Au Forum de Dakar, la France se montre particulièrement active. Il s'agit pour Paris de convaincre tous ses partenaires africains de s'engager toujours plus dans la sécurité collective. Renseignement, conseil, formation, etc.,les Français multiplient les initiatives pour organiser la défense des pays du continent... Et la leur.

 

Comme lors de la première édition, les Français ne passent pas inaperçus dans ce Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Jean-Yves Le Drian reste le principal parrain - pour ne pas dire « tonton » - de l'événement. Chacun, d'où qu'il vienne, espère avoir un mot avec le ministre de la Défense français. Quelques-uns des plus hauts gradés, notamment en matière de renseignement, sont également présents pour rencontrer leurs homologues et échanger leurs réflexions.

Pour la séance d'ouverture de cette seconde édition, lundi, le général Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées françaises, a présenté son analyse de la situation sécuritaire dans la région. Il proposait des axes de réponse : travailler sur le long terme, respecter le droit international pour ne pas jouer le jeu des terroristes, adopter une approche globale avec des effets militaires, mais aussi sociaux, économiques et politiques. Surtout, le général insiste : « Nous allons avoir besoin de votre aide et de votre conseil pour savoir comment contribuer. »

 

Encadrer les Africains

L'idée clef, à Dakar, est d'affirmer que les Africains doivent prendre en main leur propre sécurité. Les partenaires internationaux ne sont là que pour aider. Pour illustrer cette logique, Jean-Yves Le Drian donne quelques informations sur une opération militaire en cours dans le nord du Mali : les militaires français de Barkhane et leurs collègues maliens y ont, selon le ministre, saisi des stocks « significatifs » d'armes. « Ce genre de choses se passe tout le temps, assure-t-il. On n'en parle pas tous les matins. »

En Afrique, la France est presque sur tous les fronts et cherche à mobiliser au maximum les forces locales. La Force multinationale mixte, en cours de mobilisation pour lutter contre Boko Haram, a été l'une des priorités françaises au cours de ce Forum. Elle a déjà bénéficié des apports en renseignement de Paris. Un haut responsable militaire français assure ainsi que des informations d'une rare qualité, notamment sous la forme d'images satellitaires, ont été remises aussi bien aux Nigérians, qu'aux Tchadiens. Ici aussi, la collaboration est le mot d'ordre : « Les Africains apportent du renseignement humain et nous apportons du renseignement technique, explique un autre militaire français. Ce n'est pas du renseignement de même nature. » Le modus operandi consiste en général pour les Africains à identifier un lieu qui les intéresse et à demander aux Français ce qu'ils y voient et ce qu'ils y entendent, grâce à des équipements particulièrement sophistiqués ( satellites, interceptions... )

Paris cherche à mettre en place ce type de collaborations dans tous les secteurs. Jean-Yves Le Drian a ainsi pu discuter avec plusieurs de ses homologues de la piraterie dans le Golfe de Guinée. Il s'agit d'aider les différents pays à communiquer et à collaborer entre eux, les militaires français formant des spécialistes et conseillant les marines locales. « Le rôle d'un forum comme celui-ci, note le ministre de la Défense français, c'est de renforcer la prise de conscience et d'aider à ce qu'il y ait une coordination des acteurs. »

 

Vendre les méthodes françaises

Mobilisées sur une multitude d'opérations, les armées françaises ne peuvent pourtant plus fournir beaucoup d'efforts supplémentaires. Pour continuer à renforcer la lutte contre l'insécurité sur le continent, la France déploie donc toujours plus d'officiers de liaison et de spécialistes, notamment du renseignement et de la logistique, pour favoriser la lutte contre les différents groupes terroristes. Chaque fois, il s'agit de mobiliser les différents partenaires. Une responsable du Département de la Défense américain admet ainsi que l'intervention de la France au Mali, en 2013, n'avait pas laissé beaucoup de choix à Washington : « Nous avons eu 48 heures pour réagir. »

Depuis la fin des années 1990, la France continue à former des armées locales... Avec des résultats mitigés. A propos des forces armées maliennes, un militaire français note par exemple qu'elles restent peu fiables : « Cela fait 50 ans que l'on forme les Maliens, à chaque fois, ils se sont écroulés. » L'une des nouvelles priorités est la formation de forces spéciales locales que la France tente de mettre en place. Là aussi, malgré les bonnes volontés, un conseiller de Jean-Yves Le Drian évoque les méfiances de dirigeants de certains pays inquiets de contingents militaires trop bien formés qui échapperaient à leur contrôle.

Paris cherche enfin à impliquer l'Union européenne sur le plan militaire. Jean-Yves Le Drian veut encore convaincre ses collègues européens de déployer une opération en République centrafricaine, sur le modèle de la Mission de formation de l'Union européenne au Mali (EUTM). Tous ces efforts se retrouvent jusque dans le domaine de la sécurité informatique, pourtant rarement évoqué par les principaux intéressés lors des échanges : des spécialistes de ce secteur, civils et militaires, ont passé le Forum à faire le tour des autorités africaines pour proposer leurs savoir-faire.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 18:45
Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité, 10 novembre 2015

 

11.11.2015 source EMA


« Lorsque la force avance, la violence recule. Et lorsque le dialogue progresse, comme aujourd’hui ici à Dakar, la paix avance.»

 

Intervenant sur le thème des « défis du terrorisme en Afrique », le général Pierre de Villiers a insisté sur trois éléments structurants qui, à ses yeux, permettent de surmonter les difficultés du quotidien des opérations :
• inscrire son action dans la durée, en se gardant de la pression pour une réponse immédiate ;
• respecter le droit international, sans jamais céder à la violence ;
• établir une stratégie globale dont l’action militaire ne constitue qu’un des volets. « Gagner la guerre ne suffit pas, il faut aussi gagner la paix ».

Réunissant plusieurs centaines de personnalités politiques, de militaires, de diplomates et d’experts, la deuxième édition du Forum international sur la Paix et la Sécurité s’est déroulée à Dakar lundi 9 et mardi 10 novembre 2015.

En séance plénière, le CEMA est intervenu aux côtés de M. Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense du Mali, de M. Mohammed Babagana Monguno, de la sécurité nationale du Nigeria, de M. Masakazu Hamachi, vice-ministre parlementaire pour les Affaires étrangères du Japon, de Mme Elissa Slotkin, assistante à la sécurité au département de la Défense des États-Unis, et de M. Mongi Hamdi, Représentant spécial et Chef de la MINUSMA.

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