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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 09:45
Crédits JD Merchet - Jan 2014

Crédits JD Merchet - Jan 2014

 

08 mai 2014 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué jeudi que 3.000 soldats français allaient être mobilisés dans la bande sahélo-saharienne, sans date limite, dans le cadre d'une réorganisation du dispositif militaire au Mali.

 

Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme, a expliqué le ministre sur BFM TV et la radio RMC, précisant que 1.000 soldats français allaient être concentrés près de Gao (nord-est du Mali) et 3.000 autres sur la bande sahélo-saharienne. Le ministre avait déjà annoncé à plusieurs reprises que la France laisserait au Mali un millier d'hommes pour lutter contre le terrorisme.

 

Selon le ministre, l'opération militaire française Serval est en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale. En janvier 2013, la France avait déclenché cette opération au Mali, prenant la tête d'une intervention de plusieurs troupes africaines, pour stopper les islamistes qui avaient entrepris de progresser vers le Sud.

 

Selon M. Le Drian, il restait au Nord la volonté d'un certain nombre de groupes de jihadistes de se reconstituer, ils sont beaucoup moins nombreux mais ils n'ont rien à perdre, ils laissent leur vie et donc il faut lutter de manière extrêmement précise contre toute forme de regroupement, de recrudescence des groupes jihadistes dans cette partie du Mali, bien au Nord et dans l'Adrar des Ifoghas.

 

On est dans une autre phase (...) sur le Mali, les forces des Nations unies sont là et l'armée malienne se reconstitue, a-t-il souligné, précisant: Notre rôle à nous est de poursuivre le contre-terrorisme au Nord-Mali, au nord du Niger, au Tchad.

 

Nous sommes en train de réorganiser notre dispositif pour que 3.000 militaires français soient dans cette zone, a dit le ministre, en évoquant le Nord du Mali, qui est selon lui une zone de danger, de trafics en tout genre et là, nous resterons le temps qu'il faudra, il n'y a pas de date limite.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 08:26
photo 2e REP

photo 2e REP

 

08/05/2014 à 09:23 Par Le Figaro.fr avec agences

 

Un sous-officier français du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi a été tué en opération dans la nuit de mercredi à jeudi au Nord du Mali, a annoncé l'Élysée dans un communiqué jeudi matin. Le président de la République, François Hollande, a exprimé sa "profonde tristesse", saluant le "sacrifice de ce légionnaire français". Il a exprimé sa "totale confiance" aux forces françaises engagées dans la lutte "contre les groupes armés terroristes". La mort de ce sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi porte à huit le nombre de pertes françaises au Mali depuis le début des opérations.

 

Il a été tué par un "engin explosif improvisé" placé par un groupe djihadiste, a précisé le ministre français [de la Défense] Jean-Yves Le Drian. "Il est mort pour la liberté du Mali, la sécurité du Mali, mais aussi pour la liberté, la sécurité de l'Europe et de la France", a-t-il dit sur BFM TV et RMC. "Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme", a expliqué le ministre, précisant que 1000 soldats français allaient être concentrés près de Gao et 3000 autres sur la "bande sahélo-saharienne".

 

Selon le ministre, "il restait au Nord la volonté d'un certain nombre de groupes de jihadistes de se reconstituer, ils sont beaucoup moins nombreux mais ils n'ont rien à perdre, ils laissent leur vie et donc il faut lutter de manière extrêmement précise contre toute forme de regroupement, de recrudescence des groupes jihadistes dans cette partie du Mali, bien au Nord et dans l'Adrar des Ifoghas". La France est intervenue militairement en janvier 2013 aux côtés des forces maliennes pour déloger les combattants islamistes qui contrôlaient alors les deux tiers du pays et menaçaient la capitale Bamako.

source Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord

 

Le communiqué de l'Elysée : " Le Président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort en opération, cette nuit au Nord du Mali, d'un sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi. Le chef de l'Etat exprime son grand respect pour le sacrifice de ce légionnaire français.

 

Il adresse avec émotion ses condoléances à sa famille comme à ses proches, et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances.

 

En ce jour de commémoration de la victoire du 8 mai 1945, il renouvelle sa totale confiance aux forces françaises engagées aux côtés des Maliens et des forces des Nations-Unies pour continuer à lutter contre les groupes armés terroristes qui tentent de soumettre les populations à leur idéologie destructrice en les privant de leur droit à la sécurité et au développement. "

 

Les précédents soldats de Serval morts au Mali :

 

11 janvier 2013 : chef de bataillon Damien Boiteux (4e RHFS).

19 février 2013 : adjudant Harold Vormezeele (2e REP).

2 mars 2013 : caporal-chef Cédric Charenton (1er RCP).

6 mars 2013 : maréchal des logis Wilfried Pingaud (68e RAA).

16 mars 2013 : caporal-chef Alexandre Van Dooren (1er RIMa).

29 avril 2013 : sergent Stéphane Duval (1er RPIMa).

30 juillet 2013 : brigadier-chef Martin-Vallet (515e RT).

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Le 1ermai 2014, la force Licorne a réalisé un exercice de contrôle de foule sur le camp de Port-Bouët, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

 

Durant toute la matinée, les 120 militaires de la compagnie du 2erégiment d’infanterie de Marine (2e RIMa), appartenant à la force Licorne, se sont entraînés à mettre en œuvre les différentes techniques de contrôle de foule, afin d’entretenir leur capacité dans ce domaine.

 

L’exercice, réaliste par les situations et les moyens mis en œuvre, a permis aux marsouins de s’entraîner à réagir face à une foule hostile, sous différentes configurations. Cette capacité inclut la réaction et la manœuvre en vue de canaliser ou de disperser des individus agissant en groupe.

 

Les militaires de la compagnie du 2e RIMa avaient suivi l’instruction « capacité contrôle de foule » (CCF), dans le cadre de leur mise en condition avant projection en Côte d’Ivoire. Cette formation leur a permis d’acquérir les réflexes permettant d’évoluer à proximité d’une foule et éventuellement de s’en protéger.

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si nécessaire.

Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de fouleCôte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule
Côte d’Ivoire : la force Licorne s’entraîne au contrôle de foule
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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:45
Nigeria: Les USA envoient des experts

Abubacar Shekau, le chef de Boko Haram qui a revendiqué l'enlèvement de plus de 200 lycéenes.

 

7 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Le président américain, Barack Obama a qualifié le groupe militant nigérian Boko Haram d' "organisation horrible" qui provoque des ravages dans la vie des populations.

 

Lors d'une interview à la télévision, Obama a déclaré que l'enlèvement de plus de 200 lycéennes par l'organisation, pourrait être l'événement qui mobilise le monde entier pour combattre Boko Haram.

 

"C'est évidemment une situation qui brise le cœur, une situation révoltante", a souligné Obama.

 

Les États Unis ont envoyé une équipe d'experts au Nigeria pour aider à trouver les filles enlevées.

 

Les Nigérians "ont accepté notre aide, incluant des experts militaires, policiers et autres qui vont aller sur place, essayer de savoir où ces jeunes filles pourraient être et les aider", a ajouté le président américain.

 

Indignation

 

Mardi, huit autres adolescentes ont été kidnappées dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram, qui a déjà revendiqué lundi, l'enlèvement des 200 lycéennes. Les familles des jeunes filles sont depuis, plongées dans le désarroi.

 

L'annonce de ces nouveaux rapts intervient alors que le groupe a menacé de vendre comme "esclaves" les lycéennes enlevées le 14 avril, dans une vidéo, qui a suscité une indignation mondiale.

 

Les gouvernements du Cameroun et du Tchad ont déclaré que les 200 écolières n’étaient pas dans leur pays.

 

Un ministre tchadien a affirmé que les suggestions par le Département d'État américain que certaines des filles auraient été transportées du nord -est du Nigeria, vers le Tchad pour être vendues, est sans fondement.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 20:45
Tchad : dons de la force Epervier à l’orphelinat Béthanie de N’Djaména

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Le 28 avril 2014, la force Epervier a réalisé une mission de soutien à la population tchadienne, au profit de l’orphelinat Béthanie à N’Djaména.

 

Situé à 8 km du camp Kosseï, l’orphelinat Béthanie est une association caritative à fonds privés qui accueille et soigne, depuis vingt ans, les enfants qui n’ont plus leur mère et qui sont en situation de malnutrition. Dans le cadre des actions civiles et militaires, la force Epervier a apporté un soutien à cet orphelinat. Les militaires venus déposé des dons (matelas, matériels de puériculture, jouets) ont pu prendre conscience de l’ensemble des efforts réalisés pour éduquer et soigner ces enfants.

 

« Ici, les enfants y sont accueillis jusqu’à six ans, après quoi ils sont réinsérés dans leur famille tout en étant suivi sur le plan médical et scolaire. », confie le directeur de l’établissement.

 

Un soldat en opération extérieure au Tchad, a également mobilisé les militaires de son unité en France pour collecter du lait en poudre, des habits, ou encore des jouets, au profit des orphelinats de N’Djaména.

 

En 2009, la force Epervier avait déjà soutenu cette association en finançant et en construisant un abri pour les familles au profit du centre de protection maternelle et infantile (PMI), qui accueille, lui aussi, des enfants atteints de malnutrition.

 

Les militaires de la force Epervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

Depuis le 31 mars 2014, la force Epervier est sous le contrôle opérationnel de la force Serval dans le cadre de la régionalisation des opérations dans la bande sahélo-saharienne. D’autres étapes marqueront cette montée en puissance, dont l’apogée sera marquée par le transfert du poste de commandement unique des opérations de Bamako vers N’Djamena.

Tchad : dons de la force Epervier à l’orphelinat Béthanie de N’Djaména
Tchad : dons de la force Epervier à l’orphelinat Béthanie de N’Djaména
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 19:45
Sangaris : rétablissement de la circulation sur la MSR

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Le 25 avril 2014, un poids lourd civil transportant deux containers s'est renversé sur la MSR (main supply road), entre Baoro et Bouar, bloquant les deux voies de circulations.

 

La force Sangaris a rapidement réagi en envoyant une QRF (quick reaction force) du groupement tactique interarmes (GTIA) « Dragon », avec un camion TRM 10 000 CLD équipé d’une grue de remorquage.

 

Durant près de 4 heures, les « maintenanciers » de la QRF ont oeuvré pour dégager la route. Les moyens lourds engagés se sont révélés indispensables pour régler cet incident, qui n’aura causé que des dégâts matériels. Au bilan, les hommes du GTIA « Dragon », aidés par la population et les forces de sécurité locales, ont permis le rétablissement de la circulation.

 

L’axe reliant le Cameroun à Bangui est la principale route d’approvisionnement de marchandises du pays. Son importance est capitale et toute entrave à la circulation a des répercussions sur l’ensemble du pays. La force Sangaris déployée dans l’ouest de la RCA a pour mission, en appui de la MISCA, d’assurer la libre circulation des personnes et des biens sur la MSR et de veiller à la fluidité des mouvements.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : rétablissement de la circulation sur la MSRSangaris : rétablissement de la circulation sur la MSR
Sangaris : rétablissement de la circulation sur la MSR
Sangaris : rétablissement de la circulation sur la MSRSangaris : rétablissement de la circulation sur la MSRSangaris : rétablissement de la circulation sur la MSR
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 18:45
Sangaris : point de situation du 7 mai 2014

 

 

07/05/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 29 avril au 7 mai 2014.

 

En appui de la MISCA, la force Sangaris est déployée sur l’ensemble du territoire de la République Centrafricaine. Les éléments du dispositif Sangaris sont engagés dans l’ouest et le nord-ouest avec le GTIA Dragon, à Bangui et à Boda avec le GTIA Savoie et à l’est sur un axe Sibut – Bria avec le GTIA Scorpion.

 

A Bangui

 

La semaine a été marquée par la prise en compte de la sécurisation de l’aéroport de Bangui par l’EUFOR RCA le mercredi 30 avril, jour de l’annonce par l’Union européenne de la capacité initiale opérationnelle de la force.

 

La situation sécuritaire dans la capitale est restée calme cette semaine. La MISCA et le GTIA Savoie poursuivent leurs missions de contrôle de zone, notamment dans les 3eet 5earrondissements, ainsi qu’à la sortie nord de la capitale. La coopération se poursuit entre les gendarmes centrafricains et les gendarmes français. La première patrouille en autonomie d’une trentaine de gendarmes de la brigade centrale de Bangui le 5 mai, accompagné d’un groupe de la MISCA, illustre la montée en puissance progressive des forces de sécurité intérieure centrafricaines (les FSI).

 

Dans l’ouest

 

Le GTIA Dragon a poursuivi la sécurisation de la MSR reliant la capitale au Cameroun. Cette semaine, près de 150 véhicules, dont plus de 100 poids lourds sont entrés dans le pays sans escorte. Le 2 mai, la Force a accueilli à Bouar la visite de la présidente de transition Catherine Samba-Panza, accompagnée du général Soriano, commandant la Force Sangaris. Aucun incident n’est venu troubler cette visite présidentielle d’une grande importance pour la population et les autorités locales.

 

Le 5 mai, le GTIA Dragon a conduit une mission de reconnaissance depuis Bossangoa vers Paoua, ville située au nord-ouest de la République centrafricaine. Cette mission visait à reconnaître cette zone difficile d’accès, dans laquelle de nombreuses exactions étaient rapportées depuis une dizaine de jours, et à y rétablir la situation sécuritaire et humanitaire avec la MISCA. Alerté par un appui renseignement, les éléments de la Force Sangaris se sont déployés au niveau de Boguila, à moins d’une centaine de kilomètres de Paoua, pour protéger le village et barrer la route à une colonne de pick-ups et de motos transportant des individus lourdement armés. Le groupe armé a immédiatement engagé le combat, manœuvrant avec agressivité contre les soldats français. Ces combats ont duré plus de trois heures et ont cessé dans la soirée. Face à l’agressivité de l’adversaire, la Force Sangaris a fait usage de son armement lourd (missile anti-char et mortier). La décision a également été prise d’engager un appui aérien d’avions de chasse, en provenance de Ndjamena. Au bilan, 1 pick-up et une dizaine de motos ont été détruites, et une dizaine de combattants sont estimés avoir été tués. Aucun blessé n’est à déplorer du côté de la force Sangaris. L’action des militaires français a été saluée par les villageois de Boguila. Neuf jours auparavant, ces derniers avait été victimes du raid de « prédateurs » appartenant vraisemblablement au groupe armé qui s’est dévoilé le 5 mai. La force Sangaris est restée sur position le lendemain pour prévenir toute nouvelle attaque contre les populations.

 

Dans l’est

 

Le GTIA Scorpion est déployé de Sibut à Bria, son dispositif est désormais centré sur Bambari. Ce nouveau déploiement facilite la mobilité du GTIA dans sa zone de responsabilité, dissuadant ainsi les incursions de groupes armés. Il peut ainsi assure la libre circulation entre Sibut et Bria et poursuit les rencontres avec les autorités locales. Ces rencontres sont l’occasion de diffuser de nombreux messages d’apaisement et d’explication de la mission de la Force Sangaris. Les éléments du GTIA Scorpion rayonnent aussi autour des axes principaux, afin de prendreen compte la situation dans des zones reculées. La situation semble se stabiliser, mais la vigilance reste de rigueur.

Sangaris : point de situation du 7 mai 2014
Sangaris : point de situation du 7 mai 2014
Sangaris : point de situation du 7 mai 2014
Sangaris : point de situation du 7 mai 2014
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Sangaris : point de situation du 7 mai 2014
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 18:45
Serval : point de situation du mercredi 7 mai

 

 

07/05/2014 Sources : EMA  

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 50 sorties, dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

 

Jeudi 1er mai, le DLAO 1, en appui de deux sections FAMA, a participé à la sécurisation d’une action d’aide médicale à la population menée au dispensaire de Tessalit. En fin de journée, un détachement de soldats féminins de Serval est arrivé à Tessalit dans le cadre d’une prise de contact avec les femmes touarègues, incluant un certain nombre de femmes responsables d’associations. Cette action visait à créer un contact privilégié avec une représentation féminine de la société touarègue, au sein de laquelle les femmes occupent une place éminente.

 

Au lendemain de leur arrivée, le vendredi 2 mai, cette équipe de soldats féminins de Serval a débuté la journée par une sensibilisation aux questions sanitaires. Un très bon accueil leur a été réservé par la trentaine de femmes de Tessalit. Cette rencontre, qui s’est poursuivie jusqu’au 4 mai, a été l’occasion de discuter de la situation sécuritaire, d’échanger sur leurs attentes et sur la mission des troupes françaises au Mali. Elle a permis d’appréhender les questions sécuritaires sous un autre angle et de nouer des contacts durables que chacun espèrent.

 

Samedi 3 mai, le GT-Vercors a conduit une patrouille en liaison avec une compagnie du GTIA malien « Balanzan » sur le plateau de Batal dans le secteur du village de Gangaber. Il s’agissait de la première opération conduite conjointement avec ce GTIA, qui a achevé sa formation auprès d’EUTM Mali le 18 mars dernier. Pleinement opérationnelle, cette unité est déployée dans le secteur élargi de Gao. En fonction de sa zone d’action, elle pourra être appuyée par les DLAO 2 ou 3 de la force Serval. Les interactions GT-Vercors/GTIA Balanzan, se sont poursuivies au cours de la semaine avec des instructions techniques, notamment sur l’armement.

 

Lundi 5 mai, le DLAO 4 a appuyé une opération du bataillon burkinabé de la MINUSMA et d’une section FAMA du GTIA 5, qui ont fait mouvement vers Douaya, à 120 km au Nord de Tombouctou. Cette opération visait à assurer un contrôle de zone dans cette zone de passage, où se tiennent de nombreux marchés.

 

L’ensemble des opérations logistiques liées à la préparation de la bascule, fin mai, du poste de commandement de Bamako vers Ndjamena se poursuivent. De leur côté, les services informatiques préparent le transfert du PC, tout en veillant à garantir le maintien de la capacité de la Force à poursuivre ses actions opérationnelles.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Serval : point de situation du mercredi 7 mai
Serval : point de situation du mercredi 7 mai
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:45
African Armed Forces Journal

 

6 May 2014 African Armed Forces Journal


The latest issue of African Armed Forces Journal has been uploaded to African Armed Forces website

 

To subscribe to the Journal, please visit our website and subscribe online or send us an email with all your details to: info@aafjournal.co.za

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:45
A hundred and 10 not out for the Transvaal Horse Artillery

 

29 April 2014 defenceWeb

 

This year marks the 110th anniversary of the Transvaal Horse Artillery, one of the stalwart units of the SA Army Reserve.

 

“The long and hard fought war in South Africa, which culminated in the Treaty of Vereeniging, signed on 31 May 1902 and the withdrawal of the bulk of British forces from the country led eventually to the establishment of volunteer corps in the new Crown Colony of the Transvaal.

 

“One of these units was the battery of artillery known as the Lys Volunteer Corps, named after its founder, Major G Lys. Established in March 1904, the first volunteers were enrolled on 30 March1904. Six months later the name of the battery was changed and became The Transvaal Horse Artillery Volunteers. In January 1907 it was renamed The Transvaal Horse Artillery (THA),” according to Defence Reserves.

 

“A second battery was raised in 1905 and a section was later formed in Pretoria but only one battery was accepted into the then active Citizen Force when it was established in July 1913.

 

“At the outbreak of war in August 1914, the THA volunteered to serve and were enlisted for active duty as the THA Battery (SAMR) and in this guise one section of the battery fought its first war-time action at Sandfontein, in German South West Africa (GSWA), in September 1914. Unfortunately the small force which included two guns had been led into a trap and was forced to surrender.

 

“Reformed as a four-gun battery, the THA returned to GSWA by way of Walvis Bay in late February 1915 and joined Colonel Coen Brits’ mobile column. The gunners distinguished themselves at Riet, completely outshooting the six German guns in the foothills of the Langer Heinrich.

 

“Alongside the 1st Mounted Brigade, THA took part in the remarkable desert march of 376 miles in 21 days from Usakos to Namutoni which outflanked the German defences and brought about their eventual surrender. The last 200 miles were covered in ten days and from Lemputz the battery had moved 52 miles in 52 hours, without water.

 

“There was little training in the years after the war due to the economic situation but the battery was mobilised when martial law was declared in March 1922 as a result of an armed strike by miners. The 1930s saw an increase in the establishment of THA to a brigade of three batteries. Mobilised for war in 1939 the THA Brigade moved to Potchefstroom at the end of October where, on 1 February 1940, it became 3rd Field Brigade (THA).

 

“The brigade left Potchefstroom for East Africa in September 1940 with 18-pdr MK II and MKIV guns but in January 1941 Ninth Field Battery was ordered to exchange their guns for the 4.5 inch howitzers of 11th Field Battery. The brigade fought with other South African artillery units through the rigours of the East African campaign in support, of the First SA Division and the 12th African Division together with Fourth and Seventh Field Brigades and 1st Field Battery (CFA).

 

“Once the campaign was nearing its end, the South African artillery units moved to Egypt in August 1941. THA handed in their old guns and were issued with 25 pounders, at the same time undergoing conversion training, to become 3 Field Regiment (V) South African Artillery (THA).

 

“The regiment moved to Mersa Matruh and with the commencement of the Crusader offensive it went forward with First SA Division to become involved in what a brigadier later described as ‘…the bloodiest and most heroic encounter of the war’, the Battle of Sidi Rezegh. It took place on 23 November 1942, Tottensondag to the Germans; the Sunday of the Dead was to live up to its name.

 

“Attacked by the Afrika Korps, the gunners fought over open sights in rising smoke and dust. Casualties were heavy on both sides. The war diary of 22nd Armoured Brigade recorded that the South African gunners ‘had been magnificent’ and a simple soldier said ‘… they gave it stick, they never faltered.’

 

“Remnants of the unit escaped the tide of German armour but by 1 December 1942 only 375 officers and men answered roll call at Mersa Matruh. A few more trickled in over the coming days. The regiment had managed to extract five of its 24 guns from the scene of battle and later recovered ten guns from the battlefield, seven of which were those of THA.

 

“Reinforced and re-equipped but lacking adequate transport, 8th Field Battery moved to Gazala at the end of January 1942, followed by 7th Field Battery a month later. RHQ and 9th Field Battery remained at Matruh to calibrate guns and provide live shell shoots for courses, before moving to Tobruk at the end of April. They were joined by 8th Field Battery and most personnel were taken prisoner when Tobruk fell to the Afrika Korps on 21 June 1942. A party of 8th Field Battery managed to escape with the Reserve Company of the Coldstream Guards.

 

“7th Field Battery attached to the 7th Field Regiment, was badly hurt in the withdrawal from Gazala, the entire regiment reaching Alamein in a parlous state. Reinforced by officers and men from 5 Field Regiment, 7th Field Regiment (with the THA battery) fought at Alamein from July to the final battle in October.

 

“The Transvaal Horse Artillery (V) was depleted at Tobruk and was removed from the Order of Battle, together with 2 Field Regiment (NFA).

 

“Transvaal Horse Artillery was represented during the Italian Campaign of 1944/45 by 7/64 Field Artillery (V), South African Artillery (TH.) One of the three batteries combined with those of 22 Field Regiment to form 4/22 Field Regiment, equipped first with 105mm Priests and later 25-pdr Sextons.

 

“The pre-war brigade was resuscitated on 1 January 1946 as 3rd Field Regiment (THA) and commenced annual peace-time training camps. Its next call to action was in January 1976 in support of 72 Motorised Brigade in Operation Budgie, following Operation Savannah. Recalling its war-time activities the batteries of  the regiment were, as in 1946, numbered 7, 8 and 9 and 8th battery was the first, during the Operation to be equipped with the 140mm gun (GV2) whilst the other three batteries were equipped with 25pdrs (GV1s). The fourth battery was (incorrectly) numbered 10th Battery.

 

“Several tours of duty on the SWA/Namibian border were subsequently undertaken including Operation Protea where the THA was equipped with the GV4 155mm gun. On two occasions THA was employed as infantry in Northern South West Africa and Angola. The regiment also served in COIN roles during the periods of unrest which preceded the change of government in 1994.

 

“The Freedom of Johannesburg was awarded to the regiment in 1964 and in 1986 THA took part in a mechanised parade to celebrate the Centenary of the City of Johannesburg. Four years later Johannesburg Artillery Regiment (previously 2 Locating Regiment) and 7 Medium Regiment were amalgamated with THA, the latter retaining its traditional name.

 

“The regiment celebrated its centenary in March 2004 with a well attended dinner at the Rand Club and by exercising its freedom of entry into the City of Johannesburg with both a mechanised and a marching column.

 

“In 2006 THA was tasked with providing ceremonial gun salutes within the Gauteng province.

 

“The regiment was affiliated with the Honourable Artillery Company on 13 August 1937. On the 11 June 2007 THA shared a Royal Salute alongside the HAC at the traditional saluting base, the Tower of London, in honour of the Official Birthday of the Duke of Edinburgh, Consort to Queen Elizabeth II. It was the first time that any non-Commonwealth Troops participated in such an event in the United Kingdom.

 

“In recent years the Regiment has been active in Continuation Training activities with members reporting once a month to the School of Artillery in Klipdrift outside Potchefstroom for training on the Prime Mission Equipment in groups and teams. This culminated in October 2013 when the THA provided core personnel for a Medium Self Propelled Battery during Exercise Rhino at Sheldon’s Rest Military Base and on Dirkie Uys Range in Potchefstroom. The THA exercise alongside their regular counterparts from 4 Artillery Regiment and also with members of Natal Field Artillery.

 

“On 16 December 2013 the THA had the honour of firing a 21 gun National Salute for the President at the Official Parade to Commemorate the Day of Reconciliation and also in honour of the late President Nelson Rohilala Mandela at the occasion of the unveiling of this statue at the Union Buildings.

“Later this year the Regiment will commemorate the Centenary of the Battle of Sandfontein which took place in Southern Namibia on the 26th September 1914.

 

“The THA is under command of the SA Army Artillery Formation and the Regimental Headquarters is currently located at Mount Collins, Kelvin, Sandton.

 

“The current ordnance of the THA is the GV6 155mm Self-Propelled Gun/Howitzer.”

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:45
Luftwaffe conducts successful missile firing tests at Overberg

Luftwaffe conducts successful missile firing tests at Overberg

 

05 May 2014 defenceWeb

 

The technical support offered by the Denel Overberg Test Range (OTR) has again been put to good use this time by the Luftwaffe for testing of its Taurus air-to-ground missile.

 

Four Tornado fighters and 115 German Air Force personnel were involved in the recent exercise at the southern Cape range near Arniston.

 

The tests included live firings and missile quality assurance testing. Close air support and low flying manoeuvres were an integral part of the exercise.

 

“The testing campaign confirms the test range’s reputation as an internationally recognised centre for testing and evaluation. In recent years we have hosted tests for various clients in Europe and the Far East providing world-class and cost-effective facilities for test programmes,” said Abrie van der Walt, Denel OTR chief executive.

 

For the German exercise the Test Range deployed a wide spectrum of instrumentation systems for measurement. Command and control was set up to ensure operational evaluation criteria could be met during each mission. All the flight data were collected and displayed in real time at the Test Range’s control room.

 

Van der Walt said test support included capturing of trajectory and telemetry data during launches as well as provision of flying targets for pilots to practice aircraft gun employment.

 

With more than 43 000 hectares of terrain and almost 70 km of uninhabited coastline, the Test Range is a perfect arena for testing stand-off weapon systems. Topographic conditions over land allow for individual mission planning and evaluation of weapons systems.

 

The testing was preceded by an extensive logistical effort co-ordinated by Denel.

 

This saw more than 60 tons of technical equipment transported to AFB Overberg in an Antonov An-124 cargo aircraft; the rest of the equipment was shipped in 20 sea containers from Bremerhaven in Germany to Cape Town; the four Tornadoes flew in from Büchel Air Base in Germany with stop-overs at the Canary Islands and Ascension Island in the South Atlantic. A US Air Force KC-10 tanker aircraft accompanied the fighters to do in-flight refuelling along the 10 000 km journey.

 

Luftwaffe Lieutenant Colonel Samuel Mbassa was fulsome in his thanks to both Denel and the AFB Overberg for contributing to the success of the exercise. This was the eighth testing of the Taurus since 2000 and he said the Luftwaffe was looking forward to working with and at the Denel Overberg Test Range in the future.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:45
Algérie: neuf islamistes armés tués près de la frontière malienne (Défense)

 

5 mai 2014 –  maliactu.net (AFP)

 

Neuf islamistes armés ont été tués lundi par l’armée à Tamanrasset, 2.000 km au sud d’Alger, près de la frontière malienne, a annoncé lundi le ministère algérien de la Défense.

 

Un détachement de l’armée « a mis hors d’état de nuire, le 5 mai 2014 vers 17h20 (16h20 GMT), un groupe terroriste de neuf criminels au niveau de la zone frontalière dite Taoundert, à 80 km à l’ouest de Tin-Zaoutine », à Tamanrasset suite à un accrochage, lit-on dans un communiqué diffusé par l’agence APS.

 

« L’opération a permis de récupérer huit fusils automatiques de type Kalachnikov, un (lance roquettes RPG-7, des moyens de liaison et une quantité importante de munitions », selon la même source.

 

« Cette opération qualitative intervient grâce à l’exploitation efficace d’informations sur les mouvements suspects d’un groupe terroriste, et réaffirme encore la détermination de l’Armée nationale populaire à poursuivre et anéantir ces bandes criminelles où qu’elles se trouvent à travers le territoire national », conclut le communiqué.

 

Dans un communiqué publié jeudi sur des forums jihadistes, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a revendiqué une attaque en Algérie qui a coûté la vie à onze soldats le 19 avril.

 

L’attaque, qui a eu lieu en Kabylie, à l’est d’Alger, deux jours après la présidentielle du 17 avril contre des soldats chargés d’assurer la sécurité du scrutin, a provoqué un choc dans le pays qui se remet de la guerre civile des années 1990.

 

Selon un bilan officiel, elle a fait onze morts et cinq blessés parmi les soldats et trois morts parmi les assaillants.

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:45
Thales présente ses activités à ShieldAfrica 2014

 

5 Mai 2014 Thales

 

Thales participe à la deuxième édition du salon ShieldAfrica, l’événement le plus important du continent africain en matière de défense et de sécurité du territoire, qui se tient à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 6 au 8 mai.

 

Les spécialistes présents pourront notamment y partager leurs expertises en gestion des catastrophes naturelles ou encore en lutte contre la piraterie maritime ; ces sujets concernant l’Afrique au premier chef. Répondant à cet agenda, Thales présentera trois grands domaines d’activité :

 

Sécurité maritime

Dans le domaine naval, la coopération et la bonne coordination des différents acteurs autour de la surveillance côtière et de la sécurité civile constituent un véritable défi pour les autorités concernées. La lutte contre la piraterie, contre les activités illicites, ou contre le terrorisme, nécessitent un haut niveau d’agilité et de polyvalence des systèmes coopératifs C4I. Thales contribue à la transformation des forces maritimes et frontalières en renforçant l’efficacité opérationnelle entre les organismes. Le Groupe fournit des solutions de bout-en-bout intégrées qui permettent aux différents acteurs d’acquérir, d’exploiter et d’échanger les informations requises pour assurer la protection de leurs intérêts. L’interopérabilité permet d’envisager des actions alliant des forces interarmées aux autorités maritimes ou encore aux forces de l’OTAN ; dans le domaine maritime, elle est le moyen d’assurer une appréciation fine du statut des ressources critiques.

 

Sécurité des citoyens et des infrastructures

Leader dans l’intégration de systèmes de sécurité de grande envergure, Thales offre des solutions intelligentes et intégrées qui contribuent à assurer la sécurité des citoyens. Ces solutions permettent également aux gouvernements et aux opérateurs d’infrastructures d’atteindre leurs objectifs opérationnels et économiques. Au Mexique, Thales a ainsi été choisi pour fournir une solution de sécurité complète à la ville de Mexico, troisième métropole mondiale avec ses 22 millions d’habitants. Sur place, Thales a déployé une solution entièrement intégrée pour la conduite des opérations de sécurité publique déclenchées par appels d’urgence, et mis en place un système de vidéo-surveillance à grande échelle. Le système permet de sélectionner les signaux d’alarme prioritaires et d’informer les opérateurs. Ces derniers peuvent visionner les incidents et réagir en temps réel. Aucun système au monde n’offre un niveau d’intégration aussi poussé. Les solutions de sécurité élaborées par Thales incluent aussi les opérations de supervision et de contrôle, une protection complète contre les incidents opérationnels et les menaces malveillantes. Pour les opérateurs industriels, le Groupe propose également des solutions faisant appel à des architectures ouvertes pour répondre à des exigences opérationnelles et de sécurité spécifiques.

 

Surveillance des frontières terrestres

Avec l’émergence de risques nouveaux, de menaces globales, et l’augmentation des flux transfrontaliers de personnes et de marchandises, les gouvernements cherchent à renforcer la sécurité et la sûreté des zones frontalières. La surveillance et le contrôle des frontières demeurent des questions critiques pour assurer la sécurité du territoire. Ce sont également des éléments essentiels à la prospérité et à la stabilité d’un pays.

Thales offre une suite complète de solutions modulaires et économiques, depuis les systèmes de surveillance standard jusqu’aux solutions de surveillance intégrées clés en main, permettant de répondre aux besoins environnementaux et opérationnels de chaque client. Les solutions Thales s’appuient sur :

  • Des capteurs éprouvés sur le terrain, tels que radars de surveillance sol et radiogoniomètres ;
  • Des capteurs sol et caméras électro-optiques et infrarouges ;
  • Des logiciels de commandement, contrôle et information dédiés à la surveillance frontalière ;
  • Des réseaux IT et de communication assurant des liaisons voix, données et vidéo ;
  • Des services entre les différents centres opérationnels nationaux, régionaux et locaux.
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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:30
Turkish Navy in live fire exercises at South African range

 

02 May 2014 by Dean Wingrin - defenceWeb

 

The Turkish Navy task group arriving in South Africa on Monday will spend a number of days conducting live weapon firings of surface-to-air missiles at the Denel Overberg Test Range.

 

The Barbaros Turkish Naval Task Group - 2014 (TMTG-14) departed Turkish Naval Base Gölcük on March 17 to start its 102 day circumnavigation of Africa. The Task Group comprises the frigates TCG Gediz (F-495), TCG Orucreis (F-245), the corvette TCG Heybeliada (F-511) and the replenishment tanker TCG Yarbay Kudret Gungor (A-595). TMTG-14 is expected to return to base on June 27, 2014.

 

The mission, dubbed “Over the Horizon,” is a demonstration of Turkish naval capability and support to Turkish foreign policy, during which the Barbaros Task Group will circumnavigate the African continent, making port calls in a total of 26 African states.

 

According to the Turkish Navy (Türk Donanması), further objectives of TMTG-14 are to contribute to the safety and maritime security of sea lanes, establishment of new or improved bilateral relations with African nations, support to African nation’s capacity building efforts in maritime security and bilateral/multi-national training and exercises.

 

This includes maritime security and boarding training with the SA Navy in Simon’s Town as well as in Lagos, Nigeria; Pointe-Noire, Congo; Luanda, Angola and Mombasa, Kenya.

 

The Barbaros Task Group took part in the Obangame Express Exercise from April 19 to 21 in Lagos, Nigeria. This exercise was planned by the United States Africa Command (Africom) and is an at-sea maritime exercise aimed at bettering co-operation among participating countries to increase maritime safety and security in the Gulf of Guinea. Its focus is maritime interdiction as well as boarding, search and seizure operations.

 

The Barbaros Task Group is expected to arrive in Simons’ town on May 5. From there it will depart directly to the Denel Overberg Test Range in the Overberg region on the southern coast before returning to Simons' town on May 9. The Task Group will conduct live ammunition and guided missile firing exercises at the advanced weapons systems testing facility. This will include the use of the SM-1 Standard medium-range surface-to-air missile, the RIM-7 Sea Sparrow ship-borne short-range anti-aircraft and anti-missile weapon system, the RIM-116 Rolling Airframe Missile (RAM) infrared homing surface-to-air missile and the RIM-162 Evolved Sea Sparrow Missile (ESSM) systems.

 

The Barbaros Task Group will make a port call in Cape Town from May 10 to 15, with three warships docking at the V&A Waterfront in Table Bay Harbour. The exact dates and hours of public visits will be announced later.

 

 

After departure from Cape Town, TMTG-14 will visit east African countries and provide support to anti-piracy operations and contribute to maritime security in the Indian Ocean.

 

The Barbaros Task Group will also conduct humanitarian assistance activities and exhibit Turkish national defence industry products at the various ports of call.

 

Whilst this is the first ever sail by the modern Turkish Navy past the Cape of Good Hope, it certainly is not the first time Turkish maritime forces have visited Cape Town. 148 years ago, two Ottoman Navy warships, the corvettes Izmir and Bursa, visited Simon’s Town in September 1866. The vessels had left Constantinople the previous year and where on their way to the Persian Gulf to protect pilgrims traveling to Mecca for the Hajj.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 14:45
Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga

Le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga

 

05 Mai 2014 Kassoum THERA-  L'indépendant

 

Le Mali va signer d’ici à fin mai  un accord de défense   avec la France. D’autres accords portant sur la coopération sécuritaire seront signés avec le Tchad, le Niger, l’Algérie et la Mauritanie. C’est la révélation faite le samedi 3 mai dernier  à l’hôtel Radisson Blue par le ministre de la Défense et des anciens combattants Soumeylou Boubèye Maïga qui était l’invité  de la conférence-débat de la JCI Bamako-Elite et de l’association des Français solidaires.

 

Cette conférence-débat qui avait pour thèmes : Situation au nord du Mali, Rôle de l’Algérie, Accord de défense avec la France, Sécurité publique/privée était co-animée par le ministre Soumeylou Boubèye Maïga et un expert en sécurité, Stéphane Dury, par ailleurs ex-commando parachutiste de la marine française.

 

Intervenant sur ces différents sujets, le ministre de la défense de souligner que le nord du Mali est au cœur d’une zone d’instabilité récurrente due au trafic de tout genre et sa position géographique. Néanmoins, il s’est réjoui  de la situation sécuritaire qui commence à s’améliorer depuis l’intervention de l’armée française et des forces africaines aux côtés de l’armée malienne. Cependant, il a ajouté que même après leur défaite, les groupes obscurantistes ont pu tisser des liens vivaces.

 

Aussi, Soumeylou Boubèye Maïga  de révéler que, de nos jours, le Mali fait  face à  plusieurs défis militaires et politiques.  » Le théâtre des opérations est très vaste et la gestion au quotidien du dispositif mis sur place n’est pas une tâche facile.

 

Dans certaines localités du nord,  nous jouons souvent le rôle de l’administration. Le défi le plus important pour nous, en terme politique, reste surtout la reconstruction de ces régions en terme de citoyenneté pour que nous ayions un destin commun  » a précisé, le conférencier.

 

Il ajoutera que le rôle de l’Algérie dans le règlement de cette crise s’explique surtout par sa position géographique avec la ville de Kidal, bastion de toutes les rébellions au nord du Mali.S’agissant de l’accord de défense avec la France, dont la signature était prévue le 20 janvier 2013 avant d’être ajournée sous la pression de la rue, le ministre Maïga a révélé qu’il  sera signé d’ici la fin de ce mois de mai.

 

 » Nous allons juste renouveler et rénover l’accord que nous avons signé depuis 1985 avec la France. C’est un accord qui va nous  permettre de donner un cadre juridique à cette coopération dans le domaine de la formation de nos militaires et de l’équipement de l’armée.

 

Aussi, nous allons signer des accords similaires avec certains pays comme le Tchad, le Niger, l’Algérie et la Mauritanie  » a-t-il précisé.  Il a soutenu que bien avant cette signature, le document sera rendu public pour que nos compatriotes soient largement édifiés sur son contenu. Le texte, selon le ministre, va passer en Conseil des ministres,  puis il sera  soumis à l’appréciation des députés  avant d’être déposé sur la table du président  de la République pour signature.

 

Le second conférencier, Stéphane Dury, a surtout fait état de la situation des sociétés de sécurité privée au Mali et s’est réjoui de la bonne collaboration entre les forces armées maliennes et la force Serval sur le théâtre des opérations.  Le président  de la JCI  Bamako Elite, Hassane Chérif Haïdara,  le  premier responsable de l’Association des  » Français solidaires  » Michel Darwiche  se sont  tous  réjouis de la tenue de ce débat. » Nous avons des  liens de sang avec le Mali, vos soucis et vos préoccupations sont les nôtres et nous sommes de cœur avec le peuple malien   pour un Mali un et indivisible  » a conclu M Darwiche.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 13:45
crédit photo EMA

crédit photo EMA

 

06.05.2014 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

Des éléments du GTIA Dragon de la force Sangaris, progressant sur la RN1, l'axe majeur entre le Cameroun et Bangui, ont été accrochés lundi 5 mai par une colonne adverse à hauteur de la localité de Boguila à 450 km au nord-ouest de la capitale (photo de l'accrochage, ministère de la Défense). Pas de blessé du côté français qui a dû riposter sévèrement, au missile MILAN et au mortier de 81 mm, pour disperser cette bande d'une quarantaine d'hommes lourdement armée qu'on soupçonne de perpétrer des exactions et des pillages depuis une dizaine de jours dans la région.

 

Le GTIA (groupement tactique interarmes) Dragon est installé à Bossangoa au nord-ouest de la Centrafrique depuis quelques semaines, remplaçant les troupes tchadiennes de la MISCA parties le 10 avril. C'est un axe stratégique, la RN1, Main Supply Road, la route principale d'approvisionnement entre le Cameroun et Bangui tout au sud de la Centrafrique.

 

La patrouille du GTIA Dragon, armé à Bossangoa par le RMT (régiment de marche du Tchad) de Meyenheim (deux sections d'infanterie) et le 12e RC (cuirassiers) d'Olivet (l'état-major tactique et un peloton blindé), tentait de prendre contact avec un détachement camerounais de la MISCA, en position à Paoua au nord de la Centrafrique, quand un renseignement fit état de la progression rapide d'une colonne d'une quarantaine d'adversaires, composée de pick-up et de motos. Le détachement Sangaris se déploya pour protéger le village et barrer la route à cette bande " lourdement armée, avec de l'armement de combat, pas ancestral ", souligne le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées.

 

" Nos adversaires ont immédiatement engagé le combat, visiblement décidés à s'emparer de la position ", constate le colonel Jaron. Le contact, établi après 16 h, dura pendant trois heures jusqu'à la nuit. Les soldats de Sangaris ont fait usage de missiles MILAN et Eryx (antichars) et de mortiers de 81 mm. Une patrouille d'avions de chasse, venant de N'Djamena, a apporté son concours. Saluons au passage le travail du photographe et militaire anonyme.

 

Les combats ont cessé avec la nuit. Les adversaires en profitant pour s'enfuir de la zone. Pas de bilan précis officiel pour l'heure. " On pense avoir détruit une partie de la colonne adverse ", commente-t-on. Détruire signifiant à la fois : tuer, blesser ou anéantir des véhicules.

 

Ce " TIC " (troops in contact) est assez notable. Depuis décembre, Sangaris a plutôt eu affaire, dans Bangui et ailleurs à des contacts sporadiques, voire individuels. Là, il s'agissait d'une quarantaine d'hommes entrant résolument dans une logique de combat. Une affaire sérieuse à surveiller de près.

 

Une manœuvre interne à la force (pas de détails opérationnels donc) a actuellement lieu pour sécuriser la zone et rétablir la sécurité. L'hôpital de Boguila avait été ainsi attaqué le 26 avril par d'anciens de la Séléka. Seize personnes avaient été tuées, dont trois membres de l'ONG Médecins sans frontières qui s'est retirée de la RCA depuis.

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:45
Atalante : formation des garde-côtes seychellois.

 

05/05/2014 Sources : EMA

 

Les 21 et 24 avril 2014, lors de son escale à Port-Victoria, la frégate de surveillance (FS) Floréal, engagée dans l’opération de lutte contre la piraterie Atalante, a mené plusieurs actions de formation au profit des garde-côtes seychellois.

 

Le 21 avril, une délégation de six marins de ce corps de protection des approches maritimes seychelloises s’est rendue à bord du Floréal pour bénéficier d’une formation centrée sur la lutte contre les incendies en mer : instruction sur le matériel et les procédures, répartition des rôles, identification des dangers spécifiques aux sinistres en espaces cloisonnés. Les marins seychellois ont pu mettre en application leurs savoir-faire acquis lors d’un exercice sécurité simulant un feu d’origine électrique qu’ils ont réalisé avec les marins-pompiers français.

 

Le même jour, cinq plongeurs seychellois ont effectué un entraînement aux côtés des plongeurs de bord de la frégate. Cette activité commune, marquée par un exercice de navigation en profondeur, a permis aux marins seychellois et français d’échanger sur leurs modes d’action respectifs et d’identifier une zone propice à ce type de plongée.

Deux marins du Floréal se sont également rendus à la base des garde-côtes pour dispenser une formation sur le système d’information Mercury. Ce réseau d’échange informatique, mis à disposition par le MSCHOA (Maritime Security Center Horn Of Africa), permet à l’ensemble des moyens militaires présents sur zone de communiquer dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime.

 

Le 24 avril, les garde-côtes seychellois ont reçu, dans le cadre du programme LMCB (Local Maritime Capability Building) de l’opération européenne Atalante, une formation « équipe de visite ». Plusieurs thèmes ont été abordés tels que l’instruction sur les palpations, la progression tactique à bord du bateau visité, ou encore le comportement à adopter face à un personnel récalcitrant.

 

Ces formations assurées par les marins français visent le transfert de savoir-faire qui permettront aux Seychelles d’assurer à terme la sécurité de ses approches maritime et de contribuer à la lutte contre la piraterie dans la région.

 

Le 25 avril, quelques heures après avoir quitté Port-Victoria, le Floréal a porté assistance à quatre pêcheurs seychellois en panne de moteur, illustrant ainsi la coopération et la complémentarité des moyens militaires français, européens et locaux.

 

La frégate Floréal est déployée depuis le 18 avril 2014 au sein de l’opération Atalante. Cette opération a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Atalante : formation des garde-côtes seychellois.
Atalante : formation des garde-côtes seychellois.
Atalante : formation des garde-côtes seychellois.
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 12:45
Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays

 

06/05/2014 Sources : EMA

 

Le 5 mai 2014, dans l’après-midi, en République Centrafricaine, à environ 450 km au Nord-Ouest de Bangui, la force Sangaris a été attaquée par un groupe lourdement armé, d’un volume d’une quarantaine d’individus qui étaient engagés dans un raid entre Bémal, au Nord du pays, et de Boguila. Une partie du groupe armé qui composait cette colonne adverse a été détruite, d’autres attaquants se sont repliés. Il n’y a pas de blessé parmi les soldats français.

 

Ces combats ont débuté alors qu’un détachement de la force Sangaris conduisait une mission de reconnaissance depuis Bossangoa vers Paoua, ville située dans l’extrémité Nord-Ouest de la RCA. Cette mission visait à reconnaître cette zone difficile d’accès, dans laquelle de nombreuses exactions étaient rapportées depuis une dizaine de jour, et à y rétablir la situation sécuritaire avec la MISCA.

 

A moins d’une centaine de kilomètres au Sud de Paoua, au niveau de la localité de Boguila, les éléments de tête de la force Sangaris se sont déployés, sur renseignement, pour protéger le village de Boguila et barrer la route à une colonne de pick-ups et de motos transportant des individus lourdement armés.

 

Le groupe armé adverse a immédiatement engagé le combat manœuvrant avec agressivité semblant décidé à s’emparer de la position des éléments français.

 

Ces combats, ont duré plus de trois heures et ont cessé à la tombée de la nuit. Face à l’agressivité de l’adversaire, la force Sangaris a fait usage de son armement lourd, incluant missile anti-char et mortier. La décision a également été prise d’engager un appui aérien d’avions de chasse, en provenance de Ndjamena.

 

Les patrouilles ont repris ce matin autour du village de Boguila, il n’est pas encore possible de déterminer avec précision les pertes adverses. Néanmoins plusieurs véhicules ont été détruits et plusieurs individus armés tués. L’adversaire a rompu le contact et semble s’être exfiltré. L’identité et l’appartenance de cet adversaire est à ce stade difficile à déterminer avec précision. Il pourrait néanmoins s’agir des éléments de la bande armée qui est à l’origine des exactions rapportées dans la région depuis plusieurs jours. La force Sangaris maintient son dispositif de contrôle du village de Boguila.

Sangaris : attaque par un groupe lourdement armé au Nord-Ouest du pays
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:45
Mali : l’unité médicale de transit de Bamako

 

05/05/2014 Sources : EMA

 

Du 21 au 22 avril 2014, l’unité médicale de transit (UMT) de la force Serval, basée sur le camp Damien Boiteux à Bamako, a réalisé un don important de médicaments et de petits matériels chirurgicaux au profit des enceintes médicales militaires maliennes de Kidal et de Gao ainsi qu’à l’hôpital civil « Mali Gavardo » de Bamako.

 

Durant quatre semaines, l’équipe de l’UMT a trié les produits utilisables, les a conditionnés puis palettisé. Au bilan 320 kg de médicaments et de matériels chirurgicaux (pansements, désinfectants, fil de suture…) ont été acheminés par voie aérienne sur Kidal et Gao, et 600 kg vers l’hôpital « Mali Gavardo » de Bamako.

 

Composée d’une dizaine de militaires, l’UMT de Bamako est issu du Service de Santé des Armées (SSA). Son rôle est d’assurer le transfert et la stabilisation des soldats français avant leur évacuation vers la France. Cette unité a spécialement été mise en place dans le cadre de l’opération Serval, en raison des élongations très importantes du théâtre. L’objectif est de permettre une prise en charge rapide des patients jusqu’à leur évacuation dans un hôpital militaire et en France. L’UMT est donc une structure unique qui peut également prendre en compte les soldats français projetés dans les pays de la région tels que le Tchad ou le Sénégal.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

Mali : l’unité médicale de transit de Bamako
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 11:55
Un amiral au Quai d’Orsay

 

29 Avril 2014  LV Sophie VIENOT / Marine Nationale

 

Depuis le 1er août 2013, le vice amiral d’escadre Marin Gillier occupe les fonctions de Directeur de la coopération de sécurité et de défense (DSCD) au sein du ministère des Affaires étrangères (MAE). Cette direction aide les États souhaitant renforcer leurs institutions en matière de sécurité et de défense à devenir autonomes. Interview.

 

Cols Bleus : Amiral, pour la première fois depuis la refonte de la direction en 2008, un marin a été choisi à la tête de la DSCD. Cela correspond-t-il a une volonté de recentrer la coopération autour des problématiques maritimes ?

 

VAE Gillier : Les problématiques maritimes ont toujours été prises en compte. Plus que la couleur de mon uniforme, c’est peut-être mon expérience qui m’a conduit à la tête de cette direction. Commando marine, j’ai œuvré deux fois déjà pour le MAE. Ainsi, durant 3 ans, j’ai été attaché naval en Egypte, puis trois autres années conseiller « opérations spéciales et sécurité intérieure » auprès du roi Abdallah en Jordanie. Ma tutelle « organique » était alors précisément le directeur de la DCMD (voir encadré).

De plus, en tant qu’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN) de 2010 à 2013, j’étais en relations permanentes avec les chancelleries diplomatiques de la zone. Mon rôle correspondait déjà à celui de « diplomate » militaire ! )

 

Cols Bleus: Au fil des années, le rôle de la DCSD a évolué. Qu’est ce que la coopération aujourd’hui ?

 

VAE Gillier : Si un partenaire nous sollicite pour un projet qui nous semble pertinent, nous l’accompagnons en termes d’expertise et de conseil. La coopération, aujourd’hui, doit permettre d’aider ces pays à gagner en autonomie. De plus, la coopération s'oriente vers le multilatéralisme, qu’il soit d’origine ou de destination. Certains programmes sont dirigés vers plusieurs pays, qui s’approprient ainsi des process identiques. Le jour où la France se retirera, ils parleront le même langage et pourront coopérer facilement entre eux. Mais la France n’ayant pas les moyens d’œuvrer seule partout et dans tous les domaines, elle souhaite œuvrer avec les institutions internationales pour coordonner les actions. Aussi, j’ai eu l’occasion de me rendre aux Nations Unies à New-York et au siège de l’Union Européenne, à Bruxelles, pour rechercher des synergies. Ainsi, la DCSD a créé en Afrique 17 écoles nationales à vocation régionales dont certaines reçoivent un soutien de l’ONU ou de l'UE.

 

Cols Bleus : Pouvez-vous nous présenter les missions de la DCSD dans le domaine maritime ?

 

VAE Gillier : On parle beaucoup de la piraterie maritime, mais la sécurité maritime concerne bien d’autres domaines tels que la lutte contre les trafics de drogues et d’êtres humains. Il faut aider ces pays à protéger leurs richesses halieutiques ou pétrolières et leur environnement, en cas de pollutions maritimes par exemple. C’est à travers une approche multisectorielle que nous les aiderons à prendre conscience de leurs droits et devoirs.

Depuis 3 ans, la DCSD soutient le développement de l'action de l’État en mer (AEM) dans plusieurs pays de la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) - Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire et Guinée-Conakry - à travers le projet « Appui au renforcement de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée » (ASECMAR).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sécurité maritime est un sujet souvent abordé avec les partenaires. Elle regroupe la piraterie maritime, mais aussi la lutte contre les trafics de drogues et d’êtres humains.

 

Cols Bleus : En quoi consiste ce projet ?

 

VAE Gillier : À travers ASECMAR, la France s’appuie sur 12 coopérants spécialisés dans la sécurité maritime et répartis sur la côte ouest africaine, pour développer une dynamique autour de 4 axes d’efforts principaux.

Il s’agit de mettre en place une organisation administrative du type AEM « à la française », pour mettre en synergie les institutions étatiques. Ceci implique de transposer la législation internationale en droit interne, en particulier la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer[1]. Premier résultat concret, la Guinée Conakry a nommé en juin 2012, le premier préfet maritime d'Afrique.

Il convient également d’élaborer une « image maritime commune ». Comme tous les marins le savent, les menaces ne s’arrêtent pas aux frontières. Ces pays doivent partager les informations des différentes administrations chargées de la sécurité en mer (forces navales, douanes, marine marchande, aviation…). Ainsi en juin 2013, lors du Sommet de Yaoundé (Cameroun), treize Etats africains[2] ont convenu de la mutualisation des informations et de leurs moyens, pour garantir la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée.

En cas de crise, les intervenants doivent se coordonner, qu’ils soient ou non spécialistes du monde maritime. Dans le cadre du « plan pirate-mer », la France a développé, depuis 30 ans, une grande expertise en la matière. Elle est prête à la partager avec ses partenaires africains.

Enfin, s’il est important de disposer d’une organisation AEM, de savoir ce qui se passe en mer et comment y gérer les crises, encore faut-il une véritable capacité d’intervention. Ces Nations doivent être capables à la fois d’envoyer une équipe vérifier les filets des pêcheurs et, à l’autre bout du spectre, d'envisager une opération de libération d’otages. Ainsi, nous les aidons à se doter du matériel nécessaire pour s’organiser et s’entraîner.

Treize Etats africains ont convenu de la mutualisation des informations et de leurs moyens, pour garantir la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée.

 

Cols Bleus : Très concrètement, que font les coopérants de la DCSD spécialistes de sécurité maritime ?

 

VAE Gillier : Outre les 12 coopérants installés en Afrique de l’Ouest, la DCSD déploie 4 coopérants spécialistes de sécurité maritime dans la zone océan Indien (Djibouti, Seychelles…). Leurs missions sont adaptées aux problématiques de chaque pays ou de la zone. Par exemple, en Côte d’Ivoire, notre coopérant travaille auprès du chef d’état major de la marine. En cette période de post-conflit, il a pour mission d’aider la marine à se restructurer : du recrutement à l’organisation des forces armées. Au Gabon, pays récemment confronté à des problèmes importants de brigandage, la marine ne dispose pas des moyens hauturiers. Le coopérant est chargé d’aider à la conception de ces capacités navales : quels types de forces navales choisir, comment s’en doter et apprendre à les utiliser, organiser le MCO… De l’autre côté de l’Afrique, aux Seychelles, notre coopérant est conseiller auprès du ministre chargé des affaires de piraterie. En tant que juriste[3], il est également le représentant français au sein du comité de l’océan Indien (COI[4]) pour la piraterie. Leurs travaux visent ainsi à faciliter la circulation de l’information, la diffusion des Best management practices (BMP[5]) et celle des alertes pirateries. )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Outre les 12 coopérants installés en Afrique de l’Ouest, la DCSD déploie 4 coopérants spécialistes de sécurité maritime dans la zone océan Indien.

 

Aujourd’hui, les grandes orientations de la coopération à la française concernent essentiellement le continent africain. Qu’en sera-t-il demain ?

Les priorités de la DCSD sont fixées selon 3 critères, par l’Elysée et le cabinet du ministre des Affaires Etrangères, ainsi que ceux de la Défense et de l’Intérieur. Le premier est géographique, centré sur la bande saharo-sahélienne. La deuxième est thématique, il s’agit de s’opposer aux grands trafics transfrontaliers (drogues, êtres humains, armes…). Enfin, il convient de préserver l’influence de la France.

Les priorités actuelles de la DCSD permettent de servir les priorités de nature politique exprimées par les autorités de l’Etat. Compte tenu du contexte mondial actuel, il n'y a pas de raison majeure de les faire évoluer. )

 


[1] Montego Bay, 1982

[2] Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Niger, Nigeria, Sao Tomé & Principe, Togo, Tchad.

[3] Il s’agit d’un commissaire aux armées, anciennement commissaire de Marine

[4] Composé de 5 Etats membres : Union des Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles et la France (la Réunion, région ultrapériphérique).

[5] « Pratiques optimales de gestion visant à dissuader la piraterie dans le Golfe d’Aden et au large de la Somalie », consignes diffusées par l’organisation maritime internationale depuis 2009.

 

Pourquoi une direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD)?

 

Après les Indépendances, dans les années 1960, est né un ministère de la Coopération, devenu plus tard un Secrétariat d’Etat à la coopération, intégré au MAE.

Après la Guerre Froide, le système a été une nouvelle fois réformé, avec la création de la Direction de la Coopération Militaire et de Défense (DCMD), en 1998.

Toutefois, le Livre Blanc de 2008, introduit la notion de continuum entre Sécurité et Défense.

Il s’agit d’une évolution majeure, instituant l’interministérialité de cette direction du MAE, qui conduit à la création de l’actuelle DCSD. Désormais responsable non seulement de la coopération en matière de Défense, mais également dans le domaine de la Sécurité, c’est à dire de sécurité intérieure (police, gendarmerie), de protection des populations et de sécurité civile. Ainsi, la DCSD emploie, au sein d’une même direction, des militaires, des policiers, des gendarmes, des spécialistes de protection civile ainsi que des diplomates.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : DIO FTX au profit des forces togolaises

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 30 mars au 5 avril 2014, l’unité de coopération régionale (UCR) des éléments français au Sénégal (EFS), a réalisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) FTX (field training exercise) en République du Togo.

 

L’objectif de ce DIO consistait à certifier la fin de formation d’un bataillon d’infanterie togolais en attente de départ pour le Mali. Ce travail s’est réalisé en partenariat avec les éléments américains de l’African contingency operations training and assistance (ACOTA), chef d’orchestre de ce FTX. Pour l’occasion, les 600 hommes du bataillon ont été déployés en exercice terrain libre à 57 km au Nord-Est de Lomé en contrôle de zone. Les militaires américains ont pu juger du niveau des compagnies et réalisé l’animation ; les deux officiers français ont, quant à eux, évalué le poste de commandement (PC) de ce bataillon.

 

Cette évaluation a été l’occasion de confirmer toute la pertinence de la formation réalisée en amont par les détachements successifs des EFS et de l’ACOTA. Elle a également permis de rapprocher encore plus les liens et les savoir-faire entre militaires américains et des français dans les actions de préparation opérationnelle des armées de l’Afrique de l’Ouest.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
Sécurité: le Nigeria sollicite Obama

 

 

4 mai, 2014 – BBC Afrique

 

Goodluck Jonathan a déclaré dimanche avoir demandé l’aide des Etats-Unis d’Amérique pour résoudre les problèmes de sécurité dans son pays, le Nigeria.

 

"Nous parlons à des pays dont nous espérons une aide (...) Les Etats-Unis sont numéro un. J'ai déjà parlé deux fois avec le président Obama" pour qu'il aide le Nigeria à résoudre ses problèmes sécuritaires, a-t-il affirmé.

 

La sécurité est un défi majeur pour le Nigeria, le pays africain le plus peuplé. Une explosion a fait 19 morts, jeudi à Abuja. Il y a deux semaines, 75 personnes avaient été tuées dans une autre attaque.

 

Goodluck Jonathan déclare aussi avoir approché d'autres pays comme la France, le Royaume-Uni et la Chine.

 

Les récents attentats perpétrés au Nigeria ne sont pas encore revendiqués, mais le gouvernement les attribue au groupe terroriste Boko Haram.

 

Ce dernier est également tenu responsable de l’enlèvement de plusieurs centaines de lycéennes depuis trois semaines.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»

Sur la plage de Lokodjoro, un AMX 10RC débarque avant de transiter vers le camp de Lomo Nord. photos Marine Nationale

 

18/04/2014 Marine nationale

 

Du 5 au 9 avril 2014, engagé depuis le 24 mars dans l’opération Corymbe, le groupe amphibie Jeanne d’Arc armé par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, sa force de réaction embarquée et la frégate légère furtive (FLF) La Fayette, a participé à un entraînement baptisé «Mistral d’Ivoire», mené conjointement avec les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et la Force Licorne.

 

Le 5 avril, la batellerie du Mistral a mis à terre le Groupe tactique embarqué (GTE). Les 210 marsouins et une soixantaine de véhicules dont une quarantaine de blindés ont ainsi débarqué à Lokodjoro sur la base de la marine ivoirienne. Après avoir transité vers le camp de Lomo Nord, l’ensemble des composantes de la force de réaction embarquée a réalisé des entraînements aux tirs : tirs de mortiers de 80mm, tirs d’artillerie, tirs de missiles Hot et tirs d’artillerie pour les hélicoptères Gazelle et Puma du Groupement aéromobile (GAM) de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqué à bord du Mistral.

 

Les 7 et 8 avril, le groupe tactique embarqué a été renforcé par un second sous-GTIA composé de 117 militaires français et ivoiriens, soient deux sections d’infanterie du 2e RIMa de la Force Licorne et deux sections des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) issues du 1er BCP (bataillon commando parachutiste). Dans le cadre de l’exercice, des manœuvres tactiques conjointes ont été menées avec pour objectif (fictif) de mettre hors d’état de nuire des factions rebelles qui menaçaient la sécurité de la population. Ces manœuvres étaient appuyées par les hélicoptères Puma et Gazelle et l’hélicoptère Alouette III du détachement de l’escadrille 22S de la Marine nationale.

Transportés d’un point à un autre par un hélicoptère Puma de l’ALAT, les élèves ont pleinement pris part à l’exercice.

 

Cet entraînement a aussi été, pour les officiers élèves du groupe Jeanne d’Arc, l’occasion de découvrir, par une expérience de terrain, le milieu interarmées et la complexité tactique des opérations à terre. Ce stage d’aguerrissement, que chaque mission Jeanne d’Arc inclut, permet d’évaluer leurs qualités de commandement sur le terrain en conditions difficiles.

 

En complément des manœuvres terrestres, la coopération franco-ivoirienne s’est également illustrée à bord du Mistral et du La Fayette à travers différentes périodes d’instruction opérationnelle (PIO) menées au profit des marins ivoiriens. Les équipages des deux bâtiments ont accueilli une soixantaine de marins ivoiriens pour des formations dans différents domaines : conduite nautique, détection, sécurité, opérations de visite et de contrôle de bâtiment suspect, maniement des armes…

 

Le Mistral et le La Fayette sont déployés de mars à juillet 2014 dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc au cours de laquelle 155 officiers élèves de 18 nationalités différentes complètent leur formation militaire, humaine et navale. Ils participent à la mission Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles.

Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»
Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»Opération Corymbe : Entraînement de coopération franco-ivoirienne «Mistral d’Ivoire»
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : Formation d’un second bataillon burkinabé pour la MINUSMA

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 23 mars au 5 avril 2014, au camp de Loumbila près de Ouagadougou, les éléments français au Sénégal (EFS) ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, une action d’instruction auprès d’une trentaine de militaires burkinabés.

 

Cette formation, centrée sur le domaine du commandement tactique des opérations d’un bataillon de soutien de la paix engagé sous mandat de l’ONU, avait pour objectif de préparer l’engagement opérationnel de l’état-major du second bataillon burkinabé qui sera déployé, dès juillet prochain, au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

Après une remise à niveau théorique sur les procédures et les techniques de travail d’un centre opérations, les stagiaires ont élaboré, à partir d’un thème tactique basé sur la situation au Mali, un concept d’opération qu’ils ont conduit lors d’un exercice de restitution synthèse de quatre jours.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:45
Retour de mission Atalante du TCD Siroco

 

 

23/04/2014 Marine Nationale

 

Parti en novembre dernier en mission en océan Indien, le TCD Siroco et ses 230 marins ont retrouvé leur port base de Toulon jeudi 17 avril. De décembre 2013 à avril 2014, la France avait pris le commandement de l’opération navale européenne de lutte contre la piraterie Atalante. Neuf nationalités et plus de trente personnes composaient l’état-major de la Task force 465, dirigé par le CA Hervé Bléjean à bord du TCD.

 

Le souvenir le plus marquant de cette mission qui aura fait parcourir à ses marins l’équivalent d’un tour du monde ? Sans hésiter, « la libération d’un boutre indien dont l’équipage était retenu en otage par des pirates somaliens en janvier dernier », affirme le CV Jean-Marc le Quilliec, le commandant du Siroco. Ces derniers ont été remis aux autorités des Seychelles où ils seront jugés dans le courant de l’année.  « Les marins indiens ont réalisé une haie d’honneur sur le ponton de leur navire au moment où nous les avons quitté, c’était un moment très émouvant ».

 

D’autres temps fort ont emmaillé cette mission : l’assistance à un pêcheur vietnamien qui n’a du sa survie qu’à l’assistance médicale prodiguée par le Siroco en lien avec la frégate allemande Hessen ; la formation de garde-côtes mauriciens à bord du TCD ; la tenue à bord de « Key Leader Engagements » dans le cadre de la mission de l’Union européenne chargée du renforcement des capacités maritimes régionales dans la corne de l’Afrique et l’océan indien occidental (EUCAP Nestor). A noter également, l’exercice naval franco-chinois Golden Stars, qui a permis d’atteindre un niveau d’interopérabilité rarement atteint avec la marine chinoise.

 

Les marins du Siroco, qui ont prouvé leur professionnalisme et leur endurance au cours de ces cinq mois de mission vont désormais goûter à un repos bien mérité en famille avant de reprendre une période d’entraînement opérationnel.

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