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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 17:45
Deux POC, trois BOA et des nénuphars: les sénateurs détaillent la stratégie en Afrique

04.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

On lira en cliquant sur  ce lien le "Rapport d'information de MM. Jean-Pierre CHEVÈNEMENT et Gérard LARCHER, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées n° 720 (2012-2013) - 3 juillet 2013".

Je suggère de lire les pages consacrées à notre positionnement en Afrique (de la page 164 à la page 177). Une Afrique qui, finalement, se limite aux anciennes AOF et AEF et qui lorgne vers l'océan Indien (nos bases de l'océan Indien ne sont même pas mentionnées!).

Les rédacteurs du rapport suggère que la présence militaire française en Afrique pourrait s’articuler autour de
- 2 pôles opérationnels de coopération (désignés POC sur la carte ci-dessus) spécifiquement dédiés à la coopération avec les organisations régionales africaines (CEEAC1 et CEDEAO), à, respectivement, Libreville (allégé) et Dakar (renforcé).

- 3 bases opérationnelles avancées: Abidjan, Djibouti et les Émirats.
Côte d’Ivoire. Abidjan, port en eaux profondes stratégiquement situé, pourrait être un point d’appui (commandement- logistique- réservoir de forces) permettant de concourir à la sécurité de l’Afrique de l’Ouest et de la bande sahélo saharienne.
Émirats Arabes Unis. Cette base participerait à la défense du golfe arabo-persique et à la protection de nos ressortissants. Le niveau de forces serait redimensionné pour permettre un strict maintien en condition opérationnelle des matériels. Elle pourrait être renforcée le cas échéant par les moyens de Djibouti.
Djibouti. Cette base serait un point d’appui pour des opérations dans le golfe et l’océan Indien, ainsi qu’un pôle d’influence et coopération avec l’Afrique de l’Est. Les moyens terrestres et aériens conserveraient un niveau suffisant compte tenu de nos accords de défense et pour pouvoir renforcer rapidement le dispositif des Émirats Arabes Unis.

- Un réseau de « nénuphars » (en vert sur la carte ci-de"ssus) autour de la zone de crise que constitue aujourd’hui la bande sahélo-saharienne (reposant sur les dispositifs Épervier, Sabre et Serval).

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 16:45
Commanding Officer of the FS Nivôse, Captain Samuel Majou, briefs the EU NAVFOR Force Commander on FS Nivôse’s capabilities

Commanding Officer of the FS Nivôse, Captain Samuel Majou, briefs the EU NAVFOR Force Commander on FS Nivôse’s capabilities

31 mai 2013 Par Rédacteur en chef.  PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Cette semaine, le commandant de la force européenne Atalante, le Commodore Jorge Novo Palma, et une délégation du navire-amiral de la force, la frégate portugaise NRP Alvares Cabral, se sont rendus à bord de la frégate Nivôse, de la marine européenne, pour une mise à jour opérationnelle de la part du commandant de la frégate, le capitaine de vaisseau Samuel Majou.

 

Les 2 navires participent à des patrouilles au large de la côte somalienne, où on sait que des pirates opèrent.

 

La reconnaissance de la côte somalienne par des navires européens est une mesure dissuasive forte pour les groupes de pirates qui, si on leur en donne la possibilité, prendraient la mer pour attaquer les navires de passage.

 

La frégate Nivôse fait partie de la contribution française à la force européenne de lutte contre la piraterie, l’opération Atalante.

 

Référence : Etat-major Atalante

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:45
African Union to establish emergency military force

May 27, 2013 ASDNews (AFP)

 

The African Union said Monday it will set up an emergency military force to rapidly quell conflict on the continent, amid frustration that a planned peacekeeping force was still not operational after a decade.

 

"Almost all countries have agreed that we will have rapid response capability in Africa," AU chairman and Ethiopian President Hailemariam Desalegn told reporters at the close of a two-day AU summit.

 

The AU's "African Standby Brigade" to intervene in sudden crises -- a proposed force of 32,500 troops and civilians drawn from five regions of the continent -- has made little headway since preparations for it started a decade ago.

 

Only two of five regional sections are close to becoming operational.

 

"This is meant as an interim measure pending the full operationalisation of the African standby force," AU security commissioner Ramtane Lamamra told reporters at the pan-African bloc's headquarters in the Ethiopian capital.

 

"In the meantime, crises, unconstitutional changes of government, massive violations of human rights are likely to happen here and there, so from a responsible point of view, we say we cannot wait until we get a perfect tool to be used."

 

South Africa, Uganda and Ethiopia have pledged troops to the proposed interim force, Lamamra said. Funding and troop contributions will come from member states on a voluntary basis.

 

The AU was criticised for not responding fast enough in Mali, after soldiers seized power in a coup in March 2012, opening the way for Islamist rebels to take over the country's north.

 

This led to the rapid collapse of one Africa's more stable democracies, prompting a French military intervention to oust the extremists in January.

 

"Africa could have done better, could have moved faster and could have perhaps made some significant effort so that the French contribution would not have been indispensable," Lamamra added.

 

"It's quite unfortunate that 50 years after our independence our security is so much dependent on a foreign partner."

 

The AU's Peace and Security Council (PSC), the bloc's body for tackling conflict, remains hampered by financial constraints, with military missions largely funded by western donors.

 

However, the AU's force in Somalia, where 17,700 AU troops from five nations are fighting to claw back territory from Al-Qaeda linked Shebab insurgents from the government, has made impressive achievements.

 

But this success is not without cost.

 

One senior UN official recently estimated as many as 3,000 African troops had been killed in Somalia since 2007, similar to the numbers of UN peacekeepers killed worldwide since 1948.

 

Although funding for that mission comes mainly from Western backers, its role in Somalia shows the potential for an AU force.

 

The commitment of African nations to peacekeeping roles is clear: the peacekeeping mission in Sudan's war-torn western Darfur region is a hybrid AU-UN force, while Mali now has a -- belatedly deployed -- African-led international support mission.

 

Five of the top ten contributors of soldiers and police officers to UN missions are African.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:45
Etude de l'IRSEM n°24-2013 : Les défis stratégiques africains : exploration des racines de la conflictualité en Afrique de l'Est

17/05/2013 IRSEM

 

Sous la direction de Amandine GNANGUÊNON, avec les contributions de Karl SÖRENSON Alain GASCON Jean-Nicolas BACH Christian DELMET Simon IMBERT-VIER Raphaël ROSSIGNOL Patrick FERRAS

 

L'Afrique de l’Est est sans doute une de régions africaines la plus hétérogène de toute l’Afrique, de par sa diversité religieuse et politique, mais aussi de par le fait qu’elle est composée d’une multitude des cultures et des origines ethniques. De même, la région est souvent caractérisée par un enchevêtrement de conflits, parmi les plus complexes au monde. Cette multitude de facteurs d’insécurité mis en relation avec la complexité des rapports de forces régionaux peu apparaître comme un vrai défi pour le monde académique, dans sa tentative de mieux appréhender cette région. Tout l’enjeu de ce Cahier est de mieux en comprendre les tenants et les aboutissants de la conflictualité en Afrique de l’Est.

 

Etude de l'IRSEM n°24-2013

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:45
Objectif Kidal pour l'armée malienne. Tout pour déplaire au MNLA et au MIA

08.05.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Pick-up et blindés bientôt en route pour Kidal? L'armée malienne semble décidée à réinstaurer la souveraineté de Bamako dans la ville du sud des Ifoghas. Officiellement, il s'agit de permettre au nouveau gouverneur de prendre ses fonctions. Il s'agit du colonel Adama Kamissoko, nommé gouverneur de la région de Kidal le 2 mai en conseil des ministres.

 

Mais ni le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), une dissidence du groupe Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali, ni le Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA) ne sont prêts à accepter l'arrivée d'un gouverneur et surtout pas de troupes gouvernementales.

 

Les FAMA (forces armées maliennes) peuvent-elles compter sur la Misma? Non, si l'on en croit le président Alpha Condé (Guinée). "La Misma n’est pas mandatée pour aller désarmer le MNLA", a également précisé le porte-parole de la force africaine.

 

Sur le Tchad? Les forces tchadiennes ont quitté Kidal pour se repositionner à Tessalit.

 

Et sur la France? Jean-Yves Le Drian a déclaré, lors de son dernier passage au Mali qu'il ne pouvait "pas y avoir deux armées maliennes". Rien ne laisse toutefois penser que les forces françaises pourraient être engagées dans une opération de rétablissement de l'ordre républicain. A Kidal, il ne reste plus d'ailleurs qu'un petit contingent du GTIA2 (et parfois des éléments du dispositif Sabre).

 

Quant au tout nouveau Haut conseil de l’Azawad (HCA) qui vient de voir le jour à Kidal, il se veut catégorique sur trois points: pas question de revendiquer l’indépendance d’une partie du Mali, pas question de prendre ou de reprendre les armes, et enfin pas question de faire une alliance avec les islamistes. Des prises de position qui ne vont guère dans le sens du MIA et du MNLA.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 21:55
Mali: le MNLA refuse de désarmer

24 avril, 2013 BBC Afrique

 

Le MNLA, la rébellion armée touareg au Mali, exclut tout désarmement et "ne veut pas entendre parler" des élections.

 

"Le désarmement du MNLA, il n'en est pas question. Est-ce qu'on a déjà vu un groupe armé désarmer tant qu'il n'y a pas eu négociations ?", a lancé Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du mouvement, lors d'une conférence de presse à Paris.

 

Au sujet des élections prévues au Mali en juillet, et exigée par la France, "il n'en est pas question dans les conditions actuelles", a ajouté le vice-président du MNLA.

 

La France, qui a amorcé le retrait de ses troupes engagées en janvier pour lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, insiste sur la nécessité d'avoir au minimum une élection présidentielle en juillet, afin de doter le pays d'autorités légitimes.

 

Lors d'une visite début avril à Bamako, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius avait avait estimé que le MNLA devrait désarmer dans la perspective du scrutin.

 

Le MNLA, qui réclame une large autonomie du nord du Mali, contrôle la ville de Kidal, et refuse toute présence de l'armée malienne.

 

Les troupes françaises et tchadiennes, qui assurent la sécurité de la ville, sont appelées à se retirer progressivement.

 

Dans un communiqué, le MNLA réagit avec virulence aux informations selon lesquelles l’armée malienne projetterait d’avancer vers Kidal:

 

“Le MNLA (...)n'hésitera aucunement à réagir militairement à toute provocation des putschistes de Bamako.”

 

“Le MNLA”, ajoute le communiqué, “ informe les azawadiens que tous ses combattants sont prêts à mourir, jusqu’au dernier d’entres-eux, pour protéger les populations de l'Azawad contre les inévitables exactions de l'armée malienne.”

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 19:45
Le Cours Supérieur Interarmées de Défense devient Ecole Supérieure Internationale de Guerre de Yaoundé

24/04/2013 Par Ingrid Alice Ngounou d'Halluin - journalducameroun.com

 

Le chef de l’état en tant que chef des armées a décidé du changement de nom, qui manifeste une volonté de mutation de cette école

 

Crée par décret présidentiel le 13 janvier 2005, le Cours Supérieur Interarmées de Défense (Csid), nouvellement Ecole Supérieure Internationale de Guerre de Yaoundé (Esigy) a fait du Cameroun l’un des rares pays africains à délivrer un enseignement militaire de qualité. Elle accueille chaque année des stagiaires camerounais et étrangers qui bénéficient d’une formation reconnue de haute facture avec l’appui de la France. Ce pays alloue depuis la création de l’école, un support financier de plus de 120 millions de FCFA et y affecte un officier supérieur breveté du collège interarmées de défense.

 

L’école a pour missions de délivrer le Brevet d'Etudes Militaire Supérieures, après des enseignements militaires supérieurs, des officiers supérieurs des trois armées (terre, air, marine) et de la gendarmerie, afin qu’ils soient aptes à assumer de hautes responsabilités au sein des états-majors. Le recrutement se fait sur concours ouvert à l’intention des diplômés d’état-major, officiers d’armées et de la gendarmerie. Conformément au décret N°2005/015 du 13 janvier 2005, le Csid est placé sous l'autorité d'un commandant, assisté d'un commandant en second, exerçant les fonctions de directeur de l'enseignement, officier nommé par décret présidentiel. L'enseignement général de défense dispensé au Csid intègre la stratégie, la géopolitique, le droit, les relations internationales, le management, la communication, l'économie... Cet enseignement vise à enrichir la culture générale des officiers stagiaires, à approfondir leur réflexion sur la défense et l'institution militaire, à développer l'ouverture vers des instances extérieures, civiles et militaires, nationales et internationales. L'enseignement opérationnel, quant à lui, a pour objectif de donner aux stagiaires les connaissances indispensables à la planification et à la conduite des opérations interarmées nationales ou multinationales.

 

Pour faire évoluer ce centre et l’adapter aux exigences stratégiques actuelles, une réflexion est en cours, a mentionné Edgard Alain Mebe Ngo’o, ministre délégué à la présidence chargé de la défense lors du colloque annuel de l’institution, le 23 avril 2013 à Yaoundé

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 18:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

24 avril 2013 Par RFI

 

La France vient officiellement de passer le relais aux forces burkinabè à Tombouctou. Première grande ville du Nord à passer entièrement sous le contrôle des forces ouest-africaines de la Misma. C’est donc à présent la Mission internationale de soutien au Mali qui commande les opérations dans la ville et dans le secteur, via le bataillon burkinabè.

 

Les soldats français étaient 450 à Tombouctou, ils sont remplacés par 650 Burkinabè, arrivés il y a deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles la passation a été organisée. Capitaine Dorian, officier adjoint de l’escadron français d’aide à l’engagement s'explique :

 

« La première chose était d’accueillir nos frères d’armes, de leur montrer le dispositif que nous avions pris pour la sécurité de l’aéroport puis de la ville de Tombouctou avec l’armée malienne. Ensuite, pour ce qui est de la sécurité de la ville, nous avons participé avec eux et avec les forces armées maliennes à des patrouilles conjointes, pour leur montrer les quartiers et un certain nombre de choses ».

 

Malgré deux attaques survenues en un mois, le capitaine français juge la situation sécuritaire satisfaisante. Le commandant Gilles commande le bataillon burkinabè de Tombouctou. Après Markala et Djabialy au mois de janvier, c’est la première fois qu’il prend le relais des Français et il se sent prêt :

 

« La tâche n’est pas impossible même si elle est grande. Nous avons les capacités aussi bien personnelles que matérielles pour accomplir notre mission. En liaison avec la force Serval et nos frères maliens, nous allons être en mesure d’accomplir notre mission ici, rassurer la population et pouvoir contrer toutes sortes de menaces qui pourraient se présenter dans la ville ».

 

A la fin de la semaine, il ne restera plus qu’une trentaine de soldats français à Tombouctou qui assureront la coordination avec l’opération Serval et conseilleront le commandement burkinabè

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
Ethiopia says preparing to pull troops out of Somalia

24 April 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Ethiopia will withdraw its troops from Somalia soon, its prime minister said, voicing frustration with the Mogadishu government and African Union peacekeeping forces that are also battling Islamist militants there.

 

After waging an ill-fated war in Somalia in 2006-2009, Ethiopia in 2011 once again rolled troops into Somalia to fight al Qaeda-allied al Shabaab, opening a third front alongside Kenyan troops and an African Union mission.

 

At the time Ethiopia pledged to stay in the war-ravaged country until Somali government could ratify a new constitution and its ragtag military was able to fend off the Islamist threat on its own, Reuters reports.

 

However, last month Ethiopian troops unexpectedly withdrew from Hudur, the capital of Bakool province near the Ethiopian border, enabling al Shabaab to retake the dusty town.

 

Hailemariam Desalegn, who replaced Ethiopia's long-serving Prime Minister Meles Zenawi in September, stopped short of announcing a full withdrawal but voiced concern with the pace of progress in Somalia, recovering from two decades of civil war.

 

"It has taken them (African peacekeepers and Somalia) a year already and they repeatedly assure us each month but fail to deliver so we pulled out," said Hailemariam, referring to pledges by African Union's Amisom force to replace Ethiopian troops.

 

"The main issue now is to accelerate our complete withdrawal towards our border. This is what we are fulfilling," he told Ethiopia's parliament.

 

Hailemariam said Addis Ababa was paying for its military mission in Somalia from its own coffers and Western diplomats say financial issues are one of the main reasons behind Ethiopia's discontent, along with strained relations with Mogadishu and Amisom.

 

African countries which sent troops into Somalia under the Amisom banner are compensated by the African Union but Ethiopian troops do not operate within that framework.

 

Al Shabaab has been greatly weakened since late September when Kenyan troops forced it to withdraw from the port of Kismayu, its last major urban stronghold.

 

But analysts say they doubt Ethiopia is set for a full withdrawal and Hailemariam suggested Ethiopia could continue its fight against al Shabaab, but in other parts of Somalia.

 

"Somalia is one of Ethiopia's main security interest zones, so I don't think they would change policy drastically," said one Nairobi-based Western diplomat.

 

"It's in Ethiopia's own interest that Somalia stays in tact and that gains achieved are not lost once again."

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
Réunion des ministres de la Défense de l'Angola et de la Namibie

23/04/13 portalangop.co.ao

 

    Luanda - La 18éme réunion de la Commission mixte de défense et sécurité Angola/Namibie, au niveau des ministres, aura lieu mercredi à Luanda, afin de prévoir les actions futures d'intérêt bilatéral, selon une note de presse rendue publique mardi.

 

    Des experts des deux pays sont réunis depuis lundi pour préparer la réunion des ministres

de la Défense.

 

    La réunion sera précédée par d'autres visites au mémorial "Agostinho Neto", au Musée national d'histoire militaire et à la nouvelle cité de Kilamba.

 

    Le but de la réunion de la Commission mixte a pour but de prévoir les activités futures d'intérêt commun dans les domaines de la lutte contre la criminalité transfrontalière, l'immigration illégale et le trafic d'armes, de drogues et de marchandises.

 

    Les experts discutent de nouvelles mesures pour décourager le vol de voitures et de bétail, la falsification de documents, entre autres malversations, qui ont le plus d'impact sur la frontière commune.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
New African Military Profile: Djibouti

24 April 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

latest addition to defenceWeb on African Militaries: a profile of the Djibouti Armed Forces. Click here to access the analysis.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 14:54
Crédit : EMA / ECPAD

Crédit : EMA / ECPAD

24.04.2013 Crédit : EMA / ECPAD

 

Opération Serval, avril 2013. Les forces spéciales mènent des opérations à l'extrême Nord du Mali.

 

Reportage photos

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

23/04/2013 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2013, dans la cadre du déploiement de la MISMA, le contingent burkinabé s’est vu transférer la responsabilité de la sécurité de la zone de Tombouctou  par les militaires de l’Escadron d’aide à l’engagement (EAE), armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa).

 

Libérée le 28 janvier 2013 par le GTIA 1, des éléments du GTIA TAP et les forces maliennes, la ville de Tombouctou était un des fiefs des terroristes islamistes au Mali. Le 17 février 2013, l’EAE a relevé les éléments du GTIA 1.

 

La mission des éléments français à Tombouctou était de maintenir dans la durée un dispositif de sécurité en coordination avec les forces maliennes. De nombreuses patrouilles diurnes et nocturnes ont eu lieu dans la zone pour marquer la présence des forces armées, faire du renseignement sur la menace des groupes armés et neutraliser les terroristes localisés.

Opération Serval : la MISMA s’installe à Tombouctou

Depuis l’arrivée des premiers éléments du bataillon burkinabé le 10 avril dernier, les militaires français ont procédé à une passation de consignes progressive. Des patrouilles mixtes (français, maliens et burkinabés) ont permis de reconnaître les points clés de la zone dans le centre de la ville et ses environs. Une opération de fouilles et de sensibilisation auprès de la population a été effectuée conjointement avec les militaires maliens et burkinabés le 22 avril, dans la région de Tombouctou. Après le départ des éléments français qui interviendra dans les jours à venir, un détachement de liaison (DLA) français, armé par une trentaine de militaires,  restera déployé auprès du bataillon burkinabé.

Opération Serval : la MISMA s’installe à Tombouctou

La cérémonie de transfert d’autorité s’est déroulée sur l’aéroport de Tombouctou. A cette occasion, de nombreuses autorités civiles et militaires étaient présentes : le gouverneur et le maire de Tombouctou, les chefs d’état-major généraux des armées maliennes et burkinabées, les généraux Dembele et Traoré Honoré, le général nigérian Abdulkhadir, commandant la MISMA et le général de Saint Quentin, commandant la force Serval.

 

Le déploiement de la MISMA à Tombouctou a été facilitée par l’action menée par la brigade Serval depuis le 11 janvier 2013, en étroite coordination avec les FAM. C’est la deuxième relève des troupes françaises, après celle de Ménaka le 22 mars 2013.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:45

23 avril 2013 Guysen News International

 

Des soldats tchadiens et nigériens ont participé à l’attaque menée la semaine dernière par l’armée nigériane contre des combattants islamistes de la secte Boko Haram dans la ville nigériane de Baga, sur les rives du lac Tchad, a-t-on appris mardi de sources militaires dans les trois pays. Le porte-parole des forces de défense nigérianes, le général Chris Olukolade, a toutefois affirmé que les soldats tchadiens et nigériens n’avaient pas été directement engagés dans les combats.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:45
Baga clashes: Nigeria army seizes heavy weapons

23 April 2013 BBC Africa

 

Nigeria's army has said it seized rocket-propelled grenades during last week's fighting in Baga - believed to have been one of the first times Boko Haram has used heavy weapons.

 

It says 37 people were killed, while others maintain at least 185 died.

 

The army says 30 members of the Boko Haram Islamist group, one soldier and six civilians died.

 

The Red Cross has backed local officials who say the figure is higher but they have not been into the town.

 

An army statement said three rocket-propelled grenade launchers had been recovered, along with bomb-making material.

 

The previous most deadly incident of the three-year Boko Haram uprising came last year when at least 160 people were killed in co-ordinated bomb attacks in the northern city of Kano.

 

The group is fighting to install Islamic law in the predominantly Muslim north of Nigeria.

 

'Military siege'

 

Baga is close to the border with both Chad and Niger and a multinational force from the three countries was attacked, its commander Brig Gen Austin Edokpaye said.

 

The Red Cross is still trying to gain access to the town to help those affected by the violence, national co-ordinator Umar Mariaga told the AFP news agency.

 

Local MP Isa Lawan told the BBC Hausa service that "what happened is Baga is sad and beyond description".

 

"We have already started despatching relief materials, including building materials and food stuff. We want to make sure that people get the necessary assistance to start rebuilding their homes."

 

He said there were "many versions of what happened. Everyone tells his own version. So no-one is sure which version to believe.

 

"Many people died. But the figure of casualties given by the people of Baga is 185."

 

A resident who did not want to be named told AFP:

 

"Baga is still under military siege... The town is at a standstill, with little food and water, which has forced even those of us that stayed behind to start leaving."

 

One unnamed rescue official said that 40% of the town had been destroyed by fire following the clashes.

 

But Brig Gen Edokpaye disputed this, saying Boko Haram's weapons had exploded, causing "fire to about 30 thatched houses in the predominantly fishing community".

 

He said that five militants had been arrested.

 

Many of the town's residents fled during the clashes and say they returned to find their homes burnt to the ground.

 

Bodies were still being found and buried on Monday, two of the town's inhabitants told BBC Hausa.

 

One eyewitness told the BBC that the fighting started when gunmen entered a video-viewing centre, looking for a man, who then fled.

 

The militants opened fire, attracting the attention of nearby soldiers, who were initially overpowered, before returning with reinforcements, leading to a fierce gunbattle, he said.

 

Correspondents note that the Nigerian military often plays down the number of people killed in clashes with militants.

 

Communications with parts of northern Nigeria are difficult since mobile phone masts were destroyed by militants.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:45
SAAF affirmative action report slated

23 April 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

A report stating the South African Air Force’s (SAAF) affirmative action policy will result in nothing more than higher aircraft crash statistics has been trashed by sections of the wider community of aviation enthusiasts, writers and observers.

 

“While it is right to acknowledge problems in the SA National Defence Force (SANDF), sensationalist and unsourced reports are not at all useful in furthering the debate,” Johannesburg-based aviation observer and writer Darren Olivier said in response to a Strategypage report.

 

The website said that a decade of corruption, shrinking budgets and political pressure to recruit more black flight and technical personnel were the main reasons the SAAF faced severe problems.

 

“Most experienced pilots, especially fighter pilots, have left the SAAF simply because they weren’t flying enough,” the website reportedly said, adding that “many pilots who remained are there because they were given their wings under the affirmative action quota system.”

 

Digging into Strategypage, Olivier found it wasn’t a think-tank, as some local reports quoted, but an informal military news site.

 

“While some of its articles and posts are well-sourced, many, especially those on foreign militaries, are not. The one referring to the SAAF is based only on some dubious news stories, lacks any direct sourcing, has no data newer than 2009 and has dubious figures,” he said.

 

As examples he pointed out that the site claimed 50 transport aircraft in SAAF service in 2009.

 

“The actual figure is around 34, including the Cessna C-208s.

 

“Similarly the claimed number of Cheetahs doesn’t match any known figure as the SAAF had 38 Cheetah Cs, 16 Cheetah B/D/D2s and 16 Cheetah Es, with the latter type retired in 1992.

 

“It also repeats the oft erroneous pilot figure, which excludes pilots seconded to other squadrons, other duties, on course or in the Reserves and asserts without any evidence the majority of pilots are black.

 

“At the same time it also claims the best pilots are being excluded from the fighter line for being white, yet that was based on a single rumoured event and there's no evidence this is ongoing SAAF policy. Nor is a move to other lines permanent in any case, as Major Catherine “Siren” Labuschagne proved by transferring from transports to the fighter line.”

 

He also takes exception to Strategypage’s reference to the “decrepit state of aging buildings, runways and aircraft”.

 

“Last I checked both AFB Waterkloof and Makhado had new runways. Waterkloof has new hangars and the aircraft look fine,” Olivier notes.

 

In terms of questions that should be asked around the current situation in all four arms of service of the SANDF, he maintains the “completely and dangerously inadequate defence budget, the misguided culture of secrecy the SANDF has cultivated, political interference at Central Flying School in Langebaanweg, the complete inadequacy of the Department of Public Works and the need for a Department of Defence/SANDF replacement, the flawed disciplinary processes within the SANDF, the related mishandling of labour disputes and unions and the usually awful SANDF public relations” are top of the list.

 

Another regular poster on aviation and military aviation sites in South Africa pointed out in response to the Strategypage report that “things are not all well in the SAAF and it isn’t the organisation we served years ago”.

 

In terms of accidents he notes the transport and helicopter lines have borne the brunt of tragic accidents since the Strategic Defence Package acquisitions were delivered.

 

This has seen no less than four Agusta A-109 light utility helicopters declared category five with two C-47TPs suffering the same fate.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:45
Malian army "managing misery", not received funds: French colonel

23 April 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The Malian army remains poor, corrupt and barely functional months after the launch of a European training mission to rebuild its strength, a French colonel said, urging a rapid payout of pledged donor funds.

 

The European Union approved in January a 15-month training mission to rebuild a badly paid and poorly equipped Malian army, with the aim of making it strong enough to fend off potential attacks by Islamist militants.

 

But nearly three months later, corruption remains the rule in its ranks, soldiers are unable to train and some 8 million euros ($10 million) pledged by international donors at a conference in Addis Ababa have not reached the army, Reuters reports.

 

"They're managing misery." Bruno Heluin, who runs training for Malian troops in the EU mission, told Le Monde daily.

 

"The international community says, 'We absolutely need to rebuild the Malian army'. But not a euro cent has been given to the Malian army ... even though 8 million euros were promised on January 29 at the Addis Ababa donor conference," he added.

 

France has begun to withdraw its 4,000-strong force from Mali after it intervened to help Malian forces drive back an offensive by Islamist militants who had seized two-thirds of the country in the desert north.

 

The U.N. Security Council is considering a draft resolution to approve the creation of a 12,600-strong U.N. peacekeeping force named MINUSMA, which would take over from a U.N.-backed African force currently in place.

 

However, peacekeepers would not remain indefinitely and donors have insisted that Mali's army be brought up to strength in order to defend against future attacks.

 

Instead Heluin said the army was getting on "day by day" as equipment donated by major powers proved unreliable, corrupt officers robbed their own army of transport vehicles and training remained impossible.

 

The army was nearly entirely dependent on outdated equipment donated by major powers including France, China, Russia and the United States - donations that had exacerbated its troubles rather than fix them, Heluin said.

 

"Since 2006, the Malians have ordered 800 pickup trucks. Today, almost none remain," he said. Some of the trucks had been stolen outright, while others were picked over for parts.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 16:45
Sudan : Wars Within Wars

April 19, 2013: Strategy Page

 

Sudan and the main rebel group in South Kordofan state, the Sudan Peoples Liberation Movement-North (SPLM-N), have agreed to hold peace talks. The conflicts in South Kordofan and Blue Nile states began two years ago. Relief agencies estimate that some one million people have been affected by the fighting. The peace talks have been tentatively scheduled to begin at the end of this month. Despite the agreement to talk, the war on the ground continues. The SPLM-N accused the government of conducting indiscriminate air attacks on villages in South Kordofan. Indiscriminate air attacks is a frequent accusation made against Khartoum and for a good reason. In Darfur the Sudanese government bombed villages it merely suspected of having sympathies with the rebels. The air attacks were essential state-directed terror attacks that sent a cruel message to villagers: stay in line or we will kill more of you. The SPLM-N contends that Sudan is doing the same thing in South Kordofan.

 

April 18, 2013: Firefights with cattle raiders have left over 20 people dead in South Sudan’s East Equatoria state. The raiders stole 750 cattle.

 

April 17, 2013: Sudan pardoned nine military officers who were arrested in what the government had called a coup plot. On April 7th the men had been sentenced to prison.

 

Sudan claimed that its forces had retaken the Dandor military post in South Kordofan state. The garrison is about 20 kilometers east of South Kordofan’s capital, Kadugli. A statement by the Sudan Peoples Liberation Army-North (the SPLM-N’s military force) confirmed that there had been a major battle at Dandor but said that it had withdrawn its forces from the area and that the SPLM-A had not suffered losses. The SPLM-N claimed that the government had employed ten aircraft in the battle, two Antonov transport-bombers, four MiG jets, and four helicopters.

 

April 12, 2013: The presidents of South Sudan and Sudan announced that the countries will re-establish full diplomatic relations and work to resolve border problems. The presidents met in South Sudan capital.  The dispute over the Abyei region has yet to be resolved, but both presidents said discussions on how to resolve Abyei will continue.

 

April 9, 2013: Some 30 camps for displaced persons in South Darfur state have not received food rations since February. The camps are also facing water shortages.

 

Sudan claimed its military forces had retaken the Dubu area in South Darfur state. The Sudanese Army has been fighting the Sudan Liberation Army-Minawi faction in the area. Meanwhile, the Sudan Liberation Army-Abdel Wahid faction claimed that it had attacked three army positions in north Darfur state and killed 64 Sudanese soldiers.

 

April 7, 2013: Tribal battles in Central Darfur (Umm Dukhun area) have left over 160 dead. Firefights and clashes have been going on for several days. The struggle pits members of the Missiriya tribe against the Salamat tribe. The Misseriya are usually regarded as a pro-Sudan tribe.

 

April 5, 2013: South Sudan has restarted crude oil production. Almost all oil production was shutdown in January 2012. South Sudan concluded that it could not afford to pay the exorbitant transport fees Sudan was charging for export through Sudan. Now both Sudans have reached a new oil production and transport agreement.

 

April 4, 2013: The UN reported that it was able to distribute food aid to over 50,000 people in a refugee camp in Sudan’s Blue Nile state. This was the first food delivery in the area in 19 months.

 

April 1, 2013: The SPLM-N claimed that Sudanese aircraft (Antonov transports rigged as bombers) dropped a total of 17 bombs on various villages in South Kordofan state. The villages were in the Nuba Mountain region.  Sudan is also accused of dropping 17 bombs on different villages in the state’s Nuba Mountains. Two bombs hit the village of Al Ganaya on April 1. Five bombs were dropped on the village of Troge on March 31. At least one civilian was killed in Troge.

 

March 31, 2013:  The hostage taking incident of March 24th has now been clarified. Members of the Sudan Liberation Army-Abdel Wahid (SLA-AW) faction took 31 hostages, who were traveling with UN peacekeepers, at gunpoint. The Darfur rebels thought the people were Sudanese government security agents (ie, spies and agitators) who were posing as displaced persons. It turns out they were refugees.

 

March 26, 2013: Oil company experts reported that South Sudan will likely resume oil production sometime in early April.

 

March 24, 2013: A Darfur rebel group intercepted a UN convoy of UN peacekeepers and, at gun point, demanded the UN peacekeepers hand over some three dozen refugees the group claimed were security officers working for the Sudanese government.  The outnumbered peacekeepers complied. The rebel group was tentatively identified as the Sudan Liberation Army-Abdel Wahid (SLA-AW) faction.

 

The Sudanese government (Khartoum) signed a peace agreement with a splinter faction of the Darfur rebel Justice and Equality Movement (JEM). The faction is the JEM-Basher, named after its leader, Mohammed Basher. The mainline JEM claims that Basher’s group is very small and it is little more than a political front for Khartoum.

 

March 23, 2013: The UN confirmed that Sudan has agreed to conduct peace talks with the SPLM-N, the main rebel faction in South Kordofan and Blue Nile states. The UN, however, said that Sudan and the SPLM-N should immediately cease hostilities. That has not occurred. The UN confirmation follows an earlier report that the government of South Sudan had agreed to act as a mediator in direct discussions between Sudan and the SPLM-N. South Sudan had reported that Sudan has agreed to use the 2005 Comprehensive Peace Agreement as a guide for the new peace talks.

 

March 20, 2013: Relief agencies report 1,200 more refugees have entered camps in South Sudan’s Upper Nile state. The refugees are fleeing fighting in Sudan’s Blue Nile state. The wave is not as large as other waves but interviews with the refugees indicate that more are on the way. The refugees have fled from some very recent battles between the government and rebel fighters in Blue Nile state’s Kurmuk area. Some of the clashes have not been reported in media. This is not unusual, since independent journalists have trouble in reaching many of these areas. Some of the refugees claim that their villages were bombed by aircraft (ie, Sudanese Air Force aircraft).

 

March 18, 2013: The South Sudan army (SPLA) has engaged in a series of firefights with what the government described as an armed group in Jonglei state. The clashes began the first week of March.

 

March 16, 2013: Sudan’s South Kordofan is facing food supply shortages, and relief organizations claim that the situation will likely get worse during the rainy season when dirt roads become impassable. The main rebel group in South Kordofan, the SPLM-N, regularly claims that the Sudanese government is blocking food aid and is using food as a weapon. That is probably true. Sudan certainly did this during the worst days of the Darfur rebellion.

 

March 13, 2013: South Sudan now has on-going tribal wars or anti-government rebel activity in nine different states. The country has ten states. Conflict with Sudan certainly exacerbates the situation. South Sudan regularly accuses Sudan of fomenting tribal conflict, which Sudan denies. The South Sudan government understands that much of the rebel activity is based on lack of economic progress. Several tribes claim they are neglected and do not get a fair share of oil revenues. Of course, due to war with Sudan and the government’s decision to quit producing oil (ie, denying Sudan oil transport revenues), there has been little oil royalty money to pass around.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 07:45
Nigeria  : A Cure Worse Than The Disease

April 22, 2013: Strategy Page

 

Boko Haram will not be easy to get rid of because it’s not that unusual an organization in Nigeria. It goes like this. Political power is much sought after in Nigeria, especially being governor of one of the states. There are 36 states and the federal capital district. It is a federal system with the governor having a lot of power and most of them abuse it, as well as the electoral process by which they obtain that power. Therein lies the main problem.

 

In the north, local tribal and religious leaders, who still have some standing among the people, place the blame for Boko Haram on the northern politicians. This is especially true of the state governors, who use fraud and force to get elected and once in office steal as much as they can. Boko Haram got its start as one of these politician supported gangs (used to discourage opposition candidates and encourage voting for their boss), but got out of control when the group became violently anti-corruption. Boko Haram recruited a lot of men who learned how to be gangsters working for these politically connected militias.

 

Federal level anti-corruption efforts have concentrated on the governors, and ex-governors (all of them much wealthier than they were before becoming governors). But these savvy and corrupt politicians have been difficult to prosecute, convict and jail. The justice system favors those with lots of cash and few scruples. And that’s why you have Boko Haram up north, who exist, by their own admission, mainly to reduce corruption and crime. The tragedy of Nigeria is that the billions in oil income over the last half century did not go to build a better country, but to construct a network of private armies created by corrupt politicians, mainly the state governors. The oil money has made a few Nigerians very rich and most Nigerians very unhappy.

 

Northeastern Borno state is where Boko Haram is strongest. This is partly because Borno borders Cameroon, Niger and Chad, three countries where Islamic terrorists can find sanctuary in thinly populated border areas. The largest city in Borno; Maiduguri, has become one of the main battlegrounds between the Islamic terrorists and the security forces. Boko Haram is holdings on in Maiduguri despite energetic efforts by soldiers and police to shut the Islamic radicals down. Outside of Maiduguri government officials have been driven out of many rural areas by Boko Haram death squads. Thousands of Christians have fled Maiduguri for the same reason. Boko Haram has seized many government vehicles and weapons and are so strong in some rural areas that a major military operation (involving hundreds of troops and dozens of vehicles) must be put together in order to travel there.

 

Anti-corruption sentiment has been growing over the last decade. Most Nigerians are fed up with the half century of stealing and mismanagement and even the government has to pay lip service to the movement. Most politicians are dirty and they protect each other. President Johnson recently pardoned a former state governor who had been convicted of corruption and the government is trying to ban a 30 minute documentary film that names names and makes it clear how widespread and costly the corruption is.

 

MEND (Niger Delta tribal rebels) has threatened to attack Moslems in the south if Boko Haram does not halt its attacks on Christians in the north. MEND is still around despite the amnesty deal four years ago. While many MEND members accepted the government amnesty the MEND hard core is still in business. Currently MEND has been demanding that the army withdraw from the Delta and all prisoners be freed or else there will be a new wave of attacks on oil facilities. Not much has come of these threats despite some MEND violence every week or so. The MEND rebels also want the terms of the 2009 amnesty deal enforced, and corrupt officials running the program removed. In response to those threats, the military keeps attacking MEND associated camps in the Niger delta, seizing lots of weapons and equipment, but not making many arrests. The rebels tend to hear the troops coming (usually by boat, usually after some aerial reconnaissance), and slip away into an area of numerous creeks and islands they know well. Many criminals in the delta also support rebel goals (for more autonomy in the Delta, less corruption and spending additional oil money locally). Even through the government has screwed up their end of the amnesty deal they insist that the rebels keep the peace. But corruption and mismanagement have kept many rebels from getting the amnesty benefits and the government is seen as unreliable, corrupt and a hostile force. The MEND threats have been much more ambitious than the actual attacks and it is believed that only a few people are involved in attacks on oil facilities (which are well guarded these days.)

 

April 20, 2013: In the Niger Delta troops seized a tanker carrying 2,500 tons of stolen oil. The tanker was caught while taking on more stolen oil. The entire cargo is normally taken to a neighboring country where criminal oil brokers use forged documents to sell the oil as legitimate and split the profits with the thieves and the middlemen who collect and transport the oil. Some of the stolen oil is refined and sold locally in crude rural refineries. Since the amnesty program in the Niger Delta four years ago broke the power of the tribal oil theft/separatist gangs, local politicians and military commanders have taken control of most of the oil theft operations and organized them more efficiently (so that it is more profitable to the politicians to steal the oil than to steal the government share of the oil profits). The amount of oil stolen has increased and is now 10-15 percent of production. The old tribal gangs never got more than 5-10 percent.

 

Oil theft related arrests in the Niger Delta usually involve shutting down oil theft operations that do not have a politician sponsor (who takes a cut of the profits for providing protection). The foreign oil companies that run the drilling and pipeline operations are threatening to leave if something is not done about the oil theft gangs. The stealing has been so serious that, in the last three months, daily production fell from 2.3 million barrels a day to 2.1 million. This is despite efforts to increase production. The government hoped to increase production to 3.7 million barrels a day. The previous peak was 2.6 million barrels a day seven years ago (before the Niger Rebels got going and oil theft became a much larger problem). It proved impossible to get back to 2.6 million, because of the growing oil theft.

 

Some of the local oil thieves have turned to piracy, attacking the many commercial ships off the Nigerian coast and the surrounding Gulf of Guinea. Shipping companies are responding by putting armed guards on the most lucrative targets. Eventually the pirates will be left with slim pickings and the piracy will fade. This process will take several years so piracy will be a growing problem for a while.

 

April 19, 2013: In the northeast (Baga on Lake Chad) 185 people were killed, most of them civilians caught in the crossfire during a Boko Haram attack. It began when troops surrounded a mosque believed used as a base by Boko Haram. More Islamic terrorists showed up and attacked the troops. Hours of shooting saw thousands of civilians flee the fishing village as the soldiers chased the Boko Haram men away. The soldiers accused Boko Haram of using civilians as human shields, which may have been the case. The army also has a long history of shooting at everyone in sight when attacked in an urban setting.

 

Prosecutors charged a man with organizing the 2011 Boko Haram bombing of a church outside Abuja (the national capital) that killed 37. The police are often able to hunt down and kill or capture the Boko Haram men responsible for the major attacks. But because of the widespread popularity of Islamic conservatism (as a cure for the corruption and other ills Nigerian suffers from) in the north, there are always new recruits. It will take a while before it is realized up there that the Taliban approach (which Boko Haram is trying to emulate) is actually a cure worse than the disease.

 

April 18, 2013: In neighboring Cameroon Boko Haram released a French family (parents, an uncle and four children aged 5-12) they had kidnapped in the northern Cameroon two months ago. The hostages were apparently taken across the border to Nigeria and later back into Cameroon to avoid police efforts on both sides of the border to find them. Boko Haram at first denied they were responsible. A month ago Boko Haram released an Internet video in which they demanded the release of all Boko Haram prisoners in Nigeria and Cameroon otherwise they would continue holding the French family.  The French and Nigerian government would only say that no ransom was paid to get the family released and that there was no raid involved. Boko Haram has not said why they decided to free their hostages. Eventually it will be known if some kind of deal was made or that the police were closing in and the kidnappers made the best they could of the situation by “releasing” their captives.

 

April 17, 2013: The government announced an amnesty program that would give Boko Haram members 60 days to surrender. A committee of 26 northern notables is being formed to develop an amnesty procedure including suggestions on how to deal with the causes of the northern unrest (corruption and poverty). While anti-corruption efforts have become increasingly popular and energetic the corruption is very much still there and not much weakened over the last decade. Most northerners do not want to be ruled by a religious dictatorship (which Boko Haram offers as a solution to everything) but would like peace, prosperity and honest government. The reality is that many federal and northern politicians see the amnesty program as an opportunity to do some more stealing. That’s what happened with the recent amnesty program in the southern Niger Delta states.

 

April 13, 2013: In the north (Borno) Boko Haram attacked a secular school and killed several students. The name “Boko Haram” means, literally, that Western education is forbidden.

 

April 12, 2013: In the north (Borno) Boko Haram men attacked a police station at night. The attack failed, with five terrorists killed along with four policemen.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 07:45
Le 8 avril 2013, les premiers soldats de l’opération Serval sont arrivés au sas de décompression OPEX situé à Chypre.  Crédit : EMA / armée de Terre

Le 8 avril 2013, les premiers soldats de l’opération Serval sont arrivés au sas de décompression OPEX situé à Chypre. Crédit : EMA / armée de Terre

 

22 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis le début du désengagement des forces françaises entamé en avril, a-t-on appris lundi auprès de l'état-major des armées.

 

Le nombre de soldats français encore déployés au Mali s'élève à un peu moins de 4.000, a-t-on précisé de même source. Au plus fort de l'opération Serval contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du pays, le contingent français était de près de 4.500 hommes.

 

Un premier groupe d'une centaine de parachutistes est rentré en France le 9 avril. Mardi en fin de journée, un détachement du 17e Régiment du génie parachutiste est attendu à Montauban (sud).

 

L'objectif fixé par le président François Hollande est de ramener le contingent français au Mali à 2.000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.

 

Les militaires retirés depuis le début du désengagement ont participé à l'ensemble des opérations aéroportées, qui ont permis aux forces françaises de reprendre le contrôle du nord du Mali, notamment dans les régions de Tombouctou, Gao, Tessalit et Kidal.

 

Lancée dans l'urgence le 11 janvier, l'opération Serval a permis de démanteler les réseaux jihadistes dans le nord du pays, au prix de violents affrontements, notamment dans l'Adrar des Ifoghas, où les combattants d'Al Qaida au Maghreb Islamique s'étaient retranchés. L'armée française poursuit actuellement ses opérations notamment contre de petits groupes de combattants islamistes dans la région de Gao.

 

Sur le terrain, la force des pays de l'ouest africain, la Misma, qui doit prendre le relai des forces françaises, poursuit son déploiement. Le contingent burkinabè, de près de 600 hommes, est au complet dans la région de Tombouctou, où il prend le contrôle de la zone lors de patrouilles communes avec l'armée française, a indiqué la défense. Les soldats burkinabè devront assurer ensuite la sécurisation de la région conjointement avec les forces maliennes.

 

Une vingtaine d'unités de la Misma sont désormais réparties dans les principales villes et points stratégiques du Mali, comme Bamako, Gao, Diabali, Tombouctou, Kidal ou Tessalit. Forte de 6.300 hommes, la Misma regroupe des contingents d'une dizaine de pays. Pour permettre une bonne coordination avec les forces françaises, un détachement de liaison français est déployé à leur côté, comme à Tombouctou ou à Ménaka, près de la frontière nigérienne, où le bataillon nigérien s'est déployé fin mars.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 19:02
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

22.04.2013 Le Monde.fr avec AFP et Reuters

 

Un peu moins de quatre mois après le début de l'intervention militaire française au Mali, et alors que 500 soldats français ont déjà quitté le pays, le gouvernement a demandé au Parlement, lundi 22 avril, l'autorisation de la prolonger.

 

"La France doit aider le Mali à gagner la paix", a lancé le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en demandant formellement la prolongation de l'opération Serval, comme le prévoit la Constitution au bout de quatre mois d'une intervention militaire extérieure. Ce n'est que la deuxième fois que l'article 35-3 de la Constitution, révisé en juillet 2008, est utilisé. La précédente remonte au 22 septembre 2008 : il s'agissait de solliciter l'approbation du Parlement au maintien des forces françaises en Afghanistan, présentes sur le terrain depuis 2001.

 

Six jours après le début de l'intervention, le 16 janvier, Jean-Marc Ayrault avait déjà présenté aux parlementaires les objectifs de la mission. Sa déclaration, suivie d'un débat, n'avait pas fait l'objet d'un vote. Ce ne sera pas le cas cette fois : à l'Assemblée nationale dans l'après-midi puis au Sénat dans la soirée, les élus se prononceront, par un vote, sur la prolongation de l'engagement au Mali au-delà de quatre mois.

 

Lire les points de vue interactifs Mali, victoire ou enlisement ?

 

"LES DÉBATS QU'IL A PU Y AVOIR SONT UN PEU RETOMBÉS"

 

Le résultat ne fait toutefois aucun doute : la prolongation sera autorisée. Si, en janvier, les objectifs de la mission avaient pu susciter quelques réserves – notamment de la part des écologistes et du Front de gauche –, celles-ci ont été, pour bonne part, mises en sourdine.

 

L'UMP a aussi voté en faveur du prolongement de l'opération, rare moment d'unanimité politique en France ces derniers temps. L'orateur UMP Pierre Lellouche, ancien ministre des affaires européennes, a sévèrement déploré l'absence de l'Union européenne au côté de la France au Mali.

 

Bruno Le Roux, président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, approuve sans réserves l'engagement du gouvernement et la volonté d'amorcer un désengagement des forces militaires pour passer le relais aux autorités maliennes, appuyées par la communauté internationale. "La mission est réussie, il faut maintenant savoir la terminer, se félicite-t-il. Les objectifs militaires et les objectifs politiques sont indissociables."

 

Lire en édition abonnés Mali : la présence militaire française appelée à durer

 

Au plus fort de l'opération "Serval", le contingent français s'élevait à près de 4 500 hommes. Il est actuellement d'"un peu moins de 4 000", selon l'état-major des armées. L'objectif fixé par François Hollande est de ramener ce chiffre à 2 000 hommes en juillet et à un millier fin 2013. Officiellement, cinq militaires français sont morts au combat.

 

Lire le reportage Opération Serval, le début du passage de flambeau

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:45
Military and political action necessary if Mali elections are to take place in July

22 April 2013 by defenceWeb

 

With elections tentatively set for July in Mali, both the African Union (AU) and the United Nations (UN) have urged all stakeholders to support the transition process both from a political and military point of view.

 

This emerged from last week’s fourth meeting of the AU support and follow-up group on Mali in Addis Ababa.

 

The meeting was also attended by the UN’s top political official, Jeffrey Feltman, who said: “Efforts should be redoubled to ensure the political process, which is key to Mali’s stability in both the short and long term, is not overshadowed by the equally essential military operations currently underway”.

 

He noted the UN Security Council was expected to make decisions “soon” on options presented in the latest report of the secretary-general on Mali. This includes the possible establishment of a UN peacekeeping mission in the country.

 

Feltman, UN under-secretary-general for political affairs, called on the international community to provide “timely financial and logistic support for the elections”. This as the world body was intensifying its efforts in support of preparations for “free, fair, transparent and credible polls” in keeping with international standards.

 

“We hope ongoing security operations as well as well as the appointment of the Commission for Dialogue and Reconciliation will help overcome these challenges and pace the way for inclusive and credible elections.”

 

Presidential elections are tentatively scheduled for July 7 with legislative elections to follow two weeks later on July 21.

 

An AU statement released after the support and follow-up group meeting urged all Malian stakeholders to support the transition process and the country’s interim authorities.

 

The continental body also pointed out the international community’s resolve to take measures “including sanctions against those undermining the transition process”. The UN would be requested to consider sanctions “if the situation warrants”.

 

The AU welcomed the start of military training delivered by the EU Training Mission as part of the important task of training and reforming the Malian Defence and Security Forces (MDSF). “This is part of the total restoration of the Mali chain of command under civilian control,” the AU statement read.

 

Indications are the UN Security Council will approve creation of a 12 600 strong peacekeeping force for Mali in July. The force is expected to be made up of primarily African contingents with Mauritania saying it will contribute 1 800 troops.

 

The UN force will take over peacekeeping duties from France which has indicated it will start scaling down its current 4 000 strong military deployment in Mali to 1 000 by year-end.

 

France, aided by about 2 400 troops from Chad, began a military offensive in January to drive out Islamist fighters, who had hijacked a revolt by Mali's Tuareg rebels and seized two-thirds of the West African country.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 16:45
Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

21/04/2013 Sources : EMA

 

Du 08 au 11 avril 2013, le général de brigade Allemand Gert-Johannes Hagemann, commandant la brigade franco-allemande (COMBFA) à Müllheim en Allemagne, s’est rendu sur la base aérienne 172 sergent-chef Adji Kosseï  de N’Djamena, afin de rencontrer  les militaires du groupement Terre qui appartiennent à la BFA et actuellement déployés au Tchad.

Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

Accueilli par le colonel Olivier Waché, chef du groupement terre de la force Épervier, le général Hagemann a rencontré les détachements des deux des régiments français de la BFA armant le groupement Terre : les militaires du 110e régiment d’Infanterie (110e RI) et du 3e régiment de Hussard (3e RH) ; ainsi que du 8e régiment d’artillerie (8e RA) déployés à Faya et à Abéché.

Lors de sa visite, le COMBFA a assisté à deux exercices du groupement terre. Le premier simulait l’attaque d’une colonne de pick-up par un peloton de 3 ERC 90 Sagaie et de 3 P4, appuyé par un hélicoptère Puma.

Le second exercice consistait à prendre d’assaut un bivouac ennemi et de simuler l’évacuation sanitaire d’un blessé par Hélicoptère (MEDEVAC).

Tchad : Visite du COMBFA à N’Djamena

Il s’est ensuite entretenu avec le commandant de la force Épervier, le colonel Laurent Rataud a rencontré le personnel composant le JFACC AFCO (Joint Forces Air Component Command de l’Afrique Centrale et Ouest). Cette structure de commandement répartie entre Lyon en France et N’Djamena au Tchad, planifie et conduit l’ensemble des missions aériennes dans un cadre interarmées et multinational au profit des différentes opérations et forces stationnées en Afrique centrale et ouest (Serval, Épervier, Licorne, Boali, Forces françaises au Gabon (FFG) et Eléments français au Sénégal (EFS)).

Avant de repartir pour l’Allemagne, le général Hagemann a tenu à saluer le travail de tous les militaires participant à la force Épervier.

Le groupement terre compte près de 350 militaires et 70 véhicules (14 véhicules blindés légers, 23 véhicules de l’avant blindés et divers véhicules légers). Il assure essentiellement des missions de surveillance, de protection et de reconnaissance et participent également à l’animation des DIO (détachement d’instruction opérationnelle) organisés par la force Épervier au profit des FADS (forces armées de défense et de sécurité) tchadiennes. Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 16:45
Opération Serval au Mali, l'intervention française décryptée

19.04.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Sous la direction de Thomas Flichy, professeur à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le groupe Synopsis, du Centre de recherches des écoles de Coëtquidan, a publié en mars un décryptage de l'Opération Serval au Mali. On ne peut dire qu'ils aient chômé même s'il ne s'agit pas d'une analyse tactique des opérations...

Nous avons rencontré Thomas Flichy récemment à Lille. Il est en effet officier de réserve au Knowledge Center du Corps de réaction rapide France (CRR-FR)...

 

- Pourquoi avoir publié aussi vite un décryptage de l'intervention française au Mali ?

" Il ne s'agit pas d'une analyse de l'opération en cours. Nous avons voulu disséquer ce qu'est le Mali, ce territoire, ses frontières entre la civilisation de la savane au sud et celle du désert au nord. L'histoire liée à la colonisation garde un impact fort. Par exemple, les populations du nord ont joué la scolarisation pendant la colonisation française. On a ainsi formé des élites alors que les Touareg du nord ont toujours refusé. Ils étaient dans une logique nomade : pour eux, se fixer signifiait renoncer au pouvoir. Logiquement, lors de la décolonisation, les élites sont venues du sud et des jeux de revanche se sont mis en place qui remontaient aux temps de l'esclavage menée par le Nord sur le Sud. Et là, c'est en quelque sorte la belle. "

- Pourquoi la France est-elle intervenue au Mali ?

" La France a d'abord eu raison d'intervenir pour une raison très simple. Si les forces spéciales et l'armée de terre n'étaient pas intervenues, nous aurions pu avoir 700 otages à Bamako. Donc la décision a été prise très rapidement, s'est imposée d'elle-même. Il n'y avait pas tellement d'autres choix, même d'intervenir à moitié. C'était une politique d'opportunité. Après, les choses s'enclenchent avec une montée en puissance. Au-delà, cette opération est intéressante car on voit que la France garde les pieds et des attaches dans cette région, avec des enjeux géopolitiques, pétroliers, miniers... "

- La France devait-elle s'engager seule, comme cela a été critiqué au début de l'intervention ?

" Il fallait intervenir dans l'urgence. L'Europe de la défense est une chose mais on ne monte pas une coalition internationale en en quart d'heure. Le terrain était pour ainsi dire préparé. On a pu agir vite, en quelques heures, grâce à la présence française sur place. Quel autre pays européen aurait été capable de le faire ? Ensuite, l'envoi des troupes suit. On s'engage. Avec la participation pour le transport notamment, il faut le noter, d'autres pays européens "

- L'intervention au Mali est-elle tombée à pic pour l'armée française, au moment de discussions budgétaires ?

" Effectivement, elle ne pouvait pas mieux tomber, à un moment où on évoque des réductions. L'armée a voulu montrer qu'elle était capable de mener une opération d'envergure. Par exemple, si nous n'avions pas eu de troupes prépositionnées en Afrique, nous n'aurions pas été capables d'intervenir aussi rapidement. Ce sont des dizaines d'années d'expérience. Nos militaires sont habitués à partir en Afrique et l'intervention au Mali ne les a pas tellement surpris. On peut même dire qu'ils s'y attendaient. Au-delà, la France a montré qu'elle pouvait mener une opération à bien. Ce qui est important pour sa stature internationale, pour sa position et pour la protection de ses intérêts. "

- Combien de temps va durer l'intervention française ?

" Combien de temps va-t-on rester ? Faut-il rester ? La question est délicate. Un scénario d'ensablement existe mais il ne faut pas transposer avec l'Afghanistan. Il faut attendre encore un peu et savoir quelle force sera capable de sécuriser le Mali très concrètement. Et quels seront les soutiens financiers ? Une question essentielle en Afrique. "

Opération Serval au Mali, L'intervention française décryptée, par le groupe Synopsis sous la direction de Thomas Flichy, éditions Lavauzelle, 14,80 €, 123 pages.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:48
Signature d'un accord de coopération militaire entre l'Angola et la Zambie

 

20/04/13 portalangop.co.ao

 

Luanda – Les gouvernements de la République d’Angola et de la Zambie ont signé vendredi, à Luanda, un accord de coopération bilatérale sur la defense et la sécurité.

 

Ce protocole qui renforce les relations d’amitié entre les deux Etats a été signé par le ministre angolais de la Défense,  Cândido Pereira Van-dúnem et de la Zambie, Geoffrey Bwalya Mwamba.

 

Dans une déclaration à la presse, le gouvernant angolais a indiqué que le document était un instrument qui orientera la coopération dans le domaine de la defense et ne définit pas les secteurs spécifiques.

 

"C’est accord de coopération est un signe important qui montre que les relations bilatérales dans le domaine militaire sont stables “, a-t-il dit, avant de souligner qu'au niveau de la frontière, la situation était stable et que la délimitation était l’unique préoccupation.

 

De son côté, le ministre zambien de la Défense a fait remarquer qu'avec la signature de l’accord de coopération, il serait possible de partager plus d’informations au niveau de la defense et la sécurité.

 

La visite de trois jours du ministre zambien de la défense s’est inscrite dans le cadre des relations bilatérales dans le domaine militaire.

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