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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:55
A400M de l'ET 1-61 Touraine en vol d'entraînement au-dessus de l'Auvergne photo JL. Brunet Armee de l'air

A400M de l'ET 1-61 Touraine en vol d'entraînement au-dessus de l'Auvergne photo JL. Brunet Armee de l'air

 

10/12/2015 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

Un rapport parlementaire pointe un délai de réparation trop long à cause d'une documentation obsolète.

 

L'Airbus militaire A 400M fait à nouveau parler de lui. Cette fois, pour un problème de documentation technique obsolète. L'affaire est révélée dans un rapport sur les conséquences du rythme des opérations extérieures (Opex) sur la maintenance des matériels militaires. Ce rapport a été présenté à la commission de la défense mercredi 9 décembre par ses auteurs, Marie Récalde, députée (PS) de Gironde, et Alain Marty, député (LR) de Moselle. «Selon les informations recueillies notamment auprès de l'Atelier industriel aéronautique (AIA) de Bordeaux, explique Marie Récalde, des difficultés ont été rencontrées avec les moteurs de l'A 400M.

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 16:55
Moteurs militaires : un support de proximité

 

21.09.2015 par Snecma (Safran)

 

Fournisseur historique des moteurs des avions de combat de l’Armée de l’Air et de l'Aéronautique Navale françaises, Snecma (Safran) participe également à leur maintien en condition opérationnelle. L’ouverture au mois d’avril dernier d’un centre de support à Bordeaux, au plus près de ses partenaires étatiques en charge de la maintenance, va accroître la réactivité des équipes du motoriste.

 

Pour l'Armée de l'Air comme pour la Marine Nationale, disposer d'avions prêts à décoller à tout moment est un enjeu de sécurité nationale. Snecma, qui motorise tous les appareils de combat actuellement en service (M88 du Rafale, M53 du Mirage 2000, Atar du Super-Étendard), participe activement au maintien en condition opérationnelle (MCO) de ces aéronefs. Outre le centre de maintenance MRO1 de Châtellerault, le motoriste dispose de représentants techniques sur chacune des bases aériennes mettant en oeuvre des Rafale, ainsi que de bureaux d'études conséquents en région parisienne. « Début 2015, nous avons également créé un centre de support en service à Bordeaux, rappelle Pierre Anglès, directeur de ce centre et du support en service des moteurs militaires en France. Ce nouvel établissement est un élément essentiel dans notre dispositif de soutien aux forces armées car il nous permet de nous rapprocher des organismes étatiques chargés de la maintenance des avions et du pilotage des opérations (AIA, SIMMAD, CFA2), désormais installés autour de l'agglomération bordelaise. Notre objectif est de leur offrir une réactivité maximale en toutes circonstances et d'avoir une meilleure compréhension des événements rencontrés par nos moteurs. »

 

Efficacité et réactivité

La vingtaine de collaborateurs du centre sont répartis en quatre pôles. Les équipes du support technique, en relation directe avec l'AIA de Bordeaux, participent à l'analyse des problèmes survenus sur les moteurs et proposent des solutions de traitement en s'appuyant sur la documentation technique. Si le problème rencontré est plus complexe, ils élaborent un rapport précis destiné aux équipes franciliennes. « Nous avons cinq ingénieurs dans les locaux de l'AIA chargés de traiter et / ou de faire remonter l'information en temps réel, ajoute Pierre Anglès. Leurs retours nous permettent de faire constamment évoluer notre connaissance de l'usure des moteurs au cours de leur utilisation, et donc d'affiner les besoins en pièces de rechange. »

Le « pôle prévision-planification », en lien avec notre partenaire l'AIA, a pour mission d'avoir une vision complète de l'ensemble des opérations de maintenance, en cours et futures, sur les bases aériennes et dans les usines de Châtellerault et de l'AIA. « Ainsi, nous sommes certains de pouvoir répondre aux besoins de disponibilité des avions de notre client », précise Pierre Anglès. Le « pôle qualité » s'assure que les pièces de rechange livrées peuvent être utilisées en vol et « le pôle marché » pilote l'exécution des contrats. 

 

Contrat à l'heure de vol, formule gagnante

Depuis 2010, le contrat de maintenance du M88 du Rafale porte sur la fourniture de pièces de rechange à l'heure de vol. Le principe de ce contrat est le suivant : à partir du nombre d'heures de fonctionnement des moteurs estimé par l'armée, Snecma anticipe les besoins en pièces de rechange et met celles-ci à disposition des miliaires. L'État ne se préoccupe donc plus des commandes. « Notre objectif à terme est de progresser vers un contrat à l'heure de vol portant sur la disponibilité de moteurs complets, prêts à l'emploi sur tarmac, explique Pierre Anglès. L'armée pourrait alors se concentrer sur son coeur de métier et Snecma exercer pleinement son rôle de motoriste. »

D'ici là, Snecma, en partenariat avec l'AIA, proposera dès 2016 à la SIMMAD un contrat de maintenance à l'heure de vol portant sur la disponibilité des modules du M88 sur les bases aériennes. Une bonne pratique qui pourrait bien se répandre auprès des clients du Rafale à l'international.

 

1. MRO : Maintenance, Repair and Overhaul - Maintenance, réparation et révision

2. (AIA) L'Atelier industriel de l'aéronautique de Bordeaux, qui dépend du ministère de la Défense, prend charge la maintenance des moteurs militaires français.

(SIMMAD) La Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense (est chargée de passer des appels d'offres pour la maintenance des aéronefs français, auprès d'acteurs publics ou privés. Elle est située sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

(CFA) Le Commandement des forces aériennes prépare les forces aériennes à remplir leurs missions.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:55
Navigabilité : remise du premier agrément EMAR à Clermont-Ferrand

 

13/03/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 11 mars 2015, le général Hervé Rameau, commandant la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à l’atelier industriel aéronautique de Clermont-Ferrand le premier certificat d’agrément EMAR (FR) (European Military Airworthiness Requirements) 145 délivré à un organisme d’entretien français. Il s’agit de l’une des toutes premières remises d’agrément de ce type en Europe et dans le monde.

 

Ce certificat confère à l’atelier auvergnat un label de qualité reconnu à l’échelle européenne pour l’entretien, sur base et en ligne, de l’avion de transport tactique A400M Atlas. Cet agrément sanctionne donc l’expertise en maintenance aéronautique développée par cette unité appartenant au service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

Les agréments de navigabilité EMAR résultent de la volonté d’unifier les normes nationales de navigabilité militaire des états membres de l’agence européenne de Défense. Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références communes offrent des garanties de sécurité aéronautique, tout en permettant d’abaisser les coûts d’exploitation des aéronefs au moyen de la mutualisation des stocks de pièces de rechange, d’opérations d’entretien et de formation du personnel de maintenance.

 

La DSAÉ en bref

La direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a pour mission de réglementer et de  surveiller le maintien de la navigabilité des 1600 aéronefs d’État, d’établir des règles de circulation aérienne militaire et de cogestion des espaces aériens. La DSAÉ est également chargée du conseil et de la veille réglementaire concernant la formation des équipages et l’exploitation des aéronefs d’État.

 

La navigabilité en quelques mots

La navigabilité des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à la conception, la production et la maintenance aéronautique. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par l’autorité de navigabilité compétente. La vocation de la navigabilité est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’il est déclaré « bon pour le vol ».

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 10:55
A400M‬ Atlas en maintenance au service industriel de l'aéronautique (SIAé) de l'AIA de Clermont-Ferrand

A400M‬ Atlas en maintenance au service industriel de l'aéronautique (SIAé) de l'AIA de Clermont-Ferrand

 

13/03/2015 DSAÉ

 

La DSAÉ remet le premier certificat d’agrément EMAR(FR) 145 à l’AIA  de Clermont-Ferrand pour l’entretien de l’A400M ATLAS

 

La Direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à l’atelier industriel aéronautique de Clermont-Ferrand (AIA CF) le premier certificat d’agrément EMAR 145 (European Military Airworthiness Requirements) délivré à un organisme d’entretien français. Il confère à cet organisme du Service industriel de l’aéronautique (SIAÉ) un label de qualité reconnu à l’échelle européenne pour l’entretien en base et en ligne de l’A400M ATLAS. Il s’agit de l’une des toutes premières remises d’agrément EMAR en Europe et dans le monde.

 

Les agréments de navigabilité* EMAR résultent d’un travail de convergence des normes nationales de navigabilité militaire conduit par les états membres de l’Agence européenne de défense. Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références partagées offrent à chacun les garanties de sécurité aéronautique pour lesquelles elles ont été conçues, tout en permettant d’abaisser les coûts d’exploitation des aéronefs au travers de la mutualisation des stocks de pièces de rechange, d’opérations d’entretien et de formation du personnel de maintenance.

 

Cet agrément, remis à la suite d’une série d’audits réalisés par une équipe du service de la qualité de la direction générale de l’armement, sanctionne le haut niveau de savoir-faire de l’AIA CF du SIAé dans le domaine de la maintenance aéronautique. Il s’inscrit en pleine cohérence calendaire avec la première visite de maintenance d’un A400M ATLAS confiée à l’AIA CF par la DGA le 12 janvier dernier.

 

Au cours d’une brève cérémonie, le 11 mars 2015, le général de division aérienne Rameau, directeur de la DSAÉ, a remis le certificat d’agrément à l’ingénieur général de l’armement Clerc, directeur de l’AIA CF, en présence de l’ingénieur général de l’armement Dufour, directeur central du SIAé, du directeur de programme A400M à la DGA et de représentants d’Airbus Defense & Space.

 

* Navigabilité

La « navigabilité » des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à la conception, la production et la maintenance aéronautiques. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats divers dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par « l’autorité de navigabilité » compétente. La vocation de la « navigabilité » est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’in fine il est déclaré « bon pour le vol ».

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 19:55
Arrivée de l'A400M à l'AIA de Clermont-Ferrand

Arrivée de l'A400M à l'AIA de Clermont-Ferrand

 

14/01/2015 Armée de l'air - Economie et technologie

 

C’est une première de plus à mettre au crédit de l’Atlas ! Lundi 12 janvier 2015, un A400M de l’armée de l’air a débuté sa première visite de maintenance, au sein de l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand (63).

 

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un contrat de maintenance prévoyant la visite d’une douzaine d’appareils, d’ici à la fin 2017. Pendant 18 mois, l’AIA bénéficiera, dans ses locaux, du soutien du constructeur Airbus, avant d’accéder à une totale autonomie sur l’appareil.

 

La prise en charge de l’Atlas par l’AIA de Clermont-Ferrand représente un enjeu fort pour l’établissement auvergnat. En effet, cet avion de transport ouvre des perspectives inédites, telles que la réparation des éléments composites qui constituent plus de 30% de la masse de l’avion ou le remplacement de la documentation papier par des tablettes et des supports numériques. Pour accueillir ce nouveau gros porteur, les opérateurs de l’AIA ont dû se former en amont à la pratique de l’anglais technique.

 

Créé en 1939, l’AIA de Clermont-Ferrand est composé d’environ 1300 personnes. Ses missions principales consistent en la maintenance des aéronefs et de leurs équipements (Rafale, Mirage 2000, Alphajet, hélicoptères, C160, C130, Atlas), en la réalisation de modifications et de rénovations d’aéronefs, ainsi qu’en des installations spéciales au profit des forces.

 

L’AIA de Clermont-Ferrand est un des sites dépendant du service industriel de l’aéronautique (SIAé), aux côtés de ceux de Bordeaux, de Cuers-Pierrefeu, d’Ambérieu, de Bretagne et de la direction centrale à Paris. Le SIAé est un acteur majeur de la maintenance aéronautique militaire, responsable du maintien en condition opérationnelle des principaux aéronefs des forces armées françaises.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 08:20
AIA Projects Small Defense Gains in 2015

 

Dec. 17, 2014 - By AARON MEHTA – Defense news

 

WASHINGTON — Despite concerns over the Budget Control Act, the Aerospace Industries Association (AIA) projects small gains in the defense aviation market.

The gains will occur despite what AIA President and CEO Marion Blakey described at a Wednesday year-end event as a series of “unprecedented challenges” domestically and abroad.

AIA is one of the most powerful trade associations in Washington, representing both the commercial and military aviation markets.

AIA predicted a good 2014, with projected growth in nearly every defense category and a total sales growth of 5.5 percent. And the overall aviation market did indeed grow, driven largely by strong commercial sales.

But at the end of 2014, AIA numbers found military aviation sales were relatively flat, sitting at $87.3 billion. Aircraft sales increased by just 0.8 percent, or $420 million, to $52.6 billion in 2014. Sales of missiles dropped 4.1 percent, or $840 million, to $19.9 billion.

More positively, DoD space spending increased 5.5 percent, or $2.6 billion, to $48.8 billion, and there was what AIA’s annual report called “strong” growth in defense exports, to the tune of 9.2 percent.

AIA’s 2015 estimates show slight growth for all military aviation sectors for 2015, with space showing the largest projected growth, in the realm of $4 billion.

 

Read the full AIA report.

 

In her eighth year as AIA’s leader, Blakey used the luncheon event to send a warning to incoming members of Congress —as well as any potential 2016 presidential nominees — not to abandon the defense industry.

As a cudgel, AIA commissioned a Harris Poll that found 69 percent of registered voters favor increasing defense spending. That same percentage said it would be more likely to support a candidate for public office who supports increased spending on national security — something Blakey highlighted before warning those interested in running for office to “pay attention.”

At the same time, she acknowledged that “our companies did very well” in the recently passed “cromnibus” bill, adding “We’re delighted.”

Blakey also touched on a number of recent events in her speech. She responded positively to the nomination of Ash Carter to be the next secretary of defense, saying “this is gonna be good.” She also acknowledged to a questioner from the audience that Wednesday’s news that the Obama administration will seek normalized relations with Cuba could lead to more potential sales for the industry. Any Cuban sales, however, would likely come from the commercial market — at least in the near future.

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 17:55
Plein gaz pour le banc d’essai du moteur TP400

 

18/06/2014 Armée de l'air

 

Le premier banc d’essai dédié à la maintenance du moteur de l’A400M, le TP400, a été inauguré, le 16 juin 2014 sur le site de l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux. Cet événement s’est déroulé en présence de nombreux élus, représentants étatiques et industriels, dont l’ingénieur général hors classe (IGHC) Patrick Dufour, directeur du service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

À cette occasion, une plaque a été dévoilée notamment par Messieurs Alain Juppé, maire de Bordeaux et Alain Rousset, député de la Gironde.

Cette inauguration constitue une étape importante dans le développement du programme A400M, nouvel avion de transport de l’armée de l’air. D’ici la fin de l’année 2014, l’AIA de Bordeaux effectuera ses premières opérations de maintenance sur TP400, selon les termes d’un contrat commercial liant le SIAé aux industriels.

Situé dans le berceau de l’aéronautique français, l’AIA bordelais est le seul établissement en Europe à disposer des infrastructures nécessaires à la maintenance de ce turbopropulseur, hormis celle des industriels concepteurs.

Développé par EuroProp International (EPI), alliance d’industriels espagnols, britanniques, allemands et français, le TP400 est le turbopropulseur le plus puissant construit dans le monde occidental. D’un poids de deux tonnes, il développe une puissance supérieure à 11 000 CV.

 

Retrouvez le webdoc sur l'A400M

Plein gaz pour le banc d’essai du moteur TP400Plein gaz pour le banc d’essai du moteur TP400
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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 09:07
Moteur TP400, Europrop, équipant l’avion A400M photo Airbus DS

Moteur TP400, Europrop, équipant l’avion A400M photo Airbus DS

 

17 juin 2014 par Gosia Petaux – Aerobuzz.fr

 

Le premier banc d’essai en Europe dédié à la maintenance du TP 400, moteur équipant l’avion de transport militaire A400M Atlas, a été inauguré ce lundi 16 juin à l’AIA (Atelier industriel de l’aéronautique) de Bordeaux sur le site de Croix Hins. Une nouvelle compétence.

 

Tout aviateur qui transite par ou près de Bordeaux connaît le nom de Croix d’Hins. Premièrement parce que l’antenne de Croix d’Hins est le point de report SW « Sierra Whiskey » de la CTR de Bordeaux et deuxièmement parce que c’est ici, en 1910, que s’envole dans le ciel bordelais le premier aéroplane piloté par Léon Delagrange. Raison pour laquelle il est d’autant plus émouvant de voir ici ce bijou technologique qui d’ici trois mois accueillera le premier turbopropulseur TP400.

 

Situé sur la rive droite de la Garonne sur les communes de Bordeaux et de Floirac, l’Atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux a pour mission de garantir le niveau industriel des moteurs aéronautiques militaires. Les moteurs de tous les avions de combat des forces aériennes ont été, ainsi, maintenus à l’AIA. Depuis les années 80, les moteurs d’avions et d’hélicoptères se sont ajoutés à ce « tableau de chasse » de l’Atelier de Bordeaux. Trop bruyants pour être utilisé sur le site principal très urbain, c’est sur ce site isolé, au lieu-dit Croix d’Hins sur la commune de Cestas (33), en bordure de l’autoroute d’Arcachon, à 25 kilomètres au sud-ouest de Bordeaux, que se trouvent une dizaine de bancs d’essai réacteurs sur lesquels, depuis 60 ans tous les moteurs des aéronefs militaires sont testés.

 

Fruit d’un partenariat développé au sein du consortium européen EuroProp International (EPI) qui regroupe l’entreprise allemande MTU Aero Engines, la société espagnole ITP (Industria de Turbo Propulsores), la Rolls-Royce britannique et enfin le motoriste français Snecma, le TP400, avec ses 2 tonnes et 11.000 CV, est le turbopropulseur le plus puissant jamais conçu dans le monde occidental.

 

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