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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:35
LIMA 2015

 

13/04/2015 by SITTA

 

La 13ème édition du salon « Langkawi International Maritime & Aerospace Exhibition » (LIMA 2015) consacré à l’aéronautique et la marine s’est déroulée au centre international des expositions de « Mahsuri » à Langkawi du 17 au 21 mars 2015. Avec une participation de 500 sociétés de 36 pays différents, la 13ème édition bisannuelle a attiré plus de 38 000 visiteurs et réaffirmé sa position importante dans les domaines de la défense maritime et aéronautique dans la région asiatique. Le point fort de cet événement a été la présence du premier avion de transport A400 M livré à la Royal Malaysian Air Force par la société Airbus et qui viendra renforcer sa flotte de C-130.

 

LIMA 2015 est une opportunité pour les constructeurs de présenter les programmes de développement de leurs appareils en service dans de nombreux pays. Ce sont 49 aéronefs qui ont été présentés en statique et certains en dynamique par les sociétés Dassault (Rafale), Lockheed-Martin (F-16CJ), et Soukhoi (SU-30 MKM).

Dans le domaine de la défense navale, 19 grands navires de guerre du Pakistan, de l’inde, des Etats-Unis, de Singapour, de la Russie et de l’Australie étaient présents à Langkawi.

Le pavillon francais était representé par le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN) et des sociétés DCNS, Thalès et Safran qui ont proposé une grande variété de produits de haute technologie et fait preuve de dynamisme tout au long de la manifestation.

Le salon a été inauguré par le ministre malaisien de la défense, Monsieur Datuk Seri Hishammuddin Tun Hussein, en présence de hautes autorités civiles et militaires, tant malaisiennes qu’étrangères.

Parmi les nombreux matériels présentés par les industriels, figuraient :

-      La corvette Gowind de société malaisienne BOUSTEAD ;

-      La munition petit calibre de la société malaisienne SME ;

-      La frégate type 26 de la société anglaise BAE System ;

-      L’optique DCL-120 de la société coréenne DI OPTICAL ;

-      La lunette de visée diurne SW-1424 de la société coréenne de la société coréenne FOCUS OPTECH ;

-      Le drone terrestre Scobot-200 de la société coréenne FOOSUNG FIRSTEC ;

-      Le Radar mobile MSR et boule optronique CATS de la société turque ASELSAN ;

-      Le Radar SAR de la société japonaise MITSUBISHI ELECTRIC ;

-      Le Mégaphone MASS CS-424 de la société italienne SITEPITALIA.

Rendez-vous est d’ores et déjà fixé en 2017 pour la 14ème édition du salon LIMA.

 

Revue navale

La treizième édition du salon LIMA a accueilli une quarantaine de bâtiments de guerre au mouillage au Resorts World Langkawi. La revue navale fut l’occasion de découvrir de nombreuses unités en service dans les marines asiatiques, dont la nouvelle corvette indienne Kamorta, la frégate coréenne Dae Jo Young ou le patrouilleur Darulehsan du Sultanat de Bruneï. On notera la présence à quai de la frégate Jebatet du sous-marin Tunku Abdul Rahman, qui font la fierté de la marine malaisienne, ainsi que de trois navires de la marine russe : le destroyer Panteleyev, le ravitailleur Pechenega et le remorqueur SB-522.

Frégate Jebat(Malaisie).

Patrouilleur Darulehsan(Sultanat de Bruneï)

 

Meeting aérien

La principale attraction du meeting aérien fut la présentation du nouvel avion de transport A-400M moins d’une semaine après sa mise en service au sein de l’Armée de l’air malaisienne. Les quatre avions commandés vont considérablement augmenter ses capacités de transport.

A-400M (Malaisie)

Malgré un accident la veille du salon, les démonstrations aériennes ont attiré un large public avec la patrouille acrobatique chinoise. Composée uniquement de pilotes féminins, cette formation sur avions de chasse J-10 s’est produite pour la première fois hors de ses frontières.

Patrouille acrobatique chinoise sur J-10.

Pour conquérir le marché malaisien, le Rafale de la société française Dassault a effectué des prestations spectaculaires qui ont ravi tous les spectateurs. Les pilotes ont démontré toutes les capacités de manœuvrabilité de cet avion polyvalent avec un enchainement rapide de tonneaux et de vrilles serrées.

 

Parmi les nombreux matériels présentés dans le centre d’exposition du MIEC, l’équipe du SITTA s’est notamment attardée sur les points suivants :

 

BOUSTEAD HEAVY INDUSTRIES & DCNS 

 Associées dans une joint venture pour la maintenance des deux sous-marins Scorpene malaisiens, Boustead Heavy Industries et DCNS vont à nouveau collaborer pour la production de six corvettes Gowind. Ces navires bien armés (canon de 57 mm Bofors MK-3, 2 canons de 30 mm, missiles sol-air et antinavires) entreront au service actif dans la marine royale malaisienne à partir de 2025. Leurs missions seront en premier lieu la protection des approches maritimes et la lutte contre la piraterie et les trafics. Les Gowind, dénommés LCS pour Littoral Combat Ship, seront construites en Malaisie.

Maquette de la future frégate LCS

 

SME ORDNANCE 

 La munition MK 262 Mod 1 était la nouveauté du stand de SME Ordnance. Sa portée efficace est supérieure à 700 mètres. Elle possède un pouvoir d’arrêt amélioré, une meilleure précision et une capacité de pénétration plus importante. Chambrée en 5,56 x 45, elle atteint la vitesse de 853 m/s. 

 

BAE SYSTEMS 

 La firme britannique BAE Systems a présenté une grande variété de matériels dont une maquette du projet de frégate Type 26. La Royal Navy en a commandé 13, en remplacement de ses 13 unités de la classe Duke. Huit bâtiments seront à vocation anti-sous-marine et cinq seront multi-missions. Le premier exemplaire doit être livré en 2022. BAE Systems espère que les résultats des prochaines élections en Grande-Bretagne n’auront pas de conséquence sur ce contrat. Ils seront dotés de lanceurs verticaux MK-41 et de canons multitubes Phalanx. Toutes les frégates seront équipées d’un sonar de coque et seules celles spécialisées dans la détection de sous-marin auront un sonar à immersion variable.

Maquette de la frégate Type 26.

 

DI OPTICAL CO LTD (Corée du sud)

 Cet exposant sud-coréen présentait une large gamme d’optiques pour armes de petit calibre. Le DCL120, monté sur une mitrailleuse, a focalisé notre attention. Cette lunette de visée a cinq distances présélectionnées : 200 / 400 / 600 / 800 / 1200 mètres. Elle est alimentée soit par des batteries lithium-ion (1000 heures d’autonomie) soit par une source externe. Elle pèse 3 kg et ses dimensions sont :

Longueur : 330 mm

Largeur : 180 mm

Hauteur : 150 mm

Elle est compatible avec les mitrailleuses en calibre 12,7 mm en service dans les pays de l’OTAN (armes collectives pour l’infanterie, armes en sabord d’hélicoptères ou montées sur véhicule blindé).

Optique DCL120.

 

FOCUS OPTECH

FOCUS OPTECH était la deuxième société sud-coréenne spécialisée dans les optiques de visée pour les armements de petits calibres. La nouveauté était la lunette de visée diurne SW-1424 possède un grossissement de x 1 à x 4. Elle pèse 530 grammes et se monte sur des fusils de précision pour des tirs à courtes et moyennes distance. Sa longueur de 295 mm et son diamètre de 30 mm la rende très compacte. La qualité optique semble très bonne et devrait permettre à FOCUS OPTECH de remporter des marchés à l’exportation.

Lunette de visée SW-1424.

 

FOOSUNG FIRSTEC CO LTD

 Pour conquérir de nouveaux marchés en Asie du sud-est, FOOSUNG FIRSTEC, société sud-coréenne spécialisée dans les drones, a exposé une grande variété de systèmes. Le Scobot-200, un drone terrestre conçu pour la reconnaissance et la neutralisation de colis suspect, a attiré notre attention. Il dispose d’un bras mécanique articulé pour saisir les objets ou poser des charges explosives, ainsi qu’une caméra de télévision. Il se déplace à une vitesse de 10 km/h et pèse 32,5 kg (version basique). Son bras pèse 15 kg et la caméra montée sur un mât 3,1 kg. Il est alimenté par une batterie lithium-polymère de 700W (51,8V / 13,5 AH). Le pilotage et la transmission des images s’effectuent via une liaison radio jusqu’à un km. Des outils de neutralisation peuvent être montés sur le bras mobile (canon à eau sous pression, caméra IR…) pour le rendre plus efficace.

Scobot-200.

 

ASELSAN 

Le stand d’ASELSAN, grand équipementier turc, a accueilli de nombreux visiteurs curieux de découvrir ses dernières nouveautés. Notre attention s’est portée sur deux systèmes de détection : le radar de veille MSR et la boule optronique CATS.

Le MSR (Mobile Search Radar) est un radar mobile de veille et de poursuite 3D. Il peut détecter plusieurs aéronefs simultanément sur tout l’horizon à plus de 70 km avec une fréquence d’émission en bande X (site de -5° à +70°). Sa consommation électrique est de 4500W.

Ses dimensions sont :

Longueur : 170 cm

Largeur : 70 cm

Hauteur : 100 cm

Une antenne IFF est associée au radar pour interroger les aéronefs en mod1, 2, 3 et 3A, 4, 5, C et S.

Radar MSR.

La boule optronique CATS était la grande nouveauté sur le stand d’Aselsan. Elle peut être montée sur un hélicoptère ou un drone. Elle a une caméra infrarouge, une caméra TV haute résolution, un intensificateur de lumière et un télémètre laser (longueur d’onde de 1064 nm). Un désignateur laser (longueur d’onde de 850 ou 904 nm) peut aussi être intégré dans le système. La boule travaille en site de -20° à +115°.

 

Boule optronique CATS.

 

MITSUBISHI ELECTRIC

Cette société japonaise, qui expose rarement ses matériels militaires à l’étranger, a présenté son produit phare : un radar à antenne à ouverture synthétique encore en développement. Destiné à équipé les hélicoptères civils (police, secours en mer), il est proposé à l’export pour des appareils militaires. Mitsubishi l’annonce comme un radar très performant, avec une grande portée de détection et une très bonne résolution. Capable de travailler par mauvaises conditions météorologiques, il possède un dispositif de détection de cible mobile et présente des images en temps réel.

Radar aéroporté japonais.

 

SITEPITALIA

Le MASS CS-424 de la société italienne Sitepitalia a été présenté sur le stand malaisien de la compagnie Radimax. Cet appareil embarqué sur les frégates italiennes de défense aérienne type Horizon,  sert à l’autoprotection de bâtiment de guerre. Il possède deux fonctions : haut parleur très puissant pour la mise en garde ou système sonore incapacitant (niveau sonore : 156 dB, portée maximale : 3000 m). Les utilisateurs du MASS CS-424 peuvent utiliser des options supplémentaires telles qu’un télémètre laser, un stroboscope lumineux ou une caméra IR.

MASS CS-424.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 07:55
Inauguration d'Aerostar TV par Catherine Maunoury et Bernard Chabbert - Armée de l'air

Inauguration d'Aerostar TV par Catherine Maunoury et Bernard Chabbert - Armée de l'air

 

13/04/2015 Armée de l'Air

 

Retrouvez sur Internet cette chaîne thématique consacrée à l’aéronautique et à l’espace sur :  www.aerostar.tv.

 

La chaîne a officiellement été mise en ligne sur Internet ce dimanche 12 avril 2015 à 20h00.

Pour l’occasion, Catherine Maunoury, directrice du musée de l’air et de l’espace, partenaire officiel de la nouvelle chaîne, avait ouvert le hall Concorde, pour permettre au président Bernard Chabbert de présenter la chaîne, sa ligne éditoriale, ses principales émissions et ses principaux animateurs à l’ensemble des partenaires réunis pour l’occasion sous un avion Concorde de la compagnie Air France. Bernard Chabbert de préciser que : « Il n’existe nulle part dans le monde de chaîne entièrement dédiée à l’aviation et à l’astronautique et donc Aérostar TV sera la première ».

 
Inauguration d'Aerostar TV, présentation de l'émission Sous les cocardes par le colonel Jean-Pascal Breton - Armée de l'air

Inauguration d'Aerostar TV, présentation de l'émission Sous les cocardes par le colonel Jean-Pascal Breton - Armée de l'air

L’armée de l’air participe à cette aventure avec une émission intitulée « Sous les cocardes » dans laquelle l’internaute et le téléspectateur pourront découvrir l’ensemble des missions de l’armée de l’air avec des reportages aux plus près des aviateurs militaires qui la composent. Le colonel Jean-Pascal Breton, chef du SIRPA  Air et représentant le chef d’état-major de l’armée de l’air, rappelait « Au-delà d’une armée technologique avec des avions, il y a surtout des hommes et des femmes qui partagent la même passion que les aviateurs civils. Et d’ailleurs les meilleurs ambassadeurs de l’armée de l’air ce sont eux, c’est la raison pour laquelle vous les retrouverez dans cette émission « Sous les cocardes » autour des avions ou des moyens qu’ils mettent en œuvre tous les jours. »

 

Inauguration d'Aerostar TV, enregistrement de l'émission de lancement dans le hall Concorde du Musée de l'air et de l'espace - Armée de l'air.jpg

Inauguration d'Aerostar TV, enregistrement de l'émission de lancement dans le hall Concorde du Musée de l'air et de l'espace - Armée de l'air.jpg

Le choix de la date du 12 avril n’est pas anodin. Lors de cette soirée de lancement, Bernard Chabbert, président, producteur et présentateur vedette d’Aérostar TV, rappelait que ce fut à cette même date en 1961 que Youri Gagarine réalisa la première sortie de l’homme dans l’espace, et que 20 ans plus tard, le 12 avril 1981, la navette Columbia effectua le premier vol d’un aéronef à la fois dans l’atmosphère et dans l’espace. La date du 12 avril est donc un trait d’union entre l’aéronautique et l’espace.

Ce lancement n’est qu’une première étape pour la chaîne qui sera également accessible à compter du jeudi 21 mai 2015 sur le canal 109 de la box Orange.

En attendant, vous pouvez suivre les émissions d’Aérostar TV sur  www.aerostar.tv.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 16:55
Le numéro d’Air actualités d’avril est disponible !


13/04/2015 Armée de l'Air

 

En évolution permanente, la base-école de Rochefort offre à ses élèves un cadre de formation modernisé et novateur. Le numéro 680 d’Air actualités vous plonge au cœur de cette école, pôle d’excellence aéronautique et berceau de la formation des sous-officiers de l’armée de l’air.

 

Embarquez dans le sillage de l’A400M Atlas pour suivre, étape par étape, son tour du monde en 80 heures. Une mission historique pour le « nouvel » avion de transport tactique de l’armée de l’air !

Plongez également dans les coulisses de l’aérolargage matériel, aux côtés des équipages des escadrons de transport de l’armée de l’air et des soldats du 1er régiment du train parachutiste. Expérimenté lors de la guerre d’Indochine, l'aérolargage est aujourd’hui une technique incontournable dans toute opération.

Au fil de ce numéro, vous pourrez aussi explorer les missions des hélicoptères Caracal engagés sur la scène tchadienne, découvrir la reconversion réussie de la base aérienne de Toul, ou encore en savoir plus sur l’invention de l’aviation de chasse.

Comme tous les mois, retrouvez en textes et en images, toute l’actualité de l’armée de l’air.

Plongez sans attendre dans la lecture de ce nouveau numéro ! Et pour toujours plus d’informations et d’actualités, rendez-vous sur le site Internet et les réseaux sociaux de l’armée de l’air : Facebook, Twitter et Instagram.

 

Le numéro de Mars 2015 est désormais consultable en ligne.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
La compagnie d’intervention « Églantine » s’est entraînée photo T. Champetier - Armée de l'air.jpg

La compagnie d’intervention « Églantine » s’est entraînée photo T. Champetier - Armée de l'air.jpg

 

10/04/2015 Armée de l'air

 

Du 6 au 10 avril 2015, toutes les bases aériennes vivent au rythme de l’exercice Basex.

 

Un entraînement grandeur nature

Réalisé deux fois par an, cet entraînement grandeur nature, dirigé par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), vise à éprouver les aviateurs en condition opérationnelle. Il s’agit de les entraîner à mettre en œuvre, dans des délais très brefs, un ensemble de mesures afin de faire face à un éventail de situations de crise, de menaces ou d’agressions.

Les aviateurs s’exercent individuellement, en pratiquant des exercices de tir, de secourisme, ou en s’entraînant aux techniques d’autodéfense. Ils ont aussi été mobilisés collectivement lors d’incidents injectés à la fois par le CDAOA et par les bases.

 

La base aérienne 115 d’Orange en mode Basex

La base aérienne 115 d’Orange a mis en œuvre divers exercices. Au programme : exercice hydrazine (tester les procédures en cas d’accident ou incident à l’hydrazine en cas d’accueil de F16 par exemple), exercice perte d’objet en vol, ou encore entraînement au tir ISTC (instruction au tir au combat).

L’entraînement Basex est l’occasion de tester la réactivité des aviateurs face à des situations diverses, telles que des intrusions sur piste, des tentatives d’entrée extérieure au sein de la base, ou des déclenchements soudains de l’alarme incendie. Assistée par la gendarmerie mobile d’Orange, la compagnie d’intervention « Églantine » s’est entraînée à réagir rapidement face à une manifestation fictive à l’entrée de la base.

Enfin, la base aérienne 115 d’Orange a été choisie comme support d’un entraînement NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique). Les aviateurs devaient réagir à diverses attaques et mettre en œuvre tous les moyens de protection et de secours appropriés.

photos T. Champetier - Armée de l'airphotos T. Champetier - Armée de l'airphotos T. Champetier - Armée de l'air
photos T. Champetier - Armée de l'airphotos T. Champetier - Armée de l'air

photos T. Champetier - Armée de l'air

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 07:55
Le Normandie-Niémen

 

10/04/2015 par DICoD

 

Lorraine, Bretagne, Anjou, Béarn, Provence, Côte-d’Argent… Les escadrons de l’armée de l’air française portent souvent un nom lié à la géographie de notre pays. Pourtant, quelques-uns échappent à cette règle. Parmi eux, le Normandie-Niémen.

 

Aux sources du Niémen…

 

Le Niémen est un fleuve d’Europe de l’Est qui prend sa source en Biélorussie, traverse la Lituanie et longe la frontière russe. Pour comprendre le rapport entre ce fleuve, la Normandie et notre escadron de chasse, il faut remonter à la Seconde Guerre mondiale. Après la rupture du pacte de non-agression germano-soviétique en 1941, le général de Gaulle tente un rapprochement avec l’Union soviétique. En 1942, il décide qu’une unité d’aviation de chasse sera désormais présente sur le Front de l’Est. À cette époque, il existe déjà deux groupes de chasse : l’Alsace et l’Île-de-France. Cette nouvelle formation s’appelle Normandie. Soixante militaires français, dont quinze pilotes, sont alors envoyés à 250 km au nord-est de Moscou, sur la base d’Ivanovo. Ils disposent de quelques mois seulement pour apprendre à communiquer avec leurs nouveaux collègues soviétiques, s’adapter aux conditions climatiques très rudes, et apprendre à se repérer dans les paysages immenses et recouverts de neige.

 

Les débuts d’une unité exemplaire

 

En mars 1943, ils sont fin prêts. À bord des Yakovlevs (ou Yaks) fournis par le commandement soviétique, les Français entament la première de leurs trois campagnes le 22 mars 1943. Au fil des combats, les pilotes français deviennent rapidement des modèles pour leurs homologues soviétiques. Le 21 juillet 1944, par ordre de Staline, l’unité française reçoit le titre de « Régiment du Niémen », et change alors son nom en Normandie-Niémen. Elle est la seule unité de chasse française à porter l’appellation de régiment et à être pourvue d’un drapeau. Le 27 novembre 1944, le Normandie-Niémen est la première unité française à stationner sur le sol allemand. Entre mars 1942 et mai 1945, fin de leur troisième et dernière campagne, les 97 pilotes engagés comptent pas moins de 273 victoires confirmées avec dans ses rangs une trentaine d’As, dont une dizaine comptabilisent plus de 10 victoires chacun. Quarante-deux officiers ne reviendront jamais en France. À la fin de la guerre, les pilotes ont l’honneur de retrouver le sol français à bord des avions qui leur ont permis de s’illustrer dans le ciel soviétique. Ces militaires exceptionnels reçoivent de nombreuses décorations, tant françaises que soviétiques.

 

Le 3 juillet 2009, alors basé à Colmar, l’escadron est officiellement mis en sommeil. Il est finalement recréé le 1erseptembre 2011 et devient le quatrième escadron Rafale de l’armée de l’Air.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:59
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

09/04/2015 CEAM - Armée de l'air  

 

Le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) et le détachement du centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale (Det CEPA) travaillent de concert sur un projet commun : le suivi de terrain sur Rafale monoplace.

 

Une fonction innovante

Intégrée à l’avion de chasse, cette fonction permet de voler à grande vitesse et à proximité du sol ou de la mer. En toute sécurité et par toutes conditions météorologiques, l’avion vole de jour comme de nuit  grâce à son pilote automatique élaboré. Celui-ci protège les aviateurs du relief naturel et des obstacles artificiels (antennes, ponts, câbles, etc). L’équipage peut ainsi engager ses ressources cognitives à sa survie en milieu hostile et à l’accomplissement de ses objectifs opérationnels. Les expérimentateurs cherchent avant tout à garantir la sécurité des pilotes d’avions monoplaces qui utiliseront le suivi de terrain. Cette expérimentation vise à proposer aux états-majors de l’armée de l’air et de la marine nationale un référentiel d’entraînement à moindre coût, exploitant aussi bien le simulateur que les vols. Pourtant, cette fonction n’est autorisée pour le moment qu’en Rafale biplace, embarquant un pilote et un navigateur.

 

Une double ambition pour l’armée de l’air

Cette expérimentation permet à l’armée de l’air d’évaluer la possibilité de faire réaliser par les escadrons équipés de Rafale monoplaces (à Saint-Dizier et Mont-de-Marsan) des missions d’appui feu ainsi que des interceptions aériennes par tous types de temps. L’ambition est double. D’une part, effectuer des shows of force  (démonstrations de force), en exécutant un passage bas et rapide au-dessus de troupes ennemies, manœuvres aériennes réalisées régulièrement en opérations par des Mirage 2000D et des Rafale. D’autre part, cette capacité de suivi de terrain offre à un pilote de défense aérienne l’opportunité de réaliser l’interception d’un avion inconnu volant à très basse altitude, et ceci en toute sécurité, même à travers les nuages.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:55
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

 

07/04/2015 Armée de l’Air

 

Le 1er avril 2015, un avion de détection et de contrôle a décollé de la base aérienne (BA) 702 d’Avord pour un vol de 17 heures, vol le plus long jamais réalisé par un E-3F. Le 25 mars, ces avions avaient déjà prouvé leurs capacités puisque la totalité de la flotte était en engagée au sein de plusieurs opérations.

 

Une phase de modernisation conclue par le vol le plus long

 

Au mois de mars 2015, le programme de modernisation des E-3F a franchi une nouvelle étape avec l’arrivée sur la base aérienne 702 d’Avord du deuxième avion modifié (MLU - middle-life updated). Une phase d’expérimentation par l’équipe de marque système de détection et de commandement aéroporté (EM SDCA), soutenue par les unités de la 36ème escadre de commandement et de conduite aéroportés (ESTA 15/36 «Septaine» et 36ème EDCA «Berry»), avait d’ailleurs débuté fin juillet 2014. Cette phase, en cours de finalisation, a été marquée par la réalisation du plus long vol jamais réalisé sur un E-3F.

 

En effet, le 1er avril 2015, un avion de détection et de contrôle a décollé de la BA 702 pour un vol de 17 heures, avec à son bord un équipage renforcé de 24 personnes. Un seul ravitaillement en vol de 45 tonnes de kérosène a été réalisé démontrant la capacité d’allonge stratégique de ce vecteur. Avec autant d’heures de vol, l’aéronef aurait pu par exemple rejoindre sa zone d’opération au-dessus de l’Irak depuis la métropole et y assurer un créneau opérationnel avant de se reposer sur une base du Moyen-Orient. Il aurait également pu parcourir près de 14 000 km au départ d’Avord en atteignant par exemple Darwin, en Australie. L’objectif opérationnel de cette mission visait à vérifier les performances du système modernisé dans la durée ainsi que sa capacité à enregistrer et restituer en toute intégrité les données recueillies. « Cette nouvelle étape prouve également que toute réussite repose sur une complémentarité de moyens : avion ravitailleur, contrôleurs aériens, pilotes, mécaniciens et soutien de la base aérienne d’Avord », confie un aviateur embarqué.

 

photos Armée de l'Air
photos Armée de l'Air
photos Armée de l'Air

photos Armée de l'Air

La totalité de la flotte en vol

 

Ce succès intervient peu de jours après un autre événement remarquable. En effet, le 25 mars 2015, 100% de la flotte Awacs avait décollé en matinée pour des engagements divers. Un premier avion déployé sur un théâtre d’opération extérieure était sollicité pour une mission au-dessus du territoire irakien, au sein du dispositif de l’opération Chammal. Un deuxième avion s’apprêtait, quant à lui, à rejoindre le ciel de l’Europe de l’est dans le cadre des mesures de réassurance au profit des alliés de l’OTAN avant d’être redirigé vers une mission d’appui aux secours mobilisés sur les lieux du dramatique crash de l’Airbus de la « Germanwings ». En parallèle de ces engagements opérationnels, un troisième avion a décollé pour un vol de validation de sa modernisation par la direction générale de l’armement. Enfin, le quatrième avion s’est posé à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, dans les locaux d’Air France Industries où il entre à son tour en chantier de grande visite et de modernisation.

 

Ainsi, ce 25 Mars 2015 au matin, 100 % des  E-3F auront pris leur envol, chacun sous des commandements différents. Ils auront assuré l’ensemble des contrats opérationnels tout en poursuivant la modernisation d’une flotte qui pérennisera la capacité de commandement et de conduite aéroportés pour les armées françaises.ir

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:20
Le major général de l’armée de l’air rencontre son homologue américain

 

08/04/2015 Armée de l'air

 

Les 30 et 31 mars 2015 l’état-major de l’armée de l’air a organisé les Operator Engagement Talks à Paris.

 

Cette réunion d’état-major entre la France et les États-Unis avait pour objectif de tracer les grandes lignes de la coopération bilatérale entre les deux nations. Le partage des visions stratégiques, les systèmes de combat futur, la cyber défense, les engagements conjoints sur les théâtres d’opérations (au Levant et en Afrique), ainsi que les travaux sur les drones Reaper étaient notamment au centre de discussions riches.

 

Le général de corps aérien Antoine Creux a ainsi accueilli la délégation américaine en provenance de Washington DC et de Ramstein, emmenée par le Lieutenant général Wolters, Deputy chief of staff for operations à l’United States Air Force et le Lieutenant général Roberson, commandant la troisième Air Force, lors de deux journées dont l’objectif était également d’entretenir les liens qui unissent la France et les États-Unis.

Le major général de l’armée de l’air rencontre son homologue américain
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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 16:50
Häuserkampf in Lehnin


7 avr. 2015 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 04/2015 15E15501

 

Zwei Wochen lang trainiert das komplette I. Bataillon des Objektschutzregimentes „Friesland“ im brandenburgischen Lehnin. Die Objektschützer sind die Kampftruppe der Luftwaffe, d.h. sie müssen regelmäßig sämtliche Arten des infanteristischen Gefechts üben. Dazu gehört auch der Häuserkampf. Auf dem Truppenübungsplatz in Lehnin haben die Objektschützer ideale Bedingungen, um ihre Ausbildungsvorhaben durchzuführen.

 

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 11:50
photo EMA

photo EMA

 

03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 31 mars au 2 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu à Paris son homologue finlandais, le général Jarmo Lindberg qui effectuait sa première visite officielle en France.

 

Après avoir rendu les honneurs à l’Ecole militaire, les deux CEMA ont tenu une réunion de travail au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). A cette occasion, le général de Villiers a fait le point sur les nombreux engagements de nos forces armées (Sentinelle, Barkhane, Sangaris et Chammal notamment). De son côté, le général Lindberg est revenu sur ceux de la Finlande dans des cadres multinationaux, notamment au Liban (FINUL), en Afrique (EUTM Mali, EUFOR RCA) et en Afghanistan (Resolute Support). Tous deux ont ensuite partagé leur appréciation de l’environnement stratégique finlandais dans l’espace baltique et dans le contexte de la crise en Ukraine.

 

Ancien pilote de chasse, le général Jarmo Lindberg s’est ensuite rendu sur la base aérienne 113 à Saint-Dizier, le jeudi 2 avril où il a effectué un vol en Rafale. Cette rencontre avec l’armée de l’Air lui a permis de prendre la mesure de son engagement sur les différents théâtres d’opérations extérieurs de la France.

photo EMA

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 16:55
photo Anthony Jeuland - Armée de l'Air

photo Anthony Jeuland - Armée de l'Air

 

03/04/2015 Armée de l'air

 

Du 15 au 21 juin 2015, 25 pompiers de l’air et 8 véhicules incendie seront positionnés en renfort sur le site de l’aérodrome du Bourget à l’occasion du 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace. Ce dispositif sera mis en place dès le 8 juin afin de garantir la sécurité lors de l’arrivée des aéronefs militaires et l’entraînement des démonstrateurs, la semaine précédent l’événement.

 

Un dispositif militaire et civil

 

Sur l’aérodrome civil du Bourget, les pompiers de l’air prendront une part active au dispositif de secours aux côtés du service de sauvetage et de lutte incendie des aérodromes (SSLIA). Pour chaque intervention, les équipes sont mixtes. Les véhicules de l’armée de l’air sont toujours doublés avec du personnel du SSLIA. Les pompiers de l’aéroport du Bourget s’occupent des interventions concernant les aéronefs civils tandis que les pompiers de l’air gèrent principalement les aéronefs militaires, leur cœur de métier. Pendant la durée du salon, les pompiers de l’air auront pour mission d’assurer la protection incendie de l’ensemble du plateau aérien ainsi que de la base aérienne projetable. « Nous devons toujours être en place 30 minutes avant le décollage et 30 minutes après l’atterrissage de nos aéronefs », explique l’un des pompiers.

 

photo Anthony Jeuland - Armée de l'Air

photo Anthony Jeuland - Armée de l'Air

Une préparation avant le salon du Bourget

 

Pour préparer au mieux leur mission, les pompiers se sont retrouvés au centre de formation des techniciens de la sécurité de l’armée de l’air (CFTSAA) de la base aérienne 120 de Cazaux, durant une semaine. « Au programme : révision des techniques et tactiques d’intervention en milieu aéronautique sur avions d’armes et de transport », explique le major Jean-Jacques, du CFTSAA. Pour cela, ils se sont entraînés sur les deux simulateurs de l’aire à feux à gaz. Deux maquettes, un Mirage 2000 et un avion de transport, leur permettent de s’entraîner sur différents types de feux : feux de train d’atterrissage, de moteurs, de cockpit ou de soutes. L’opportunité de s’exercer aussi à des manœuvres d’extraction et de sauvetage d’équipage.

 

photo Anthony Jeuland - Armée de l'Air

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 16:55
Smart challenge : les inscriptions sont ouvertes !


 02/04/2015 Armée de l'Air

 

Venez vivre avec les militaires de la base aérienne (BA) 110 de Creil une aventure unique ! En forêt d’Halatte (60), sur la BA 110 (60) ou au Fort de Montmorency (95), la base aérienne offre à 20 candidats de l’Oise la possibilité d’intégrer une équipe pour relever quatre jours d’épreuves.

 

L’objectif du Smart challenge ? La maîtrise de soi, la cohésion, la discipline, le goût de l’effort, la résilience et l’aguerrissement.

Du vendredi 26 au lundi 29 juin 2015, l’équipe des candidats inscrits et sélectionnés sera prise en charge par des militaires. Une série d’épreuves d’aguerrissement physique et mental attend la vingtaine de participants. Placés en situation difficile, les candidats seront guidés dans la gestion de crise et le renforcement du leadership.

À chaque étape, ils seront encadrés par des militaires de la BA 110 qui assureront leur sécurité. Les aviateurs seront aussi là pour débriefer les épreuves, relever les défaillances et mettre en exergue les points forts.

Pour clôturer ces trois jours intenses et riches en émotion, les participants recevront leur insigne de la réserve citoyenne au cours d’une cérémonie officielle.

 

Pour plus d’informations, consultez la plaquette de l’événement.

 

Inscrivez-vous !

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 11:55
Les généraux Pierre de Villiers et Denis Mercier - photo B. hennequin / Armée de l'Air

Les généraux Pierre de Villiers et Denis Mercier - photo B. hennequin / Armée de l'Air

 

03/04/2015  Actus Air

 

Mardi 31 mars 2015, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, s’est rendu pour la première fois, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Accompagné du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, il a découvert cette plateforme aéronautique unique, qui abrite des unités phares de l’armée de l’air. Parmi ces entités : le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM), l'escadron de défense sol-air, le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen » ou encore l'escadron de soutien technique aéronautique « Chalosse »

 

Présentation du nouveau CEAM…

En cours de refonte, le CEAM s’apprête à fusionner avec le centre tactique air (CENTAC air) sous un commandement unique, pour devenir le centre d’expertise aérienne militaire. Ce nouveau centre aura pour objectif de fédérer l’ensemble des expertises rares de l’armée de l’air, de cultiver l’esprit d’innovation, de favoriser une meilleure prise en compte du retour d’expérience et de contribuer aux doctrines de niveau interarmées. Le chef d’état-major des armées s’est vu présenter ce futur centre de guerre aérienne, et a estimé que « sa montée en puissance constitue une illustration de sa volonté d’appréhender les réformes en cours. »

 

 

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

… et de certaines de ses unités

L’innovation était au cœur de la visite. Ainsi, le lieutenant-colonel Damien Gadiou, commandant l’escadron de chasse et d’expérimentation 5/330 « Côte d’argent » a présenté la salle de formation « jumelles de vision nocturne », et le commandant Emmanuel Canu, commandant le centre d’expertise et d’instruction des liaisons de données tactiques (CEILDT) a mis en avant les outils connectés d’aide à la décision et à la définition (OCAD 2). À cette occasion, le général Mercier a rappelé que « les liaisons de données tactiques sont une révolution technologique. Le CEILDT est donc une pépite pour l’armée de l’air. »

 

Rencontre avec les aviateurs de la base aérienne 118

 

Le général de Villiers et le général Mercier ont également rencontré des aviateurs et civils de la défense de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Ils ont visité l’escadron de soutien technique aéronautique « Chalosse », le régiment de chasse 2/30 « Normandie-Niemen », le centre d’instruction du contrôle et de la défense aérienne 00/910 et l’escadron de défense sol-air 12/950 « Tursan ». « Je suis heureux de me rendre sur le terrain, d’observer comment cela se passe et d’en connaître les difficultés, leur a confié le chef d’état-major des armées. Comme je le dis à chaque fois, on ne fera pas mieux avec moins, mais je sais que la vraie richesse de nos armées c’est vous. »

photo B. hennequin / Armée de l'Airphoto B. hennequin / Armée de l'Air

photo B. hennequin / Armée de l'Air

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 11:30
Su-22 Fitter Fighter Ground Attack Aircraft (Photo by Luftwaffe AS)

Su-22 Fitter Fighter Ground Attack Aircraft (Photo by Luftwaffe AS)

 

April 1, 2015: Strategy Page

 

The Syrian Air Force (SAF) has, since the current civil war began in 2011 relied heavily on Russia and Iran to keep its aircraft flying and to replace combat losses. For example Iran upgraded several SAF Mi-17 helicopters with armor plates and FLIR cameras as well as basing Mojaher 4, Yasir and Shahed 129 UAVs in Syria and even providing an Il-76TD transport aircraft for the SAF to bring equipment in from Russia and Iran.

 

Lately Iran has also provided the SAF with ten Su-22 ground attack aircraft. These aircraft are from the 40 Iraqi Air Force Su-22s flown to Iran during the 1991 war. They were sent to Iran “for safekeeping” but Iran considered them war reparations and kept them. Due to embargoes and money shortages Iran was unable to refurbish these Su-22s until recently. Initially (in 19913) Iran consulted a Ukrainian firm about how long and how much it would cost to overhaul the Su-22s. It was too expensive and eventually (in 2013) Iran decided to restore ten Su-22 to operational condition without any foreign help by using other Su-22s and Su-20s as a source for spare parts.

 

The 16 ton Su-22 is the export version of the Russian Su-17, which is basically a swing wing version of the older Su-7 ground attack aircraft. Armed with two 30mm autocannon it can carry four tons of bombs. Originally rated for 2,000 flight hours and 20 years maximum service, this has been extended largely through the efforts of firms that specialize in refurbishing and upgrading Russian designed warplanes. The Su-22 has turned out to be reliable, cheap to maintain and operate and easy to refurb and upgrade.

 

Meanwhile Iran was supplying massive military assistance to its ally, the Assad government of Syria. The Syrians kept asking Iran and Russia for help in maintaining its hard-working combat aircraft. From 2011 the SAF fighter-bomber fleet found itself flying more sorties than it was these Russian aircraft were designed to handle. A growing number of these aircraft failed and crashed or simply wore out and had to be grounded. Russia supplied spare parts and technical help, but it wasn’t enough. Russia was unwilling to send replacement aircraft, Iran was.

 

The main problem was that the SAF was organized and equipped to fight a fierce but short war with Israel and never anticipated getting tangled up in a war of attrition with local rebels. As a result, all of Syria’s MiG-23BNs and most of the Su-22s, which were originally to be replaced in this decade are now being worked to the breaking point attacking the rebels and the civilians that support them. This led to decreasing availability of the MiG-23BN and Su-22 aircraft, which were often grounded for weeks at a time to allow for some much needed maintenance. In a growing number of cases fighters MiG-23MF, MiG-23ML(D) and MiG-29) took over the ground attack functions, something the aircraft were not designed for and their pilots not trained for.

 

At the end of the 2014 Iran decided to act and ordered the ten Su-22s to be partially disassembled and flown in Il-76s to Syria. At this point only the Su-22 fuselages had been completely overhauled and once arrived in Syria, the SAF and Iranian technicians completed the process. The first of these newly delivered Su-22s were viewed while bombing the town of Talbeesa, Homs Governorate, on the 9th of March 2015. The aircraft had a new camouflage paint job that appears to have been applied recently. The sighting of the aircraft comes amidst a series of discoveries about Iran’s increasing military presence and exports in Yemen, Sudan, Libya, Iraq and of course Syria, and follows a widely covered exercise in which a mock-up aircraft carrier was destroyed by anti-ship missiles and fast attack craft.

 

The continued stream of military support to Syria shows the extent of the Iranian determination in their effort to support the Syrian regime, and once again shows how far the conflict is from finally reaching a conclusion. A lot of this military aid is at the expense of the Iranian armed forces. For example, until the order came down to ship the ten Su-22s to Syria personnel from the Iranian Revolutionary Guard (the personal army of the clerics that hold ultimate power in Iran).

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:30
President: Sudan Launches Strikes in Yemen

 

April 1, 2015 By Awad Mustafa – Defense News

 

ABU DHABI — Sudanese Air Force precision bombers have participated in coalition operations in Yemen, Sudanese President Omar al-Bashir told crowds in a rally in the western city of Zalingey, Sudan, on Wednesday.

 

According to a statement released by the Sudanese Armed Forces, al-Bashir saluted Air Force service members on their efforts to support operation Decisive Storm and that they are bombing Houthi targets and patrolling the Yemeni skies.

 

Sudan's participation with four Su-24 "Fencer" supersonic precision bomber aircraft was confirmed on Tuesday as images of the planes prepped on the tarmac of the King Khalid Air Force Base appeared in videos released by the coalition command.

 

The statement released Wednesday by the Sudanese Armed Forces, however, did not specify the type of mission the Fencers conducted.

 

Coalition spokesman Brig. Gen. Ahmad al-Assiri Wednesday did not confirm or deny the participation of the Sudanese Air Force in strikes. Yet coalition member United Arab Emirates stated on its news agency WAM that it participated in sorties targeting Houthi groupings in Yemen on Tuesday.

 

The Sudanese Air Force acquired 12 Su-24 aircraft from Belarus in 2013, according to the Satellite Sentinel Project, which follows development of Sudanese armed forces operations in Darfur.

 

The aircraft have been modified to the Su-24M export model by Belarus, according to the end-user certificate issued, and are fitted with two external fuel pods that would extend the range and loiter time over a target area.

 

The operational range of the Fencer is a little over 600 kilometers.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:20
Le panel-discussion aborde la partie opérationnelle de la rencontre et notamment le concept français de l'emploi des drones. (Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Le panel-discussion aborde la partie opérationnelle de la rencontre et notamment le concept français de l'emploi des drones. (Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

31 mars 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca



Mercredi 25 s’est déroulée la 6e rencontre internationale Université-Défense de Québéc accueillie par l’Université Laval, le thème de cette année: «les drones: un outil incontournable, des questions légitimes». Rassemblés pour cette journée, des membres du monde académique, militaire et civil, ont réfléchi sur les opportunités offertes par l’utilisation de ces nouvelles plateformes aériennes.

 

Aujourd hui, les drones font partie intégrante des arsenaux militaires à disposition des différentes forces armées à travers le monde et se rendent peu à peu indispensables lorsqu’il s’agit de collecter des informations en théâtre d’opération extérieur.

En 2011, plus de 76 pays en possédaient. Les États-Unis à eux seuls en compte plus de 10.000 prêts à être déployés. Pour la seule année de 2010, ce ne sont pas moins de 21.000 sorties de ces plateformes aériennes rien que pour le théâtre irakien.

Championnes en la matière, les forces israéliennes ne semblent plus pouvoir envisager la conduite d’une opération militaire s’en l’accompagner d’une flotte de drones. S’il est difficile d’avoir des données exactes, on estime que les drones représentent 50% des sorties des forces aériennes israéliennes. A des fins de surveillance ou d’attaque, l’état-major israélien n’hésite pas à faire décoller des drones plus de 90 fois par jour comme lors de l’opération «PLOMB DURCI» a expliqué Philippe Gros, chargé de recherche à la fondation pour les Études stratégiques à Paris.

 

Drones tactiques, armés, de surveillance, de quoi parle-t-on?

Comme l’a souligné Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chargé de mission «Affaires transversales et sécurité» pour le ministère français des affaires étrangères, il importe de bien distinguer les drones armés de ceux dont le déploiement ne sert qu’à des fins de renseignement.

Contrairement aux présupposés tenaces du grand public, l’écrasante majorité des drones actuels demeurent des drones de surveillance. Seuls trois pays à savoir Israël, les États-Unis ainsi que la Grande Bretagne utilisent effectivement des drones armés au sein de leur flotte aérienne.

Ces derniers viennent enrichir le panel des possibilités qui s’offrent aux décideurs militaires lorsqu’il s’agit de mener une élimination ciblée. Dans un rapport asymétrique aux risques encourus comparés à ceux de l’ennemi, les drones armés type Prédator américains, permettent d’effectuer des frappes plus discriminantes et de diminuer les risques de dommages collatéraux ou victimes civiles.

Les intervenants se sont également attachés à détruire l’idée communément répandue selon laquelle les drones consisteraient en une technologie militaire intégralement déshumanisée oubliant ainsi le travail des opérateurs et des équipes militaires qui les entourent.

Pilotes de drone, analystes des images fournies, troupes au sol clientes des informations récoltées, la composante humaine reste au cœur de l’utilisation de ces plateformes aériennes a rappelé le lieutenant-colonel français Christophe Fontaine, commandant de l’escadron de drone 1/33 basé à Belfort en France.

 

L’utilisation des drones: une véritable addiction pour les forces armées

Le déploiement des plateformes aériennes tactiques offre l’opportunité sans précédent d’instaurer une occupation aérienne permanente sur un espace aérien donné. En cela, les drones complètent le travail des satellites, chasseurs,  et autres unités terrestres qui participent au renseignement mais en assurant une permanence dans cette surveillance.

Ici réside l’atout stratégique majeur propre à ces plateformes aériennes. De la reconnaissance, au ciblage en passant par l’appui aux troupes au sol, l’évaluation des risques/dégâts ou encore l’escorte, le nombre de missions différentes que les drones sont capables d’accomplir est considérable.

Tous ces avantages combinés avec la minimisation des risques physiques encourus pour les soldats entraînent une addiction croissante au sein de forces armées à ces concentrés de technologie multitâches.

Néanmoins, les conférenciers n’ont pas manqué de rappeler les limites auxquelles se heurtent encore les opérateurs de drone et leur escadron. Les drones tactiques actuels tels que le Reaper français ou encore le Hermes 450 israélien pour ne citer qu’eux, ne peuvent être déployés que si les conditions météorologiques y sont propices. De même, leur employabilité en théâtre d’opération requiert de posséder la supériorité aussi bien aérienne que cybernétique sur l’adversaire.

Par ailleurs, il serait erroné de considérer les risques liés à l’utilisation de ces plateformes aériennes tactiques comme nuls. Les risques de collisions aériennes, notamment, sont bien réels à l’image de la flotte de drone américaine qui a déjà vue plus de 400 de ses unités se crasher. Impossible non plus d’écarter la possibilité de problèmes techniques liés au degré d’automatisation des drones, par exemple en matière de problèmes de communication avec le cockpit de pilotage au sol.

 

Des débats moraux et légaux autour des drones militaires

A l’heure où les conflits se jouent des frontières étatiques établies et ou les menaces prennent la forme de groupes armés menant des luttes de guérilla asymétriques, les drones représentent une nouvelle réponse capacitaire face à ces affrontements d’un genre nouveau.

Si pour certains, le recours à des éliminations ciblées via des drones armés relèvent de la lâcheté et vont à l’encontre des valeurs militaires de bravoure et de prix du sang. D’autres y voient un moyen efficace de mener des frappes discrètes, discriminantes, permettant de minimiser les victimes civiles tout comme l’exposition des soldats.

Sur le plan légal, l’utilisation de ces plateformes aériennes pose la question de la responsabilité et de la conformité aux règles du droit international.

Maître Claude Laferrière, avocat et chargé de cours a expliqué qu’en ce qui concerne les États-Unis, c’est la règle du secret d’état qui s’appliquait au commandement des drones. Interrogé sur le modèle français, le lieutenant-colonel Français Christophe Fontaine a insisté sur le fait que les drones répondaient aux mêmes règles d’engagement et de responsabilité que les avions de chasse.

Quand on en vient au ciblage, le droit international humanitaire n’autorise que la frappe de cibles ayant un caractère militaire donnant un avantage tactique à l’ennemi. C’est donc, en principe, à ce cadre que ce borne l’utilisation des drones armés comme l’a souligné le capitaine de corvette Marc-André Vary, conseiller juridique de l’Etat-major interarmées des forces canadiennes.

A l’issue de la rencontre, une certitude semble faire l’unanimité: les drones ne vont cesser d’accroître leur place au sein des différentes forces armées à travers le monde. Ces plateformes aériennes renferment un potentiel militaire d’autant plus important qu’il est indexé sur les développements technologiques.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 16:30
source Egyptdailynews.com

source Egyptdailynews.com

 

01/04/2015 latribune.fr (AFP)

 

Après la suspension de la livraison en 2013 pour cause de répression sanglante en Egypte, le président américain a annoncé la livraison d'avions de chasse, de missiles et de pièces détachées pour char

 

Le président américain Barack Obama a informé mardi son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi qu'il levait le gel sur la livraison d'avions de chasse F-16, de missiles Harpoon et pièces détachées pour chars Abrams M1A1.

Cette suspension avait été imposée en octobre 2013 à la suite de la répression sanglante contre les partisans du président Mohamed Morsi, destitué par l'armée le 3 juillet 2013.

 

L'Egypte impliquée au Yémen

Ces décisions doivent permettre de répondre aux intérêts communs des deux pays "dans une région instable", a indiqué l'exécutif américain dans un communiqué.

Impliquée dans la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Libye, l'Egypte participe par ailleurs à la coalition arabe, dirigée par l'Arabie Saoudite, qui mène une intervention militaire au Yémen pour contrer l'avancée des rebelles chiites Houthis. L'annonce porte sur 12 avions de chasse F-16 et 20 missiles Harpoon, a précisé la Maison Blanche.

Lors de cette conversation téléphonique, M. Obama a aussi indiqué au président égyptien qu'il continuerait à demander une aide annuelle de 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) pour l'Egypte au titre de l'assistance militaire.

 

1,5 milliard de dollars d'aide à l'Egypte

Les Etats-Unis allouent chaque année 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros) d'aide à l'Egypte, dont 1,3 milliard dans le domaine militaire. Une partie de celle-ci avait été gelée après la destitution de M. Morsi, élu démocratiquement un an et demi après la chute de Hosni Moubarak à l'issue d'une révolte populaire.

Washington avait conditionné la reprise de cette aide à des réformes démocratiques, avant d'admettre qu'il ne pouvait plus bouder le plus peuplé et mieux armé des pays arabes notamment face à la progression des jihadistes de l'EI.

M. Sissi, qui a lancé mi-février ses avions de combat dans un raid contre l'EI en Libye, est le principal chef d'Etat de la région qui réclame la formation d'une force arabe commune pour faire face à cette menace.

La Maison Blanche précise que, lors de cet échange téléphonique, M. Obama a également réitéré les inquiétudes américaines concernant l'emprisonnement d'activistes non-violents ainsi que les procès de masse. Il a appelé au respect de "la liberté d'expression et de rassemblement".

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:40
Sukhoï Su-34 bombardier tactique photo Maya Chelkovnikova – Sputnik

Sukhoï Su-34 bombardier tactique photo Maya Chelkovnikova – Sputnik

 

27.03.2015 sputniknews.com

 

Selon un journal US, la Russie modernise avec succès son armée et pourra présenter de nouveaux matériels de guerre lors du défilé de la Victoire du 9 mai prochain.

 

La Russie construit plus de 100 bombardiers de génération 4+ Sukhoi Su-34 dont 16 seront livrés à l'armée dès 2015, rapporte le journal américain Newsweek.

 

Les bombardiers Su-34 remplaceront les Su-24. Leur production en série n'est qu'un élément du programme destiné à moderniser 70% des armements russes d'ici 2020.

 

Le bombardier tactique russe avec des capacités de lutte anti-navire Su-34 (code Otan: Fullback) a un rayon d'action de 4.000 km et sa vitesse maximale est de 1.900 km/h. Il est doté d'un canon de 30 mm et peut emporter une charge de combat de 8.000 kg.

 

Selon le journal, la Russie présentera plusieurs nouveaux matériels de guerre lors du Défilé qui aura lieu sur la place Rouge de Moscou à l'occasion du 70e anniversaire de la Victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945.

 

La Russie présentera notamment le blindé Taïfoun-U, le véhicule blindé de combat d'infanterie Kourganets-25 et la plateforme lourde à chenilles Armata, d'après Newsweek.

 

La Marine russe sera elle aussi modernisée. La Russie entend construire ses propres grands navires de débarquement au lieu des porte-hélicoptères Mistral que la France refuse de livrer à Moscou.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 08:55
La Patrouille de France aux couleurs du Stade Français

 

01/04/2015 Armée de l'air

 

Cette année, la Patrouille de France affirme une fois de plus son attachement aux valeurs du monde de l’ovalie. Après le XV de France, c’est au tour du Stade Français de recevoir le soutien de la Grande Dame autour d’un partenariat qui s’affichera jusque sur leurs uniformes!

 

Une convention de partenariat a été signée samedi 28 mars 2015 au stade Jean Bouin (Paris), juste avant le match de Top 14 opposant le Stade Français à l’ASM Clermont Auvergne. «D’une durée d’un an, ce partenariat va permettre un échange de cultures, explique le lieutenant-colonel Arnaud Amberg, directeur des équipes de présentation de l’armée de l’air. Le partage sur la préparation physique et mentale sera au cœur de cet engagement. Les pilotes de la PAF seront étroitement associés aux activités des joueurs parisiens.»

 

La Patrouille de France aux couleurs du Stade Français

Une fois n’est pas coutume, les ambassadeurs de l’armée de l’air porteront haut les célèbres couleurs rose et bleu de leur partenaire durant la saison des meetings aériens 2015. «Nous avons décidé de frapper fort en allant même jusqu’à adapter les combinaisons des pilotes, souligne le lieutenant-colonel Amberg. Elles sont actuellement entre les mains du designer du stade Français qui nous a déjà fait une proposition intéressante.» Exit le traditionnel bleu ciel et place au rose emblématique de cette équipe multi-titrée. Sur le terrain vert, le maillot des joueurs sera, quant à lui, siglé du logo de la PAF sur la manche droite.

 

La couleur rose s’affichera également dans le ciel puisque la PAF est en train de mettre au point une figure inédite mélangeant les fumigènes blanc du charognard (Athos 4) et rouge de l’extérieur gauche (Athos 5). Le leader (Athos 1) apportera la touche de bleu finale! Cette figure sera d’ailleurs présentée au chef d’état-major de l’armée de l’air à Solenzara le 22 avril prochain.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 08:30
Opération Chammal : portraits de femmes au sein du détachement air projeté en Jordanie

 

01/04/2015 Sources :  EMA

 

Les femmes militaires déployées en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal nous racontent leur différents parcours et livrent leurs impressions.

 

Caporal-chef Tania, commando parachutiste de l’air

Au sein du détachement de protection projeté en Jordanie, le caporal-chef Tania est le seul personnel féminin. Ce militaire du rang a rejoint les commandos parachutistes de l’air n°20 (CPA 20) en 1999 et est devenu l’une des premières femmes commandos en CPA. Pour l’opération Chammal, elle est intégrée au sein d’une équipe d’une quinzaine de commandos, et s’occupe avec eux de la protection du personnel, des infrastructures et des aéronefs français. Suivant un cycle opérationnel régulier, elle participe également aux groupes de protection et d’intervention (GPI) mis en place pour sécuriser le camp français.

 

Sergent-chef Laëtitia, cellule chancellerie

Arrivée sur le théâtre jordanien mi-février 2015, le sergent-chef Laëtitia est responsable des différents travaux de la cellule chancellerie. Ce sous-officier dynamique s’est porté volontaire pour cette première opération extérieure avec le soutien de son époux. « Je suis partie avec quelques appréhensions au sujet des opérations extérieures mais dès mon arrivée elles ont été totalement effacées ».  Travaillant au sein de l’état-major fonctionnel du détachement air, elle souligne que « les relations y sont très cordiales et respectueuses. L’ambiance entre les collègues est très bonne ».Elle s’est habituée très rapidement à ce rythme de vie et de travail différent de la base aérienne de Cazaux où elle travaille à la cellule relations publiques.

 

Aspirant « Sissi », sous-chef navigateur

Au sein du personnel navigant, on retrouve l’aspirant surnommé « Sissi ». Elle est sous-chef navigateur à l’escadron 2/3 « Champagne ». Cet officier de 29 ans effectue aujourd’hui sa deuxième opération extérieure. Sur le théâtre, elle est la seule femme issue du corps du personnel navigant : « En opération comme en France, il n’y a aucun rejet, ou aucun sentiment de protection venant de mes collègues parce que je suis une femme. » Pour l’opération Chammal, Sissi se retrouve au sein d’une équipe d’une vingtaine de pilotes et navigateurs. « Ce sont tous de très bons collègues et quand je suis avec eux, il n’y a aucune gêne dans les discussions. Je ne me sens absolument pas exclue. Et comme on dit : dans les armées, il n’y a pas de distinctions il n’y a que des militaires ; c’est tout à fait vrai pour ma part» .

 

Sergent-chef Anne-Sophie, interprétateur photos

Le sergent-chef Anne-Sophie travaille à la cellule renseignement des Mirage 2000D, dans une équipe de six personnes. Interprétateur photos, elle est en charge de préparer, entre autres, les missions pour les équipages en insérant dans leur tablette (UMPC) tous les points intéressants et importants sur la zone qui sera survolée. Au retour de vol et en cas de tir, elle crée le compte rendu de tir reprenant tous les éléments de la mission en y insérant les photos des positions tirées. En poste sur la base aérienne 188 de Djibouti depuis quatre ans, elle travaille au sein de l’escadron 3/11 « Corse » où elle prépare aussi les briefings et les instructions sur le matériel de reconnaissance. En tant que femme militaire, Anne-Sophie confie : « je n’ai jamais eu de souci à travailler avec des hommes, tant que le travail est fait c’est le principal ». Elle ajoute : « pour l’opération Chammal,nous travaillons dans une très bonne ambiance. Les relations avec les équipages  se passent très bien. Ce qu’il faut avant tout c’est qu’on puisse répondre à leurs attentes, qu’on soit un homme ou une femme. »

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:35
En 2013, Lockheed Martin déjà vendu 40 F-35 Corée Sud 7,8 milliards dollars - photo LM

En 2013, Lockheed Martin déjà vendu 40 F-35 Corée Sud 7,8 milliards dollars - photo LM

 

30/03 Yann Rousseau / Correspondant à Tokyo - lesechos.fr

 

La Corée veut faire de Korea Aerospace Industries un géant mondial du secteur.

 

L’armée sud-coréenne a révélé hier qu’elle avait choisi de s’associer à l’industriel Korea Aerospace Industries (KAI) dans le cadre d’un contrat de développement estimé 8.670 milliards de wons (7,2 milliards d’euros), un nouvel avion de chasse, dont une large part des technologies de pointe sera fournie par l’américain Lockheed Martin. Tentant sa chance sur ce contrat stratégique baptisé « KF-X », la maison mère de la compagnie aérienne Korean Air avait, elle, présenté, il y a quelques semaines, un projet concurrent en association avec Airbus. Mais ces deux partenaires savaient que leurs chances étaient limitées devant l’importance stratégique du projet (l’avionneur européen n’a pas tout perdu puisqu’il a remporté un contrat d’hélicoptères de 1,5 milliard de dollars avec KAI, « Les Echos » du 16 mars).

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:20
New Concept for Air Warfare


31 mars 2015 by DARPA

 

DARPA's System of Systems (SoS) Integration Technology and Experimentation (SoSITE) program aims to develop and demonstrate concepts for maintaining air superiority through novel SoS architectures--combinations of aircraft, weapons, sensors and mission systems--that distribute air warfare capabilities across a large number of interoperable manned and unmanned platforms.

The vision is to integrate new technologies and airborne systems with existing systems more quickly and at lower cost than near-peer adversaries can counter them.

SoSITE is being developed by DARPA's Strategic Technology Office.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:30
04.02.2015 Deux CF18 Hornet escortent un CC150 Polaris après avoir été ravitaillés pendant l’op. Impact (Photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

04.02.2015 Deux CF18 Hornet escortent un CC150 Polaris après avoir été ravitaillés pendant l’op. Impact (Photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN)

 

30 mars 2015 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca

 

Sans vraiment de surprise, c’est par un vote de 142 pour et 129 contre que les députés de la Chambre des communes ont voté pour prolonger d’un an la mission militaire canadienne contre le groupe armé État islamique et l’étendre de l’Irak à la Syrie.

 

Les Conservateurs, tel que prévu, ont unanimement voté pour la motion, alors que les Libéraux et les Néo-Démocrates ont voté contre, ainsi que les Verts.

L’opération des Forces armées canadiennes Opération IMPACT est ainsi prolongée jusqu’au 31 mars 2016 et la force opérationnelle aérienne voit son mandat grandir avec l’ajout de la Syrie.

En plus de bombarder certaines positions en Irak, les CF-18 canadiens iront donc jusqu’en Syrie. Il n’est pas encore clair comment les pilotes pourront différencier des djihadistes de l’EI et d’autres groupes, ni jusqu’où ils s’enfonceront en territoire syrien.

«Notre choix n’est pas entre de bombarder ou de ne rien faire», a martelé à plusieurs reprises le chef de l’Opposition officielle Thomas Mulcair lors de son discours de fin des débats.

«On est en train d’aider indirectement Bachar al-Assad», a déclaré à 45eNord.ca la porte-parole néo-démocrate en matière d’affaires étrangères Hélène Laverdière.

«Le problème qui demeure est que c’est une mission mal définie, sans fin, et qui va aller bien au-delà du 31 mars 2016», a dit pour sa part Marc Garneau, porte-parole libéral en matière d’affaires étrangères.

 

 

La veille du vote, le ministre de la Défense nationale Jason Kenney avait affirmé sur les ondes de Radio-Canada que le Canada frapperait l’EI «là où il peut poser une menace à la sécurité internationale ou à celle du Canada».

Étant bien présent en Syrie, le «Califat» autoproclamé dérange donc, mais le Premier ministre Stephen Harper a annoncé qu’il ne demandera pas le consentement clair au président syrien Bachar al-Assad pour frapper sur son territoire, sous entendant ainsi une certaine communication entre les deux gouvernements.

En octobre dernier, lors du premier vote sur la mission en Irak, Stephen Harper avait pourtant déclaré le contraire, expliquant son refus de frapper en Syrie par son désir de ne pas entrer en conflit avec le gouvernement de Damas.

Le risque est également plus grand pour les avions de chasse canadiens en Syrie qu’en Irak.

«Aucun appareil de la coalition internationale n’a été touché par des tirs du gouvernement syrien jusqu’à maintenant», a relativisé Jason Kenney soulignant que les batteries de missiles et radars de défense aérienne du gouvernement syrien ne sont pas présents dans les régions que viseront les CF-18.

La mission pourrait cependant durer bien plus que 12 mois supplémentaires. Le Pentagone a, à plusieurs reprises, averti qu’il faudrait «plusieurs années» pour en finir avec l’EI. Le Premier ministre Harper a d’ailleurs indiqué que le Canada ne cessera pas ses activités «tant que l’EI sera actif».

Les détails seront prochainement connus sur quand et comment les bombardements canadiens auront lieu en Syrie. Interrogé à sa sortie du vote, le ministre de la Défense Jason Kenney a confié à 45eNord.ca que le chef d’état-major de la Défense, le général Tom Lawson, s’activait à finaliser les détails de l’extension de la mission canadienne à la Syrie et qu’on devrait donc savoir bientôt «le quand et le comment».

Dans un courriel, la Défense nationale nous a cependant indiqué que l’Aviation royale canadienne était «prête à commencer les frappes aériennes peu après l’adoption de la motion au Parlement». C’est toutefois les priorités de la coalition et l’attribution de cibles pour le Canada qui déterminera le calendrier des frappes.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:20
Bagotville dévoile les couleurs du CF-18 de démonstration de 2015

L'Aviation royale canadienne a dévoilé les magnifiques couleurs du CF-18 de démonstration de 2015. (MDN)

 

29 mars 2015 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Avec comme thème les 75 ans de la Bataille d’Angleterre, le CF-18 de démonstration qui participera à une trentaine de spectacles aériens cette année ne pouvait que prendre les couleurs des années 40.

 

 

Dévoilé en grandes pompes à la 3e escadre Bagotville, le CF-18 est orné d’illustrations rendant hommage à des personnages marquants de la bataille d’Angleterre en plus d’avoir de nombreux signes se référant à ce moment marquant de l’Histoire. On peut notamment y voir Winston Churchill, un appareil Hurricane de 1940 et le flight lieutenant MacGregor.

Comme chaque année depuis bien longtemps, c’est le directeur de la section de graphisme du 410e escadron de la 4e escadre Cold Lake, Jim Beliveau, qui a concu le design de l’appareil.

«Nous avons la chance d’avoir un concepteur exceptionnel en la personne de Jim Beliveau et l’équipe d’atelier de peinture a vraiment fait un travail fantastique. C’est avec fierté que je piloterai cet avion et que je représenterai au cours des prochains mois, accompagné des excellentes équipes de maintenance, les Canadiennes et les Canadiens», a déclaré le capitaine Denis «Cheech» Beaulieu, pilote de démonstration 2015.

Le commandant de la 3e escadre Bagotville, le colonel Sylvain Ménard, s’est lui aussi déclaré très fier. «La bataille d’Angleterre fut la toute première occasion pour le Canada de combattre en tant que Force aérienne, une étape cruciale et déterminante dans l’histoire de notre organisation.»

Au Québec, il sera possible d’apercevoir le CF-18 de démonstration en action les 13-14 juin à Rimouski, les 20-21 juin à Bagotville, les 30 juin-1er juillet à Gatineau/Ottawa, et les 29-30 août à Drummondville. Toutes les dates sont disponibles ICI.

Bagotville dévoile les couleurs du CF-18 de démonstration de 2015

Note RP Defense : sur Facebook Canadian Forces CF18 Demo Team

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:20
L’attaché de Défense canadien en visite à la base aérienne de Dijon

 

30/03/2015 Armée de l'air

 

Mardi 17 mars 2015, le général David Pincet, commandant la brigade des forces de sécurité et d’intervention (BAFSI) a reçu la visite du colonel Guy Maillet, attaché de Défense de l’ambassade du Canada à Paris, sur la base aérienne 102 de Dijon.

 

Organisée à l’initiative du général Pincet, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération avec nos différents partenaires dans le domaine de la Force protection (protection de la force). Au cours de sa visite, l’attaché de Défense canadien a découvert l’organisation des commandos de l’air, afin d’étudier les opportunités d’échange et de coopération.

 

Il s’est notamment vu présenter le travail des équipes cynophiles spécialisées en recherche et détection d’explosifs, les techniques rapprochées d’action commando, et les matériels en service.

 

Au-delà de la volonté de poursuivre la participation des équipes d’appui aérien françaises et canadiennes aux exercices Mapple Strike et Serpentex, d'autres voies de coopération ont été évoquées.

 

Les Canadiens sont par exemple intéressés par certaines capacités spécifiques détenues par les commandos parachutistes, telles que les mesures actives de sûreté aérienne (MASA), les patrouilles extérieures effectuées dans le cadre de la protection d’une base projetée (PATEX), la Combat search and rescue (CSAR – recherche et sauvetage au combat), ainsi que la reconnaissance de terrains sommaires.

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