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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 08:55

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/photo/art/default/947941-1123067.jpg?v=1329051650

 

12 Février 2012 Jean-Dominique Merchet – Secret Défense

 

Selon un document révélé par la presse suisse, le Rafale était le meilleur avion en compétition. Dassault espère revenir dans le jeu.

 

On s'en doutait, mais maintenant on peut le lire (en anglais) noir sur blanc, grâce au journal suisse Le Matin qui publie un document de novembre 2009 des Forces aériennes suisses. Comme nous l'évoquions déjà sur ce blog, le Rafale était le favori des aviateurs suisses, mais ce que nous ne savions c'est que ceux-ci estimaient que le Gripen était jugé si mauvais... C'est pourtant cet appareil qui a été choisi par le Conseil fédéral (gouvernement) suisse. Etonnanement, c'est même pour la mission de police du ciel (Defence Counter Air) que l'avion suédois obtient les moins bons résultats.

Voici ce qu'écrit le journal suisse sur la base du document militaire confidentiel : "Contre toute attente, c’est justement pour cette mission de police du ciel que le score du Gripen  est le plus mauvais. Il n’a atteint que 5,33 points sur 10, soit bien au-dessous de la limite minimale de 6,0 décidée au début du processus d’évaluation. L’Eurofighter atteint 6,48 et le Rafale 6,98. La note du Gripen s’explique notamment par un temps de réaction pour le décollage d’urgence trop lent («Quick Reaction Alert»: score 4,7), des performances de vol insuffisantes (5,5) et une endurance largement insuffisante (3,8). Pour tous ces domaines, la note minimale de 6,0 avait été fixée en fonction des capacités des F/A-18 helvétiques opérés actuellement. En clair: le nouvel avion dont la Suisse compte s’équiper à partir de 2016 pour 3,1 milliards de francs, et qui doit rester en service jusqu’en 2035 au moins, sera moins performant que le F/A-18, entré en service en 1997 et régulièrement mis à jour. (...) Pour les missions de défense contre avion (DCA) ainsi que celles d’attaque au sol, les capacités du Gripen choisi par le Conseil fédéral ont là encore été jugées insuffisantes, avec des scores de 5,68 et 5,62. «La probabilité que le Gripen  se révèle incapable de mener à bien des missions de DCA est significative, indiquent les évaluateurs des Forces aériennes suisses. Et l’efficacité globale du Gripen MS21 reste insuffisante pour remporter la supériorité aérienne lors des menaces futures, au-delà de 2015."

Dassault-Aviation souhaite revenir dans le jeu, en proposant 18 Rafale pour une somme inférieure au 22 Gripen. (2,24 milliards d'euros contre 2,57), puisque c'est, selon les autorités suisses, la question du prix qui a été déterminante dans ce choix contesté. (Lire l'article bien informé de mon confrère Michel Cabirol sur la tribune.fr) Cette question fait l'objet de vifs débats politiques chez nos voisins.

L'Inde partagera ses évaluations avec le Brésil

Sur un autre marché, on apprend, grâce au Times of India,  que l'Inde a décidé de partager les évaluations de son futur avion de combat MMRCA (c'est-à-dire le Rafale qui a été récemment sélectionné) avec le Brésil.  Cette coopération pourrait relancer le Rafale sur le marché brésilien, surtout si les aviateurs de ce pays lisent la presse suisse !

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 17:40
La Malaisie, dans le radar du Rafale et des industriels de la Défense

photo Armée de l'Air

 

10 février 2012 par Hassan Meddah à Kuala Lumpur – L’USINE NOUVELLE

 

Ce petit état de l'Asie du sud-est consacre l'équivalent  de  900 millions d'euros par an à son budget de Défense. Le Rafale est en compétition pour un appel d'offres pour l'achat de 18 appareils. Au rang de ses fournisseurs, Européens et Français tirent leur épingle du jeu.

 

Tout d'un coup, la côte du Rafale auprès des militaires et gouvernementaux malaisiens est remontée vitesse grand V. "La victoire du Rafale en Inde a créé une onde de choc ici en Malaisie. Surtout que l'on sait les voisins Indiens très exigeants dans ce genre de négociation à la fois sur le plan technique et financier. Avant cela, il aurait été compliqué de sélectionner un appareil qui n'avait jamais été vendu à l'export", explique un observateur du marché de la défense en Malaisie.

 

Le pays a lancé début 2011 son processus de sélection pour l'achat de 18 avions de combats afin de remplacer sa flotte de MIG 29 vieillissante. Et tous les prétendants prennent position maintenant.

 

En décembre dernier, lors de du dernier salon aéronautique et maritime de Lima, le gratin des fabricants d'avions de chasse avaient fait le déplacement. Deux Rafale avaient participé au programme de démonstration pour le compte de l'Armée française. Mais la concurrence était également bien présente : les Typhoon d'Eurofigther, le Gripen suédois, les Sukhoï russes, les F18 américains.

 

"Pour ce genre de contrat, le prix proposé sera important. Mais ce qui sera déterminant, c'est le coût global de l'appareil, en incluant les coûts de maintenance sur toute la durée de vie de l'appareil. Cette tendance est clairement apparue lors des derniers appels d'offres pour l'achat de sous-marins, de frégates ou d'hélicoptères", explique un bon connaisseur du dossier.

 

En s'équipant de telle manière, Kuala Lumpur espère faire ainsi bonne mesure face à ses proches voisins que sont la Thaïlande au nord et l'Indonésie au Sud, dont les forces armées sont respectivement deux et trois fois plus nombreuses en nombre de militaires.

 

Au grand bonheur des industriels de la Défense, les opportunités offertes par la péninsule vont largement bien au-delà du contrat des avions de chasse. Malgré sa petite taille (29 millions d'habitants sur une superficie de 300.000 km2), la Malaisie est un pays qui a tout pour leur plaire.

 

D'une part, il est riche. Grâce à ses ressources en hydrocarbures et ses ressources naturelles (huile de palme…), il figure à la troisième place des économies de la région Asie du Sud-Est. En 2010 et 2011, il a encore affiché une solide croissance de son PIB de l'ordre de 5 à 7% malgré la crise économique mondiale, soit un PIB par habitant élevé de 14600 dollars.

 

D'autre part, les dirigeants politiques ont toujours placé la sécurité et la stabilité du pays au premier rang de leurs préoccupations. De fait, leur histoire récente avec l'indépendance acquise en 1957 et le cessez-le feu avec la guerilla communiste à la fin des années 80, marque encore largement la génération au pouvoir.

 

Les récentes tensions en mer de Chine du Sud accentuent l'impératif sécuritaire. Aussi, sa géographie, à la fois stratégique, avec le détroit de Malacca au carrefour de l'Inde et de la Chine, et morcelée, les parties péninsulaire et orientale (Bornéo) sont séparées par la Mer de Chine, l'incite à renforcer ses capacités militaires.

 

Le cinquième plus gros client des industriels de défense français

 

En dépensant environ 900 millions d'euros par an pour s'équiper en matériel militaire, le pays a fait le bonheur des industriels  de la Défense. Kuala Lumpur n'a pas lésiné sur les dépenses  achetant hélicoptères de combats, sous-marins, avions de combats, équipements terrestres, missiles...

 

Les industriels français et européens tirent leur épingle du jeu figurant au premier rang des fournisseurs de l'armée malaisienne. Outre les deux sous-marins Scorpene commandés  en 2002, la DCNS (en partenariat avec l'industriel local Boustead Naval Shipyard) a décroché en décembre dernier un contrat de plus de 2 milliards d'euros pour livrer six corvettes. Eurocopter de son côté a confirmé lors du dernier salon du Bourget la vente de 12 hélicoptères EC725 à la Force aérienne royale malaisienne. Sans oublier Airbus Military qui va livrer à partir de 2016 quatre A400M son avion de transport tactique…

 

Malgré sa taille modeste, la Malaisie est le cinquième plus gros client des industriels de défense français. Et l'avenir reste brillant pour les vendeurs de matériel militaire. "La Malaisie continue de représenter un grand potentiel en terme de marché", précise une source locale.

 

Toutefois, l'acheteur malaisien en veut plus pour son argent. La Malaisie a rénové en 2011 ses règles concernant les offsets, les fameuses  compensations industrielles suite à la signature des contrats militaires: 100%  de la valeur du contrat doit désormais être réinvesti dans le pays et surtout de manière directe.

 

La Malaisie ne se contentera plus qu'on lui achète ses biens ou ses marchandises (huile de palme…) mais exige que le partenaire retenu investisse dans le pays. Une nouvelle donne à laquelle les industriels devront se plier s'ils veulent que la Malaisie leur reste une terre aussi favorable.

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:40

http://info-aviation.com/wp-content/uploads/2012/02/Saab-Gripen-en-piste.jpg

 

10 février 2012 par Edouard Maire – INFO-AVIATION

 

La firme suédoise Saab est prête à réduire le prix de son avion de chasse Gripen assorti d’une garantie de l’État suédois jusqu’en 2040.

 

Une semaine après que Dassault ait proposé 18 avions Rafale à 2,7 milliards de francs suisse (soit 400 millions de francs de moins que le Gripen), Saab réagit en proposant une diminution du prix du Gripen.

 

« Le prix définitif sera en dessous de 3,1 milliards », aurait précisé Anders Carp, le directeur de Saab Gripen Suisse, au journal Tages-Anzeiger. Le quotidien zurichois évoque, selon des sources internes, une fourchette de prix allant de 2,5 à 2,8 milliards.

 

Pour appuyer cette nouvelle offre, le ministre de la défense suédois Hakan Jevrell, a indiqué au quotidien zurichois qu’en cas de commande suisse, cet achat pourrait jusqu’à bénéficier d’une garantie de l’Etat suédois que tous les avions seront bien livrés à terme. Ceci au cas où Saab devait connaître des difficultés d’ici à 2040, durée de vie approximative des avions. Plutôt qu’avec le constructeur, le contrat serait donc signé avec le gouvernement suédois, pour autant que le parlement suisse donne son feu vert à cet achat.

 

Saab tient également compte du plan d’économies du Conseil fédéral suisse qui vise à consolider et à financer l’armée (PFA 2014). Celui-ci prévoit des coupes à hauteur de 800 millions de francs suisse en deux étapes, notamment dans les secteurs sensibles tels que la formation, la recherche, l’agriculture ou l’aide au développement. Les oppositions à l’acquisition de nouveaux avions de combat risquent donc de s’additionner, à l’heure où le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et la gauche se disent prêts à lancer un référendum contre le PFA 2014.

 

En novembre 2011, le Conseil fédéral avait préféré acheter 22 avions Gripen pour un 3,1 milliards de francs (2,6 milliards d’euros) au lieu du Rafale de Dassault suite à son appel d’offres pour remplacer la flotte vieillissante de chasseurs F-5.

Le gouvernement suisse doit approuver officiellement la transaction en février avant d’être envoyé aux législateurs pour l’approbation finale plus tard dans l’année.

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 13:55
Images / Anurag Rana

Images / Anurag Rana

February 09, 2012 by Shiv Aroor LIVEFIST

 

These superb 3D impressions of the Dassault Rafale in Indian Air Force colours have been made available exclusively to Livefist by artist/illustrator Anurag Rana. If the Rafale manages to pull off the MMRCA deal, this is what the jet will look like when delivered.

 

More pics

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 08:00
Israel Readies Test Of Integrated Air Defense

 

Feb 8, 2012 By David Eshel - defense technology international

 

Tel Aviv - Israeli air force air and missile defenses are to be combined and reorganized to better protect the entire nation. Under this doctrine, defense of Israel’s skies will combine all forces designated to intercept enemy aircraft with all the assets allocated to intercept missiles, regardless of range. The multilayered, active defense will be run by a centralized interception-management center, which will also provide the common air picture that enables aircraft and interceptor missiles to safely coexist.

 

The philosophy of active defense—grouping the air, rocket and missile defense capabilities—underpins the new defensive concept, which also includes early-warning, passive defense and counter-strike capabilities. The air force’s operational structure will be similar to that used for aircraft, with the entire air-defense layout operating according to tasks assigned to units, rather than according to geographic deployment.

 

The new formation of the air-defense command reflects the fact that Israel’s air and missile defense assets must share the sky with fighters, helicopters, transports and unmanned aircraft, and coexist with civilian aviation flying national and international routes. Under old operational concepts, surface-to-air (SAM) sites were assigned “restricted zones” to protect strategic sites during wartime, leaving air force fighters to secure the majority of Israel’s airspace.

 

Now, modern active defenses are called on to maintain constant alert and initiate target engagement at very long distances, with missile trajectories passing safely through “live” airspace. With assets allocated throughout the country and covering extremely long ranges, the air-defense command will be able to better defend Israeli airspace, regardless of where its weapons are deployed.

 

Based on the current inventory of air-defense systems, the new deployment will maintain one air-defense wing and one rocket and missile-defense wing. The air-defense assets currently deployed are the MIM-23 Improved Hawk PIP3 and MIM-104 Patriot, both produced by Raytheon. Tactical air defenses are provided by MIM-92A Stinger missiles deployed on improved M163 mobile air defense guns.

 

The missile-defense wing maintains two principal assets, the Sword Shield unit operating the Israel Aerospace Industries (IAI) Arrow 2 ASIP (improved versions from the Arrow System Improvement Program, or ASIP) since 1998, and the new Iron Dome unit, equipped with three Rafael Iron Dome counter-rocket, artillery and missile (C-RAM) systems.

 

The two systems were developed in Israel to meet specific requirements, distinctive to Israel at the time. The Arrow was designed to intercept Scud-type medium-range ballistic missiles, acquired by Iraq and Syria, while the Iron Dome, operational since 2011, was developed to defend against terrorist rocket attacks.

 

The Arrow 2 is designed to intercept ballistic missiles as they reenter the atmosphere in their terminal phase. Unlike the modern air-defense missiles employing hit-to-kill interceptors, the Arrow 2 introduced an “aimable” warhead to increase hit probability when passing the target at extremely high closing speed. The Arrow 2 ASIP represents the latest evolution of the Arrow system, capable of intercepting faster targets, launched from longer ranges. This capability was demonstrated in February 2011 against a target representing an Iranian Shahab 3 missile.

 

The next step in its evolution is the Arrow 3 exo-atmospheric missile interceptor, currently in development and about to undergo its first test. With a thrust-vectoring kill vehicle designed for hit-to-kill intercept, Arrow 3 will provide the upper tier in Israeli missile defenses, engaging hostile missiles in space, in their midcourse phase. The upper-layer intercept will significantly improve the defensive capability of the integrated system. The missile will be operated with existing Arrow assets, implementing the more flexible “shoot-shoot-look-shoot” intercept strategy over the linear “shoot-look-shoot” strategy currently guiding the Arrow.

 

Another important change will take place in 2013, as the new David’s Sling missile system, in final developmental testing at Rafael, reaches initial operational capability (IOC). Unlike the task-specific Arrow 2 and Iron Dome, David’s Sling was developed as a flexible, multipurpose weapon system capable of engaging aircraft, cruise missiles, ballistic and guided missiles. The interceptor missile is designed for land-based, maritime and airborne applications. A common missile, called Stunner, is fitted with a dual-band imaging infrared and radio-frequency seeker, as well as a multi-pulse rocket motor enabling all-weather operation and powerful kinematics, including endgame maneuverability at extended ranges.

 

David’s Sling will initially deploy with the air force’s air-defense wing, replacing the Hawk missiles. The air force’s is planning to field even more systems, as Patriot systems are phased out, enabling the air-defense command to fully integrate into the airspace defense with the new networked assets.

 

The Stunner missile has been demonstrated in test flights and the current phase will enable the team to expand testing of the entire system under the original development schedule. The system could reach IOC in 2013.

 

The system’s primary role will be to intercept medium- and long-range ballistic and guided rockets, such as the Fajr-5 and M-600, a Syrian copy of the Iranian Fateh-110, carrying half-ton warheads. These threats have a range of about 300 km (185 mi.). Other targets to be taken out by David’s Sling are intermediate-range ballistic missiles such as the Iranian BM-25, and the new Yakhont supersonic cruise missile, recently introduced by Syria.

 

The Yakhont threat would be held at risk by another air defense system developed in Israel—IAI’s Barak 8. The missile is designed to replace the existing Barak 1 point defense missile system deployed on the Israeli Saar 5 corvettes, providing extended networked air-defense protecting naval forces or offshore installations over a large area. Unlike the Arrow and David’s Sling, Barak 8 was developed without U.S. support and was designed primarily for the export market. Conceived mainly as a naval air-defense missile, Barak 8 is the cornerstone of the Indian Medium- and Long-Range SAM (MR-SAM/LR-SAM), a collaborative project undertaken by IAI and the Indian Defense Research & Development Organization (DRDO). The missile’s first flight test was in 2010 and the entire system is scheduled to enter developmental testing in Israel and India early this year. The weapon qualification program will include eight test firings.

 

Elements of the system have been delivered to India for installation on the new Kolkata-class (Project 15A) guided missile destroyers. The Israeli navy is trailing with its Saar 5B modernization plan, lacking a clear decision on the platform, contractor and weapon system. Promoting the system as a potential replacement of the existing Barak 1, IAI has developed a smaller assembly employing electronically scanning radar using a rotating single-plane design.

 

An important asset enabling full integration is the early warning and selective interception capability introduced with Israel’s new missile and C-RAM systems. Versions of the EL/M-2084 multimission target-acquisition radars operated with Iron Dome units, and to be included with future David’s Sling systems, detect and project the impact points of targets as soon as tracks are initiated.

 

Using phased-array technology, these radars support the different defensive layers, including early warning, providing for rapid alert for the civil population. The ability to predict an incoming missile’s impact point minutes before it actually strikes is key to Israel’s ability to deal with the affordability challenge of active defense. Secondly, this capability enables the missile defense units to ignore those rockets that will fall in open areas, focusing their attention and interceptor assets only at those targets posing the highest risk. It also enables the system to engage high-priority targets with more than one missile and at several points along its trajectory, maximizing the probability of interceptions.

 

The Israel air force is planning to deploy a fourth battery of Iron Dome in coming months and is mulling stationing it in Haifa Bay to protect Israel’s industrial hub. The defense ministry has a budget to manufacture an additional three Iron Dome batteries by the end of 2012. IAF operational requirements call for the deployment of about a dozen batteries along Israel’s northern and southern borders. Furthermore, Rafael is also proposing a seeker-less version of Iron Dome called Iron Flame to be used in counter-fire missions, attacking the launch sites of terrorists’ multiple-launch rocket systems.

 

With Iran considered by U.S. and Israeli intelligence to be on its way to obtaining a nuclear weapon, the allies are planning to hold their largest-ever joint exercise aimed at testing their common defense against ballistic missiles. The joint drills, dubbed Juniper Cobra and Austere Challenge, were to take place early this year but now are scheduled to take place in April or May, or possibly later. They will simulate Israel’s ballistic missile defense in action as part of a coalition operation.

 

The U.S. plans to deploy the Terminal High-Altitude Area Defense (Thaad) system for the drills. In such a scenario, Thaad could complement the Israeli Arrow missiles with high-altitude capabilities. In its U.S. deployment, Thaad complements the lower-altitude domain of the Patriot Advanced Capability (PAC‑3) antimissile system. The drills also will include the establishment of an Israeli command post at U.S. European Command headquarters in Germany.

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 09:05
Rafale photo Livefist

Rafale photo Livefist

 

5 Feb, 2012, Bennett Voyles - economictimes.indiatimes.com

 

Many global arms industry observers were surprised this week when the Indian Air Force announced that it had chosen French firm Dassault Aviation as its preferred bidder for a roughly $11-billion deal to supply India with 126 jet fighters. After all, despite 12 years of heavy sales bombardments all over the world that sometimes even included the president, only the French air force has ever actually bought the Rafale.

The deal isn't done yet - the French have just won the right to an exclusive negotiation - but it is close enough that shares in Dassault shot up by 20% the day of the announcement.

So how did Dassault finally pull it off? And not just any deal, but what some say is the biggest cross-border military aviation contract of all time? Of course, the Indian government said it went to the low bidder, but that seems unlikely - particularly since the final price hasn't been set, and no one picks up jet planes just because they're on sale.

The Deal

 
French firm Dassault won $11 billion contract to supply 126 Rafale jets.
Snapped it up with lower bid against Eurofighter Typhoon aircraft.
The size of the contract could eventually go up to 200 aircraft.

The Aircraft

 
Rafale is a twin-engined, delta-wing jet Can fly up to 2,130 km per hour in high altitude.
In service for the French Air Force since 2006.
Has been playing air support roles in Afghan war Part of Nato campaign in Libya in 2011.

The Company

 
Dassault family is the majority owner. EADS, a co-producer of competing Typhoon, owns 46% of the equity.
The company has delivered 7,500 civil & military aircraft to 75 countries.
Dassault came close to selling aircraft to Brazil and Switzerland, but failed to secure a contract as yet.
UAE was reportedly in final negotiations to buy 60 Rafale in June 2010, but drama unfolded when Eurofighter Typhoon was allowed to submit a counter-offer.
French defence minister gave an ultimatum that Rafale production would be halted if the jets could be sold abroad.


And The Snag

 
The file containing the offset proposals of contenders went missing in December 2010. Later found on the roadside in south Delhi. The episode threatened to derail the tendering process itself.

Others in the race

 
Six contenders were subjected to extensive field evaluation trials.
Four aircraft eliminated last year on technical grounds were American Lockheed Martin's F-16 and Boeing's F/A-18, Russian United Aircraft Corporation's MiG-35 and Swedish SAAB's Gripen

With billions on the table, and the national security at stake, the French plane must have edged out the multi-national Eurofighter for a number of reasons. Nine possibilities:

A Better lunch


Of course, nobody makes an important decision for the food, but the prospect of hanging out in Bordeaux, home of the Dassault assembly line, instead of Halbergmoos, Germany, couldn't have hurt. On the one hand, you're in the heart of the French wine country, in a rich and sunny part of France. On the other, you're in cold, grey Bavaria, facing a few years of sausages, sauerkraut, and beer served in mugs the size of small aquariums.

 

DASSAULT WAS HUNGRY


Dassault has failed to sell the Rafale abroad since 2000. Although its Mirage planes were popular in the 1970s, Dassault hasn't had a similar success with the Rafale line. Deals with the United Arab Emirates, Morocco and Brazil all fell through.

To top it off, President Nicolas Sarkozy is very unpopular and faces an uphill election campaign. After all the economic troubles under his tenure, bringing home a little jambon would be seen as a positive - particularly as France has reportedly sunk more than $50 billion on the Rafale's development, a lot of money for a country that spends around $60 billion a year on defence.

Despite the fact that chairman and chief executive officer Serge Dassault is a member of Sarkozy's political party, owns the leading French conservative newspaper (Le Figaro) and even serves as a French senator (where he is vice-finance chairman), the government had recently announced plans to cease production in 2021 if outside buyers could not be found.

BECAUSE I'M WORTH IT


L'Oreal, the French cosmetics company, made a fortune selling its more-expensive home hair dye with ads that showed some sultry blonde saying she'd chosen L'Oreal, "because I'm worth it". Now that India has become a much wealthier country, it can afford the best for its pilots - and Rafale is arguably the best.

"They kind of went for the 'fun to fly' factor rather than the best value factor," says S Amer Latif, a visiting fellow in US-India policy studies at the Center for Strategic and International Studies (CSIS) in Washington, DC.

"If you ask me which plane is better, I'd answer Rafale is a more mature and already multi-role plane," says David Cenicotti, an Italian military aviation blogger. "The Eurofighter is a younger technology, believed to be cheaper and to have a more political clout because it is built by four European countries."

However, this can also be a flaw in times when financial crisis has seen the same four countries much distant from one another on the strategy to save eurozone.

DASSAULT IS SMART


Although the Eurofighter Typhoon and the Rafale began as more or less the same aircraft, Dassault pulled out of the design consortium in 1985, and in recent years the Rafale has made some technical gains. First, the Rafale has a more advanced radar system than the Eurofighter Typhoon. Unlike the Typhoon, it's also already possible to configure to landing on an aircraft carrier - an adjustment that can be difficult, according to James Hardy, Asia-Pacific editor of Jane's Defence Weekly.

The company has also had a tradition of being on the cutting edge. A 1973 profile of Dassault described the company as viewing sales differently than American aircraft companies: "Whereas most American aircraft companies commonly look on development as an unavoidable and not particularly attractive prelude to production, Dassault seems to view production as a buffer work assignment to fill capacity not absorbed by development."

 

DASSAULT IS NOT AMERICAN


American arms deals tend to come with strings attached - inspections, and possibly spare parts embargos if they don't approve of the uses to which a plane is put - as happened after India's nuclear tests in the 1990s. Buy American and you get the American agenda free.

"The US sells weapons under quite strict conditions - how to use them and where to use them," says Siemon Wezeman, senior researcher at the Stockholm International Research Institute. The US also requires buyers to submit to regular inspections, he says, which some countries find humiliating.

The French, on the other hand, tend to be more laissez-faire and more independent of the major powers - in their own way, not unlike the Indians. "The whole idea that the French are sometimes very independent vis-a-vis some of the big countries, may give them an added advantage," Wezeman adds.


OR BRITISH AND GERMAN AND SPANISH AND ITALIAN


An important part of the deal is the transfer of the technology to India. The Eurofighter is a joint product, which runs off four different production lines. This could have led to a lot of complexity down the line, particularly as the agreement calls for setting up a production line and transferring the technology to India. "It seems to me that the Eurofighter's technical transfer might have been a bit more complicated than the French," says Latif of CSIS.

FRANCE MAKES ALL THE PARTS


Even as most arms makers, including American manufacturers, have tried to cut costs and boost political consensus by creating global supply chains, France still tries to maintain an independent military industrial base. That makes things more expensive for the French taxpayer, but the Indian Air Force may see this as an advantage: rather than worry about maintaining relations with a group of countries, almost all the parts for the Rafale are sourced within France, simplifying the logistics, according to Wezeman.

THE ARAB SPRING SPRANG THE RAFALE INTO THE NEWS


To most of us, war is a horrible tragedy. To arms dealers, it's a great sales tool. Muammar Ghaddafi was a big fan of the Rafale, and even expressed interest in purchasing a number of them in 2007. Although he later changed his mind - a decision he may have regretted last spring - the one time fan inadvertently helped sell them: French Rafale fighters provided key support for Libyan rebels and reportedly performed very well.

 

BEAUTY IS IN THE WALLET OF THE BEHOLDER


In the late 1980s, Dassault was involved with a helicopter procurement scandal in Belgium that ended in the conviction of the minister of defence, the chairman of the Socialist Party and a number of other Belgian politicians and government officials, and 18 months' probation for CEO Serge Dassault.

However, it should be noted that at the time, Dassault was not actually breaking French law - bribing French officials was illegal but bribing foreign officials was fair game: until 2000, foreign bribery expenses were even tax deductible.

More recently, Dassault seems to have continued to have problems with his cash targeting system. In 2008, he won reelection of mayor (it's possible to hold several offices simultaneously in France) in Evry, a town south of Paris, but in 2009, the State Council invalidated results on allegations that he paid some voters for their support.

So far, no official allegations have been made about the Rafale contract, outside an outlandish claim last April by Subramanian Swamy, Janata Party leader, that a kind of criminal Italian sorority had engineered the deal, comprised Carla Bruni, the half-Italian first lady of France, and Sonia Gandhi, the head of the National Advisory Council, and Mrs Gandhi's sisters.

Whether a few fat envelopes closed the deal or not, one analyst says suspicion of corruption could still unravel the contract. "I think the biggest risk is when somebody starts shouting corruption even if there isn't anything, because it has to be investigated," Wezeman says.

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 13:11
Le Rafale, au-delà des idées reçues



01/02/2012 Alain Ruello – LesEchos.fr

L'avion de combat de Dassault vient de réaliser sa première percée à l'exportation en gagnant l'appel d'offres indien portant sur 126 appareils. Gouffre financier ou réussite industrielle ? Vingt-cinq ans après son premier vol, le Rafale en cinq questions...

Gouffre financier, appareil impossible à exporter, joujou technologique... En France, les échecs à répétition du Rafale en ont fait une cible facile. L'appel d'offres, qui vient d'être remporté en Inde, démontre que l'avion de combat de Dassault vaut sans doute mieux que sa caricature, et dispose d'atouts incontestables face à la concurrence. Un quart de siècle après son premier vol, et à l'occasion de son premier succès à l'étranger, anatomie d'un des fleurons de l'industrie française...

Qui le fabrique ?

Le programme Rafale est piloté par Dassault, associé, au sein d'un GIE, à deux partenaires principaux : Snecma (groupe Safran), qui fabrique le moteur, et Thales, pour tout ce qui touche à l'électronique. L'armement est fourni par MBDA, une filiale d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica. En tout, plus d'une centaine de sociétés sont impliquées, assurant 10.000 emplois directs en France, aux cadences actuelles qui sont de 11 exemplaires produits par an. Point fondamental, l'avion a été voulu et conçu dès le départ pour s'affranchir des règles américaines « Itar » de contrôle des exportations de matériels sensibles. Un point clef pour garantir l'indépendance nationale en matière d'avions de combat. Pour la France en effet, pas question de dépendre d'une technologie étrangère pour l'un de ses armements les plus stratégiques. L'Etat maîtrise donc le moindre boulon du Rafale -ou presque -, s'assurant ainsi que personne ne peut l'empêcher d'en construire ou d'en faire voler. Et qu'il peut en vendre à qui il veut, sans avoir de permission à demander.

Qui l'utilise ?

L'armée de l'air française a dû attendre 2006 avant de constituer son premier escadron. La Marine, qui avait touché ses premiers exemplaires plus tôt, a pu éprouver l'appareil pour la première fois en Afghanistan, depuis le « Charles de Gaulle ». Depuis lors, Dassault ne se prive pas d'accoler le logo « Combat proven » - « Testé en situation de combat » -à ses présentations commerciales, dénigrant au passage l'Eurofighter, le concurrent européen, qui était également en lice en Inde. Ce dernier, produit par le trio BAE-EADS-Finmeccanica, a bien fait la campagne de Libye, mais il n'était pas capable de larguer des bombes tout seul. A ce jour, la France a reçu un peu plus de 100 Rafale sur les 180 commandés. La mise au point de l'avion ayant duré beaucoup plus longtemps que prévu, tous ne présentent pas la même configuration. D'où une coûteuse mise à jour pour porter les modèles les plus anciens au dernier « standard ». Baptisé « F3 », celui-ci permet d'emporter le missile nucléaire ASMP-A, l'exocet dernier cri, ou encore l'armement par guidage laser. Reste une question : la France achètera-t-elle 286 exemplaires comme prévu ? Avec l'explosion des déficits publics, rien n'est moins sûr.

Qui en veut ?

Enzo Casolini, le patron du consortium Eurofighter, a fait en 2008 un aveu surprenant au « Financial Times » : « ses » Etats membres n'en font pas assez pour promouvoir l'avion à l'étranger. Ses Etats membres ? Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie, qui ne comptent habituellement pas leurs efforts en matière d'exportation. « Regardez ce que Sarkozy fait pour la France », s'est-il même exclamé ! Chez Dassault, on a dû encadrer l'article. Car pour son PDG, Charles Edelstenne, c'est bien la confirmation que la vente d'un avion de combat est avant tout un acte politique. De fait, depuis l'échec calamiteux de la campagne marocaine du Rafale, Nicolas Sarkozy affiche sans complexe son rôle de « VRP » des champions industriels nationaux, servi par une équipe resserrée de hauts fonctionnaires. Résultat, l'avion français a engrangé les campagnes commerciales, aux Emirats arabes unis (qui négocient l'achat de 60 exemplaires), au Brésil (qui promet une décision cette année...), ou encore au Qatar (un appel d'offres est en cours). En Inde, le contrat portant sur 126 appareils ne demande plus qu'à être signé (lire page 19). En Suisse en revanche, c'est le Gripen du suédois Saab qui a été préféré, même si Dassault a contesté sa défaite auprès du Parlement helvétique.

Un avion moderne ou dépassé ?

Conçu dans les années 1990, comment le Rafale se situe-t-il par rapport à ses concurrents américains, russes ou européens ? A quelle génération d'avions de combat peut-on le raccrocher ? Entre la quatrième (F18, dernière mouture de Boeing par exemple) et la cinquième, dont seul le F35 en développement chez Lockheed Martin peut se prévaloir ? Chez Dassault, on refuse tout classement. « Génération », explique-t-on au siège du groupe, est un mot qui a le tort de figer les choses. Pour vanter les mérites de son bébé, l'avionneur préfère le qualifier d' « omnirôles ». Explications : quand un Mirage F1 prenait l'air dans les années 1960, il n'était programmé que pour un type de mission. Pour faire autre chose, le pilote devait se poser, changer l'armement et repartir. Avec un Rafale, on peut tout faire en vol ou presque : reconnaissance, combat aérien, attaque au sol. Un peu comme avec Windows : on ouvre Word, Excel et PowerPoint et on passe d'un logiciel à l'autre par un jeu de touches. Ce qui n'en fait pas le premier de sa classe. Comme le résume un pilote, le Rafale « a pour lui d'être bon en tout, à défaut d'être le meilleur partout ».

Quel est son coût ?

La question est complexe, car un programme d'armement comme le Rafale accumule sur plusieurs décennies coûts non récurrents, liés au développement initial, et récurrents, liés à la fabrication en série. Avec, entre les deux, des évolutions technologiques prévues ou non, des achats de pièces de rechange ou encore des compléments de formation. Sans oublier les évolutions du prix des matières premières. En 2010, la Cour des comptes a calculé qu'au total le programme devrait coûter 40,7 milliards d'euros TTC aux contribuables. Soit 142 millions par appareil si on va au bout des 286 commandes prévues. Il ressort de ces chiffres que le prix unitaire a augmenté de 16,5 % par rapport au devis initial de 1988. Pourquoi une telle dérive ? Principalement parce que dans les années 1990 les différents gouvernements ont alterné ouverture et fermeture des vannes budgétaires. Rien de mieux pour alourdir la facture du développement. Depuis l'entrée en production en revanche, les prix de série restent constants, affirme la Défense. A quelle hauteur ? Secret commercial, car c'est un chiffre qu'il ne faut pas porter aux oreilles de la concurrence. La Cour des comptes a moins de pudeur. Selon elle, chaque Rafale sorti de chaîne coûte 101 millions. Soit une hausse de 4,7% seulement, toujours par rapport au prix de départ, ce qui confirme les affirmations des militaires. Les détracteurs du Rafale, et ils sont nombreux, n'en n'ont cure : l'avion reste à leurs yeux un gouffre financier. Ils pourront toujours se consoler en regardant ce qui se passe de l'autre côté du channel. Selon le « National Audit Office », le prix unitaire de l'Eurofighter a augmenté de... 75 %, pour dépasser les 250 millions d'euros pièce !


Dans le sillage du Mirage


Monstres de technologie. Conçu à la fin des années 1950, le Mirage III s'est vendu à 848 exemplaires à l'export, auxquels se sont ajoutés 146 appareils construits sous licence. La France, elle, en a commandé 407. Pakistan et Egypte, entre autres, comptent parmi les bons clients de l'appareil qui a bénéficié de l'énorme publicité que la guerre des Six-Jours lui a apportée. Le Mirage F1 a connu un beau succès aussi, même s'il ne s'est vendu « qu'à » 480 exemplaires à l'étranger, en Grèce, en Espagne, en Irak ou encore en Jordanie. Nombre d'entre eux sont en cours de modernisation. Entré en service au début des années 1980, le Mirage 2000 s'est vendu 601 fois, un peu plus en France (315) qu'à l'étranger (286). Quasiment tous sont encore en service. Quant au Rafale, on estime qu'il devrait s'en vendre à l'export au moins 200 durant les vingt prochaines années. Les avions de la génération actuelle sont plus polyvalents, il en faut donc moins pour se défendre. Monstres de technologie, ils sont aussi devenus très chers. Surtout, depuis la fin de la guerre froide, Washington ne « tolère » plus la concurrence occidentale.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 18:00
Photo Arpit Agarwal

Photo Arpit Agarwal

 

31 janvier 2012 Romandie News (AFP)

PARIS - Les autorités françaises se sont félicitées mardi de la décision de l'Inde d'acquérir 126 Rafale, une bonne nouvelle pour cet avion de chasse français jamais vendu à l'étranger et pour l'industrie de défense du pays qui procèdera à d'importants transferts de technologie.

La France se félicite de la décision du gouvernement indien de sélectionner l'avion français pour entrer en négociations exclusives avec Dassault, le constructeur du Rafale, a indiqué la présidence française dans un communiqué.

La négociation du contrat va s'engager très prochainement avec le soutien total des autorités françaises. Il inclura d'importants transferts de technologie garantis par l'Etat français, ajoute la présidence.

L'Inde a décidé d'acquérir 126 Rafale pour un montant évalué à 12 milliards de dollars, avait annoncé plus tôt à New Delhi une source gouvernementale indienne. Dassault a été sélectionné à l'issue d'un colossal appel d'offres dans lequel il était en compétition avec le consortium européen Eurofighter, qui proposait son Typhoon.

Nous avons remporté le contrat, mais il reste à finaliser un certain nombre de choses, a expliqué le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur Pierre Lellouche à la radio BFM.

Dassault Aviation a vu son titre s'envoler de plus de 20% à la Bourse de Paris juste après cette annonce qui constitue son premier succès à l'exportation pour cet appareil.

Ce contrat, s'il est finalisé, constitue une excellente nouvelle pour l'ensemble du secteur industriel en France, qui a désespérément tenté des années durant de vendre le Rafale à l'étranger.

C'est une belle nouvelle et la France a besoin de bonnes nouvelles en ce moment (...). C'est une bonne nouvelle pour notre industrie aérospatiale, pour notre industrie de défense, qui est parmi les toutes meilleures du monde, s'est réjoui M. Lellouche.

J'espère que cette commande va pouvoir enfin ouvrir de vraies perspectives au Rafale dans d'autres pays, a-t-il poursuivi, mettant en exergue les pressions politiques exercées par nos concurrents.

Dassault et ses partenaires Thales (électronique) et Safran (moteurs) ont de leur côté remercié l'Inde d'avoir sélectionné le Rafale et dit leur fierté de contribuer à la défense de l'Inde depuis plus d'un demi siècle, a indiqué Dassault Aviation dans un communiqué.

La France tente actuellement de vendre cet appareil au Brésil, qui doit choisir entre le Rafale, le F/A-18 Super Hornet de la firme américaine Boeing et le Gripen suédois, dans le cadre d'un appel d'offres pour la fourniture de 36 avions de combat multi-rôles.

Dassault négocie aussi depuis des années avec les Emirats la vente de 60 Rafale.

Gérard Longuet assure que le Koweït et le Qatar se sont également montrés intéressés et Dassault a présenté son avion en Malaisie. D'après les estimations de l'industrie, le Koweït a besoin de 18 à 22 nouveaux avions de combat et le Qatar de 24.

Le constructeur français n'a pas non plus abandonné l'espoir de vendre son appareil en Suisse, bien que les autorités fédérales aient retenu son concurrent suédois Gripen en novembre dernier.

Le Rafale est un chasseur-bombardier, biréacteur polyvalent d'une durée de vie supérieure à 30 ans. Conçu pour l'interception, l'attaque air-sol et air-mer, la reconnaissance ou la frappe nucléaire, il doit remplacer à terme l'ensemble des appareils en service en France.

C'est un très bon avion, qui a fait ses preuves dans les opérations récentes en Afghanistan, en Libye et ailleurs, a déclaré M. Lellouche.

Pendant l'intervention militaire internationale en Libye en 2011, la France avait pu faire la démonstration des capacités de son appareil.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:48
Rafale: Le gouvernement suisse n'a pas reçu de nouvelle offre de Dassault

photo Armée de l'Air

30.01.12 20minutes.fr

La Suisse n'a pas reçu de nouvelle offre du groupe français d'aéronautique Dassault qui serait prêt, selon les presse suisse, à réduire le prix de ses avions de chasse Rafale, a déclaré lundi une porte-parole département fédéral de la Défense.

 

Une meilleure offre que Saab

Selon la presse dominicale, Dassault a offert de vendre 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs suisses (2,24 milliards d'euros), un montant inférieur aux 22 Gripen du groupe suédois Saab qui ont été retenus pour 3,1 milliards.

Le gouvernement suisse avait annoncé fin novembre qu'il avait choisi de renouveler sa flotte d'avions de combat avec les appareils du suédois, préféré au Rafale et à l'Eurofighter Typhoon du consortium européen, dont fait partie EADS.

Ce contrat est destiné à remplacer la flotte vieillissante de Northrop F-5E/F Tiger acquis en 1976 et en 1981.

 

La procédure d'attribution relancée ?

Selon la presse, qui cite une lettre de l'avionneur français, Dassault affirme qu'il n'a jamais pu optimiser son offre sur la base des besoins de la Suisse. Il offrait précédemment 22 exmplaires Rafale pour un total de quatre milliards de francs.

La décision du gouvernement suisse n'est pas définitive puisque le parlement doit encore donner son feu vert. Si un rejet est toujours possible, la procédure d'attribution devrait alors redémarrer depuis le début, avec tous les participants mis sur un pied d'égalité, explique la porte-parole.

La semaine précédente, la commission de politique de sécurité du Conseil national avait décidé de constituer une sous-commission afin d'examiner le déroulement de la procédure qui a entériné le choix de l'avion de combat Gripen de Saab.

La Suisse, qui prévoyait initialement de commander jusqu'à 33 appareils, avait lancé son appel d'offres il y a trois ans.

Dassault n'est pour le moment toujours pas parvenu à vendre un seul exemplaire de son Rafale hors de France.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 17:45
Rafale : contre-offre de Dassault en Suisse

Rafale atelier – photo Dassault

30 janvier 2012 par Rémy Maucourt – L’USINE NOUVELLE

La Suisse préfère le Gripen de Saab au Rafale Et si le Rafale remportait sa 1ère victoire en Suisse ? liens sponsorisés

Alors que le gouvernement suisse a choisi en novembre le Gripen suédois, Dassault Aviation adresse le 19 janvier une offre à prix cassé au parlement helvète.

L'appel d'offres suisse est officiellement perdu pour Dassault, mais le français tente une dernière manoeuvre. Le constructeur a envoyé un courrier aux parlementaires suisses pour leur proposer l'acquisition de 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs suisses (CHF) soit 2,24 milliards d'euros. C'est le jounal Le Matin Dimanche qui révèle cette information.

Dassault a perdu en novembre un appel d'offres pour remplacer la flotte vieillissante de l'armée de l'air suisse. Le gouvernement fédéral lui a préféré le Gripen, produit par le Suédois Saab, en achetant 22 exemplaires au prix de 3,1 milliards de francs (2,57 milliards d'euros au cours actuel). Mais le Parlement doit encore valider le contrat.

Dassault propose donc aux Suisses un contrat moins onéreux. En comparant avec l'offre de Saab, la nouvelle proposition française coûte 400 millions de francs suisses de moins, mais pour la fourniture de 18 avions contre 22. Argument de Dassault : 18 Rafale peuvent remplir les mêmes missions que 22 Gripen. Un haut gradé de l'armée suisse a confirmé ce point au Matin.

Prochaine étape le 13 février

Cette nouvelle offre de Dassault est soutenue au plus haut niveau de l'état français. En cas d'achat du Rafale, la France s'engage en effet à offrir à l'armée suisse un accès illimité à ses bases aériennes. Les pilotes suisses pourraient ainsi atterrir en France durant la journée mais également y séjourner plusieurs semaines. Cette proposition présente un intérêt bien spécifique : "cette possibilité se révèle surtout intéressante en été afin de limiter les nuisances sonores en Suisse" commente Le Matin.

La commission de la Défense du parlement suisse, qui doit valider la position du gouvernement, se réunit le 13 février prochain. Un des députés qui y siège a confirmé que l'ultime offre de Dassault Aviation serait examinée à ce moment là.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 22:15
La contre-offre de Dassault: des avions à prix cassés

 


Battu au Conseil fédéral, le constructeur français a écrit une lettre aux parlementaires suisses pour leur proposer 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs. Plus modernes, ils feraient mieux que 22 Gripen. La proposition française est de 400 millions de francs moins chère que les Gripen

29.01.2012 Par Titus Plattner - lematin.ch

Si la France ne vend pas ses Rafale, la chaîne de production risque d’être arrêtée, a récemment dit le ministre de la Défense, Gérard Longuet.

La méthode est cavalière, mais l’enjeu est faramineux. Dans une lettre adressée le 19 janvier aux présidents des Commissions de la politique de sécurité, le constructeur français Dassault propose 18 Rafale pour 2,7 milliards de francs. Selon lui, cette solution serait à la fois plus efficace et moins chère que les 22 Gripen. Le 30 novembre dernier, le Conseil fédéral avait décidé d’acheter ces derniers pour 3,1 milliards de francs. «Ce n’est pas le meilleur appareil du monde, mais c’est celui qui présente le meilleur rapport qualité-prix et qui correspond le mieux à nos besoins», s’était alors justifié le ministre de la Défense Ueli Maurer.

Dans le courrier d’une page, auquel «Le Matin Dimanche» a eu accès, Dassault affirme n’avoir jamais eu l’opportunité d’optimiser le rapport coût-efficacité. «J’ai bien reçu cette lettre», confie Hans Hess qui en discutera avec ses collègues de la commission du Conseil des Etats le 13 février. Le libéral-radical obwaldien ne se souvient toutefois plus très bien des chiffres qui y figuraient. «Nous avons bien écrit une lettre à la commission», se borne à confirmer de son côté le service de presse de Dassault. Le constructeur réserve ses commentaires à la commission si elle le désire.

Selon nos informations, l’offre française concerne les mêmes avions et les mêmes investissements en Suisse. Par rapport à l’offre évaluée en novembre par le Conseil fédéral, le nombre d’appareils a été réduit de 22 à 18. Ceux-ci ont été optimisés, afin de mieux correspondre aux besoins de la Suisse. La capacité air-sol a ainsi été légèrement réduite, en renonçant par exemple aux pylônes d’attache pour les grosses bombes. L’avionique (équipements électroniques, électriques et informatiques) reste en revanche la même. «Et la capacité opérationnelle des Rafale pour assurer une permanence aérienne est rigoureusement identique», assure notre informateur.

Selon les Français, ces 18 avions rempliraient largement la tâche de 22 Gripen. «C’est exact», confirme un haut gradé suisse sous couvert de l’anonymat. Le module qui avait évalué la capacité de chacun des constructeurs à maintenir sur la durée différents types de mission, explique-t-il, arrivait à un rapport de 3 Rafales ou 3 Eurofighter pour 5 Gripen.

Concessions maximales

Cette différence s’explique notamment par la plus faible autonomie de l’avion suédois. Plus un avion doit retourner souvent à la base pour faire le plein de carburant, plus il faut engager de pilotes et d’avions pour maintenir une zone d’exclusion aérienne, comme c’est par exemple le cas ces jours-ci au-dessus de Davos.

Pour convaincre les parlementaires suisses, les Français comptent aussi sur leur paquet «coopération militaire», qui était lui aussi sorti en tête lors de l’évaluation, comme nous le confirme une source chez Armasuisse.

La France a ainsi offert un accès 24 heures sur 24, été comme hiver, à toutes ses bases aériennes. Du point de vue des Forces aériennes suisses, cette possibilité se révèle surtout intéressante en été afin de limiter les nuisances sonores en Suisse. D’autant que les pilotes suisses peuvent aller pour la journée sur ces bases et rentrer chez eux le soir. Mais l’accord que propose la France leur permet aussi d’y rester plusieurs semaines durant. L’utilisation des zones de tir et des zones d’entraînement supersonique au-dessus de la mer Méditerranée est également prévue. Tout comme un accès aux simulateurs de vol et la possibilité de profiter de la logistique française lors des exercices internationaux.

Ueli Maurer prêt à recommencer

Mais ce qui distingue la proposition de la France de celles de ses concurrents allemands et suédois, c’est l’accès aux satellites militaires pour la reconnaissance Hélios 1 et 2. Ainsi que la possibilité d’obtenir les données radars des Awacs. «Ces offres ont été approuvées au plus haut niveau», par la présidence de la République, explique notre haut gradé suisse.

En novembre, les Français étaient convaincus de remporter le marché, tant ils avaient marqué des points lors de l’évaluation. Ils pensaient aussi pouvoir vendre leurs avions au prix fort. Aujourd’hui, avec un coût par appareil de plus de 15% meilleur marché, ils redeviennent compétitifs. Cette concession gigantesque s’explique par leur difficulté à conclure des ventes au Brésil, en Inde et aux Emirats arabes unis. Mais la concession vient un peu tard.

A moins qu’au mois de juin le Parlement ne rejette l’achat des Gripen proposé par le Conseil fédéral. «Dans ce cas, explique aujourd’hui le ministre de la Défense, Ueli Maurer, dans une interview à la SonntagsZeitung, il faudrait recommencer l’évaluation au début, afin de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.»
 


2,7 milliards

C’est le montant en francs formulé par Dassault dans sa lettre aux Commissions de politique de la sécurité. Il inclut 18 Rafale, l’armement et les équipements qui vont avec. Ce chiffre est à comparer aux 3,1 milliards pour les 22 Gripen suédois décidés par le Conseil fédéral en novembre. Dassault, qui proposait alors 22 Rafale pour 4 milliards, a drastiquement revu son prix à la baisse.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:25
Temporary Plateau For Indian Defense Spending

photo Sirpa Air

Jan 19, 2012 By Neelam Mathews - defense technology international

New Delhi - The Indian defense budget for fiscal 2012 (April 2012-March 2013), adjusted for the 12.9% decline in the value of the rupee to the dollar last year, is less than 2011 in real terms. Plans are to allocate $36 billion, or 2.6% of GDP, to defense this year. In 2011, the budget was $35.2 billion, or 2.03% of GDP.

Based on the current value of the rupee, this yields a budget with buying power of $31.4 billion in 2011 dollars. And while the defense budget’s share of GDP is up 28% from 2011, India’s rate of GDP growth was 16.6% less than in 2010—7.5%, compared with 9%.

The rupee’s loss of value is attributable to worried investors selling emerging-market assets on the presumption that Europe’s debt crisis will lead to global recession. Nevertheless, major programs are under way by the air force, navy and army, as India undertakes a $50 billion modernization drive in the next five years that will improve the capabilities and power projection of its forces. One factor driving modernization is the rise of China as a regional power, expanding its presence in the Indian Ocean and building forces and infrastructure in Tibet and Pakistani-occupied Kashmir. India lags China in ICBMs, nuclear submarines, antisatellite weapons and fifth-generation fighter aircraft. The defense budget seeks to fill at least some of these gaps.

The biggest deal this year is the $11 billion Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA) program for the air force, which will see a bidder selected for the 126 aircraft by March—at least according to the current timeline. The downselected bidders are Dassault Aviation with the Rafale and Eurofighter with the Typhoon. If the deal goes as planned, it will boost the air force’s share of the defense budget to a projected 35% this year from 28%. This in turn will affect allocations for the army, which received 51% of the budget last year, and the navy, which got 15%. (Allocations for these services had not been announced at press time.)

On the other hand, homeland security, which is under the jurisdiction of the Home Affairs Ministry, has a budget that will increase, says Laxman Behera, research fellow at Indian Defense Strategic Affairs. Homeland security’s budget was $4.4 billion last year. “Internal security has urgent needs that cannot wait. Overall, we are compelled to modernize forces including the police,” adds Behera. The homeland security budget will be announced on Feb. 29.

International defense and aerospace companies are seizing opportunities in India’s competitive and rapidly expanding market. India’s modernization plans and recent upgrades mean the military is importing more than 70% of its arms. Factors behind this effort include protection of its robust economy based on trade and challenges ranging from border conflicts with Pakistan and China to terrorism and piracy.

Meanwhile, with contracts for the long-delayed upgrades of 51 Dassault Mirage jets signed and the down payment made in late 2011, the $2.4 billion project is finally underway. Dassault and Thales will modernize onboard equipment and systems to bring the aircraft to Mirage 2000-5 standards. Clearance for procurement has also been given for 450 MICA multitarget air-to-air intercept and combat missiles from MBDA for the Mirages. MICA has a maximum operating range of 60 km (37 mi.).

The upgrade involves new avionics including the Thales RDY2 multimode radar, as well as new navigation and electronic countermeasures. The MPDU mission computer, also on the Rafale, will be installed in the Mirages. Thales will now need to tap current and potential partners for offsets and finalize its joint venture with Samtel.

The first two Mirage aircraft will be upgraded in France within 44 months. The next two will be modified over 14 months by Dassault, Thales, and government contractor Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL) in Bengaluru (formerly Bangalore). HAL will then upgrade the rest.

A contract to integrate Rafael Advanced Defense System’s Derby medium-range air-to-air missile with India’s Tejas light combat aircraft is in the works. Delivery of the missiles is expected in the second half of 2012. The active radar- and infrared-guided Derby, which provides all-weather, beyond-visual-range capability, has been acquired for the navy’s Sea Harrier FRS51 fighters, 14 of which have been modified for the missile.

The Defense Research and Development Organization will spend $4 billion over the next three years on locally manufactured strategic and tactical missiles, including the Astra air-to-air missile, BrahMos supersonic cruise missile, Akash surface-to-air missile and the Shourya ballistic missile. Also scheduled for production are 1,100 Pinaka rockets, 1,000 84-mm rocket launchers and 7,500 missiles.

Honeywell became the sole vendor in a bid to re-engine the air force’s Jaguar fleet when Rolls Royce pulled out. Honeywell will supply its F125IN engine, which has 9,850 lb. of thrust. It is projected to save the service $1.5 billion in lifecycle costs. The engine includes a dual full-authority digital engine control system, modular construction, integrated engine-monitoring system and high thrust-to-weight ratio, according to Honeywell.

The air force has started taking delivery of six Lockheed Martin C-130J transports. A letter of request has been sent to the U.S. for procurement of six more, according to Defense Minister A. K. Antony.

HAL is planning to modernize its facilities to better handle impending orders for such aircraft and programs as the fifth-generation fighter, a joint project with Russia; the medium transport aircraft, a joint venture with Irkut Corp. and Ilyushin Design Bureau of Russia; indigenous light combat aircraft; the light combat helicopter; MiG-29 upgrades; and the intermediate jet trainer.

Navy leaders are working to give India a new fleet with greater range. Navy Chief Admiral Nirmal Verma says force levels will increase to 150 warships and 500 aircraft. The navy’s current fleet strength is 118 surface ships, 14 submarines and 216 aircraft. When he speaks of range, he means “deployment at long distances with the ability to stay for some time.” In other words, “reach and sustainability.”

India’s plans to construct its first indigenous aircraft carrier at Cochin Shipyard suffered delays following problems in design and integration of the propulsion system and procurement of critical equipment. Verma says the carrier should be launched “by the middle of 2012, or so.”

The navy plans to soon commission the refitted aircraft carrier INS Vikramaditya (formerly the Soviet carrier Admiral Gorshkov). It also wants to add nine surface warships. These include a Shivalik-class frigate; Kolkata-class destroyer; antisubmarine warfare corvette; offshore patrol vessel; two Talwar-class frigates from Russia; three catamaran survey vessels; and 25 fast interceptor craft.

The largest army initiative, a $13 billion modernization program, will add 90,000 soldiers and raise four new divisions along India’s border with China. “The army will purchase 2,600 vehicles as part of its future combat vehicles program, and is likely to see strong public and private sector participation from ordnance board and industry players such as Tata Group,” says Rahul Gangal, defense advisory and investments director at aerospace specialist Aviotech of Hyderabad.

The purchase by the army of 197 light helicopters has been re-tendered, following an objection by Bell-Boeing. This delays the award to one of two short-listed contenders: Eurocopter with its Fennec AS550 C3, and Kamov with the 226T. There has been no indication as to when the contract will be announced.

Defense Minister Antony told parliament recently that priority was being “given to ensure that artillery units are equipped with modern weapons.” The army reportedly needs 1,580 155-mm/53-caliber towed guns; 180 155/52 wheeled and self-propelled guns; 145 155/39 ultra-light howitzers; and 100 more 155/52 tracked guns.

Analysts advise that India should sustain its defense expenditures at a consistent pace for an extended period. This is likely, given that defense is in modernization mode. If the current momentum of budgeting is sustained, defense spending is likely to be around $100 billion by the end of 2021, resulting in significant market opportunities for industry in India and outside.

Until recently, the defense ministry has been unable to spend all of its annual allocations due to complicated procurement procedures. As a result, large programs have suffered delays, which in turn led to cost escalation and technology obsolescence. This situation is changing, though it remains to be seen to what extent.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 13:30
South Korea Creates A Jet Fighter

photo KAI

January 16, 2012: STRATEGY PAGE

South Korea has ordered twenty locally made FA-50 fighter-bombers, for $30 million each. The aircraft will be equipped with South Korean, American and Israeli electronics. The single engine, single seat aircraft is intended to eventually replace South Korea's aging fleet of 150 F-5 fighters. But first, the initial twenty FA-50s will have to show what they can do in active service. The first FA-50 will be delivered next year, and the last of them the year after that.

The FA-50 is the combat version of the South Korean designed and manufactured T-50 jet trainer. This aircraft was developed over the last decade, at a cost of over two billion dollars. The first test flight of the T-50 took place in 2002. The 13 ton aircraft is actually a light fighter, and can fly at supersonic speeds. With some added equipment (radars and fire control), the T-50 becomes the FA-50, a combat aircraft. This version carries a 20mm auto-cannon and up to 4.5 tons of smart bombs and missiles. The T-50 can stay in the air about four hours per sortie and has a service life of 8,000 hours in the air. At $20 million each, the T-50 is one of the more competitive jet trainers on the market. About 100-150 of these aircraft are bought each year by the world's air forces. But it is a tough market, and so far the only export customer for the T-50 has been 16 sold to Indonesia.

Nearly a hundred T-50 type aircraft have been produced or are on order. In addition to the FA-50 variant, there is a light bomber variant (the TA-50) that costd $25 million each.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 08:25
F-16s Versus Su-30s Over Indonesia

source Ria Novisti

January 15, 2012: STRATEGY PAGE

Indonesia has signed a contract to buy six more Su-30 jet fighters from Russia for $78 million each. Indonesia already has ten Su-27s and Su-30s, but wants at least 16 of these modern aircraft so they will have a full squadron. Although expensive, the Russian fighters are modern, and look great. They are also relatively cheap to maintain. This was all part of a plan to switch from American fighters (ten F-16s, and 16 F-5s) to Russian Su-27s and 30s. But used F-16s are so much cheaper than Su-27s, and the public pressure forced the Indonesian politicians to hang on to the F-16s, and upgrade existing F-16s, an expensive proposition that appeals to corrupt Indonesian officials.

Although Indonesia wants to buy 180 Su-27 and Su-30 fighters from Russia, they are now also rebuilding their older force of early model F-16s. In addition, Indonesia has ordered 24 used, but modernized, F-16Cs for $31 million each. The ten older F-16s will also be modernized to the same standard.

Indonesian Air force generals opposed the acquisition of the F-16s because they fear this will lead to a reduction in the procurement of new Russian fighters. The generals believe the Russian fighters are a better match for the 80 F-18Es that neighboring Malaysia is acquiring, and the F-35s that Australia is buying. But the F-16s have a proven combat record that the Su-27s and Su-30s lack.

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 08:50
La Russie vend 6 chasseurs à l’Indonésie pour 500 millions de dollars

11 janvier 2012 par Edouard Maire / info-aviation

En décembre 2011, la Russie a conclu avec l’Indonésie un contrat portant sur la livraison de six chasseurs Su-30MK2. Un pied de nez aux américains qui sont liés par l’embargo sur les ventes d’armes imposé à Jakarta.

« Ce contrat de 500 millions de dollars est important, parce qu’il renforce la position de la Russie sur le marché indonésien des armements tant convoité par les Américains qui proposent leurs anciens chasseurs F-16 aux Indonésiens », a déclaré le 10 janvier à Moscou le directeur du Centre d’analyse des stratégies et technologies Rouslan Poukhov.

Le contrat jette en outre les bases de la coopération russo-indonésienne dans la construction d’avions civils, notamment de l’avion MS-21, a ajouté M.Poukhov. En 2012, la Russie doit commencer la livraison de nouveaux moyens-courriers Sukhoi SuperJet-100 à l’Indonésie.

La Russie avait déjà signé un contrat de vente de trois avions de combat Su-30MK2 et de Su-27SKM en 2007. En 2003, la Russie a également signé un contrat de vente de deux avions Su-27SKM et deux avions de combat SU-30MK.

Le Ministre de la Défense de l’Indonésie Purnomo Yusgiantoro avait déclaré en octobre 2010 que son pays avait besoin d’un escadron complet d’avions de combat composé de 16 avions de type Sukhoï, ainsi que de Su-30MK2 pour sa Marine.

Depuis l’embargo des États-Unis sur l’achat d’armes à l’Indonésie en sanction contre les violations des droits de l’Homme (Timor oriental), l’Indonésie se tourne vers la Russie et la Chine pour se procurer des avions de combat et d’entraînement. Au total, la Russie a déjà fourni dix chasseurs Sukhoi, dix hélicoptères Mi-35, 14 hélicoptères Mi-17, 17 blindés de transport de troupes TMP-3F, 48 blindés BTR-80A et 9.000 fusils d’assaut Kalachnikov AK-102 à l’Indonésie. Quant à la Chine, elle a proposé d’exporter ses avions de combat légers FTC-2000 à Jakarta.

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 21:18
Cérémonie : réception du premier SAMP/T au pôle de défense sol-air d’Avord

11/01/2012 Auteur :  Ltt Marianne Jeune  - Actus Armée de l’Air

Mercredi 11 janvier 2012, une cérémonie s’est tenue sur la base aérienne 702 d’Avord pour la réception d’une section du nouveau système d’arme sol-air de moyenne portée (SAMP) Mamba au pôle de défense sol-air.

Le système air-sol de moyenne portée (SAMP), baptisé Mamba, a effectivement été livré, mercredi 30 novembre 2011, à l’escadron de défense sol-air 2/950 «Sancerre» de la base aérienne 702 d’Avord. Présidée par le colonel Laurent Rataud, commandant la base aérienne et la base de Défense, la cérémonie marque officiellement et solennellement l’arrivée de ce nouvel équipement. Un événement d’autant plus important que la base d’Avord accueille le pôle de défense sol-air, une véritable pépinière de compétences complémentaires composée de trois unités : le centre de formation de la défense sol-air (CFDSA), l’escadron de défense sol-air (EDSA) et l’escadron de soutien technique sol-air (ESTSA).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2012/images-janvier-20122/ceremonie-samp-avord-04/1503590-1-fre-FR/ceremonie-samp-avord-04.jpg

 

Au cours de la cérémonie, le colonel Rataud a procédé à la lecture de l’ordre du jour. Le document pose les jalons de l’aventure qui attend les aviateurs du pôle de défense sol-air : « Matériel à la pointe de la technologie, confié à des spécialistes opérateurs et techniciens de l’armée de l’air au savoir-faire reconnu, le SAMP devient aujourd’hui le fer de lance de la défense sol-air au sein des armées françaises. Officiers, sous-officiers et militaires du rang de l’EDSA « Sancerre », soutenus par  l’ESTSA et formés par le CFDSA, souvenez-vous des hauts faits de votre glorieux passé au cours des opérations Manta, Epervier et Daguet pour écrire, dès aujourd’hui, aux commandes de ce nouveau système d’arme, une nouvelle page de l’histoire de la défense aérienne face aux nouveaux enjeux et aux nouvelles menaces du XXIe siècle. »

Décidée en décembre 2006 par le chef d’état-major des armées, la réorganisation de la fonction sol-air a en effet confié la responsabilité du domaine de la courte et de la moyenne portée à l’armée de l’air, à partir des systèmes Crotale de nouvelle génération en service depuis 1994 et du SAMP "Mamba". L’armée de terre a, quant à elle, reçu l’expertise de la capacité très courte portée avec le Mistral. Il s’agit de l’un des plus grands changements qu’a connus l’armée de l’air depuis ces cinq dernières années.

Composé de quatre lanceurs, équipés chacun de huit missiles Aster   30 et capable d’intercepter tous les types de menaces aériennes, le SAMP est destiné à assurer la protection de points sensibles ainsi que celle de zones de déploiement de forces terrestres en opérations extérieure. Il constitue également une première contribution française à l’édification d’une défense antimissile de théâtre. Connecté à un radar de détection et à un centre de commandement et de contrôle de l’Otan, il sera capable de réaliser l’interception de missiles balistiques en phase terminale de vol.

Cette cérémonie a marqué la troisième étape de livraison du SAMP dans les forces, qui a d’abord été déployé sur les bases aériennes 116 de Luxeuil, en septembre 2010, et 118 de Mont de Marsan, en mars 2011. Une deuxième section arrivera en terre du Berry au cours du premier trimestre 2012.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 18:30
Armement: Moscou renforce sa position sur le marché indonésien

MOSCOU, 10 janvier - RIA Novosti

Le contrat conclu avec Jakarta en décembre 2011 sur la livraison de six chasseurs russes Su-30MK2 renforce la position de la Russie sur le marché indonésien des armements, a déclaré mardi à Moscou le directeur du Centre d'analyse des stratégies et technologies Rouslan Poukhov.

"Ce contrat (de 500 millions de dollars-ndlr.) est important, parce qu'il renforce la position de la Russie sur le marché indonésien des armements tant convoité par les Américains qui proposent leurs anciens chasseurs F-16 aux Indonésiens", a noté l'expert.

Le contrat jette en outre les bases de la coopération russo-indonésienne dans la construction d'avions civils, notamment de l'avion MS-21, a ajouté M.Poukhov.

En 2012, la Russie doit commencer la livraison de nouveaux moyens-courriers Sukhoi SuperJet-100 à l'Indonésie.

Au total, la Russie a déjà fourni dix chasseurs Sukhoi, dix hélicoptères Mi-35, 14 hélicoptères Mi-17, 17 blindés de transport de troupes TMP-3F, 48 blindés BTR-80A et 9.000 fusils d'assaut Kalachnikov AK-102 à l'Indonésie.

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 08:10
Seoul Orders 20 FA-50 Attack Aircraft In a $600 Million Deal

TA-50 breaking formation. Photo: KAI

 

January 6, 2012 Richard_Dudley – DEFENSE UPDATE

 

With the New Year barely underway, South Korea is once again demonstrating a determination to build a formidable military force capable of dealing with potential enemies. The government has signed a $600 million deal with Korea Aerospace Industries (KIA) for 20 FA-50 fighter/attack aircraft based on the highly regarded T-50 advanced jet trainer.

 

KAI is reporting that the aircraft will be delivered between 2013 and 2014. The FA-50 is a lightweight fighter/attack aircraft incorporating the most advanced technology available in the T-50 Golden Eagle family of aircraft.

 

KAI also believes that South Korea may increase the order to as many as 60 aircraft for use as replacements for the aging 150 Northrop F-5 aircraft currently being operated.

 

The FA-50 aircraft ordered are expected to be equipped with the Link 16 tactical link, Elta Systems EL/M-2032 pulse Doppler radar, radar warning systems and a night vision imagery system. Northrop Grumman and Raytheon previously selected the FA-50 as a prime candidate for being outfitted with the same version of active electronically scanned array (AESA) radar slated for use in a United States Air Force F-16 upgrade.

 

The FA-50 is built to carry a weapon’s payload of 9,920 pounds that includes Boeing’s Joint Direct Attack Munitions and Textron’s CBU-97 Sensor Fused Weapon. In addition, the FA-50 is also fitted with a 20mm cannon and is configured to carry air-to-air missiles.

 

KAI has also included in the Golden Eagle family, along with the T-50 and the FA-50, a T-50B aerobatic aircraft and an armed TA-50. All versions of the Golden Eagle family feature a single General Electric F404 engine.

 

South Korea is expected to issue a call for bids for its F-X III project in February to select a replacement for its F-4 Phantom jets. The candidates competing for this lucrative contract include the Boeing F-15 Silent Eagle, Lockheed Martin F-35, Sukhoi PAK FA, and the Eurofighter Typhoon.

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 13:40

http://www.flightglobal.com/assets/getasset.aspx?itemid=43688

photo Korea Aerospace Industries

 

January 4, 2012 By Greg Waldron – Flight Global

 

Singapore - South Korea has placed a $600 million order with Korea Aerospace Industries (KAI) for 20 examples of the FA-50 attack variant of the T-50 advanced jet trainer.

 

KAI said that under the deal it will deliver the aircraft from 2013 to 2014. Seoul could acquire a total of 60 to 150 FA-50s to replace its fleet of more than 150 Northrop F-5s.

 

The FA-50 is the most advanced variant of the T-50. It will have the Link 16 tactical data link, as well as an Elta Systems EL/M-2032 pulse doppler radar.

 

Northrop Grumman and Raytheon have said the FA-50 is a candidate for their respective active electronically scanned array (AESA) radars developed for the Lockheed Martin F-16. If the FA-50 does get an AESA radar, it is likely to be the same one chosen for the eventual F-16 radar upgrade for the US Air Force and Republic of Korea Air Force.

 

The FA-50 is the most advanced variant of KAI's T-50 Golden Eagle

 

The FA-50 also has a radar warning recover and a night vision imaging system. It is capable of carrying 4,500kg (9,920lb) of weapons, including the Boeing Joint Direct Attack Munition and Textron CBU-97 Sensor Fused Weapon. Like the TA-50, it also has a 20mm cannon and can carry air-to-air missiles.

 

Aside from the original T-50 and FA-50, KAI has also produced the T-50B enhanced manoeuvrability aerobatic variant and armed TA-50. All of these are powered by a single General Electric F404 engine.

 

Separately, Seoul is expected to issue a request for proposals in February for its F-X III competition to replace 60 McDonnell Douglas F-4 Phantoms. The contenders are the Boeing F-15 Silent Eagle, Eurofighter Typhoon, Lockheed Martin F-35 and Sukhoi PAK FA.

 

Industry observers have said Japan's recent selection of the F-35 for its 42 aircraft F-X fighter requirement will enhance the type's chances in South Korea as well.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:05

http://1.bp.blogspot.com/-V50pHjyJQHM/Tv5XM49BiCI/AAAAAAAALs8/f33__5SgoR0/s400/Su-30%2BVietnam.jpg

Su-30 of the Vietnam People Air Force (photo : Jetphotos)

 

02.01.2012 DEFENSE STUDIES

 

Interfax-AVN - Russia successfully carried out a contract to supply Vietnam 12 multifunctional fighters Su-30MK2.

"In accordance with the timetable agreed with the customer next four Su-30MK2 posted on Friday from Komsomolsk-on-Amur in Vietnam," - said a source in the military-industrial complex.

 

He recalled that the delivery of the first four aircraft were delivered in June this year.

 

(Interfax)

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 08:30

http://www.upi.com/story/image/fs/13250044436017/Israel-navy-scraps-warship-plans-amid-cuts.jpg

 

TEL AVIV, Israel, Dec. 27 (UPI)

 

Amid an intense political battle over Israel's defense budget, the navy scrapped plans to buy two next-generation missile ships and the air force is thinking of buying second-hand U.S. Air Force F-15s rather than more expensive new jets.

 

Indeed, the procurement plans for Israel's armed forces have "come to a complete halt," The Jerusalem Post reported, as the government haggles over cuts to the defense budget.

 

The chief protagonists in the escalating battle are Finance Minister Yuval Steinitz and Defense Minister Ehud Barak.

 

Steinitz is pushing hard for greater transparency and accountability by the Defense Ministry, which has a free hand to a large extent, certainly more than other ministries.

 

Barak, a former military chief of staff and prime minister, adamantly refuses to surrender any of his ministry's powers and argues that the military cannot be pinned down on spending if it's to defend the Jewish state against its foes.

 

"I'm stubborn," Steinitz told the liberal Haaretz daily. "I don't intend to give up. We're going to pursue justice with no mercy.

 

"I've declared war on Ehud Barak on the issue of transparency and control and it will happen -- if not now, then later through Knesset legislation."

 

The pressure for defense cutbacks stems largely from unprecedented protests across Israel for greater social spending to counter rising prices, housing shortages and unemployment amid a global recession.

 

Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu's right-wing coalition government was forced to agree to improve conditions swiftly.

 

Since the Defense Ministry gets the lion's share of government funding, it was tapped to initiate major cutbacks, despite growing security threats ranging from Iran's alleged drive for nuclear weapons to the upheavals of the Arab Spring and a growing missile threat.

 

The cutbacks hit the Defense Ministry five-year development and procurement plan, known as the Hamalish Plan, which was scheduled to begin in 2012.

 

This is based on the premise there's a growing possibility Israel will be caught in a multi-front war in the near future. Analysts say that's likely to mean an unprecedented barrage of missiles and rockets on Israeli cities that could be sustained for two months.

 

Critics say the defense budget has been growing since the 2006 war with Lebanon's Hezbollah in which serious shortcomings in Israel's military were exposed. Barak claims defense spending has actually been shrinking, while the military has had to develop defense systems to counter the missile threat.

 

"To convince us that it's impossible to make cuts in the fat and inflated military budget, he's using the familiar method of scaring people," said one commentary in Haaretz.

 

"Barak is simply pulling the wool over our eyes. He doesn't tell us that … five years ago the budget stood at $12.4 billion but in 2012 will reach $14.8 billion, a 22 percent leap."

 

The United States, which provides Israel with $3 billion a year in military aids, provided $205 million in extra funds for Iron Dome in the spring. The Defense Ministry said Sunday Washington will cough up another $235 million for more batteries of Iron Dome, developed by Rafael Advanced Defense Systems.

 

But other military systems are being dropped, like the two missile warships the navy wanted to expand its surface fleet. The plan was to buy designs from Germany's Blohm+Voss and build the vessels in Israel for $500 million.

 

That's out, and now the plan's to order two new smaller Sa'ar 4.5-class missile corvettes built in Israel, financing the deal by retiring two older Sa'ar 4 vessels.

 

That's a major setback for plans to enlarge the navy as its operational zones expand into the Red Sea and the Arabian Sea off Iran.

 

In 2010, the air force, which will bear the brunt of any conflict with Iran, ordered 20 Lockheed Martin F-35 stealth fighters worth $2.75 billion to maintain its long-held supremacy in the air. But delays in the F-35 program mean Israel may not get the jet -- the first of 75 it plans to buy -- until after 2017.

 

It has mulled buying upgraded Boeing F-15 Eagles and Lockheed F-16 Falcons as a stopgap.

 

But even that's likely to be too expensive in the current economic climate. So now the air force is looking at a cheaper alternative.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 19:45

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/660684259.jpg

 

17.12.2011 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Les autorités italiennes ont diffusé les premiers bilans chiffrés de leur intervention militaire en Libye. Pas d'évaluation sur les coûts mais des chiffres sur les opérations.

 

Florilèges de chiffres:

- 710 bombes guidées et missiles air-sol tirés: 550 par les Tornado et AMX, 160 par les AV8 de la marine.

- entre 20 et 30 Storm Shadow tirés (taux de réussite: 97%)

- 1900 sorties et 7300 heures de vol pour les appareils de l'armée de l'air

- 1221 heures de vol pour les 8 AV8 Harrier du Garibaldi

- 1921 heures de vol pour les hélicos du même porte-aéronefs;

- 340 000 photos prises par les pods Reccelite des Tornado et AMX

- au total, une douzaine de types d'appareils engagée: Tornado, AMX, F-16, EuroFighters (voir photo ci-dessus), C-130, Boeing 767 de ravitaillement, drone Reaper, Harrier, une trentaine d'hélicos de type EH-101, SH-3D et AB-212

- deux sous-marins, le Todaro et le Gazzana, ont été engagés.

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 17:30
Fillon désavoue Longuet et défend le Rafale

 

 

12-12-11 par la rédaction de Challenges.fr (Avec AFP)

 

Le Premier ministre a indiqué que la France ne comptait en aucun cas renoncer à son avion de chasse et arrêter sa chaîne de production si l'avion n'est pas vendu à l'étranger.

François Fillon vient à la rescousse du Rafale. Le Premier ministre a assuré lundi 12 décembre sur la base militaire de Saint-Dizier que la France ne comptait "en aucun cas renoncer" à l'avion de Dassault et arrêter à terme sa chaîne de production si l'avion n'était pas vendu à l'étranger.

"Notre volonté, c'est développer ces savoir-faire et ces compétences avec des partenaires stratégiques qui partagent avec la France une ambition pour leur outil de défense", a ajouté le Premier ministre. "C'est le sens des efforts que nous faisons avec le Brésil, avec les Emirats arabes unis et avec l'Inde", des pays auxquels la France tente de vendre des Rafale, a-t-il ajouté.

Dans un entretien au Figaro, Charles Edelstenne, P-DG de Dassault Aviation fait quant à lui face à la salve de critiques.

 

Trop cher mais militairement au point

Le ciel du Rafale s'est pourtant assombri la semaine passée, lorsque le ministre de la Défense a déclaré mercredi que "si Dassault ne vend pas son appareil (le Rafale) à l'étranger, la chaîne sera arrêtée et les appareils seront naturellement entretenus". Après Abu Dhabi et ses propos peu amènes sur sa compétitivité, et Berne qui a finalement opté pour le concurrent suédois, Gerard Longuet  n'a pas véritablement aidé l'avenir de l'avion.

Il a toutefois précisé que cela se ferait une fois que l'armée française aurait eu livraison de tous les appareils commandés, ajoutant que "l'étalement était jusqu'en 2018 au moins". Ensuite, "ce sera fini pour le constructeur, pas pour l'utilisateur", a-t-il dit lors de Questions d'Info, l'émission de LCP/France Info/Le Monde/AFP. Il a toutefois précisé que "parallèlement l'avion fera l'objet d'évolutions entre 2020 et 2030"...

Pour "un appareil quel qu'il soit, l'achat représente un tiers et la vie représente les deux tiers. Donc pour l'industrie aéronautique et pour les responsabilités de l'armée de l'air, il faut savoir que pour un Rafale, sur sa durée de vie d'une quarantaine d'années, on paiera deux fois le prix. Donc, l'industrie sera servie", a-t-il fait valoir.

Questionné sur les raisons pour lesquelles Dassault ne parvenait pas à vendre le Rafale à l'étranger, le ministre a souligné que cet appareil "était plus cher que l'avion américain (qui est) amorti sur des séries beaucoup plus longues".

"Lorsque nous, nous commandons 200 Rafale en dix ou quinze ans pour un programme, les Américains font 3.000 appareils", a-t-il dit. "En revanche, pour les missions de haute gamme à forte valeur militaire, le Rafale est incontestablement bien placé", a-t-il poursuivi.

 

L'inde va-t-elle sauver le Rafale?

Le sort du Rafale va se jouer très prochainement car il reste en compétition en Inde. New Delhi doit décider d'ici mi-décembre si son choix portera sur le Français ou bien sur l'avion du consortium européen Eurofighter. Le gigantesque contrat de 126 avions de chasse donnerait en tout cas une sacrée bouffée d'oxygène à Dassault.

Le Rafale se retrouve également en compétition au Brésil où il doit faire face avec le F/A18 Super Hornet de l'américain Boeing et le Gripen NG de Saab. Il faisait office de favori jusqu'à ce que la présidente Dilma Rousseff n'ajourne sa décision –au mieux à 2012- en raison de coupes budgétaires.

L'avion de Dassault se retrouve enfin dans la position d'outsider sur le marché malaisien, où le ministre de la Défense a toutefois montré sa préférence pour le concurrent développé par EADS, BAE et Finmeccanica.

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:50
Pour Dassault et l'Etat, l'avenir du Rafale se joue à Abu Dhabi

 

06/12/2011 Alain Ruello, journaliste chargé des questions de défense aux « Echos »

 

Après les déclarations assassines des Emirats arabes unis lors du Salon aéronautique de Dubaï, puis la fin de non-recevoir de la Suisse, qui lui a préféré le Gripen suédois, le Rafale court toujours après son premier succès à l'export. Avec, en filigrane, une question clef, rarement évoquée : le maintien des compétences françaises en matière d'avion de combat. Intervenant il y a quelques jours lors d'un colloque sur la guerre en Libye et en Afghanistan, Laurent Collet-Billon, le délégué général pour l'armement, n'a pas esquivé le sujet. Le maintien des compétences ? « C'est plus facile avec un contrat export », a-t-il lâché devant un parterre de militaires et d'attachés de défense étrangers. Le nom des Emirats arabes unis, qui négocient depuis trois ans l'achat de 60 exemplaires de l'avion de combat français, n'a pas été cité. Mais l'auditoire a compris le message. En jugeant récemment le prix de Dassault « inacceptable », Abu Dhabi a douché les espoirs de signer rapidement. Pour l'Etat, qui compte désespérément ses sous, la perspective de financer à deux les évolutions du bijou de l'armement national a pris du plomb dans l'aile.

 

Les médias ont beau en avoir fait une cible facile, le Rafale concentre une vingtaine de technologies stratégiques que très peu de pays maîtrisent. Il s'agit du radar, des équipements de guerre électroniques ou encore de l'optronique ou du guidage inertiel. Contrairement, là encore, à ce que certains estiment, l'avion tricolore n'est pas dépassé, quand bien même son premier vol remonte au milieu des années 1980. Ses concurrents américains, F16 de Lockheed Martin par exemple, affichent bien plus d'ancienneté au compteur. Autrement dit, et c'est un point largement oublié, un avion de combat vit longtemps, très longtemps, parfois jusqu'à cinquante ans.

 

Le Rafale, qui est entré en service opérationnel dans l'aéronavale en 2004 et dans l'armée de l'air deux ans plus tard, n'échappe pas à la règle. Il devrait voler dans l'armée française jusqu'en 2040 au moins. A condition bien sûr de rester au goût du jour de la technologie. La DGA finance pour cela des évolutions périodiques de l'appareil, qu'on appelle « standard » dans le jargon militaire et qui correspondent à une configuration donnée pour une période donnée. Actuellement, la version en service, la plus moderne donc, est le standard dit « F3 », qui autorise l'emport du missile nucléaire ASMP-A, de l'Exocet dernier cri ou encore de l'armement par guidage laser.

 

La suite est déjà dans les cartons des ingénieurs de la DGA. Pour rester au top le plus longtemps possible, une autre grosse modification du Rafale sera nécessaire. Quand ? Les plans actuels tablent sur une mise en service entre 2020 et 2025, à condition de démarrer les travaux vers 2013. Certaines évolutions sont déjà connues. Cela concerne par exemple la nacelle de désignation de cibles Damoclès, qui guide les missiles. Conçu et produit par Thales, cet équipement date de la génération Mirage 2000. D'autres restent à préciser, dans le domaine de la furtivité par exemple. La feuille de route n'est pas complètement arrêtée, mais la facture pour le contribuable, elle, ne fait pas de doute : elle se chiffrera en centaines de millions d'euros. C'est le prix à payer si la France veut rester une nation militaire majeure. Et c'est là que l'export, et plus particulièrement aux Emirats, prend toute son importance.

 

Quand ils ont accepté en 2008 de négocier l'achat de 60 Rafale, Paris et Abu Dhabi se sont entendus sur un point crucial : en cas d'accord, le contrat portera sur une version améliorée « et » commune de l'avion. En d'autres termes, les deux pays sont prêts à harmoniser leurs besoins et donc à partager le financement de ce futur standard. Dans les autres pays où Dassault espère décrocher la timbale, ce n'est pas le cas. S'ils se prononcent pour l'avion de Dassault, le Brésil et l'Inde ne souhaitent que peu d'évolutions par rapport à la configuration en service dans l'armée française. Les Suisses n'en demandaient aucune.

 

Pour la DGA, qui sait que l'après-2013 va être dur, c'est du pain bénit. Que les Emirats signent, et ce sera autant d'économisé pour les finances publiques. Il en va de centaines d'emplois hautement qualifiés dans les bureaux d'études de Dassault, Thales ou Safran, pour ne reprendre que les trois principaux partenaires du Rafale. S'ils ne signent pas, il sera dur de maintenir cette compétence. Au mieux, compte tenu des coupes budgétaires à venir, cela se fera au détriment d'autres programmes d'armement. Au pis, il faudra que les politiques assument des choix difficiles. Le théorème ne souffre pas d'exception : s'il faut des décennies pour se forger une expertise de pointe, il ne faut que quelques mois pour la laisser filer. Les Anglais en ont fait l'amère expérience, obligés de faire appel à des ingénieurs américains pour concevoir la prochaine génération de leurs sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.

 

Boeing est dans la même situation avec son F15 et son F18. S'il veut maintenir les bureaux d'études, l'américain doit accrocher un client export prêt à payer la modernisation des deux avions de combat puisque le Pentagone ne mise que sur le F35 de Lockheed Martin. Ses clients nationaux le lâchant en partie faute d'argent, l'Eurofighter a le même souci. En Suisse, l'appel d'offres spécifiait que l'avion choisi serait l'avion testé. Saab va pourtant essayer de se servir de Berne pour donner un coup de jeune à son Gripen, qui date de 1996.

 

Sans sombrer dans le chauvinisme industriel, il faut donc souhaiter que le gouvernement, durant les quelques mois qu'il lui reste, ou le suivant, sans trop tarder, trouve un accord avec les Emirats. Pour violente qu'elle ait été, la rebuffade d'Abu Dhabi vis-à-vis de Dassault ne signifie pas que les jeux sont faits, même si les concurrents du Rafale ont été invités au bal. Désigné pilote en chef des négociations par Nicolas Sarkozy, Alain Juppé maintient le contact. Le problème, c'est que cheikh Mohammed ben Zayed al Nahyane, le numéro deux du royaume, celui sans qui rien ne peut se faire, est en position de force. Avec 80 F16 et 60 Mirage 2000 qui lui donnent entière satisfaction, il a tout son temps...

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:30
La Suisse opte pour le JAS39 Gripen au détriment du Rafale de Dassault

La Suisse a finalement préféré de JAS39 Gripen de Saab au Rafale de Dassault - photo Forces Aériennes Suisses

 

6 décembre 2011 par Rédaction – Aerobuzz.fr

 

La Suisse a choisi de doter ses forces aériennes du JAS39 Gripen suédois de Saab. Après la Corée du sud, le Maroc, Singapour, la Libye, les Emirats Arabes Unis, c’est au tour de la confédération helvétique d’écarter l’avion de combat français Rafale.

 

C’était pourtant bien parti. Les forces helvètes qui cherchent depuis des années à remplacer leurs vénérables F5E Tiger II par 22 avions modernes avaient d’emblée éliminé les avions d’origine américaine et russes pour diverses raisons. Ne restaient alors que le JAS 39 Gripen et le Typhoon face à un Rafale au mieux de sa forme.

 

Depuis des mois Dassault n’avait pas ménagé ses efforts pour séduire les autorités suisses. L’enjeu pour le constructeur français était toujours de trouver un premier client export pour son biréacteur et réitérer le succès français des années 60 avec le mirage III. Or, contre toute attente c’est le monoréacteur suédois qui a été choisi.

 

Cette fois encore n’en déplaise aux mauvaises langues, le Rafale n’est pas à mettre en question, puisque les autorités suisses reconnaissent bien volontiers que le JAS39 Gripen et le Typhoon avaient reçu une note de 6,2 contre 8,2 pour le Rafale lors des évaluations technico opérationnelles. Non le choix est plutôt d’ordre politique. Le Parlement suisse qui ressent la nécessité de faire des économies préfère le petit monoréacteur suédois, bien moins cher mais aussi moins performant que ses deux concurrents. Pour la Suisse, le point fort du JAS39 Gripen réside avant tout dans son prix bien sûr, mais aussi dans sa facilité à s’accommoder facilement des infrastructures existantes. En choisissant la solution suédoise, la Suisse sait qu’elle fait un choix douloureux.

 

Le JAS39 Gripen suédois dont la conception fait appel à de nombreux composants américains comme le moteur est certes moderne, maniable, puissant et bien équipé, mais il n’est pas au niveau de ses concurrents mondiaux en termes de polyvalence, de performance pure et de capacité d’emport. Son rapport prix/performances imbattable le positionne au niveau de ce que fut le F5E en son temps, et c’est précisément l’avion qu’il s’agit de remplacer [1].

 

Allez soyons beaux joueurs et reconnaissons que la France a perdu en s’étant bien battue sur le plan commercial et marketing. A la fin, c’est le client qui décide. Néanmoins, il est difficile de ne pas évoquer les tensions franco suisses nées de la volonté française d’obtenir une plus grande transparence des banques helvétiques. Des tensions qui auront pesé lourd sur un choix crucial pour Dassault, toujours en manque de client export pour son avion de combat.

 

Les réussites du JAS39 Gripen à l’export démontrent que de nombreux pays qui recherchent un successeur au MIG21, F5E Tiger II ou encore aux F16A/B, aux Mirage III/V/50 et F1 sont prêts à signer pour un avion polyvalent et économique tels que le JAS39 Gripen ou le F16 block 52/60. Dès lors on peut s’interroger sur le choix par la France de ne pas avoir poursuivi la lignée du Mirage 2000. Un delta élégant et économique qui moyennant une motorisation plus puissante et un radar à antenne active pourrait encore damer le pion à des concurrents low cost présents tels que le JAS39 Gripen aujourd’hui, et le JF17 chinois demain…

 

Pour le Rafale, désormais les échéances à venir sont indienne et brésilienne…

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