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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 12:30
L’A400M MSN9, pomme de discorde entre Airbus et Ankara

 

26.02.2014 Helen Chachaty à Toulouse-Blagnac - journal-aviation.com

 

C’est la devinette du jour : Avion de transport tactique et stratégique de nouvelle génération, il est stationné sur le tarmac de l’usine d’Airbus Defence & Space de Séville depuis deux mois et n’a toujours pas été « récupéré » par son client. Qui est-ce ? Le premier A400M destiné à l’armée de l’air turque, l’exemplaire MSN9.

 

Une situation qui devient « de plus en plus inacceptable » pour Tom Enders, CEO d’Airbus Group, qui déplore le fait que l’avion soit toujours cloué au sol. « L’avion est prêt à voler, il est opérationnel, mais nous sommes toujours en cours de négociations [avec le gouvernement turc] », a déclaré le PDG lors de la présentation des résultats annuels du groupe ce 26 février. Il n’a pas caché son mécontentement face à cette situation qui s’éternise dans le temps, a même parlé de « marchandage » de la part de la Turquie, sans toutefois entrer dans les détails des points d’achoppement qui empêchent MSN9 de rejoindre sa future base.

 

Cédric Gautier, directeur du programme A400M chez Airbus Defence & Space, avait abondé en ce sens en janvier dernier, assurant que l’avion était prêt « depuis très longtemps », le client turc n’ayant qu’à venir le chercher.

 

La situation est problématique, elle pourrait même impacter sur les prospects à l’export, car, comme le déclare Tom Enders, « c’est un vrai problème pour un programme multinational. Comment peut-on envisager d’augmenter la cadence de production si nous ne sommes mêmes pas sûrs que le client prenne l’avion » ? Le CEO a même appelé au soutien des autres pays partenaires (France, Allemagne, Luxembourg, Espagne, Grande-Bretagne, Belgique) dans ce « conflit ».

 

La vente d’A400M à l’étranger représente un enjeu important pour Airbus Defence & Space, qui ne compte pour l’instant que la Malaisie comme pays non-partenaire du programme. Chez l’industriel, « on a des ambitions », car la première mission opérationnelle de MSN8, le second exemplaire de l’armée de l’air a fait monter l’intérêt « de manière flagrante ». Airbus DS table sur une prise de commande à l’export en 2015, une perspective jugée « raisonnable ».

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 08:55
photo Airbus Military

photo Airbus Military

Un C-135FR ravitaille un A330 MRTT de la Royal Australian Air Force - phtot Airbus Defence & Space

 

18.02.2014 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

La commande d'A330 MRTT se rapproche. Lors de la présentation du bilan annuel d’activité de la DGA ce 18 février, son chef Laurent Collet-Billon en a profité pour annoncer que les premières propositions commerciales d'Airbus Defense & Space avaient été transmises il y a peu. « Elles sont arrivées hier soir », a ainsi déclaré le DGA, ajoutant qu’elles doivent être complétées par la suite, avec notamment les aspects de logistique et de formation, qui manquent dans le pli arrivé hier.

 

L'objectif est bien d'acquérir les MRTT « le plus rapidement possible » et de « limiter le travail de développement au démarrage ». Les premiers devraient cependant être livrés sans porte cargo.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déclaré début janvier que la commande des deux premiers exemplaires du ravitailleur multirôles d’Airbus DS était « imminente ».

 

La LPM 2014-2019 prévoit la livraison de deux avions, avec une cible finale fixée à douze appareils qui remplaceront les C-135FR vieillissants de l'armée de l'air.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:50
Airbus Group : vers un nouveau contrat d'export pour l'A400M cette année ?

 

13.02.2014 (Boursier.com)

 

Le patron des ventes d'Airbus Defence & Space, Christian Scherer, pense signer un contrat export supplémentaire pour l'A400M cette année. Il l'a annoncé lors d'un entretien relayé par Bloomberg en marge du Salon de Singapour. L'A400M a été commandé à 174 exemplaires, dont 170 par le consortium OCCAR, qui regroupe la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et la Turquie. Les quatre autres l'ont été par la Malaisie. Le premier appareil a été livré il y a quelques mois à l'armée de l'air française.

 

Airbus estimait le potentiel de l'appareil à 400 unités sur trente ans.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 17:30
Entrée en vigueur imminente du contrat Falcon Eye avec Abu Dhabi

Vue d'artiste du satellite militaire français Hélios. Abu Dhabi a préféré l'offre française pour se doter de satellites de de renseignement. Crédit Photo: CNES

 

13/02/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

L'entrée en vigueur de ce contrat de fourniture de deux satellites espions par Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space doit intervenir dans quelques jours, suite à l'obtention des licences ITAR auprès des États-Unis.

 

Dernière ligne droite pour Falcon Eye, le contrat de fourniture de deux satellites espions aux Émirats arabes unis. Remporté par Airbus Defence & Space (DS) et Thales Alenia Space (TAS), cette commande de plus de 800 millions d'euros avait été signée en juillet 2013. Un obstacle subsistait: l'obtention des licences ITAR (international traffic in arms regulations) auprès des États-Unis. «Le contrat Falcon Eye sera mis en œuvre dans quelques jours, ces licences ayant été obtenues», a déclaré François Auque, PDG d'Airbus DS France lors du séminaire Perspectives spatiales organisé par le cabinet Euroconsult à Paris, jeudi 13 février. «Le contrat n'aura pas besoin d'être renégocié», souligne-t-on au ministère de la Défense. Le dossier s'est débloqué lors de la visite d'état de François Hollande aux États-Unis. Il a été au menu des discussions avec Barack Obama.

L'industrie européenne des satellites - mais pas seulement elle - utilisent des composants américains. Elle doit passer par la procédure ITAR d'autorisation d'exportation de matériels comportant des composants jugés sensibles par les États-Unis. Falcon Eye a du attendre plus de six mois pour obtenir le précieux sésame. Il faut dire que ce contrat a été gagné au détriment de l'américain Lockheed Martin….

 

ITAR, un outil dans la guerre commerciale

Avec Falcon Eye, la France a signé le premier grand contrat du quinquennat dans le militaire. Airbus DS et TAS, co-maîtres d'œuvre, doivent livrer deux satellites de renseignement de très haute résolution de type Hélios et une station terrestre à l'armée émirienne. Le contrat est assorti d'un accord stratégique entre les deux États impliquant notamment une coopération des services et le partage de données. Jamais la France n'avait accepté d'accorder une aussi haute résolution en vendant des satellites militaires.

Certains ont soupçonné les États-Unis de faire traîner sciemment les choses, en guise d'avertissement… «Pour nous, c'est business as usual», relativise François Auque. «Ce sont les États-Unis qui définissent le périmètre ITAR. Même si nous options pour des composants non classés ITAR, les Américains pourraient les y mettre. De toute façon, nous n'exporterions pas dans des pays considérés comme inamicaux par Washington», poursuit-il. Ce pragmatisme ne fait pas l'unanimité.

Les États-Unis ont en effet refusé, puis donné leur feu vert puis ont fait volte-face avant d'accorder l'autorisation in extremis après l'expiration fin janvier de la validité du contrat. «Pourtant les composants concernés sont des composants simples»., souligne Jean-Loïc Galle, PDG de TAS. Nous ne sommes pas face à un problème de sécurité nationale américaine mais dans une guerre commerciale», poursuit-t-il.

 

Impossible de vendre des satellites civils en Chine

«Les Américains changent les composants de catégorie avec effet rétro-actif, du coup, nous sommes coincés», souligne un autre observateur. C'est ce qui est arrivé sur le marché des télécoms civils chinois. Entre 1984 et 2010, TAS a vendu 7 satellites «ITAR-Free» (sans composants ITAR) - China Sat et APStar - à deux opérateurs chinois. Mais depuis plusieurs années, il n'est plus possible d'en vendre d'autres en Chine, les États-Unis «utilisant» la procédure ITAR pour interdire de facto tout nouveau contrat avec la Chine. «Les États-Unis nous ont obligé à arrêter notre activité télécom en Chine. Trois mois plus tard, Washinton a déclaré qu'il serait bien de discuter avec Pékin coopération en matière spatiale», note le PDG de TAS. Il prend les paris: «d'ici à deux ans, il y aura un satellite de télécom civil américain vendu à la Chine».

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 18:50
La Grande Bretagne va recevoir son premier A400M plus tôt

 

30/01/2014 Par François Julian – Air & Cosmos

 

Airbus Defence & Space (ADS) a d'ores et déjà commencé à réorganiser l'ordre de fabrication des A400M, en raison de l'étalement des livraisons à la France. Ainsi, MSN 15 qui aurait dû être le sixième A400M livré à l'armée de l'Air, sera finalement livré à la Grande Bretagne. Cet exemplaire est actuellement en phase finale d'assemblage dans les usines d'ADS (ex-Airbus Military) à Séville, dans le sud de l'Espagne.

 

Initialement, le premier A400M à être livré à la Royal Air Force devait être MSN 16. Le constructeur a dû prendre cette décision, afin de se conformer à la décision de le France de ne prendre que 15 A400M sur la période 2013-2019, au lieu de 36 comme cela avait été conclu lors de la renégociation du contrat en 2010.

 

Il est probable que d'autres avions, initialement destinés à la France, soient ainsi réaffectés à la Grande Bretagne.

 

A ce jour, ADS a livré deux A400M à la France. Il s'agit de MSN 7 et 8, les deux premiers avions de série. MSN 9 doit être livré sous peu à la Turquie. L'armée de l'Air doit ensuite prendre livraison de MSN 10, 11 et 14, tandis que MSN 13 ira rejoindre les rangs de la force aérienne turque.

 

Viendra donc après MSN 15, le premier appareil destiné à la Grande Bretagne, dont la livraison devrait intervenir dans le courant de cette année, puis MSN 16, également destiné à la Royal Air Force. Toujours en 2014, il est prévu la livraison de MSN 18, le premier A400M allemand.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:50
EADS fermerait le siège allemand de sa division Cassidian

 

25-11-2013 Challenges.fr (Reuters)

 

FRANCFORT - Le groupe européen d'aérospatiale et de défense EADS prévoit de fermer le siège de sa division Cassidian à Unterschleissheim, près de Munich, dans le cadre de sa réorganisation, rapporte lundi le journal Süddeutsche Zeitung en citant des sources proches du groupe.

 

En annonçant fin juillet sa réorganisation autour de trois divisions - Airbus pour les avions civils, et qui donnera son nom à l'ensemble du groupe, Airbus Defence & Space et Airbus Helicopters (Eurocopters) -, EADS avait fait savoir qu'il passerait en revue ses activités de défense et d'espace et n'avaient pas exclu des suppressions de postes dans ce pôle qui emploie quelque 40.000 personnes dans le monde.

 

Selon l'article du Süddeutsche Zeitung, les divisions d'espace et de défense seront regroupées au site d'Ottobrunn, également près de Munich.

 

Le site d'Unterschleissheim emploie 1.400 personnes et autant travaillent à Ottobrunn, soit pour EADS soit pour sa filiale Astrium, ajoute le journal sans être en mesure d'indiquer si et combien de postes seraient menacés.

 

L'agence de presse allemande DPA avait rapporté mercredi qu'EADS réduirait les effectifs de sa nouvelle division Airbus Defense & Space d'environ 20%, soit à peu près 8.000 suppressions de postes. Deux sources industrielles citées par Reuters ont de leur côté parlé de plusieurs milliers de départs mais moins que les 8.000 évoqués par DPA.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:50
EADS : la branche défense connaîtra l'ampleur de sa restructuration en décembre

28.10.2013 Boursier.com

 

La branche "Défense" d'EADS connaîtra son sort en décembre prochain, et nul doute qu'une restructuration se dessine. Le président du groupe, Tom Enders, a expliqué au 'Süddeutsche Zeitung' que le pôle subira nécessairement des réductions d'effectifs. Le géant européen avait déjà fait savoir fin juillet dernier qu'il allait repenser ses contours, en regroupant Airbus Military, Astrium (satellites) et Cassidian (défense et sécurité) au sein d'une même division "défense et espace", qui sera rebaptisée "Airbus Defence & Space". La mise en oeuvre de la nouvelle structure était prévue au 1er janvier prochain, avec un déploiement progressif tout au long de 2014.

 

Tom Enders explique dans les colonnes du journal allemand qu'il sera autorisé à en dire plus sur la restructuration en décembre. En rapprochant trois entités opérationnelles, le groupe estime qu'il sera en mesure de réaliser des synergies, et risque fort d'être confronté à des doublons en matière d'emplois. Mais outre ce volet organisationnel, la branche défense, contrairement à son pendant aéronautique civile, est confrontée à un contexte économique beaucoup plus tendu, à cause de la baisse des budgets de la défense sur les marchés traditionnels des économies développées. Les sites allemands seraient notamment "à risque", car Berlin a nettement réduit la voilure sur ses dépenses en faveur de l'armée.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 12:50
EADS: nominations au sein d'Airbus Defence & Space

19/09/2013 Cercle Finance

 

EADS a annoncé la nomination de trois nouveaux membres de la direction générale de sa future division Airbus Defence & Space, qui deviendra opérationnelle en 2014.

 

Pilar Albiac-Murillo, actuellement directrice générale déléguée de Cassidian et présidente exécutif de Cassidian Espagne, deviendra vice-présidente exécutive des opérations de la nouvelle division et en dirigera le processus de transformation. 

 

Christian Scherer, actuellement directeur des ventes et responsable des opérations internationales au sein de Cassidian, sera nommé au poste de vice-président exécutif des ventes et marketing d'Airbus Defence & Space.

 

Enfin, Lars Immisch, actuellement à la tête de la fonction rémunérations et avantages au sein de l'organisation des ressources humaines d'EADS/Airbus, deviendra vice-président exécutif des RH de la division.

 

'Ensemble, notre priorité consiste aujourd'hui à passer en revue l'intégralité des activités spatiales et de défense du groupe, afin de pouvoir proposer au quatrième trimestre, une feuille de route pour la mise en place de la future division', a déclaré Bernhard Gerwert, actuellement président exécutif de Cassidian et, à terme, de la division.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:50
EADS vise plus de cessions que d'acquisitions dans la défense

11/09 LesEchos.fr (Reuters)

 

EADS mettra davantage l'accent sur les cessions d'actifs que sur les acquisitions dans le cadre de la fusion annoncée de ses activités militaires et spatiales, a déclaré mercredi le directeur commercial de Cassidian, la branche défense du groupe européen.

 

EADS a annoncé fin juillet son intention de regrouper ses différentes filiales de défense et spatiales dans le cadre de la réorganisation de ses activités en trois divisions: Airbus (avions civils), Airbus Defence & Space et Airbus Helicopters (Eurocopter). (Voir )

 

Les filiales font l'objet d'une revue de portefeuille et le groupe pourrait céder des activités "petites et facilement séparées du reste", a dit mercredi Christian Scherer, directeur commercial de Cassidian.

 

"Cela doit se traduire par une simplification de ce que nous faisons et non par une complexité accrue par l'ajout d'activités supplémentaires. Nous ne sommes pas à l'affût d'acquisitions", a-t-il ajouté en marge d'une conférence sur la défense à Londres.

 

Mardi, Marwan Lahoud, le responsable de la stratégie d'EADS, a déclaré que des cessions et des acquisitions étaient possibles à l'issue de la fusion des activités militaires et spatiales du groupe au sein d'une même division.

 

Christian Scherer s'est refusé à préciser quelles activités pourraient être vendues mais il a dit que la défense et l'aérospatiale constituaient le coeur de métier de Cassidian et que des activités telles que la cybersécurité, qui offrent un potentiel de croissance, étaient considérées comme capitales.

 

"Cassidian fait tout, des petits modules radars jusqu'aux avions de chasse et aux grands projets de contrôle aux frontières, nous avons des milliers de produits", a-t-il dit.

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