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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 17:55
Décollage imminent du Tanan

Equipé d’ un moteur diesel, le Tanan est un drone hélicoptère de 350 kg de masse maximum au décollage, conçu pour des utilisations maritimes

 

28 octobre Aerobuzz.fr

 

Airbus Defence and Space et DCNS ont signé à Paris – dans le cadre du Salon Euronaval 2014 – le mardi 28 octobre 2014 un accord de coopération visant au développement d’une capacité de drone hélicoptère embarqué. Ce partenariat technologique permettra d’accélérer la mise sur le marché du drone tactique hélicoptère (VTOL) Tanan prenant en compte dès l’origine les exigences du milieu naval et son intégration efficace sur tout type de navire armé. Les travaux permettront l’intégration du drone Tanan au système de combat du navire

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:35
Airbus Military C295 - photo EADS

Airbus Military C295 - photo EADS

 

26/10 Patrick de Jacquelot – LesEchos.fr

 

Les deux partenaires veulent fournir 56 Casa C-295 à l’armée indienne. En ligne de mire, une commande totale de 200 appareils.

 

Airbus a remis mercredi dernier aux autorités indiennes sa réponse à un appel d’offres portant sur le remplacement de 56 appareils de transport militaires Avro. Révélée dimanche par le « Times of India », cette initiative, dont « Les Echos » ont eu confirmation, repose sur une alliance avec Tata, le plus gros conglomérat indien.

 

L’appel d’offres, qui remonte à environ deux ans, prévoit qu’un groupe étranger doit être responsable de la fourniture des avions et qu’il lui faut choisir un partenaire indien pour en fabriquer une partie sur place. Dans ce cadre, c’est donc Airbus qui pilote l’opération. S’il remporte le contrat, le groupe européen fabriquera les 16 premiers appareils en Espagne - des Casa C-295, indique-t-on de source proche.

 

Tata novice dans l’aéronautique

 

Après avoir regardé différents partenaires possibles, Airbus a sélectionné Tata : à ce dernier de monter les 16 appareils suivants à partir de blocs exportés d’Europe et de fabriquer les 24 derniers localement. Dans le cadre de ce projet, aucune coentreprise entre Airbus et Tata n’est prévue. Compte tenu des nouvelles règles en jeu, un appel d’offres similaire lancé aujourd’hui confierait à l’inverse la responsabilité du projet à un groupe indien, à charge pour lui de s’associer avec un fournisseur étranger.

 

Avec Tata, Airbus s’allie au fleuron de l’industrie indienne, actif dans des secteurs comme l’automobile, la sidérurgie et les services informatiques, mais sans expérience dans l’aéronautique. Le seul groupe local qui peut se prévaloir d’une telle expérience, la société publique HAL, s’est vu interdire par le gouvernement de participer à cet appel d’offres, les autorités voulant stimuler l’apparition d’un nouvel acteur privé dans l’aéronautique.

 

Jusqu’à 200 appareils visés

 

L’alliance n’est pas sans risque. Pour Airbus, qui, en cas de victoire, devra assumer la responsabilité d’appareils montés par un « novice ». Mais aussi pour Tata, qui se lancera dans une activité nouvelle et complexe, et devra créer une chaîne d’assemblage pour un nombre relativement restreint d’appareils. La logique du projet, explique un professionnel, réside dans la perspective du remplacement ultérieur de l’ensemble des Avro et des Antonov de l’armée indienne, soit 200 appareils environ.

 

Le groupement Airbus-Tata estime avoir toutes ses chances. Ses principaux concurrents naturels sont l’italien Alenia et le russe Antonov. Le premier est a priori exclu puisque placé sur liste noire par les autorités indiennes à la suite de l’affaire de corruption dans laquelle est impliquée sa maison mère, Finmeccanica. Quant au second, il est handicapé par le fait que son appareil est largement fabriqué en Ukraine, dans des conditions très perturbées.

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 20:50
Le dossier expérimental de certification civile du drone Atlante d’Airbus DS est ouvert

Le drone Atlante d’Airbus DS a réalisé en octobre 2014, le premier vol en Europe d’un aéronef de ce type à partir d’un aéroport civil, à Almeria.  photo Airbus DS

 

12.10.2014 Aerobuzz.fr

 

Airbus Defence and Space a officiellement adressé à l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) , une demande de certification de type civile pour son drone Atlante (UAV). Il s’agit là d’une première qui va permettre à l’organisme de certification d’élaborer un cadre spécifique à partir d’un cas concret et en étroite collaboration avec l’industriel.

 

A l’origine, l’Atlante est un drone tactique multicharges MALE (moyenne altitude longue endurance) conçu par Airbus Defence and Space en Espagne pour répondre à une demande du ministère espagnol de la Défense. Il a effectué son premier vol, le 28 février 2013, sur l’aérodrome de Rozas (Espagne), avant de réaliser en octobre de la même année le premier vol en Europe d’un aéronef de ce type à partir d’un aéroport civil, à Almeria. [1] Un deuxième appareil a été mis récemment en vol.

 

Suite de l'article

 

[1] Ce vol au départ de l’aéroport d’Almeria faisait partie d’un exercice réalisé dans le cadre du projet « Perseus » (Protecting European seas and borders through the intelligent use of surveillance) de l’Union européenne. Airbus Defence and Space est l’une des 29 organisations, issues de 12 pays, partenaires du consortium « Perseus ».

 

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 18:50
Contre 1,3 milliard d'euros, Airbus fournira les futurs satellites météorologiques de l’Europe

 

21 octobre 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

Le groupe aéronautique et spatial Airbus a décroché le contrat de fabrication de 6 satellites pour un montant de 1,3 milliard d’euros. Ces satellites de nouvelle génération amélioreront la prévision du temps. Les sites de Toulouse et de Friedrichshafen se partagent l’essentiel de la charge industrielle.

 

Le contrat de la décennie en matière de satellites ! Les dirigeants d’Airbus Defence & Space ne cachaient pas leur joie après la signature officielle du contrat le 16 octobre dernier pour un montant de 1,3 milliard d’euros par ses deux clients, l’agence spatiale européenne (ESA) et l’organisation européenne pour l’exploitation de satellites météorologiques (Eumetsat).

 

L’industriel livrera 6 satellites météorologiques de nouvelle génération (dits MetOp-SG), soit 3 paires de deux satellites complémentaires qui se relaieront durant 21 ans pour offrir des services de météo dès 2021. "Cela nous permettra d’obtenir des données météorologiques plus précises tout en gagnant une journée supplémentaire de prévision", se félicite Alain Ratier directeur général d’Eumetsat. Le dirigeant évalue le bénéfice socio-économique pour l’union européenne à 5 milliards d’euros par an notamment grâce à une meilleure prévision et anticipation des catastrophes naturelles qui conduira à une meilleure protection des individus, des biens et des infrastructures.

 

La genèse du programme a été relativement courte. Les deux agences européennes ont commencé a travaillé ensemble en 2012, Eumetsat définissant le contenu de la mission météorologique, l’ESA se chargeant du développement des satellites. "La compétition a été dure mais limpide. L’offre du groupe Airbus était la plus compétitive sur le plan technique, financier et contractuel", explique-t-on du côté de l’agence spatiale européenne.

 

Le couple franco-allemand

 

Opposé au tandem Thales Alenia Space-OHB, Airbus Defence & Space a joué la carte franco-allemande. "Nos équipes de Toulouse et de Friedrichshafen ont fonctionné comme une seule et même entité. Nous avons mobilisé jusqu’à une cinquantaine de personnes pour bâtir notre proposition", explique Eric Béranger, directeur des programmes de Space Systems, filiale d'Airbus Defence & Space. Le constructeur s’est appuyé sur sa plateforme technique Astrobus qu’il considère comme "un couteau suisse" capable de s’adapter à un large spectre de missions satellitaires, comme les missions d’observation de la Terre (programme Spot) ou de météo .

 

Le site de Toulouse sera chargé de fabriquer les 3 satellites dits de la série A dotés d’instruments optiques et de sondeurs atmosphériques et Friedrichshafen les 3 complémentaires de la série B dotées d’instruments micro-ondes. Pour les sites industriels, cela correspond environ à une charge de travail de 10 ans pour 150 ingénieurs et techniciens.

 

Une facture totale de 4 milliards d’Euros

 

La répartition de travail répond au principe du retour géographique : chaque pays récupère une charge industrielle correspondant à son investissement dans le programme. La France et l’Allemagne ont contribué à hauteur de 27% chacun. "Des industriels dans tous les pays membre de l’agence bénéficieront de ce programme", a toutefois précisé Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA. Ainsi Airbus travaillera avec une centaine de partenaires sous-traitants présents dans les différents pays membres de l’agence européenne en particulier l’Italie et l’Espagne .

 

Il est à noter qu’en fin de vie après 7 années de service environ, les satellites quitteront leur orbite pour se désintégrer durant leur rentrée atmosphérique. "Deux tiers du carburant emporté par les satellites permettra de les désorbiter", a expliqué Jean Jacques Dordain. Au total, la facture pour Eumetsat s’élève à environ 4 milliards d’euros. Outre l’achat des satellites, l’agence devra financer des infrastructures au sol, payer les lanceurs, exploiter les satellites, et traiter les données durant plus de 20 ans…

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 16:50
Erstflug deutscher A400M

 

21 oct. 2014 Quelle: Redaktion der Bundeswehr 10/2014 14E29301

 

Der erste deutsche Airbus A400M startete zu seinem Erstflug von Airbus Defence and Space im südspanischen Sevilla.


Der A400M wird die Transall ablösen. Insgesamt 40 Maschinen wird die Luftwaffe erhalten, die dann beim Lufttransportgeschwader 62 in Wunstorf stationiert sein werden.

 

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 11:50
Ariane 5 - 62 successful launches in a row


17 oct. 2014 Airbus DS

 

Ariane Flight VA220 launched successfully on 16th October from Kourou, French Guiana, lifting Intelsat 30 and ARSAT-1 into orbit.

 

Demonstrating the exceptional reliability of the European heavy launcher

 

Ariane 5 has been successfully launched from Kourou, French Guiana, for the 62nd time in a row, once again confirming the reliability of the European launcher developed and built by Airbus Defence and Space, the world’s number two space technology company.

The required performance for this, the 220th Ariane flight – for which Arianespace conducted the launch operations – was to transport 10,083 kg into geostationary transfer orbit, including 9,293 kg for the two satellites on board. The remaining mass was for the SYLDA dual launch system and the satellite integration hardware.

“The 62nd successful launch in a row confirms the outstanding industrial capabilities of the teams at Airbus Defence and Space, the prime contractor for the Ariane programme since 2003, and our ability to use our experience to implement the industrial organisation for future European launchers,” said François Auque, Head of Space Systems. “We would like to thank Arianespace, for their success in commercialising the launches and operating the range of European launcher systems at the Guiana Space Centre, as well as our trusted and dependable industrial and institutional partners for our joint success for more than 10 years.”

Airbus Defence and Space has been the prime contractor for the European Ariane 5 launcher, one of the largest and most ambitious space programmes in the world, since 2003. The company oversees an industrial network that brings together more than 550 companies (more than 20% of which are SMEs) in 12 European countries. Space Systems also manages the entire industrial supply chain, from the manufacture of equipment and stages to the complete integration of the launcher in French Guiana, in line with the customer’s specifications. Drawing on the expertise the company has acquired and the investments it has made over a period of more than 10 years, Ariane 5 has become the most reliable commercial launcher on the global market and has increased its geostationary orbit payload capacity by almost two metric tonnes. Representing cutting-edge European expertise, the Ariane 5 launcher has been specially designed to inject heavy payloads into orbit.

 


About Defence and Space

Airbus Defence and Space is a division of Airbus Group formed by combining the business activities of Cassidian, Astrium and Airbus Military. The new division is Europe’s number one defence and space enterprise, the second largest space business worldwide and among the top ten global defence enterprises. It employs some 40,000 employees generating revenues of approximately €14 billion per year.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 19:50
First German Air Force A400M makes its maiden flight

 

14/10/2014 Airbus DS

 

The first Airbus A400M new generation airlifter ordered by the German Air Force has made its maiden flight, marking a key milestone towards its delivery. The aircraft, known as MSN18, took off from Seville, Spain today at 14:30 local time (GMT+1) and landed back on site 4 hours and 58 minutes later.

 

Experimental Test Pilot Thomas Wilhelm, who captained the flight, said after landing: “It is a great privilege to have conducted the first flight of the German Air Force’s first A400M. I am absolutely confident that the combination of strategic range with true tactical capability that it brings will contribute enormously to the service’

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 12:56
Un rapport dénonce le fiasco financier et calendaire du drone Harfang

Airbus Group a mis près de 270 millions d'euros de sa poche pour livrer le drone Harfang à l'armée française (Crédits : Arméé de l'Air)

 

14/10/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Une facture qui enfle (de 100 à 440 millions d'euros), des délais qui explosent (5 ans de retard), une opération qui est mal évaluée, selon un rapport du ministère de la Défense. Le drone Harfang a cumulé tout ce qu'il ne fallait pas faire.

 

Le Predator aurait pu voler beaucoup plut tôt sous les couleurs de l'armée française. Dès 2003. C'est la petite histoire dans l'histoire chaotique, trop chaotique du SIDM (Système intérimaire de drone MALE). Car Sagem, associé à l'américain General Atomics, proposait en 2001 au ministère de la Défense un système sur la base du drone Predator. Mais c'est finalement Airbus Group (alors EADS), qui est retenu par la DGA (Direction générale de l'armement) pour doter l'armée de l'air d'un drone de surveillance, de reconnaissance et de désignation d'objectif de jour comme de nuit. La plateforme du successeur du drone Hunter est réalisée par le groupe israélien IAI, sur la base du drone Heron.

C'est le début d'un long chemin de croix pour les militaires, qui ne pourront disposer du drone Harfang, d'abord conçu comme une solution intérimaire de courte durée, qu'en 2008... au lieu de 2003. Cette opération non érigée en programme (ONEP) initialement prévue pour être réalisée entre 2001 et 2003, devait être proche d'un achat sur étagère. Elle s'est poursuivie "jusqu'à la fin 2008", note un rapport du ministère de la Défense. "Plus de cinq ans de retard, pour une durée initialement prévue de deux ans, montrent que la difficulté technologique d'une telle opération avait été sous-estimée. De plus, le refus américain d'autoriser l'utilisation de certains composants a créé des problèmes qui ont également retardé le déroulement du programme", explique ce rapport.

 

La facture passe de 100 à 440 millions d'euros

A l'origine, le coût envisagé était relativement limité pour quatre drones (environ 100 millions d'euros), explique le rapport. Mais le résultat est très éloigné de cette évaluation : il a été multiplié par plus de quatre, pour atteindre plus de 440 millions. Selon le rapport, le coût de réalisation (163 millions) ne représente que la moitié des coûts identifiés jusqu'en octobre 2013, le soutien (contractualisé et interne) atteignant près de 100 millions d'euros, tandis que le coût d'utilisation s'élève à 36 millions d'euros. Pour une utilisation jusqu'à 2017, les coûts de soutien et d'utilisation sont évalués à plus de 120 millions d'euros, dont près de 22 millions d'utilisation: soit 440 millions d'euros.

Airbus Group a effectué, pour sa part, plus de 130 millions d'euros de dépenses propres, auxquelles peuvent être ajoutés plus de 120 millions d'euros pour les études du futur drone MALE. Il a par ailleurs eu à s'acquitter de 18,5 millions d'euros de pénalités. Soit près de 270 millions d'euro de sa poche.

 

Une opération mal évaluée

Lors du lancement de l'opération, les difficultés de réalisation ont été "mal évaluées, notamment en matière de navigabilité ou de capacité de vol". Airbus Group "n'a pas tenu ses engagements, notamment en termes calendaires". En revanche, le rapport du ministère estime que "les équipements livrés apportent aujourd'hui une capacité essentielle aux forces, et leur intégration dans la chaîne opérationnelle est maintenant bien maîtrisée". Les auteurs du rapport reconnaissent que certaines étapes de la réalisation du drone "ont connu des problèmes difficilement prévisibles".

Pour autant, en dépit des difficultés de ce programme, l'emploi du drone Harfang a été "décisif en Afghanistan et au Mali". Ces drones ont pu être employés en opérations extérieures, notamment en Afghanistan dès 2009, avant même d'avoir toutes leurs capacités. Celles-ci ont été apportées par la suite et utilisées au Mali. Ils ont montré une "excellente intégration dans la manoeuvre aérienne et terrestre".

 

Et maintenant ?

Comme toujours, en matière de drones, le futur est toujours compliqué en France. Des travaux sont actuellement menés pour maintenir jusqu'en 2017 le système Harfang actuel. Au-delà, il est prévu que la capacité de drones MALE soit assurée par des systèmes Reaper (un premier système a été acheté et livré en 2013) et les réflexions se poursuivent pour les drones futurs. "Quant au système pérenne qui doit lui succéder, espéré depuis 2001 et aujourd'hui envisagé pour 2020, il risque de connaître également un glissement de calendrier de plusieurs années, notamment s'il s'agit de développer un drone de conception européenne", estime le rapport.

La France dispose dans ce domaine de capacités industrielles certaines, estime le rapport, mais il lui est difficile d'y rester présente face aux Américains. "Il lui faut néanmoins tenter de poursuivre cette activité, notamment dans le domaine des équipements pour lequel les industriels ont des compétences reconnues", précise-t-il. Pourtant, les drones, qui sont de plus en plus indispensables aux armées, ont un intérêt opérationnel essentiel. "Les drones ne remplacent pas des capacités existantes mais apportent des capacités nouvelles (notamment l'endurance longue de 24 heures et la surveillance à distance de la base)". Enfin, "si l'on compare les missions effectuées avec celles d'un avion de combat, le coût global d'une heure de surveillance d'un drone est bien moins coûteux: celui-ci assure en effet une permanence longue et ne nécessite pas d'avion ravitailleur pour effectuer le transit".

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 19:40
EC-145 - photo Eurocopter Kazakhstan Engineering Ltd

EC-145 - photo Eurocopter Kazakhstan Engineering Ltd

 

09/10/2014 Le Point.fr

 

"Le montant de deux milliards d'euros évoqué ces derniers jours ne correspond en rien à la réalité du contrat", a affirmé le porte-parole d'Airbus Helicopters.

 

Airbus Helicopters a détaillé jeudi les modalités du contrat d'achat d'hélicoptères par le Kazakhstan, au coeur d'une enquête en France sur des commissions présumées en marge de cette transaction, réaffirmant que le contrat était conduit dans la légalité et soulignant qu'il ne portait que sur quelques centaines de millions d'euros. Des juges financiers français enquêtent depuis mars 2013 sur des commissions présumées en marge de contrats avec le Kazakhstan, conclus en 2010 sous le quinquennat du président Nicolas Sarkozy (2007-2012). Une information judiciaire a été ouverte pour blanchiment en bande organisée, corruption active d'agents publics étrangers et complicité et recel de ces infractions.

 

"Le montant de deux milliards d'euros évoqué ces derniers jours dans les médias ne correspond en rien à la réalité du contrat (que nous avons passé) avec les autorités kazakhes", a affirmé le porte-parole d'Airbus Helicopters, filiale du groupe européen d'aéronautique et de défense Airbus Group. La presse a évoqué un contrat de deux milliards d'euros portant notamment sur la vente de 295 locomotives et l'acquisition de 45 hélicoptères fabriqués par Eurocopter, rebaptisé depuis Airbus Helicopters. "L'EC145 est un appareil conçu et développé en Allemagne dont le prix moyen au catalogue s'élève à 7 millions d'euros", a expliqué le porte-parole de l'hélicoptériste, ajoutant qu'à la fin de l'année 2014, 26 appareils auront finalement été acquis par le Kazakhstan, estimés au total à 182 millions d'euros au prix catalogue.

 

315 millions au prix catalogue

 

Il a rappelé qu'initialement Eurocopter avait signé des accords de principe en octobre 2010 sur une intention d'achat de 45 appareils. "Ces accords ont été concrétisés en juin 2011 en présence des deux Premiers ministres français et kazakh" lors du Salon du Bourget, près de Paris, a-t-il poursuivi. Mais la législation kazakhe précisant que la livraison doit être effective l'année de la commande ferme, le contrat porte finalement à ce jour sur 26 appareils, et non 45. Vingt machines ont déjà été livrées et quatre le seront d'ici fin décembre, a détaillé Airbus Helicopters. "Même si nous prenons la base initiale d'une commande de 45 hélicoptères, nous sommes très loin du montant évoqué", a conclu le porte-parole.

 

Sur cette base, le contrat s'élèverait à 315 millions au prix catalogue. La firme a également réaffirmé que ce contrat avait "été et reste conduit de façon parfaitement légale". Airbus Helicopters précise par ailleurs que le contrat de vente avait été assorti d'un accord pour la création d'une société commune au Kazakhstan, à 50/50 avec la société Kazakhstan Engineering pour l'assemblage des hélicoptères, condition sine qua non pour pouvoir vendre du matériel dans ce pays. Les accords prévoyaient en outre la vente de kits d'appareils depuis le site de Donauworth d'EC145.

 

"Dans le cadre d'une livraison en kit, le montant des hélicoptères est sans doute inférieur au prix catalogue. Et il est fort probable que les autorités kazakhes aient obtenu d'importants rabais", a commenté un spécialiste du secteur aéronautique, sous le couvert de l'anonymat. Interrogé sur les contrats d'assistance et de maintenance entourant habituellement la vente d'hélicoptères ou d'avions, il a commenté : "Si on y ajoute effectivement la maintenance, on ne doit pas être loin des 7 millions d'euros par appareil indiqué par Airbus."

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 14:50
Armement : 140 problèmes et risques sur 9 programmes majeurs allemands

Défense Le rapport de KPMG épingle l'avion de combat Eurofighter Typhoon de BAE Systems, Airbus Group et Finmeccanica - photo Luftwaffe

 

07/10/2014 latribune.fr

 

Un rapport de KPMG identifie 140 problèmes et risques concernant neuf programmes majeurs allemands, d'un montant total de 57 milliards d'euros. Sont épinglés notamment l'avion de transport A400M (Airbus Group) et l'avion de combat Eurofighter Typhoon (BAE Systems, Airbus Group et Finmeccanica).

 

L'Allemagne doit revoir d'urgence sa politique d'armement pour faire face à la fois à l'inflation des coûts et à la dégradation de ses équipements, conclut un rapport publié lundi. Le rapport, commandé par la direction de l'armement au cabinet de consultants KPMG, survient en plein débat sur la vétusté des matériels de l'armée allemande. La ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, a reconnu l'ampleur du problème et le fait qu'il empêchait l'Allemagne d'honorer convenablement ses engagements au sein de l'Otan.

Le délabrement de certains équipements a été illustré récemment quand deux avions militaires, transportant l'un des armes et des équipements pour les Kurdes irakiens et l'autre de l'aide humanitaire à des pays africains touchés par Ebola, sont tombés en panne. L'armée reconnaît qu'une large palette de matériels, des hélicoptères aux avions de combat, ne sont plus en état, ce qui fait peser un doute sur les capacités de l'Allemagne à fournir une défense aérienne à ses alliés de l'Otan dans les Etats baltes en cas d'escalade du conflit ukrainien.

 

140 problèmes et risques

Le rapport identifie 140 problèmes et risques concernant neuf programmes majeurs, d'un montant total de 57 milliards d'euros. Sont épinglés notamment l'avion de transport A400M d'Airbus, l'avion de combat Eurofighter Typhoon de BAE Systems, Airbus et Alenia Aermacchi ainsi que le char Puma fabriqué par Rheinmetall et Krauss-Maffei Wegmann. "L'analyse d'une sélection de projets et de programmes d'armement montre qu'il est urgent d'améliorer la gestion des projets nationaux et internationaux", conclut le rapport qui énonce 180 recommandations pour contrôler les coûts et modifier certains paramètres.

La ministre de la Défense a promis d'en tenir compte et a attribué l'état préoccupant des matériels de l'armée à des retards de livraison de pièces détachées ainsi qu'à des défaillances dans les domaines de l'inspection et de la maintenance.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:50
Lutte contre les APT : Airbus DS veut s’imposer comme le leader européen

 

06 octobre 2014 - Jean Kaminsky

 

L’entité cyber sécurité, créée il y a 3 ans, a connu 3 dénomination consécutives, EADS, Cassidian et depuis quelques mois Airbus Defence and Space. Et elle a dû « digérer » le rachat de  deux PME, Netasq il y a 18 mois et Arkoon il y a 1 an, qui ont maintenant  fusionné opérationnellement, sous la direction de François Lavaste, en attendant leur prochaine fusion juridique. Elles commercialisent désormais une gamme commune sous la marque Stormshied.

 

Suite de l’article

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 11:50
Armement L'avion de combat Eurofighter dans les turbulences - photo Zinner Markus

Armement L'avion de combat Eurofighter dans les turbulences - photo Zinner Markus

 

03/10/2014, latribune.fr 

 

Des vérifications de routine sur l'avion de combat européen ont révélé en Autriche un problème sur une pièce du fuselage qui réduit des deux tiers la durée de vie de ce composant.

 

Après l'Allemagne, l'Autriche. Décidément pour l'Eurofighter, la mauvaise passe se poursuit. Des vérifications de routine ont révélé un problème sur une pièce du fuselage de l'Eurofighter qui réduit des deux tiers la durée de vie de ce composant, ont fait savoir mercredi les forces armées autrichiennes. Le fuselage de l'avion de combat est fabriqué par Premium Aerotec, une filiale allemande d'Airbus Group. Le problème a été signalé en août et doit être résolu par des modifications en cours, ajoutent-elles sans identifier le fabricant du composant.

"La sécurité en vol de l'Eurofighter n'est pas affectée actuellement", a affirmé en revanche  l'armée autrichienne, qui compte 15 avions de combat de ce type. Le problème est situé à l'arrière du fuselage et ramène la durée de vie du composant concerné de 6.000 à 2.000 heures de vol. A Berlin, le ministère de la Défense a confirmé le problème en le qualifiant d'"embêtant" mais en soulignant qu'il n'affectait pas les capacités immédiates des forces aériennes allemandes. Le porte-parole du ministère, Ingo Gerhartz, a précisé que BAE Systems avait identifié des trous de perçage "qui ne correspondent pas aux critères de conception" et effectuait des tests pour en mesurer l'impact.

 

Soupçons de pots-de-vin pour le contrat Eurofighter

Depuis 2012, la justice allemande et autrichienne soupçonne le constructeur aéronautique européen Airbus Group (alors EADS) d'avoir versé au moins 70 millions d'euros de pots-de-vin dans la vente d'avions de combat Eurofighter à l'Autriche. Les soupçons de corruption autour de ce contrat d'armement, conclu en 2003, ont rythmé la vie politique autrichienne au cours des dernières années.

La commande pour deux milliards d'euros de 18 Eurofighter Typhoon, fabriqués par le consortium Eurofighter, formé par Airbus Group, le britannique BAE Systems et l'italien Finmeccanica, avait été réduite en 2007 à 15 appareils sous l'effet du scandale, plusieurs partis demandant l'annulation pure et simple du contrat.

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 12:56
Geospatial Intelligence: la 2e saison du séminaire démarre le 7 octobre

 

03.10.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


Pour la seconde année est proposé un séminaire intitulé "Geospatial Intelligence et information géographique numérique Représentation cartographique et révolution numérique" dont l'entrée est toujours gratuite et ouverte à tous.

Comme la saison passée, il s'agit d'un séminaire mensuel sous la direction du Professeur Boulanger (Professeur à l’Institut français de géopolitique, Université Paris VIII) se déroulant à l'ENS en partenariat avec Airbus DS.

Après le succès de l'année dernière, les séances auront désormais lieu dans l'amphithéâtre Rataud (entrée au 45, rue d'Ulm) qui comprend une centaine de places.

 

La première séance aura lieu mardi 7 octobre. L'intervenant sera le directeur du renseignement militaire (DRM), le général Christophe Gomart, qui présentera son projet de réforme autour de la création du CRIG : "La Direction du renseignement militaire, centre interarmées du Geospatial Intelligence".

 

Le planning de l'année qui commence:

•4 novembre : « L’observation spatiale : un outil stratégique pour la géographie et le renseignement » par Jean-Daniel Testé (Directeur du Centre interarmées de l’Espace, Ministère de la Défense).

•2 décembre : « Nouveaux acteurs, nouvelles pratiques ... comment se projeter (ne serait-ce qu’) à 5 ans ? » par Thierry Rousselin (Directeur de la stratégie, Magellium).

•13 janvier : « Le concept GEOINT américain et la spécificité nationale industrielle française » par Alexandre Papaemmanuel (Responsable Grand Compte, Fonction renseignement, Airbus Defense and Space) et Éric Morel (Directeur Geoint France, Airbus Defense and Space).

•3 février : « Le tournant de la géographie descriptive et géométrique vers les bases de données intelligentes » par Alain Zumsteeg (Département géographie physique, Direction générale de l’armement, Ministère de la défense).

•3 mars : « Les expertises dans le domaine du Geoint et les synergies industrielles » par Philippe Larde (Responsable du département Géospatial Intelligence, Thales Communications and Security).

•7 avril : « Geospatial Intelligence : vers une approche dynamique de la cartographie » par Vincent Caillard (chef de projet GEODE 4D, Direction des programmes Defense et Espace, Institut national de l’information géographique et forestière).

•5 mai : « Geospatial Intelligence et pouvoir de décision pour un grand groupe français : le cas de Total » par Paul-David Régnier (Responsable clients globaux /Total marketing & Services).

 

Pour en savoir plus, consulter la page dédiée sur le site de l'ENS.

photo ECPAD

photo ECPAD

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 11:55
Concept de satellite Ceres  Crédits CNES - DGA

Concept de satellite Ceres Crédits CNES - DGA

 

02/10/2014 par Stefan Barensky – Air & Cosmos

 

Le ministère de la Défense a publié les éléments de son projet de loi de finances pour 2015 qui, conformément à la Loi de programmation militaire adoptée l'an dernier, intégre le démarrage de deux programmes spatiaux importants au cours de l'année prochaine : les satellites d'écoute Ceres (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatiale) et le programme de satellites de télécommunications militaires Comsat NG.

 

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 07:55
La DGA réceptionne le cinquième A400M Atlas français

 

02/10/2014 DGA Economie et technologie

 

La DGA a réceptionné un cinquième exemplaire de l’avion de transport militaire A400M Atlas le 8 septembre 2014. L’appareil, destiné à l’armée de l’air, porte le numéro de série MSN12. Il rejoindra la base aérienne d’Orléans-Bricy.

 

Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique et à la pointe de la technologie, l’A400M, produit par Airbus Defence and Space, est sans équivalent sur le marché mondial. Equipé de quatre turbopropulseurs, il est conçu pour transporter jusqu’à 37 tonnes de matériel et réaliser l’ensemble des missions liées au transport, notamment les liaisons inter et intra-théâtre, les poser d’assaut sur terrains sommaires, l’aérolargage de personnel et de matériel y compris à très grande hauteur, le ravitaillement en vol ou les évacuations sanitaires.

 

Il s’agit du sixième avion de série livré sur les 170 commandés par les sept pays partenaires du programme : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, le Royaume-Uni, et la Turquie. Quatre ont déjà été livrés à la France, ainsi qu’un à la Turquie.

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 11:50
First A400M for German Air Force runs it´s engines for the first time


29 sept. 2014 Airbus DS
 

The first Airbus A400M new generation airlifter for the German Air Force has begun final tests towards its delivery. The four engines on the aircraft, known as MSN18, were successfully run simultaneously for the first time

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 11:35
US to supply additional UH-72A Lakota helicopters to Thailand

A US Army UH-72A Lakota light-utility helicopter at the Pentagon in Washington, D.C., US

 

1 October 2014 army-technology.com

 

The US Defense Security Cooperation Agency (DSCA) has notified Congress of a potential foreign military sale (FMS) of UH-72A Lakota helicopters and associated equipment to Thailand.

 

Under the estimated $89m sale, Thailand has requested nine UH-72A Lakota helicopters, along with spare and repair parts, support equipment, communication equipment, and aviation mission planning stations.

 

Approved by the US State Department, the package also includes personnel training and training equipment, as well as other related elements of logistics support.

 

The sale is expected to contribute to Thailand's goal of upgrading and modernising its military forces with a new light-utility helicopter that can address requirements for rotary-wing transportation, while further enhancing interoperability between Thailand, the US, and other allies.

 

In addition, the sale contributes to the foreign policy and national security of the US by helping to improve the security of a major non-Nato ally.

 

EADS North America has been selected to serve as the prime contractor for the FMS programme.

 

The UH-72A Lakota, which is an unarmed utility militarised version of the EC-145 helicopter, is primarily used for search and rescue, medical evacuations, homeland security, VIP transport and disaster response and relief, as well as combat flight and pilot sustainment training missions.

 

Powered by two Turbomeca Arriel 1E2 turboshaft engines, the helicopter can also be used for general support and counter-narcotics operations.

 

It is currently operated by the US Army, Navy and the Army National Guard.

 

In June 2013, Thailand also requested six UH-72A Lakota helicopters and related equipment from the US at an estimated cost of $77m.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 18:50
Airbus Defence and Space delivers electronics for German Armed Forces

 

Johannesburg, 30 September 2014 - by AIRBUS Defence & Space

 

The company delivers broadband transmit/receive modules to the German Armed Forces to undergo testing.

Airbus Defence and Space has developed and delivered a transmit/receive (T/R) module for the German Armed Forces' (Bundeswehr's) software-controlled radio system after passing the final acceptance stage. The user will test nine broadband T/R modules, designed for the failure-free transmission of large volumes of data, in the overall system between now and the end of 2015.

The Joint Radio Systems (Streitkräftegemeinsame Verbundfähige Funkgeräte-Ausstattung – SVFuA) project aims to improve the Bundeswehr's mobile and jam-resistant voice and data communications in future, particularly for joint and combined foreign missions, thereby helping to better protect soldiers.

The SVFuA project is being developed on behalf of the Bundeswehr by the companies Airbus Defence and Space, Hagenuk Marinekommunikation, Rohde & Schwarz, Thales Electronic Systems, Telefunken Racoms and Rohde & Schwarz SIT as independent contractors.

The broadband T/R module from Airbus Defence and Space is one of the most sophisticated elements of the new radio system on account of its large frequency bandwidth. Thanks to the use of new ultra-high-frequency engineering technologies for transmit output stages in conjunction with gallium nitride transistors, the radio's broad bandwidth allows large volumes of data to be transmitted while providing the best possible protection against jamming attempts. Especially challenging was the integration of electronic components into the most compact form possible so that the radio devices could be easily installed in vehicles.

Airbus Defence and Space already delivers similar high-frequency components for the Multifunctional Information Distribution System (MIDS) programme, for which it has specialised development and production facilities as well as many years of experience in producing components of this kind.

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 11:55
Armement : l'étrange jeu du ministère pour s'offrir des avions ravitailleurs

Armement - La direction générale de l'armement pourrait commander un appareil cette année, huit en 2015 et trois en 2016 (Crédits : Airbus Group)

 

29/09/2014, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La direction générale de l'armement (DGA) pourrait commander un appareil cette année, huit en 2015 et trois en 2016. Avec un objectif caché, réduire la commande de 12 à 9 appareils.

 

A quoi joue le ministère de la Défense avec l'avion ravitailleur MRTT d'Airbus Group ? Selon un des schémas étudiés, la direction générale de l'armement (DGA) pourrait commander un appareil cette année, huit en 2015 et trois en 2016, selon des sources concordantes. Avec un objectif caché, réduire la commande de 12 à 9 appareils. Déjà, la France a réduit sa cible à douze appareils après les arbitrages du Livre blanc. Pourtant, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé à l'occasion d'une visite à l'usine de Madrid le octobre 2012 que la France achèterait 14 avions ravitailleurs à Airbus à partir de 2013. Mais c'était avant les arbitrages du livre Blanc.

 

Avec l'obtention fin 2013 de 500 millions de recettes exceptionnelles supplémentaires (REX) au titre du budget 2014, Jean-Yves Le Drian avait expliqué en mai dernier qu'elles conditionnaient "le lancement d'un ensemble de programmes structurants au cours de l'année 2014", dont "le programme d'avions ravitailleurs MRTT - Airbus A330 Multi Role Tanker Transport". La loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019) prévoit une enveloppe de 3,9 milliards au transport et au ravitaillement pour, notamment, la poursuite des livraisons des A400M et la commande d'avions ravitailleurs MRTT, essentiels pour la dissuasion, en 2014.

 

Le Multi-Role Tanker Transport (MRTT) est un A330 d'Airbus modifié en avion-ravitailleur par Airbus Defence dans l'usine de Getafe, au sud de Madrid, qui emploie 4.500 personnes environ.

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 16:35
Airbus starts assembly of Malaysia’s first A400M aircraft

The Royal Malaysian Air Force's first A400M airlifter being assembled at Airbus' final assembly line in Seville, Spain. Photo Airbus DS

 

26 September 2014 airforce-technology.com

 

Airbus Defence and Space has started assembly of the Royal Malaysian Air Force's (RMAF) first Airbus A400M military transport aircraft at its final assembly line in Seville, Spain.

 

The company has joined all the fully equipped major section, including the wing, tailplane, cockpit, fuselage and landing-gear for ground-testing.

 

In December 2005, Malaysia awarded a RM3.5bn ($1.1bn) contract for the delivery of four A400M aircraft along with training and integrated logistics support services.

 

The aircraft are scheduled to supplement the RMAF's ageing C-130 Hercules fleet, and double its operational capabilities by providing a true heavy airlift and air-to-air refuelling capability.

 

The Airbus A400M is a multi-national four-engine turboprop military transport aircraft designated as a tactical airlifter with strategic capabilities.

 

With a lifting capacity of up to 30t, the next-generation airlifter can also be configured to conduct long-range, inter and intra-theatre cargo and troop transport, medical evacuation, aerial refuelling and electronic surveillance missions.

 

The aircraft features a six-wheel, high-flotation main landing gear, and a short, soft, field landing and take-off capability, and has also been ordered by the air forces of Belgium, France, Germany, Luxembourg, Spain, Turkey and the UK.

 

Airbus is currently instructing the first group of Malaysian pilot trainees at the Airbus Defence and Space International Training Centre in Spain.

 

A new batch comprising Malaysian maintenance engineers and technicians are scheduled to arrive at the centre in the coming weeks.

 

Airbus is planning to hand over the first A400M to RMAF in the first quarter of 2015, followed by additional two aircraft later that year.

 

Delivery of the fourth and final aircraft will take place in 2016.

 
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 13:50
First flight of MSN15, the first A400M aircraft for the Royal Air Force



24 sept. 2014 Airbus DS

 

First flight of MSN15 and interview with Ed Strongman, Chief Test Pilot Military.

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21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 11:50
Le satellite d’étude de l’Environnement Sentinel-1A (programme Copernicus) photo Airbus DS

Le satellite d’étude de l’Environnement Sentinel-1A (programme Copernicus) photo Airbus DS

 

16 septembre 2014 Par Hassan Meddah - Usinenouvelle.com

 

ANALYSE  Le groupe d'aéronautique dit vouloir se concentrer sur les activités de défense où il peut être leader mondial d'ici à dix ans. Les cessions dans le domaine de l'électronique de défense et des communications sécurisées devraient attiser les convoitises, notamment de la part de Thales.

 

Au moment de la création de la division Defence and Space du groupe Airbus en début d'année, son PDG Tom Enders avait promis une révision du portefeuille d'activités. Les fuites sur les projets en cours ont précipité cette annonce et poussé le groupe à réunir,  ce mardi 16 septembre dans la matinée, un comité européen pour informer représentants du personnel et syndicats.

La ligne de démarcation entre les activités cédées ou non répond à deux critères. Primo, fidèle à son ADN, le groupe se spécialise dans ce qu'il sait faire de mieux : des objets qui volent. Secundo, il entend conserver les activités où il est ou peut devenir numéro un ou numéro deux mondial dans les dix ans à venir.

 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 16:50
Airbus : Recentrer les activités de défense, des cessions en vue

 

20-09-2014 lemaghrebdz.com

 

Airbus Group va se concentrer sur les avions militaires, les missiles et les activités spatiales et les systèmes et services associés dans le cadre de la révision de son portefeuille d'activités de défense, qui passera également par des cessions, notamment dans les activités de communication.

 

"Suite à l'évaluation exhaustive et détaillée de son portefeuille d'activités, Airbus Defence and Space a défini les activités Espace (lanceurs et satellites), Avions militaires, Missiles ainsi que les systèmes et services associés comme ses cœurs de métier", annonce Airbus Group dans un communiqué. "La division continuera à investir dans ces secteurs afin de renforcer sa position de leader", précise-t-il. Le second volet de cette restructuration, qui intervient dans le cadre de la revue stratégique d'Airbus Group engagée en 2013, porte sur la cession d'activités de communication, de participations et filiales. Airbus Defence and Space, la branche née au 1er juillet du regroupement des activités défense de l'ex-EADS, prévoit ainsi "de céder certains secteurs d'activité ne correspondant pas à ses objectifs stratégiques et pour lesquels un meilleur développement serait possible dans des structures différentes". Airbus Defence and Space comprend les anciens Cassidian, Astrium et Airbus Military et constitue le deuxième pilier d'Airbus Group aux côtés de l'avionneur Airbus. Elle emploie à ce jour quelque 40 000 salariés pour un chiffre d'affaires annuel d'environ 14 milliards d'euros.

Le groupe n'avance pas de calendrier mais précise que le volume d'activité des entités à céder avoisine les 2 milliards d'euros, selon un porte-parole.

 

"Conséquence logique"

 

"Il s'agit tout d'abord des activités de communications commerciales et parapubliques (dont les radiocommunications mobiles professionnelles ainsi que des services commerciaux de communication par satellite), qui auront de meilleures perspectives de croissance en intégrant d'autres structures industrielles", précise le groupe. Parmi les actifs mis en vente figurent également certaines filiales et participations, dont Fairchild Controls, Atlas Elektronik, Rostock System-Technik, AvDef et ESG. Le conglomérat industriel allemand ThyssenKrupp a indiqué par la voix de son patron Heinrich Hiesinger avoir pris acte de l'intention d'Airbus de vendre sa part dans leur co-entreprise Atlas Elektronik, et qu'il allait "étudier toutes les options", y compris s'en porter acquéreur.

"Nous avons un droit de préemption, nous avons pris acte des annonces (d'Airbus) et nous étudions toutes les options, mais il n'y a pas encore de décision", a déclaré un porte-parole du groupe, rapportant des propos de M. Hiesinger. "Enfin, indique Airbus, toutes les alternatives industrielles seront explorées pour les secteurs Sécurité et Électronique de défense de la division afin d'assurer leur croissance future et la création de valeur". Autrement dit, cela passera par des partenariats ou des cessions. "Les décisions concernant le portefeuille d'activités d'Airbus Defence and Space sont la conséquence logique de la revue stratégique d'Airbus Group de 2013", a déclaré Tom Enders, P-DG d'Airbus Group, cité dans le communiqué. Elles permettront "de nous recentrer encore plus sur les cœurs de métier du groupe que sont l'aéronautique et l'espace", a-t-il ajouté. "Au vu du contexte budgétaire tendu dans nos pays et de la concurrence croissante sur les marchés mondiaux, l'examen de notre portefeuille d'activités apparaît comme un élément essentiel pour le développement futur de notre division défense et espace et l'amélioration de sa compétitivité", a fait valoir de son côté Bernhard Gerwert, patron d'Airbus Defence and Space. "Toutes ces décisions respecteront bien entendu les accords de sécurité nationale et feront l'objet de discussions franches et ouvertes avec les représentants du personnel", a-t-il assuré. Côté syndical en France, on estime que ces mesures "ne constituent pas une casse énorme, elles ne concerneraient en France que 200 personnes environ, essentiellement à Elancourt", a indiqué un responsable sous couvert de l'anonymat. Le périmètre exact des activités touchées en France ne sera connu que lors d'un comité d'entreprise mercredi à Elancourt, a-t-il précisé. L'ex groupe EADS, qui emploie quelques 144'000 salariés, se compose désormais de trois divisions: Airbus (aviation commerciale), Airbus Helicopters (ex-Eurocopter) et Airbus Defence and Space (ADS) qui regroupe les anciennes divisions Cassidian (défense), Astrium (espace) et l'activité avions de transport militaire d'Airbus. Pour sa partie Espace, le groupe a déjà entrepris en juin 2014 un rapprochement avec le groupe français Safran dans les lanceurs, notamment la fusée Ariane.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:50
Airbus fait le tri dans ses activités militaires et spatiales

 

16.09.2014 Alain Ruello - LesEchos.fr
 

Airbus se focalise sur les avions militaires, les satellites et Ariane, et les missiles. Pour le reste - radio sécurisée, électronique ou encore sécurité des frontières - ce sera la vente ou un partenariat. Bernhard Gerwert, le patron d’Airbus Defence & Space, explique pourquoi il tire un trait sur 2 milliards d’activités.

 

Pour le reste, c’est à dire radio sécurisée professionnelle (PMR), services commerciaux par satellites, ou encore radars sous-marins, ce sera la vente. Au passage, un certain nombre de filiales ou de participations dans des filiales vont changer de main. Parmi elles, on recense Fairchild Controls aux Etats-Unis, Rostock System-Technik, ESG ou Atlas Elektronik en Allemagne, AvDef en France. A ce stade, « nous n’avons pas encore engagé de discussion » avec des repreneurs potentiels, poursuit Bernhard Gerwert.

 

Numéro un ou deux

La branche équipements électroniques, l’une des quatre qui a émergé du rapprochement de Cassidian, d’Astrium et d’Airbus Military pour donner naissance à Airbus Defence & Space, ainsi que certaines activités de sécurité, contrôle des frontières par exemple, vont bénéficier d’un traitement spécial. Trop critiques, notamment car ses produits se retrouvent dans la plupart des plate-formes militaires ou spatiales conservées, elles ne peuvent pas être cédées d’un bloc. Mais comme elles ne sont pas assez dominantes sur leurs différents segments de marché, le groupe n’a pas jugé possible de les conserver dans son cœur de métier. Il va donc probablement s’appuyer sur des partenaires pour les développer.

Car c’est bien ce critère de la taille critique qui a prévalu pour parvenir à ce grand tamisage en ces temps de baisse des budgets militaires en Europe et de concurrence exacerbée dans le reste du monde. « Pour chaque activité nous voulons être le numéro un mondial, où au moins le numéro deux », explique Bernhard Gerwert. En clair : toute activité qui ne répondait pas à ce critère ou pour laquelle il a été jugé impossible d’y parvenir, sort du groupe. Quitte pour Airbus & Space à tirer un trait sur 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, exception faite des équipements électroniques. Et quitte à supprimer combien de postes ?

 

Impact social pas chiffré

Sur ce point, Bernhard Gerwert botte en touche. Voulant éviter toute mauvaise interprétation, il met en avant que certaines sociétés appelées à être cédées n’étant pas consolidées, il est difficile de chiffrer l’impact social précis. Réunis ce matin en comité européen, les syndicats, eux, ne devraient pas manquer de sortir leurs calculettes. D’autant que la branche Defence & Space est née dans la douleur puisqu’elle a dû consentir à perdre 13 % de ses effectifs .

Pour ce qui est du calendrier en revanche, les choses sont plus claires : Bernhard Gerwert veut disposer d’une première liste de repreneurs pour les actifs cédés en fin d’année, et aimerait avoir clôturé tout cela mi 2015. Les candidats ne devraient pas manquer.

Hervé Bry, délégué central CFTC de l’ex-Astrium, souligne d’abord que la « vérité éclate » au sujet des services de télécommunications civils, logés principalement dans Vizada, société achetée 673 millions à Apax en août 2011, la plus importante acquisition de l’ex-EADS. « On nous avait promis monts et merveilles, mais on a toujours eu des doutes », réagit-il, d’autant plus que la mariée s’est révélée moins belle que promise... Plus globalement, le syndicat craint que cette logique de recentrage n’appauvrisse la capacité du groupe à innover. Et que sur le plan social, le modèle de la co-entreprise mis en avant par Bernhard Gerwert dans sa lettre aux salariés, comme celle en cours de constitution avec Safran pour Ariane, ne soit défavorable à l’emploi. « Tout ces arbitrages se sont faits sans les syndicats », déplore-t-il.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:50
Airbus Group lance un grand ménage dans ses activités Défense

 

16/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Airbus Group a annoncé ce mardi une réorganisation de ses activités de défense et spatiales qui se traduira par des cessions de filiales ou de participations jugées non stratégiques. Elle permettra également au groupe aéronautique de se recentrer sur les avions militaires, les missiles, les lanceurs et les satellites.

 

C'est un vrai leitmotiv chez Airbus Group : "Nous ne sommes pas encore assez rentable". C'est donc à l'aune de cet objectif financier en grande partie que Airbus Defence and Space (ADS) prévoit "de céder certains secteurs d'activité ne correspondant pas à ses objectifs stratégiques et pour lesquels un meilleur développement serait possible dans des structures différentes", a confirmé ce mardi le géant européen de l'aéronautique. Beaucoup de ces activités sont basées en Allemagne. Ces cessions pourraient représenter jusqu'à 2 milliards d'euros pour le groupe. Le patron de ADS, Bernhard Gerwert, compte recueillir les premières marques d'intérêts pour les actifs à céder d'ici à la fin de l'année et finaliser les premières cessions au premier semestre 2015.

Cette restructuration constitue également un test des relations entretenues par le groupe avec le gouvernement allemand. Le PDG d'Airbus, Tom Enders a récemment mis en garde Berlin contre les effets sur l'emploi et l'investissement de sa politique restrictive en matière d'exportations d'armements. Bernhard Gerwert a toutefois relativisé l'impact sur l'emploi de cette restructuration. "Il ne s'agit pas seulement de supprimer des emplois et de fermer d'autres sites, c'est même plutôt le contraire, a-t-il expliqué à Reuters. Nous avons ciblé certaines activités, pour lesquelles nous cherchons des investisseurs qui sont prêts à mettre de l'argent et à développer ces activités".

 

Airbus trie ses activités

Il s'agit tout d'abord des activités de communications commerciales et parapubliques (dont les radiocommunications mobiles professionnelles ainsi que des services commerciaux de communication par satellite), qui "auront de meilleures perspectives de croissance en intégrant d'autres structures industrielles", a précisé le groupe. En outre, ADS envisage de céder certaines de ses filiales et participations, dont Fairchild Controls (équipementier et support), Rostock System-Technik (ingénierie, formation...), AvDef (société de transport privé, formation,), ESG l(systèmes et logiciels) et Atlas Elektronik (systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime).

ThyssenKrupp, qui dispose d'un droit de préemption sur les 49 % d'Airbus Group dans Atlas Elektronik, va discuter avec le groupe européen de l'éventuel rachat de sa participation dans le spécialiste des systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime. "Nous allons engager des discussions avec Airbus à propos de sa participation dans Atlas afin de trouver la meilleure solution", a assuré le président du directoire du conglomérat allemand, Heinrich Hiesinger lors d'une conférence de presse organisée ce mardi.

Enfin, "toutes les alternatives industrielles seront explorées pour les secteurs sécurité et électronique de défense de la division afin d'assurer leur croissance future et la création de valeur", a ajouté ADS. Les nouvelles activités d'Airbus Group, Sécurité/communications et Electronique, ont respectivement réalisé 2,7 milliards et 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2013. Bernhard Gerwert a souligné qu'Airbus Group ne souhaitait plus investir dans l'électronique de défense et la sécurité, des activités qui nécessitent des moyens importants pour devenir leader sur ce marché, actuellement dominé en Europe par Thales.

 

Airbus Group reste dans la défense

Pour autant, Airbus Group, à l'issue de son "évaluation exhaustive et détaillée" de son portefeuille d'activités, a décidé de continuer d'investir dans les activités espace - lanceurs et satellites (3,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013) -, avions militaires (5,7 milliards d'euros), missiles ainsi que les systèmes et services associés. Des "cœurs de métier" que la division ADS devra renforcer pour rester dans ses positions de leader. ADS a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 13,7 milliards d'euros en 2013, hors missiles.

"Les décisions concernant le portefeuille d'activités d'Airbus Defence and Space sont la conséquence logique de la revue stratégique d'Airbus Group de 2013. Ces décisions renforceront les atouts de la division et permettront de nous recentrer encore plus sur les cœurs de métier du groupe que sont l'aéronautique et l'espace", a expliqué le président exécutif d'Airbus Group, Tom Enders.

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