Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 17:50
photo Armée de Terre.

photo Armée de Terre.

 

10 juin 2015 par  Pascal Coutance -electroniques.biz/

 

Manuel Valls devrait autoriser aujourd'hui même la vente à Airbus et à Safran des 34% que détient le Cnes dans Arianespace.

 

Selon notre confrère Les Echos, le premier ministre Manuel Valls devrait donner ce jour son feu vert pour la vente à Airbus et à Safran des 34% que détient le Cnes (Centre national d’études spatial) dans Arianespace. Suite à cette transaction qui devrait rapporter entre 100 et 200 millions d’euros à l'Etat, toujours selon Les Echos, la société Airbus Safran Launchers (ASL) qui avait été créée il y a un an pour regrouper les activités des deux groupes dans le domaine des lanceurs spatiaux en prévision du rachat des parts du Cnes, détiendra 75% d’Arianespace, à en croire le journal économique.

 

Si la transaction s’opère comme prévu, tout l’enjeu sera pour Airbus et Safran de mettre sur orbite le projet Ariane 6, un lanceur qui succèdera à Ariane 5 dès 2020 (si le calendrier est respecté) et qui sera surtout moins cher que son prédécesseur, notamment parce qu’il sera 100% réutilisable. L’objectif étant pour l’Europe de conserver son indépendance en matière de lancement de satellites face à la concurrence acharnée de l’américain SpaceX, entre autres…

Partager cet article
Repost0
4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 12:50
Ariane 6 : les industriels veulent une rallonge de près de 1 milliard d'euros

Il manque plus de 800 millions d'euros pour boucler le développement d'Ariane 6, selon le PDG d'Airbus Safran Launchers, Alain Charmeau (Crédits : ESA)

 

03/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Il manque plus de 800 millions d'euros pour boucler le développement complet d'Ariane 6, selon le PDG d'Airbus Safran Launchers, Alain Charmeau. C'est ce qu'il a écrit dans un courrier adressé fin janvier au directeur général de l'agence spatiale européenne, Jean-Jacques Dordain.

 

La douche froide... Moins de deux mois après la célébration début décembre du lancement d'Ariane 6 au Luxembourg, le PDG d'Airbus Safran Launchers (ASL), Alain Charmeau, a adressé le 27 janvier au directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) Jean-Jacques Dordain un courrier, dont "La Tribune" s'est procuré une copie, pour lui demander des comptes. Car le patron de la nouvelle société commune entre Airbus et Safran dans le domaine des lanceurs explique dans ce courrier qu'il manque "plus de 800 millions d'euros" pour le développement complet du futur lanceur européen. Soit un écart entre 3,41 milliards d'euros, c'est-à-dire le montant plafond engagé par ASL pour développer Ariane 6, et 2,54 milliards, la somme que l'ESA destine aux industriels pour développer le futur lanceur européen.

"Il y a un écart de plus de 800 millions d'euros entre le coût plafond engagé par Airbus Safran Lauchers et ses partenaires industriels pour le développement du système de lancement Ariane 6, et notre compréhension du budget disponible pour les contrats de développements industriels", écrit notamment Alain Charmeau.

Le coût du développement d'Ariane (3,41 milliards d'euros, dont 3,21 milliards de coûts non-récurrents) a été communiqué à l'ESA par Airbus et Safran pour la première fois le 27 octobre 2014 afin de "préparer la conférence ministérielle du Luxembourg", rappelle le PDG d'Airbus Safran Launchers. Puis, ce montant a été à nouveau confirmé par les industriels le 16 janvier dernier. Avec ce montant, les industriels s'engagent à développer Ariane 6 jusqu'à sa mise en service opérationnelle, en incluant les investissements de production. Cette somme couvre également le développement complet du moteur P120C, qui propulsera la prochaine version du lanceur italien, Vega-C, selon les exigences de l'ESA.

 

Alain Charmeau appelle à "une clarification"

C'est pourquoi le patron d'ASL estime qu'une "clarification pour combler cet écart serait très utile à court terme pour que l'industrie puisse préparer sa proposition attendue (en avril 2015, ndlr) pour le développement complet du système de lanceur Ariane 6, dans les deux mois prochains". Soit février et mars. Mais pour l'heure, selon nos informations, l'ESA n'a pas encore répondu à ce courrier. Pourquoi cet écart? Selon une source industrielle, Jean-Jacques Dordain aurait minoré de 20% le coût de développement d'Ariane 6 lors de la conférence ministérielle au Luxembourg.

Que propose ASL pour combler cet écart ? Alain Charmeau évoque une augmentation de 5% de la contribution des Etats membres, qui financent le programme Ariane 6. Une fois obtenu cet effort, les industriels seraient quant à eux prêts à combler une petite partie du trou "s'il y a vraiment un business case" (étude d'opportunité en français), estime une source industriel proche du dossier. Et, selon Alain Charmeau, l'augmentation de la contribution des Etats membres sera "un effort clé" afin d'ouvrir de nouvelles discussions entre les différents industriels européens participant au programme Ariane 6. Objectif, signer un accord avant mi-2016.

Les industriels proposent à l'ESA des "évolutions dans la distribution géographique des activités industrielles" d'Ariane 6. "Cependant, la complexité supplémentaire de la nouvelle organisation industrielle demandée, y compris des chaînes de production en double par exemple, sera prise en compte, estime Alain Charmeau. (...) Devant une telle situation et gardant à l'esprit le calendrier très serré pour préparer l'offre industrielle attendue avant avril 2015, je pense qu'il est extrêmement important pour l'ESA et ASL d'examiner ensemble les différentes possibilités(...) pour qu'Ariane 6 soit un programme réussi conformément aux attentes des ministres des pays de l'ESA".

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 11:50
Airbus Group et Safran lancent leur Joint-Venture

 

Amsterdam / Paris, le 3 décembre 2014Safran

 

Airbus Group et Safran annoncent la création de leur nouvelle Joint-Venture nommée Airbus Safran Launchers.

 

Avec un effectif initial de 450 personnes, Airbus Safran Launchers sera opérationnelle le 1er janvier 2015. Elle a pour objectif de maintenir le niveau exceptionnel de qualité et de fiabilité d’Ariane 5, tout en développant une famille de lanceurs spatiaux de nouvelle génération destinée à conforter le leadership de l’Europe dans l’industrie spatiale. La nouvelle entreprise réunira l’expertise d’Airbus Group et de Safran dans le domaine des lanceurs spatiaux sur leurs principaux sites industriels en France et en Allemagne. Le siège de la société sera situé à Issy-les-Moulineaux, près de Paris.

Cette création concrétise l’annonce faite en juin dernier par Airbus Group et Safran de leur intention de regrouper leurs activités Lanceurs respectives pour accroître la compétitivité et garantir la rentabilité de la filière européenne des lanceurs spatiaux face à une concurrence internationale accrue.

Airbus Group et Safran saluent la décision prise hier par l’Agence spatiale européenne (ESA) sur le développement et la production du nouveau lanceur Ariane 6. Les deux industriels avaient émis une proposition ambitieuse, dont l’approbation était essentielle au succès de la Joint-Venture. Cette proposition suppose de fait un accord de principe pour le transfert à la Joint-Venture des actions Arianespace détenues par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) français.

« Avec cette Joint-Venture, l’industrie affirme son leadership et son profond engagement à garantir durablement l’accès autonome de l’Europe à l’espace. On se souviendra de la Conférence ministérielle de l’ESA qui s’est tenue hier comme de celle ayant scellé l’avenir de la nouvelle famille de lanceurs Ariane pour les prochaines décennies. Elle aura ouvert également un nouveau chapitre dans la manière dont l’Europe mène et gère ses ambitions spatiales. Si nous voulons contrer avec succès la concurrence internationale grandissante et éviter le risque de voir le secteur spatial européen marginalisé, beaucoup reste à faire. C’est pourquoi nous espérons que cette Conférence ministérielle de l’ESA serve de catalyseur pour transformer la manière dont les agences spatiales institutionnelles opèreront et interagiront avec l’industrie à l’avenir », a déclaré Tom Enders, CEO d’Airbus Group.

« La création d’Airbus Safran Launchers juste après la tenue de la Conférence ministérielle est plus qu’un symbole, c’est la marque de notre forte volonté et de notre capacité à nous mobiliser et tenir nos engagements d’industriels. C’est ce que nous continuerons à réaliser pour que nous tous, industriels et Etats européens, soyons en mesure de poursuivre l’incontestable succès du programme Ariane, en continuant de garantir à l’Europe un accès à l’espace indépendant, fiable et compétitif. J’en suis convaincu, Airbus Safran Launchers deviendra un fleuron mondial dans le domaine des lanceurs, capable de profiter de la croissance du marché et de mieux servir les clients institutionnels et commerciaux ; l’Europe a en effet tous les atouts pour faire la course en tête en matière de technologies, dont les retombées irrigueront tout comme par le passé l’ensemble du secteur aéronautique et spatial », a déclaré Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran.

Jean-Paul Herteman et Tom Enders remercient également leurs équipes qui, au cours de ces derniers mois, ont préparé l’établissement de cette nouvelle entreprise en un temps record. Avec le soutien des clients et des actionnaires, la plupart des procédures de consultation et d’approbation réglementaires ont pu être réalisées, auprès notamment des autorités de la concurrence, d’Arianespace et des Comités d’entreprise des Groupes, afin de valider cette création, dont la finalisation (closing) est prévue le 31 décembre 2014 à l’issue des dernières formalités.

La signature de la création d’Airbus Safran Launchers lance la première phase opérationnelle de la société. Dans un deuxième temps, toutes les activités Lanceurs d’Airbus Group et de Safran seront intégrées à la Joint-Venture.

****

Airbus Group est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. En 2013, le Groupe - qui comprend Airbus, Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters - a enregistré un chiffre d’affaires de 57,6 milliards d’euros (retraité) avec un effectif d’environ 138 000 personnes (retraité).

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 66 300 personnes pour un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros en 2013*. Composé de nombreuses sociétés, Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2013 des dépenses de 1,8 milliard d’euros. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.
* Le chiffre d’affaires 2013 retraité des impacts IFRS11 s’établit à 14,4 milliards d’euros.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories