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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 12:45
photo EMA / Archives

photo EMA / Archives


28.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

La "Plateforme", qui se présente comme une coalition de formations loyalistes maliennes mais dont de nombreux cadres et membres sont d'anciens miliciens des groupes djihadistes, a affirmé, hier soir, avoir "récupéré ses morts" du 20 décembre, tués par des militaires français de l'opération Barkhane lors d'un raid visant le groupe Al-Mourabitoune.

Ce raid avait été annoncé par l'EMA français; dans son communiqué, l'EMA déclarait qu'"une dizaine de terroristes ont été neutralisés" (voir mon post ici).

Contacté par notre correspondant à Bamako, "le chef d'état-major des Ganda Koy" (l'une des milices de la Plateforme) a affirmé hier soir que "l'attaque a eu lieu à environ 65km de Ménaka, vers la frontière avec le Niger, dans la localité d'In Araban. Des éléments du MAA pro-Bamako et du GATIA étaient en mission de sensibilisation auprès des populations suite aux affrontements qui ont eu lieu dans cette zone entre communautés Dahoussak et Peulh. Une rencontre était même prévue le 8 janvier prochain pour régler ce conflit. Barkhane a frappé nos éléments avec des tirs d'hélicoptères puis avec des hommes à terre. Nous avions 4 véhicules et une dizaine de motos sur place."

Selon ce même Djibril Diallo, les troupes françaises "ont bloqué la zone pendant 3 ou 4 jours, puis nous avons pu y avoir accès pour récupérer les corps de nos hommes. Il y a 12 corps. D'autres ont été faits prisonniers. On ne sait pas combien ils sont, ni ce qu'ils sont devenus, ni où ils sont. Barkhane a aussi saisi de l'armement qui nous appartient, on veut le récupérer. On veut aussi que Barkhane reconnaisse avoir fait une erreur."

Barkhane s'en tient au communiqué de l'EMA et maintient que son attaque visait bien "un groupe terroriste" formé de "gens résolus (...) qui ont ouvert le feu les premiers". 

Pas de commentaire de l'EMA sur la récupération des corps mais on y affirme "une chose très claire: nous n'avons aucun doute sur les intentions des gens qui étaient en face de nous".

 

Djihadistes contre touaregs. Par ailleurs, des djihadistes d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), d'Ansar Dine et du Front de libération du Macina auraient tué 10 rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), lors de deux attaques séparées cette semaine dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne.

L'un de ces raids a été revendiqué, samedi, par Ansar Dine. Il a visé la base de Telhandok, à la frontière entre le Mali et l'Algérie, et a fait "onze morts parmi les traitres à la solde de la France", affirme l'organisation jihadiste. Le MNLA (voir son communiqué ici) a fait état de six morts.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:45
Un millier de soldats français sont toujours déployés au Mali, essentiellement dans le cadre de Barkhane - photo EMA / Armée de Terre

Un millier de soldats français sont toujours déployés au Mali, essentiellement dans le cadre de Barkhane - photo EMA / Armée de Terre

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les forces françaises de l'opération Barkhane ont mené dans la nuit de samedi à dimanche dernier une opération contre le groupe djihadiste Al Mourabitoune à Ménaka dans le nord du Mali, a annoncé mardi soir le ministère français de la Défense.


Dans la nuit du 19 au 20 décembre, les forces françaises ont conduit une opération dans la région de Ménaka, au Mali, contre un élément du groupe terroriste Al Mourabitoun, responsable de nombreux attentats à l'encontre des populations malienne et nigérienne, des forces armées locales et des forces internationales. Le groupe Al Mourabitoun a notamment revendiqué l'attaque contre l'hôtel Radisson Blu de Bamako qui avait fait 20 morts le 21 novembre dernier dans la capitale malienne.

"Au terme de combats violents qui ont duré près de quatre heures, deux pick-ups et une dizaine de motos ont été saisis. Une dizaine de terroristes ont été neutralisés. Une quantité importante d'armements et d'explosifs a été récupérée".

Al Mourabitoune, groupe djihadiste sahélien dirigé par Mokhtar Belmokhtar et lié à Al Qaïda, a également revendiqué l'attaque d'un restaurant de Bamako où cinq personnes ont été tuées en mars dernier et celui commis en août dans l'hôtel Byblos de Sévaré, dans le centre du Mali, où 17 personnes ont trouvé la mort. De nombreux combattants opèrent dans le vaste désert du nord du Mali, dont certains sont liés à Al Qaïda, ou bien à des organisations laïques de la communauté touarègue, en lutte pour l'indépendance d'une région qu'ils appellent Azawad.

Un millier de soldats français sont toujours déployés au Mali, essentiellement dans le cadre de Barkhane. La mission de l'Onu compte elle près de 10.000 hommes.

 

Etat d'urgence au Mali

Lundi, le gouvernement malien a proclamé l'état d'urgence pour une durée de dix jours, à la suite de ce que des sources proches de la sécurité présentent comme une série de menaces émanant de groupes djihadistes. Après l'attaque contre l'hôtel de luxe Radisson Blu, à Bamako le 20 novembre, le gouvernement avait alors proclamé l'état d'urgence pour une durée de dix jours.

"L'institution de l'état d'urgence vise à donner aux autorités compétentes les moyens de droit leur permettant de mieux circonscrire et combattre tout projet d'atteinte à la sécurité des personnes et de leurs biens et toute tentative de troubles à la quiétude des populations", a estimé le gouvernement dans un communiqué, sans donner davantage de précisions.

Selon deux sources proches des services de sécurité, des menaces lancées par des groupes djihadistes ont précipité lundi l'annonce du rétablissement de l'état d'urgence. L'une de ces sources a indiqué que cela faisait suite à une rencontre de chefs islamistes dans la région de Kidal, la semaine dernière. Des tirs de roquettes ont visé lundi dernier la ville de Gao, dans le nord du Mali, où stationnent des casques bleus et des soldats français.

Gao est une des principales bases de l'armée française dans le cadre de l'opération régionale antiterroriste Barkhane. Cette opération, qui mobilise quelque 3.500 soldats français dans cinq pays de la région, a pris le relais de l'opération Serval lancée au Mali en janvier 2013 pour repousser les groupes armés islamistes qui menaçaient de prendre le contrôle de Bamako.

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 08:55
Opération Barkhane : neutralisation de terroristes

 

11/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Dans la nuit du 10 au 11 décembre, au Nord du Mali, dans la région de Gao, les forces françaises ont neutralisé plusieurs membres d’un groupe armé terroristes.

 

Cette opération, effectuée suite à un renseignement d’opportunité, a été conduite en coordination avec les autorités maliennes. Elle a permis la neutralisation d’une dizaine de membres d’un groupe armé terroriste.

 

Parmi ces personnes figure Ahmed El Tilemsi, membre fondateur du Mujao et émir d’Al Mourabitoune au Mali, ainsi que des proches combattants de ce chef terroriste.

 

Depuis plusieurs semaines les groupes armés terroristes organisent des attaques contre les forces de la MINUSMA et la population pour tenter de déstabiliser le Nord Mali. Connus pour disséminer des engins explosifs, ces terroristes préparaient de nouvelles attaques suicides.

 

Cette opération porte un coup dur aux activités d’Al Mourabitoune et aux terroristes qui agissent dans la BSS.

 

Elle s’inscrit dans le cadre des opérations que mène en permanence la force Barkhaneet dans la continuité des coups sévères qui ont été portés aux groupes terroristes depuis le lancement de cette opération, le 1eraoût 2014.

 

Pour mémoire, depuis cette date, c’est une cinquantaine de terroristes qui ont été neutralisés et plusieurs tonnes d’armements détruits.

 

Cette action vient rappeler que les forces françaises exercent une pression permanente sur leurs adversaires dans l’ensemble de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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