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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:45
En Somalie, les Navy Seals ont ciblé Al-Chabab

07.10.2013 Par Cyril Bensimon LE MONDE

Deux semaines après l'attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi, qui a fait au moins 67 morts, les forces spéciales américaines ont lancé samedi 5 octobre un assaut sur la ville côtière de Baraawe, à 180 kilomètres au sud de Mogadiscio, contre le mouvement islamiste Al-Chabab. L'opération commando menée par les Navy Seals aurait visé, selon des responsables américains cités par l'agence Reuters, un Kényan d'origine somalienne, connu sous le nom d'Ikrima. Après plus d'une heure d'intenses combats, selon des témoins, les soldats américains ont dû se retirer sans avoir capturé ce chef militaire d'Al-Chabab et sans avoir pu confirmer sa mort éventuelle.

 

Aussitôt après cette opération militaire, la plus importante menée par les Etats-Unis sur le sol somalien depuis que des forces spéciales ont tué, il y a quatre ans, le chef islamiste Saleh Ali Nabhan, le porte-parole d'Al-Chabab, Abdulaziz Abou Moussab, a assuré que ses combattants ont fait de "nombreuses victimes" parmi les forces étrangères, et fait état d'un mort dans les rangs du mouvement islamiste. Il a par ailleurs accusé la Grande-Bretagne et la Turquie d'être impliquées dans l'attaque, ce que Londres et Ankara ont fermement démenti.

 

D'IMPORTANTS REVERS MILITAIRES

On ignore si Ikrima, de son vrai nom Abdikadar Mohamed Abdikadar, a joué un rôle dans l'attaque perpétrée contre le centre commercial Westgate de Nairobi. En revanche, le nom de la cible des Navy Seals a été cité dans une série d'attentats menés sur le sol kényan. Tout d'abord, celui contre l'ambassade américaine à Nairobi en 1998, puis ceux menés quatre ans plus tard à Mombasa contre un hôtel et un avion israéliens.

Ces deux dernières années, Al-Chabab a subi d'importants revers militaires, infligés par les soldats ougandais, burundais et kényans déployés dans le cadre de l'Amisom, ainsi que par l'armée éthiopienne, mais les insurgés islamistes affiliés à Al-Qaida sont toujours présents dans le sud de la Somalie. Un territoire qui leur sert autant pour déstabiliser les fragiles autorités de Mogadiscio que pour préparer des opérations terroristes à l'étranger.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:30
Des réseaux d’Al-Qaida durement touchés, mais qui renaissent

07/10/2013 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Depuis 2008, l'Administration Obama a lancé pas moins de 79 attaques de drones au Yémen.

Jamais al-Qaida n'a été aussi durement touchée par les attaques ciblées américaines, pas moins de 350 ordonnées par Barack Obama depuis sa première élection en 2008. Une période où la mouvance terroriste a perdu sa tête, Oussama Ben Laden, ainsi que plusieurs cadres importants, dont le dernier en date, Abou Anas al-Libi, capturé samedi lors d'un raid dans sa maison de Tripoli en­ ­Libye.

 

Pas moins de vingt-cinq des quarante plus importants responsables d'al-Qaida ont ainsi été mis hors d'état de nuire. Parmi eux: l'Américain d'ascendance yéménite Anwar al-Awlaqi, qui était retourné sur ses terres pour organiser le recrutement de musulmans en Europe et aux États-Unis, mais aussi le Saoudien Said al-Shiri, son adjoint à la direction d'al-Qaida dans la péninsule Arabique (Aqpa), qui constitue la principale menace pour les intérêts américains. Avec les zones tribales afghano-pakistanaises, c'est au Yémen que les forces spéciales américaines ont concentré leur lutte. Et s'il est vrai que les attaques de drones au Yémen - pas moins de 79 sous l'Administration Obama - ont décapité Aqpa, l'efficacité tactique de ces tirs ciblés n'a pas empêché la mouvance locale de prospérer.

 
 

Des tirs répétés de drones, même renforcés par des captures régulières de cadres d'al-Qaida, ne suffisent pas à affaiblir durablement une mouvance terroriste transformée en label, avec des filiales de plus en plus autonomes dans les territoires où elles se sont implantées. «Les succursales d'al-Qaida disposent d'une redoutable capacité d'adaptation au terrain sur lequel elles évoluent», analyse un expert d'al-Qaida en Irak et en Syrie. «Et ces filiales affichent une facilité déconcertante à renouveler leurs dirigeants», ajoute l'expert, qui rappelle que la disparition d'un djihadiste est inscrite dans la logique du combat de «ces fous de Dieu». Lorsqu'al-Awlaqi ou al-Shiri viennent à disparaître, il reste encore Nasser al-Wahaishi, l'ancien secrétaire d'Oussama Ben Laden, pour prendre les rênes d'Apqa. Et accessoirement répondre au téléphone d'Ayman Zawahiri, le patron «d'al-Qaida central», caché entre l'Afghanistan et le Pakistan. Au-delà des individus, tous partagent la même idéologie forgée à la guerre contre «l'Occident impie».

 

D'autre part, les dégâts collatéraux provoqués par les tirs de drones sur les populations civiles aboutissent souvent à rapprocher ces populations des cibles visées. Même si al-Qaida au Yémen ou sa vitrine Ansar al-Charia ont dû abandonner certaines zones sous le coup des attaques conjuguées de l'armée et des forces spéciales américaines, leurs membres ont pu se réfugier dans des régions où les chefs de tribu sont faibles et l'autorité de l'État défaillante, pour continuer à y assembler leurs explosifs. Et lorsque certaines branches locales d'al-Qaida ont été affaiblies par des défections répétées, comme les Chebab en Somalie, celles-ci sont davantage le résultat de divergences entre leaders locaux que des coups de boutoir assénés par les Occidentaux, qui ont toutes les peines du monde pour infiltrer une organisation cloisonnée.

 

Le chaos né des révoltes arabes a également favorisé la circulation de certains dignitaires d'al-Qaida, revenus en Égypte ou en Libye comme Abou Anas al-Libi. Abou Moussab al-Souri est un autre cadre militaire d'al-Qaida, qui a recouvré la liberté à la faveur de la grâce accordée aux djihadistes par le président syrien Bachar el-Assad au début du soulèvement. Où est-il aujourd'hui? Probablement chez lui en Syrie, ou en Irak voisin, où la mouvance al-Qaida, AQI, profite du conflit syrien pour rebondir. Et là encore, malgré les éliminations de ses différents chefs successifs depuis le sanguinaire Abou Moussab al-Zarqaoui, AQI n'a jamais rendu gorge. Au contraire, son actuel leader Abou Omar al-Bagdadi va et vient entre l'Irak et la Syrie.

 

La capacité de résilience d'AQI a été récemment renforcée par les prisonniers qui se sont fait la belle lors d'une attaque contre des centres de détention au nord de Bagdad. Des laboratoires chimiques clandestins aux mains d'al-Qaida ont également été repérés au nord de l'Irak par les services de renseignements occidentaux. Bref, l'instabilité qui parcourt le monde arabe de la Libye à l'ancienne Mésopotamie offre un terreau favorable à l'essor de la mouvance terroriste, malgré les coups sévères qui lui sont infligés.

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:45
La feuille de route d'AQMI au Mali dévoilée

07.10.2013 Le Monde.fr ( AFP)

 

Radio France internationale (RFI) et le journal Libération ont publié l'intégralité de la feuille de route pour le Mali signée du chef d'Al-Qaida pour le Maghreb islamique (AQMI), un document découvert en février à Tombouctou et dont la problématique centrale est de donner naissance au territoire islamique de l'Azawad. Les deux rédactions ont pendant des mois traduit ces textes de l'arabe, puis les ont authentifiés et fait analyser par des experts.

 

Abdelmalek Droukdel voulait instituer une administration de façade composée de Touareg afin de tirer discrètement les ficelles, révèle cette lettre de quatre-vingts pages, subdivisées en six chapitres, rédigée en juillet 2012 – quatre mois après la conquête du nord du Mali par des groupes djihadistes – et intitulée "Directives générales relatives au projet islamique djihadiste dans l'Azawad" (Azawad est le terme utilisé par les Touareg pour désigner le nord du Mali).

 

Le document, rédigé par Abdelmalek Droukdel, décrit comment AQMI comptait instrumentaliser le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), mais aussi dans une moindre mesure, le groupe Ansar Dine.

"L'intervention étrangère sera imminente et rapide si nous avons la main sur le gouvernement et si notre influence s'affirme clairement. L'ennemi aura plus de difficulté à recourir à cette intervention si le gouvernement comprend la majorité de la population de l'Azawad que dans le cas d'un gouvernement d'Al-Qaida ou de tendance salafiste djihadiste".

Il suggère même de renoncer dans un premier temps à appliquer une version stricte de la charia afin de gagner les cœurs et les esprits des populations et suggère de gouverner "avec douceur et sagesse".

 

Lire notre décryptage Au Mali, une coalition de groupes islamistes hétérogènes mais coordonnés

 

MANQUE DE CONTRÔLE SUR SES TROUPES

Sont ainsi mis au jour "les stratégies d'un groupe criminel, sa propre bureaucratie politique et religieuse, ses inflexions tacticiennes, ses interrogations ('Etat islamique ou Emirat islamique'), ses accrochages idéologiques, ses virages lexicaux, ses failles internes et, pour finir, l'incroyable ignorance théologique de ses propres troupes", commente Libération.

 

Ce document démontre également le manque de contrôle de l'émir d'AQMI sur certains éléments de la mouvance djihadiste au Sahel : pendant les dix mois où ils ont contrôlé la région, les islamistes radicaux se sont aliéné une majorité de la population locale, notamment en détruisant des mausolées et en appliquant une version rigoureuse de la charia.

 

Regarder la vidéo explicative Vidéo : la carte du Mali décryptée en 5 minutes

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 12:17
Les États-Unis capturent un des chefs d'al-Qaida

06/10/2013 Par lefigaro.fr
 

Abou Anas al-Libi, recherché depuis quinze ans pour son rôle dans les attentats de 1998 contre des ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, a été capturé en Libye. Les forces spéciales américaines ont également mené un raid contre les Chebab en Somalie.

 

Quinze ans que les États-Unis souhaitaient sa capture. Abou Anas al-Libi, un des leaders présumés d'al-Qaida, est depuis samedi soir entre les mains de Washington. L'homme de 49 ans, accusé d'être responsable des attentats meurtriers de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya, a été arrêté en Libye lors d'un raid des forces spéciales mené en plein jour à Tripoli.

«Les Etats-Unis d'Amérique ne cesseront jamais leurs efforts pour que les responsables d'actes de terrorisme rendent des comptes», a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat John Kerry

 

224 morts en 1998

Abou Anas al-Libi, de son vrai nom Nazih Abdul Hamed al-Raghie, était membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl) avant de rallier le réseau d'al-Qaida. Durant des années, il s'est battu pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi afin d'instaurer en Libye un État islamiste radical. Le Groupe islamique de combat libyen était dirigé depuis l'Asie centrale par un des tout premiers lieutenant d'Oussama Ben laden, Abou Laith al-Libi.

Abou Anas al-Libi a fini par rejoindre la mouvance al-Qaida, et aurait joué un rôle central dans les attentats du 7 août 1998. Ce jour là, une voiture piégée devant l'ambassade américaine à Nairobi avait fait 213 morts, dont seuls 44 travaillaient à l'ambassade. Simultanément, un camion-citerne piégé avait explosé devant l'ambassade américaine à Dar es-Salaam, en Tanzanie, tuant 11 passants.

 

 

La tête d'Abou Anas al-Libi était mise à prix depuis 15 ans: le FBI offrait 5 millions de dollars pour sa capture. L'opération qui a permis sa capture s'est faite avec l'accord du gouvernement libyen. L'homme est détenu «dans un endroit sûr à l'extérieur de la Libye», et devrait rapidement être transféré aux Etats-Unis pour y être jugé.

 

Opération contre les Chebab

24 heures plus tôt, dans la nuit de vendredi à samedi, les forces spéciales américaines se sont également attaquées à une base chebab en Somalie. Le résultat de cette opération, visant à mettre la main sur un leader chebab très recherché, est flou. L'homme n'a pas été capturé, mais aurait pu être tué lors des combats. «Les militaires américains ont pris toutes les précautions nécessaires pour évier des pertes civiles dans cette opération et se sont retirés après avoir infligé quelques pertes aux shebab», a déclaré un porte-parole américain.

Les chebab, eux, avaient annoncé dès samedi matin qu'ils avaient été attaqués par des forces occidentales, «mais on leur a infligé une leçon et ils ont échoué», ont-ils affirmé. «L'opération ratée a été menée par des Blancs», qui ont accosté à bord de «deux petits bateaux partis d'une plus grande embarcation en mer (...) Un garde shebab a été tué, mais les renforts sont arrivés rapidement et les étrangers ont fui», a raconté à l'AFP le porte-parole chebab, Abdulaziz Abu Musab.

«J'ai été réveillé par le bruit d'un hélicoptère tournant autour du quartier et quelques minutes plus tard, des coups de feu ont éclaté et duré près de 10 minutes», a raconté un témoin sous couvert d'anonymat. «Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais c'était une attaque organisée visant une maison où se trouvaient des commandants shebab». «Ce matin, on ne peut pas s'approcher du lieu de l'attaque, des shebab lourdement armés ont bouclé la zone», a indiqué un autre habitant.

Cette attaque américaine intervient deux semaines après la sanglante prise d'otages du centre commercial Westgate de Nairobi, au Kenya, revendiquée par les Chebab.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 12:45
Le Kenya était prévenu d'un risque élevé d'attaque

28/09/2013 Le Point.fr (AFP)

 

Israël avait notamment averti d'attaques possibles le gouvernement de Nairobi, mais "rien n'a été fait", déplore une source sécuritaire kényane.

 

Une semaine après le début du drame qui a coûté la vie à au moins 67 personnes, le gouvernement kényan est pointé du doigt pour son manque de vigilance. Selon des sources sécuritaires, il a été averti, notamment par Israël, d'un risque élevé d'attentat peu avant l'attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi. Des ministres kényans et les chefs des différents services de sécurité avaient reçu des informations de la part des principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité, contenues dans un rapport des renseignements kényans, prévenant d'un projet d'attaque de grande ampleur courant septembre, ont précisé à l'AFP ces sources sécuritaires.

 

Parmi d'autres, "Israël avait prévenu d'attaques possibles contre ses intérêts économiques" au Kenya, mais "à part transmettre [le rapport des services kényans qui mentionnaient le danger] d'un bureau à l'autre, rien n'a été fait", a asséné une de ces sources sécuritaires. Depuis fin 2012, plusieurs autres rapports avaient déjà été transmis à la police et à l'armée, faisant état "de menaces sur des objectifs précis, y compris le Westgate", a précisé un autre responsable sécuritaire de haut rang sous le couvert de l'anonymat, "mais personne ne semblait les prendre au sérieux". "Personne ne peut dire qu'on n'avait pas été prévenu du risque d'attaque", a souligné ce haut responsable.

 

Des extraits du rapport des services kényans ont été publiés samedi par les principaux quotidiens du pays, le Nation, le Standard et le Star. Ce document contient des avertissements provenant d'Israël et "d'autres partenaires étrangers en matière de renseignement", selon ces sources, qui n'ont pas précisé quels autres pays avaient émis des avertissements. Outre Israël, les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité. Selon le quotidien Nation, les ministères des Finances, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que le chef de l'armée, avaient notamment été avertis des menaces.

 

Le chef des renseignements auditionné lundi

 

"Ils ont été informés d'un risque élevé de terrorisme et de plans visant à lancer des attaques simultanées à Nairobi et Mombasa [sud-est] entre le 13 et le 20 septembre 2013", indique le rapport des renseignements kényans, cité par le quotidien. Le rapport ajoute que l'ambassade d'Israël, qui a des liens étroits avec le Kenya, notamment en matière sécuritaire, avait directement informé le gouvernement kényan des projets d'attaques contre des intérêts israéliens durant le mois de septembre, mois de vacances juives. Le Westgate est partiellement détenu par des capitaux israéliens et était depuis longtemps cité par les sociétés de sécurité comme une cible potentielle de groupes liés à al-Qaida. Les services israéliens jouent un rôle important dans l'enquête en cours sur l'attaque du Westgate.

 

Le chef des services de renseignements kényans, Michael Giganchi, doit être auditionné lundi par les parlementaires kényans, alors que l'opinion publique critique de plus en plus l'impréparation des autorités kényanes. Le 21 septembre, un commando armé a attaqué à l'arme automatique et à la grenade le luxueux centre commercial Westgate de Nairobi, tuant des employés et des clients et s'y retranchant avec des otages. Au moins 67 personnes ont péri au cours de l'attaque puis du siège qui a pris fin lundi, selon des sources sécuritaires. Les opérations militaires contre les assaillants ont été annoncées officiellement terminées mardi soir. Le carnage a été revendiqué par les insurgés islamistes somaliens shebabs, liés à al-Qaida, qui l'ont expliqué comme des représailles à la présence militaire du Kenya en Somalie.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 21:30
Syrie: risque accru lié au retour des mercenaires dans leurs pays (experts)

MOSCOU, 25 septembre - RIA Novosti

 

Les mercenaires qui combattent à présent contre les autorités syriennes pourraient à l'avenir menacer la sécurité de leurs pays d'origine ou d'autres Etats, estiment des experts russes réunis lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.

 

"On ne doit pas s'attendre à ce qu'après le renversement du président syrien Bachar el-Assad, des forces démocratiques modérées arrivent au pouvoir. Du moment que la nébuleuse Al-Qaïda s'est engagée dans la lutte aux côtés de l'opposition syrienne, il s'agit d'un problème de terrorisme qui concerne le monde entier", a déclaré Sergueï Gontcharov, président de l'Association internationale des vétérans des unités d'élite Alfa.

 

Et d'ajouter que les mercenaires qui combattaient à présent contre les autorités en Syrie reviendrait après chez eux ou iraient "gagner de l'argent" ailleurs.

 

"Qu'arrivera-t-il à toute cette armée de mercenaires qui se trouve à présent en Syrie? Elle va s'éparpiller à travers le monde à la recherche d'argent", a indiqué l'expert, estimant qu'après le conflit syrien, ils deviendraient encore plus radicaux et dangereux.

 

M.Gontcharov n'a pas exclu leur apparition dans le Caucase russe. Alexeï Malachenko, du Centre Carnegie de Moscou, est du même avis.

 

"On ne doit en aucun cas considérer tout ce qui se passe de nos jours au Kenya, en Syrie et au Yémen comme des épisodes isolés. C'est un problème global", a souligné l'expert, appelant à ne pas simplifier ce problème.

 

Selon les médias, près de 10.000 étrangers, y compris de plusieurs pays d'Europe de l'Ouest, participent à présent aux hostilités contre les troupes gouvernementales en Syrie. Le ministère russe des Affaires étrangères a averti auparavant que les extrémistes qui réalisent aujourd'hui une "formation" en Syrie pourraient se manifester sous peu dans d'autres pays.

 

Le premier vice-directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) Sergueï Smirnov a antérieurement annoncé qu'entre 300 et 400 mercenaires russes combattaient en Syrie dans les rangs de l'insurrection. Selon le responsable, ce problème ne concerne pas que la Russie, mais aussi les autres pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui regroupe la Russie, le Kazakhstan, la Chine, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:45
Le Kenya, base avancée d'Israël contre al-Qaida

23/09/2013 Par Marc Henry – LeFigaro.fr

 

L'État hébreu et le Kenya ont noué une véritable alliance sur le front militaire et des renseignements.

 

«Dans la lutte contre le terrorisme, Israël et le Kenya agissent main dans la main»: ces mots de condoléances du président israélien, Shimon Pérès, ne sont pas seulement des propos de circonstances. Malgré les milliers de kilomètres qui les séparent, les deux pays ont noué une véritable alliance sur le front militaire et des renseignements. Selon des médias, des «conseillers» israéliens, spécialisés dans la gestion des prises d'otages, auraient été dépêchés d'urgence à Nairobi pour aider les forces locales à neutraliser le commando islamiste qui a pris d'assaut le centre commercial Westgate de Nairobi. Ces informations n'ont pas été confirmées.

 

Une telle assistance n'aurait toutefois rien d'étonnant. Depuis des années, l'État hébreu utilise le Kenya comme base de surveillance des groupes islamistes de la mouvance d'al-Qaida qui prolifèrent en Afrique. Un «front» devenu de plus en plus «chaud», notamment depuis l'attaque suicide d'al-Qaida contre l'ambassade des États-Unis, qui avait fait plus de 200 morts en août 1998.

 

En 2002, al-Qaida a perpétré un attentat au Kenya contre un hôtel appartenant à un groupe israélien. Des kamikazes ont fait exploser un véhicule tout-terrain dans l'établissement à Monbasa tuant 13 personnes dont trois Israéliens et dix Kényans. Au même moment, une seconde catastrophe a été évitée de justesse lorsque les forces de sécurité kényanes ont trouvé deux lance-roquettes prêts à l'emploi qui devaient faire exploser au décollage un avion charter de la compagnie israélienne El Al transportant plus de 260 passagers.

 

Gardiens de la révolution

 

Plus récemment encore, en juin de l'an dernier, deux membres des gardiens de la révolution iranienne ont été arrêtés au Kenya en possession d'explosifs. Condamnés à perpétuité, ils planifiaient un attentat anti-israélien pour venger une série d'assassinats de savants atomistes iraniens que Téhéran a attribués au Mossad. L'un des accusés a affirmé devant la cour avoir été interrogé en prison par des Israéliens. Cette «intimité» est telle que selon le quotidien Haaretz, des experts israéliens dans la lutte antiterroriste ont formé des centaines de militaires et de policiers kényans aussi bien dans leur pays que lors de stages intensifs en Israël.

 

Auparavant, cette collaboration s'était déjà traduite de façon spectaculaire en 1976 lorsqu'un commando d'élite israélien avait libéré les passagers d'un avion d'Air France pris en otages par des terroristes palestiniens et allemands et détourné vers Entebbé en Ouganda. À cette occasion, le Kenya avait autorisé l'avion transportant les militaires israéliens à se ravitailler en carburant dans le plus grand secret. Une aide que les Israéliens n'ont jamais oubliée.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 07:45
Qui sont les shebab somaliens?

24.09.2013 BBC Afrique
 

Le groupe militant islamiste somalien shebab a revendiqué l’attaque du centre commercial Westgate à Nairobi au Kenya.

 

Qui sont les shebab somaliens?

Al-Shabaab signifie “la jeunesse” en arabe.

Le groupe a émergé commet aile militaire radicale de l'Union des tribunaux islamiques en Somalie, et s’est fait connaître en 2006 en combattant les forces éthiopiennes venues soutenir le gouvernement somalien de transition.

Le groupe jihadiste a occupé Mogadiscio avant que les forces de l’Union Africaine ne le chasse de la capitale, mais il contrôle toujours les campagnes du sud et mène régulièrement des attaques dans la capitale.

Les shebab adhèrent à la vision salafiste de l’Islam, inspirée de l’Arabie saoudite, qui inclut la lapidation à mort des femmes accusées d’adultère et l’amputation des mains des personnes accusées de vols.

La plupart des Somaliens sont sunnites.

Les shebab ont formé une alliance avec al-Qaida, et selon de plusieurs sources, de nombreux jijadistes étrangers sont allé en Somalie pour prêter main forte aux shebab.

Leur nombre est estimé à entre 5.000 et 9.000.

 

Qui est leur leader?

La direction du groupe a fait l’objet de violentes rivalités ces derniers mois, car le groupe est confronté à des pertes de territoires, une baisse de ses sources de financement et une scission idéologique qui oppose ceux visent des priorités domestiques et ceux qui souhaitent mener un jihad international.

Ahmed Abdi Godane, dit Mokthar Abu Zoubayr, a pris l'ascendant sur les shebab.

Rarement aperçu en public, il est originaire du Somaliland, région du nord de la Somalie qui a déclaré son indépendance.

Son prédécesseur Moalim Aden Hashi Ayro a été tué en 2008 dans un raid aérien américain.

Ahmed Abdi Godane est l’instigateur de l’alliance du groupe avec Al-Qaida, et est partisan d’une ligne dure et du jihad international.

Sa tête est mise à prix par les Américains pour 7 millions de dollars.

Son rival Sheik Hassan Dahir Aweys était partisan d’une lutte axée sur la Somalie.

Plusieurs de ses alliés et été tués, et il s’est rendu au gouvernement.

 

Quelle zone de Somalie les shebabs contrôlent-ils?

Les shebab avaient pris le contrôle de quasiment l’ensemble de la capitale Mogadiscio en 2006, et de large portions du centre et du sud de la Somalie jusqu’à l’intervention des forces de l’Union Africaine en 2011.

Le groupe a été chassé de Mogadiscio en 2011, et de la ville portuaire de Kismayo en septembre 2012, qui constituait un bastion clé du groupe.

Il contrôle toujours de larges zones rurales, notamment dans le sud, où il a imposé la charia.

Les shebab mènent toujours de nombreux attentats suicides à Mogadiscio et ailleurs.

Les analystes estiment que le groupe se concentre de plus en plus sur des techniques de guerilla pour contrer la puissance de feu des forces de l’UA.

Le groupe est pressurisé sur plusieurs fronts depuis l’incursion des forces kényanes en Somalie en 2011, désormais sous la bannière de l’UA.

 

De quels soutiens étrangers les shebab disposent-ils?

Les shebab ont annoncé leur alliance avec al-Qaida en février 2012.

Dans une vidéo commune, le leader des shebab Ahmed Abdi Godane a prêté son allégeance au chef d’Al-Qaida Ayman al-Zawahiri.

Les deux groupes travaillent ensemble, et des combattants étrangers combattent aux coté des Somaliens, venus notamment du Kenya, d’Ouganda, de Tanzanie ou de l’Occident.

Les responsables américains pensent qu’étant donné le repli d’Al-Qaida en Afghanistan et au Pakistan depuis la mort d’Osama Ben Laden, ses combattants se réfugient de plus en plus en Somalie.

Hostiles à toute intervention occidentale, les shebab ont interdit toute aide alimentaire en 2011 des zones qu’ils contrôlent, et chassé les ONG.

L’Erythrée est le seul allié régional des shebab, pour contrer l’influence de son ennemi juré l’Ethiopie, qui avait envoyé ses soldats en Somalie entre 2006 et 2009.

L’Erythrée dément fournir des armes aux shebab.

 

Comment sont financé les shebab?

Dans un rapport publié par l’ONU, les revenus du groupe étaient estimés à entre 70 et 100 millions de dollars US en 2011, essentiellement des taxes portuaires.

Ces revenus ont disparus depuis la perte de Mogadiscio et Kismayo.

L’ONU a demandé aux pays du Moyen Orient de mettre fin à un trafic illégal de charbon de bois qui contribue au financement des shebab, en violation des sanctions internationales.

 

Pourquoi viser le Kenya?

Les shebab ont pris pour cible le Kenya depuis l’envoi de soldats kényans dans le sud de la Somalie en octobre 2011.

Ces soldats ont ensuite été intégrés dans la force de l’Union africaine.

 

Quelles attaques les sheb ont-ils mené hors de Somalie?

Les shebabs ont revendiqué l’attaque meurtrière du centre commercial Westland à Nairobi le 21 sepetembre 2013.

Ils sont responsables d’un double attentat suicide dans la capitale ougandaise Kamapala, qui avait fait 76 morts en 2010 parmi des spectateurs qui regardaient la Coupe du Monde de football.

L’Ouganda avait été visé car il fournit en troupes la force de l’UA en Somalie, de meme que le Burundi.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 19:45
Prise d'otages au Kenya: environ 200 otages libérés par l'armée

MOSCOU, 23 septembre 20:04 - RIA Novosti

 

L'armée kenyane a libéré lundi près de 200 otages retenus par des terroristes depuis samedi dernier dans le centre commercial Westgate à Nairobi, ont annoncé les Forces armées kenyanes sur leur Twitter.

 

65 des 200 otages libérés ont été hospitalisés. Onze militaires blessés pendant l'opération spéciale se trouvent aussi à l'hôpital, selon l'armée.

 

Les forces de l'ordre ont pris le contrôle du centre commercial lundi matin, elles poursuivent la recherche des terroristes à tous les étages du bâtiment. Trois terroristes ont été tués et plusieurs autres blessés pendant l'assaut.

 

Un commando islamiste a attaqué le 21 septembre le centre commercial huppé Westgate, dans le centre de la capitale kényane, prenant en otages tous ses visiteurs. L'attaque a été revendiquée par le mouvement radical d'al-Shebab, proche de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda.

 

Selon le dernier bilan, l'attaque a fait 69 morts, dont des Français, des Canadiens, des Britanniques, des Sud-Coréens et des membres de la famille du président kényan, ainsi qu'environ 200 blessés. Suite à l'assaut, les terroristes ont relâché les otages musulmans.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
Les Chebab, bras armé d'al-Qaida dans la Corne de l'Afrique

22/09/2013 Par Pierre Prier – LeFigaro.fr


 

De plus en plus radicalisés, les Chebab ont envoyé des combattants en Afghanistan et en Irak, où ils ont acquis de l'expérience avant de revenir au pays où ils ont basculé dans le terrorisme.

 

Avec l'attentat de Nairobi, les «Chebab» somaliens signent leur appartenance à al-Qaida, à laquelle ils ont officiellement fait allégeance par deux fois, en 2009 et en 2012. L'assaut de Nairobi porte toutes les marques de la nébuleuse islamique: terrorisme, prise d'otages, attaque contre des civils et des intérêts étrangers, et pas seulement kényans. Des capitaux israéliens ont été investis dans le centre commercial Westgate. Mais cette internationalisation du mouvement armé reste liée à la guerre en Somalie. «Pour eux, le Kenya, impliqué dans le soutien au gouvernement somalien, était la cible idéale, dit le chercheur Jean-Pierre Filiu, spécialiste d'al-Qaida. Ils ont perdu l'essentiel de leur pouvoir et de leurs territoires en Somalie. Il ne leur reste que la fuite en avant.»

Les Chebab visent pour l'instant les pays qui soutiennent le gouvernement fédéral somalien, le Kenya et l'Ouganda, où une double attaque suicide a tué 76 personnes dans la capitale, Kampala, en juillet 2010. La naissance du «Mouvement des jeunes combattants» (chebab désigne les jeunes de sexe masculin en arabe) est elle aussi due largement au contexte historique. Ces «jeunes» ont vu le jour en tant que force militaire de l'«Union des tribunaux islamiques», un groupe qui avait conquis la plus grande partie de la Somalie en 2006. Les «Tribunaux» soutenus par de nombreux hommes d'affaires lassés du chaos, avaient commencé à rétablir l'ordre. Avant d'être chassés en 2006 par l'armée éthiopienne, fidèle alliée des États-Unis dans la région.

De plus en plus radicalisés, les Chebab ont envoyé des combattants en Afghanistan et en Irak, où ils ont acquis de l'expérience avant de revenir au pays. Des combattants étrangers les ont suivis. Les Chebab ont alors importé la technique des attentats suicides, à partir de 2008. Craignant l'enlisement, l'Éthiopie s'est retirée de Somalie début 2009, après un accord avec le nouveau Gouvernement de transition, dirigé alors par… Charif Cheikh Ahmed, l'ancien dirigeant des Tribunaux islamiques, considéré un peu tard comme un modéré.

C'est la «période faste» des Chebab. Ils tiennent le sud de la Somalie et la plus grande partie de la capitale Mogadiscio, imposent une version rigoriste de loi islamique dans les régions qu'ils contrôlent ; des voleurs sont amputés, des femmes adultères lapidées, l'aide internationale lors d'une grande sécheresse refusée. Mais leur «succès» ne dure pas. En août 2011, les forces africaines, composées alors surtout de l'Ouganda et du Burundi, finissent par chasser les Chebab de Mogadiscio. Fin 2011, l'offensive africaine s'intensifie. Le Kenya, ulcéré par des enlèvements attribués aux Chebab près de sa frontière, entre par le sud - leur bastion -, pour y créer une zone tampon avec l'aide de milices locales. L'Éthiopie fait de même à l'Ouest.

Les Chebab sont alors réduits au terrorisme, en Somalie, puis maintenant chez l'ennemi extérieur. «Le nombre de combattants est passé de 15.000 à 5000, estime Jean-Pierre Filiu. Ils ont purgé les “tièdes”. Seuls les plus durs sont restés.»

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:30
Syria Rebels source globservateur.blogs.ouest-france.fr

Syria Rebels source globservateur.blogs.ouest-france.fr

19 septembre 2013 à 22:29 Par Sami Boukhelifa - RFI

 

En Syrie, les rebelles nationalistes d’un côté, les salafistes et les jihadistes affiliés à al-Qaïda de l’autre, combattent tous les forces de Bachar el-Assad. Mais ces groupes sont loin de faire front commun. Ils s’affrontent également entre eux, comme c’était le cas jeudi matin 19 septembre dans la ville syrienne d’Azaz dans le nord, près d’Alep. Les Nations unies publient un rapport alarmant, une sorte de cartographie des différents groupes rebelles syriens. Plus de la moitié d’entre eux sont des groupes extrémistes radicaux.

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 07:30
Syrie : al-Qaïda s'empare de la ville d'Aazaz à la frontière turque

19 septembre 2013 Par RFI Avec Paul Khalifeh, correspondant à Beyrouth

 

En Syrie, al-Qaïda et l'ASL se livrent à une guerre sans merci.

 

Des jihadistes d'al-Qaïda ont décrété le couvre-feu dans la ville d'Aazaz, près d'Alep, après en avoir chassé l'Armée syrienne libre au prix de violents combats qui ont fait des dizaines de victimes. Al-Qaïda tente aussi d'évincer l'ASL de la ville de Deir Ezzor, non loin de l'Irak. La Syrie est désormais en proie à une guerre triangulaire où tout le monde s'entretue.

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 18:30
Syria Rebels source globservateur.blogs.ouest-france.fr

Syria Rebels source globservateur.blogs.ouest-france.fr

17.09.2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Une étude menée par l’institut de défense britannique IHS Jane’s conclue que près de la moitié des rebelles combattant le régime du président Bachar al-Assad sont en réalité des djihadistes et des islamistes membres de groupes extrémistes.

 

Cette analyse, qui doit être publiée cette semaine, estime à environ 100.000 le nombre de rebelles engagés dans le combat, selon le quotidien britannique The Telegraph.

Mais après plus de deux ans et demi de combats, ces combattants sont divisés en près de 1.000 groupes différents. Les experts d’IHS Jane’s estiment que 10.000 d’entre eux seraient des djihadistes combattant au sein de groupes liés à Al-Qaïda, tandis que de 30.000 à 35.000 autres seraient des islamistes membres de groupes extrémistes, mais différents des djihadistes car uniquement centrés sur le combat en Syrie.

Il y aurait aussi au moins 30.000 modérés appartenant à des groupes qui ont un caractère islamique, ce qui signifie qu’une petite minorité des rebelles sont liés à des groupes laïques ou purement nationalistes.

L’étude fait écho aux estimations de diplomates occidentaux pour qui moins d’un tiers des forces de l’opposition syrienne font des alliés «acceptables».

«L’insurrection est désormais dominée par des groupes qui ont au moins un point de vue islamiste sur le conflit», a déclaré Charles Lister, auteur de cette étude, cité par le journal.

«Si les Occidentaux apparaissent comme n’étant pas intéressés à faire tomber Assad, les islamistes modérés vont alors probablement basculer dans le camp des extrémistes», avertit encore Charles Lister.

Deux factions liées à Al-Qaïda domine clairement: le front Al-Nosra et l’État islamique d’Irak et du levant (ISIL). Leur influence aurait grandi surtout au cours de la dernière année, a tel point qu’ils cherchent désormais à affirmer leur domination sur les populations et les membres de l’Armée syrienne libre.

Alors que les modérés ne veulent que renverser la dictature de Bachar al-Assad, les djihadistes souhaitent l’établissement d’un Etat islamique radical au sein d’un califat régional. Sources de tensions, ces divergences d’objectif ont débouché très récemment sur des affrontements entre l’ISIL et deux grandes factions de modérés.

Al-Qaïda a notamment tué plusieurs commandants de l’Armée syrienne libre au cours des dernières semaines dans la région de Lattaquié.

L’étude est basée sur des estimations des services de renseignement et des entrevues avec des activistes et des militants.

Fin août, le chef du Conseil national syrien, George Sabra, indiquait à 45eNord.ca qu’il n’y avait que «quelques milliers [de djihadistes] sur les 180.000 soldats de l’Armée syrienne libre.

Selon le chef du CNS, les djihadistes sont entrés en Syrie à la faveur des violents affrontements de la guerre civile et de l’inaction de la communauté internationale par rapport au conflit, qui s’est amorcé il y a plus de deux ans et demi.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:20
Predator over Afghanistan photo USAF

Predator over Afghanistan photo USAF

MOSCOU, 5 septembre - RIA Novosti

 

Les ingénieurs d'Al-Qaïda ont reçu pour mission d'élaborer une stratégie anti-drone, comme en témoigne un rapport confidentiel du renseignement américain dévoilé au Washington Post par Edward Snowden, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Selon les informations de la Defense Intelligence Agency (DIA), les terroristes financent des projets de recherche pour créer des stations de brouillage, qui permettraient de perturber les signaux GPS et les balises infrarouges qui servent à orienter les opérateurs de drones.

 

De plus, Al-Qaïda travaille sur des aérostats de surveillance et des appareils télécommandés de taille réduite qui devraient permettre aux terroristes de suivre la trajectoire des drones américains. Les terroristes se penchent sur la possibilité d'abattre les drones grâce aux lance-roquettes sol-air et travaillent sur des systèmes d'alerte d'approche de drones.  Le commandement d'Al-Qaïda supervise tous les projets et sert de base de liaison pour échanger les succès entre diverses équipes d'ingénieurs.

 

Les terroristes recrutent des spécialistes, notamment des experts en drones et technologies balistiques. Selon le WP, en 2010, les autorités turques ont arrêté un étudiant mathématicien de 23 ans, membre d'Al-Qaïda, qui cherchait le moyen d'abattre les drones de surveillance de l'Otan en Afghanistan et effectuait des calculs balistiques. Les jihadistes qui travaillent sur les nouvelles technologies appellent, par le biais de revues anglophones en ligne, à les aider dans la guerre contre les "drones diaboliques". Il est suggéré à cet effet de partager les avis, les idées et les compétences pratiques. Sans oublier la guerre psychologique. Les terroristes cherchent à jouer sur la colère de la population en raison des nombreuses victimes civiles et à montrer la guerre de drones comme une entreprise lâche et immorale.

 

Les drones Predator et Reaper sont l'arme principale de la CIA et du Pentagone contre Al-Qaïda depuis la présidence de George W. Bush. En dix ans leurs attaques ont tué près de 3 000 personnes et ont poussé les terroristes à prendre des mesures d'urgence pour limiter leurs déplacements au Pakistan, en Afghanistan, au Yémen et en Somalie. D’où les tentatives d'Al-Qaïda pour trouver un moyen de lutter contre les drones. Leurs talons d'Achille sont la liaison satellite, le contrôle à distance et l'absence du cryptage pour certaines communications.

 

Par ailleurs, les drones perdent souvent le signal sans aide extérieure. En général, les perturbations sont réparées en quelques secondes mais dans certains cas elles ont entraîné le crash du drone, comme en décembre 2011 dans le ciel iranien (Téhéran a annoncé qu'il avait lui-même abattu l’appareil). Les méthodes bon marché pour lutter contre les drones – à l’aide de lasers et d'autres dispositifs capables d'aveugler les caméras et les capteurs des drones - ne sont plus secrètes depuis longtemps. Les chercheurs de l'université du Texas à Austin ont notamment réussi, au cours d'une expérience, à "carjacker" un drone en trompant son signal GPS avec un transmetteur terrestre et en programmant un faux itinéraire.

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 11:35
Un centre de communication d'Al-Qaïda découvert au Pakistan

NEW DELHI, 20 août - RIA Novosti

 

Les services de sécurité pakistanais ont découvert à Lahore, dans la province du Pendjab (Pakistan), un centre de communication du réseau terroriste international Al-Qaïda, a annoncé la chaîne de télévision Geo News, citant une source au sein des services secrets.

 

Six personnes soupçonnées de terrorisme, dont quatre femmes ont été interpellées lors de l'opération menée par les forces de l'ordre. Selon les services secrets, les intéressés assuraient la liaison avec des extrémistes en Afghanistan et dans les régions tribales pakistanaises situées le long de la frontière afghane.

 

Les forces de sécurité ont également saisi des armes à feu et des munitions.

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 12:50
Menaces d'attentats : Al-Qaïda viserait des trains en Europe, selon un média allemand

19.08.2013, LeParisien.fr (AFP)


Le réseau extrémiste Al-Qaïda projette des attentats sur des trains à grande vitesse dans toute l'Europe, affirme lundi le quotidien allemand Bild, citant des sources proches des services secrets.

Selon le journal populaire, ces attentats pourraient prendre la forme d'actes de sabotage sur les voies, dans les tunnels, ainsi que des bombes dans les trains mêmes.

Une information émanant de l'Agence de sécurité américaine (NSA)

D'après Bild, l'information sur ces projets d'attentats provient de l'Agence nationale de la sécurité américaine (NSA), qui a capté une conversation téléphonique il y a quelques semaines entre de hauts responsables d'Al Qaida. Cette même Agence nationale de sécurité américaine (NSA)  mais aussi le FBI ont accès aux serveurs de neuf géants américains de l'internet, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d'étrangers.

Pour cette raison, les autorités allemandes surveillent depuis plus de deux semaines les lignes empruntées par les trains allemands à grande vitesse ICE ainsi que les gares, à l'aide d'une série de mesures supplémentaires discrètes, telles des rondes de policiers en civil, écrit Bild, journal le plus lu d'Allemagne.

Début août les Américains avaient émis une mise en garde contre des menaces d'attentats d'Al-Qaïda visant «les intérêts occidentaux», en particulier au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les Etats-Unis avaient décidé de fermer une vingtaine d'ambassades pour des raisons de sécurité et recommandé à leurs ressortissants d'éviter de voyager. Dans la foulée, des pays européens dont la France avaient également fermé des ambassades.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 17:30
L'Armée syrienne libre désormais en guerre contre Al-Qaïda

12.07.2013 Romandie.com (ats)

 

Un nouveau front s'ouvre en Syrie après le meurtre par des islamistes liés à Al-Qaïda d'un chef de l'Armée syrienne libre (ASL), composante de l'opposition soutenue par l'Occident. L'ASL considère cet assassinat comme une déclaration de guerre.

 

Kamal Hamami, plus connu sous son nom de guerre Abou Bassir al Ladkani, a été tué jeudi dans le grand port syrien de Lattaquié par des islamistes du groupe de l'"Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL). Il était l'une personnalités les plus en vue du Conseil militaire suprême de l'ASL.

 

"Nous allons les balayer", a déclaré un commandant de l'ASL ayant requis l'anonymat. "Nous n'allons pas les laisser s'en sortir comme cela, vu qu'ils veulent nous prendre pour cible", a-t-il ajouté.

 

D'après ce commandant, les militants liés à Al-Qaïda ont affirmé qu'il n'y avait "pas de place" pour l'ASL dans la région où Kamal Hamami a été tué, dans le nord de la Syrie, près de la frontière avec la Turquie.

 

D'autres responsables de l'opposition ont précisé que Kamal Hamami, qui participait à une réunion avec des activistes de l'EIIL lorsque ceux-ci l'ont tué, avait disputé aux islamistes la maîtrise d'un poste de contrôle à Lattaquié.

 

Attaques plus fréquentes

 

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche de l'opposition, fait état de heurts de plus en plus fréquents depuis plusieurs semaines entre l'ASL à l'EIIL.

 

"Vendredi dernier, l'Etat islamique a tué un rebelle de l'ASL dans la province d'Idlib et l'a décapité", a dit Rami Abdelrahman, qui dirige l'OSDH. Des attaques ont eu lieu dans de nombreuses provinces.

 

Les groupes islamistes radicaux, parfois liés à Al-Qaïda, gagnent en influence au sein de l'insurrection syrienne et l'EIIL cherche depuis plusieurs mois à imposer son autorité sur les zones tenues par l'opposition dans le nord de la Syrie.

 

"Zones libérées"

 

Parmi les groupes islamistes, les unités combattantes de l'EIIL ont pris le dessus sur le Front al Nosra, plus local, et grâce à l'aide de riches particuliers des pays du Golfe, ont commencé à imposer dans les "zones libérées" les règles les plus strictes de la loi musulmane.

 

Le porte-parole du Conseil militaire suprême de l'ASL, Louay Mekdad, a déclaré que le chef de file de l'Etat islamique en Irak, Abou Ayman al Baghdadi, avait lui-même abattu Kamal Hamami et son frère à un barrage routier.

 

L'ASL tente d'établir un réseau logistique et de renforcer sa présence dans toute la Syrie alors que les Etats-Unis réfléchissent à livrer des armes aux rebelles.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 19:40
Près de 200 islamistes russes combattent en Syrie aux côtés d'al-Qaïda

06 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

MOSCOU - Près de 200 islamistes du Caucase russe combattent en Syrie aux côtés d'Al-Qaïda, a déclaré jeudi le chef du Service fédéral de sécurité (FSB), Alexandre Bortnikov, cité par les agences de presse russes.

 

La Russie est inquiète du fait que près de 200 rebelles de l'+Emirat du Caucase+ combattent sous le drapeau d'Al-Qaïda et d'autres structures affiliées, a déclaré M. Bortnikov à la suite d'une réunion avec des responsables des services de sécurité à Kazan, la capitale du Tatarstan (Volga).

 

L'Emirat du Caucase se veut un +État+, autoproclamé en 2007 par le chef rebelle tchétchène Dokou Oumarov, visant à instaurer la charia dans le Caucase russe, .

 

Après la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) entre forces fédérales russes et indépendantistes, la rébellion s'est progressivement islamisée et a de plus en plus débordé hors des frontières tchétchènes pour se transformer au milieu des années 2000 en un mouvement islamiste armé actif dans tout le Caucase du Nord.

 

Nous assistons actuellement à un processus d'intensification des activités des combattants qui se rendent là-bas, en Syrie, a-t-il poursuivi.

 

Ce qui est dangereux, c'est que ces terroristes vont revenir dans leurs pays d'origine. Que devons-nous faire, quelle barrière créer (...), ce sont des questions qui ont été soulevées pendant la réunion, a souligné M. Bortnikov.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 22:03
Irak: démantèlement d'une cellule d'Al-Qaïda qui fabriquait des armes chimiques

01 juin 2013 16h55 Romandie.com (AFP)

 

BAGDAD - Les autorités irakiennes ont annoncé samedi le démantèlement d'une cellule d'Al-Qaïda qui fabriquait des armes chimiques, dont du sarin et du gaz moutarde, destinées à des attentats en Irak, en Europe et en Amérique du Nord.

 

Les services de renseignement du ministère de la Défense étaient au courant de l'existence de deux usines situées à Bagdad et d'une troisième en province dès leurs débuts, a assuré Mohammed al-Askari, porte-parole du ministère lors d'une intervention télévisée.

 

Selon lui, cinq membres du réseau extrémiste, soupçonnés d'avoir conçu ces usines, ont été arrêtés, sans toutefois préciser quand l'opération s'est déroulée.

 

Cette cellule a reçu des directives d'un autre groupe lié à Al-Qaïda sur la façon de produire ces armes, a-t-il ajouté.

 

Le groupe a réussi à produire du sarin, un neurotoxique dont un demi-milligramme suffit à tuer un adulte, et du gaz moutarde.

 

La cellule démantelée comptait utiliser ces armes dans le cadre d'attaques en Irak, mais aussi dans un pays frontalier (de l'Irak), en Europe et en Amérique du Nord, a assuré M. Askari.

 

La télévision publique irakienne a montré des images de petits avions téléguidés saisis par les enquêteurs, à l'aide desquels les militants pensaient lancer leurs attaques.

 

Le gaz sarin est un puissant neurotoxique, inodore et invisible.

 

Des responsables internationaux et de ONG ont fait état ces derniers mois de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie aussi bien par le régime de Bachar al-Assad que par des groupes rebelles.

 

Le gaz moutarde, a notamment été utilisé par l'armée irakienne pendant la guerre contre l'Iran (1980-1988) et dans le bombardement de la ville d'Halabja, au Kurdistan irakien, qui avait fait près de 5.000 morts parmi la population en mars 1988.

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