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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 17:55
CERCES 2016 Manœuvre de la 27e BIM du 21 au 25 Novembre

 

07.11.2016 source 27e BIM

 

L’exercice hivernal majeur de la 27e brigade d’infanterie de montagne (BIM) se déroulera du lundi 21 au vendredi 25 novembre 2016 sur le grand champ de tir des Alpes dans la zone des Rochilles - Mont Thabor (Au-dessus de Valloire).

 

Commandé par la brigade, « CERCES » est un exercice tactique unique du niveau groupement tactique interarmes (GTIA)  recréant en conditions quasi réelles une opération en zone montagneuse hivernale enneigée.

 

Comprenant une manœuvre interarmes à tirs réels avec les armes individuelles et collectives en dotation dans les unités de la brigade, il permet d’entraîner toutes les composantes (infanterie, artillerie, génie, cavalerie ou encore groupement commando montagne) de cette brigade particulièrement polyvalente sur le thème de l’action de coercition de force de moyenne et de haute intensité.

 

Près de 1 000 soldats de montagne seront engagés durant cet exercice. La présence et l’appui de l’armée de l’air et des hélicoptères de la brigade d’aérocombat (BAC) donnera une dimension des plus concrète à cet exercice.

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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 08:55
Un NH 90 Caïman du GAMSTAT survol Valence lors de l'exercice "Spahi vaillant". Crédit : JR.Drahi/armée de Terre

Un NH 90 Caïman du GAMSTAT survol Valence lors de l'exercice "Spahi vaillant". Crédit : JR.Drahi/armée de Terre

 

12/01/2016 Armée de Terre

 

Fin décembre 2015, dans le cadre de l’actualisation de la loi de programmation militaire 2014-2019, l’armée de Terre a vu ses équipements renforcés de 6 hélicoptères NH90-TTH Caïman. Une consolidation qui porte désormais à 74 le nombre de NH90-TTH commandés, dont 44 livrés d’ici 2019.

 

C’est donc une très bonne nouvelle pour l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) qui, avec ces aéronefs supplémentaires, pourra progressivement remplacer ses hélicoptères Puma. La technologie déployée dans cet appareil permet en effet une plus grande liberté d’action pour le chef et une meilleure permanence tout temps sur le terrain (emploi dans toutes les conditions, capacité de vol,…).

 

A ce jour, 17 TTH ont été livrés pour l’armée de Terre. Fer de lance de l’aérocombat, ces hélicoptères de dernière génération sont donc d’ores et déjà employés pour des missions de transport tactique de troupes (jusqu’à 20 personnels) et de matériels (jusqu’à 2,5 tonnes), d’évacuation sanitaire, ou encore en tant que poste de commandement héliporté. Ils sont dotés de l’ensemble des équipements de combat nécessaires tels que des casques de vision nocturne (pour les missions d’infiltration et de vol en conditions météorologiques dégradées), des systèmes de contre-mesures et de blindage, des dispositifs pour la descente en rappel et l’emport de charges sous élingue ainsi que des entrées d’air pour les opérations en environnement désertique.

 

Pleinement intégrée au sein de l’armée de Terre dont elle constitue un pion de manœuvre du contact, l’aviation légère de l’armée de Terre est une arme jeune, créée en 1954, qui a vu son emploi évoluer au fil de son histoire. Pour réaliser ses missions, elle dispose d’hélicoptères de combat parmi les plus performants et les plus modernes au monde.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/01/2016 Sources : Ministère de la Défense

 

Le sergent-chef Florent travaille depuis quatre années au sein du service documentaliste aéronautique, dont un peu plus de deux mois sur la nouvelle génération d’hélicoptère Tigre.

 

Engagé en République centrafricaine depuis le mois d’octobre 2015, il effectue sa première mission opérationnelle comme documentaliste sur l’hélicoptère de combat Tigre HAD.

 

Son rôle, en République centrafricaine comme en France, est de maintenir l’aéronef en condition de vol. Pour cela, il doit mettre à jour quotidiennement toutes les informations aéronautiques dont a besoin le pilote pour préparer sa mission et son plan de vol. La documentation transmise concerne le survol de la région concernée, tant au niveau militaire que civil. Il suit également, en liaison avec la tour de contrôle, la mission de vol et informe l’équipage de tout changement jusqu’au retour de celui-ci. Enfin, il transmet aux mécaniciens les tâches à réaliser dans le cadre de la maintenance de l’appareil.

 

« Je suis en quelque sorte, la mémoire vivante de nos hélicoptères Tigre. J’aime ce que je fais. J’ai choisi ce métier car il me permet de travailler en autonomie totale » explique-t-il.

 

Florent fait partie de ces soldats qui travaillent dans l’ombre mais qui sont indispensables au fonctionnement des unités et au bon déroulement des opérations. Ses camarades le surnomment le DocMan.

 

Le métier de documentaliste demande d’avoir des connaissances et un vécu en aéronautique ainsi qu’en mécanique sur machine et armement de bord. C’est un métier qui évolue sans cesse avec l’arrivée des nouvelles générations d’hélicoptères de combat.

 

« J’ai énormément de responsabilités, je suis l’intermédiaire entre l’industriel et les mécaniciens de bord. »

 

Pour le moment, ils ne sont que deux dans son régiment. Ils sont soumis à un rythme d’opération extérieure régulier. Il espère que son métier séduira les nouvelles recrues afin d’augmenter l’effectif des documentalistes aéronautiques dans l’armée française.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 17:55
Et sept Tigre supplémentaires dans l'armée française

L'Aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) aura 67 Tigre au standard unique HAD (Appui-Destruction) à l'horizon 2025

 

22/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère de la Défense a commandé à Airbus Helicopters sept hélicoptères de combat Tigre supplémentaires conformément à l'actualisation au printemps de la loi de programmation militaire .


C'est un contrat qui va faire du bien à Airbus Helicopters, qui a vécu une année commerciale mitigée dans le domaine militaire. La direction générale de l'armement (DGA) a commandé jeudi 17 décembre, via l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR), sept hélicoptères de combat Tigre dans la version HAD (appui-destruction) supplémentaires au constructeur de Marignane. Cette acquisition permettra de disposer d'un parc de 67 Tigre au lieu de 60 machines, la cible qui était prévue dans la loi de programmation militaire (LPM) initiale. Le ministère de la Défense doit également encore signé une commande de 6 six NH90 supplémentaires.

Cette opération "est conforme aux dispositions de la Loi de programmation militaire 2014-2019 actualisée l'été dernier, a précisé le ministère de la Défense dans un communiqué publié ce mardi. L'objectif est de renforcer la capacité des forces françaises à mener des opérations aéroterrestres, dans la bande sahélo-saharienne notamment".

À ce jour, 55 Tigre ont été livrés à l'armée de Terre, dont 40 en version HAP (appui-protection), dont la plupart seront progressivement transformés dans une version multirôle, le Tigre HAD. Les sept HAD supplémentaires seront livrés en 2017-2018, a expliqué le ministère. Pour atteindre et conserver le format de 67 Tigre au standard unique HAD à l'horizon 2025, et compte tenu de l'attrition constatée et prévisible, la production totale sera de 71 appareils (25 Tigre au standard HAD seront livrés entre 2014 et 2019).

 

Le Tigre engagé sur de nombreux théâtres

Depuis 2008, le Tigre a été engagé sur de nombreux théâtres d'opérations extérieures, avec d'excellents résultats opérationnels. Cet hélicoptère est décliné en une version appui-protection (HAP), équipée de missiles air-air Mistral (quatre unités) d'un canon de 30 mm et de roquettes de 68 mm, et en une version appui-destruction (HAD) qui, en plus de l'équipement du HAP, dispose de missiles de destruction air-sol (Hellfire 2) et d'une motorisation accrue. Les sept appareils commandés sont du type HAD.

Le Tigre est un hélicoptère de combat pouvant assurer la lutte de jour comme de nuit contre des objectifs terrestres (blindés t infrastructures) ou aériens lents (hélicoptères, drones, avions lents). Sa vitesse élevée et sa manœuvrabilité sont optimales pour le vol tactique de jour comme de nuit. Il a un haut niveau de discrétion et de survivabilité.

 

Retrofit des Tigre HAP

Tous les appareils auront été livrés en 2019, le rétrofit HAP-HAD se poursuivant jusqu'à l'horizon 2025. Cette cible prend en compte la réalisation d'hélicoptères en version HAP et HAD puis la transformation progressive en un parc homogène de HAD à l'horizon 2025 (67 Tigre au standard HAD). La cible globale prévue par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 est de 140 hélicoptères de reconnaissance et d'attaque.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:45
photo EMA / Armée de terre

photo EMA / Armée de terre

 

26/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Engagée pendant le mois de novembre 2015 dans le Nord de la Bande sahélo-saharienne (BSS) dans l’opération Vignemale, la force Barkhanea mobilisé l’ensemble de ses moyens pour cette opération majeure. Pour conduire des actions ciblées, la composante aérienne a appuyé et soutenu plus de 1 000 soldats engagés au sol. Près de 400 sorties aériennes ont ainsi été réalisées durant le mois novembre. Focus sur une opération interarmées de grande ampleur.

 

L’ensemble du spectre des missions aériennes est mobilisé

Basés à N’Djamena et à Niamey, les huit avions de chasse de la force Barkhane(4 Rafale– 4 Mirage) ont effectué 70 sorties au cours de l’opération Vignemale. En appui des opérations et des convois terrestres dans la BSS, les chasseurs concourent à la sécurisation de la force, recueillent des informations à des fins de renseignement et effectuent des démonstrations de force. Afin d’étendre leur rayon d’action et leur endurance en vol, les avions de type C 135assurent le ravitaillement en vol.

Dans la BSS, les moyens aériens sont essentiels pour le transport des troupes et du matériel sur les très grandes distances qui séparent les bases des zones d’opération. Ces vols représentent plus de la moitié des sorties aériennes. Près de 200 missions logistiques ont ainsi été effectuées au cours du mois de novembre pendant l’opération Vignemale. Dans les zones où les aéronefs ne peuvent pas se poser, des opérations de largage sont réalisées pour faire parvenir des vivres et du matériel aux troupes au sol. Neuf opérations de ce type ont été réalisées au cours de l’opération. Elles ont permis de livrer près de 36 tonnes de matériels.

 

L’aéromobilité combinée aux manœuvres terrestres

La composante aéromobile occupe une place incontournable dans la conduite des opérations. Répartis sur les bases de N’Djaména, Madama et Gao, Barkhane dispose de 17 hélicoptères de manœuvre, de reconnaissance et d’attaque. Les hélicoptères de manœuvre permettent d’assurer le transport tactique de troupes et de matériels. Ils garantissent par ailleurs de pouvoir procéder à des évacuations sanitaires, 24 heures sur 24. Les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque permettent quant à eux, de déceler et de neutraliser l’adversaire. Au cours de l’opération Vignemale, l’ensemble de la composante aéromobile a été engagée. Les deux hélicoptères Caracal basés à N’Djamena ont rejoint la zone du Nord-Niger pour venir en appui des forces au sol. Cette ré-articulation des moyens a pu être réalisée grâce au ravitaillement en vol des Caracal assuré par un C 130 Hercules américain, une première en opération extérieure.

 

Drones et ATL2 : la permanence de l’ISR

Les moyens ISR tiennent un rôle central sur un théâtre aussi vaste que l’Europe et dont certaines zones sont très difficiles d’accès. La force Barkhane peut compter sur cinq drones déployés sur la base aérienne de Niamey qui permettent de disposer d’une surveillance aérienne permanente. Pendant Vignemale, ils ont été renforcés par un Atlantique 2de la base aéronavale de Lannbihoue. Ce dernier a réalisé 16 missions parmi les 91 missions ISR effectuées durant le mois de novembre.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de terre

photo EMA / Armée de terre

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 08:45
Barkhane : La 3e dimension, un rôle majeur dans l’opération Vignemale

Barkhane : La 3e dimension, un rôle majeur dans l’opération Vignemale

 

25/11/2015 Sources : EMA

 

Engagée pendant le mois de novembre 2015 dans le Nord de la Bande sahélo-saharienne (BSS) dans l’opération Vignemale, la force Barkhane a mobilisé l’ensemble de ses moyens pour cette opération majeure. Pour conduire des actions ciblées, la composante aéromobile a appuyé et soutenu plus de 1 000 soldats engagés au sol.

 

Combinée aux manœuvres terrestres, la composante aéromobile occupe une place incontournable dans la conduite des opérations, en conférant à la force la souplesse et les capacités d’élongation indispensables pour prendre l’ascendant sur l’adversaire et s’affranchir des distances. Répartis sur les bases de N’Djaména, Madama et Gao, Barkhane dispose ainsi de 17 hélicoptères de manœuvre, de reconnaissance et d’attaque.

 

Les hélicoptères de manœuvre permettent d’assurer le transport tactique de troupes et de matériels. Ils garantissent par ailleurs de pouvoir procéder à des évacuations sanitaires, 24 heures sur 24. Les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque permettent quant à eux, de déceler et de neutraliser l’adversaire. 

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 17:55
Vol au-dessus de la côte basque sur le simulateur Caïman du 1er RHC à Phalsbourg. photo C.Lebertre DICoD

Vol au-dessus de la côte basque sur le simulateur Caïman du 1er RHC à Phalsbourg. photo C.Lebertre DICoD


 20/11/2015 C. B. - DICOD
 

L’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) a depuis longtemps recours à la simulation pour former et entrainer ses équipages. Le 1er Régiment de combat d’hélicoptère de Phalsbourg possède des simulateurs de nouvelle génération. Associé aux vols de substitution, ces simulateurs permettent aux équipages de perfectionner leur entrainement opérationnel.

 

Voir Simuler n’est pas jouer (JDef)

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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 08:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

05.11.2015 par Marine Nationale

 

Pendant 7 jours, les pilotes du 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC) et le groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), soit deux Puma et une Gazelle, vont effectuer 22 qualifications de jour, 30 de nuit, dont 15 par nuit noire.
Au programme : appontages, ravitaillements, décollages sur le pont d'envol.
Un but : ne rien laisser au hasard pour un jour partir en mission. De l'évacuation de ressortissants à la protection, les hélicoptères affectés sur les bâtiments de projection et de commandement accomplissent des opérations complexes et variées.
Précision, rigueur et sensations fortes sont les maîtres mots pour les pilotes et pour le personnel du pont d'envol

 

Reportage photos

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29 octobre 2015 4 29 /10 /octobre /2015 17:45
photo EMA / Armée de terre

photo EMA / Armée de terre

 

29/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

L’immensité désertique et l’étendue de la zone d’action figurent parmi les contraintes dont doit s’affranchir la force Barkhane. Dans ce contexte, la composante aéromobile occupe un rôle majeur dans la conduite des opérations. Permettant d’accroître la mobilité et d’inverser le principe d’incertitude, elle apporte à la force la capacité de mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement et de mouvement, en appui et en complément des troupes déployées au sol.

 

Barkhane dispose d’un potentiel aéro-combat de 17 hélicoptères de manœuvre, de reconnaissance et d’attaque, répartis sur les bases de Gao, N’Djaména et Madama. Armée par deux sous-groupements aéromobiles (les 1er et 5erégiments d’hélicoptères de combat) et un groupement tactique air (armée de l’Air), la composante aéromobile apporte ses moyens et son expertise aux différentes missions menées par Barkhane, dans la conduite et l’exécution des actions en profondeur.

 

Mis en place pour appuyer la force dans la lutte contre les groupes armés terroristes, le groupement aéromobile couvre six missions. Les hélicoptères de manœuvre permettent d’assurer un appui à la mobilité au profit de la force Barkhane, notamment en termes de transport tactique d’unités ou de transport logistique.

 

Le groupement aéromobile est également composé d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque couvrant quatre missions spécifiques permettant de déceler et de neutraliser l’adversaire. Il effectue des missions de reconnaissance et de recherche de renseignements, en autonomie ou en évoluant en amont des forces. Il peut aussi réaliser des missions de protection ou être déployé sur des missions d’appui feu en complémentarité et en coordination avec les troupes du terrain avant d’effectuer leurs missions.

 

Depuis le lancement de l’opération Barkhane, la composante aéromobile a réalisé plus 5 000 heures de vol, permettant ainsi d’appuyer et de compléter l’engagement de la force sur la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 12:55
photo CCH Gérald 17e RGP

photo CCH Gérald 17e RGP

 

La semaine dernière, 3 hélicoptères du 5e RHC ont réalisé un exercice avec les soldats du 17e RGP. Sapeurs et commandos parachutistes ont ainsi participé à des opérations héliportées durant 3 jours.

Malgré un rythme intense, notamment dû aux projections dans le cadre de la mission de sécurisation du territoire national (Sentinelle), le 17e RGP continue de travailler les savoir-faire du soldat, du parachutiste et du sapeur.

 

Reportage photos

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 06:55
Base de Dax - photo DCI

Base de Dax - photo DCI

 

13/10/2015 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale

 

HeliDax, fruit d'un partenariat public-privé entre le groupe DCI (opérateur du transfert du savoir-faire militaire français à l'international) et Inaer Helicopter France, monte en puissance. La base école de l'Aviation légère de l'armée de terre (EALAT) a dépassé, en cinq ans, les 100 000 heures de vol avec des appareils EC120 Colibri dans leur configuration Calliopé.

Ce PPP d'HeliDax porte sur la fourniture d'heures de vol au profit de l'EALAT pendant vingt-deux ans. On externalise des heures de vol et la maintenance mais la formation reste l'apanage des moniteurs militaires, commandés par le colonel Benoît Cirée. " Cette combinaison est un atout majeur pour préparer les pilotes de combat de demain aux hélicoptères de nouvelles générations ", explique-t-il.

Suite de l'article

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

06/10/2015 Sources : État-major des armées

 

L’opération Barkhane constitue un défi logistique permanent pour les soldats déployés dans la bande sahélo-saharienne. Les matériels, soumis à une intense utilisation, sont employés dans des conditions extrêmes qui les poussent à leurs limites. Les moyens d’aéro-combat en particulier, pièces maîtresses dans les opérations de lutte contre les groupes armés terroristes, bénéficient d’un suivi permanent. Leur maintenance est essentielle, elle est donc placée entre des mains expertes.

 

La plateforme opérationnelle « désert » de Gao dispose en permanence d’hélicoptères Caïman pour effectuer des missions d’évacuation sanitaire, de transport de troupes et de convoi logistique. Une visite technique est obligatoire pour chaque aéronef après 25 heures de vol. Elle dure plusieurs jours et permet de réaliser tous les contrôles nécessaires pour permettre au Caïman - ou NH-90 – de poursuivre ses missions en toute sécurité. « Nos Caïman tournent tout le temps et se relaient pour les opérations. Nous disposons de tout le matériel nécessaire pour travailler au quotidien sur les machines dans d’excellentes conditions » explique le sergent-chef Alexandre. À chaque visite, les militaires doivent accomplir des procédures complexes comme le pliage de la queue de l’aéronef ou le contrôle minutieux des pales qui doivent être déposées une par une.

 

Suite de l’article

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 12:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

11/07/2015 armée de Terre

 

Une passation de commandement s'est déroulée le 1er juillet 2015 à l'école de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) au Cannet-des-Maures. Le lieutenant-colonel Vianney Cazelle succède ainsi au lieutenant-colonel Stéphane Le Floch à la tête de la base école général Lejay (BEGL).

 

Cette cérémonie est aussi l'occasion de rappeler le transfert de la formation des mécaniciens aéronautiques de l'armée de Terre. Aujourd'hui, l’organisation définitive de ce transfert entre l'école du matériel et l'école de l'ALAT voit son aboutissement avec l'intégration officielle de la division technique aéromobilité de Bourges et du détachement Terre de la division des spécialités aéronautique comme deux divisions officielles de la BEGL. Depuis le 1er septembre 2014, le général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de Terre (CEMAT) a désigné le général Marc Demier, commandant l'EALAT comme responsable de cette formation.

 

Explications en images.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 15:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

02/07/2015  armée de Terre

 

Le 29 juin, monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), ont rendu visite au 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) à Pau. Le ministre de la Défense a notamment souligné la place centrale du 5e RHC dans la nouvelle brigade d’aérocombat (BAC) ainsi que le renforcement de la flotte d’aéronefs.

Détails en images.

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 16:55
Le ministre de la Défense au 5e RHC

Après une démonstration statique des hélicoptères et du matériel spécifique, Jean-Yves Le Drian a suivi un briefing d’avant vol puis est monter à bord d’un hélicoptère Tigre. photo R. Pellegrino

 

30/06/2015 Marine Picat -DICoD

 

Lundi 29 juin, le ministre de la Défense s’est rendu au 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau-Uzein, dans les Pyrénées-Atlantiques.

 

Lundi 29 juin, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au 5e régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Pau-Uzein, dans les Pyrénées-Atlantiques. Sur place, il s’est entretenu avec le colonel Richou, chef de corps du 5e RHC, en présence du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser.

 

Le ministre est ensuite venu à la rencontre du personnel du régiment officiant sur hélicoptères Tigre, Puma et simulateur. Après une démonstration statique des hélicoptères et du matériel spécifique, Jean-Yves Le Drian a suivi un briefing d’avant vol puis est monter à bord d’un hélicoptère Tigre.

 

Le 5e RHC se trouve être la base d’hélicoptères la plus importante d’Europe, comptant 900 personnes et une cinquantaine d’hélicoptères de combat. Rappelant que « le régiment est présent sur tous les théâtres où les forces françaises sont engagées », le ministre souligne l’engagement du régiment dans les opérations Sangaris et Sentinelle, ainsi que dans le plan Hephaistos de lutte contre les incendies. « L’aérocombat est une capacité essentielle pour notre armée de Terre. Elle est au cœur de toutes les opérations » ajoute Jean-Yves Le Drian, qui a ainsi salué le personnel du 5e RHC, « animés par des valeurs qui font toute [leur] force. »

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 11:55
Visite du CEMAT au salon du Bourget

 

22/06/2015 Ministère de la Défense

 

Le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, s’est rendu sur le stand de la Défense lors du 51e salon international de l’aéronautique à l’espace du Bourget et où sont présentées les dernières innovations technologiques de l’aéronautique militaire.

 

Lors de cette journée, le CEMAT a également pu rencontrer et dialoguer avec les nombreux industriels présents au salon, qui travaillent en collaboration avec l’armée de Terre afin de fournir aux soldats des outils performants.

 

Un colloque interarmées a clôturé la journée, marquant l’importance des hélicoptères lors des missions extérieures, mais aussi sur le territoire national. L’aviation légère de l’armée de terre est ainsi au coeur du combat terrestre.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 10:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

20/06/2015 Armée de Terre

 

Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace au Bourget est l'occasion de rencontrer des soldats de l'aviation légère de l'armée de Terre, et notamment le capitaine David, pilote chef de bord sur hélicoptère de manoeuvre et d'assaut type NH90 CAIMAN, du 1er régiment d'hélicoptères de combat. "C'est un bonheur", affirme-t-il !

 

Découvrez  son témoignage et sa fierté de piloter le NH90 .

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:56
Florian, pilote Tigre


17 juin 2015 par Armée de Terre

 

Le 51e salon international de l’aéronautique et de l’espace se tient en ce moment au Bourget. Près de 320 000 visiteurs y sont attendus pour admirer les dernières innovations technologiques. L’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) est partie prenante de cet évènement et offre l’opportunité aux spectateurs d’approcher les tout derniers équipements de l’armée de Terre. L’occasion d’aller à la rencontre des utilisateurs, impatients de partager leurs expériences au public passionné. Pilotes, mécaniciens et logisticiens témoigneront. Parmi les militaires présents, Florian, pilote de Tigre, donne un avant-goût de ce qui attend le visiteur.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 07:55
[Salon du Bourget] JT "Direct Défense", mardi 16 juin 2015



16 juin 2015 par Ministère de la Défense

 

En direct du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, le JT « Direct Défense » propose chaque jour la découverte des dernières innovations et des entreprises du secteur de la défense ainsi que des rencontres passionnantes au détour du stand du Ministère de la Défense.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 17:56
[Paris Air Show] Air-ground integrated combat


11 juin 2015 MINDEF Fr


Air-ground integrated combat : main focus of Army aviation

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 11:55
Chronique culturelle du 4 Juin 2015 - SHD

La garde impériale à Magenta, le 4 juin 1859  - musée de l'Armée (Dist. RMN-Grand Palais) photo Pascal Segrette

 

04.06.2015 source SHD

 

4 juin : sainte Clothilde : patronne de l'ALAT (aviation légère de l’armée de Terre). Bonne fête aux Clothilde (avec ou sans « h »).

 

4 juin 1525 : fin de la guerre des paysans (Allemagne). Prélude à la guerre de Trente ans, la Bauernkrieg qui secoue le Saint Empire pendant deux années trouve ses racines dans la misère. De plus, la Réforme qu'introduit Luther à ce moment, brise beaucoup de tabous et incite les paysans à se révolter, sous l'impulsion de prêcheurs millénaristes. Des bandes se créent arborant la bannière rouge frappée du mot "liberté" et ravagent l'Empire. La répression est méthodique et très meurtrière. Même si ces mêmes paysans révoltés sont ceux qui fourniront les rangs des courageux et robustes Landsknecht, leur armement et tactique sont surclassés par les troupes impériales. Cette guerre aurait fait 100 000 morts. Considérée par Engels comme une des premières manifestations de la lutte des classes, elle a traumatisé l'Allemagne.

 

4 juin 1629 : naufrage du Batavia (Côte ouest de l'Australie). Cas édifiant de mutinerie montrant les dangers d'un commandement défaillant en milieu hostile et fermé.  Le Batavia navire de la compagnie des Indes Néerlandaises fait naufrage sur un récif. Les rescapés se répartissent sur les îles de l'archipel tandis que le capitaine et 48 passagers embarquent à bord d'une chaloupe pour trouver de l'aide. Ils atteignent, le 7 juillet, Batavia (aujourd'hui Jakarta). Pendant ce temps sur l'archipel, se développe une société de type totalitaire contrôlée par l’un des rescapés les plus habiles qui instaure un climat de terreur avec l’aide d’une partie des soldats du bord. Les secours arrivent le 17 septembre, trouvant l’archipel en pleine guerre. Sur les 320 passagers, seuls un tiers put rentrer (115 furent assassinées sur l'île).

 

4 juin 1859 : bataille de Magenta (Italie). La bataille de Magenta se termine par une victoire franco-sarde contre les Autrichiens. Dans la nuit du 2  au 3 juin, le génie français, protégé par l'artillerie, jette un pont de barques de 180 mètres à Turbigo : le IIe corps d'armée peut commencer à traverser afin de soutenir les premiers combats à Turbigo et Robecchetto. Le matin du 4 juin, Napoléon III entend tonner le canon, de son observatoire dans la tour de San Martino al Basto et  convaincu que l'attaque de Mac Mahon est engagée, il ordonne aux troupes en attente près du Tessin de se déplacer vers les ponts existant. Les Autrichiens réussissent à en faire sauter 2 sur 3 si bien que les Français ont du mal à se coordonner. L’espace d’une heure, les renforts autrichiens submergent les Français à tel point qu'un télégramme est envoyé à Vienne qui annonce la victoire. Cependant après de féroces combats, les Français réussissent à passer sur le ponte Nuovo après que les Autrichiens, menacés sur leur flanc droit par Mac Mahon qui a repoussé l'attaque à Boffalora, se retirent à Magenta. Les Autrichiens se réfugient dans les habitations espérant défendre le territoire mètre par mètre. Par une manœuvre en tenaille, les Français attaquent l'ennemi retranché dans la ville. Au soir du 4 juin, l'empereur Napoléon III nomme Mac Mahon maréchal de France et duc de Magenta.

 

4 juin 1940 : les Allemands entrent dans Dunkerque. 40 000 soldats (la plupart français) sont faits prisonniers lorsqu’au petit matin les troupes allemandes atteignent les plages. 340 000 soldats (dont 112 000 français) ont réussi à évacuer la poche de Dunkerque au cours de l'opération Dynamo. L'armement, les munitions et le matériel abandonné sont cependant gigantesques. Lire les RHA n° 12 et 173.

 

4 juin 1944 : les Américains à Rome. La 5ème armée du général Clark entre dans Rome. La bataille de Monte Cassino s’est achevée le 18 mai.

 

4 juin 1958 : "Je vous ai compris ! " (Alger). C’est l'un des discours les plus célèbres de Charles de Gaulle. Prononcé sur le Forum à Alger, quelques jours après l'investiture de de Gaulle et devant des milliers de spectateurs qui l'acclament comme le sauveur de l'Algérie française, ce discours sera très souvent cité pour dénoncer l'évolution du nouveau Président de la République sur le devenir de l'Algérie.

 

4 juin 1982 : début de l’opération Paix en Galilée (Liban). Tsahal entre au Liban malgré le dispositif d’interposition de la FINUL sur la frontière. Les forces palestiniennes sont encerclées dans Beyrouth le 1er aout.

 

4 juin 1989 : l'armée chinoise tire sur la foule (place Tiananmen). L’armée chinoise intervient pour faire cesser les manifestations étudiantes qui se déroulent place Tiananmen depuis près de 2 mois (15 avril). Le bilan humain varie selon les sources entre 240 et 10 000 morts.

 

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

Crédit: Etat-major des armées / armée de Terre

 

18 mai 2015, dans le cadre de l'opération Sangaris, le détachement d'hélicoptères Gazelle, du sous-groupement aéromobile (SGAM) Barracuda, a effectué plusieurs reconnaissances d'axes au profit des GTIA Vercors et Turco qui menaient des missions de contrôle de zone avec la MINUSCA.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

 

Reportage photos

 

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 16:55
Les Puma vont progressivement faire leurs adieux à l’armée de Terre

Les Puma vont progressivement faire leurs adieux à l’armée de Terre

 

2 juin, 2015 Pierre Brassart (FOB)

 

En 2010 était dissoute la 4ème Brigade aéromobile, la seule de ce type dans l’armée française. Cette brigade était l’héritière de la 4ème Division aéromobile qui était, durant la Guerre froide, le fer de lance de l’armée de Terre française. Dans le cas d’un affrontement avec le Pacte de Varsovie, la première unité française à être déployé en Centre-Europe aurait été la Force d’action rapide (FAR). De la taille d’un corps d’armée, elle comprenait cinq divisions légères (parachutiste, alpine,…) et, parmi elles, la 4ème Division aéromobile. Cette division comprenait trois régiments d’hélicoptères de combat (1er, 3ème et 5ème RHC) et un régiment d’infanterie aéromobile (plus deux régiments de soutien). Cette unité aurait été un véritable poing anti-char pour stopper les divisions mécanisées soviétiques.

 

Le 1er juillet 1999, la 4ème Division aéromobile devient, avec la restructuration de l’armée de Terre, la 4ème Brigade aéromobile. Elle perd son régiment d’infanterie (le 1er RI qui est remotorisé sur VAB) mais gagne un quatrième régiment d’hélicoptères de combat (le 6ème RHC) qui sera dissous en 2007. En 2010, la brigade est dissoute, les régiments revenant au commandement des forces terrestres.

 

Avec la parution de la LPM actualisée, la reformation d’une brigade, non plus aéromobile mais bien aérocombat, est avancée. Pour l’instant, l’ALAT est composée des 3 RHC, du 9ème Bataillon de soutien aéromobile (BSAM) et de son école. La reformation de la brigade aéromobile/aérocombat permettra de rassembler tous les moyens en hélicoptères de l’armée de Terre (hors FS) sous une seule autorité, celle du commandement de l’ALAT (COMALAT). Selon la nouvelle structure de l’armée de Terre, la Brigade aéromobile ne comprendra ni le BSAM, ni de régiment d’infanterie. Il s’agira bien d’une brigade à vocation interarmes mais qui n’est pas interarmes en soi. Ses unités et équipages sont appelés à être dispatchés en fonction des missions auprès des unités des autres brigades.

Le Gazelle sont plus qu’avantageusement remplacées par les Tigre, mais combien seront-ils au final?

 

Sur le plan matériel, 7 Tigre supplémentaires porteront le modèle de 60 à 67 hélicoptère, tous au les hélicoptères qui seront livrés seront au standard HAD. De plus, l’intégration sur les Tigre d’une « roquette de précision métrique » est prévue par l’actualisation de la LPM. Ce type de munitions, développées en France par TDA Armements, une filiale de Thales, et similaire dans l’idée à l’APKWS américain, permet de coupler la précision d’un missile avec la charge explosive d’une roquette, pour un prix bien moins important que celui d’un missile. Pour ce qui est des NH90, 35 sont attendus au terme du programme de la LPM, 9 étant en service actuellement, pour un total de 44. 26 Cougar modernisés doivent également, à terme, rejoindre le parc d’hélicoptères (la moitié ayant déjà été livrée). Au fil des livraisons, les Puma devraient progressivement quitter le service, alors que les Caracal sont affectés au COS. En ce qui concerne les Gazelle, tout ce que l’on sait c’est qu’elles ne seront que progressivement remplacées par les Tigre. Entre 2015 et 2019, un nouvel hélicoptère (Caïman, Cougar rénové ou Tigre) sera livré chaque mois à l’armée de Terre.

Les Puma vont progressivement faire leurs adieux à l’armée de Terre

 

Il aurait pu être intéressant de réfléchir à une organisation qui aurait fait de cette brigade aérocombat, une vraie force interarmes, prête à intervenir avec ses unités propres sur un théâtre donné. Intégrer ne serait-ce qu’un régiment d’infanterie aurait fait de celui-ci une vraie unité aéromobile, entrainée à travailler avec les hélicoptères de combat et transportée par les hélicoptères de manœuvre. Les Britanniques suivent ce chemin avec la 16th Air Assault Brigade qui comprend des régiments d’infanterie, d’artillerie et du génie parachutistes ainsi que des unités d’hélicoptères, notamment l’ensemble des Apaches britanniques. La 101ème Division aéroportée américaine reprend également ce principe (elle est d’ailleurs référencée comme une air assault division).

Les Apache apportent une puissance de feu appréciable à la 16th Air Assault Brigade

 

Une autre solution aurait pu être d’intégrer un RHC au sein des toutes nouvelles divisions qui viennent d’être ressuscitées avec le nouveau modèle de l’armée de Terre. Les Américains, par exemple, intègre une brigade d’aviation de combat au sein de chacune de leur division. Là encore, cela permet à chaque unité de disposer de ses moyens aériens propres, avec lesquels elle est habituée à fonctionner.

Les grandes unités américaines sont largement pourvues en hélicoptères

 

Evidemment, les Américains disposent de moyens incomparables avec ceux de l’armée française et, le rassemblement de l’ensemble des voilures tournantes sous un seul commandement à probablement un sens en termes d’économies d’échelle et de commodités logistique et financière.  Espérons que la reformation de cette brigade ne soit pas qu’un exercice mathématique dans le but d’augmenter artificiellement le nombre de brigades alignées par l’armée de Terre. Selon le CEMAT, « à sa tête, un état-major sera capable de mener des opérations de troisième dimension : raids en profondeur, flanc-garde ou opérations à caractère interarmes, comme l’utilisation d’hélicoptères de manœuvre pour transporter une force, saisir un pont, récupérer des otages, exfiltrer des personnes ».  Les états-majors des RHC n’en étaient pas capable auparavant ?

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 14:45
photo EMA (Archives Serval)

photo EMA (Archives Serval)

 

02/06/2015 Par Michel MOUTOT (AFP) – LePoint.fr

 

Transport de troupes, évacuations médicales, voire appui-feu pour arracher la décision au sol: malgré le sable et la chaleur qui poussent hommes et machines à leurs limites, les hélicoptères de l'armée française dans le nord du Mali jouent un rôle primordial face à un ennemi insaisissable.

Les températures pouvant flirter avec les 50 degrés au mois de juin, le plus chaud dans le désert malien, et la poussière de sable plus fine que du talc, qui pénètre partout, imposent de terribles contraintes aux membres de l'Aviation légère de l'armée de terre (Alat) participant à l'opération "Barkhane" - du nom d'un type de dune.

"Nous sommes en limite d'emploi de nos appareils", explique le colonel David (conformément aux consignes, il ne révèle que son prénom), conseiller aéro-combat du commandant de la base de Gao, la principale de "Barkhane" dans le nord du Mali.

 

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18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 07:55
Des capitaines en stage au CFCU

 

14/05/2015 Armée de Terre

 

Dix-neuf stagiaires de l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre (EAALAT) ont participé au cours de formation des commandants d’unité (CFCU) qui se déroule pendant 4 mois. Du 12 au 24 avril, le groupe a effectué les exercices tactiques en régiment qui clôturent le CFCU.

 

Dans ce cadre, un exercice de restitution s’est déroulé dans la région de Phalsbourg 2015. Cette manœuvre d’ampleur a mobilisé 16 hélicoptères du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) et une section d’infanterie renforcée par un groupe anti-char du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA). Des moyens matériels et humains conséquents pour une instruction à la hauteur des ressources engagées dans les sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) en opérations.

 

L’entraînement a permis aux futurs commandants d’unité de s’exercer au combat interarmes dans la perspective de futures projections.

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