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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 07:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

11/05/2015 Armée de l'air

 

Le général Claude Tafani, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air (DRHAA) s’est rendu sur le détachement air 204 (DA 204) de Beauséjour, mardi 05 mai 2015.

 

Cette journée de travail inscrite au calendrier des visites du directeur sur les bases aériennes, a permis au commandant de base, la colonel Maroussia Renucci de présenter les nombreuses missions du détachement. Le DA 204 abrite toutes les unités concourant au pôle d’excellence et d’expertise technique pour le maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels d’environnement aéronautique. L’établissement permet à l’armée de l’air de réaliser des économies tangibles grâce aux confections, reconstructions réalisées en régie.

 

L’ensemble des missions du DA 204 est majoritairement effectué au profit des unités et bases de l’armée de l’Air, mais une part d’activité l’est également pour d’autres organismes de la Défense : l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT), l’aéronavale, la direction général de l’armement (DGA) pour certaines réalisations spécifiques, le service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

L’effectif du DA 204 est composé pour moitié de civils de la Défense (197 personnes) et pour l’autre, de militaires (204 personnes). Plusieurs tables rondes avec les représentants du personnel du détachement ont jalonné le programme de la journée. Un dialogue franc et constructif permettant au DRHAA de mieux appréhender les attentes du personnel et de répondre à leurs interrogations.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 16:55
[Entretien] Des pales et du courage

 

09/04/2015 par Samantha Lille

 

Certaines histoires d’hommes vous captivent. « Envoyez les hélicos » fait partie de celles-là. A travers les 228 pages de ses carnets de guerre, le colonel Pierre Verborg* relate avec un style percutant et efficace des nuits de combats redoutables, où les équipages de l’aviation légère de l’armée de Terre (Alat) s’illustrent avec succès. Mais bien au-delà de la mise en exergue de l’aérocombat, cet officier au charisme indiscutable livre un hommage touchant aux soldats qu’il a commandés. Le « grizzly »** sort de sa tanière et cela vaut le détour.

 

« Envoyez les hélicos » cet ordre de l’Elysée tombe le 13 mai 2011. A ce moment-là, la France est engagée en Libye depuis plusieurs semaines et pour vous c’est le début d’une aventure sans précédent…

Chaque fois que l’on part au combat, on s’apprête à vivre quelque chose d’hors norme ! Cependant, pour l’opération Harmattan, on s’est rapidement rendu compte que le mode opératoire et le moment choisi pour intervenir allaient être décisifs à très haut niveau. Faire décoller de nuit, une dizaine d’hélicoptères d’un bâtiment de la Marine, voler tous feux éteints, au ras des flots pour aller au contact de l’ennemi, le pari était risqué mais nous étions formés et préparés pour cela. Il fallait créer une rupture sur le terrain, il fallait un électrochoc pour débloquer la situation. Les hélicos ont su le faire.

 

Vous êtes à l’époque, chef du groupement aéromobile sur le bâtiment de projection et de commandement Tonnerre et vous devez trouver vos marques…
La coopération interarmées sur le terrain n’est pas un problème, elle se fait avec une grande intelligence pour le succès des armes et tout simplement pour notre efficacité qui et notre survie.  Mais il est évident qu’au début nous nous sommes confrontés à un choc des cultures, un choc qui était sain à mon avis. La force des armées, c’est aussi leur diversité. Nous nous sommes donc adaptés au fonctionnement de la Marine et la Marine s’est adaptée à nos impératifs opérationnels. Au final, on est passé, si je puis dire, du pacs à un mariage en bonne et due forme concrétisé désormais par une doctrine qui évoluera encore, c’est certain.

 

D’ailleurs, au fil des chapitres, l’Alat apparait comme un monde un peu à part…
C’est une arme jeune, méconnue qui a parfois été incomprise ; pourtant elle a toute sa place au sein de l’armée de Terre et des armées en générale. J’espère que ce livre montrera que c’est une arme qui a une âme, une identité et permettez-moi, une gueule ! On vit et on se bat à la vitesse de 240 km/h dans trois espaces différents (terre/air/mer). Dans un laps de temps très court, nous pouvons récupérer des commandos à partir d’un sous-marin, délivrer des rations  dans le cadre d’une mission humanitaire, évacuer des ressortissants et aller combattre. Et ce sont les mêmes hélicoptères et les mêmes équipages qui vont vivre ces multiples missions. L’aérocombat bouleverse profondément la manière de se battre et à façonner un système d’hommes effectivement très particulier.

 

Ce livre, n’est-il pas aussi le récit de l’expérience du commandement ?

En effet, il m’a semblé utile de partager ce qu’est la réalité du commandement lorsque l’on sert sous les armes. J’ai eu la chance de pouvoir participer de très nombreuses fois, et aux différents niveaux de responsabilités du domaine des hélicoptères qui ont été les miens, à des missions de guerre dans des situations qui imposaient un engagement total. Je crois qu’il est intéressant de partager et d’expliquer que le commandement n’est pas un bloc monolithique mais un art subtil, à la fois prédictible et plein d’incertitudes. Nous n’avons pas le monopole du commandement. On pourrait penser que dans un système militaire, commander peut être une pression et une contrainte, en ce qui me concerne, cela fait 27 ans que j’exerce au quotidien des responsabilités que le commandement bien voulu me confier et je me sens un homme et un officier libre dans un cadre bien normé. Oui, commander, c’est être libre. Etre libre, c’est choisir et choisir, c’est parfois renoncer et être surpris. Je tenais à faire découvrir toute cette diversité du commandement. D’autres pourraient tout autant témoigner pour enrichir chacun de ses expériences. Personnellement, c’est en lisant et en écoutant de témoignages que j’ai appris et pu enrichir ma posture de commandement. C’est un travail intellectuel qui est nécessaire. Dans l’action, il est trop tard pour se poser des questions vous devez seulement amener de bonnes réponses et vite.

 

Justement, qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ? 
Je ne vous cache pas qu’il a été difficile de prendre la plume sans me départir de l’épée.  Toutefois, pour moi, ce témoignage s’est imposé, à la demande aussi de mes chefs, comme un devoir pour trois raisons. Tout d’abord,  pour sa dimension historique, au sens de témoignage, de cet aspect de la guerre et du système d’hommes décisifs qu’est l’aérocombat dans la conduite et la réussite des opérations ; ensuite pour sa dimension humaine collective d’une équipe qui s’inscrit dans un dynamique de réussite avec une méthode et une volonté maitrisée où les ressorts et les liens  qui lient le chef  à ses subordonnés sont déterminants, et enfin, la nécessité de transmettre un témoignage vécu, de l’intérieur, non pas d’un combat mais de nombreuses expériences de guerre, à une période où d’importants choix capacitaires se font dans les armées et qui ont des répercussions très concrètes pour nous lorsqu’il est décidé de nous engager au service de notre pays. .

 

Envoyez les hélicos
Carnets de guerre – Côte d’Ivoire – Libye - Mali
Pierre Verborg
18€90 – Editions du Rocher

[Entretien] Des pales et du courage

* Le colonel Pierre Verborg est officier de carrière dans l’aviation légère de l’armée de Terre et totalise plus de 3 300 heures de vol. Il a participé à de très nombreuses opérations en métropole et à l’étranger (Kosovo, Côte d’Ivoire, Libye, Mali) et a commandé le bataillon d’hélicoptères et d’assaut du 5e régiment d’hélicoptères de combat. Aujourd’hui, il officie en tant que chef du bureau « engagement opérationnel aéromobilité » au sein du commandement des forces terrestres à Lille.

 

** pseudo de l’auteur

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 20:54
photo Marine Nationale

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25 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Le BPC Mistral mène, du 23 au 27 mars 2015, une campagne d'appontages en Méditerranée au profit des pilotes du 5ème Régiment d'Hélicoptères de Combat (RHC) de Pau et de l'Escadron Hélicoptères (EH) "Pyrénées" de Cazaux. Cette sortie à la mer s'inscrivait dans le cadre de la préparation opérationnelle des équipages potentiellement amenés à conduire des missions héliportées depuis la mer.

 

 Pendant ces quelques jours, marins, terriens et aviateurs ont travaillé conjointement afin de maintenir les savoir-faire nécessaires à la mise en œuvre de l'aviation à bord d'un bâtiment de combat et de permettre aux pilotes de se qualifier sur Tigre, Caracal, Gazelle ou Puma. L'entraînement, progressif, a débuté par des vols de jour, puis par nuit claire avec l'horizon visible et enfin par nuit noire, sans aucune référence extérieure. Ces conditions, particulièrement difficiles, obligent les pilotes à voler aux instruments avec le précieux concours des marins du central « opérations » du BPC Mistral, jusqu'à prendre visuel des feux du pont d'envol.

 

La base aéronautique navale de Hyères, le Service des Essences des Armées (SEA) et les équipes de techniciens ont également apporté leur appui pour ravitailler les hélicoptères à l’issue de chaque vol et assurer leur maintien en condition opérationnelle. Sur le pont d'envol, le ton était donné par les "chiens jaunes" qui, avec les « PONEV » et les équipes « SECU », ont œuvré jour et nuit dans des conditions souvent parfois éprouvantes.

 

Ces semaines à la mer sont intenses et nécessitent une vigilance de tous les instants. Rien ne serait possible sans cet esprit de cohésion qui caractérise si bien les BPC lorsqu’ils accueillent des détachements provenant de tous azimuts. Le terme « grand équipage » du Mistral, si souvent employé par les marins affectés prend, lors de ces semaines d’entraînements communs, tout son sens.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:45
photo EMA

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18/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 9 au 13 mars 2015, la compagnie d’infanterie des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) a réalisé un exercice de contrôle de foule au camp de Port-Bouët à Abidjan, en étroite collaboration avec une section de sécurité incendie et sauvetage des pompiers de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT).

 

Le but de cet exercice était d’entretenir les qualifications de la compagnie dans ce domaine, qualifications acquises lors de la mise en condition opérationnelle préalable à son déploiement en Côte d’Ivoire.

 

La compagnie d’infanterie des FFCI est principalement composée de militaires du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal, d’un groupe du 132ème bataillon cynotechnique de l’armée de Terre ainsi que d’une section du génie du 3ème régiment du Génie de Charleville-Mézières.

 

Equipés de protections spécifiques, les soldats de la compagnie ont d’abord été déployés face à des manifestants calmes, joués par un peloton de l’escadron blindé des FFCI. Ils ont ensuite été mis en face d’une situation de plus en plus tendue et dégradée, les obligeant à manœuvrer en permanence et à apporter une réponse toujours graduée et proportionnelle.

 

Les soldats se sont aussi entraînés à la mise en œuvre de plusieurs procédés, comme les vagues de refoulement, bonds offensifs, charges, et relèves. Les sapeurs-pompiers ont ensuite conduit un dispositif d’appui, utilisant le canon à eau pour repousser une foule hostile. Enfin, en appui des fantassins, les équipes cynotechniques se sont aussi relayées afin de réaliser des neutralisations ciblées au sein de la foule, les chiens d’intervention assurant une présence dissuasive.

 

Les Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), créées le 1er  janvier, assurent la protection des ressortissants français et aident à entretenir la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces forces constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

photo EMAphoto EMA
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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:55
Mission Jeanne d'Arc 2015

 

10 Mars 2015 par Marine Nationale

 

Dossier de presse (PDF)

 

Plus d'informations

Mission Jeanne d'Arc 2015
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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 16:55
photo Marine Nationale

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9 Mars 2015 Source Marine Nationale

 

Le 8 mars 2015, les équipages du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) embarqué à bord du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude depuis le départ de la mission Jeanne d’Arc, mettent à profit leurs premiers jours de navigation en mer Méditerranée pour la qualification à l’appontage de nuit.

 

Dans l’objectif d’être rapidement et totalement opérationnels, de jour comme de nuit, les équipages du DETALAT, déjà qualifiés à l’appontage de jour, enchainent les vols crépusculaires et nocturnes durant les premiers jours de mer du groupe amphibie Jeanne d’Arc. Les séquences de touch and go (TAG) sur le BPC Dixmude ainsi que sur la frégate Aconit leur permettront de valider rapidement leurs qualifications à l’appontage de nuit.

 

C’est également l’occasion pour eux de se familiariser à l’environnement maritime et de travailler avec les équipages du Dixmude et de l’Aconit pour la préparation et la conduite de leurs missions.

 

Le détachement, composé de 40 soldats, est essentiellement issu du 3ème Régiment d’hélicoptères et de combat (RHC) d’Etain. Il accueille par ailleurs deux membres d’équipage du 1er RHC de Phalsbourg. Le BPC Dixmude met en oeuvre à son bord 2 hélicoptères de manœuvre et d’assaut Puma ainsi que 2 hélicoptères de reconnaissance et d’attaque Gazelle.

 

Avec le détachement de la flottille amphibie (25 marins, 1 engin de débarquement rapide (EDA-R) et 2 chalands de transport de matériel (CTM)), le groupement aéromobile constitue la force de réaction embarquée et fait partie intégrante du groupe amphibie constitué pour la mission Jeanne d’Arc.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:55
"Envoyez les hélicos": le colonel Verborg de l'Alat dévoile ses carnets de guerre


08.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Ceux qui l'ont rencontré, en particulier au Mali, espéraient voir le colonel Pierre Verborg, de l'Alat, raconter ses opex. C'est désormais chose faite avec la parution prochaine (le 2 avril) des carnets de guerre (Côte d'Ivoire, Libye, Mali) de cet officier fougueux et atypique.

On attend un ouvrage avec les mêmes qualités.

Envoyez les hélicos (228 pages, 18,90€) est publié au Rocher.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 11:55
Femme pilote : Portrait du sous-lieutenant Magalie


6 mars 2015 Armée de Terre

 

Deuxième portrait de cette semaine mondiale des femmes de l’air : la sous-lieutenant Magalie, pilote d’hélicoptère « Tigre », actuellement monitrice à l'école de l’aviation légère de l’armée de Terre (l’EALAT) sur Calliopé, explique ses missions et sa passion.

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 12:55
[8 mars] Portrait : une réserviste au beau fixe


5 mars 2015 DICoD

 

#JournéeDeLaFemme - Après 25 ans passés en tant que météorologiste au sein de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), l’adjudant-chef Laurence a regagné la vie civile en 2006 pour profiter pleinement de la montagne qu’elle affectionne. Mais pour ne pas rompre le lien avec l’institution militaire, Laurence s’est engagée dans la réserve opérationnelle. Soixante jours par an, elle revient au Centre de vol en montagne de l’ALAT, à Sainte-Léocadie (Pyrénées). Portrait d’une femme qui aime « faire la pluie et le beau temps ».

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 14:55
Femme pilote : Portrait du capitaine Tiphaine

 

04/03/2015 Armée de Terre

 

Premier portrait en cette semaine mondiale des femmes de l’air : la Capitaine Tiphaine, pilote d’hélicoptère « Gazelle Viviane » actuellement instructrice à l’EAALAT de Dax, qui explique ses missions.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 16:55
Les femmes pilotes à l’honneur

 

02/03/2015 Camille PEGOL – Armée de Terre

 

Aujourd’hui, débute la semaine mondiale des femmes de l'air, dont le thème cette année porte sur  "servir avec honneur : 100 ans des femmes pilotes de combat". L’événement sera clôturé le 8 mars par la journée mondiale de la femme.

 

Dans ce cadre, l’armée de Terre proposera dans le courant de la semaine deux portraits de femmes pilotes d’hélicoptères dans l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), qui s'inscrivent dans le cadre de la politique générale du ministère de la Défense sur l'égalité hommes femmes.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:45
Barkhane : portrait d’un contrôleur aérien opérationnel

 

27/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de janvier 2015, le maréchal des logis Lucas, participe à sa première opération extérieure au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, en qualité de contrôleur aérien.

 

Cinq ans après son intégration militaire, le maréchal des logis Lucas, âgé de 24 ans, est chargé d’assurer la gestion du trafic aérien continu de la force Barkhane et de la MINUSMA, sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao.

 

Entré en service en 2010, le maréchal des logis Lucas est affecté au 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, où il y exerce le métier de contrôleur aérien opérationnel après avoir suivi une formation pointue au sein de l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Rochefort, puis au centre d’instruction de contrôle et de défense aérienne à Mont de Marsan (CICDA), et enfin à l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre de Dax (EALAT). Tout en suivant ces étapes successives, le jeune contrôleur aérien s’est exercé au sein de son régiment sous l’égide d’un contrôleur confirmé.

 

Il gère notamment l’organisation des mouvements des appareils au sol (zone de parking, Taxiway, pistes), et en vol dans sa zone de responsabilité, afin d’éviter tout risque de collision. En lien avec les équipages, il leur transmet des informations au sol qui leur sont nécessaires lors de leur phase d’approche (axe de la piste notamment). Au Radar, il est en mesure d’appuyer les pilotes par mauvaise météo ou par grande fatigue suite à leurs missions opérationnelles. « Il faut s’assurer que la plateforme aéronautique ne présente aucun danger pour les appareils et les équipages, si nécessaire nous sommes en mesure d’intervenir sur très court préavis » nous livre le maréchal des logis Lucas. Appliqué et bien intégré au sein de son équipe, il est en mesure de prendre en charge le contrôle aérien à tout instant, les rotations de personnels étant constamment effectives. En moyenne, les contrôleurs de Gao suivent du haut de la tour de contrôle près de 400 mouvements aériens (atterrissage et décollage), par semaine.

 

L'opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:45
L'opération Serval vue par le patron du 5e RHC, le colonel Gout

 

28.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense


La reconquête du Mali et l'opération Serval commencent à générer une littérature abondante. J'ai déjà eu l'occasion de parler du très bon livre du commandant Scarpa ("Offensive éclair au Mali", paru aux éditions Pïerre de Taillac) ou de signaler la prochaine sortie d'un livre du colonel Gout sur le rôle de l'Alat sur ce même théâtre (voir mon post du 24 janvier ici). Ce livre est sorti.

Les ambitions premières exprimées par l'auteur de Libérez Tombouctou! ne se sont pas toutes concrétisées. Le récit n'aborde guère "l'aventure" du "peuple malien soumis à la domination impitoyable de quelques-uns" ou celle "du quotidien" des soldats du colonel Gout; il ne permet pas, non plus, de découvrir "qui sont les combattants du Mujoa et d'Aqmi".

Certes, en outre, le GAM a été de tous les combats; mais il n'a pas à lui seul libéré le Mali.

Peu importe: l'aventure que narre l'ancien chef de corps du 5e RHC est la sienne et celle des défis "techniques, climatiques et humains" qu'il a relevés. Et elle est passionnante.

Sous-titré "Journal de guerre au Mali", le texte de Frédéric Gout tient avant tout de la chronique;  il raconte effectivement les trois mois (janvier à avril 2013) qu'il a vécus, avec ses hélicoptères et ses soldats, à Bamako, Tombouctou, Gao, Tessalit. Un livre à lire en complément du livre de Rémy Scarpa, par exemple.

A quand un ouvrage sur les défis logistiques de Serval?

Libérez Tombouctou!, Frédéric Gout, Tallandier, 256 pages, 18,90 €.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:56
photo Armé&e de Terre

photo Armé&e de Terre

 

24/02/2015 Armée de Terre

 

Les 3 et 4 février, sur la base école du Cannet des Maures, les journées de l’aérocombat (JAC) ont sollicité et attiré la communauté de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).

 

Présidées par le général de division Olivier de la Motte, commandant l’ALAT, et en présence de toutes les autorités de l’arme et du personnel en temps de commandement et de responsabilité au sein des unités ALAT, ces journées ont permis de dresser un bilan de l’année 2014 et d’évoquer les défis à venir. Arme de l’engagement et de l’innovation, l’ALAT s’est admirablement illustrée sur tous les théâtres d’opérations et a mené avec succès en 2014 la projection du Caïman, du Tigre, du Cougar rénové et du SIT ALAT sur Gazelle Viviane (système d’information terminal). Ces réussites sont l’œuvre d’une synergie efficace entre toutes les unités ALAT. Le général de la Motte a particulièrement salué l’efficacité et la détermination du personnel qui reste motivé, professionnel et enthousiaste. Chaque maillon est important et fait la force de cette jeune arme. Cette année, les JAC ont été sans nul doute rehaussées par l’intervention du major général de l’armée de Terre. Il a souhaité s’exprimer devant la communauté ALAT pour évoquer le projet d’avenir de l’armée de Terre, au sein duquel l’aérocombat tiendra une place importante.

 

D’autres défis attentent les aérocombattants pour l’année à venir : le maintien voire l’augmentation des engagements en opérations qui nécessite un effort particulier en termes de maintenance aéronautique et une autre bataille, cette fois-ci sur le volet du recrutement, afin de garantir une continuité dans l’emploi de l’ALAT. 2015 sera sans nul doute l’année des changements afin d’accompagner et d’inscrire pleinement cette composante aéroterrestre dans le format d’avenir de l’armée de Terre.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 12:50
Thales renforce les capacités d’entraînement du Tigre

Full Mission Simulator Tigre à l’Ecole Franco Allemande. - Base EA.ALAT du Luc photo Quantin Reytinas - Thales

 

18 février 2015 par Aerobuzz.fr

 

L’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement (OCCAr) a attribué à Thales, en partenariat avec Rheinmetall Defence Electronics (RDE), un contrat pour la fourniture et la mise à niveau de 20 simulateurs d’hélicoptères de combat Tigre, au bénéfice des forces armées françaises et allemandes.

 

Dans le cadre du contrat, signé avec l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement (OCCAR), fin décembre 2014, Thales et son partenaire Rheinmetall Defence Electronics (RDE), mettront à niveau 18 simulateurs, selon les derniers standards des hélicoptères Tigre. Cette mise à niveau concernera huit simulateurs de mission sur mouvement (FMS, Full Mission Simulator) et dix entraîneurs de procédures cockpit (CPT, Cockpit Procedure trainer) sur trois centres de formation et d’entraînement des forces françaises et allemandes : l’Ecole Franco-Allemande (EFA) pour la formation des équipages Tigre située au Luc et le 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, en France, ainsi que le 36e régiment d’hélicoptères de combat de Fritzlar, en Allemagne.

 

Thales fournira d’autre part deux nouveaux entraîneurs CPT pour l’entraînement des équipages Tigre français du 1er régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg.

 

La mise à jour et l’ajout de fonctionnalités pour la simulation des systèmes d’armes, des communications, des liaisons de données, des capteurs (dont le visuel du viseur de casque TopOwl) et pour la modélisation du vol permettront aux forces de disposer de moyens d’entraînement conformes aux dernières versions du Tigre, appui-destruction (HAD, Hélicoptère Appui-Destruction) pour les Tigre français et appui-antichar (UHT,Unterstützungshubschrauber Tiger) pour les Tigre allemands.

 

Thales intègrera sur les nouveaux simulateurs la dernière version de son générateur de forces virtuelles (CGF, Computer Generated Forces) ainsi que de son système de génération d’images et de bases de données, ThalesView. Grâce à ces nouvelles fonctionnalités, l’environnement tactique sera encore plus réaliste et les forces auront la capacité de faire évoluer leurs bases de données pour adapter leur entraînement aux théâtres d’opération sur lesquels elles sont engagées.

 

Le contrat prévoit également le soutien de ces simulateurs pour une durée de dix ans.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
SANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM Barracuda

 

17/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 15 février 2015, a eu lieu sur le camp de M’Poko à Bangui en République centrafricaine, la cérémonie de transfert d’autorité du commandement du sous-groupement aéromobile (SGAM) Barracuda de la Force Sangaris. Le lieutenant-colonel Jörg Schmidt du 3e régiment d’hélicoptères de combat (RHC) succède ainsi au lieutenant-colonel Pierre Letzelter du 1er RHC.

 

Engagé depuis plus de quatre mois en République Centrafricaine, le SGAM Barracuda est un atout majeur dans le succès des missions de la Force Sangaris. Il est armé par plusieurs formations de l’aviation légère de l’armée de Terre, des commandos de montagne et par du personnel du service de santé. Il a conduit de nombreuses opérations de reconnaissance, d’appui direct, d’évacuation sanitaire, et de transport tactique au profit de la Force.

 

L’action du sous-groupement a été déterminante à N’Délé le 29 janvier, où les hélicoptères Tigre ont détruit plusieurs véhicules menaçant le déroulement des consultations populaires dans la région, ainsi qu’à Bria lors de la libération des édifices publics par les forces internationales le 10 février 2015.

 

Au cours de la cérémonie, le général Bellot des Minières a souligné le professionnalisme et le savoir-faire du sous-groupement qui a œuvré, de jour comme de nuit, dans des conditions souvent difficiles.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU

SANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM BarracudaSANGARIS : Transfert d’autorité au SGAM Barracuda
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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 17:45
NH 90 Caïman sur la PfOD de Gao au Mali


source Ministère de la Défense

23 janvier 2015, sur la Plateforme Opérationnelle Désert (PfOD) de Gao au Mali, les équipages du NH 90 Caïman nouvellement projetés dans le cadre de l'opération Barkhane effectuent des vols d'entraînement pour s'acclimater à l'environnement du Sahel, exigeant tant pour les hommes que pour les machines.
Une fois ces entraînements terminés, les NH 90 Caïman participeront aux missions de combat au sein du sous-groupement aéromobile du groupement tactique désert ouest.
Engagé dans le cadre de l'opération Barkhane depuis le 3 novembre 2014, le NH 90 Caïman a participé à l'ensemble des opérations de lutte contre les groupes armés terroristes conduites par la force dans le nord du Mali.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 05:45
Sangaris: interception d'un groupe armé décidé à entraver le processus de consultation populaire

 

30/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 29 janvier, dans le nord-est du pays, les hélicoptères TIGRE de la force Sangaris sont intervenu pour arrêter la progression d’un groupe lourdement armé.

 

Sur l’initiative de l’Etat de transition centrafricain, des « consultations populaires » sont actuellement organisées sur l’ensemble de la RCA. Conduit par les autorités de transition ce processus vise à préparer le forum de réconciliation de Bangui, en recueillant les préoccupations et les souhaits de la population. Des représentants de l’Etat de transition sont ainsi dépêchés dans les préfectures et sous-préfectures du pays pour rencontrer la population et ses représentants locaux.

 

La sécurisation de ce processus est dévolue aux forces de l’ONU (MINUSCA) et de sécurité intérieures centrafricaines. Elles sont appuyées par la force Sangaris. Les militaires français sont donc engagés dans une mission de protection des différents villages identifiés pour accueillir cette étape du processus de résolution de la crise, notamment dans le nord-est du pays où certains groupes armés tentent, en usant de la manipulation et de de la menace, d’interrompre les consultations et d’amener la population à les boycotter.

 

Le 29 janvier, au nord-est de Bamingui, la force Sangaris est intervenue pour stopper la progression d’éléments lourdement armés (armes légères d’infanterie, roquettes de RPG7 et lance grenade) en provenance du village de Bamingui, où ils y avaient menacé les autorités locales participant aux consultations populaires, et se déplaçant en direction de la ville de N’Délé, où se trouve une délégation chargée d’organiser une consultation populaire. Agissant en violation des mesures de confiance, ce groupe, constitué d’une soixantaine d’individus, progressait au sein d’une colonne constituée de quatre pick up.

 

Alors que la colonne se trouvait à hauteur du village de Kotikasso, une patrouille d’hélicoptères TIGRE dépêchée sur zone s’est présentée pour arrêter sa progression. Face à l’hostilité de ce groupe armé, les équipages français ont effectué des tirs de sommation avant de neutraliser les véhicules dont les équipages avaient débarqué.

 

En appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieure, la force Sangaris a ainsi démontré qu’elle est déterminée à soutenir le bon déroulement des consultations populaires et à faire appliquer de façon impartiale les mesures de confiance.

 

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner le déploiement vers sa pleine capacité opérationnelle de la mission de l’ONU.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:45
Op Barkhane : entraînement au « sling » de la section d’appui mortier du GTD Est

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 17 janvier 2015, dans le cadre de son maintien en condition opérationnelle, la section appui mortier (SAM) du groupement tactique désert Est (GTD-E), armée par le 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes, a effectué une séquence d’entraînement visant à mécaniser la technique du « sling », technique d’emport du mortier par hélicoptère de manœuvre (HM).

 

Cette séquence d’entraînement s’est déroulée sur la zone technique opérationnelle (ZTO) du camp Kosseï de N’Djamena. Elle a mis en œuvre deux équipes mortiers de 120 mm, ainsi qu’un hélicoptère de manœuvre Caracal.

 

L’exercice a débuté par l’arrimage du lot sling (des sangles) sur les pièces, suivi d’un contrôle de leur état qualitatif par le mécanicien navigateur. Une fois l’hélicoptère au sol, l’équipage de pièce embarque puis la machine décolle afin de tendre l’élingue. La pièce mortier, le lot sling et la charge de munitions représentent près d’une tonne à soulever pour le Caracal. A l’atterrissage, le mortier est déposé puis immédiatement mis en batterie afin d’effectuer des tirs dans les plus brefs délais.

 

Durant son mandat, la SAM du GTD Est aura été intégrée durant plus de 75 jours au groupement tactique désert Ouest, qu’elle aura renforcé au cours de plusieurs opérations majeures menées au nord Mali, durant lesquelles elle aura tiré 30 obus. Elle aura ainsi incarné la notion de bascule d’effort d’un fuseau à l’autre, notion qui constitue l’un des principes d’action de l’opération Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Op Barkhane : entraînement au « sling » de la section d’appui mortier du GTD Est
Op Barkhane : entraînement au « sling » de la section d’appui mortier du GTD Est
Op Barkhane : entraînement au « sling » de la section d’appui mortier du GTD Est
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:45
BSS : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine a été marquée par la poursuite des mouvements de relève au sein de la force Barkhane, ainsi que la poursuite des opérations dans l’ensemble de la zone d’action

 

Le 18 janvier 2015, le sous-groupement aéromobile (SGAM), stationné à Gao et armé par le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, a été relevé à Gao par le 3èmerégiment d’hélicoptères de combat d’Etain. Le 3 novembre dernier, le SGAM a accueilli deux hélicoptères Caïman, en remplacement de deux Puma. Il est constitué d’une quinzaine d’aéronefs, incluant treize hélicoptères et un Pilatus.

 

Le lendemain, le 3ème régiment du matériel (3ème RMAT) de Muret et le 515ème régiment du train (515ème RT) ont relevé le 516ème régiment du train et la quarantaine d’autres unités représentées dans les fonctions d’appui logistique de la force. Le colonel Vincent Buttolo, chef de corps du 3ème RMAT, succède ainsi au colonel Hervé Desmeulles à la tête du bataillon logistique (BATLOG) de la force Barkhane. Le BATLOG assure le soutien essentiel à la conduite des opérations, à savoir la maintenance des véhicules, les ravitaillements de la force en carburant, nourriture et logistique, le soutien du combattant, ou encore le soutien sanitaire de la force.

 

Sur le plan opérationnel, une reprise d’activités des groupes armés terroriste est observée depuis fin décembre au Mali sous la forme d’actions de harcèlement, cependant sans véritable coordination entre les attaques. Les opérations menées par la force Barkhane se poursuivent dans les deux fuseaux de la bande sahélo-saharienne.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

BSS : point de situation du 22 janvier 2015
BSS : point de situation du 22 janvier 2015
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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 13:45
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao

 

21/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 janvier 2015, à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile (SGAM) de la plateforme opérationnelle désert (PfOD) entre le lieutenant-colonel Christophe Vincent (descendant) et le lieutenant-colonel François Gérard (montant).

 

Le SGAM est une unité de manœuvre à part entière armée par 150 militaires et intégrée au groupement tactique. Il remplit des missions d’appui feu, d’appui au mouvement, de destruction, de reconnaissance, de protection, d’escorte et d’appui au commandement. Le SGAM « HOMBORI » dispose pour remplir les missions qui lui sont données d’appareils tels que des hélicoptères Gazelle, Puma, Tigre, Cougar ou encore d’un avion Pilatus.

 

 Le mandat HOMBORI VIII qui vient de s’achever a aussi été marqué par la première projection de l’hélicoptère Caïman qui a rejoint les autres matériels de Barkhane au mois de novembre. Entre octobre et janvier, le SGAM a effectué près de 1 078 heures de vol dont 1 022 heures de mission de combat, en appui direct des troupes au sol (appui feu et appui renseignement).

 

 L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à GaoBarkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
Barkhane : Transfert d’autorité du sous-groupement aéromobile à Gao
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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 08:45
ALAT : renforcement du dispositif en Afrique

Le Tigre HAD est déployé en République centrafricaine depuis la fin 2014. photo EMA

 

16/01/2015 par Yann Cochennec – Air&Cosmos

 

Dans son numéro 2436, Air & Cosmos annonce que l'Aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) va accroître son engagement en Afrique en 2015. Actuellement, une quarantaine d'hélicoptères y sont déployés. Le dispositif sera renforcé par dix autres hélicoptères dont six Tigre au profit de l'opération Barkhane......

 

Rendez-vous dans les kiosques (numériques ou pas) dès aujourd'hui, ce vendredi 16 janvier 2015, pour en savoir plus sur les défis opérationnels et techniques du déploiement actuel et de son renforcement.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 17:55
Débarquement de soldats en Algérie depuis un hélicoptère Vertol H-21 -  Musée de l'ALAT

Débarquement de soldats en Algérie depuis un hélicoptère Vertol H-21 - Musée de l'ALAT


13/01/2015 Bernard Edinger

 

L’aviation légère de l’armée de Terre a soixante ans. Mais ses origines remontent aux guerres de la Révolution française. C’est l’armée française qui inaugura la première reconnaissance aérienne au-dessus d’un champ de bataille, il y a 220 ans.

 

Le 2 juin 1794, à la bataille de Fleurus, en Belgique, face aux troupes autrichiennes, l’armée française est la première à utiliser un ballon d’observation à des fins militaires. « Ce fut l’acte fondateur de l’ALAT. En arrivant au camp de Maubeuge, le capitaine Coutelle et la petite équipe du ballon ont été regardés avec des yeux étonnés par les soldats au sol », raconte le général André Martini, ancien commandant de l’école de l’ALAT. « Pour affirmer sa présence, le CNE Coutelle a ordonné à ses gens de laisser là le ballon pour faire le coup de feu, au coin du bois, avec leurs camarades. Ils ont eu deux blessés. Cette petite histoire illustre bien la vocation de l’ALAT ; à la fois aéronautique et terrestre. »

Les ballons, puis les dirigeables, furent d’une grande utilité pour l’observation d’artillerie, jusqu’aux débuts de la Grande Guerre quand ils devinrent des cibles faciles pour l’aviation de chasse.

À partir de 1942, des sections d’observation d’artillerie, équipées de monomoteurs Piper Cub, furent créées dans chaque division de l’armée de Terre. Puis, c’est en Indochine que l’armée de Terre commença à utiliser les hélicoptères, notamment dans de très difficiles missions d’évacuation de blessés sous le feu.

L’ALAT est officiellement née le 22 novembre 1954, trois semaines après le début de la guerre d’Algérie pendant laquelle la nouvelle arme va se distinguer.


>>> Retrouvez l’intégralité de cet article dans Terre information magazine n° 259

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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 07:55
Formation internationale au programme NH90 (màj)

 

19/12/2014 Camille Pégol - Armée de Terre

 

Le 4 décembre, l'École de l’aviation légère de l’armée de Terre (EALAT) a ouvert les portes de son centre de formation interarmées (CFIA) NH90 à l’interalliés. Des mécaniciens aéronautiques belges et des pilotes espagnols y ont suivi, pendant une semaine, un stage de familiarisation et de formations techniques sur l’hélicoptère NH90.

 

L’EALAT, dont l’expertise est recherchée, est reconnue sur la scène internationale comme pôle d’excellence dans la formation du domaine aéromobilité, qui est au cœur des engagements des forces armées françaises, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Les cursus de formation et les moyens leur étant dédiés font donc partie des meilleurs du monde.

 

Actuellement, l’interopérabilité avec les armées étrangères et l’accroissement du parc de NH90 chez nos alliés contribuent à faire de l’EALAT, et du CFIA en particulier, le formateur incontournable et reconnu sur cet hélicoptère.

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 12:55
    Les nouveaux Tigre HAD Block 2 seront opérés par le Groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (GAMSTAT), avant de rejoindre le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, en Moselle. photo J. Deulin / Airbus HC

Les nouveaux Tigre HAD Block 2 seront opérés par le Groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (GAMSTAT), avant de rejoindre le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg, en Moselle. photo J. Deulin / Airbus HC

12 décembre 2014Aerobuzz.fr

La flotte d’hélicoptères de combat Tigre de l’armée de Terre prend une dimension nouvelle avec la livraison (10 décembre 2014) par Airbus Helicopters des deux premiers appareils en version HAD (appui-destruction) « Block 2 », suite à sa qualification par la Direction générale de l’armement (DGA) le 21 novembre.

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