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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:55
Sur le pont avec Tigre et Caïman

Passage de deux Caïman TTH et d’un Tigre version appui destruction (HAD) au dessus du BPC Tonnerre, au large de la Corse.

 

24/04/2014 C. Bobbera – Economie et technologie

 

Dans le cadre d’une campagne de navalisation des hélicoptères de nouvelle génération, trois NH90 TTH Caïman et un Tigre HAD ont embarqué pendant 15 jours à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre. Objectif : entraîner l'équipage de ces aéronefs de l'armée de Terre à évoluer dans un contexte maritime.

 

Les lumières du pont d’envol du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre brillent dans la nuit noire. Au loin, le bruit sourd d’un hélicoptère se fait entendre. Les leds vertes situées au bout de ses pales forment un halo au-dessus de l’aéronef, lui donnant l’allure d’une machine de science-fiction. L’hélicoptère de manœuvre et d’assaut de nouvelle génération, le NH90 TTH Caïman, se présente pour apponter.

 

Cet appareil ainsi que deux autres Caïman et un Tigre HAD (version appui destruction) participent à une campagne de navalisation des hélicoptères de nouvelle génération de l’armée de Terre sur le BPC. Objectif : évaluer le comportement de ces aéronefs de l’armée de Terre de dernière génération dans un environnement maritime. Le groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (Gamstat) supervise l’ensemble de cette campagne. Celle-ci s’est articulée en deux grandes phases : une première réservée aux essais et à l’extension des domaines d’homologation du Tigre et du Caïman et pour laquelle le Gamstat a travaillé en étroite collaboration avec la DGA-Essais en vol et le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale d’Hyères. Une seconde consistant à effectuer un transfert de compétence entre le Gamstat et le 1er RHC (régiment d'hélicoptères de combat) pour qualifier et entraîner les équipages (pilote, commandant de bord et mécanicien) de ces nouvelles machines au milieu maritime.

 

Une fois par an, les équipages opérationnels doivent s’entraîner avec des bâtiments de la Marine. « Cette campagne consiste à transposer les qualifications que nous possédons déjà  » explique le capitaine Jérôme Vigier, commandant de l’escadrille Caïman du 1er RHC. « L’appontage n’est pas une manœuvre anodine, en particulier la nuit. Les seuls repères visuels sont alors les éclairages des feux de contour du pont ainsi que les bâtons lumineux des chiens jaunes [NDLR : opérateur guidant les aéronefs sur le pont d'un porte-avions]. »

 

De leur côté, les mécaniciens et les chargés de maintenance de l’armée de Terre se sont également exercés à valider leurs procédures à bord du BPC. A bord, ces techniciens sont énormément mis à contribution,  effectuant des tâches qu’ils ne réalisent que très rarement à terre, telles que le roulage des appareils sur le pont, le dépliage et le pliage des pales… « Ces gestes paraissent très simples, ils nécessitent cependant beaucoup de temps sur un bateau, poursuit le commandant Bindner, responsable de la maintenance au Gamstat. Ces opérations ne sont pas complexes, mais, mal exécutées, elles peuvent avoir des conséquences importantes sur l’aéronef. Ces gestes qui nécessitent cinq personnes en régiment peuvent occuper une quinzaine d’intervenants sur un navire. Aussi, les marins nous aident activement dans ces manœuvres. »

 

Le temps de cette campagne de navalisation, l’équipage du bâtiment s’est félicité d’avoir accueilli ces appareils de nouvelle génération. Les hélicoptères de l’Alat (aviation légère de l'armée de Terre) sont présents sur les bâtiments de la Marine nationale depuis de nombreuses années, que ce soit pour des opérations ou des entraînements. « En 24 heures, l’Alat est capable d’être projetée grâce à la Marine à plus de 1 000 kilomètres de la France. Dernièrement, l’opération Harmattan a bien démontré tout l’intérêt de cette coopération interarmées », relève le commandant du Tonnerre, le capitaine de vaisseau François Majouffre. « Accueillir pour la première fois les Caïman TTH de l’armée de Terre nous permet de préparer les campagnes de raid aéromobile, de transport opérationnel ou encore d’évacuation de ressortissants qui peuvent se produire dans l’avenir. »

 

Tigre HAD et Caïman devraient terminer leurs phases d’expérimentations et de validation de leur emploi tactique opérationnel à l’été 2014. Leur mise en service opérationnelle devrait intervenir à l’été 2015 pour le Tigre HAD et en 2016 pour le Caïman.

 

 

Les mécaniciens du 1er RHC en intervention sur un Caïman TTH dans le hangar hélicoptère du BPC Tonnerre.

Les mécaniciens du 1er RHC en intervention sur un Caïman TTH dans le hangar hélicoptère du BPC Tonnerre.

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45
Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM

 

30/04/2014 Sources : EMA

 

Le 24 avril 2014, sur le camp M’Poko, une équipe de techniciens de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) du sous-groupement aéromobile (SGAM) a effectué le contrôle technique d’un hélicoptère Puma.

 

Cette opération de type « 300 heures » (appelée ainsi car elle est réalisée toutes les 300 heures de vol) est conséquente car elle demande l’entretien de toutes les parties tournantes de l’aéronef (rotor, moteurs). Par le contrôle de chaque élément elle garantit la sécurité des vols. « Cette opération de maintenance est la plus lourde qu’on puisse réaliser sur le théâtre, précise le lieutenant Fabien, elle demande environ une semaine d’entretien mécanique. Demain nous procèderons aux vols techniques».

 

En France, ce type d’entretien est plus long. Mais sur un théâtre d’opérations les impératifs opérationnels ne permettent pas de prendre ces délais, c’est pourquoi une équipe se consacre à cette mission à temps complet. Cinq personnes travaillent sur l’aéronef : deux « avio » (avionique, radiocommunication et navigation) et trois « cell-mot » (cellule et moteur). Il faut y associer les techniciens sans qui l’équipe ne pourrait travailler : une équipe d’approvisionneurs, chargée entre autres de fournir les pièces de rechange, un chef d’atelier, un contrôleur, qui s’assure que les opérations de maintenance sont faites dans les règles de l’art, et un documentaliste, qui tient à jour le « carnet d’entretien » de l’aéronef qui le suit tout au long de son emploi dans les forces. Lorsque l’opération de maintenance est terminée, le lieutenant Fabien signe l’approbation pour remise en service. « Ma signature libère la machine et je peux ensuite la rendre au pilote ».

 

Affectés au 3e régiment d’hélicoptères de combat à Etain, les vingt-cinq mécanos travaillent chaque jour à la maintenance des six hélicoptères Puma et des deux Gazelle de l’armée de terre qui composent le SGAM de l’opération Sangaris. Ces techniciens sont un rouage essentiel dans le maintien en condition opérationnelle des capacités aéromobiles de la force.

 

Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 5600 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAMSangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM
Sangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAMSangaris : Focus sur les « maintenanciers » du SGAM
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 12:55
Casque Topowl : «les yeux de chat» des pilotes

23.04.2014 par ministere de la defense

Le viseur de casque Topowl équipe aujourd’hui l’hélicoptère Tigre de l’armée de terre. Il offre au pilote une meilleure capacité de vision de son environnement tactique. Il lui assure une vision de nuit intensifiée, directement projetée sur la visière du casque, à un même niveau de performance que les jumelles de vision nocturne.

Ce reportage est un extrait du magazine TV « Journal de la Défense » d’avril 2014, intitulé « 100% innovation dans les armées »

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:32
RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »

 

 

16/04/2014 Sources : EMA

 

Les  7 et 8 Avril  2014, la force Licorne a effectué un exercice tactique interarmes et interarmées « Mistral d’Ivoire » à Toumodi, ville située à environ 40 km de Yamoussoukro.

 

Plus de 300 militaires ont pris part à cette manœuvre. Ils ont formé un Etat-Major tactique et deux sous groupements tactiques interarmes (S/GTIA), l'un issu du groupement terrestre embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral (en escale à Abidjan du 4 au 10 avril) et l'autre composé d'une force mixte entre soldats de la force républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI) et militaires de la force Licorne.

 

Cet exercice, qui a duré 48 heures, a permis à la force Licorne et aux militaires des FRCI de mettre en application leurs savoir-faire tactiques et opérationnels tel que l’héliportage, l’infiltration, la mise en place de points de contrôle, la prise d'objectif et leur fouille, ou encore les premiers soins aux blessés.

 

Cette opération grandeur nature a engagé une cinquantaine de véhicules tout terrain (Véhicules de l'avant blindé, Chars AMX 10 RC, véhicules blindés légers,…) ainsi que des hélicoptères Puma et Gazelle du 5e régiment d’hélicoptère de combat (5e RHC), et l’hélicoptère Alouette III du détachement de l’escadrille 22S de la Marine nationale.

 

La Force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle apporte par ailleurs et ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires, à l’image de la distribution de kits scolaires menée conjointement avec les marins du BPC Mistral le 7 avril dans l’école primaire SELMER Commissariat de Port-Bouët.

RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »RCI : Exercice « Mistral d’Ivoire »
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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 11:45
Serval : acheminement de deux hélicoptères

 

 

15.04.2014 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 6 avril, un hélicoptère Tigre et un hélicoptère Gazelle ont été débarqué d’un avion de transport Antonov sur l’aéroport de Bamako-Segou. Ils ont rejoint Gao dès le lendemain. La Gazelle a été acheminée en avion de transport C160 alors que le Tigre a relié Gao par ses propres moyens. L’arrivée sur le théâtre malien de ces deux hélicoptères a pour objectif de renforcer le soutien aéromobile de la force Serval.

 

Album photos

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 12:55
Forces Spéciales : des Gazelle de l’ALAT armées jusqu’aux dents

La Gazelle sans portière, le véritable pick up de la troisième dimension…

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

  Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

 

Engagés dans des missions difficiles et souvent dangereuses, les pilotes de SA-342 Gazelle du 4ème RHFS ne partent jamais sans un véritable arsenal…

Malgré leur âge et l’arrivée du Tigre, les Gazelle rendent encore de précieux services à l’Alat en général et à son régiment « forces spéciales », le 4ème RHFS, en particulier. Le « 4 » a perdu en début de mois ses dernières Gazelle SA341 équipées de canons de 20mm : la dernière machine de ce type, qui était engagée au Mali, rejoindra le musée de l’Alat à Dax. Mais il lui reste encore une douzaine de SA-342, plus puissantes, avec deux modèles principaux : la SA342 « Viviane » et la SA342 « Tireur d’élite ». La première, facilement reconnaissable à son imposant viseur sur le toit de la cabine. Quant à la deuxième, c’est encore plus simple, elle évolue sans portière ni siège à l’arrière : c’est le pick-up de la troisième dimension. Ces Gazelle sont finalement assez semblables à celles des régiments « classiques » de l’Alat. Ce qui les distingue le mieux, ce sont finalement l’emploi qui est en fait et l’équipement des pilotes, qui mérite le détour.

 

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La boue sur le plancher, la marque de fabrique de l’Alat, spécialiste des opérations « au coin du bois »… photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Sur le plateau de Caylus, dans le rude pays des Causses, Aerobuzz a pu rencontrer quelques équipages participant à l’exercice Gorgones. Ces hommes travaillaient pendant l’exercice comme ils le faisaient quelques semaines ou quelques mois auparavant en opération réelle, dans le Sahel ou ailleurs, avec sur le dos une incroyable panoplie. Voici donc le détail de l’équipement du PN « forces spéciales » en 2014…

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Un pilote de Gazelle montre l’équipement qu’il porte en permanence sur lui, y compris pendant le vol. Le casque Opscore n’est pas encore en dotation.

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

A la base, un treillis avec garrots intégrés dans les manches et les jambes de pantalon. Les équipages, qui sont souvent amenés à partager le quotidien des commandos qu’ils appuient, préfèrent de loin le treillis à la combinaison de vol. Par dessus, un gilet pare-balle CIAS sur lequel sont accrochées deux armes : un pistolet automatique HK et un pistolet mitrailleur HK MP7 en calibre 4,60 mm. S’ils venaient à évacuer précipitamment leur machine, les pilotes seraient certains de disposer d’au moins de ces deux armes puissantes. Et en déverrouillant un simple clip, le MP7 peut facilement être employé tout en restant accroché en permanence au gilet de son utilisateur.

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Aux commandes de la Gazelle, en version décapotable…

photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Mais ce n’est pas tout : les pilotes emportent aussi en cabine un fusil d’assaut HK 416 et une bandoulière portant chargeurs et grenades. Suivant les missions, l’équipage peut également emporter pour son auto protection un fusil à pompe Benelli en calibre 12 et des lance-roquettes AT-4. Les équipages du « 4 » évaluent par ailleurs un nouveau casque, en remplacement des traditionnels Guéneau. Ce nouveau casque, de marque Opscore, est non seulement beaucoup plus léger et plus résistant aux chocs, mais il permet également d’épauler et de tirer avec une arme longue, ce qui est impossible avec le Guéneau.

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Deux armes accrochées sur le gilet pare balles et une troisième, le fusil d’assaut HK 416, emporté en cabine. Au cas où… photo Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Parce que par nature, les hélicoptères du « 4 » sont engagés dans des missions difficiles et risquées, souvent en territoire ennemi. Et en cas de problème, s’ils venaient à abandonner leur appareil, les pilotes de Gazelle ne pourraient compter que sur eux pour se défendre en attendant qu’arrivent les secours… D’ici quelques mois, les Gazelle recevront par ailleurs un sérieux coup de fouet avec l’adaptation sur une platine en cabine d’une mitrailleuse hexatube Gatling tirant en sabord. Petite et légère, mais armée comme un porte-avions : il faut se méfier de la Gazelle !

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 12:55
L’Alat parle…

« De la terre par le ciel » par le général Yann Pertuisel

 

15 mars, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye…  les engagements opérationnels n’ont pas manqué ces dernières années pour l’Aviation Légère de l’Armée de Terre. Nul doute que les équipages engagés, mais aussi les spécialistes ayant aidé à la mise en œuvre des appareils sur les théâtres d’opérations, ont tous quantités de récits à partager…  Le général Yann Pertuisel, qui a commandé l’Alat de 2010 à 2012 fait œuvre louable en recensant quelques uns de ces témoignages et en les mettant en perspective, avec la vision d’ensemble qu’il pouvait avoir à l’époque. Aucune désir d’exhaustivité de sa part, mais la volonté précieuse de mettre en lumière le travail accompli, les risques encourus et le dévouement de tous. Un livre sobre et efficace, dont on espère qu’il motivera d’autres acteurs de ces opérations extérieures à partager leurs expériences avec le plus grand nombre…

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 08:55
Un caïman et un tigre, nouvelle génération

11 mars 2014 Armée Francaise

 

Pour aller encore plus vite, encore plus loin. Pour être encore plus performants, plus efficaces. Pour décupler leurs capacités opérationnelles : une nouvelle génération d'hélicoptères ! Cette nouvelle génération ultra technologique d'hélicoptères vient de rejoindre le 1er régiment d'hélicoptères de combat (1er RHC) à Phalsbourg. Après leur formation à l'Ecole de l'Aviation Légère de l'armée de Terre au Cannet des Maures (EALAT), les deux Tigres et le Caïman vont être expérimentés pour valider leur emploi tactique opérationnel. Nouveaux fleurons de l'armée de Terre, ces premiers équipages en version appui-destruction (HAD) vont désormais voler dans les cieux mosellans.

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 17:55
L’histoire de l’Alat, aux éditions Lavauzelle.

L’histoire de l’Alat, aux éditions Lavauzelle.

 

 

21 février, 2014 Frédéric Lert (FOB)

 

Les éditions Lavauzelle ont eu la bonne idée de rééditer le livre signé par le général André Martini sur l’histoire de l’Alat. L’ouvrage original était tiré d’une thèse de doctorat en histoire que l’ancien militaire, ensuite passé par la case Eurocopter, avait soutenu en 2004.

 

En un peu plus de 400 pages, André Martini dénoue avec beaucoup de précision les fils ayant peu à peu conduit à l’Alat telle que nous la connaissons aujourd’hui. Le récit (un « survol approfondi » selon la formule proche de l’oxymore utilisée par le général Ract Madoux dans la préface) est riche et très argumenté, passionnant pour qui s’intéresse à l’histoire de l’hélicoptère militaire. On regrettera toutefois l’indigence du cahier photo de 16 pages et un large usage des alinéas. Si ceux-ci contribuent certes à la clarté du propos, ils font aussi osciller le livre entre récit et rapport administratif. Et enfin une déception : si la réédition est l’occasion d’une mise à jour prenant en compte les dix dernières années d’emploi de l’Alat, en portant « l’histoire de l’Alat » de 1794 à 2014, on peut regretter que seulement huit pages soient consacrées aux opérations en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye et au Mali. Deux pages par théâtre d’opération, c’est bien peu eu égard à l’ampleur des missions et à la richesse des retex qui en ont découlé.

 

 

L’histoire de l’aviation légère de l’armée de Terre (1794-2014)

Général André Martini

Editions Lavauzelle

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 12:45
photos ECPAD

photos ECPAD

 

07/03/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, depuis le 01 mars 2014.

 

La force Sangaris poursuit son effort de sécurisation de la route reliant Bangui à la capitale à la frontière du Cameroun.

 

A Bangui, le Groupement tactique interarmes (GTIA) Savoie, armé en grande partie par le 13e bataillon de chasseurs alpins, a pris à son compte les missions du GTIA Amarante, relevé le 26 février dernier. Les soldats français maintiennent ainsi une présence dissuasive dans la ville et multiplient les patrouilles conjointes avec les gendarmes centrafricains.

 

La situation sécuritaire y est en net progrès. Dans un quartier du 5ème arrondissement où les forces françaises et la MISCA sécurisent une zone de regroupement, le mouvement retour des déplacés semble être amorcé. Ce sont désormais près de 3000 personnes qui s’y rendent quotidiennement pour passer la nuit.

 

PK 12 et le 3e arrondissement restent des zones sensibles qui font l’objet d’une vigilance particulière, même si les tensions’y font plus rares.

 

Tout en conservant la capacité à appuyer la MISCA dans Bangui, la force Sangaris poursuit sa progression en province. Désormais, son centre de gravité se situe à Bouar, à environ 400 kms au nord-est de Bangui. Le GTIA Panthère renforce la sécurisation du principal axe routier reliant la frontière camerounaise et la capitale centrafricaine et poursuit ses missions de reconnaissance au nord et au sud de cette route pour sécuriser les zones de populations. Ses unités sont ainsi déployées à Yaloké, Baoro, Carnot, Beloko et Cantonnier.

 

La sécurisation de cet axe routier, permettant la libre circulation des denrées vers la capitale, est un enjeu majeur pour la reprise de la vie économique. Les check-points illégaux sont donc systématiquement démontés. C’est dans ce but que le 03 mars dernier, une opération visant à renforcer la lutte contre les entraves à la circulation et les coupeurs de route a été conduite par la force Sangaris et la MISCA.

 

Faisant suite à la décision du Président de la république de renforcer le dispositif français en RCA, une partie du groupement Terre de la force Epervier s’est déployée depuis N’Djamena. Ce renfort a permis de créer un 3e GTIA, le GTIA Dragon, engagé lui aussi dans les opérations à l'ouest du pays. Cette capacité renforce ainsi la mobilité de la force Sangaris.

 

Environ 2000 soldats français sont actuellement engagés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
Sangaris : point de situation du 7 mars 2014
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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 17:45
Sangaris : Mission aéroportée à Nola

25.02.2014 Crédits photos: EMA / ECPAD

 

Le 16 février 2014, les chasseurs parachutistes de la force Sangaris ont effectué une mission aéroportée dans la ville de Nola, à environ 50 km au sud de Berberati, afin de rencontrer les autorités locales et religieuses.
La force Sangaris est présente sur l’axe principal reliant Bangui au Cameroun depuis le 13 février 2014. Sa présence a permis d’intervenir en protection des populations en faisant appliquer les mesures de confiance auprès de tous les groupes armés.

 

Reportage photos
 

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:55
Les nouveaux brevetés posent devant le Fennec

Les nouveaux brevetés posent devant le Fennec

 

10/02/2014 armée de l'air

 

Une cérémonie de macaronnage s’est déroulée sur la base aérienne 115 d’Orange, mercredi 5 février 2014, sous la présidence du général Pascal Chiffoleau, commandant la brigade aérienne d'appui et de projection (BAAP) du commandement des forces aériennes.

 

Au cours de cette cérémonie, huit jeunes officiers de l’armée de l’air ont reçu, des mains du général, leur insigne de pilote d’hélicoptère du second degré. Ce brevet sanctionne leur transformation opérationnelle «air», obtenue au terme de 38 heures de vol et de 26 heures de simulateur dispensées au centre d’instruction des équipages d’hélicoptère (CIEH) 00.341.

 

Localisé sur la base aérienne 115 d’Orange depuis 2011, le CIEH élabore, dispense, et contrôle la formation opérationnelle des équipages d'hélicoptères de l’armée de l'air (pilotes, instructeurs, mécaniciens d'équipage, sauveteurs-plongeurs et treuillistes).

 

Avant leur arrivée au CIEH, les pilotes d’hélicoptère suivent une formation initiale interarmées à Dax, puis au Luc-en-Provence, au sein de l’école d’aviation légère de l’armée de terre.

 

 

 

 

Cérémonie de macaronnage des jeunes pilotes d'hélicoptères

Cérémonie de macaronnage des jeunes pilotes d'hélicoptères

Traditionnel lancer de casquettes

Traditionnel lancer de casquettes

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 18:55
Le BPC Mistral mobilisé pour la mission Jeanne d'Arc 2014 qui partira de Brest

 

31.12.2013 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La mission Jeanne d'Arc partira cette année de Brest, au début du mois de mars. Et c'est le BPC Mistral qui accueillera les élèves-officiers de l'école navale.

 

Depuis le 10 janvier (et jusqu'au 1er février), le Mistral a procédé à sa mise en condition opérationnelle (MECO). Le BPC sortait d'entretien à Toulon.

 

Il s’agissait de qualifier l’équipage en amont de la prochaine mission Jeanne d’Arc. La MECO s’est déroulée à quai puis à la mer, en Méditerranée. Le BPC Mistral a embarqué trois engins de la Flottille Amphibie, un hélicoptère Alouette III de l’escadrille 22S, deux hélicoptères Gazelle et un hélicoptère Puma de l’Aviation légère de l’armée de terre (5ème RHC), des marsouins du 3e Régiment d’infanterie de Marine de Vannes et leurs blindés (photo Marine nationale).

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 21:55
Jokari : Le 3e RHC en entraînement sur le Tonnerre

 

28/01/2014 ASP M. FOUQUET

 

Du 10 au 16 janvier 2014, au large de Toulon, les militaires du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) et de la division aéronautique du commandement des forces terrestres (CFT) ont participé ensemble, à l’exercice Jokari sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre de la Marine nationale.

 

Cette activité a fait appel à des savoir-faire mis en œuvre durant l’opération HARMATTAN, menée par l’armée française en Lybie, en 2011.

 

Pour cet exercice, un détachement de 10 hélicoptères de combat a embarqué sur le BPC. La manœuvre s’est déroulée de manière progressive, s’achevant sur la réalisation du procédé de saturation du pont d’envol, point d’orgue de la semaine.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:55
Un caïman et un tigre, nouvelle génération

 

20/12/2013 Opérations

 

Pour aller encore plus vite, encore plus loin. Pour être encore plus performants, plus efficaces. Pour décupler leurs capacités opérationnelles : une nouvelle génération d’hélicoptères !

 

Cette nouvelle génération ultra technologique d’hélicoptères vient de rejoindre le 1errégiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) à Phalsbourg. Après leur formation à l’Ecole de l’Aviation Légère de l’armée de Terre au Cannet des Maures (EALAT), les deux Tigres et le Caïman vont être expérimentés pour valider leur emploi tactique opérationnel. Nouveaux fleurons de l’armée de Terre, ces premiers équipages en version appui-destruction (HAD) vont désormais voler dans les cieux mosellans.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:55
L'envol des premiers équipages formés sur l'hélicoptère NH90 Caïman


18/12/2013 CNE Laetitia Périer

 

Jeudi 12 décembre, l’école de l’aviation légère de l’armée de terre (EALAT) a célébré la fin de la formation des tout premiers équipages opérationnels sur hélicoptères Caïman et Tigre (en version appui-destruction HAD). Focus sur le NH90 Caïman, dernier hélicoptère de manœuvre et d’assaut arrivé au sein des forces terrestres et sur la formation dispensée aux équipages.

 

La base école du Cannet-des-Maures (Var) a accueilli, le 12 décembre 2013, la cérémonie célébrant la fin de formation des premiers équipages opérationnels sur hélicoptères Caïman et Tigre-Had (version appui-destruction).  Présidé par le général de division Gourlet de la Motte, commandant l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), cet événement avait également vocation à marquer l’arrivée de ces deux hélicoptères de nouvelle génération au sein de l’armée de Terre.

Le NH90, baptisé « Caïman », est le nouvel hélicoptère de manœuvre et d’assaut de l’armée de Terre. De conception internationale, il reprend les missions dévolues aux hélicoptères de même catégorie servant au sein de l’ALAT, avec une technologie permettant à la fois une plus grande liberté d’action pour son pilote et une meilleure permanence tout temps sur le terrain. Ses missions vont de l’héliportage de combattants et de matériel à l’évacuation sanitaire, en passant par l’infiltration/exfiltration de commandos ou encore la recherche et le sauvetage. Ses commandes de vol électriques, sa capacité de vol en atmosphère neigeuse et givrante, ses blindages, son détecteur d’obstacles et de menaces (radar, missile, laser) en font un hélicoptère aux performances supérieures aux appareils actuellement en service. Pour le lieutenant David, pilote venant d’achever sa formation au centre de formation interarmées (CFIA) NH90 du Cannet-des-Maures, le Caïman possède en plus « une pureté de pilotage inégalée. Très souple d’emploi, il permet dans un environnement de plus en plus complexe de faciliter les tâches qu’un pilote doit effectuer ».

 

 

L'envol des premiers équipages formés sur l'hélicoptère NH90 Caïman

La formation sur Caïman a débuté au CFIA NH90 au printemps 2013. En 9 mois, 3 équipages complets et 30 techniciens-logisticiens de l’armée de Terre ont suivi une formation en vol et surtout sur simulateur (près de 70%). La formation commune des équipages et des mécaniciens de l’armée de Terre et de la Marine permet également le mélange d’expériences et la mutualisation des moyens de formation.

A terme, l’objectif du CFIA NH90 est d’avoir un flux de près de 200 stagiaires pilotes et de 200 techniciens par an. Pour l’heure, les trois premiers équipages opérationnels sur Caïman ont commencé à rejoindre leur base d’affectation, le 1er régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Phalsbourg.

 

L'envol des premiers équipages formés sur l'hélicoptère NH90 Caïman

L'hélicoptère NH90 « CAIMAN » en bref

  • Vitesse de croisière de 245 km/h
  • Autonomie de plus de 3 heures de vol et jusqu’à 5h30 avec bidons de convoyage  supplémentaires
  • 6575 kg de masse à vide équipé, masse maximum de 11 tonnes

>>> Toutes les caractéristiques techniques

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 12:45
La tour de contrôle du GAM - Crédit ADC Gilles Gesquière

La tour de contrôle du GAM - Crédit ADC Gilles Gesquière

 

12/12/2013 CNE ROSSI - Armée de Terre

 

Avec l’implantation de la force SERVAL sur le camp de Gao, au Mali, une tour de contrôle mobile est venue renforcer les infrastructures de l’aérodrome. Armée par le groupement aéromobile (GAM), elle est responsable de tous les décollages et atterrissages d’avions civils et militaires, et gère aussi l’activité des hélicoptères.

 

À proximité immédiate de la zone de poser hélicoptères, la tour de contrôle mobile de Gao offre une vue imprenable sur la piste d’atterrissage. 24h/24, sept contrôleurs aériens de différents RHC se relaient, en mesure d’autoriser ou interdire les accès à la piste. Par rotations de 4 heures le jour et 7 heures la nuit, ils sont en liaison radio avec les pilotes pour gérer le trafic aérien dans un espace de 36 km de rayon et 900 m de hauteur. Chaque nuit, un balisage est installé manuellement le long des 2,4 km de piste d’atterrissage pour permettre les poser d’assaut.

 

« Lucifer ! Lucifer. J’ai un zébu en bout de piste. Pourriez-vous le faire partir  ?, Un aéronef des nations unies est à l’approche », prévient le major Philippe Nowak, à la radio. « Nous travaillons comme nous le ferions en France. A la  différence que nous gérons beaucoup de vols à vue et peu aux instruments car nous avons des problèmes d’intrusion d’animaux sur la piste. Il faut toujours être vigilant, surtout la nuit », explique-t-il.

 

En cas de mauvaise météo avec des tempêtes de sable ou de fortes pluies, ce sont les radars de l’armée de Terre ou de l’armée de l’air qui sont en mesure de prendre le relais pour un contrôle aux instruments.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:56
Tigre HAD

Tigre HAD

 

12 décembre, 2013 Frédéric Lert (FOB)

 

Le 1er Régiment d’Hélicoptère de Combat de Phalsbourg prend officiellement possession aujourd’hui de deux hélicoptères nouveaux : le Tigre HAD et le NH90-TTH « Caïman ». Une journée à marquer d’une pierre blanche pour l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (Alat), qui n’avait pas connu une telle arrivée de sang neuf dans ses unités opérationnelles depuis l’entrée en service du Tigre HAP en 2005. De quoi mettre un peu de baume au cœur d’une Alat également bien touchée par la réduction de cible et les étalements de commandes signifiés par la loi de programmation militaire. Rappelons en deux mots que le HAD (pour Hélicoptère d’Appui Destruction) apporte une capacité anti-char au Tigre grâce au missile américain Hellfire (guidage laser, portée de 8 kilomètres). Le Tigre HAD bénéficie également d’une puissance motrice accrue de 14% : idéal pour faire face à des scénarios d’emploi où les températures excessives et l’altitude pèsent sur l’efficacité de la motorisation… Avec la version HAD, le Tigre joue enfin dans la même catégorie que l’Apache américain, tout en conservant le formidable atout que représente son canon Nexter de 30mm, redoutablement précis.

 

Les deux premiers appareils du 1er RHC seront rejoints en mars par un troisième. La constitution d’une première escadrille de 8 appareils promet donc d’être très progressive. Quant à la suite, elle est encore incertaine : une deuxième escadrille du 1er RHC sera-t-elle formée en priorité, ou bien les Tigre HAD suivants seront-ils réservés au 5ème RHC de Pau ? A moins que le 4ème Régiment Hélicoptères des Forces Spéciales ne parvienne à mettre le grappin sur quelques exemplaires ? Les choses sont un peu plus claires pour le Caïman dans sa version TTH, aujourd’hui commandé à 68 exemplaires pour l’Alat (avec une cible totale qui reste à 80 appareils). Le 1er RHC sera le premier régiment équipé de trois escadrilles d’hélicoptères de manœuvre où le Caïman remplacera les vénérables Puma. Vingt-quatre hélicoptères à livrer donc, au rythme ébouriffant des livraisons actuelles : quatre appareils par an dans un premier temps, puis six par an à partir de 2016…

 

photo-GAMSTAT

photo-GAMSTAT

Synonyme d’une révolution pour le 1er RHC, la mise en service du Caïman dans les forces est également une satisfaction pour le CFIA (Centre de Formation Interarmées) du Cannet des Maures qui a géré depuis 2006 la formation du personnel navigant et technique et la montée en puissance pour l’armée de Terre et la Marine de cet appareil très novateur (création des cours pour les équipages et les mécaniciens, mise en place des outils didactiques, de l’enseignement assisté par ordinateur et des simulateurs). Les trois appareils du 1er RHC partiront d’ailleurs en milieu de journée du parking du CFIA pour rejoindre Phalsbourg.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 16:45
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9 déc. 2013 Crédit : EMA / armée de Terre

8 décembre 2013, montée en puissance du détachement aéromobile de l'opération Sangaris :
- 2 hélicoptères d'attaque Gazelle de l'armée de Terre;
- 4 hélicoptères de manœuvre Puma de l'armée de Terre;
2 hélicoptères Fennec de l'armée de l'Air

 

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 21:45
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma

 

 

06.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 6 décembre 2013, des hélicoptères Puma des forces françaises au Gabon (FFG), en provenance de Libreville se rendent à Bangui en Centrafrique. Ils sont ravitaillés en carburant par une citerne protégée par l’escadron d’aide à l’engagement (EAE). L’EAE, débarqué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude le 1er décembre à Douala au Cameroun, a franchi la frontière Centrafricaine dans la nuit du 6 au 7 décembre.

Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 16:45
Les hélicoptères Gazelle attendent leur ordre de déploiement en République centrafricaine photo  Olivier Fourt RFI

Les hélicoptères Gazelle attendent leur ordre de déploiement en République centrafricaine photo Olivier Fourt RFI

04 décembre 2013 Olivier Fourt - envoyé spécial à Douala RFI

 

Le Dixmude, bâtiment de projection et de commandement des forces armées françaises (BPC), est à quai à Douala, au Cameroun, où il a débarqué 350 soldats et une centaine de véhicules. Ces moyens militaires sont en attente du feu vert pour prendre la route vers la République centrafricaine. En attendant, les hommes peuvent aller se promener à Douala, mais rentrent tous les soirs au bateau. Des consignes de sécurité, strictes, sont appliquées à tous les membres de la mission.

 

Nom choisi pour l'opération française en RCA : « Sangari », du nom d'une variété de papillon. Concrètement, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude est amarré à Douala depuis le jeudi 28 novembre. Le BPC était parti de Toulon, dans le sud de la France, le 16 novembre dernier, avec à son bord, 350 hommes et une centaine de véhicules.

 

En attente du feu vert de Paris

 

L’ensemble de ces moyens a été débarqué, jeudi 28 novembre dans la soirée. « Nous avons quitté Toulon, avec à bord un détachement de l’armée de terre, dans le cadre d’une opération de présence dans le golfe de Guinée classique. Nous avons reçu l’ordre au cours de cette mission de débarquer ce détachement de l’armée de terre à Douala. Il est en attente d’instructions et d’ordres d’autorités politiques pour, éventuellement, intervenir en RCA », précise le capitaine de vaisseau De Briançon, le commandant du Dixmude.

 

→ A (RE)LIRE : Centrafrique: cartographie des zones à risques

 
Les deux hélicoptères français «Gazelle», sur le pont du «Dixmude», dans le port de Douala.
RFI / Olivier Fourt
 

Les véhicules, blindés et containers sont maintenant stockés dans une zone fermée, surveillée par la gendarmerie camerounaise, dans une zone industrielle à Douala. Les hommes, des soldats parachutistes de l’armée de terre, ont récupéré leurs armes et leur paquetage. Ils attendent donc désormais le feu vert de Paris pour rejoindre, par la route, la République centrafricaine voisine.

 

 

Consignes de discrétion

En attendant, les hommes peuvent aller se promener en ville, mais rentrent tous les soirs au bateau. Les militaires ont par ailleurs reçu des consignes de sécurité. « Pour notre personnel, également, nous avons fait des sensibilisations pour qu’ils restent discret, ne cèdent pas aux provocations et qu’ils se déplacent groupés pour être capable de s’extraire de toute situation un peu difficile », insiste le commandant du Dixmude. « De toute façon, aujourd’hui, il n’y a plus d’escales tranquilles », conclut l’officier.

 

→ A (RE)LIRE : Les objectifs de la nouvelle opération française en Centrafrique

 

Quant aux 210 marins du Dixmude, ils reprendront prochainement la mer pour la mission Corymbe : trois mois de patrouilles et d’exercices en coopération avec les pays du golfe de Guinée.

 

Laurent Fabius sur RFI : en Centrafrique, les forces françaises « n’ont pas vocation à rester durablement »

Invité sur RFI ce mardi 3 décembre, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est revenu sur l’engagement de la France en République centrafricaine. Il a insisté sur le fait que l’objectif que se donne la France est de « rétablir la sécurité gravement menacée » dans le pays, et que les forces françaises « resteront mesurées dans leur nombre » et « n’ont pas vocation à rester durablement ».

 

« Notre action, celle des Africains d’abord, la Misca, la nôtre, celle des forces internationales, va consister à la fois à rétablir la sécurité gravement menacée, à rétablir aussi les droits humanitaires parce qu’il y a des exactions épouvantables. On va encore en découvrir. Et puis il faut préparer la démocratie, le fonctionnement de la démocratie et dans ce cas, de toutes les manières, ni le président actuel, ni le Premier ministre, ne peuvent se présenter, ça a été acté », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, réfutant l’idée selon laquelle la France s’apprêtait à contraindre Michel Djotodia, le président de la transition, à partir.

Jugeant que « terme d’implosion est juste » pour définir la situation en République centrafricaine, il estime qu’il convient de dissoudre « effectivement » les bandes armées qui composaient l’ancienne Seleka et « éviter [les] oppositions religieuses ». « Nos forces resteront mesurées dans leur nombre, et en plus elles n’ont pas vocation à rester durablement là-bas », a-t-il par ailleurs insisté.

 

→ A (RE)LIRE : L'intégralité de l'entretien de Laurent Fabius à RFI.


En vue du sommet « Paix et Sécurité en Afrique », qui se tiendra les 6 et 7 décembre à Paris en présence de nombreux chefs d'Etat africains, la présidence française a d'ores et déjà mis en place un site internet et un compte Twitter consacrés à l'évènement.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:56
Caïman et Tigre HAD arrivent en unité de combat

 

 2 décembre, 2013 FOB


 

L’ALAT (l’Aviation Légère de l’Armée de Terre) va enfin mettre en œuvre ses hélicoptères les plus modernes. C’est le 1er RHC (Régiment d’Hélicoptères de Combat) de Phalsbourg qui a été désigné pour recevoir les premiers hélicoptères de combat Tigre HAD ainsi que les premiers hélicoptères de transport NH90 TTH Caïman. Trois NH90 TTH et leurs équipages et deux Tigre HAD et leurs équipages, y compris les équipes de mécaniciens, ont achevé leur formation débutée en avril dernier et partiront de l’École de l’ALAT du Luc pour rejoindre leur unité lors d’une cérémonie qui sera organisée le 12 décembre. Va s’ouvrir en cette fin d’année au sein du 1er RHC, une période d’expérimentation tactique qui devrait durer plus d’une année, afin d’explorer les nouvelles capacités de ces machines et du coup revoir les concepts d’utilisation des hélicoptères de manœuvre et d’attaque.

 

Le simulateur MRTD pour les pilotes de NH90 (crédits: G Belan)

Le simulateur MRTD pour les pilotes de NH90
(crédits: G Belan)

En parallèle à la montée puissance de ces deux nouvelles machines et de leurs équipages, le centre de formation de l’ALAT reçoit les derniers simulateurs et infrastructures permettant des formations efficaces. C’est ainsi le cas du MRTD (Medium Range Training Device), un simulateur pour les pilotes de NH90 Caiman réalisé par la société Sogitec. Perçu il y a une dizaine de jours, le simulateur formera les stagiaires du Luc à partir du mois de juin. Le Cannet des Maures recevra également l’année prochaine une maquette à l’échelle :1 du Caïman très réaliste afin de former les mécaniciens. Cette formation se réalise aujourd’hui sur les premiers prototype de NH90. Cette maquette viendra utilement s’ajouter au simulateur VMT (Virtual maintenance trainer) de Telespazio (JV entre Finmeccanica et Thales) qui permet de reconstituer de 2000 à 3000 tâches lourdes ou simples de maintenance.

Le centre de formation interarmées, dedié à la formation des équipages de NH90 Caïman (crédits: G Belan)

Le centre de formation interarmées, dedié à la formation des équipages de NH90 Caïman
(crédits: G Belan)

Pour ce qui est de la formation du Tigre HAD, elle est assurée par l’école franco-allemande, et ne nécessite qu’une quinzaine de jours pour la prise en main des équipages déjà qualifiés sur Tigre HAP (Appui Protection).

La version Appui Destruction (HAD) du Tigre par rapport à son frère HAP met en œuvre le missile Hellfire, soit en version antichar (double charge creuse) ou anti-infrastructures (charge thermobarique). Les senseurs sont identiques, seule la voie TV a été améliorée afin de pouvoir engager des cibles à 8 km, la portée du missile Hellfire. La turbine du Tigre HAD a été retravaillée pour offrir 14% de puissance supplémentaire. Le NH90 n’est lui pas armé, excepté des systèmes de contre-mesures mais devrait recevoir à terme deux mitrailleuses Mag 58 montées en sabord.

Ces deux hélicoptères marquent une véritable rupture capacitaire et technologique pour l’ALAT (rapport poids puissance, commandes de vol électrique…).

Le Tigre HAD doit remplacer les Gazelle Viviane, qui cependant resteront en service au sein de l’ALAT largement au delà de 2020, suite aux étalements de programme

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:45
Mali : 200 bombes larguées depuis janvier

 

27/11/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Plus de 200 bombes ont été larguées au-dessus du Mali par les avions de combat français depuis le lancement de l'opération Serval en janvier dernier, a indiqué cet après-midi un officier de l'armée de l'Air à l'occasion de la conférence "Delivering Precision Effects in a Complex Environment", organisée par la 3AF du 27 au 29 novembre, à Paris.

 

Le lieutenant-colonel Viaud a par ailleurs souligné que plus de 6.000 heures de vol avaient été accumulées par les chasseurs-bombardiers français sur ce théâtre d'opérations. Pour l'heure, trois Mirage 2000D restent encore déployés à Bamako, tandis que six Rafale B/C sont en place à N'Djamena, au Tchad, pour agir sur le Mali en cas de besoin. Aucun tir de bombe n'aurait toutefois été nécessaire sur ce théâtre depuis le début du mois de septembre.

 

 

photo ADC O. Dubois Armée de Terre

photo ADC O. Dubois Armée de Terre

Parallèlement, le lieutenant-colonel Beutter a livré le bilan de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat) pour cette même opération. D'après l'officier, les hélicoptères de l'armée de Terre auraient tiré 3.330 obus, 22 missiles antichar HOT (mis en oeuvre par les Gazelle) ainsi que 180 roquettes.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 13:55
Le NH90 TTH bientôt livré dans les forces

Le Caïman, durant sa phase d’expérimentation technico-opérationnelle

Photo Alexandre Paringaux

 

22.11.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Le ministère de la Défense a indiqué hier que trois hélicoptères NH90 TTH (version terre) ainsi que leurs équipages quitteront bientôt le CFIA (Centre de formation interarmées) du Cannet des Maures pour rejoindre leur première affectation opérationnelle, le 1er RHC de Phalsbourg. La "cérémonie de départ" aura lieu le 12 décembre prochain.

 

Au total, l’ALAT devrait recevoir 68 NH90, suite à une commande supplémentaire de 34 appareils annoncée en mai dernier.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:55
Vidéo - Le CFIA forme les pilotes et mécaniciens du Caïman

 

 

11/10/2013 Armée de Terre

 

3 octobre 2013, au Cannet-des-Maures dans le Var, inauguration du centre de formation interarmées (CFIA) dont la mission est de former les futurs pilotes de l’hélicoptère de manœuvre dernière génération NH90. 200 élèves seront formés sur une année grâce aux cours pratiques avec à disposition, 6 hélicoptères. Une majeure partie de la formation (80%) sera dispensée grâce aux simulateurs dernière génération (80% de la formation).

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