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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:50
La ministre albanaise de la Défense annonce les objectifs de 2014

 

2014-01-07 xinhua

 

L'amélioration de l'image et l' intégrité de l'armée, grâce à une stratégie législative claire, le recrutement et la lutte contre la corruption sont les principaux objectifs du ministère de la Défense au cours de 2014, a annoncé mardi le ministre albanais de la Défense, Mimi Kodheli lors d'une conférence de presse, selon ATA.

 

Elle a dit que en 2013 l'armée albanaise a atteint son apogée, avec la pleine intégration dans l'OTAN, ou le développement d' exercices conjoints conformément aux normes de l'Alliance de l' Atlantique du Nord, tout en reconnaissant les échecs au cours de l' année dernière, dont le développement incomplet des capacités opérationnelles, les documents stratégiques de défense et de sé curitéincomplètes, la mauvaise gestion des ressources de la dé fense, qui ont grevé les finances de la défense, ainsi que des problèmes liésà la promotion et l'évaluation.

 

C'est précisément pour combler ces lacunes, que Kodheli a assuré que le programme du gouvernement albanais a des objectifs ambitieux pour le renforcement des capacités de la défense, de recrutement et de mécanismes efficaces pour lutter contre la corruption dans ce domaine. Le ministre de la Défense a également annoncé la révision de la structure des forces armées dans le but de construire une structure organisationnelle plus efficace, fonctionnelle, capable d'effectuer des tâches de base dans la dé fense du pays, dans le cadre de la défense collective à l'appui de la population civile et dans des situations d'urgence.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:30
Comment détruire les armes chimiques syriennes?

Après le refus de l’Albanie, l'OIAC envisagerait maintenant une destruction en pleine mer.

 

21 novembre 2013 Par RFI

 

Comment détruire les armes chimiques syriennes et surtout comment trouver un pays qui acceptera d'assurer sur son territoire la destruction de ces armes, un arsenal de plus de 1 000 tonnes ? C'est le problème, terriblement difficile à régler, auquel sont confrontées les grandes puissances qui veulent se débarrasser du stock syrien. Pour l'instant, tous les pays contactés, c'est le cas de l'Albanie, de la Belgique ou encore de la Norvège, ont refusé de réaliser - ou d'héberger - ces opérations de destruction. Du coup, une autre solution émerge : celle d'une destruction en mer, sur des installations spécialement prévues à cet effet.

 

Le conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a adopté vendredi à La Haye une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, comprenant un plan détaillant les méthodes possibles de destruction de ces armes, hors de la Syrie, sur terre ou en mer. Ce plan doit être approuvé avant le 17 décembre.

 

Christian Chartier, porte-parole de l’OIAC nuance: « Il faut imaginer, et vraiment il faut le faire sous réserve de détails qui seront finalisés dans les jours et les semaines qui viennent, la création en mer d’une plateforme, que certains appellent barge, qui pourrait ressembler à un cargo, une espèce de plateforme flottante sur laquelle seront équipées des unités mobiles de destruction des armes chimiques. »

 

Edi Rama, Le Premier ministre albanais

«  Il y a un point qui m'a fait réfléchir lors des discussions avec nos partenaires: l'impossibilité de respecter les délais.(...) Il est impossible pour l'Albanie de s'impliquer dans cette opération. »

 

Edi Rama
(00:50)
 

Le Premier ministre albanais

 
 

16/11/2013 par France 24

La destruction en mer, une possibilité comme une autre selon l'OIAC

 

Alors, est-ce finalement un aveu d'échec ? Une façon de reconnaître que l'OIAC ne trouve pas de pays qui acceptent la destruction des armes chimiques syriennes sur leur territoire.

 

Pour le porte-parole de l'OIAC, cela ne veut pas dire que la piste de la destruction au sol est abandonnée. « Nous disons simplement que la possibilité de détruire en mer était l’une des options sur la table. Il y en a d’autres. »

 

Une première et un certain nombre de problèmes liés au confinement dans un bateau

 

Pour autant, l'idée serait de transformer un bateau en véritable centrale de destruction de composants chimiques. Mais les experts ne sont pas vraiment confiants, les risques sont importants, d'autant qu'il s'agirait d'une première mondiale. Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation de recherche et stratégie parle d'une piste « un peu surprenante, voire même cocasse ». Il pointe les problèmes « liés au confinement dans un espace en mer, c’est-à-dire dans un bateau ». Selon le spécialiste, circonspect, cette propsition « signe le désarroi dans lequel est un petit peu l’organisation aujourd’hui puisqu’elle se demande comment et où elle va détruire l’arsenal chimique syrien. Et cela renforce un peu mes craintes qui consistent à penser que cet arsenal chimique syrien ne sera probablement pas détruit à l’horizon du premier semestre 2014, mais qu’il faudra probablement beaucoup plus de temps.»

 

 

Comment détruire les armes chimiques syriennes?

►Deux techniques pour détruire les armes chimiques

 

Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation de recherche et stratégie revient sur les deux techniques principales pour détruire les rames chimiques : « La première, c’est l’incinération c’est-à-dire la destruction à haute température des agents chimiques militaires dans un four construit à cette intention. Puis l’autre technique, qui est un moyen plus chimique, consiste à hydrolyser les agents, c’est-à-dire à les mélanger à différents produits avec de l’eau et à des températures également élevées dans un réacteur chimique, et donc de dégrader puis de détruire ces agents. Evidemment il est beaucoup plus compliqué de détruire des agents chimiques militaires qui ont déjà été chargés dans un système d’arme c’est-à-dire dans un obus, dans une roquette ou dans un missile parce qu’il faut d’abord prélever l’agent chimique dans l’obus, dans la roquette ou le missile, pour pouvoir le détruire. Donc au global, ce qu’il faut retenir c’est que c’est un processus qui est délicat techniquement, qui est très coûteux et qui nécessite la construction d’une infrastructure relativement importante.»

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 19:30
Syrie: l’OIAC adopte le plan de destruction de l’arsenal chimique

 

16/11/2013 45eNord.ca (AFP)

 

Albanie, démantèlement, arsenal chimique, OIAC, plan de destruction,

 

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a approuvé vendredi à La Haye le plan de destruction de l’arsenal chimique syrien d’ici la mi-2014, opération que l’Albanie a refusé d’accueillir sur son sol.

 

«Le plan est adopté», a déclaré à l’AFP Christian Chartier, porte-parole de l’OIAC, à l’issue d’une réunion des 41 membres du Conseil exécutif de l’OIAC à La Haye.

 

Vendredi était en effet une date butoir aux termes d’un accord russo-américain ayant permis d’éviter des frappes militaires américaines en Syrie, date avant laquelle le Conseil exécutif de l’OIAC était censé approuver les différentes échéances pour la destruction de plus de 1.000 tonnes d’armes chimiques.

 

D’autre part, alors que l’opposition syrienne a subi dernièrement plusieurs revers, dont la mort jeudi de cinq commandants rebelles, une conférence de paix, plusieurs fois reportée, a été annoncée pour le 12 décembre à Genève par un quotidien syrien proche du régime. Ni Damas, ni les rebelles n’ont confirmé cette date.

 

Le régime se dit prêt à y participer tant que le départ du président Bachar al-Assad n’est pas à l’ordre du jour, mais l’opposition insiste sur le départ du président et son exclusion d’un éventuel processus de transition.

 

Les discussions au siège de l’OIAC ont été interrompues deux fois avant qu’un accord ne soit trouvé, vendredi vers 20h00 GMT.

 

Aux termes de cet accord, les armes chimiques syriennes seront transportées hors du pays en guerre, afin d’assurer leur destruction de la manière «la plus sûre et plus rapide» possible, a indiqué l’OIAC dans un communiqué.

 

Presque toutes les armes chimiques et les précurseurs entrant dans la composition des produits toxiques, à l’exception de l’isopropanol pouvant servir à la fabrication de gaz sarin, doivent être retirés du pays d’ici le 5 février 2014.

 

Les armes chimiques les «plus critiques» doivent être retirées du pays d’ici la fin de l’année, a indiqué l’OIAC.

 

Les installations de production déclarées par le régime seront détruites entre le 15 décembre et le 15 mars 2014, selon l’organisation.

 

Les armes chimiques dont l’élimination est jugée «prioritaire» seront détruites en dehors de la Syrie d’ici avril 2014, et toutes les autres armes chimiques d’ici la date butoir du 30 juin 2014, selon le calendrier approuvé par l’OIAC.

 

Mais qui accueillera l’opération?

 

Parallèlement, le Premier ministre albanais Edi Rama a exclu vendredi la destruction en Albanie des armes chimiques syriennes, contrairement à ce que lui demandait Washington, un de ses proches alliés.

 

Dans cette nation des Balkans qui a détruit tout l’arsenal chimique datant de son époque communiste, quelque 4.000 personnes réunies à Tirana, la capitale, ont acclamé la décision du Premier ministre. Ce dernier a déclaré que son pays n’avait «pas les capacités» nécessaires pour cette opération.

 

Malik Ellahi, conseiller politique du chef de l’OIAC Ahmet Uzumcu, a indiqué ne pas encore savoir dans quel pays les armes chimiques syriennes pourraient être transportées pour être détruites, après le refus de Tirana.

 

«Mais le Conseil exécutif a adopté une décision et est confiant quant au fait qu’il existe des alternatives et que ce matériel sera transporté hors de la Syrie», a-t-il déclaré à la presse.

 

«Les dates butoir ont été fixées avec l’assurance qu’il y aura des alternatives pour la destruction», a-t-il ajouté.

 

La France et la Belgique auraient été contactées par les États-Unis, tandis que la Norvège a d’ores et déjà exclu de détruire les armes chimiques sur son sol, disant que les délais sont trop courts et qu’elle ne possède pas l’expertise nécessaire.

 

La Norvège et le Danemark se sont engagés à fournir des navires pour aider à transporter les armes hors de la Syrie, Copenhague ayant également promis une équipe de protection pour la délégation de l’OIAC sur place.

 

Une équipe conjointe ONU-OIAC est en Syrie depuis octobre pour inspecter l’arsenal chimique syrien. Les sites de production ont été rendus inutilisables et les armes placées sous scellés.

 

Les inspecteurs travaillent dans «une zone de guerre active, une situation extrême sur le plan de la sécurité», a déclaré la coordinatrice de la mission, Sigrid Kaag, à l’ouverture de la réunion à La Haye.

 

Elle a assuré que son équipe était en contact avec «des groupes armés de l’opposition» afin de s’assurer de la sécurité de la mission.

 

Selon une source diplomatique, le directeur de l’OIAC Ahmet Uzumcu a écrit le 11 novembre à Mme Kaag, lui présentant une ébauche du plan.

 

Selon cette ébauche, du matériel pour emballer et manipuler les armes chimiques sera envoyé vers 12 sites de stockage d’ici au 13 décembre, après quoi les armes chimiques seront transportées vers le principal port syrien, Lattaquié, d’où elles partiront par bateau avant le 5 février.

 

Damas a demandé de l’aide logistique pour ce processus, dont des 4×4 blindés et de l’équipement électronique de pointe. Mais les puissances occidentales rechignent à fournir ce genre de matériel, qui pourrait être utilisé dans la guerre civile.

 

Moscou, allié de Damas, pourrait toutefois fournir de tels équipements sans broncher.

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 08:30
L'Albanie refuse de détruire l'arsenal chimique syrien sur son sol

 

15.11.2013 Le Monde.fr ( AFP)

 

Après une forte contestation de la population et de l'opposition albanaise, le premier ministre a annoncé vendredi 15 novembre que l'Albanie refusait de détruire l'arsenal chimique syrien sur son sol.

Le gouvernement faisait en effet face à des critiques croissantes de la part de l'opposition, qui dénonce la demande présentée par les Etats-Unis à l'Albanie de procéder au démantèlement.

"Il est impossible pour l'Albanie de participer à une telle opération (…) puisqu'elle n'en a pas les capacités", a affirmé M. Rama, dont les propos, retransmis en direct sur la grande place de Tirana, ont été accueillis par les acclamations de milliers de manifestants.

M. Edi Rama, premier ministre en fonction depuis deux mois, s'était dans un premier temps pourtant montré favorable à la requête américaine, estimant que celle-ci était assortie d'une compensation financière dont le pays a besoin. 

 

NOUVEAU REVERS POUR LES ÉTATS-UNIS

 

A Tirana, capitale du pays, des manifestants ont défilé jeudi 14 novembre devant le Parlement, brandissant des pancartes avec des slogans tels que "Non au sarin, oui à l'oxygène" ou "Non aux armes chimiques en Albanie".

L'Albanie possède une expérience dans le démantèlement des armes chimiques. En 2004, elle s'était débarrassée, avec l'aide des Etats-Unis, de celles héritées de sa période communiste.

Il s'agit d'un nouveau revers pour les Etats-Unis. Le 25 octobre, la Norvège avait déjà rejeté la demande américaine, excluant formellement de détruire une partie de l'arsenal chimique syrien sur son sol.

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