08/10/2015 Ltn C. Hingant – Armée de l’Air
En août dernier, le capitaine Alexandre Orlowski est devenu champion du monde de voltige aérienne. C’est en toute décontraction et simplicité que « Popov » a répondu aux questions de la rédaction. Rencontre avec un champion qui fait rimer succès avec humilité !
Le 28 août dernier, vous êtes devenu champion du monde de voltige aérienne, dans la catégorie reine. Quelques semaines après, que ressentez-vous ?
Je suis évidemment très heureux. J’ai tout de même un peu de mal à réaliser car c’est un objectif que je m’étais fixé sur le long terme. C’est allé très vite. Je ne m’attendais pas à décrocher le titre.
Vous êtes rentré à l’équipe de voltige de l’armée de l’air il y a quatre ans et c’est seulement votre deuxième année dans la catégorie Élite. Un premier championnat du monde et un premier titre. Comment expliquez-vous cette progression fulgurante ?
C’est un concours de plusieurs éléments, avec, en premier lieu, la motivation, sans laquelle on ne peut pas avancer. J’ai été élevé à bonne école. Ma formation de pilote de chasse m’a appris à être rigoureux et à toujours chercher à me perfectionner. Ensuite, il y a l’équipe de voltige au complet, avec d’un côté les pilotes les plus anciens qui transmettent leur savoir au quotidien et, de l’autre, les mécaniciens qui prennent soin de notre machine. Pour aller plus loin dans nos performances, nous suivons également des stages tous les ans, menés notamment par la fédération française aéronautique, qui permettent d’arriver en compétition prêts techniquement. Enfin, il ne faut pas oublier que la voltige aérienne est un sport de haut niveau qui nécessite une condition physique optimale. En dehors de mes heures, je travaille donc avec un préparateur physique pour augmenter ma marge de progression. À ce niveau, chaque détail compte.
Suite de l’entretien
commenter cet article …