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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 11:55
photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

photo ASP Paguiel Kohler / Marine nationale

 

2 Octobre 2015 Marine Nationale

 

Préserver la libre circulation en mer, garantir la sûreté des sous-marins de la Force océanique stratégique et contribuer à la sécurité en neutralisant les munitions historiques sont les principales missions des plongeurs démineurs. Placés sous l’autorité organique de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), ils sont répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines : Toulon, Brest et Cherbourg.

 

Les GPD effectuent tous types d'opérations de lutte contre les mines, en complément des autres moyens de guerre des mines. Chaque GPD dispose en propre de deux vedettes, d’embarcations pneumatiques et de moyens routiers. Un bâtiment base de plongeurs démineurs, unité complémentaire, permet d’étendre son rayon d’action et agit comme démultiplicateur d’effets : le Vulcain à Cherbourg, le Styx à Brest, et le Pluton à Toulon. Un quatrième bâtiment, l’Achéron, sert à la formation des plongeurs et à l’expérimentation et développement de nouveaux matériels de plongée et peut remplacer le Pluton.

 

Guerre des mines

En janvier 2015, les GPD ont été déployés au sein d’un groupe de guerre des mines (GGDM) durant quatre mois en océan Indien et dans le golfe arabo-persique (GAP). Ce groupe comprenait deux chasseurs de mines tripartites (CMT), l’Aigle et l’Andromède, un détachement de plongeurs démineurs et un état-major de conduite. Le déploiement bisannuel du GGDM dans le GAP contribue à la sécurisation des voies maritimes et des accès aux ports dans une zone d’intérêt stratégique. Ils ont également participé à des entraînements opérationnels avec leurs homologues britanniques et américains.

 

Bilan chiffré

Les GPD assurent une activité permanente sur toutes les façades maritimes métropolitaines. Chaque année, la Marine traite entre 10 et 30 tonnes d’explosifs.  En 2014, près de 2800 engins ont été neutralisés, 2000 munitions sous-marines et 769 mines terrestres ; soit 32 tonnes de munitions.

 

Suite de l’article

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:54
Séance d’entraînement pour l’équipage de l’Adroit

 

2 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Les marins du patrouilleur L’Adroit ont participé à une séance de Préparation Physique et Mentale au Combat (PPMC) sous l’encadrement des fusiliers marins d’ALFAN. Ouvert en juin 2013, le centre propose des stages aquatiques et terrestres destinés à renforcer l’esprit de cohésion et le psychique des équipages des bâtiments de combat. Plusieurs exercices de progression tactique attendaient les marins du patrouilleur, issus de la brigade de protection ou tout simplement volontaires pour suivre la formation.

 

Après un briefing présentant l’exercice, le terrain et les armes - répliques exactes en plastique et à billes de celles présentes à bord des navires de la FAN – les marins se sont lancés par groupe dans la garrigue. L’objectif : évoluer de manière ordonnée sur un terrain complexe sans se faire toucher par les feux ennemis. Un exercice qui nécessite de développer une communication efficace et une bonne aisance de déplacement.

 

C’est ensuite sur la via ferrata que se sont aventurés les dix membres de l’équipage. Un exercice cette fois physique et technique qui demande d’évoluer en hauteur et avec peu d’appuis sur des parcours suspendus. Cette mise en condition intentionnellement inconfortable pousse au dépassement des limites physiques et mentales de chacun.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Illustration SIMDAV Solution

Illustration SIMDAV Solution

 

10.02.2015 DCNS

 

DCNS a remporté en décembre 2014, après une mise en concurrence, le contrat pour la modernisation et le maintien en condition opérationnelle de simulateurs de défense à vue (SIMDAV). Ce contrat vient d’être notifié par la Direction générale de l’armement (DGA).

 

D’une durée de cinq ans, le contrat SIMDAV porte sur la modernisation et le maintien en condition opérationnelle des simulateurs MILDAV (site à terre d’ALFAN[1] Toulon) et CESART (site à terre d’ALFAN Brest).

 

Les infrastructures existantes seront démantelées, puis réaménagées pour abriter les nouveaux simulateurs. Ces derniers permettront de former et d’entraîner les équipes de défense à vue de l’ensemble des unités de la Force d’Action Navale. Grâce à ces simulateurs, les équipes seront plongées dans un milieu immersif réaliste, permettant plus particulièrement l’entraînement et la formation à l’autodéfense, face à tous types de menaces « air » et « surface » et à la lutte contre la menace asymétrique[2].

 

Les simulateurs permettront aussi d’entraîner à la préparation et à la mise en œuvre complète des armes de petits calibres. Il sera également possible d’évaluer précisément l’efficacité de la chaîne de commandement et la rapidité de mise en œuvre des armes dans un environnement simulant les navires de la Force d’Action Navale.

 

Au total, trois sites de DCNS seront impliqués dans les opérations de modernisation des simulateurs. Les sites de Toulon et de Ruelle seront en charge de la réalisation. L’installation, elle, aura lieu à Toulon et Brest.

 

DCNS, mandataire du contrat, travaillera de concert avec des partenaires tels que GAVAP (un leader européen dans le domaine de la simulation de systèmes d’armes légères) qui traitera les opérations propres à la simulation des armes et Antycip Simulation, chargée de la solution de projection très haute résolution.

 

Pour répondre aux besoins de ses clients et de ses partenaires industriels et les accompagner dans l’acquisition et le maintien de compétences, DCNS développe et adapte une offre de services de formation et simulation sur l’ensemble de ses métiers.

 

Disposant d’une offre simulateurs qui couvre l’ensemble des besoins opérationnels des marines, le Groupe a livré en 2014 le simulateur Saturne NG, simulateur tactique des sous-marins nucléaires d’attaque de classe Rubis. Le Groupe a également poursuivi les développements de simulateurs de nouvelle génération sur les programmes Barracuda, Brésil (acceptation du système de mobilité du simulateur de conduite) et Espadon Nouvelle Génération, totalisant ainsi plus d’une dizaine de référence de tout type. En 2014, le Groupe a réalisé des formations d’envergure pour les programmes Gowind Malaisie, P75 Inde, Scorpène Brésil, etc.

 

 

 

[1] Amiral commandant la Force d’Action Navale

[2] Les menaces asymétriques, par opposition aux « menaces prévisibles », concernent les nouveaux types de menaces tels que le terrorisme et les trafics illicites. Elles émanent d’entités non-étatiques qui ne disposent pas de moyens militaires traditionnels

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 12:55
Le VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unité

 

2 février 2015 par FDA Forbin

 

Le mardi 20 janvier 2015, le vice amiral d’escadre Philippe Coindreau, amiral commandant la force d’action navale (ALFAN), s’est rendu à bord de la frégate de défense aérienne “Forbin” dans le cadre de l’inspection générale du bâtiment. Cette inspection, qui se déroule une fois par commandement de l’unité, est l’occasion pour ALFAN de venir prendre le pouls de la frégate au plus près des marins.

 

L’amiral a consacré plusieurs heures à s’entretenir avec l’équipage sur des sujets très variés liés au personnel, au matériel ou bien à l’entraînement. Dans un premier temps, les marins du “Forbin”, rassemblés dans le hangar hélicoptère se sont présentés au VAE Coindreau. Ils ont pu aborder directement avec lui leurs préoccupations et leurs aspirations.

 

L’organisation d’une commission participative d’unité (CPU) a également permis aux représentants du personnel de faire remonter les interrogations des membres d’équipage sur l’activité à venir, les conditions de vie à bord, l’actualité des ressources humaines de la marine ou les réformes en cours.

 

La visite du bâtiment l’après-midi fut l’occasion pour le bord de mettre en exergue ses réussites comme ses difficultés en matière de gestion et d’entretien du matériel : conservation des lieux de vie communs, maintien en condition opérationnelle (MCO) des installations de propulsion ou des armes et équipements électroniques du navire.

 

Au terme d’une journée dense et riche en informations et échanges avec son autorité organique, le “Forbin” est fier d’avoir pu présenter la valeur de son savoir-faire et de ses compétences.

Le VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unitéLe VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unité
Le VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unitéLe VAE Coindreau à bord du « Forbin » pour l’inspection générale de l’unité
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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 08:55
«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

Contre-amiral Anne Cullerre Sous-chef opérations aéronavales de l’état-major de la Marine © Marine nationale / Pascal Dagois

 

28 Janvier 2015 Marine Nationale

 

Responsable devant le chef d’état-major de la Marine de l’emploi, de la préparation et de la disponibilité des forces, l’amiral chargé des opérations à l’état-major de la Marine s’appuie sur l’état-major des opérations pour remplir sa mission. Bilan 2014 et perspectives 2015.

 

1/Amiral, vous avez pris vos fonctions en septembre. Un mot sur le rôle d’ALOPS ?

ALOPS est sous-chef opérations aéronavales de l’état-major de la Marine (« amiral opérations » ou SCEM/OPS). Il assiste le chef d’état-major de la Marine dans son rôle, auprès du chef d’état-major des armées et du Ministre de la Défense, d’expert « emploi des forces » et dans son rôle de responsable de la préparation et de la disponibilité des forces.
Pour cela, suivant les orientations du Major Général de la marine, son action quotidienne se place dans un triple cadre : interarmées, interministériel et international. Il est l’interlocuteur unique et privilégié des autorités de la chaîne de commandement opérationnel des Armées . Il  agit de manière concertée et en étroite relation avec les autorités organiques de la Marine (ALFAN, ALFUSCO, ALFOST, ALAVIA) et Comgendmar ainsi que les commandants de zone maritime métropolitains et ultramarins. Il possède trois fonctions  supplémentaires qui lui permettent de conserver la  cohérence  globale de l’ensemble des engagements  des forces de  la marine  sur  tout le spectre des opérations interarmées, dans toutes les zones du globe et face aux nouvelles menaces. Il est :

-         autorité de coordination de la fonction garde-côtes (ALCO), et agit pour faire entendre la voix de la Marine acteur majeur de l’action de l’état en mer, dans les forums de la fonction garde-côtes et auprès des autres administrations ;

-         Délégué pour la défense et la sécurité (DDS), responsable au nom de l’Opérateur d’Importance Vitale marine, donc le CEMM, de la sécurité des installations et activités d’importance vitale ;

-         Représentant du CEMM pour l’application des directives interarmées cyberdéfense (ALCYBER). En lien étroit avec la cellule cyberdéfense de l’état-major des armées (EMA), il définit l’organisation, le fonctionnement et les ressources nécessaires à la montée en puissance de la cyberdéfense dans la marine et assure le commandement de la posture cyberdéfense de la marine.

Depuis mon arrivée, deux domaines ont été mis tout particulièrement en exergue. Tout d’abord, la cyber défense  dans toutes ses caractéristiques (renseignement, opérations d’influence, lutte informatique défensive et/ou active). Ensuite, le renforcement de la fonction « défense –sécurité » en cohérence avec la création de la Direction de la Protection des Installations, moyens et activités de la Défense (DPID) au ministère de la Défense.

2/ Pourriez-vous nous expliquer ce qu’est l’EMO et comment il fonctionne ?

L’état-major des opérations de la marine est le bras armé d’ALOPS au niveau central pour l’aider dans l’exécution de ses responsabilités.

L’EMO-M comprend  80 marins et est dirigé par un capitaine de vaisseau  qui porte le titre d’adjoint opérations ( ADJ ALOPS). Cet état-major  planifie, prépare, conduit, analyse l’ensemble des missions, élabore des doctrines, et fait en sorte que le cadre légal de toutes les activités de nos forces soit sans ambiguïté. L’EMO-M est articulé autour de trois bureaux : « opérations aéronavales » (OAN), « études opérationnelles » (EO) et « droit de la mer et des opérations aéronavales » (DMOA). ALOPS bénéficie également de deux conseillers,  un pour l’« action de l’état en mer » (Adj AEM) et un second pour sa fonction de « délégué pour la défense et la sécurité » (Adj DDS).

L’adjoint AEM est le correspondant d’ALOPS auprés du Secrétariat Général de la Mer et défend les intérêts de la Marine dans la coordination interministérielle de l’AEM et dans les réflexions sur la gouvernance des espaces maritimes. Son champ d’action couvre le domaine national, les affaires européennes, et les coopérations bilatérales et régionales

L’adjoint DDS coordonne, dans un cadre interarmées et interministériel, l’ensemble du domaine « protection- sécurité » rassemblant la sureté, la cyberdéfense et la sécurité nucléaire.

Le bureau OAN se tient, à chaque instant, à la disposition de la chaine opérationnelle interarmées, des unités et des CZM , pour un soutien organique ou un conseil opérationnel   dans le cadre de la programmation de l’activité opérationnelle, l’emploi et le soutien des moyens de la Marine déployés en opérations. . Il coordonne l’action des autorités organiques et des commandants de zones maritimes (gestion des priorités, préparation des escales) et assure la fonction de transfert entre ce que les autorités opérationnelles veulent faire et ce que les autorités organiques de la Marine peuvent faire.

 Le bureau OAN fait également valoir les capacités de la marine au profit de la stratégie générale militaire et de l'action de l'État en mer, dans une logique d’optimisation de l’emploi des forces et d'économie des moyens.

Le chef du bureau dirige le centre opérationnel de la Marine (COM) situé à l’EMO qui assure 365J/365, 24h/24, 7j/7  une veille permanente de toutes les missions et opérations dans lesquelles nos forces sont engagées.

Le bureau EO conduit la politique générale opérationnelle de la marine. Il définit la doctrine de préparation et d’emploi de ses forces et structures, en environnement interarmées, interministériel et multinational. Avec les CZM,les 4 autorités organiques et COMGENDMAR après exploitation de tout le retour d’expérience  des déploiements opérationnels   ., il définit les directives d’application à la marine des doctrines interarmées. Il conduit les travaux d’organisation des fonctions opérationnelles, interarmées et spécifiques marine, en s’appuyant  sur les mécanismes de pilotage des domaines interarmées et inter-composantes.

Le bureau DMOA assure le conseil juridique d’ALOPS pour l’ensemble des opérations et missions des forces aéronavales ainsi que les activités de préparation opérationnelle. Il est expert du droit des conflits armés, du droit de la guerre navale et des aspects maritimes du droit international de la mer et du droit international général.

Bien évidemment , L’EMO-M  ne travaille pas seul  ,   mais collabore  et coordonne son action avec chacune des divisions de l’EMM et la direction du personnel militaire de la Marine pour faire en sorte que les soutiens financier, logistique, capacitaire et en compétences soient adaptés au mieux.

Cette année 2015 apportera à l’échelon central     son lot de défis  avec entre autre le déménagement vers Balard et  tout particulièrement  l’intégration de l’EMO-Mau sein du grand Pôle Opérations dirigé par le sous-chef opérations de l’EMA. Nous avons déjà l’habitude de travailler en étroite coordination  avec le CPCO et la division opérations de l’EMA, mais la future colocalisation de tous les acteurs opérationnels des armées, directions et services nous fait d’ores et déjà réfléchir au processus de fonctionnement selon deux priorités : trouver les synergies suffisantes pour optimiser  le travail quotidien de l’EMO-M sans se « dissoudre » dans le CPCO, et maintenir, malgré une certaine séparation géographique, notre intégration fonctionnelle avec reste de l’EMM. C’est un enjeu majeur compris par tous et ces deux impératifs,  ont également été identifiés par nos camarades de l’armée de l’Air et de l’armée de Terre.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

3/Comment le travail de l’EMO s’articule-t-il avec celui du CPCO et l’EMA ? Quelle articulation avec les échelons locaux (COM CZM) ?

De manière schématique, nous pourrions dire que le bureau OAN est la structure miroir du CPCO, que le bureau EO est le pendant de la division emploi de l’EMA, et que le bureau DMOA est l’équivalent du bureau JUROPS de l’EMA. Mais cela va plus loin car chacun de ces trois bureaux, ainsi que  l’adjoint AEM ,  naviguent dans les trois cercles : interarmées avec l’ensemble des directions et services, interministériel, et international.

Chaque membre de l’EMO-M a un lien privilégié avec son ou ses homologues des autres armées directions et services. Sans ce maillage entretenu de compétences, la réactivité impérative du tempo opérationnel et la bonne compréhension des objectifs, opérations ou missions ne seraient pas possibles.

Nous aidons le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’EMA à faire des choix pour adapter au mieux les capacités nécessaires pour obtenir  l’effet recherché par le niveau stratégique. Notre responsabilité est de livrer au CPCO une capacité opérationnelle qualifiée, disponible, dans le délai prévu. Vis-à-vis des CZM, nous intervenons en conseiller pour la conduite des opérations et l’adaptation des moyens, mais nous ne sommes pas dans la chaîne opérationnelle directe et unique  qui les lie au CPCO. Nous sommes le garant de la bonne préparation opérationnelle des moyens qui repose sur la réactivité, l’adaptation rapide de nos autorités organiques. Notre souci permanent est d’engager nos forces dans les délais requis en toute sécurité avec la meilleure efficacité et résilience possibles.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

4/Amiral, nous commençons une nouvelle année, quel bilan dressez-vous  des opérations réalisées en 2014 ?  Quelles sont les opérations les plus marquantes ?

Un bilan simple : en moyenne, 30 bateaux de la marine et 3000 marins ont été en mer  chaque jour dans des missions permanentes ou de circonstances. Nos unités sont   intervenues dans tout le spectre des grandes fonctions stratégiques du Livre Blanc, Dissuasion, Protection, Prévention/gestion de crise, Intervention et Connaissance-anticipation, sous les ordres du CEMA.

Tout d'abord, la permanence de la dissuasion aura été entretenue sans discontinuer, comme depuis plus de 40 ans, depuis le fond des océans. Outre les SNLE, de nombreuses unités telles que des frégates anti-sous-marines, des chasseurs de mines, des avions de patrouille maritime, concourent à la sûreté du dispositif de dissuasion.

Au titre de la fonction Protection, la sûreté des approches maritimes du territoire (renseignement, surveillance et intervention dans les approches, contre-terrorisme maritime, lutte contre les engins explosifs) ainsi que la protection des installations de la marine et des activités qui s’y déroulent (installations nucléaires, bases navales et leurs plans d’eau,  bases aéronavales et emprises de la Marine,) a mobilisé plus de 3000 marins tout au long de l’année, sept jours sur sept.   

De plus, nos unités, de toutes tailles ont été fortement impliquées dans la protection de nos intérêts dans les zones sous souveraineté française et en haute mer.  À ce titre, de nombreuses opérations de lutte contre le trafic de drogue ont été organisées et plusieurs tonnes de drogue (cannabis et cocaïne) ont été neutralisées ; nos plongeurs-démineurs ont détruit, cette année encore, plus de 2000 engins sur le littoral français. Plus de 200 vies ont été sauvées en mer grâce à l’intervention des moyens de la Marine. La marine a également été fortement impliquée dans la lutte contre l'immigration illégale qui a conduit à intercepter plus de 10000 personnes cette année encore au large de Mayotte et dans la lutte, parfois violente, contre la pêche illicite au large de la Guyane. Plus de 37 équipes de protection ont en outre accompagné des navires de commerce français en mer dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

Dans le domaine de la Prévention, les unités de la marine auront été comme souvent les précurseurs et les veilleurs dans tous les théâtres où se développent les situations de crise : dans le golfe de Guinée, au large de la Syrie, de l'Ukraine ou de l'Irak. Elles y ont recueilli les informations qui ont permis aux décideurs d'avoir une appréciation éclairée de la situation C’est dans ce cadre que nos unités ont par exemple été ponctuellement envoyées en mer Noire.

L'intervention urgente en Libye fin juillet dernier pour procéder à l'évacuation de nos ressortissants est caractéristique de cette vigilance obligatoire et de la nécessité d'entretenir une capacité de réaction complète (frégates, aéronefs et commandos). Enfin, les engagements de nos ATL2 au Mali, tout comme en Irak, ont confirmé que les actions de haute intensité continuent à se produire chaque jour dans le monde. Cette année aura aussi confirmé la forte baisse de la piraterie dans le nord de l'océan Indien mais son maintien à un niveau élevé dans le golfe de Guinée où au moins l'un de nos bâtiments exerce une présence vigilante tout en promouvant  la coopération avec les pays riverains dans le cadre de l’opération Corymbe.

Enfin, nos unités participent également à la fonction Connaissance-Anticipation avec la mise en œuvre de capteurs dédiés, et je n’en dirai pas plus, mais aussi au travers de leurs missions et activités de préparation opérationnelle et grâce également à la flotte des bâtiments hydro et océanographiques.

 

 

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

5/Comment s’annonce le programme des opérations pour l’année 2015 ? Quels en seront les grands temps forts ?

L'activité autorisée par le budget sera la seule limite d'emploi des unités de la Marine. D'ores et déjà, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel. Nos actions seront probablement comparables à celle de l'année passée. Je ne vois pas de facteur déterminant permettant de prévoir une accalmie dans les zones de crise. L'engagement du groupe aéronaval dans la zone du golfe Arabo-Persique sera indéniablement un temps fort pour la Marine. L'autre temps fort sera l'admission au service actif de la première FREMM avec ses capacités remarquables de lutte anti-sous-marine, mais aussi ses missiles de croisière navals. Cette capacité, nouvelle pour la Marine nationale, apporte à la France une dimension stratégique que seules quelques grandes Nations possèdent aujourd'hui.

 

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»

6/De bonnes résolutions pour 2015 ?

Deux choses, d’abord réussir notre accostage au Pôle opérations de Balard. Et dès à présent, nous devons nous

placer sur la trajectoire de la Marine 2025.

Cela suppose d’innover, de s’adapter aux réformes, pour préparer l’arrivée dans nos forces de nos futures capacités tout en offrant aux opérations voulues par la France le maximum possible avec l'activité autorisée, et aux marins la garantie de participer très concrètement à la défense des Français, de la France et de ses intérêts. Dans ces périodes difficiles, nous avons des défis à relever, soyons résolument dynamiques, nos marins ont cette qualité. Fonçons !

«En 2015, nos unités ont une activité programmée à 100% de leur potentiel.»
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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 08:55
Le BCR Var en stage d’entraînement

 

11 Décembre 2014 Source : Marine nationale

 

Après une période de stage à quai de trois jours où se sont succédés différents exercices, alarme intrus, alarme colis piégé, gestion de menaces en escale non sûre mais aussi « préparation physique et mentale du combattant » dans la colline Malbousquet, le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var a pris la mer le 4 décembre pour une intense semaine d’entraînement.

 

Sous le contrôle et les conseils des entraîneurs de la division Entraînement d’ALFAN, le bord a ainsi enchaîné des exercices sécurité (SECUREX), des exercices de maîtrise des capacités opérationnelles (MACOPEX), tout en assurant pour les autres bâtiments présents au large de Toulon son rôle habituel de ravitaillement. La présence d’un entraîneur ALAVIA a également permis de faire un point de situation de la chaîne AVIA du Var.

Augmentant chaque jour un peu plus le niveau des exercices, le but du stage RANO* est avant tout de préparer l’équipage au combat et de lui permettre de conserver les réflexes nécessaires pour réagir et répondre à un large spectre de menaces.

*Stage de « remise à niveau opérationnel », le stage RANO intervient dix-huit mois après un stage de « mise en condition opérationnelle », dit stage MECO, ce dernier se déroulant tous les trois ans. Ainsi, un bâtiment de la Marine nationale effectue un stage complet ou intermédiaire tous les 18 mois, lui donnant le niveau d’entraînement et de préparation opérationnelle exigé par le Chef d’état-major de la Marine.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:55
Visite du MGA aux forces navales

 

24/11/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Les 5 et 6 novembre 2014, le général d’armée aérienne Gratien Maire, major général des armées (MGA) a rendu visite aux forces navales à Toulon, concluant ainsi un cycle de visite dans les trois armées initié dès sa prise de fonction.

 

Temps fort de ce déplacement, une plongée pendant une nuit  à bord du SNA SAPHIR ; découverte de la vie d’un équipage de sous-marin nucléaire d’attaque et opérations sous-marines étaient à l’ordre du jour.. Accueilli par le vice-amiral d’escadre Louis-Michel Guillaume, commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique (ALFOST),  il a partagé la vie d’un équipage de sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) et assisté à l’entrainement aux opérations sous-marines. Les échanges ont été riches et les réflexions en cours sur le modèle RH 2025 et la préservation des savoir-faire ont aussi alimenté les discussions.

 

Les opérations de la marine en Méditerranée, les grands chantiers d’infrastructure portuaire et la protection du site ont ensuite été abordés lors d’un entretien avec le vice-amiral d’escadre Yves Joly, commandant la zone, la région et l’arrondissement maritimes de la Méditerranée (CECMED).

 

Enfin, MGA est allé à la rencontre des commandants de bâtiments de surface à bord de la frégate Montcalm, réunis autour du vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau (ALFAN). Ils ont notamment échangés sur les opérations en cours et la situation générale de la force d’action navale.

 

Le MGA a ainsi perçu le haut niveau de compétence et l’engagement au quotidien de ces femmes et ces hommes. Cela lui a aussi permis de mieux appréhender les problématiques capacitaires ou d’emploi liées au milieu maritime.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 12:25
Guyane : les FAG suivent un stage de remise à niveau opérationnelle (RANO)

 

05/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 20 au 24 octobre 2014, les patrouilleurs de la Marine nationale servant au sein des forces armées en Guyane (FAG) ont été évalués par la division entrainement d'ALFAN venue spécialement de métropole.

 

Dénommé « remise à niveau opérationnelle (RANO) », ce stage avait pour ambition de contrôler et parfaire les savoir-faire des deux équipages des patrouilleurs de 400 tonnes (P400) La Gracieuse et La Capricieuse.

 

Après plusieurs manœuvres en mer, cette semaine d'évaluation s'est clôturée par un exercice d'évacuation de ressortissants, mission attribuée à la Marine nationale sous la direction du ministère des Affaires étrangères. Ce type d'opération est dans le spectre des missions qui pourraient être confiées aux FAG.

 

Un scénario de circonstance, assorti de plastrons spécifiques, a été mis en place. L'île St- Joseph, une des trois Îles du Salut, lieu chargé d'histoire ayant servi de bagne jusque dans les années 50, a été choisie comme État fictif, baptisé Safran.

 

Ce dernier connaît des troubles qui pourraient mettre en danger les français expatriés vivant et travaillant sur le territoire. Le dispositif déployé a donc reçu pour mission de sécuriser une zone permettant la mise en sûreté des ressortissants avant leur embarquement sur des bâtiments de la Marine nationale. Avant leur évacuation, les équipages ont procédé à un recensement et une identification rigoureuse de ces personnes, tout en veillant à disposer d’une capacité de premiers soins pour les ressortissants les plus faibles.

 

A 7 000 km de la métropole, les forces armées en Guyane (FAG) garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent dans un cadre exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

Guyane : les FAG suivent un stage de remise à niveau opérationnelle (RANO)
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