2 novembre 2016
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30 oct. 2016 Armée de Terre
Du 1er au 9 octobre, s’est déroulé l’exercice EMERALD MOVE ERMO 16 au large de la Sardaigne.
Son but : poursuivre la démonstration et l’amélioration de l’interopérabilité entre les nations de l’IAE (Initiative amphibie européenne) participantes tout en confortant la capacité amphibie française.
Pour les marsouins du 2e RIMa c’était avant tout une opportunité de travailler des savoir-faire spécifiques, entretenus depuis de longues années avec la Marine nationale.
Au sein de la 9e BIMa, la spécificité amphibie est reconnue depuis 1963, et ses unités sont jumelées avec les Royal Marines britanniques de la 3e Brigade Commando depuis 1995. Les opérations amphibies exigent la maitrise de compétences et de pré-requis qui permettent de conduire des opérations interarmées complexes, dont la planification ne s’improvise pas.
Pendant l’exercice, les manœuvres se sont multipliées dans la région de Porto Scudo, plage d’entraînement de l’armée italienne.
La coordination de la batellerie et des éléments héliportés joue un rôle primordial dans la réduction de la vulnérabilité. Une partie du travail de l’Etat-major tactique (EMT) consiste à préparer et conduire, en étroite coordination avec l’équipage du BPC, le débarquement échelonné du groupement tactique embarqué en limitant la vulnérabilité des troupes aux approches des plages.
Le « GAEA », groupement d’aide à l’engagement amphibie joue alors un rôle essentiel. La section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du régiment préparent le « beachage » et les sections qui débarquent prennent le contrôle de la zone le plus rapidement possible.
4 novembre 2014
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30/10/2014 V. FUET - Armée de Terre
Du 13 au 26 octobre, l’armée de Terre et la Marine nationale ont conduit une opération amphibie d’envergure dans la région de Fréjus. Un millier de soldats de l’armée de Terre majoritairement issus de la 9e Brigade d’infanterie de Marine (9e BIMa) ont participé à cet entraînement opérationnel au sein d’une force expéditionnaire rassemblant près de 5 000 militaires.
Embarqués à bord des bâtiments de la Marine, plus de 900 hommes et 200 véhicules de l’armée de Terre ont participé à cet exercice amphibie de grande ampleur. Le scénario simulait une opération d’entrée en premier sur un territoire hostile depuis la mer. Un groupement tactique interarmes (GTIA) et un état-major (armé par la 9e BIMa : le régiment d'infanterie chars de marine, les 2 et 3e régiments d'infanterie de marine, le 11e régiment d'artillerie de marine et le 6e régiment du génie), un groupement aéromobile (18 aéronefs des 5e et 3e régiments d’hélicoptères de combat), un sous-groupement logistique (515e régiment du train) armaient la composante terrestre du groupe amphibie de la force expéditionnaire.
Le débarquement
Point d’orgue de l’opération amphibie, l’assaut terrestre s’est déroulé le 20 octobre matin sur la plage de Saint-Aygulf. Quelques 600 hommes et 140 véhicules du GTIA (Chars AMX 10 RC, VBCI…) ont été mis à terre par les barges et engins de débarquement de la Marine. Un « beachage » rendu possible grâce au concours des autres composantes de la force expéditionnaire. Le groupe guerre des mines s’est assuré de la dépollution préalable de la zone. Le groupe aéronaval a apporté une couverture aérienne et des appuis aux troupes au sol. Sur terre, les sapeurs du 6e régiment de génie ont participé au déminage et à l’aménagement de la plage. Marins et terriens avaient répété l’opération une semaine plus tôt pour préparer cette phase particulièrement délicate de l’opération.
La manœuvre terrestre
Une fois débarquée, la force terrestre s’est déployée dans le département du Var. Appuyées par les hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre, ses unités ont saisi différents points stratégiques aux mains de l’ennemi (ponts, aérodrome, nœud ferroviaire…). Au cours des six jours consécutifs au débarquement, le GTIA a progressivement rétabli l’intégrité territoriale du pays avant d’achever son raid blindé vers Canjuers.
La France est une des rares nations capable de mettre en œuvre une force expéditionnaire (force interarmées projetée loin de ses bases, sans support d’une nation hôte). Les compétences permettant de mener une opération amphibie sont partagées entre la Marine et l’armée de Terre. CATAMARAN a permis aux militaires des deux armées de parfaire leur interopérabilité pour être capable de conduire conjointement des opérations de ce type.
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16 Octobre 2014 Source : Marine nationale
Le lundi 13 octobre 2014, les bâtiments du groupe amphibie, les Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et Tonnerre ainsi que le Transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco, ont quitté leur port d’attache, Toulon, pour rejoindre en mer le Charles de Gaulle et son groupe aéronaval. Le porte-avions avait appareillé la semaine précédente pour procéder aux qualifications des pilotes de l’aéronautique navale dans le cadre de l’École de Aviation Embarquée (EAé), période particulièrement dense rythmée par les décollages et appontages des Super Étendard, Rafale et Hawkeye.
Les deux groupes réunis forment ainsi une force expéditionnaire qui se trouve déployée en Méditerranée durant une dizaine de jours pour un entraînement interarmées de grande ampleur mobilisant près de 5000 hommes, 205 véhicules et une quinzaine d’hélicoptères de la Marine nationale, de l’armée de Terre et des moyens de l’armée de l’Air. Dans ce cadre, après avoir embarqué leurs troupes, leurs matériels et leurs véhicules vendredi dernier, les bâtiments du groupe amphibie ont accueilli les EDAR (engin de débarquement amphibie rapide) et les CTM (Chalands de Transports de Matériels) ainsi que le groupe aéromobile composé de ses Gazelle, Puma et Tigre. Le débarquement de la force terrestre est prévu le 20 octobre sur la plage de St Aygulf sur la commune de Fréjus. Mais d’ici cette date, les entraînements vont se multiplier en suivant l’évolution d’un scénario réaliste obligeant les différents états-majors embarqués, tout comme les unités déployées, à se reconfigurer régulièrement et adapter leurs décisions.
24 juin 2014
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Exercise Lion Mistral photo Nicolas Laffont 45eNord-ca
24 juin 2014 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
Ils sont 200 militaires du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada a avoir débarqué d’un navire de guerre français en Gaspésie les 20 et 21 juin dernier, et c’est une première! 45eNord.ca était avec les troupes.
«De mémoire, c’est la première fois qu’on effectue un exercice amphibie au Québec, lance d’emblée le lieutenant-colonel Patrick Robichaud, commandant du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment, dont sont issus la majorité des troupes déployées.
C’est également une première pour la coopération interarmées amphibie entre la Marine nationale française et les Forces armées canadiennes. C’est en effet à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral, que les troupes, véhicules blindés légers (VBL) et Griffon ont embarqué à Halifax avant de prendre la mer et de se diriger vers Gaspé.
Suite de l'article et reportage photos
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20/06/2014 Sources : Marine nationale
En mission de Posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) depuis le 2 juin 2014, l’aviso Cdt Bouan a effectué un échange sur plusieurs jours avec le 2e REP (Régiment étranger parachutiste) de Calvi.
Le 1er jour a été marqué par un entraînement de récupération et de mise en place de palmeurs. La mise à l’eau des palmeurs effectuée, l’exercice s’est poursuivi par une mise à terre de l’équipe de visite de l’aviso pour un exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC). Réalisé en collaboration avec les légionnaires, cet exercice a été l’occasion de valider l’organisation RESEVAC du bord.
Plusieurs embarcations rapides du 2ème REP ont ensuite participé à un exercice de lutte contre les menaces asymétriques avec l’aviso à la mer. Trois légionnaires de la compagnie « Amphibie » y avaient embarqué pour 24h d’observation. Après une nuit à bord, ils ont débarqués à l’Ile Rousse et ont proposé de poursuivre l’échange par l’organisation d’une visite croisée le lendemain.
Une fois à quai, une quarantaine de légionnaires ont visité l’aviso et découvert le milieu de travail des marins.
L’échange fût très riche, une nouvelle interaction est déjà en projet pour la prochaine PPSM du mois de juillet.
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20/06/2014 Sources : EMA
Du 11 au 12 juin 2014, les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) ont organisé l’exercice « Narvik » à Nouméa, en Baie des Citrons.
Cet entraînement à dominante amphibie avait notamment pour objectif de tester l’interopérabilité et la coordination des éléments des trois armées. Le concept de « Narvik » était d’exploiter les capacités d’une frégate de surveillance à embarquer un centre de commandement, mais aussi à servir de plateforme pour assurer le débarquement des troupes, par voie aérienne ou maritime, tout en contrôlant et renforçant les systèmes d’information et de communication interarmées en situation opérationnelle.
Il a consisté en un débarquement de troupes du régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie (RIMaP - NC) depuis la frégate de surveillance « Vendémiaire » vers une zone d’exercice localisée dans l’enceinte de la base navale de Nouméa. A cette occasion, toutes les séquences d’un débarquement amphibie ont pu être jouées avec des moyens adaptés. Les plongeurs et l’hélicoptère Alouette III de la frégate ont effectué la reconnaissance des plages puis, un hélicoptère Puma de l’escadron de transport 52 a successivement déployé un détachement léger d’observation, un état-major amphibie et une force de réaction rapide tandis que deux chalands de débarquement et des embarcations semi-rigides assuraient la mise à terre des combattants. Un tir depuis la frégate en appui des sections du RIMaP et une évacuation sanitaire étaient également au programme.
« Narvik » représentait également une nouvelle étape dans la préparation de l’exercice majeur des FANC « Croix du Sud » qui réunira, fin août 2014, plusieurs nations du Pacifique et au cours duquel la coordination jouera un rôle primordial.
Les forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC), sont déployées sur le théâtre Pacifique, en coordination avec les forces armées de Polynésie Française (FAPF) dans le cadre de la réorganisation du dispositif militaire outre-mer. Les FANC constituent le principal point d’appui aéroterrestre du théâtre Pacifique.
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6 juin 2014 ministeredeladefense
Explication d'un débarquement amphibie. Quels sont les facteurs conditionnant la réussite d'une opération amphibie?
Ce reportage est un extrait du magazine TV « Journal de la Défense » de juin 2014, intitulé «Les 70 ans du D Day, les événements clés».
27 mai 2014
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La 6ème BLB à la mer ! / Crédtis : SGH Leclerc
27/05/2014 ASP FOUQUET -Armée de Terre
Du 20 au 23 mai 2014, la 6e brigade légère blindée (6e BLB) a embarqué sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude pour l’exercice NARVAL.
Objectif : finaliser sa préparation opérationnelle à la conduite d’une mission amphibie.
Les militaires de la 6e BLB ont agi directement à partir du BPC. L’état-major a élaboré les ordres amphibies, un élément de la brigade a organisé le mouvement de débarquement et l’organisation des vagues d’assaut. Les hélicoptères ont réalisé leur opération d’appontage. La Marine Nationale et l’armée de Terre continueront à s’entraîner ensemble aux opérations amphibies lors de l’exercice CATAMARAN à l’autonome 2014.
3 juillet 2013
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03/07/2013 Marine nationale
SKREO 2013 est un exercice amphibie majeur, qui s’est déroulé début juin au large des côtes sud de Bretagne. Il a mobilisé plusieurs composantes de la Marine nationale.
Lors de l’exercice amphibie SKREO 2013, plusieurs unités de la Marine sont ainsi intervenues dont les éléments de la Force d’Action Navale (FAN), des éléments d’ALFAN, d’ALAVIA, d’ALFUSCO et de l’armée de l’Air. Des nageurs de combat des Emirats Arabes Unis (EAU) et des plongeurs du génie ont complété le dispositif embarqué à bord du TCD Siroco, dans le cadre de cet exercice centré sur les opérations des forces avancées, les opérations de lutte contre les mines et le commandement d’un groupement de forces spéciales à terre.
La Marine au cœur de l’amphibie.
La Marine nationale profite de ce type d’exercices pour entretenir sa maitrise du domaine amphibie et pour en faire évoluer la doctrine. La mission est exigeante, car elle combine les difficultés des trois milieux, maritime, aérien et terrestre, accrues par les problèmes d’interface. La maîtrise de l’environnement maritime est bien sûr primordiale, afin de garantir la sécurité des forces et la coordination des manœuvres. En particulier «L’appréhension des conditions météorologiques est un facteur clé de la réussite d’une action amphibie», rappelle d’ailleurs le CV Le Quilliec, commandant le TCD Siroco et les forces navales sur cet exercice. Mais il faut aussi tenir compte des paramètres tactiques et terrestres du contexte stratégique actuel, comme le durcissement des menaces asymétriques, la forte densité de population et l’urbanisation des littoraux, qui compliqueraient sérieusement un débarquement sur une côte défendue (1). Pour percer le dispositif ennemi au meilleur endroit, et au meilleur moment, la force amphibie doit donc exploiter au mieux ses atouts, furtivité, mobilité, endurance et puissance de feu, en étroite synergie avec les moyens terrestres à débarquer.
Kieffer, pilote des forces avancées.
L’effet de surprise est capital. Il dépend en grande partie de l’action des forces avancées, insérées en avance de la force amphibie pour effectuer le «shaping» (2). Leur état-major est constitué d’une quinzaine d’hommes du Commando Kieffer, renforcés d’officiers des commandos marine et de la guerre des mines, ainsi que des renforts nécessaires de l’armée de Terre.
Embarqués à bord du TCD Siroco pendant la première phase de SKREO, commandos et démineurs planifient et conduisent ainsi chaque nuit des raids de reconnaissance offensive pour donner au commandant du groupe amphibie (CATG) une solution de débarquement sur la plage de Suscinio, dans une zone quadrillée par un plastron vigilant. Une fois la plage ouverte et les troupes du Landing Group (LG) lancées vers leur objectif, situé à Vannes-Meucon, les commandos se réarticulent alors rapidement autour d’un PC de forces spéciales à terre, en vue de poursuivre les actions de poursuite et de ciblage sur l’ennemi en appui à la manœuvre générale.
Bilan de l’opération : une plage reconnue en vue du débarquement de la force amphibie, un chef insurgé, pisté discrètement depuis le début de l’opération par les capteurs de la marine et de l’armée de l’air, et finalement capturé sur sa vedette par un assaut de vive force, un camp de miliciens détruit par un raid motorisé et des embarcations hostiles neutralisées par nageurs de combat. Et « cerise sur le gâteau », un groupement de Forces Spéciales profondément inséré au cœur du dispositif ennemi en mesure d’appuyer la force amphibie pour la conquête de ses objectifs.
(1) Réduction des effets collatéraux
(2) Renseigner sur l’ENI, reconnaitre des itinéraires pour des points clé, déminer, neutraliser des défenses, des dispositifs ou tout type de « high value targets »
17 avril 2013
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Published by RP Defense
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