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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 11:35
L'armée afghane annonce avoir repris Kunduz, les talibans démentent

 

01/10/2015 Par lefigaro.fr

 

Cette ville stratégique était tombée lundi entre les mains des insurgés, soulevant la question de la capacité des forces afghanes à tenir tête aux talibans après le retrait des forces étrangères.

 

La ville était tombée lundi aux mains des talibans. Au terme de trois jours d'occupation par les insurgés, l'armée afghane a annoncé avoir repris Kunduz. «Après l'arrivée des renforts et le lancement d'une opération d'envergure dans Kunduz, les talibans n'étaient plus en mesure de résister et ils ont fui», résume le gouverneur de la province, Hamdullah Danishi, contacté par Reuters. L'arrivée de nouvelles troupes a longtemps été freinée par les insurgés qui ont miné les accès à la ville et lancé un assaut sur l'aéroport où stationnaient quelque 5000 soldats. Selon les autorités, l'offensive éclair menée par les forces spéciales a commencée mercredi à 23 heures avant de prendre fin le lendemain à 4 heures. Près de 150 talibans auraient été tués et 90 autres blessés.

 

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 07:35
Afghanistan: l’Otan à la rescousse de l’armée pour reprendre Kunduz aux talibans


30 septembre 2015 45eNord.ca (AFP)
 

L’Otan, dont la mission de combat en Afghanistan s’est achevée il y a neuf mois, a déployé des soldats à Kunduz pour épauler l’armée afghane qui peinait mercredi à reprendre la main dans cette grande ville du nord face aux rebelles talibans.

 

Ces soldats étrangers, des forces spéciales, n’ont pas vocation à se battre, mais à « conseiller et soutenir » leurs homologues afghans, selon le colonel Brian Tribus, porte-parole des forces américaines, qui n’a pas souhaité s’étendre sur la teneur de leur mission à Kunduz.

Cette ville stratégique était tombée lundi aux mains des talibans, une première depuis la chute de leur régime en 2001 et un très grave revers pour le président Ashraf Ghani, et ses alliés occidentaux emmenés par les États-Unis.

Mercredi, Kunduz restait très largement contrôlée par les talibans. Dans la journée, ils ont pris la citadelle de Bala Hissar, au nord du centre-ville, une colline stratégique qui isole encore davantage l’armée afghane, qui ne tient plus que l’aéroport.

D’après une source militaire occidentale qui a requis l’anonymat, les soldats sont notamment américains, allemands et britanniques. Les soldats allemands sont toutefois retournés mardi soir dans leur base de Mazar-i-Sharif, à 150 km à l’ouest de Kunduz, selon un porte-parole de l’armée allemande.

En outre, l’aviation américaine a procédé depuis mardi à trois frappes aériennes autour de Kunduz et de son aéroport, où les combats continuaient de faire rage mercredi, pour tenter de contenir la progression des insurgés.

Selon les services de renseignement afghans, les frappes aériennes ont tué Mawlawi Salam, le responsable des talibans pour la province de Kunduz, son adjoint et quinze autres combattants.

« Si les frappes aériennes s’accentuent, nous pourrions nous retirer de Kunduz, mais nous comptons étendre la guerre vers (la province voisine de) Takhar et Mazar-i-Sharif », a expliqué à l’AFP un haut responsable taliban basé au Pakistan.

 

43 morts et 338 blessés

L’aide venue du ciel est donc cruciale aux troupes afghanes, bien que sa portée soit limitée aux seules zones périphériques. En ville, « le terrain est complexe et habité par des civils », comme l’explique à l’AFP Ben Barry, expert à l’Institut international d’études stratégiques (IISS) à Londres. Pour preuve, un chef tribal a dit avoir envoyé ses enfants à Kaboul, car « les gens ont peur des bombardements ».

L’armée afghane marche sur des oeufs et les renforts supplémentaires promis par le gouvernement sont freinés par les « mines et engins piégés » disposés autour de Kunduz, selon un responsable gouvernemental.

Il était difficile de vérifier les quelques informations qui émergeaient sur le nombre de victimes des combats. Le ministère afghan de la Santé a évoqué 43 morts et 338 blessés.

La prise de Kunduz et l’émergence, pour l’instant limitée, du groupe État islamique en Afghanistan ne manqueront pas d’alimenter le débat sur la date du retrait total des troupes américaines, envisagé à la fin 2016 par Washington. « Nous avons confiance dans la capacité (des forces afghanes) à défaire les talibans à Kunduz », a sobrement déclaré le porte-parole du Pentagone Peter Cook.

 

« Kaboul n’est pas loin »

Sur place, les talibans ont incité les habitants de Kunduz à reprendre une « vie normale ». « Ce matin, les talibans ont utilisé des haut-parleurs pour pousser les gens à rouvrir les magasins. Mais qui oserait faire ça? », se demandait un médecin qui n’a pas souhaité donner son nom.

Et dans une vidéo diffusée sur Facebook, les talibans disent vouloir appliquer leur version rigoriste de la charia – la loi islamique -, signe qu’ils comptent s’installer durablement.

La prise de Kunduz, avec ses 300.000 habitants, a un impact symbolique d’autant plus grand qu’elle est intervenue tout juste un an après l’avènement du gouvernement d’union nationale d’Ashraf Ghani, élu sur la promesse de ramener la paix dans son pays déchiré par plus de 30 ans de conflit.

Elle constitue la première grande victoire du nouveau chef des talibans, le mollah Akhtar Mansour, nommé cet été après l’annonce tardive de la mort (apparemment début 2013) du mollah Omar, et dont l’autorité avait depuis été mise à mal par des divisions internes.

Mais les insurgés semblent galvanisés par cette « grande victoire », comme ils l’ont appelée. Le responsable taliban installé au Pakistan a affirmé qu’ils projetaient d' »étendre la guerre à d’autres régions. Kaboul n’est qu’à 340 km (de Kunduz). Si nous avons réussi à prendre Kunduz, Kaboul ne sera pas plus difficile à prendre ».

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 07:35
Afghan Army to receive additional Commando Select vehicles from Textron

 

30 September 2015 army-technology.com

 

Textron Systems Marine & Land Systems has received a contract to supply additional Commando Select four-wheeled armoured vehicles to the Afghan National Army (ANA).

 

Awarded by the US Army Contracting Command, the $56.2m firm-fixed-price contract covers the delivery of 55 more Commando Select vehicles to ANA through the US Army foreign military sales process. The vehicles will be configured in three variants, with 36 equipped with objective gunner protection kits, 15 with enclosed 40mm / .50 calibre turrets, and four ambulance vehicles. Known as mobile strike force vehicles (MSFV) by the Afghan Army, the vehicles are scheduled to be deployed in support of security operations across the country. The ANA has been operating more than 630 MSFVs since 2012.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 15:35
L'armée afghane lance une contre-offensive à Kunduz avec le soutien aérien américaine

 

29 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kaboul - L'armée afghane, épaulée par un soutien aérien américain, a lancé mardi matin une contre-offensive pour reprendre la ville de Kunduz, un verrou stratégique du nord, aux rebelles talibans qui s'en sont emparé la veille.

 

L'opération, menée par des renforts envoyés d'autres provinces, a déjà permis de reprendre le quartier général de la police provinciale et la prison, d'où des centaines de détenus avaient été libérés par les insurgés lundi, a assuré le ministère afghan de la Défense dans un communiqué.

 

La bataille est en cours. Les forces afghanes font face à la résistance des talibans mais réussissent à progresser, a ajouté Sayed Sarwar Hussaini, porte-parole de la police de la province de Kunduz.

 

Lundi, les rebelles talibans n'avaient eu besoin que de quelques heures pour s'emparer de Kunduz, ville stratégique de 300.000 habitants située sur la route qui relie Kaboul au Tadjikistan.

 

L'armée afghane, surmenée sur plusieurs fronts, ne peut plus compter sur le soutien sur le terrain de ses alliés de l'Otan. Les 13.000 soldats restants se consacrent quasi-exclusivement à la formation de leurs homologues.

 

Cependant, l'armée américaine épaule régulièrement Kaboul en procédant à des tirs de drone, notamment dans l'est de l'Afghanistan.

 

Mardi matin, alors que la contre-offensive était lancée, l'armée américaine a procédé pour la première fois à une frappe aérienne à Kunduz, en soutien aux forces afghanes et à celles de l'Otan déployées dans la zone, selon un porte-parole de l'Alliance.

 

Cette frappe, dont l'Otan n'a pas souhaité préciser la nature, était destinée selon l'alliance à éliminer une menace non identifiée.

 

L'armée américaine s'est résolue à mener cette frappe face à la gravité de la situation, alors que les 13.000 soldats occidentaux encore déployés dans le pays sont surtout censés se limiter, depuis le retrait des forces de combats de l'Otan en décembre dernier, à conseiller et former leurs homologues afghans.

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 22:35
Afghanistan: deux soldats américains de l'Otan tués dans une attaque de l'intérieur

 

26 août 2015 Romandie.com (AFP)

 

Kaboul (Afghanistan) - Un homme vêtu de l'uniforme de l'armée afghane a tué mercredi deux soldats de l'Otan dans le sud-ouest du pays, a annoncé la coalition.

 

Cette attaque, qui n'a pas été revendiquée jusqu'à présent, a coincidé avec la prise de contrôle par les talibans, d'un district stratégique dans la province du Helmand.

 

Deux soldats de l'Otan sont morts ce matin, lorsqu'un homme vêtu en treillis de l'armée afghane a ouvert le feu sur le véhicule de soldats de l'Otan sur une base, dans la province du Helmand, un bastion des talibans, a indiqué la mission de l'Otan dans un communiqué.

 

L'Otan a précisé que les deux soldats ont riposté, blessant le tireur, ainsi qu'un autre individu portant l'uniforme de l'armée afghane.

 

L'Alliance avait auparavant indiqué que les attaquants étaient au nombre de deux, et qu'ils avaient tous deux été tués.

 

De son côté le Pentagone a annoncé, sans donner plus de détails, que les deux soldats étaient de nationalité américaine.

 

Deux soldats américains ont été tués (...) quand deux individus portant des uniformes des forces de sécurité afghanes ont ouvert le feu sur leur véhicule dans une base de l'armée afghane dans la province du Helmand, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone.

 

Les attaques de l'intérieur, de soldats afghans ou d'insurgés déguisés en soldats afghans contre des membres de la coalition internationale, sont devenues au cours des dernières années l'une des principales menaces pour les forces de l'Otan, dont le mandat est d'appuyer le gouvernement de Kaboul face à l'insurrection talibane.

 

Ces attaques ont contribué à créer un climat de méfiance entre les troupes étrangères et les soldats afghans qu'elles doivent appuyer et former.

 

Par ailleurs, les talibans ont pris le contrôle du district de Musa Qala, dans le nord de la province, après d'intenses combats, a indiqué un membre du conseil de la province.

 

Les autorités redoutent que la chute de ce district, autrefois une position stratégique de l'Otan, ne permette aux talibans de s'emparer des régions voisines et de renforcer leur emprise sur le nord du Helmand.

 

De nombreuses personnes ont été tuées ou blessées dans les combats. On a eu du mal à s'en sortir vivants, a déclaré Mullah Abdul Jalil, un habitant de Musa Qala, qui a fui avec sa famille dans la capitale provinciale de Lashkar Gah.

 

L'attaque de mercredi est le premier incident de ce type depuis que le mollah Akhtar Mansour est devenu en juillet le nouveau chef des talibans afghans après l'annonce de la mort du mollah Omar.

 

La dernière attaque de l'intérieur s'était produite en avril lorsqu'un soldat américain avait été tué dans des échanges de tirs entre les troupes américaines et afghanes dans l'est de l'Afghanistan.

 

Depuis la fin de sa mission de combat en décembre dernier, l'Otan dispose d'environ 13.000 soldats en Afghanistan, chargés de former les forces afghanes désormais en première ligne face à l'insurrection des talibans, qui ont d'ailleurs intensifié leurs attaques au cours des derniers mois.

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 16:35
Op Toral: Sandhurst in the Sand


18 juin 2015 by FORCES TV

 

Building work at the Afghan National Army Officer Academy in Kabul is finished, and the first cadets are moving in.

The Academy is funded by the UK, and represents an enduring commitment to the country.

A team of British troops help the Afghan instructors train the cadets. They are deployed under the UK mission, Op Toral.

Modelled on the British Sandhurst, the Academy has been dubbed “Sandhurst in the Sand”.

In the third of her special reports from Kabul, Charlotte Cross went to take a look.

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:35
Training Afghan Army Officers (NATO and Afghanistan)


17 févr. 2015 NATO

 

The next generation of Afghan army officers is being forged in a rigorous training camp near Kabul, which aims to produce men and women of the highest calibre to lead their country in the fight against the insurgency. We speak to 2 young officers cadets currently in training at the Afghan National Army Officer Academy in Kabul.

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 12:35
Afghanistan : dissolution du détachement Epidote

 

01/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 1er décembre 2014, sur l’aéroport international de Kaboul (KAIA), a eu lieu la cérémonie de dissolution du détachement EPIDOTE présidée par le général de brigade aérienne Philippe Lavigne, commandant la Force PAMIR. L’occasion de faire le bilan d’une des plus longues missions opérationnelles menées par les armées françaises en Afghanistan.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission EPIDOTE la montée en puissance de l’armée nationale afghane (ANA), en assurant la formation et le conseil des militaires afghans dans les écoles de formation d’officiers.

 

Dans un environnement social très marqué par trente-cinq années de guerre, et dans un système culturel compliqué hérité d’une histoire millénaire, le détachement d’instruction opérationnelle EPIDOTE a, au cours de ses trente-cinq mandats successifs et durant douze années, contribué à la formation générale, tous niveaux confondus, de plus de vingt mille officiers de l’armée afghane.

 

EPIDOTE a, en outre, formé sept bataillons de mêlée, a instruit plus de quatre mille militaires du rang, plus de mille officiers et autant de sous-officiers spécialisés dans des domaines aussi variés que la gestion des ressources humaines, les finances, le renseignement ou le combat blindé.

 

Après plus 10 ans de formation et de mentoring, la mission Epidote s’arrête, les troupes françaises se retirant d’Afghanistan. Ce retrait n’a été possible que parce que les écoles de formation afghanes sont devenues autonomes en termes d’instruction.

 

Le dispositif militaire français actuellement déployé dans le cadre des opérations en Afghanistan et au Tadjikistan est armé par environ 200 militaires, jusqu’à la fin de l’année 2014. Le désengagement de la France en Afghanistan sera marqué par le transfert des responsabilités du commandement de l’aéroport Militaire de Kaboul de la France à la Turquie.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 13:35
Afghan commandos respond to call of duty


13 nov. 2014 NATO

 

The Afghan commandos based in Helmand Province have been fighting heavily in northern districts over the past year. As US forces leave Camp Leatherneck and British forces leave Camp Bastion, the Afghan 7th Commando Battalion at adjacent Camp Shorabak will remain, along with the regular Afghan National Army, running operations by road and by air, when helicopters are available.

Afghan commandos face continued fighting in Sangin, often without helicopters for missions or medevacs. Here, patrolling IED-prone roads to Gereshk, these men speak of duty and loss.

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 16:35
Afghanistan : Epidote – Dernière participation des français à une cérémonie de fin de stage au sein du Command & Staff College (CSC).

 

29/09/2014 Sources : EMA

 

Le 27 septembre 2014, au sein du Command & Staff College (CSC), à Kaboul, le colonel Thierry Casanova, commandant le détachement EPIDOTE 35, ainsi que les mentors français de CSC, ont participé pour la dernière fois à une cérémonie de remise de diplômes (graduation) au sein de cette école.

 

Une soixantaine de stagiaires de la 9e promotion de l’Operational Command & Staff School (OCSC) ont été diplômés lors de cette cérémonie, présidée par l’adjoint du chef de l’état-major général de l’Armée nationale afghane (ANA).

 

Le CSC a pour mission de former les futurs commandants de brigade et de corps d’armée, ainsi que les hauts responsables des forces de sécurité afghanes, en plus des officiers d’état-major de brigades et des futurs commandants d’unité. Le cours opérationnel (operational course) est l’équivalent du cours du diplôme d’état-major en France (DEM). Deux fois par an, durant cinq mois, jusqu’à une centaine de stagiaires reçoivent une formation pour occuper des postes d’officiers d’état-major au sein de kandak (bataillon), brigade ou au ministère de la Défense. L’enseignement est principalement centré sur la conduite de trois exercices d’état-major de niveau croissant, selon la méthode de planification et de raisonnement de l’armée américaine utilisée dans les écoles de formation initiale des officiers afghans.

 

La France accompagne depuis 2002 dans le cadre de la mission EPIDOTE, la montée en puissance de l’armée nationale afghane en assurant la formation et le conseil des militaires afghans dans les écoles de formation d’officiers. Depuis 2004, plusieurs dizaines d’officiers français ont participé à la formation des officiers afghans au sein du CSC en formant dans un premier temps les stagiaires et les cadres instructeurs, puis en apportant aujourd’hui un soutien auprès du commandement, principalement dans le domaine du soutien organique et de la conduite de projets. Aujourd’hui et jusqu’à la fin de l’année 2014, trois officiers français d’EPIDOTE 35 font du mentorat de haut niveau auprès du général commandant l’école, du directeur général de la formation des écoles, du commandant du strategic course (école de guerre) et du commandant de l’operational course (DEM).

Afghanistan : Epidote – Dernière participation des français à une cérémonie de fin de stage au sein du Command & Staff College (CSC).Afghanistan : Epidote – Dernière participation des français à une cérémonie de fin de stage au sein du Command & Staff College (CSC).
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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 11:35
photos ECPAD

photos ECPAD

 

23/05/2014 Sources : EMA

 

Le 30 avril 2014, à Pol E Charkhi, sur la zone militaire d’entraînement de l’armée afghane située à une vingtaine de kilomètres de Kaboul, l’armée nationale afghane (ANA) a réalisé pour la première fois un exercice de manœuvre militaire autonome associant les forces terrestres et les forces aériennes.

 

Le chef du détachement Epidote et les conseillers français de l’Armor Branch School (ABS), l’école afghane des blindés, ont été conviés à cet évènement, aux côtés du général Muslim, adjoint du génie du chef d’état-major de l’armée afghane et du colonel Quduz, commandant l’ABS.

 

L’exercice a débuté par l’arrivée de deux hélicoptères d’attaque MI-24 qui ont mitraillé la zone hostile. Des hélicoptères de transport MI-8 et MI-17 ont ensuite déposé des commandos pour qu’ils s’emparent d’une fortification ennemie. La mission effectuée, les hélicoptères ont récupéré les forces spéciales puis ont laissé place aux chars et véhicules blindés appuyés par des tirs d’artillerie.

 

Les compagnies étaient composées pour l’une de quatre chars T62, de huit blindés M113 pour le transport de troupe, de véhicules de combat d’infanterie BMP1 et BMP2, et pour l’autre, uniquement de MSF-V.

 

Cette manœuvre en totale autonomie est le fruit de plus d’une dizaine d’années d’accompagnement de l’armée afghane par l’ISAF (International Security Assistance Force) et en particulier par les militaires français de la mission Epidote.

 

La France accompagne depuis 2002 l’armée nationale afghane en assurant la formation des militaires afghans. Le détachement français est subordonné à l’état-major « Nato training mission – Afghanistan », qui coordonne et assure la cohérence de l’ensemble des efforts des nations contributrices participant à la formation des forces de défense et de sécurité afghanes (polices et armées). La mission poursuivie par ce détachement permet de compléter l’effort de reconstruction de l’appareil militaire afghan entrepris par les Américains, en apportant le savoir-faire français dans le domaine de la formation.

 

Depuis 2002, la mission a considérablement évolué, passant d’une formation directe au profit des stagiaires à une « formation des formateurs » tournée vers l’autonomisation de l’armée nationale afghane. Dans le cadre du processus de transition, le rôle des cadres de la coalition est passé du rôle d’instructeur (trainer) à celui de mentor auprès des instructeurs afghans, puis à celui de conseiller (advisor), pour finir par celui de superviseur (oversight) d’ici la fin de l’année.

 

Une quarantaine de cadres et militaires du rang français œuvrent actuellement au sein des 5 écoles de l’ANA NMAA (national military academy of Afghanistan), CSC (command and staff college), CSS (combat service support school), ITC (intelligence training center) et ABS (armor branch school)] où plus de 21 000 stagiaires afghans ont été formés depuis 2002. Environ 350 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : manœuvre autonome de l’armée afghane.
Afghanistan : manœuvre autonome de l’armée afghane.
Afghanistan : manœuvre autonome de l’armée afghane.
Afghanistan : manœuvre autonome de l’armée afghane.
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:35
photo ISAF

photo ISAF

 

 

11/05/2014 Nicolas Ropert, avec Charles Haquet  - lexpress.fr

 

Longtemps moqués pour leur amateurisme, les militaires afghans impressionnent désormais par leur aplomb et leur ténacité. Au point que certains s'interrogent, à l'approche du second tour de la présidentielle, en juin : leur popularité risque-t-elle de faire de l'ombre au pouvoir civil ?

 

Dans la province orientale du Nangarhar, frontalière du Pakistan, le long convoi s'ébranle vers le sud. Une cinquantaine de pick-up Ford aux couleurs de l'armée nationale afghane (ANA), progresse dans cette base arrière des talibans. La veille, le général de brigade Dadan Lawang a assigné leur mission à ses 250 soldats : "Défendre l'Afghanistan contre les ennemis qui détruisent nos mosquées et brûlent nos écoles."

Il est rare que l'armée autorise un reporter étranger à suivre une opération. C'est l'occasion, peut-être, de répondre à une question qui, en ces temps d'élections, taraude tous les observateurs de la vie afghane : après le départ des troupes américaines, à la fin de 2014, l'armée nationale sera-t-elle capable de tenir tête aux talibans? La guérilla de ces soi-disant islamistes n'a jamais cessé depuis la chute du régime du mollah Omar et la fuite de ses alliés d'Al-Qaeda, dans les derniers mois de 2001. 

 

Le soir, des fonctionnaires deviennent talibans

"Les zones que nous allons traverser sont acquises aux extrémistes, explique le sergent Tarooz, dans sa voiture blindée. Ils vont se manifester, c'est sûr." S'il vient tout juste de rejoindre les rangs de l'armée afghane, l'officier est un habitué des opérations à risques. Trois ans durant, il a été employé comme traducteur auprès des forces américaines, dans le sud du pays. Il sait que la plupart des soldats, comme les talibans eux-mêmes, est issu de l'ethnie pachtoune, majoritaire dans le pays. 

Face à nous, les sommets enneigés de Tora Bora dominent l'horizon. Oussama ben Laden aurait trouvé refuge ici, dans les jours qui ont suivi la fuite des talibans de Kaboul. Bombardé par les avions américains, traqué par les troupes d'élite de Washington, le chef d'Al-Qaeda a pu fuir cette forteresse inexpugnable sans être inquiété (1). 

Après plusieurs heures de route, une détonation sourde couvre le bruit des moteurs. Une épaisse fumée noire s'élève dans le ciel, à l'avant de la colonne : les démineurs ont fait sauter une bombe radiocommandée. Un cratère de 1 mètre de diamètre montre la puissance de la charge. "Si nous ne l'avions pas détectée, les insurgés l'auraient déclenchée par téléphone à notre passage, affirme le lieutenant Feroz. Ces lâches n'ont pas les moyens de nous affronter en face, alors ils posent des mines qui tuent des civils. Ce ne sont pas de bons musulmans." Depuis le début de l'insurrection, ces engins auraient tué près de 3000 civils afghans, selon l'Organisation des Nations unies. 

Une vieille Toyota grise, qui tente de se faufiler entre les véhicules militaires, est arrêtée par des soldats. Le père de famille, vêtu d'un shalwar kamiz, l'habit traditionnel afghan, blanc cassé, sort craintivement de la voiture. Le sergent Ahmad Qais, tee-shirt marron sous son gilet pare-balles, effectue une fouille au corps minutieuse, puis lâche : "C'est bon, vous pouvez repartir." L'automobiliste ne demande pas son reste : il est déconseillé, dans la région, de sembler fraterniser avec des militaires afghans. Sans trop d'illusions, le sergent Qais cale son fusil-mitrailleur sur son épaule et remonte dans son pick-up. Par ici, il n'est pas rare que les fonctionnaires du gouvernement se transforment, à la nuit tombée, en talibans... 

 

Des embuscades sanctionnées par un déluge de feu

A l'heure où le soleil commence à disparaître derrière les montagnes, les véhicules parviennent enfin au district de Sherzad. Pour en arriver là, il aura fallu désamorcer six bombes, sur cette route désertique, bordée de champs verdoyants - du pavot. C'est dans ces petites fleurs blanches bourgeonnantes, dont la résine sert à fabriquer l'opium, que les talibans puisent leur force : une bonne part du financement de l'insurrection provient du trafic de drogue. 

L'Afghanistan est le premier producteur d'opium, et concentre 90% du marché mondial. Dans ce district, où les champs de pavot colonisent de vastes étendues jusqu'au bord des routes, les militaires semblent indifférents. "Cette année, nous n'avons pas reçu l'ordre de lancer de campagne d'éradication", confie le général de brigade Dadan Lawang, avant d'ajouter, "à titre personnel", que des destructions massives auraient permis d'affaiblir les talibans. Pour autant, tenter d'éradiquer cette culture risquerait de déstabiliser toute la région et de pousser davantage de paysans dans les bras des talibans. Un hectare de pavot rapporte, selon la Banque mondiale, entre 8 et 20 fois plus que 1 hectare de blé. Une réalité implacable, que les millions de dollars investis par les Occidentaux dans des programmes antidrogue n'ont jamais gommée. 

 

Les militaires afghans plus forts que jamais

Soudain, des tirs en rafales éclatent. Les talibans sont en face, sur le flanc de la colline. Le sergent Qais fait poser les mortiers sur le sol. Pendant plus de deux heures, l'artillerie afghane déchaîne un déluge de feu. La précision n'est pas de mise, mais peu importe. "Nous n'avons subi aucun dommage et infligé de lourdes pertes à l'ennemi", fanfaronne, après l'assaut, le colonel Shirin Agha, porte-parole de l'armée, qui accompagne cette mission. De telles embuscades, la brigade en essuiera trois en deux jours. Et toujours, le même constat : les militaires sont confrontés à des talibans peu nombreux, manifestement incapables d'affronter une armée nationale bien préparée et bien équipée, même si la riposte de celle-ci se révèle, chaque fois, aveugle et disproportionnée. 

Politiques, diplomates et militaires se sont longtemps interrogés sur la capacité de l'armée afghane de prendre le relais des forces de l'Otan. Or non seulement l'institution en paraît tout à fait capable, mais certains se demandent même si les militaires afghans ne seraient pas devenus trop puissants... Certes, il aura fallu, durant cette opération, un appui aérien américain pour faire cesser les tirs des insurgés. Certes, les Afghans ont, à plusieurs reprises, appelé les forces spéciales américaines en renfort pour débusquer les francs-tireurs. Il n'empêche : les militaires afghans sont plus forts qu'ils ne l'ont jamais été. 

D'abord, ils sont nombreux: 350000, en incluant toutes les forces de police. Préparée durant plus d'une décennie par les Etats-Unis, qui ont investi plus de 60 milliards de dollars dans sa formation, l'armée afghane est, par ailleurs, bien entraînée. En déployant 190000 hommes dans les jours précédant le premier tour de l'élection présidentielle, le 5 avril, n'a-t-elle pas montré qu'elle avait les capacités de repousser les talibans? Ces derniers n'ont pas réussi à perturber le scrutin, comme ils l'avaient pourtant annoncé. Alliés objectifs du Pakistan voisin, qui leur a longtemps offert un sanctuaire dans la zone frontalière, les partisans armés du djihad apparaissent désunis, à l'image du régime d'Islamabad lui-même, où civils et militaires se disputent ouvertement sur de nombreux sujets. 

Comme souvent tout au long de l'histoire de l'Afghanistan, le destin de ce territoire enclavé, aux confins de l'ex-Union soviétique, de l'Iran, de la Chine et du Pakistan, semble dépendre de forces étrangères qui l'ont placé au centre d'un "grand jeu". Or le "joueur" américain, pour l'heure, déploie largement plus de moyens que les autres... Au début de mars, le Pentagone a annoncé qu'il comptait consacrer, en 2015, plus de 79 milliards de dollars au conflit afghan et à la lutte contre le terrorisme dans ce pays.  

De toute évidence, le prochain président - qu'il s'agisse de l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, en tête du scrutin, ou de l'économiste Ashraf Ghani - signera l'accord bilatéral de sécurité avec Washington. Celui-ci fixe les modalités d'une présence militaire américaine après le départ des 50000 soldats de l'Otan. Or, si les soldats américains continuent d'épauler leurs homologues afghans, comme ils le font jusqu'à présent, il y a peu de chances que ceux-ci se fassent balayer par une insurrection talibane. 

Vingt ans après la guerre civile, qui marqua la lente dissolution du pouvoir central et ouvrit la voie à l'instauration du régime taliban, l'armée est désormais l'une des rares institutions nationales en bon état de marche. Trop, peut-être ? Foreign Affairs, une revue américaine de politique internationale qui fait autorité, soulignait, il y a peu, que les militaires afghans risquent de prendre goût à leur force retrouvée et à la sympathie qu'ils suscitent (2). Une étude conduite en 2013 par l'ONG Asia Foundation montre que la population considère à 93 % que son armée est "honnête et juste", tandis que 1 Afghan sur 2 seulement fait confiance au Parlement de Kaboul et à l'action menée par le gouvernement. Peut-il en être autrement dans un pays qui serait l'un des trois plus corrompus du monde, selon le classement de l'ONG Transparency International ? 

Un équilibre entre Tadjiks et Pachtouns

Depuis l'invasion soviétique, en décembre 1979, le peuple afghan a connu, au fil des ans, l'occupation militaire et le djihad, une guerre civile sanglante et destructrice puis la dictature aveugle de radicaux extrémistes, avant de se voir soumis aux soldats de l'Otan et aux foucades de Hamid Karzaï, le président sortant, aux prises avec la guérilla talibane. Nul doute que la société civile, ou ce qu'il en reste, applaudirait l'instauration d'un régime militaire et la promesse de stabilité qu'il représenterait à court terme. Mais la lune de miel ne durerait pas. Car l'armée, comme le souligne Foreign Affairs, est équitablement répartie entre les ethnies tadjike et pachtoune. Des officiers formés par les Soviétiques y côtoient d'anciens moudjahidin et des soldats, souvent plus jeunes, entraînés par les Américains. En cas de coup d'Etat, ces forces se neutraliseraient. 

Voilà pourquoi, au pied des montagnes du Nangarhar, la détermination des militaires impressionne. Ces derniers l'ignorent sans doute, mais l'armée révèle au grand jour le meilleur atout de l'Afghanistan : les Afghans eux-mêmes. 

 

(1) Un rapport du Sénat américain décrit en détail cet épisode à la manière d'un roman d'aventures (en anglais) : "Tora Bora Revisited: How We Failed to Get Bin Laden and Why it Matters Today" (www.foreign.senate.gov/imo/media/doc/Tora-Bora-Report.pdf). 

(2) "Afghan's Coming Coup?", par Paul D. Miller, www.foreignaffairs.com 

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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:35
Afghanistan : Inspection des armées

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

Du 10 au 14 février 2014, le général de division Pinel, adjoint à l’inspecteur des armées (IDA), s’est rendu en Afghanistan à la rencontre des militaires français.

 

Lors de ce séjour à Kaboul, il s’est également rendu à  l’hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA (Kaboul International Airport) où il a rencontré l’équipe médicale. Composée d’une centaine de personnes dont plus de 90 français, celle-ci est capable  de déployer simultanément trois équipes chirurgicales. Elle assure trois missions : le soutien à la Force Internationale d’Assistance de Sécurité (FIAS) ; la prise en charge de personnels des forces armées et de la police afghane ; le soutien aux différentes organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que l’aide à la population locale.

 

Le général Pinel a également participé à de nombreuses tables rondes avec les différentes catégories de personnel de la force Pamir à KAIA, dont la cinquantaine de militaires du détachement Epidote. Ces derniers, œuvrent au sein de différentes écoles (l’école de guerre ; l’école de la logistique, des finances et des ressources humaines ; l’école des blindés ; l’école du renseignement ou l’école de formation initiale des officiers). Il a par ailleurs eu l’occasion de s’entretenir avec l’ambassadeur de France.

 

Il s’est également rendu sur le futur site de l’université de Défense afghane, encore en construction, à Qargah. Cette université s’agrandira avec plusieurs écoles afghanes qui se créeront ou déménageront, dans les années à venir.

 

Enfin, le 11 février, le général de division Pinel s’est rendu à Douchanbé, au Tadjikistan, auprès des militaires qui y sont déployés dans le cadre des accords de coopération. Des sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA) y réalisent des travaux de rénovation des  pistes de l’aéroport.

 

Le général Pinel a conclu sa visite en félicitant l’ensemble des militaires constituant la Force Pamir : «  Vous n’avez pas à rougir de ce que vous faites aujourd’hui, car vous le faites avec professionnalisme. Votre mission est aussi importante que celle que vos camarades accomplissent actuellement en Afrique. Dans les mois à venir, il s’agit de  continuer sur cette voie… »

 

L’objectif de cette visite était de pouvoir se faire une idée plus précise du rôle de la Force Pamir dans un contexte de désengagement de la coalition, à quelques mois de la fin de la mission de la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité (FIAS), fin 2014. L’intérêt d’une telle visite a également permis de sonder le moral des militaires engagés sur le théâtre.

 

Moins de 500 militaires sont désormais chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de l’ISAF en 2014, à travers notamment le commandement de l’aéroport de KAIA, le fonctionnement de l’hôpital médico-chirurgical militaire français de KAIA, l’appui à la formation de l’armée nationale afghane, la participation aux fonctions d’état-major dans les structures de l’ISAF et le commandement du laboratoire européen contre-IED.

Afghanistan : Inspection des armées
Afghanistan : Inspection des armées
Afghanistan : Inspection des armées
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:35
General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

 

6 February 2014 Ministry of Defence

 

Afghanistan's most senior general has visited the Royal Military Academy Sandhurst, the home of British Army officer training.

 

General Sher Mohammad Karimi, Chief of Staff of the Afghan National Army (ANA), spent Wednesday, 5 February, at the famous military academy as part of a 48-hour trip to the UK before returning to Kabul.

During his visit, General Karimi, himself a graduate of Sandhurst in the 1960s, was introduced to British, Afghan and other overseas officer cadets in training. He met all 7 of the Afghan officer cadets currently at Sandhurst and watched the academy’s senior term put through their paces during a challenging contemporary operating environment exercise. Exercise Broadsword, as it is known, tests cadets on their reaction to an escalating crowd control situation.

General Karimi also had the opportunity to remind himself of the institution’s proud history, as well as its relationship with the new Afghan National Army Officer Academy (ANAOA).

The ANAOA, based in Kabul, will form the UK’s enduring presence in Afghanistan after the current combat mission ends in 2014. It will train up to 1,350 male students and 150 female students every year, turning them into the Afghan army leaders of the future.

The best army Afghanistan has ever had

During his visit, General Karimi paid tribute to the role that UK service personnel have played in Afghanistan over the past 12 years and welcomed the ongoing role they will play in the training of his force’s officer class.

General Karimi said:

I am very pleased to have been able to make this short visit to the United Kingdom, where I have seen and learned much and been able to meet some old friends. I was delighted to visit Sandhurst again; it is always good to go ‘home’. I am confident that the ANA officer academy will deliver the best young officers yet to the ANA; we have a good selection process and many volunteers.

I am keen to retain the support of the commandant and staff of Sandhurst for as long as possible, to ensure the ANA officer academy delivers the same quality young officers. I am very grateful for all the support the United Kingdom has given to this very important endeavour.

I would again like to pass on my sincere condolences to all our international allies for the sacrifices they have made of their men and women in the service of Afghanistan; it is deeply appreciated and we would not be where we are today without your help. In particular, I must also take this opportunity to pay tribute to the sacrifices made by the United Kingdom in Helmand province.

The United Kingdom’s contribution in this most difficult area of my country has been huge and is greatly appreciated. Our own 215 Corps has developed into a capable and effective formation which is now able to deal with the insurgency it faces in its boundaries thanks to the help and guidance of United Kingdom and United States allies who have worked together so well.

We will never forget the contribution the United Kingdom has made to my country. In my 47 years’ service the ANA of today is the best army that Afghanistan has ever had, and the United Kingdom has helped to deliver this army. Thank you.

General Karimi meets Afghan officer cadets
General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

The Royal Military Academy Sandhurst Commandant, Major General Stuart Skeates, said:

We were delighted to welcome General Karimi to Sandhurst to show him some of the work that goes on here and once again demonstrate the bond of friendship between the Royal Military Academy Sandhurst and the Afghan National Army.

We are proud that the training we offer at Sandhurst is providing the inspiration for the preparation of the next generation of Afghan officers, who will continue to protect the security of their own country.

During his time in the UK, General Karimi also attended and delivered a presentation at the International Armoured Vehicles Conference in Farnborough, along with Defence Minister Philip Dunne.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 17:35
General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

 

6 February 2014 Ministry of Defence

 

Afghanistan's most senior general has visited the Royal Military Academy Sandhurst, the home of British Army officer training.

 

General Sher Mohammad Karimi, Chief of Staff of the Afghan National Army (ANA), spent Wednesday, 5 February, at the famous military academy as part of a 48-hour trip to the UK before returning to Kabul.

During his visit, General Karimi, himself a graduate of Sandhurst in the 1960s, was introduced to British, Afghan and other overseas officer cadets in training. He met all 7 of the Afghan officer cadets currently at Sandhurst and watched the academy’s senior term put through their paces during a challenging contemporary operating environment exercise. Exercise Broadsword, as it is known, tests cadets on their reaction to an escalating crowd control situation.

General Karimi also had the opportunity to remind himself of the institution’s proud history, as well as its relationship with the new Afghan National Army Officer Academy (ANAOA).

The ANAOA, based in Kabul, will form the UK’s enduring presence in Afghanistan after the current combat mission ends in 2014. It will train up to 1,350 male students and 150 female students every year, turning them into the Afghan army leaders of the future.

The best army Afghanistan has ever had

During his visit, General Karimi paid tribute to the role that UK service personnel have played in Afghanistan over the past 12 years and welcomed the ongoing role they will play in the training of his force’s officer class.

General Karimi said:

I am very pleased to have been able to make this short visit to the United Kingdom, where I have seen and learned much and been able to meet some old friends. I was delighted to visit Sandhurst again; it is always good to go ‘home’. I am confident that the ANA officer academy will deliver the best young officers yet to the ANA; we have a good selection process and many volunteers.

I am keen to retain the support of the commandant and staff of Sandhurst for as long as possible, to ensure the ANA officer academy delivers the same quality young officers. I am very grateful for all the support the United Kingdom has given to this very important endeavour.

I would again like to pass on my sincere condolences to all our international allies for the sacrifices they have made of their men and women in the service of Afghanistan; it is deeply appreciated and we would not be where we are today without your help. In particular, I must also take this opportunity to pay tribute to the sacrifices made by the United Kingdom in Helmand province.

The United Kingdom’s contribution in this most difficult area of my country has been huge and is greatly appreciated. Our own 215 Corps has developed into a capable and effective formation which is now able to deal with the insurgency it faces in its boundaries thanks to the help and guidance of United Kingdom and United States allies who have worked together so well.

We will never forget the contribution the United Kingdom has made to my country. In my 47 years’ service the ANA of today is the best army that Afghanistan has ever had, and the United Kingdom has helped to deliver this army. Thank you.

General Karimi meets Afghan officer cadets
General Karimi meets Afghan officer cadets at the Royal Military Academy Sandhurst [Picture: Crown copyright]

The Royal Military Academy Sandhurst Commandant, Major General Stuart Skeates, said:

We were delighted to welcome General Karimi to Sandhurst to show him some of the work that goes on here and once again demonstrate the bond of friendship between the Royal Military Academy Sandhurst and the Afghan National Army.

We are proud that the training we offer at Sandhurst is providing the inspiration for the preparation of the next generation of Afghan officers, who will continue to protect the security of their own country.

During his time in the UK, General Karimi also attended and delivered a presentation at the International Armoured Vehicles Conference in Farnborough, along with Defence Minister Philip Dunne.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:35
Afghan forces learn air-to-ground integration

September 24th, 2013 By Army News Service - defencetalk.com

 

As U.S. forces prepare to leave Afghanistan, the Afghan Air Force and the Afghan National Army are integrating air and ground forces to conduct combat fire support and logistics missions as they continue to grow and lead operations.

 

On Sept. 18, three Afghan National Army fire support officers and two staff officers with the 4th Infantry Brigade, 203rd Corps, conducted an air-to-ground integration, or AGI, exercise near Hunter Base in eastern Afghanistan.

 

The Afghan National Army, or ANA, soldiers successfully coordinated with two Afghan Mi-35 helicopters. They conducted live-fire drills, including how to abort a mission.

 

The AGI exercise, part of a proof of concept initiative to certify Afghan air coordinators, allowed ANA soldiers to communicate with the pilots and provide a safety net for the army and air force to work together in the same area of operation.

 

“Currently the Afghan security forces depend on the coalition forces to provide them air support,” said U.S. Air Force Lt. Col. Mark Brown, a native of Sacramento, Calif., a NATO Air Training Command-Afghanistan adviser. “In 2015, they (Afghan forces) are going to have to rely on their own assets to provide this type of support.”

 

Brown and U.S Air Force Chief Master Sgt. Keith Hunt, 504th Expeditionary Air Support Operations Group, and a Lexington, N.C., native, are helping to develop the curriculum to create a new Afghan Air Force, or AAF, career field, Afghan Tactical Air Coordinator.

 

The program the AAF is developing in hand with the ANA is critical to the AAF transitioning, said Brown. This is a critical point in the future of the Afghan military.

 

“They’ve shown and demonstrated their ability to do some of these missions on their own,” he added.

 

The classroom instruction started Sept. 14, when the ANA soldiers trained to identify terrain, enemy targets, and mark friendly positions on a map. The hands-on instruction included procedures for communicating with a pilot.

 

ANA 2nd Lt. Nasrullah, a fire support officer with the 4th Kandak, 4th Infantry Brigade, said the training, along with the live-fire exercise, went well. He said he found the classroom training, where he learned how to communicate with the pilots using codes, very effective.

 

“I think we have the capabilities, ANA and ANP (Afghan National Police), to fight against the insurgents,” he added. “We had a (recent) operation with no U.S. support, and we were successful against the enemy.”

 

“We are just there for guidance and assistance,” said 1st Lt. Robert Gordon, a native of Syracuse, N.Y., and an adviser with 1st Battalion, 76th Field Artillery Regiment, 4th Infantry Brigade Combat Team, 3rd Infantry Division, who is partnered with Nasrullah and his team. “They are at the point where they can go out and do their missions on their own,” he said.

 

“They’ll be able to utilize those helicopter fighters to push the enemy back,” he added.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:35
Afghanistan : cours de communication pour les futurs leaders afghans

25/09/2013 Sources : EMA

 

Du 14 au 16 septembre 2013, les militaires de la force PAMIR ont dispensé des cours sur la communication au profit des étudiants du « strategic command and staff course », l’équivalent du centre français des hautes études militaires (CHEM).

 

Le « Strategic Command and Staff Course » se situe au plus haut niveau de la formation de l'armée afghane. Chaque année, sur une période de 36 semaines, il accueille une promotion de 30 stagiaires, du grade de colonel à général de division. Quatre thématiques y sont enseignées : Guerre et Stratégie, Relations internationales, Questions nationales et Préparation de l'avenir. Le SCSC a pour but de former et d'entraîner les futurs leaders du pays, chargés d’assurer de hautes responsabilités dans un contexte interarmées, interministériel et interallié. Le module de communication s’inscrit dans la composante « préparation de l’avenir ».

 

Les militaires français de la cellule communication de la force PAMIR ont ainsi consacré 3 demi-journées à la formation de ces élèves particuliers que sont les futurs leaders de l’armée nationale afghane (ANA), mais aussi ceux qui sont appelés à servir au sein d’autres ministères tels que l'intérieur, les frontières, etc. La première demi-journée a été consacrée à l’enseignement théorique sur les différents types de médias et leurs attentes. Les stagiaires ont appris à mieux appréhender le fonctionnement matériel et éditorial des radios, de la presse écrite, des télévisions, ainsi que le fonctionnement des nouveaux médias.

 

La seconde contribution au profit de SCSC a été l’organisation d’un média training sur deux demi-journées. Un exercice préparatoire à la fonction de porte-parole que la majorité des stagiaires endossera au sein de l’armée afghane ou d’un ministère. Après une rapide présentation des attitudes à adopter lors d’une interview, les 30 stagiaires se sont exercés à l’interview en direct, face à une caméra.

 

La coopération de la France avec le SCSC s’inscrit dans le cadre de la mission EPIDOTE. Cette formation à la communication contribue au partage des savoir-faire délivrés par les français aux afghans dans le cadre de la formation de leur armée et plus généralement des hauts responsables du pays, en leur apportant l’expérience française en la matière.

Afghanistan : cours de communication pour les futurs leaders afghans
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:35
Army proposes keeping 200 troops in Helmand after 2014

22 Sep 2013 By Ben Farmer, Defence Correspondent

 

Military leaders are pushing a plan to keep up to 200 British troops in Helmand after the pullout of Nato combat forces from Afghanistan next year, The Telegraph has learnt.

 

The proposal is the first official acknowledgment that Britain could keep forces in the province where nearly 450 troops have died in seven years of fighting.

 

Senior commanders are concerned the fledgling Afghan army will not be ready to face the Taliban on its own by the end of next year and a total pullout from Helmand risks squandering years of hard work.

 

They also worry a reluctance to draw up plans for Helmand after 2014 is undermining Afghan forces’ morale and weakening British influence in Kabul.

 

The proposal would see up to 200 British troops stay at Camp Bastion to work as advisers at the headquarters of the province’s Afghan army corps, senior military sources said.

 

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:35
NATO Commander: Afghan Security Death Toll 'Unsustainable'

Sep. 2, 2013 – Defense news (AFP)

 

LONDON — The NATO commander in Afghanistan has warned that the current casualty rates suffered by the Afghan army and police force are “unsustainable” in an interview published in Tuesday’s Guardian.

 

US Gen. Joseph Dunford told the paper that Afghan security forces may need five more years of western support before being able to take over full responsibility.

 

“I view it as serious, and so do all the commanders,” Dunford said of the toll, which has often hit 100 per week.

 

“I’m not assuming that those casualties are sustainable.”

 

The general said “time is going to tell” whether NATO had been right to switch in June from playing a combat role to a “train, advise, assist” operation.

 

“I don’t think you can tell that today,” he added.

 

US President Barack Obama has promised that Afghans will take full responsibility for their security by the end of 2014, although some NATO troops will remain to provide training.

 

Dunford claimed that some of these soldiers may be required until 2018.

 

“I look at Afghan security forces development as really kind of three to five years,” he explained. “I’m just talking about before they get to the standard where they may not need assistance and support any more.”

 

He also suggested that in fulfilling its “assist” role, NATO may be required to provide combat support.

 

In the latest wave of violence, Taliban suicide bombers and gunmen dressed as Afghan police attacked a US base near the Pakistani border on Monday and set dozens of parked NATO supply vehicles ablaze.

 

All three attackers were shot dead by helicopter gunships during the assault on the base in Nangarhar province, but no member of the US-led NATO mission was killed.

 

Afghanistan’s 350,000-strong security forces are suffering a steep rise in attacks as the NATO mission winds down, with police and army casualties said to have increased by 15-20 percent since 2011.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:35
Dans la peau d’un mentor opérationnel de la DPSD en Afghanistan

14/05/2013 Sources : EMA

 

L’adjudant Damien est actuellement en mission en Afghanistan au sein du détachement « contre ingérence » (french counter intelligence cellule) de la direction de protection et de sécurité de la Défense (DPSD). Il assume la tâche de mentor opérationnel au profit de plusieurs officiers de renseignement des forces de sécurité afghane.

Dans la peau d’un mentor opérationnel de la DPSD en Afghanistan

L’adjudant Damien décrit sa mission ainsi : « il s’agit d’aider et de conseiller les officiers de sécurité afghans placés à la source du recrutement de l’armée afghane afin qu’ils puissent détecter les tentatives d’infiltration d’insurgés dans leurs rangs. Il s’agit bien de mentoring opérationnel ; je suis un conseiller.  En aucun cas je ne me substitue au rôle que tiennent mes interlocuteurs afghans ».

 

Dans le cadre de sa mission, l’adjudant Damien échange et travaille avec le colonel Mohammad afin de prévenir, déceler et surveiller toute personne qui présente un risque ou toute source potentielle de vulnérabilité. Officier renseignement de l’école de guerre afghane (CSC : Command and Staff College), le colonel Mohammad est un ancien compagnon d’armes du commandant Massoud, figure emblématique en Afghanistan, ayant combattu contre l’occupation soviétique et le régime des talibans de 1996 à 2001. L’adjudant précise : « De tous les officiers renseignement avec qui je traite, le colonel Mohammad est celui qui reste le plus simple dans ses rapports malgré son passé de combattant émérite ».

 

Métier de l’ombre, le travail des agents de la DPSD est une mission fondamentale en France comme en opérations extérieures (OPEX). Autonomie, capacité d’adaptation, ouverture d’esprit et sens du relationnel sont autant de qualités primordiales et indispensables que doit posséder tout inspecteur.

 

« Je ne représente qu’une petite partie d’un dispositif plus vaste destiné à assurer la sécurité de nos forces ».

Dans la peau d’un mentor opérationnel de la DPSD en Afghanistan

La DPSD est le service de renseignement  dont dispose le ministre de la défense pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles. Dans son périmètre de compétence, à savoir la sphère défense, la DPSD agit auprès des forces partout où elles sont stationnées ou déployées en opérations comme auprès des entreprises liées par contrat à la défense. Agissant essentiellement dans un cadre préventif, la DPSD recueille, analyse et diffuse aux autorités du ministère des renseignements relatifs aux menaces potentielles contre les intérêts de la défense.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 07:55

MFSV Mobile Strike Force Vehicle photo US Army

 

01.10.2012 Le Monde.fr avec AFP

La Maison Blanche a assuré dimanche que la mission de l'OTAN se poursuivait en Afghanistan, après une fusillade vendredi, dans des conditions obscures, entre la force internationale de l'OTAN (ISAF) et l'armée afghane, qui a abouti à la mort d'un soldat américain des forces spéciales et d'un civil américain travaillant pour elle ainsi que de trois militaires afghans.

Avec cet incident, les Etats-Unis dépassent le cap des 2 000 morts en Afghanistan depuis qu'ils sont intervenus dans ce pays, le 7 octobre 2001, pour en chasser les talibans, indique la BBC.

 

Le site Internet indépendant icasualties.org, qui compile les données sur les soldats tués au cours de l'opération Enduring Freedom ("Liberté immuable"), qui a débuté en octobre 2001, évoque de son côté 2 036 morts américains. Le Washington Post en indique 2 098.

 

Les militaires américains passent le cap des 2 000 morts en Afghanistan

 

"Ces attaques n'affaiblissent en aucune manière l'engagement du président, l'engagement de nos hommes et de nos femmes en uniforme ou l'engagement de nos alliés à poursuivre et à achever avec succès la mission qui vise à mettre fin à la guerre en Afghanistan en 2014", a déclaré le porte-parole adjoint de la présidence américaine Josh Earnest.

 

M. Earnest a rappelé que les Etats-Unis et leurs alliés avaient pris un certain nombre de mesures pour diminuer les risques d'attaques présumées "de l'intérieur", c'est-à-dire menées contre l'ISAF par des hommes portant l'uniforme afghan.

 

Les opérations associant l'OTAN et l'armée afghane ont d'ailleurs repris "normalement", avait indiqué samedi le secrétaire américain à la défense Leon Panetta, après avoir été limitées en raison d'une hausse de ces attaques "de l'intérieur".

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 16:50
Les Britanniques envisagent de transférer 1 200 véhicules aux Afghans

 

16.05.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

 

Selon le MailOnline, l'armée britannique a décidé de ne pas rapatrier plus d'un millier de véhicules et blindés légers lors de son retrait d'Afghanistan en 2014. L'armée britannique déploie actuellement quelque 1 900 véhicules dans le sud du pays; sur ce nombre, 700 seulement (Ridgeback, Mastiff et Foxhound) seraient rapatriés au Royaume-Uni, le reste étant transféré aux forces afghanes.

 

La décision concerne des centaines de Land Rover blindées, des Jackal, Wolfhound, Warthog (photo ci-dessus). Selon le MailOnline, 132 Snatch Land Rovers et 198 Vector seraient aussi rétrocédés aux Afghans. Valeur du parc cédé: près de deux milliards (et non millions) de livres sterling.

 

On se demande si les Afghans apprécieront ce genre de don. Si tous les contingents isafiens font de même, l'armée afghane va hériter d'une panoplie dépareillée de véhicules. Futur casse-tête de mécanos en panne de pièces de rechange!

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 19:02

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/120105-afghanistan-la-3eme-brigade-de-l-ana-poursuit-ses-operations-en-vallee-de-tagab/afghanistan-la-3eme-brigade-de-l-ana-poursuit-ses-operations-en-vallee-de-tagab-2/1499076-11-fre-FR/afghanistan-la-3eme-brigade-de-l-ana-poursuit-ses-operations-en-vallee-de-tagab-2.jpg

 

05/01/2012  Opérations Sources : EMA

 

Du 27 au 30 décembre 2011, la 3ème brigade du 201e corps de l’armée nationale afghane (ANA), commandée par le général Nazar, a conduit une deuxième opération d’envergure en vallée de Tagab.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/afghanistan/120105-afghanistan-la-3eme-brigade-de-l-ana-poursuit-ses-operations-en-vallee-de-tagab/afghanistan-la-3eme-brigade-de-l-ana-poursuit-ses-operations-en-vallee-de-tagab-6/1499056-11-fre-FR/afghanistan-la-3eme-brigade-de-l-ana-poursuit-ses-operations-en-vallee-de-tagab-6.jpg

 

L’opération Hunting Spear 2 intervient quelques jours après le premier volet de l’opération qui s’était déroulé du 16 au 20 décembre dernier. Cette opération avait pour but de fouiller le nord de la vallée de Tagab, le long de l’axe Vermont afin de préserver la liberté de mouvement sur ce dernier.

 

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L’opération Hunting spear 2 a engagé 10 compagnies afghanes des kandaks (bataillon afghans) 31, 32, 33, 34 et 36, appuyées par 300 soldats français du Battle group (BG) Tiger armant les détachements de liaison, d’appui et de soutien (DLAS). Un soutien au commandement était effectué depuis la base opérationnelle avancée (FOB) de Tagab. Ces modes d’actions permettent d’assurer un appui adapté aux opérations de l’armée afghane en fournissant des tirs directs ou indirects d’une part ou en coordonnant l’appui aérien.

 

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Après avoir saisi plusieurs points clés aux abords de Tagab, les troupes afghanes se sont déployées à pied le long de l’axe Vermont. Elles ont alors reconnu la zone verte et les compounds.

 

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Les soldats afghans ont neutralisé quatre insurgés et en ont blessé neuf autres à la suite des combats qui ont eu lieu à l’entrée de la vallée de Bedraou. Une cache d’armes a été découverte, permettant de mettre la main sur des munitions de gros calibre (roquette de 122 mm, obus de 105 mm, obus de 82 mm et roquette RPG 7).

 

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L’opération Hunting Spear 2, mené à la suite de Hunting Spear 1, illustre les progrès réalisés par la 3ème brigade de l’ANA à la fois dans la planification et dans la conduite d’opérations mais également dans sa détermination et sa combativité.

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 17:40

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02/12/2011 Sources : EMA

 

Les 20 et 21 novembre 2011, l’armée nationale afghane (ANA) a conduit l’opération Crossbow  en Surobi, une opération de contrôle de zone aux alentours de l’axe HW7 participant à la sécurisation de la « Loya Jirga ».

 

Commandée par l’état-major de la 3e brigade afghane, l’opération engageait des éléments du Kandak 32 et ses OMLT (operationnal mentoring and liaison team ), des appuis de la coalition, le tout en coordination avec la Task Force  américaine déployée dans la zone voisine.

 

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Les enjeux de coordination entre les différentes unités engagées étaient importants, notamment parce qu’il s’agissait d’une opération héliportée de nuit. Une instruction spécifique a été dispensée par les OMLT français aux compagnies du kandak 32 (bataillon de l’ANA) sur la manière d’embarquer et de débarquer des hélicoptères Chinooks.

 

Pour suivre l’opération, l’OMLT avait installé son poste de commandement auprès de celui du général Nazar, commandant la 3e Brigade afghane, sur la FOB (base opérationnelle avancée) de Naghlu.

 

Aux côtés de deux compagnies du kandak 32, le BG 152 a engagé deux DLAS (détachements de liaison, d’appui et de soutien) français déployés pour fournir à l’ANA des appuis feux et des capacités d’observation. En attente sur la FOB Gwan, des troupes de réaction rapide (QRF) françaises et afghanes du kandak 36 étaient prêtes à être héliportées.

 

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Après la mise en place par hélicoptère, les DLAS et les compagnies ANA ont débuté la phase d’infiltration et de surveillance avant de reconnaître le village d’Angurtak. Les forces afghanes en ont profité pour prendre contact avec la population et expliquer l’opération au cours d’une shura (assemblée de responsables locaux)

 

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L’opération Crossbow a contribué une protection efficace de la « Loya Jirga » qui se tenait à Kaboul, en renforçant la surveillance des abords de l’Higway  7. La 3e brigade et le 32e Kandak ont pu s’initier à la planification et à la réalisation d’une opération héliportée.

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