Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 11:55
Programme de rentrée 2014 de l'ANAJ-IHEDN


source ANAJ-IHEDN
 

Avec désormais plus de 1750 membres à travers le monde, 12 comités d’études aux thématiques varitées et 21 délégués de régions en France, en Outre-Mer et à l'Etranger, l’ANAJ-IHEDN est la première association française de jeunes sur les problématiques de défense et de sécurité, et cela grâce à vous !

Pour cette saison écoulée, nous avons proposé 80 événements (plus d'un par semaine) en France et à l'étranger.

Voici le programme de rentrée 2014 de l'ANAJ-IHEDN !


Bonnes vacances et au plaisir de vous retrouver nombreux très prochainement.

6 Juillet 2014
Picnic annuel de l'ANAJ-IHEDN

A partir de 17h30 sur les pelouses de l'Avenue de Breteuil

 

Septembre 2014

Visite du Centre d'Analyse Technico-Opérationnel de Défense (CATOD) de la DGA

Septembre 2014

Colloque sur les attentats dans le transport aérien

Experts, Membre des forces d'intervention, Juge Antiterroriste, Anciens otages

Septembre 2014

Conférence sur le trafic international de stupéfiants

Bernard LEROY, Président de l'Organe international de contrôle des stupéfiants de l'ONU

Octobre 2014

Le Big data, avenir d'intelligence économique ?

Renaud Prouveur, CEO de SPALLIAN

Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 07:54
La défense, outil de puissance de la France

 

20.06.2014 Tristan Barbageleta & Jean-Maxime Dick - portail-ie.fr

 

A l’initiative de l’Ecole de Guerre Economique et de l’Association des Entreprises Partenaires de la Défense et en partenariat avec l’ANAJ-IHEDN, s’est tenue la conférence « La défense comme outil de puissance de la France » à l’Ecole Militaire mercredi 18 juin. Etaient conviés à débattre quatre invités d’horizons divers, dont la lecture du sujet a ainsi pu se faire sous différents prismes.

 

Au-delà de la défense, la puissance comme priorité maximale.

En premier lieu, Marie Récalde, députée de Gironde et membre de la commission de la défense nationale a notamment mis l’accent sur l’importance vitale que représente le secteur de la défense pour notre économie nationale, notamment d’un point de vue local.

Christian Harbulot, directeur de l’EGE et associé du cabinet Spin Partners, dont le dernier ouvrage, Sabordage, est récemment paru, est allé au-delà de la dialectique puissance/défense. Proposant comme grille de lecture la doctrine japonaise de l’ère Meiji, « un pays riche, une armée forte », Christian Harbulot a mis en exergue la nécessité dépasser la notion de puissance afin ne pas s’en contenter mais de chercher son « accroissement ».

S’en est suivie une intervention du colonel Goya qui a particulièrement insisté au cours d’un exposé rappelant des dates clés sur l’utilisation des forces armées, sur la difficulté des milieux politiques à ne pas sombrer dans des « gesticulations » quant à l’usage de celles-ci. En effet, la tendance depuis les années 90 est à « l’engagement de moyens » sans doctrine précise, donnant lieu à des « errements » stratégiques.

La conférence s’est enfin achevée sur une intervention du président de l’ANAJ-IHEDN, François Mattens, soulignant l’importance du regard de la jeunesse sur la défense et le rôle de l’ANAJ dans la transmission et le « rayonnement de l’esprit de défense ».

 

La défense, un enjeu vital pour la France.

Il est indéniable que la défense est un outil de puissance, tant sur la scène nationale qu’internationale. Les récents débats sur le budget des armées ne font que souligner la vivacité d’un tel outil. Mais là où Marie Récalde a particulièrement porté son attention, c’est sur un aspect a priori moins visible. Car si la défense est une arme de la puissance, elle en est également une face de la crise économique. Ainsi, l’Etat doit faire montre d’une volonté d’acier pour maintenir notre potentiel technologique, notre potentiel industriel, et militaire. En effet, l’industrie de défense représente 65.000 emplois, elle s’exporte davantage que celle du luxe et cela va croissant. Le budget de la dissuasion nucléaire également, souvent décrié, ne comprend pas seulement l’entretien des ogives mais permet de participer à l’ensemble de l’activité, contribuant ainsi à la recherche et au développement. De fait, préserver et renforcer le secteur de la défense permettra de conserver notre autonomie nationale.

Toutefois, le risque d’un « Mai 40 administratif » et d’entrer dans une « spirale de la démobilisation » pour reprendre les paroles du Colonel Goya, n’est pas loin. Si la nécessité de maintenir au sommet de la hiérarchie des priorités le secteur de la défense, il n’en demeure pas moins que les effectifs des forces armées fondent, que les matériels s’usent et que le moral s’affaisse. A titre d’exemple, selon Michel Goya, la division Daguet, mobilisée lors de la Guerre du Golfe, représentait 10% du potentiel militaire français. Aujourd’hui, mobiliser une division est un véritable casse-tête.

Il fait remonter à l’attentat du Drakkar la rupture de la France dans l’utilisation de ses forces armées et d’un manque de vision stratégique globale. Si les années 60 ont été marquées par un usage rationnel de celles-ci, les décennies qui ont suivi ont vu leurs missions se transformer. Misions de sécurité intérieure ou encore d’interposition, autant d’engagements de moyens qui ne permettaient pas de répondre à la question « pour quoi nous battons-nous ? ». Si l’opération Serval semble avoir annoncé la fin d’un usage en demi-teinte par la classe politique, le théâtre centre-africain risque de faire de l’intervention au Mali une exception.

Cependant, compte tenu du contexte actuel, il ne suffit plus de « maintenir » ou « préserver » le secteur de la défense, mais plutôt d’aller au-delà afin de ne pas simplement chercher à être puissant et s’en contenter.

 

Aller au-delà de la préservation de notre défense comme outil de puissance : chercher l’accroissement de la puissance.

Il est important de revenir sur le concept de puissance, trop longtemps dévalorisé ou trop cadré. En France la puissance est soit associée à la dissuasion nucléaire, soit perçue comme une notion rétrograde. Or aujourd’hui, et plus que jamais, celle-ci reprend tout sens et se doit même d’aller au-delà, comprenant non plus sa conservation, sa défense, mais son « accroissement ». C’est ce qui fait la force de pays comme le Brésil, la Russie ou encore la Chine, qui ne perçoivent pas que la défense dans la « construction de leur puissance » mais « voient plus loin ». Ils associent défense de leur souveraineté à l’accroissement de leur puissance et c’est là que réside leur force.

La France doit donc définir une stratégie claire pour entrer dans cette logique. Car actuellement, un tournant décisif est en train de se franchir, tant dans le monde « immatériel », celui que l’affaire Snowden nous a révélé, que dans le monde matériel. En effet, d’une part, ce monde immatériel est en train d’être intégralement conquis par les Etats-Unis, et aucun objectif français n’indique où nous devons nous positionner dans ce monde, ni quelle doctrine mettre en œuvre pour ne pas être relégué au rang de spectateurs. D’autre part, cette même « totale puissance » est en train de subir de cuisants revers dans le monde matériel. A ce titre, la situation irakienne d’aujourd’hui illustre les « lourdes fissures stratégiques » de sa doctrine, dont les premiers signes d’essoufflement sont apparus suite à la chute de Saigon.

Malheureusement, si la question de la défense comme  outil de puissance est posée, il y un « interdit en France » qui ne permet pas d’aller plus loin, brouillant la réflexion quant à une stratégie plus globale. Jean-Yves Le Drian note « qu’il n’y pas de menaces à nos frontières, cependant les menaces, elles, n’ont pas de frontières ». L’accroissement de la puissance ne devrait pas en avoir non plus, et ce afin de ne pas se limiter uniquement à la préservation de la souveraineté. Ainsi, comme a pu le conclure Christian Harbulot, il faut donc bien inscrire ce débat au rang de « priorité maximale ».

 

Pour aller plus loin dans cette réflexion : la semaine de l'IE

Partager cet article
Repost0
18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 19:41
Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d'influence - ANAJ-IHEDN

 

Source ANAJ-IHEDN

 

Le transfert de savoir-faire de nos armées, vecteur d’influence de la France à l’international ?

 

Par Jean-Michel PALAGOS, Président-Directeur Général de Défense Conseil International

Partager cet article
Repost0
12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:55
Le transfert du savoir-faire des armées : un rayonnement français

 

12/06/2014 Alexandre Sordet

 

Une conférence s’est tenue à l’École militaire (Paris) le mercredi 11 juin 2014 sur le thème du transfert de savoir-faire de nos armées et ses enjeux pour la France. Conduite par Jean-Michel Palagos, président-directeur général de Défense Conseil International (DCI), société en conseil, formation et assistance militaire, elle a été organisée dans le cadre de l’Association nationale des Auditeurs jeunes de l’Institut des Hautes Études de Défense nationale, l’ANAJ-IHEDN.

 

La conférence qui s’est tenue à l’École militaire (Paris) le mercredi 11 juin 2014 a été organisée dans le cadre de l'ANAJ-IHEDN. Jean-Michel Palagos, invité en sa qualité de président-directeur général de Défense Conseil International (DCI), a décrit le formidable levier d’influence pour la France que permet le transfert du savoir-faire des armées à l’international.

 

Contrairement à une logique de domination, le rayonnement français s’exerce aujourd’hui grâce à l’attrait et au dynamisme de son savoir-faire. Jean-Michel Palagos parle d’un véritable « label français ». Il décrit également la DCI comme « l’enfant légitime des armées. » Elle représente souvent la France à l’international et lui assure une image positive.

 

Jean-Michel Palagos a cité l’exemple du Koweït où la DCI assure depuis vingt ans la maintenance opérationnelle des hélicoptères d'origine française de l'armée de l'Air du Koweït, gage de sa fiabilité. Il a également mentionné le Qatar et la formation réussie de pilotes d’hélicoptères, annonçant une réussite française et un renforcement des liens entre les deux nations. Mais la DCI se tourne également vers l’Afrique, un continent « au fort potentiel ». À une question de l’audience, Jean-Michel Palagos a assuré également que le transfert d’un savoir-faire militaire à l’international est prudemment examiné au préalable afin d'éviter toutes menaces sécuritaires possibles.

 

Finalement, dans des moments parfois difficiles pour l’Institution, cette conférence vivante réactive la confiance dans l’excellence des armées françaises.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 10:55
La Défense, outil de puissance de la France - 18 Juin 2014La Défense, outil de puissance de la France - 18 Juin 2014

 

source : Association des entreprises partenaires de la Défense

 

Mercredi 18 juin – Ecole militaire (Paris) - Soirée-débat

Sous le Haut patronage de Patricia Adam

Présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées

 

L’Association des entreprises partenaires de la Défense et l’Ecole de Guerre Economique (EGE) organise une soirée-débat en partenariat avec l’Association nationale des Auditeurs jeunes de l’IHEDN (ANAJ-IHEDN) le mercredi 18 juin 2014 de 18 heures 30 à 20 heures 30 à l’Ecole militaire à Paris sur le thème :

 

« La Défense, outil de puissance de la France »

 

L'objectif de cette soirée est d'analyser de quelle manière la Défense, prise au sens large, est aujourd’hui un outil de puissance pour la France, et quelles seraient les pistes pour renforcer - voire élargir - cet outil.

 

Interviendront lors de cette soirée :

 

Marie Récalde, députée de la Gironde et membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées.

 

Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de Guerre Economique (EGE) et directeur associé du cabinet de conseil Spin Partners.

 

Le Colonel Michel Goya, chef du bureau Recherche au Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF) de l’armée de Terre et animateur du blog « La voie de l’épée ».

 

François Mattens, président de l’Association nationale des auditeurs jeunes de l’IHEDN (ANAJ-IHEDN).

 

Un formulaire en ligne permet de de déposer des idées, remarques… avant la soirée. Les plus intéressantes contribueront au débat qui suivra les interventions.

 

Une video de la soirée sera mise en ligne à l’issue.

 

L’inscription est gratuite, mais obligatoire, avant le 15 juin : LIEN

 

Pour déposer des idées, remarques… et contribuer ainsi au débat : LIEN

 

Les personnes inscrites recevront deux messages de confirmation, dont un quelques jours avant la soirée-débat.

 

Contact éventuel : contact@entreprisespartenairesdeladefense.fr

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 08:55
De la feuille blanche à la première livraison, rencontre avec le père du Rafale

 

source ANAJ-IHEDN

 

Jean-Claude HIRONDE, Ancien Directeur Technique Défense de Dassault Aviation
Responsable du programme « Rafale »


Mercredi 14 mai 2014 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières, École militaire



Informations  : aeronautique-et-espace@anaj-ihedn.org


Le programme Rafale, fer de lance de notre Défense Nationale, sera présenté dans son cycle complet, depuis les études amont jusqu’à la livraison à la Marine et à l’Armée de l’Air Française. Les spécifications du programme Rafale sont très ambitieuses : à lui seul, le nouvel avion doit remplacer six avions différents, actuellement en service dans l’Armée Française. Il a été nécessaire d’imaginer une nouvelle configuration capable de satisfaire toutes les spécificités Navales et les spécificités Air. Les missions d’interception et de combat rapproché, qui nécessitent une grande agilité et des vols à Mach élevé, ont conduit à l’optimisation d’entrées d’air révolutionnaires. Maintenant largement déployé sur des théâtres opérationnels, le Rafale montre son efficacité et sa fiabilité au combat démontrant ainsi la maturité technologique gage de sa capacité à être exporté par la France.

Entré en 1969 aux A.M.D.-B.A (Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation), Jean-Claude HIRONDE va effectuer l’ensemble de sa carrière des Dassault Aviation. Il commence à travailler sur différents programmes pour devenir le responsable Technique des MIRAGE F 1 Exportation, puis du MIRAGE F1 CR. Nommé Responsable des études de définition des avions destinés à l’Armée de l’Air et de la Marine pour la prochaine décennie, il prend en charge l’avion expérimental ACX/RAFALE A de la conception jusqu’aux essais en vol. Il devient Directeur Technique Adjoint aux A.M.D.-B.A. en 1987, Responsable Technique de l’ensemble du programme RAFALE. En Janvier 2000, il est nommé Directeur Général Technique Adjoint, Directeur Technique Défense de Dassault Aviation. En Février 2003, il devient Directeur technique du nouveau programme Falcon 7X jusqu’en septembre 2007,  pour départ à la retraite après la livraison des premiers Falcon 7X.

 

 

 photo Dassault

photo Dassault

Partager cet article
Repost0
30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:55
La gendarmerie maritime au coeur de l’espace maritime français

 

source ANAJ-IHEDN

 

Général de brigade Isabelle GUION DE MERITENS, ‎Commandant la gendarmerie maritime



Mardi 6 mai 2014 19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières - École militaire

 

La gendarmerie maritime est une formation spécialisée de la gendarmerie nationale, placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine. Composante essentielle pour garantir la souveraineté de la France dans le deuxième plus grand espace maritime au monde, son emploi procède de la mise en œuvre, dans le milieu maritime et naval, de la politique de sécurité intérieure et de la politique de défense. Présente sur l’ensemble du littoral métropolitain et outre-mer, dans les emprises et points sensibles de la Marine nationale, la gendarmerie nationale assure outre ses missions générales, les missions spécifiques de :


· Sauvegarde maritime
. Protection-défense des bases et bâtiments de la marine
. Protection de l’environnement
. Préservation de la ressource halieutique
. Lutte contre les trafics illicites par voie de mer,
. Sûreté maritime et portuaire
. Police judiciaire.
 

Le Général de brigade Isabelle Guion de Meritens nous présentera lors de cette conférence les enjeux, les missions, l’organisation et les moyens de cette formation.
 

Saint-cyrienne, Officier de la gendarmerie nationale, auditrice de la 20e session nationale de l’INHES, chevalier de l’ordre de la légion d’honneur, officier dans l’ordre national du mérite, le Général de brigade Isabelle Guion de Meritens a commandé notamment la compagnie de gendarmerie départementale de Montmorency (95), et le groupement de gendarmerie départementale des Yvelines. Depuis 2012, le Général commande la gendarmerie maritime. Le 1er juillet 2013, elle est devenue la première femme à accéder au grade de général de la Gendarmerie nationale.


Emmanuelle DIOLOT
Responsable du Comité Marine de l’ANAJ-IHEDN
54e session, Nantes 2006
marine@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org
 


Informations  : marine@anaj-ihedn.org

Partager cet article
Repost0
12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 11:55
Du Livre Blanc à la LPM : Quelles conséquences pour l’industrie de Défense et la recherche ?

 

09.04.2014 Cédric LOUIS et Maxime PERACAULA - Membres du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN

 

Du Livre Blanc à la Loi de Programmation Militaire : Quelles conséquences
pour l’industrie de Défense et la recherche ?

 

Cet article vous est proposé par le Comité de Défense économique comme veille pour le secteur de l’industrie de la défense. Les lois de programmation militaire successives chamboule ce secteur industrielle porteur d’emplois et retrace la stratégie historique de la France sur le théâtre mondial. N’hésitez pas à réagir en nous contactant à l’adresse : defense-economique@anaj-ihedn.org

 

Depuis les années 80, les politiques français misent sur une relance de la demande par la dépense publique. Ce qui accroît le déficit public. Or lorsque ce dernier devient trop important, on se rabat sur l’impôt. Aujourd’hui la dette atteint près de 100% du PIB et la croissance ne permet plus de faire face aux intérêts. Les engagements financiers de la France atteignent 2 fois le budget de la Défense, soit près de 60 milliards d’euros. Dans ce contexte, il a été décidé dès 2012 de rédiger un nouveau Livre Blanc, devant donner lieu à une loi de programmation militaire (LPM). L’objectif : adapter l’outil militaire et son industrie aux enjeux de la prochaine décennie. Nous allons nous interroger sur les conséquences industrielles de cette nouvelle réflexion stratégique.

 

Mise en perspective du dernier Livre Blanc et de la future Loi de Programmation Militaire (LPM)

Depuis la professionnalisation des armées de 1996, une succession de réformes ont rendu instable le format de nos armées. Les deux livres-blanc de 2008 et 2013 remettent à plat l’analyse stratégique militaire. Les réponses aux menaces restent identiques, mais c’est le format des forces armées qui est touché, avec une réduction systématique des matériels, effectifs et budgets lors des transcriptions en loi de finance pluriannuelles LPM.

EVOLUTION EN 20 ANS

1994

2008

2013

Forces projetables

120 000 à 130 000 hommes

30 000 à 50 000 hommes

15 000 hommes

Forces aériennes projetables

Plus de 200 avions de combat

90 avions de combat

45 avions de combat

 

Il est à noter qu’un programme de recherche dans une filière industrielle militaire se travaille sur plusieurs décennies et qu’il nécessite une stabilité budgétaire pour sécuriser les commandes et ainsi stabiliser le coût de production. D’autre part, le livre blanc fixe un contrat opérationnel qui détermine les effectifs et moyens lors d’un engagement dans une situation opérationnelle prédéfinie. Ainsi, si l’objectif donné aux armées pour un besoin sur un théâtre d’opération est de 15 000 hommes et 100 camions, le jour J, vous n’aurez que cette intervention possible. Cela s’appelle la Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs (PEGP). Objectif : optimiser au maximum, ce qui entraine un travail en flux tendu dans un domaine où les choses ne peuvent fonctionner durablement comme tel.

Le programme Scorpion doit assurer la modernisation des groupements tactiques interarmes, unités du combat au sol.
Le programme Scorpion doit assurer la modernisation des groupements tactiques interarmes, unités du combat au sol.

Cette fragilité politique concernant l’effort de défense vient frapper de plein fouet un pan industriel et technologique de la France. Et ce pan industriel, autant civil que militaire regroupe pour la partie militaire pas moins de 4 000 entreprises, plus de 165 000 emplois dont 20 000 hautement qualifiés, plus de 15 Mds d’euros de chiffre d’affaire dont 25 à 40 % sont des exportations. Les domaines concernés vont de l’aéronautique, la robotique, le spatial, les télécommunications à l’informatique, le cryptage, le transport. Le Livre Blanc de 2008 chiffrait ce lien civilo-militaire : « La France et l’Europe doivent favoriser les synergies entre la recherche civile et la recherche de défense et de sécurité. En effet, 60 % de la recherche financée par la Défense ont des retombées dans le secteur civil, contre 20 % seulement en sens inverse ». D’après Christian Mons, président du GICAT, la perte d’un milliard du budget d’investissement au ministère de la défense représente une perte de 10 000 emplois directs, et autant d’indirects. On sait également que pour 1€ investi par la France dans ses équipements de Défense, le retour d’après le GICAT est de 1,30€ à 1,70€ à termes pour les recettes de l’Etat.

 

Le Livre Blanc et la LPM sont-ils déjà caducs ?

Rappelons tout d’abord que la lenteur du vote de la loi de cadrage budgétaire pluriannuel issue du livre blanc de 2013 entraine un report de commandes d’environ 300 millions d’euros. D’autre part, d’ici à 2019, il va manquer chaque année 2 milliards d’euros à la DGA pour payer toutes ses factures. Au moindre gel de crédit, la Direction basculerait en cessation de paiements. Même si la DGA a l’habitude de jongler avec sa trésorerie, c’est la première fois qu’une loi de programmation militaire va démarrer avec un tel niveau de report de charges.

A ces contraintes de report, nous ajoutons deux habitudes inquiétantes pointés par de nombreux rapports parlementaires. La première est  le recours à des recettes exceptionnelles difficilement maitrisables, et la seconde l’ajustement des gels de crédits par l’investissement, au titre de la réserve interministérielle. Les marges de manœuvre pour la mise en place d’une nouvelle LPM semblent bien réduites.

 

Repenser l’interaction armée/industrie en cercle vertueux pour la croissance et l’emploi

Dans un contexte de défis majeurs pour la France (relance de la croissance, baisse des déficits) il serait important de reconsidérer l’option, à contre-courant, d’augmentation du budget de la Défense. Celle-ci aurait un impact fort, dès lors que les investissements publics seraient ciblés et stratégiques. Ces derniers seraient concentrés dans des zones d’avenir moins rentables ou certaines technologies innovantes et chères, déchargeant les groupes industriels qui pourraient se concentrer sur l’amélioration de leurs exportations (baisse des prix et augmentation des cadences de production) et ainsi l’augmentation des emplois. Il en résulterait une baisse des contributions et soutien à l’emploi pour ce secteur.

N’oublions pas également que le système d’investissements publics dans l’industrie de la défense constitue un puissant outil de politique industrielle. En effet, la plupart des entreprises du secteur de la défense sont aujourd’hui privées. Ce qui signifie que le gouvernement ne peut légitimement pas intervenir dans les politiques d’innovation de celles-ci sauf s’il investit lui-même dans la recherche via des partenariats de développement, d’investissement comprenant un co-financement, via appel d’offre pour le respect les règles de la concurrence. Ces investissements dans la R&D permettent au pays de garder un certain contrôle sur ses technologies qui peuvent s’avérer déterminantes et sensibles.

 

En guise de conclusion…

Dans « Pilote de Guerre », Saint Exupéry s’interroge sur les raisons qui ont amené le pays au bord du gouffre. « Ce ne sont point les matériaux qui sont en cause, mais l’Horloger. […] Et les hommes ont tout sauvé. » Il faut redonner confiance en l’homme pour qu’il puisse exploiter ses qualités d’innovateur et de producteur en donnant un souffle aux entreprises, à commencer par celles du secteur militaire, à la pointe des technologies et au carrefour de si nombreux emplois en France.

 

Técharger le fichier

Partager cet article
Repost0
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 11:55
Colloque « Comment promouvoir l’intelligence économique ? »

 

by ANAJ-IHEDN

 

Le Comité Défense économique de l’ANAJ-IHEDN est heureux de vous inviter à son colloque annuel sur l’Intelligence économique :

 

Comment promouvoir l’intelligence économique ?
Regards croisés autour des acteurs
_____

 

Discours d’ouverture
• Alain JUILLET, Président de l’Académie de l’Intelligence économique

 

Table-ronde des Institutionnels
• Philippe LOREC, Conseiller spécial de la Déléguée de la D2IE
• Rémy PAUTRAT, Préfet à initiatives régionales pour l’IE, ex-Conseiller Sécurité du Premier Ministre
• Jean-Michel JARRY, Coordinateur ministériel à l’IE – Ministère de l’Économie et des Finances

 

L’intelligence stratégique et influence au service de l’entreprise
• Dominique LAMOUREUX, Vice-Président Ethics et Corporate Responsability – THALES

 

Table-ronde des Grandes entreprises 
• Philippe REVARDEL, Vice-Président Group Competitive Intelligence – SANOFI
• Olivier DARRASON, Président de la Compagnie Européenne d’intelligence Stratégique – CEIS
• Beatrice RIVALIER, Syndicat français de l’IE (Synfie)

 

PERSPECTIVES
• Renaud PROUVEUR, Fondateur de Spallian
_____

Vendredi 18 avril 2014
08h00 à 12h30

Amphithéâtre Des Vallières
École militaire
_____

 

Ce colloque a pour objectif de nous éclairer sur les spécificités des acteurs du secteur de l’Intelligence économique. Il permettra de mieux appréhender les champs d’action et les interconnexions entre ces divers acteurs. Ce sera également l’occasion de mettre en lumière les perspectives et les outils de la démarche de l’intelligence économique. Enfin, puisque c’est bien la raison de l’existence de l’IE, ce colloque souhaite aborder les thèmes de l’influence et de la concurrence, de la compétitivité et de l’éthique en entreprise face aux compétiteurs internationaux.

Le Comité de Défense économique a tours à tours travaillé à l’élaboration de dossiers autour de l’intelligence économique par pays, créé des partenariats d’événements autour de l’intelligence économique, permis de rencontrer des responsables de l’Intelligence économique de Grandes entreprises par « Les Rencontres de l’IE ». C’est donc tout naturellement que ce comité a souhaité créer un espace d’échange régulier permettant aux acteurs du secteur de faire un point sur les perspectives et les réalisations des français dans ce domaine.

Marc Cazabat
Responsable du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN
60e session, Lyon 2008
defense-economique@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org

 

Bérengère de Lamothe (77e session, Paris 2013) et Bénédicte Bretonnière (Master II – 2008)
Membres du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN
www.anaj-ihedn.org

Partager cet article
Repost0
30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:55
Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

Membre d’une EPE du groupe GALLICE à bord d’un méthanier dans l’océan Indien

 

28 mars 2014  par Stéphane Cholleton ANAJ-IHEDN

 

Entretien avec Gilles Maréchal, Directeur Général du Groupe GALLICE.

 

Dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime, le gouvernement vient d’autoriser la mise en place de gardes armés sur les navires : quelles vont être, selon vous, les conséquences pour une société comme GALLICE ? Dans quelle mesure cette annonce vous satisfait-elle ?

 

Nous accueillons cette décision de façon très positive car elle montre que l’Etat français commence à prendre en compte les réalités du marché de la sécurité et la place incontournable des sociétés privées dans la protection des intérêts économiques français. Il est vrai que, dans ce domaine, nous sommes très en retard sur les Anglo-Saxons, qui restent concurrentiels car ils opèrent dans un cadre juridique précis et peu contraignant. Nous espérons que l’Etat étendra sa réflexion à toutes les autres activités de sûreté où il y a nécessité de porter des armes, y compris sur le territoire national.

D’un point de vue « business », cette décision aura un impact très faible pour notre société, dans la mesure où ce marché ne concerne que les navires immatriculés en France (moins d’une centaine) et que nous opérons déjà avec des équipes armées sur des navires étrangers. Pour rappel, GALLICE, via sa filiale irlandaise, est la seule société française à opérer en armes à bord des navires. Elle dispose aussi de son propre bateau d’escorte  (voir photo ci-dessous) ! Nos quelques concurrents français n’ont pas cette capacité et sont contraints de recourir à des sous-traitants anglo-saxons !

Bateau d’escorte du Groupe GALLICE

Bateau d’escorte du Groupe GALLICE

Nous attendons maintenant de connaître le cadre juridique qui va être proposé par le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS). On parle déjà de certification ISO Pass 28007 pour les sociétés qui souhaiteraient entrer sur ce marché. Une telle certification coûterait au postulant plus de 30 000€, ce qui exclurait automatiquement les structures de taille moyenne : seules trois ou quatre sociétés françaises auraient alors les moyens d’entrer sur ce marché, parmi lesquelles GALLICE. De plus, la législation sur les agents embarqués soumis au droit français risquerait, une fois de plus, de nous mettre « hors-jeu » vis-à-vis des Anglo-Saxons qui garderont, c’est inévitable, plus de 95% des parts de marché.

 

Suite de l'entretien

Partager cet article
Repost0
23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 17:55
Conférence « Défense antimissile en Europe : sommes-nous encore indépendants ? »

by ANAJ-IHEDN

 

Le comité Aéronautique et Espace de l’ANAJ-IHEDN est heureux de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème:

Défense antimissile balistique en Europe : sommes-nous encore indépendants ?

 

Colonel Loïc RULLIERE
Chef du bureau Prospective technologique et industrielle
Délégation aux Affaires Stratégiques

Jeudi 6 mars
19h30 à 21h00

Ecole Militaire
Amphithéâtre Des Vallières
______

La défense anti-missile balistique vise à contrer l’emploi de missiles balistiques pouvant avoir plusieurs milliers de kilomètres de portée. Associée généralement à la Guerre Froide et à l’Initiative de Défense Stratégique de l’administration Reagan, elle est souvent décriée en France comme budgétairement inaccessible et militairement discutable. Pourtant, face à l’évolution de la menace balistique et à la prolifération des technologies associées, plusieurs pays, dont des puissances nucléaires, ont développé et déployé des systèmes anti-missiles pour protéger leurs populations comme leurs territoires. En Europe, l’OTAN s’appuie sur des moyens américains pour fournir une première capacité de défense anti-missile balistique aux européens, avant d’éventuellement intégrer des éléments que ces derniers souhaiteraient apporter. La défense anti-missile balistique est aujourd’hui une réalité et un sujet au cœur de la redéfinition des grands équilibres stratégiques mondiaux. La France, en dépit de la passivité de l’Europe sur ce sujet,  poursuit sa réflexion tout en apportant sa contribution aux développements de l’OTAN. Cette conférence se propose de faire un point sur la défense anti-missile balistique, une question complexe et aux enjeux importants.

Le Colonel Loïc RULLIERE est actuellement chef du bureau prospective technologique et industrielle à la Délégation aux Affaires Stratégiques, en charge des questions relatives à la défense anti-missile. Après avoir commencé sa carrière comme pilote sur Mirage 2000D, il a occupé différents postes au sein de l’Armée de l’Air avant de devenir Commandant de l’escadron de chasse 1/7 « Provence » puis Chef de la Division Retex Innovation Coordination du Bureau pilotage de l’Etat-major de l’Armée de l’Air.

Informations : aeronautique-et-espace@anaj-ihedn.org

- See more at: http://www.anaj-ihedn.org/conference-a-quoi-sert-encore-la-defense-anti-missile-balistique-en-europe/#sthash.X21c55zB.dpuf
Partager cet article
Repost0
29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:30
Les services de renseignement des pays arabes : entre pouvoir et facteurs de changement

 

24 janvier 2014 parTristan Bazin - ANAJ-IHEDN

 

Un vent démocratique souffle plus ou moins fort à travers le monde arabe depuis 2011 contribuant à une rupture historique pour cette région. Cependant, comme le rappelle Flavien Bourrat[1], le monde arabe reste un ensemble aux réalités sociales, économiques et militaires très hétérogènes. Sur le plan strictement militaire, nous avons à faire à des acteurs largement inégaux d’un pays à l’autre, en passant de l’exception libanaise à la renaissance irakienne, par l’évolution des piliers militaires en Algérie, en Egypte, en Syrie, ou par la construction d’un acteur de type original en Tunisie, l’équation prend des allures différentes en fonctions des inconnues propres aux préoccupations des États (revendication de puissance, problématique interconfessionnelle, sauvegarde du régime…).

 

En 2011, le refus de l’armée tunisienne d’appuyer une police au demeurant mieux traitée qu’elle dans le pays, celui de l’armée égyptienne d’appliquer les consignes les plus extrêmes d’un Hosni Moubarak en fin de règne et qui essayait de lui imposer auparavant une succession dynastique, précipitèrent les départs des deux raïs. En revanche, dans une Syrie marquée par des équilibres confessionnels et communautaires plus complexes, la confusion entre la nature alaouite du pouvoir baasiste et celle d’une partie des forces de sécurité, expliquent à l’inverse que le destin de ces dernières soit lié à celui du régime. Le conflit syrien confirme un peu plus chaque jour, le rôle majeur joué par les services de renseignement des états arabes au nom de la sécurité intérieure, de la stabilité régionale et des ambitions régionales de ces états qui se font et/ou se déferont en partie sur ce terrain.

 

Par ailleurs, si certaines armées souhaitent jouer un rôle politique majeur, comme le cas égyptien peut nous le laisser croire au sortir du récent référendum, sauront-elles convaincre d’établir un partage clair et institutionnalisé des prérogatives avec
les forces politiques sorties des urnes (dont le retour probable des frères musulmans au Caire[2]) ou imposeront elles un contrat ambigu ou chacun temporise en attendant des temps meilleurs, et surveille l’autre à travers un pacte tacite ? Les réponses à de telles questions auront un impact majeur aussi bien sur la construction interne de l’Etat à venir que sur ses relations extérieures futures avec l’occident. Des relations qui en retour agiront sur l’opinion publique arabe. D’ailleurs, prenant acte du renversement des rapports de forces dans de nombreux pays arabes, les services  de renseignements occidentaux ont continué de coopérer et de s’appuyer sur certains services  de renseignement en Irak ou au Liban afin de lutter contre le nouvel ennemi désigné, l’EIIL, et intercepter les djihadistes notamment français et européens actifs au sein de ces organisations terroristes. Depuis plusieurs années, sans que cela ne soit néanmoins admis publiquement, l’État hébreu n’est plus l’ennemi mobilisateur. La menace représentée par le terrorisme islamiste pour la sécurité intérieure l’a relayé loin derrière comme combat existentiel des services.

 

Parallèlement, nous assistons au redécoupage de nouvelles frontières géopolitiques qui s’étendent aujourd’hui de la frontière sahélo-sahélienne jusqu’aux rivages du golfe Persique, succédant aux anciennes frontières du monde arabe scindées en trois grands sous-ensembles que sont l’Afrique du Nord, le Proche-Orient et la péninsule Arabique[3]. Cette dernière sous-région, conservatrice  et centrée sur ses privilèges et sur ses gisements d’hydrocarbures, conserve et conservera parmi ses priorités, le maintien à distance de l’Iran, mais aussi de l’Irak, la préservation de son système pétro-monarchique et surtout la gestion de l’épineux dossier yéménite qui n’en a pas fini d’inquiéter les monarques du Golfe. Incarnant les préoccupations du CCG[4], l’Arabie saoudite participe largement au remodelage de son environnement arabe, mettant un point d’honneur  à influencer le changement né des printemps arabes[5]. Le prince Bandar qui dirige depuis 2012 les services de renseignement saoudiens s’active ainsi en coulisse pour redessiner les alliances régionales et anticiper les conséquences géostratégiques du rapprochement américano-iranien.

 

Cela nous amène à nous poser un certain nombre de questions : qui sont les acteurs militaires aux différents niveaux de leur hiérarchie, comment sont fabriquées leurs élites, quelles relations entretiennent-elles avec le reste de la société, avec le système politique, avec leur interlocuteurs extérieurs ? En résumé, sonder les « états d’âme » de ces états et ainsi faire échos à l’auteur britannique John le Carré, qui précisait récemment lors de la sortie de son dernier opus Une vérité si délicate, que « l’âme d’une nation se révèle à travers ses services secrets »[6]. Alors même que la question de leurs rapports à la démocratie se pose en termes nouveaux dans les pays occidentaux, quelle sera la place occupée par les services de renseignement de ces états arabes dans la transition politique à plus long terme ?

 

Cette conférence nous offre l’occasion de mettre en contexte et en perspectives ces évolutions à l’aune du printemps arabe, du drame syrien et des nouveaux rapports de forces à l’œuvre dans le Golfe.

 

                                               Tristan BAZIN
Auditeur-jeune de la 78ème session IHEDN – Brest 2013
Membre du comité Moyen-Orient de l’ANAJ-IHEDN

 

Pour plus d’informations sur le comité Moyen-Orient de l’ANAJ-IHEDN : moyen-orient@anaj-ihedn.org

 

[1] Flavien Bourat est responsable de programmes à l’IRSEM au sein du domaine Sécurités régionales comparées su la région Afrique du Nord et Moyen-Orient

[2] L’Orient XXI info, “l’Egypte en quête d’elle-même”

3 Commissariat général à la stratégie et à la prospective,  31ème Rendez-vous de la Mondialisation – Le monde arabe dans la mondialisation, Paris, 21 septembre 2013, http://www.strategie.gouv.fr/blog/2013/09/31eme-rendez-vous-de-la-mondialisation-le-monde-arabe-dans-la-mondialisation/ et http://cgsp.itislive.com/cgsp-30629

[4] Conseil de Coopération du Golfe

[5] Le Monde, “le grand jeu de l’Arabie saoudite pour étouffer les printemps arabes”, mardi 14 Janvier 2014

[6] Le Nouvel Observateur, Interview de John le Carré dans le numéro du 21/10/2013.

- See more at: http://www.anaj-ihedn.org/les-services-de-renseignement-des-pays-arabes-entre-pouvoir-et-facteurs-de-changement/#sthash.HjTYnJ1C.dpuf
Partager cet article
Repost0
7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:30
Les services de renseignement des pays arabes : entre pouvoir et facteurs de changement

 

06.01.2014 ANAJ-IHEDN

 

Général (2S) Luc BATIGNE, Ancien attaché de Défense en Irak

Agnès LEVALLOIS, Consultante spécialiste du Monde arabe, Ancienne directrice de l'antenne arabe de France 24

Mardi 21 janvier 2014
19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallières
Ecole militaire



Informations  : moyen-orient@anaj-ihedn.org


Acteurs incontournables de la scène politique au Moyen-Orient, les forces armées sont plus que jamais au cœur de l’évolution des pays arabes depuis la vague de soulèvements de 2011. On a pu constater l’importance de ce rôle en Tunisie, en Égypte où elles viennent de reprendre le pouvoir, en Arabie Saoudite ou en Irak, où les forces américaines se sont en partie retirées il y a deux ans. Quelle est la place des services de renseignements dans cette organisation complexe ? Décriés pour les méthodes dures qu’ils emploient pour contenir les contestations, ils sont aussi un vecteur de dialogue et d’échanges avec les partenaires occidentaux des pays arabes. Comment et dans quelles conditions peuvent-ils évoluer pour accompagner la période de transition qui s’est ouverte en 2011, empêchant certains de ces pays de plonger dans le chaos, ou en aidant au maintien ou au changement des régimes en place ?


Intervenants :
Praticien des relations internationales et du renseignement, le général (2S) Luc BATIGNE a effectué une première carrière dans les forces puis occupé en alternance des postes en administration centrale (chef du poste de sécurité de défense à l'EMA et chef du bureau réservé au cabinet du ministre de la Défense) et les postes d'attaché de défense en Jordanie (1995-1996), en Syrie (2000-2003), au Liban (2006-2009) et en Iraq (2009-2012). Il est aujourd'hui chargé d'enseignement à Sciences Po.

Arabisante, spécialiste du monde arabe, Agnès LEVALLOIS était responsable du bureau monde arabe et persan à la Délégation aux Affaires stratégiques (ministère de la Défense) avant d'être directrice de l'information de RMC MO (filiale arabophone de RFI) puis directrice de l'antenne arabe de France 24. Elle est chargée de cours à l'ENA et à Sciences Po

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:55
Conférence « Comment surveille-t-on l’espace ? »

 

04.12.2013 ANAJ-IHEDN
 

Le comité Aéronautique et Espace de l’ANAJ-IHEDN est heureux de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème :

 

Comment surveille-t-on l’espace ?

Général de Division Aérienne Yves ARNAUD,
Commandant du Commandement Interarmées de l’Espace

Mardi 17 décembre 19h30 à 21h00

Ecole Militaire Amphithéâtre Louis
 

« L’espace est l’un des enjeux majeurs du 21ème siècle et plus que jamais un facteur structurant de la puissance » Amiral GUILLAUD, 2010.

 

Les moyens spatiaux sont aujourd’hui essentiels pour la conduite des activités humaines tant militaires que civiles, que ce soit pour voir, communiquer, se synchroniser ou encore se localiser à l’échelle mondiale. L’utilisation de l’espace continue à se renforcer et à se démocratiser davantage dans l’ensemble des pays du Monde, un nombre croissant d’entre eux possédant également des moyens de lancement.

 

La dimension stratégique du milieu extra-atmosphérique s’en trouve renforcée en conséquence. 7000 engins ont déjà été lancés depuis la Terre, 1200 satellites sont actifs et plusieurs dizaines de milliers de débris susceptibles de les endommager ont été identifiés. Le nombre d’objets en orbite (satellites, débris, …) augmentant chaque année, les risques de collision deviennent plus importants. Par ailleurs, notre connaissance sans cesse plus précise de l’environnement dans lequel évolue la Terre nous a fait prendre conscience de notre vulnérabilité face aux objets susceptibles de rentrer dans l’atmosphère et d’atteindre le sol. Ceci a amené divers pays (Etats-Unis, Russie, France, …) à se doter de moyens et de structures leur permettant à la fois de surveiller l’espace et d’assurer la sécurité comme l’intégrité de leurs satellites. L’action de la France dans ce domaine s’inscrit dans un cadre national (obtention de certaines capacités en propre,…), européen (mutualisation des moyens de différents pays, …) et international (échanges de données, etc.).

 

Le Général de Division Aérienne Yves ARNAUD est le commandant du Commandement Interarmées de l’Espace (CIE), une structure qui relève du Chef d’Etat-Major des Armées. Le CIE est le point d’entrée unique pour toute question spatiale militaire et assure des missions à caractère transverse dans 4 grands domaines : politique et coopération, préparation de l’avenir, emploi et coordination, maîtrise de l’environnement spatial. Il a été pilote de Mirage 2000, pilote d’essais, officier de cohérence de programme Rafale, adjoint « force » de la base aérienne de Dijon, adjoint « air » au Chef du Centre de Planification et de Conduite des Opérations au sein de l’Etat-Major des Armées ou encore chef du bureau enquête accident « Défense » ; il a participé à la création du CIE à partir de septembre 2009 avant d’en prendre le commandement à l’été 2010.

 

Informations : aeronautique-et-espace@anaj-ihedn.org

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 12:55
Un Conseil européen pour sauver l’Europe de la Défense ? - 10 Déc

28.11.2013 ANAJ-IHEDN
 

Vice-amiral d’escadre Xavier PAITARD
Vice-Président "Affaires publiques" EADS France
Ancien représentant militaire de la France auprès de l’UE et de l’OTAN


Mardi 10 décembre 2013
19h30 à 21h00

Ecole militaire
Amphithéâtre Des Valiières




Informations : europe-de-la-defense@anaj-ihedn.org


Pour la première fois depuis le traité de Lisbonne, les chefs de l’État et de gouvernement des 28 États membres se réuniront lors du Conseil européen des 19 et 20 décembre 2013 pour débattre des questions de sécurité et de défense.

A travers sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC), l’Union européenne contribue à la gestion internationale des crises et à la promotion de la paix. Pour faire face à l’émergence de nouvelles menaces et s’affirmer comme puissance diplomatique et politique, l’Europe aurait besoin  de moyens capacitaires adéquats et d’une volonté stratégique qui semble encore lui faire défaut.

Pour nous aider à comprendre les enjeux majeurs de ce Conseil européen tant sur les plans militaires, diplomatiques qu’industriels, le comité Europe de la Défense a l’honneur de recevoir le vice amiral d’escadre Xavier Païtard, représentant militaire de la France auprès de l’UE et de l’OTAN entre 2010 et 2012 et actuel vice-président chargé des affaires publiques chez EADS.

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 07:55
Conférence « De l’ombre à la plume : quand les hommes du renseignement se mettent au roman »

12.10.2013 ANAJ-IHEDN

 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à une conférence exceptionnelle sur le thème

« De l’ombre à la plume : quand les hommes du renseignement se mettent au roman »
 

• Bernard BESSON
Contrôleur général honoraire de police
Auteur de « Le partage des terres » (Ed. Odile Jacob)

 

• Pierre BOUSSEL
Journaliste à Radio Méditerranée Internationale
Auteur de « Les confessions de l’ombre » (Ed. Kero)

 

• Paul FAURAY
Officier et Haut fonctionnaire, Ancien du Commandement des opérations spéciales (COS)
Auteur de « La bombe des mollahs » (Ed. du Rocher)

 

• Pierre MARTINET
Ancien membre du Service Action de la DGSE
Auteur de « Cellule Delta : Opération Sabre d’Allah » (Ed. du rocher)

 

Mercredi 30 octobre 2013 19h30 à 21h30

Amphithéâtre Foch - École militaire
 

 

Après deux conférences « Renseignement & Cinéma » et « Renseignement & Littérature » en 2011, l’ANAJ-IHEDN organise une nouvelle conférence exceptionnelle sur le thème du renseignement.

Comment passe-t-on de l’ombre à la plume, du renseignement au roman ? Telle est la question que l’ANAJ-IHEDN a décidé de poser aux intervenants de cette soirée : 3 anciens hommes du renseignement français et un journaliste spécialisé. Sous un format table-ronde, cet événement est une occasion de pouvoir aller à la rencontre d’anciens des services de renseignement et de comprendre quelle a été leur démarche pour passer de l’ombre à la plume.

A l’issu de la conférence, les auteurs feront une séance de dédicace de leurs ouvrages.

s'inscrire

Bernard BESSON, Contrôleur général honoraire de police : Après une carrière dans le renseignement il est de 1988 à 1990, chef de cabinet du directeur central des renseignement généraux. De 1998 à 2004, il dirige la sous direction des Courses et des Jeux au Ministère de l’Intérieur (Police judiciaire). De 2004 à 2009, il est chargé de mission auprès du Haut responsable à l’intelligence économique puis du Délégué Interministériel. Il est aujoud’hui président d’honneur de l’Association des Auditeurs en Intelligence Economique de l’IHEDN. Il est l’auteur de nombreux romans sur le renseignement dont les plus récents sont Chien Rouge (2008), Chouette de cristal IEC 2008 de l’Académie de l’intelligence économique, Main basse sur l’Occident (2010) et Le partage des terres (2013).

Pierre BOUSSEL, écrivain, réside à Tanger (Maroc) où il est éditorialiste de politique étrangère sur les ondes de Radio Méditerranée internationale, la première radio du Maghreb. Spécialiste du monde arabo-musulman et des questions de sécurité / défense, il est membre de l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO). Ses travaux visent à établir une Géostratégie du temps.

Paul FAURAY, médecin, officier de marine, haut fonctionnaire, a servi au Commandement des opérations spéciales. Afrique de l’Ouest, Balkans, Proche-Orient, Golfe Persique ; guerres, crises, conflits se sont succédés au cours de sa carrière. Aujourd’hui, conseiller défense d’une haute personnalité de l’État, il poursuit sa passion : arpenter les points chauds du globe. Avec La Bombe des Mollahs, il signe son sixième livre.

Pierre MARTINET a passé vingt ans dans les unités parachutistes d’élite, dont cinq au célèbre Service Action de la DGSE (services secrets français). Il est l’auteur de trois ouvrages le best-seller DGSE Service Action un agent sort de l’ombre qui relate son parcours et révéla l’affaire Canal Plus (l’espionnage de Bruno Caccio), De l’ombre à la lumière, et son premier roman Cellule Delta.

 

Informations : conference-renseignement@anaj-ihedn.org

 

En partenariat avec

Logo Medi1 1600

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 11:55
Conférence « De la dissuasion à la prolifération : enjeux stratégiques d’une guerre impensable »

09.10.2013 ANAJ-IHEDN

 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence sur le thème :

 

De la dissuasion à la prolifération : enjeux stratégiques d’une guerre impensable

 

Philippe WODKDA-GALLIEN
Membre de l’Institut Français d’Analyse Stratégique
Auteur du « Dictionnaire de la Dissuasion » (Marines Editions)

&

Valéry ROUSSET
Industriel, enseignant, et consultant sur les relations entre stratégie et technologie

 

Jeudi 24 octobre 2013
19h30 à 21h00

Ecole militaire
Amphithéâtre Desvallières

 

La conférence se déroulera en deux temps :

1. La place de la dissuasion nucléaire dans la politique de défense de la France, la complémentarité des composantes – océanique et aéroportées au service de la stratégie française de dissuasion, la construction du consensus politique, les enjeux technologiques dans un contexte nouveau de réarmement stratégique à travers le monde. Son analyse puisera aussi dans l’histoire des programmes nucléaires de la guerre froide.

2. La prolifération des missiles balistiques semblait passée au second plan dans la « guerre contre le terrorisme » ; les crises récentes autour de la Méditerranée, mais aussi une course aux armements relancée au Moyen-Orient ou en Asie, ont suscité un regain de cette la prolifération, davantage au plan qualitatif que quantitatif, mais qui n’en porte pas moins un risque, sinon une menace, sur la prétendue supériorité conventionnelle des armées occidentales.
___

Philippe WODKA-GALLIEN est membre de l’Institut Français d’Analyse Stratégique, think tank implanté à l’Ecole militaire. Depuis de nombreuses années, il se passionne pour les questions internationales et de défense. Auditeur de la 47ème session nationale de l’IHEDN – session Armement Economie de la Défense – 2010- 2011, son expertise s’appuie sur un parcours de plus 20 ans dans l’industrie de défense, où il est actuellement responsable relations presse. Il anime Les Chroniques de la dissuasion dans la revue Défense et contribue par plusieurs articles à la Revue Défense Nationale. On lui doit Le Dictionnaire de la Dissuasion (Marines Editions).

Valéry ROUSSET est industriel, enseignant, et consultant sur les relations entre stratégie et technologie depuis plus de vingt ans. Son parcours, essentiellement tourné vers l’international, l’a conduit à intervenir sur les missiles, les drones, les capteurs aéroportés et spatiaux, et depuis le tournant du siècle sur les systèmes de commandement et de renseignement nationaux et alliés. Très impliqué auprès du Ministère de la défense sur la prolifération dans l’après-guerre du Golfe, Valéry Rousset a formé une partie des inspecteurs du désarmement irakien, des interprètes d’images, ou des analystes de renseignement multi-sources. Publiant régulièrement dans la presse spécialisée du monde de l’armement, il est également l’auteur de « La Guerre à Ciel Ouvert : Irak 1991 » (ADDIM, 1996, épuisé).


Informations : conference-renseignement@anaj-ihedn.org

- See more at: http://www.anaj-ihedn.org/conference-de-la-dissuasion-a-la-proliferation-enjeux-strategiques-dune-guerre-impensable/#sthash.85kJ2BPT.dpuf
Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:55
Rencontre avec le Directeur de l’Intelligence économique du groupe Total

28.09.2013  ANAJ-IHEDEN
 

Le Comité « Défense économique » de l’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence :

« Les rencontres de l’I.E. »

Jean-Michel SALVADORI
Directeur de l’Intelligence Economique du groupe TOTAL

Mercredi 16 octobre 2013
19h30 à 21h00

Amphithéâtre Des Vallieres
Ecole militaire

« Les rencontres de l’IE » du Comité de Défense économique de l’ANAJ-IHEDN proposent un environnement propice à la rencontre des principaux acteurs de l’IE, du privé comme du public, des grands groupes industriels comme des représentants de TPE et de PME, autour de l’actualité du secteur, de thèmes de fonds comme des besoins du secteur. L’objectif pour les participants est de mieux comprendre les différents univers de l’IE et d’appréhender les préoccupations du secteur et les orientations déjà empruntées.

 

Notre intervenant, Jean-michel Salvadori va dans un premier temps définir certaines notions de l’Intelligence Economique au sens où l’entend le Groupe TOTAL. Il développera ensuite des éléments du contexte macroéconomique et concurrentiel mondial dans lequel évolue une compagnie comme TOTAL. La troisième partie sera consacrée à l’organisation et la pratique de la discipline IE. Des réflexions tirées de l’expérience du groupe concluront la présentation et laisseront voix aux questions des participants.

 

Jean-Michel Salvadori est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Il entre dans le Groupe TOTAL en 1981, où, après avoir occupé diverses fonctions dans le domaine de l’Exploration-Production en France et au Cameroun, il est nommé successivement Directeur des Opérations de Total ABK en Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis, Directeur «Business Development» de Total Oil Marine à Londres puis Aberdeen, Chargé d’affaires Amont à la Direction Stratégie Planification du Groupe à Paris, puis en 1998 Directeur Algérie et Afrique de l’Ouest.


Après la fusion des Groupes Total-Fina et Elf, il est nommé en  2000 Directeur Caspienne et Asie Centrale puis, en 2006, Directeur Afrique Subsaharienne au sein de la Direction Générale Exploration Production de Total.


Depuis l’automne 2009, il occupe la fonction de Directeur de l’Intelligence Economique du Groupe Total, au sein de la Direction de la Stratégie et de l’Intelligence Economique elle-même directement rattachée au Président Directeur Général.

 

Informations : defense-economique@anaj-ihedn.org

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:55
L’intelligence collective au secours de l’anticipation géopolitique

22.09.2013 ANAJ-IHEDN

 

L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à une conférence exceptionnelle sur le thème :

 

L’intelligence collective au secours de l’anticipation géopolitique

Emile SERVAN-SCHREIBER
Pionnier des marchés prédictifs
Directeur Général de Lumenogic

 

Mardi 8 octobre 2013
19h30 à 21h00

 

École militaire
Amphithéâtre Des Vallières


Elections, coups d’état, révolutions, guerre, terrorisme, crises économiques… et si l’intelligence collective pouvait aider nos décideurs à mieux anticiper les évènements géopolitiques ?

 

L’intelligence collective est la capacité fondamentale des groupes à être plus performants que les individus qui les composent : quand elle est boostée par Internet, on parle aussi de « sagesse des foules ». Et quand il s’agit d’anticiper l’avenir, dans quelque domaine que ce soit, la sagesse d’une foule de parieurs rivalise aisément de clairvoyance avec les meilleurs experts ou les plus fins sondages.

 

Depuis plus de deux ans, à la demande du gouvernement américain et de ses agences de renseignement, une expérience scientifique inédite par son ampleur et son ambition est en cours. Il s’agit d’exploiter au maximum l’intelligence collective d’une foule d’amateurs passionnés d’actualité et de mesurer sa clairvoyance sur des centaines d’évènements géopolitiques. Les premiers résultats ont dépassés toutes les espérances et sont riches en enseignements. « Si j’étais le Président Obama, ou John Kerry, concluait récement un éditorialiste du New York Times, je voudrais ces prévisions sur mon bureau tous les matins. »

 

Nous vous conseillons la lecture d’un article rédigé par Emile Servan-Schreiber « Betting on a better world – How might prediction markets benefit international relations ?« [pdf], présenté à la conférence annuelle de l’International Studies Association à New York (2009)

 

Emile SERVAN-SCHREIBER est un pionnier des marchés prédictifs : l’intelligence collective au service de la prévision. Avant la création de Lumenogic il a fondé et dirigé NewsFutures pendant 10 ans (2000-2010). Il est déjà intervenu sur l’intelligence collective et les marchés prédictifs dans le monde entier : World Economic Forum, Wharton Business School, Collège de France, etc. et il est l’un des éditeurs associés du Journal of Prediction Markets. Il a conseillé pendant huit ans (1999-2007) le Centre pour la Recherche et l’Innovation dans l’Enseignement de l’O.C.D.E. sur son projet « Sciences de l’apprentissage et recherche sur le cerveau ».  Il est diplômé de Carnegie Mellon (USA) en mathématiques appliquées (BS) et en psychologie cognitive (PhD).

 


Informations : conference-renseignement@anaj-ihedn.org

- See more at: http://www.anaj-ihedn.org/lintelligence-collective-au-secours-de-lanticipation-geopolitique/#sthash.7nvAIDOD.dpuf
Partager cet article
Repost0
1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 15:50
Réunion de relance du Comité Europe de la Défense - ANAJ-IHEDN

30.06.2013 ANAJ-IHEDN

 

Chers membres,

Nous avons l’honneur de vous annoncer la reprise des activités du Comité « Europe de la Défense ».

A cette occasion, nous vous invitons à nous rejoindre le samedi 13 juillet à 12h30 pour un premier échange au « Père tranquille » (salle à l’étage), 16, rue Pierre Lescot, M°Les Halles.

Venez nous faire part de vos attentes, de vos idées et de vos projets concernant ce comité.

L’année 2013-2014 verra deux échéances importantes sur le plan européen : d’abord le Conseil européen de décembre 2013, au cours duquel, pour la première fois depuis le Traité de Lisbonne, les chefs d’État ou de gouvernement débattront des questions de défense et de sécurité, puis les élections européennes en Mai 2014.

Dans la perspective d’établir une note de recommandations, il sera intéressant de suivre et analyser les trois thématiques au programme de ce Conseil européen à savoir : l’Europe face aux crises futures, la question du développement des opérations européennes et des capacités militaires et enfin l’avenir d’une industrie de défense en Europe. Le projet ne demande qu’à être enrichi par les idées et la participation effective de ses futurs membres mais trois points semblent essentiels pour vivre le triptyque propre à l’IHEDN à savoir: l’organisation de conférences, la production et la publication de travaux de qualité, fruit d’un travail personnel ou collectif et enfin, essayer d’organiser des visites ou rencontres en petit comité : pourquoi pas dans l’une des organisations internationales, acteur de la sécurité européenne, l’OTAN, la sous-commission sécurité & défense à Bruxelles ou bien d’autres encore.
Dernier point qui va de soi, c’est l’aspect convivialité par l’organisation de rencontres régulières pour échanger et mieux se connaitre, surtout si vous venez d’un autre pays européen.

Merci de bien vouloir confirmer votre présence par courriel à l’adresse suivante: etudes@anaj-ihedn.org . Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter.

Au plaisir de vous rencontrer le samedi 13 juillet.

Amicalement

Gaudérique Traub
Responsable du comité  Europe de la défense
77e session -  Paris 2013
etudes@anaj-ihedn.org
www.anaj-ihedn.org

Partager cet article
Repost0
24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:55
Conférence « Vers un nouveau cadre juridique pour le activités de renseignement »

23.04.2013 anaj-ihedn.org

 

15 mai 2013 – L’ANAJ-IHEDN a le plaisir de vous inviter à une conférence exceptionnelle :

 

« Vers un nouveau cadre juridique pour le activités de renseignement »

 

Jean-Jacques URVOAS, Président de la commission des lois de l’Assemblée Nationale et Rapporteur de la commission d’enquête sur le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés

 

Mercredi 15 mai 2013
19h30 à 21h00

Ecole militaire
Amphitéâtre Desvallières

 

Les services de renseignement français ont connu ces dernières années de profondes des évolutions tant opérationnelles qu’institutionnelles : création de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), du poste de Coordonnateur national au renseignement (CNR) et de la Délégation parlementaire au renseignement (DRP).

 

Le 6 décembre 2012, l’Assemblée nationale a créé une commission d’enquête sur le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés, suite à l’Affaires Merah, mais également dans la continuité des réformes enclenchées ces dernières années.


Cette conférence sera l’occasion de pouvoir échanger avec Jean-Jacques URVOAS sur les conclusions et les recommandations proposées dans son rapport.

 

Informations : conference-renseignement@anaj-ihedn.org

 

Inscription : ICI

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories