22/10/2014 Sources : État-major des Armées
Du 12 au 19 octobre 2014, la force Barkhane a participé, en appui des forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM) et de la MINUSMA, à une opération de contrôle de zone dans les régions du Gourma et d’Ansongo, au Mali.
Cette opération avait pour but d’appuyer les FDSM dans leur lutte contre les groupes armés terroristes. Elle démontre leur volonté de maintenir la pression sur ces groupes, ainsi que leur capacité à coordonner leurs actions sur plusieurs secteurs.
L’opération s’est déroulée sur deux secteurs. A l’ouest de Gao, principal lieu de stationnement des troupes françaises au Mali, deux pelotons de l’escadron d’aide à l’engagement (EAE), une section d’infanterie, deux groupes génie, un poste de commandement tactique (PCTAC) du fuseau Ouest, soutenus par des éléments logistiques, ont contrôlé la région du Gourma en appui d’une compagnie de la garde nationale malienne de Gossi. Au Sud de Gao, sur l’axe qui mène à la frontière nigérienne, un détachement de liaison et d’appui (DLAO), une compagnie des forces armées maliennes (FAMa) et une section du bataillon nigérien de la MINUSMA étaient déployés dans la région d’Ansongo.
Dans chaque secteur, les forces partenaires sont allées contrôler des zones pouvant potentiellement abriter des éléments terroristes, des plots logistiques ou des caches d’armes. L’opération était conduite depuis un PC tripartite, sous commandement malien, installé à la caserne du groupement tactique interarmes 1 (GTIA 1) des FAMa, à Gao. Au sein de ce PC tripartite se trouvait notamment une cellule de coordination aérienne, pour gérer les appuis aériens : Tétrasmaliens, drones et chasseurs français. Au total, cette opération a engagé 200 soldats français de l’opération Barkhane, 200 Maliens et une trentaine de Nigériens.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.