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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 15:45
Centrafrique: nouveaux heurts à Bangui, la Séléka appelle la présidente à la démission

 

09 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bangui - Les anciens rebelles de la Séléka ont demandé jeudi la démission de la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza, alors que de nouvelles violences intercommunautaires ont fait au moins sept morts depuis mardi à Bangui.

 

L'état-major des forces républicaines ex-Séléka demande purement et simplement que la présidente de transition et son gouvernement démissionnent de leurs fonctions, a déclaré à l'AFP Younous Ngardia, conseiller à l'état-major de l'ancienne rébellion majoritairement musulmane qui avait pris le pouvoir en Centrafrique de mars 2013 à janvier 2014.

 

L'état-major de l'ex-Séléka a été surpris mercredi par la visite de cinq membres du gouvernement venus transmettre le message de la présidente de la République dans lequel elle exige le départ de l'ex-Séléka de Bambari, une ville du centre du pays où des affrontements intercommunautaires ont fait au moins 25 morts la semaine dernière, a-t-il précisé.

 

La coordination des anti-balaka, milices centrafricaines à dominante chrétienne qui s'étaient rendues tristement célèbres pour avoir pourchassé et massacré les musulmans centrafricains après la chute de la Séléka, avait également demandé au début de la semaine la démission de Mme Samba Panza, pour d'autres raisons. Les anti-balaka protestaient notamment contre le retour de soldats tchadiens pour assurer sa protection et la disparition présumée de plusieurs millions de dollars donnés par l'Angola.

 

Les autorités sont accusées d'être incapables de ramener l'ordre à Bangui, où une nouvelle flambée de violences a fait au moins sept morts depuis mardi soir, dont deux tués dans la nuit de mercredi à jeudi, selon la force de l'ONU Minusca.

 

Au moins cinq personnes avaient été tuées et plusieurs blessées dans des violences intercommunautaires survenues mardi et mercredi.

 

Un motard musulman a attaqué des passants à la grenade en pleine rue, tandis qu'au quartier KM5, un jeune conducteur de taxi a été tué par des hommes armés, également musulmans, qui ont incendié des dizaines de maisons, selon une source onusienne.

 

En réaction, des barricades ont été érigées par des individus se réclamant des anti-balaka sur certaines grandes avenues du centre-ville et dans les quartiers nord, leur fief.

 

Nous sommes sur le terrain, et c'est un peu tout le monde qui tire, indiquait jeudi matin une source de la gendarmerie locale. Le calme n'était pas revenu dans l'après-midi.

 

Les autorités de transition n'ont pour l'instant fait aucune déclaration officielle sur ces violences, les plus meurtrières qu'a connues la capitale depuis la fin août, lorsque cinq personnes avaient été tuées au cours d'accrochages entre des soldats européens de l'Eufor-RCA et des hommes armés.

 

La Croix-Rouge centrafricaine a parallèlement fait savoir que ses personnels avaient été la cible de menaces ouvertes et directes, dues à une mauvaise perception de ses activités de récupération des corps des victimes par une partie de la population, qui a ainsi bloqué son action.

 

Elle se déclare encore extrêmement préoccupée par ces menaces, qui l'empêchent de mener ses activités de secours. De ce fait, de nombreuses victimes se retrouvent abandonnées à leur sort dans les quartiers de la capitale, déplore-t-elle.

 

Les menaces doivent cesser. Nous demandons à la population de faciliter le travail des volontaires de la Croix-Rouge, a insisté dans un communiqué Jean-François Sangsue, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la capitale centrafricaine.

 

Si ces menaces continuent, nous serons obligés de cesser toute activité de secours, laissant ainsi de nombreuses victimes livrées à elles-mêmes, a-t-il conclu.

 

Bangui, ravagée depuis un an et demi par de terribles affrontements, exactions et pillages, et vidée de la plupart ses habitants musulmans traqués par les milices anti-balaka, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines.

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 12:45
Centrafrique: vives tensions et échanges de tirs à Bangui

 

09 août 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bangui - Des affrontements et des tirs à l'arme lourde ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier nord de Bangui entre différentes factions des milices anti-balaka, a-t-on appris de sources concordantes.

 

Les tirs avaient cessé samedi à la mi-journée, mais la situation restait tendue selon des habitants.

 

Ce sont les anti-balaka (milices chrétiennes, ndlr) qui ne nous laissent pas en paix, a expliqué à l'AFP une habitante fuyant le quartier de Boy-Rabe, comme des dizaines d'autres habitants.

 

Depuis hier soir, ils se livrent à des attaques ciblées arme à la main. Les habitants n'osent même pas sortir. Il faut seulement profiter d'une accalmie pour quitter la zone. En tentant de fuir, certains habitants ont été blessés dans des tirs croisés, a-t-elle ajouté.

 

Ces violences surviennent alors que la capitale centrafricaine, ravagée depuis plus d'un an par de terribles affrontements, exactions, traques et pillages, retrouvait un semblant de normalité depuis plusieurs semaines.

 

Il y a une situation de tension qui couve dans le quartier de Boy-rabe où on déplore déjà deux morts parmi les anti-balaka, a déclaré un officier de la force africaine Misca sous couvert d'anonymat.

 

Ils ont été tués dans des conditions qui s'apparentent à des règlements de comptes, a-t-il expliqué.

 

La force Sangaris est déployée aux entrées de Boy-Rabe. Nous veillons aussi pour circonscrire la situation afin que cela ne s'étende pas à d'autres quartiers, a ajouté l'officier de la Misca.

 

Selon des témoignages d'habitants, les affrontements ont opposé des miliciens civils à des anciens soldats des Forces armées centrafricaines, qui avaient été nombreux à rejoindre les milices anti-balaka lorsque les ex-rebelles Séléka, à dominante musulmane, ont renversé le président François Bozizé en 2013.

 

La situation est jugée sérieuse, a confirmé une source militaire française de l'opération Sangaris, avant d'ajouter : On s'est déployé dans le secteur pour que les belligérants ne tirent pas sur la population (...) On parle de deux morts, mais c'est un bilan qui n'est pas encore exhaustif.

 

Fief traditionnel des anti-balaka, Boy-Rabe a été pendant des mois le théâtre de nombreux affrontements entre ces milices chrétiennes réputées proches de l'ancien président Bozizé, et les ex-rebelles Séléka au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:45
Centrafrique: au moins 22 tués dans des affrontements entre groupes armés dans l'Est

 

12 juin 2014 Romandie.com (AFP)

 

Bangui - Au moins 22 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées dans des affrontements entre des ex-rebelles Séléka, à dominante musulmane, et des milices chrétiennes anti-balaka dans l'est de la Centrafrique, a-t-on appris jeudi auprès de la gendarmerie locale.

 

Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d'une trentaine d'autres blessées dans des affrontements qui ont éclaté lundi et mardi derniers dans le village de Liwa, à 10 km de Bambari (est), a affirmé à l'AFP une source au sein de la gendarmerie locale ayant requis l'anonymat.

 

Ces violences opposaient des ex-Séléka appuyés par des peuls armés et des anti-balaka, a précisé la même source.

 

On dénombre aussi 127 maisons d'habitation incendiées par les ex-Séléka et peuls armés. D'autres personnes ont été enlevées et conduites à Bambari par ces derniers, qui ont exécuté publiquement mardi deux hommes, a précisé la source.

 

A Paris, le ministère français de la Défense a également fait état jeudi de combats entre ex-Séléka et anti-balaka dans les environs de Bambari les 6 et 10 juin.

 

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 11:45
Centrafrique: les anti-balaka sont des ennemis (Misca)

 

26 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - La force africaine en Centrafrique (Misca) considère désormais les miliciens majoritairement chrétiens anti-balaka comme des ennemis qui seront traités comme tels, a annoncé mercredi le chef de la Misca, le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko.

 

Désormais, nous considérons les anti-balaka comme des ennemis de la Misca. Et nous les traiterons en conséquence, a déclaré le général dans un entretien à la radio privée centrafricaine Radio Ndeke Luka, après les violences de ces derniers jours à Bangui au cours desquelles les soldats africains ont essuyé des tirs de la part d'anti-balaka.

 

Ils se permettent de tirer sur des gens qui sont venus ici pour essayer de mettre un terme à cette crise au bénéfice du peuple centrafricain dont ils font partie, a poursuivi le général, ajoutant: nous les tenons pour responsables des attaques ciblées qui ont visé nos éléments ces derniers jours.

 

Interrogé par des journalistes sur les accusations du général, un des coordonnateurs autoproclamés des anti-balaka, Emotion Brice Namsio, a affirmé que des soldats de la Misca avaient tiré sur la population.

 

Des éléments de la Misca se sont déployés samedi et dimanche au quartier Foûh et se sont mis à tirer sur la paisible population et on veut à chaque fois faire endosser la responsabilité aux anti-balaka. Non, trop c'est trop. Les anti-balaka ne sont pas là pour ça, a assuré ce chef anti-balaka.

 

Nous demandons à la population de garder le calme et de vaquer librement à ses occupations. Les anti-balaka ne riposteront à aucun tir, ni à aucune attaque. Ils ne sont pas des ennemis de la paix, mais c'est la Misca qui est l'ennemi du peuple centrafricain, a-t-il affirmé.

 

Samedi et dimanche, des affrontements ont éclaté au PK-5 entre des groupes armés, opposant notamment des anti-balaka et des pillards à des musulmans encore retranchés dans ce secteur.

 

Cette nouvelle flambée de violences ayant provoqué des ripostes de la Misca et de la force française Sangaris a fait une vingtaine de tués ces derniers jours dans la capitale.

 

Dans la nuit de mardi à mercredi, des tirs sporadiques ont été entendus dans des secteurs de Bangui où sont installés des anti-balaka, qui ont par ailleurs érigé des barricades sur certaines artères de la ville, perturbant la circulation.

 

Près de 2.000 soldats français sont déployés au sein de la force Sangaris en Centrafrique, où ils agissent officiellement en soutien des 6.000 hommes de la Misca, pour rétablir un minimum de stabilité dans le pays.

 

Lundi a marqué le premier anniversaire du renversement du régime de François Bozizé par la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia, le 24 mars 2013.

 

L'ancienne colonie française est livrée au chaos depuis un an et traverse une crise humanitaire sans précédent avec des centaines de milliers de déplacés fuyant les violences.

 

Formées en réaction aux exactions contre la population perpétrées pendant des mois par les combattants essentiellement musulmans de la Séléka, les milices anti-balaka s'en prennent depuis à la population musulmane.

 

Ces violences ont provoqué un exode des musulmans de régions entières du pays. Pour ceux qui restent, la situation est insupportable, a dénoncé vendredi Peter Bouckaert, directeur Urgences de l'ONG Human Rights Watch.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:45
Centrafrique: 8 morts dans un accrochage entre anti-balaka et force africaine

 

18 février 2014 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Un accrochage entre miliciens anti-balaka et soldats de la force africaine (Misca) en Centrafrique a fait huit morts dans le village de Cantonnier, frontalier avec le Cameroun, dans l'ouest de la RCA, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie centrafricaine.

 

Il y a eu des échanges de tirs entre la Misca et les anti-balaka à Cantonnier. Cela s'est passé dimanche. Le bilan provisoire fait état de huit morts: deux anti-balaka et six civils, a affirmé à l'AFP une source au commandement de groupement de la gendarmerie de Bouar (ouest).

 

Il y a eu un incident entre nos éléments et un groupe d'individus qui seraient effectivement des anti-balaka, vers la frontière avec le Cameroun, dont les circonstances ne sont pas encore bien connues, a confirmé une source à la Misca, soulignant qu'aucun élément de la Misca n'a été touché au cours de cet incident.

 

Selon la source à la gendarmerie, l'accrochage a débuté sur un point de contrôle des anti-balaka auquel une patrouille de la Misca a refusé de se soumettre.

 

La lutte contre les anti-balaka, auxquels la présidente de transition Catherine Samba Panza a promis de faire la guerre, est devenue l'une des priorités pour la force internationale.

 

La milice anti-balaka, composée en majorité de chrétiens, a pris les armes l'été dernier se livrant à des représailles contre les civils musulmans, accusés de complicité avec l'ex-rébellion Séléka, qui avait pris le pouvoir en mars 2013, avant la démission forcée de son chef Michel Djotodia en janvier.

 

Si la situation sécuritaire a tendance a s'améliorer dans la capitale centrafricaine, certaines régions du pays sont régulièrement le théâtre de violences meurtrières.

 

Selon Florent Geel, directeur Afrique de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) en mission à Bangui, trois attaques imputées par des sources locales à d'ex-rebelles Séléka ont été menées contre Bang (ouest) depuis le 13 février, faisant au moins 22 morts.

 

Le 13 février, une première attaque a fait 14 morts. le lendemain, les assaillants ont pillé des bâtiments administratifs et des centres de culte, a déclaré à l'AFP M. Geel.

 

D'autres sources locales ont attribué les violences à des hommes de l'ancien chef rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé dont les combattants, en déroute depuis 2012, se sont repliés dans l'ouest du pays, certains d'entre eux ayant également rejoint les rangs de la Séléka.

 

Dimanche matin, on a entendu des tirs à plusieurs endroits de Bangui. Les hommes de Baba Laddé se sont mis à tirer en l'air, provoquant la débandade, a affirmé à l'AFP Martin Himi Dana, un agriculteur de la région joint par téléphone.

 

Sur le champ, on a dénombré deux morts. Ils ont arrêté sept autres personnes et les ont forcées à partir avec eux. Les corps de ces sept personnes portant des traces de balles ont été découverts hier à quelques kilomètres de Bang, a assuré cet agriculteur.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
Centrafrique: la Misca prête à dialoguer avec les mouvements anti-balaka

 

22 décembre 2013 Par RFI

Alors que la situation reste toujours volatile à Bangui, avec de nouvelles violences ce samedi 21 novembre, le président centrafricain, Michel Djotodia a renouvelé sa proposition de dialogue avec les mouvements anti-balaka. La Misca, la Mission internationale en Centrafrique, se dit elle aussi prête à rencontrer ces groupes autodéfense et même à engager une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays, selon le chef de la mission, le général Mokoko.

 

Une rencontre, un dialogue peut-être, avec la Misca. Mais pas question d'accepter une médiation de la mission africaine avec le pouvoir à Bangui. C'est ce qu'expliquent les commandants anti-balaka que RFI a pu joindre dans la capitale. Pour ces commandants et les militaires qui y sont associés, il est impossible d'avoir des contacts, même indirects, avec les membres de l'ancienne rébellion Seleka. Ils assurent d'ailleurs ne jamais avoir été contactés par le président de la transition et son équipe.

 

A (RE)LIRE: Centrafrique: une économie dévastée

 

Pas question de dialoguer avec ces « terroristes » ou ces « génocidaires », selon les mots de ces commandants. Michel Djododjia doit partir, c'est ce que tous posent comme préalable avant de déposer les armes.

 

Méfiance vis-à-vis de la mission africaine

Ils demandent également le départ du contingent tchadien de la Misca, accusé de commettre des exactions à Bangui, ou encore d'avoir mis la Seleka au pouvoir. La présence de ces militaires tchadiens au sein de la Misca crée d'ailleurs une certaine méfiance vis-à-vis de la mission africaine.

Quelques-uns vont même jusqu'à l'accuser d'être à la solde de Ndjamena et refusent le principe d'une rencontre avec son chef, le général Mokoko. Mais pour la plupart de ces chefs anti-balaka, la Misca reste un interlocuteur valable pour trouver une solution à la crise et ramener la paix dans le pays.

 

La Misca se réorganise

Sur le plan militaire, depuis le regain de tension jeudi dernier dans la capitale centrafricaine, les troupes françaises ont augmenté leurs patrouilles, alors que la Misca - elle - a revu son organisation à Bangui.

Huit arrondissements à Bangui, huit secteurs pour la Misca. L'idée, c'est de créer une plus grande proximité entre les populations de la capitale et les troupes de mission, pour leur permettre de pouvoir plus facilement faire appel à ces contingents en cas d'explosion de violence et de réduire les distances pour les patrouilles et donc de les multiplier. Le général Martin Tumenta Chomu est le commandant militaire de la Misca

« Chaque secteur est attribué à un commandant d'unité. Les huit arrondissements sont sous les ordres de détachements congolais et de détachements burundais, l'ensemble faisant plus de 2 000 hommes. C'est donc un dispositif assez cohérent. »

Plus de cohérence, plus d'efficacité, c'est ce qu'espère la misca qui, depuis vendredi, teste ce nouveau dispositif. Un dispositif qui devrait également permettre d'améliorer la coordination entre les contingents africains mais aussi la Misca et les troupes françaises de l'opération Sangaris. Ce manque de coordination, estime-t-on côté français, comme du côté de la mission africaine, explique en partie pourquoi l'insécurité persiste à Bangui malgré le déploiement de près de 3 500 soldats étrangers.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
Militia attack neighborhoods in Central African Republic's capital

 

 

20 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Christian militia forces known as 'anti-balaka' attacked Muslim neighborhoods of the capital of Central African Republic on Friday, according to residents and African peacekeepers, sending heavy and light arms fire ringing out across Bangui.

 

"Anti-balaka fighters attacked the PK 5 neighborhood and another neighborhood called Fatima," said a spokesman for the African Union peacekeeping force, MISCA. He said MISCA troops were on their way to the fighting.

 

The spokesman also said that a Chadian peacekeeper injured in an attack on a MISCA patrol on Thursday had died of his wounds.

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

 

12 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - L'état-major français des armées a estimé jeudi qu'entre 3.000 à 8.000 membres de groupes armés se trouvaient actuellement à Bangui, où les soldats français poursuivaient les opérations de désarmement et de sécurisation.

 

L'estimation est très difficile, tout dépend de ce que nous mettons dedans. Ça peut aller de 3.000 à 8.000 (...), a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, lors du point de presse du ministère de la Défense, répondant à une question sur le nombre d'hommes en armes dans la capitale centrafricaine.

 

Pour l'essentiel, les hommes armés circulant dans la capitale sont des combattants de l'ex-rébellion Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane qui a pris le pouvoir en mars 2013.

 

Des miliciens appelés anti-balaka (anti-machettes), hostiles aux Séléka et partisans du président déchu François Bozizé, sont également infiltrés dans les quartiers et parmi les populations chrétiennes, disposant d'un armement sommaire fait surtout d'armes blanches.

 

Il y a enfin les membres ou anciens membres des forces de sécurité centrafricaines en totale décomposition, dont certains ont conservé leurs armes individuels et combattent au sein des anti-balaka.

 

Aucune estimation n'est disponible pour l'ensemble du pays. Près d'un million de personnes vivent à Bangui.

 

La grande majorité des groupes armés qui faisait régner la terreur a rejoint les casernes qui leur étaient assignées, a souligné le porte-parole de l'état-major français, une semaine après le déclenchement de l'opération militaire française Sangaris. Ce qui est important, c'est que le nombre d'individus capables de faire régner une certaine terreur dans Bangui soit considérablement réduit.

 

Selon l'état-major, la nuit de mercredi à jeudi a été particulièrement calme. Environ 1.200 soldats français sont actuellement déployés dans la capitale centrafricaine, sur un total de 1.600 en Centrafrique, et leur dispositif change en permanence, a souligné le colonel Jaron : Il n'y a pas de ligne de contact, pas de dispositif figé.

 

Deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi, au cours d'un échange de tirs avec un groupe armé dans un quartier proche de l'aéroport à Bangui.

 

Selon une estimation établie avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR), il a évalué à 10.000 le nombre de civils qui se réfugient dans la journée près de l'aéroport de Bangui pour se mettre sous la protection des soldats français. Ils sont deux à trois fois plus nombreux la nuit.

 

La Centrafrique est en proie au chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une rébellion hétéroclite, la Séléka.

 

L'opération Sangaris vise à désarmer ou cantonner les groupes armés et milices sévissant dans le pays. Dans les faits, elle concerne surtout pour le moment les ex-rebelles de la Séléka, coalition hétéroclite à dominante musulmane de groupes rebelles. Des mercenaires tchadiens et soudanais combattent aussi en son sein.

 

En face, sont apparues depuis septembre, plus particulièrement dans le nord-ouest du pays, des milices villageoises d'auto-défense, appelées anti-balaka (anti-machette, en langue locale sango), principalement composées de paysans chrétiens et de partisans de l'ancien président Bozizé, avec quelques anciens membres des forces de sécurité.

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